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[RP Vision] « Les visions ne viennent qu'à ceux qui doivent y croire. »[feat Smaug]
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 [RP Vision] « Les visions ne viennent qu'à ceux qui doivent y croire. »[feat Smaug]

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MessageSujet: [RP Vision] « Les visions ne viennent qu'à ceux qui doivent y croire. »[feat Smaug]   [RP Vision] « Les visions ne viennent qu'à ceux qui doivent y croire.  »[feat Smaug] EmptyMer 4 Fév 2015 - 17:06




« Qui sème l'illusion récolte la souffrance.  ».




Dans un songe, au milieu de l'ocean, sous une montagne solitaire, partout, nulle part...

L’obscurité était tombée, telle une chape de plomb sur son esprit. Le sommeil l’avait emportée sans sommations, après que les derniers rayons du soleil eurent disparu derrière l’horizon brumeux. Sa silhouette fine, recroquevillée, en manque de chaleur, frissonnait. Elle respirait doucement, sa belle cascade de cheveux noirs, ondulant au même rythme que ses profondes inspirations. Sur son visage, pourtant, se lisait l’angoisse. Derrière ce froncement de sourcil inconscient, cette moue figée, se  cachait un magma d’émotions. Derrière ces paupières closes, défilaient des songes aux goûts amers. Et alors, frénétiquement ses doigts accrochaient la taie de son oreiller, plissant le tissu. Mais seuls témoins de ses soubresauts, le silence, et sa complice, la lune pleine, auréolé d’une pâle lueur.  

Ce rêve, toujours le même, agitait ses nuits depuis de longs mois déjà. Monstrueusement répugnant. Mais tout aussi excitant, pour une raison qu’elle se refusait d’admettre. L’ambivalence des émotions qu’elle ressentait à y songer, la troublait. Alors elle fuyait le sommeil. Une nuit, deux, parfois trois, avant que la fatigue ne l’entraine de nouveau dans les filets d’Irmo, et que son esprit ne sombre dans les ténèbres qu’il abritait. Ce soir, cela allait fait deux nuits.  Elle n’avait put tenir plus, et de guerre lasse, s’était laissée bercer par le roulement des vagues sur la coque du navire. Elle ne s’était sentit couler qu’à l’instant où derrière ses paupière, la lumière de sa lampe de chevet, disparue, pour laisser place à un environnement aussi éblouissant…qu’inquiétant.


OoOoOoO


J’avais peur d’ouvrir les yeux. Ouvrir les yeux pour me retrouver encore dans ce même décor. Je priais pour y échapper. Et pourtant je savais que rien ne pourrait m’y soustraire. Je sentais sous mes doigts, la multitude de piécettes dont le métal étrangement chaud, n’était d’aucun réconfort. Je devinais la forme de quelques objets, et percevait quelques cliquetis reconnaissables. Mais vainement, je tentais d’échapper à ce rêve. Car ce n’était qu’un rêve. Qu’un rêve. La belle affaire. Si ce n’était que ça je m’en accommoderais bien. Car il valait bien mieux un cauchemar apprivoisé qu’une vision à laquelle vous aviez l’impression d’être condamné jusqu’à ce qu’elle se réalise.  

J’eus l’impression de rester ainsi étendue, amorphe, suppliant une quelconque aide divine, pendant une éternité. Puis j’ouvris les yeux. Mes vains espoirs chassés par la vue qui s’offrit à moi. Je soupirais.  Dépitée. En me relevant légèrement, faisant cliqueter le « sol »sur lequel  j’étais posée, je laissais mes yeux parcourir l’immensité de l’endroit où j’étais de nouveau apparue… Je mis un temps à m’habituer à la lumière…particulière… du lieu. Un lieu qui malgré toute sa magnificence, fichait dans mon cœur une épine glacée d’angoisse. Le plafond sombre de cette salle, s’étirant à une hauteur inatteignable, était peu amène, sombre et froid, en comparaison avec les merveilles qu’il abritait. Autour de moi, la lueur dorée qui éclairait les lieux, mieux que les quelques torches accrochée aux colonnes, n’avait pas de prix. Elle venait du sol, et grimpait sur les parois de murs, éclairant la roche d’un halo doré. Car tout ici-bas n’était qu’or et pierreries scintillantes. A perte de vue. A en perdre la tête. Le monticule de monnaies frappées, sur lequel je me trouvais, semblait l’un des plus hauts. Toujours. De ce point de vu,  mon regard couvrait aisément une grande partie de l’étendue de richesse enfouie là. Et dans mon cœur, je murmurais le nom de ce lieu envié de tous les rois. La salle du trésor de Thror, héritage perdu des nains. Les richesses d’Erebor, enfouies sous  la montagne solitaire. Par avarice. Par cupidité. Et vanité. Le fléau de Thror. Une illusion. Car tout l’or de ce hall, n’avait pas eu le pouvoir de sauvegarder son royaume de la destruction. De préserver ses proches –et lui-même de la souffrance, et de la mort.  Tout l’or sous mes doigts n’avait aucun pouvoir, si ce n’était celui de marchander le monde. Il n’était qu’une preuve de l’esprit faillible et corruptible des mortels. Et en cela, il s’avérait dangereux de trop le contempler. Alors je ne m’attardais pas à sa contemplation...

Après quelques secondes d’assuétude, je me mis debout. Difficilement, l’or sous mes pieds glissant à chaque mouvement, le son que produisait son métal doux, faisant dresser quelques poils sur ma nuque. C’était étrange, chaque bruit me figeait d’inquiétude. Je ne devais pas faire de bruit. Tout mon corps était tendu. Un sentiment d’alerte le parcourait. Je devais être en train de devenir folle pour penser ainsi, mais j’avais la désagréable impression de ne pas être seule. Je …C’était comme une intuition.  Un pressentiment me soufflait d’être la plus silencieuse possible. N’être qu’une ombre parmi les ombres de ce funeste trésor. Alors j’avançais doucement, sur la pointe des pieds. Comme suspendue à un fil, marchant sur l’air. Peut-être par peur de réveiller...de le réveiller...Mais c'était absurde...beaucoup le disaient mort...et puis...ce n'était qu'un rêve.... juste un rêve...

Ma progression était lente. Je ne savais pas où aller. Je devais marcher. Mais pour aller où ? Je l’ignorais. Cet endroit était immense et paraissait sans fin. Trouver la sortie de cette marée de faste semblait cause perdue. Pourtant, je m’y attelais consciencieusement. Je dévalais précautionneusement, les pieds peu sûrs, la colline dorée où je m’étais éveillée en songe. Arrivé à sa base, je regardais autour de moi. Toutes les portes qui donnaient sur cette salle étaient en hauteur. Mais aucune n’avait d’accès aisé. L’or recouvrait tout. Les escaliers n’existaient plus pour la plupart, engloutis sous tout ce clinquant. Il lui faudrait grimper. Grimper en silence. Cette pensée me tira un ricanement désabusé ….je le couvrais de mes mains à peine se fut-il exprimé, mais trop tard, son écho se répercutait, moqueur, dans l’espace. Soucieuse de m’être faite entendre,  je jetais des coups d’œil inquiets autour de moi. La tâche ne serait pas aisée. Et nulle magie ne saurait m’aider…


oOoOoOo


Tout était mouvant. Partout où elle posait le pied, quelque chose remuait. Ses bras écartés, elle tentait de se stabiliser tandis qu’elle gravissait prudemment un monticule d’objets précieux. Sa respiration était frêle, hachée par la crainte. Une crainte sourde dont elle ne pouvait définir la provenance. Pourtant demeurait en elle une certitude. Elle devait sortir d’ici. Quelque chose n’allait pas. C’était trop vide. Il manquait quelque chose que dans ses autres rêves, elle retrouvait toujours. Quelque chose…quelqu’un…Et elle n’avait guère envie de découvrir qui. Elle savait où elle était…elle le devinait. Et cela n’avait rien de rassurant. Même en rêve. Alors elle s’échinait à atteindre l’une des arcades habilement taillée dans la roche de la montagne. Erebor ne lui inspirait pas en cet instant toute la magnificence contée par les barbes. Ce n’était à ses yeux qu’un lieu maudit quelle voulait quitter au plus vite. Et cette envie se traduisait dans le tremblement de ses membres. Un tremblement de crainte. Un tremblement traître, un vacillement cruel  qui ne lui laissa aucune chance,  lorsque dans un moment de flottement, son pied glissa sur un vase en bronze… Son cri de surprise claqua dans l’air, et le tintement clair des pièces qui la suivirent dans sa chute, furent comme le glas qui sonnait à la mort des seigneurs. Le temps semblait s’être alors arrêté. Au sol, quelques mètre plus bas, prostrée, figée d’effroi, Radha n’arrivait plus à penser tant l’angoisse empoisonnait son cerveau. Elle avait sentit en tombant son cœur sauter dans sa poitrine, puis descendre dans ses talons, avant de se stopper brusquement. Si seulement c’était possible, elle aurait même voulu arrêter de respirer. Sur l’heure, disparaître, se réveiller, était son seul souhait . Mais rêvait-elle seulement ? La douleur dans son côté lui semblait bien réelle en tout cas. ... Entre autre, elle priait pour que rien qui ne se terre ici, n’ait été réveillé par sa maladresse. Elle avait espoir d’être passée inaperçu. Fol espoir. Espoir mourant, qui dans un vrombissement naissant du sol, secouant ses doigt fins,  fit un nœud dans les entrailles de la Suderonne. Sous elle, se répandait dans la roche, une vague de chaleur.





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MessageSujet: Re: [RP Vision] « Les visions ne viennent qu'à ceux qui doivent y croire. »[feat Smaug]   [RP Vision] « Les visions ne viennent qu'à ceux qui doivent y croire.  »[feat Smaug] EmptyJeu 5 Fév 2015 - 8:45


« Les visions ne viennent qu'à ceux qui doivent y croire. »
Fear the dragon
Des bâtiments rasés, les étendards levés, une épaisse fumée noire, noire comme son âme qui s’élevait, haut dans le ciel pour venir dissimuler la Lune qui répandait jadis sa clarté cristalline dans la nuit sombre et inquiétante. Que leur restait-ils désormais? Des charrettes au bois pourri pour entreposer leurs nombreux morts, des vêtements en peau de bête pour réchauffer leur corps meurtri et simplement leurs yeux pour pleurer. Il avait déjà rasé plusieurs villes, il avait tout détruit sur son passage, une cité de plus ne lui avait pas fait peur, et il s’était délecté des flammes rougeoyantes qui avaient brûlées leurs familles, et leurs vies toute entière.
Il était un dragon, il était énorme, colossale, ses ailes couvraient plusieurs mètres et il pouvait tout balayer, alors, qu’avait-il à avoir peur d’une misérable ville faîte de pierres et de bois?
Il avait répandu la destruction et la mort sur la ville de Dale, il avait marqué son passage du feu du dragon, simplement pour démontrer aux nains d’Erebor, détendeurs du trésor qu’il convoitait, combien sa fureur était destructrice.
Il les avait observés, au loin, sur leur montagne, ils prenaient les armes mais, avaient-ils au moins conscience qu’ils ne pourraient se défendre contre lui? Ses écailles étaient encore plus résistantes que toutes les armures de la Terre du Milieu, ils étaient faibles face à sa fureur, à son désir de destruction. Ils avaient de l’or et il s’en emparerai par tous les moyens.



Désormais, que leurs restait-ils à eux? Des épées détruites, des armures disloquées, leurs yeux pour pleurer comme les Hommes de Dale, et un roi dêchu qui ne reverrai plus jamais sa Montagne Solitaire. Tandis qu’il s’était installé dans l’immense salle, qu’il se préparait à choyé son trésor, ils fuyaient vers un lieu plus propice à leur peuple, mais en trouveraient-ils un? Le dragon n’en avait rien à faire, il était couché sous son or, ses richesses et il pouvait s’endormir, tranquillement, paisiblement. Il n’avait nullement besoin de ne dormir qu’une oreille, ou de se réveiller de temps en temps pour monter la garde, personne ne s’approcherai plus d’Erebor, elle était à lui, désormais, et le monde entier vivrai dans la peur rien qu’à l’idée de songer à s’en approcher.
Désormais, c’était lui, le roi sous la Montagne.
Le sommeil avait rapidement emporté Smaug dont l’estomac était rempli de nains et d’hommes qu’il avait dévorés durant son attaque. Ses muscles étaient malgré tout quelques peu meurtris par le long voyage qu’il avait effectué, et, choyé sous son trésor, les songes ne prirent pas longtemps à l’emprisonner dans un profond et long sommeil. Il allait sûrement rêver, ou se réveiller quelques fois, mais ce ne serait pas pour longtemps, et le dragon n’avait pas peur de ce monde irréel et surréaliste qu’était celui des songes, il était un dragon et était puissant, partout.



Les songes l’avaient emportés depuis très longtemps, il ignorait depuis combien de temps il s’était endormi. Les dragons étaient capables de rester endormis durant plusieurs milliers d’années, mais pas d’être réveillés par un cri aiguë de surprise et le cliquetis des nombreuses pièces d’or qui roulent sur l’immense mont doré qu’était le trésor du dragon. Que se passait-il? Qui avait eu l’audace d’entrer dans la montagne de Smaug le terrible? Cet intrus avait-il conscience qu’il allait être détruit sans aucune sommations, ni aucune pitié? Et puis, comment était-il entré? L’entrée principale d’Erebor était condamnée, il s’en était assuré, en dépit du fait qu’il avait aussi compté sur sa notoriété immense pour que plus jamais personne ne tente de reprendre le Mont Solitaire.
Seulement, il sentait bien une présence dans ces lieux, une présence faîte de chaire et de sang. Il ne l’avait pas entendue entrer, mais désormais, il sentait son odeur, il l’entendait respirer. Il ressentait sa respiration saccadée, hachurée. Avait-elle peur? Elle avait raison, Smaug était terrifiant, il pouvait la réduire en charpie en un geste. Cependant, le dragon ressentait quelque chose d’étrange, dans les pas de la jeunes femme. Ils étaient certes lents, et prudents, mais ils semblaient se diriger exactement vers la sortie. Elle devait connaître l’endroit, elle aurait dû tâtonner beaucoup plus que cela si c’était la première fois qu’elle se trouvait en ces lieux, et pourtant, il avait ressentit les cliquetis des nombreuses pièces d’or à un seul et endroit précis. Comment cette personne avait pu déjà venir? Il était impossible qu’elle soit venue avant qu’il ne conquiert Erebor, si elle était humaine, elle n’aurait pas pu vivre autant d’années. Mais était-elle seulement humaine? Smaug en doutait quelque peu, mais la respiration haletante de cette intruse l’exaspérait et il ne pouvait suporter que quelqu’un se soit introduit dans sa montagne, dans son antre. Il allait le détruire, lui faire regretter cet affront. Etait-ce un défi? Il en était persuadé, mais, c’était un songe, il en était sûr désormais, car, lorsqu’il ouvrit les yeux et que les pièces d’or roulèrent de sa tête, l’immense salle au trésor semblait presque irréelle, elle avait cette atmosphère brumeuse, lointaine qu’on les endroits lorsque l’on les voient en rêves.
Mais, Smaug fit abstraction de cela, car la Montagne semblait tellement réelle, qu’il était persuadé que l’intruse s’était réellement introduite dans la salle au trésor. Peut-être était une machination d’un quelconque magicien qui faisait en sorte de détourner son attention afin de voler certaines de ses richesses et s’il s’agissait bien de cela, Smaug devait réagir au plus vite, il était hors de question qu’on use de tours pour le tromper. Et de toute façon, on ne pouvait tromper un dragon.



Le reptile s’éleva lentement, redressant son long cou et sa tête dont les yeux sondaient l’immense salle qui protégeait son trésor. Tandis qu’il se relevait, il fit glisser, sans la remarquer tout de suite, l’intruse qui était tombée sur son corps recouvert d’écailles et de richesses aux couleurs chatoyantes. Il entendit l’humaine glisser quelques mètres plus loin et déploya ses immenses ailes qui couvraient une grande partie de l’énorme cavité. Il était colossal, illustre et le savait, il se montrait puissant et terrifiant, même s’il ne voulait pas faire fuir son intruse, mais la détruire.


“Qui ose? Qui ose s’introduire dans la montagne de Smaug le doré?”-demanda le dragon de sa voix gutturale, sortie d’outres tombes. Il baissa ses pupilles jaunâtres, traversées par un iris aussi noir que son âme et observa l’intruse, son estomac était rougeoyant, il préparait déjà son feu mais ne souhaitait pas la brûler pour l’instant, il voulait l’écouter un peu, la voir essayer d’user des mots pour tenter de garder la vie sauve et de s’enfuir.-”Tu m’as l’air bien courageuse pour t’introduire dans l’antre d’un dragon, voleuse. Qui es-tu? Et comment es-tu entrée ici? Et ne ment pas, je perçois le mensonge, je perçois tes failles, et tes faiblesses. Es-tu là pour faire diversion? Pour permettre à un autre que toi de me voler?!”  
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MessageSujet: Re: [RP Vision] « Les visions ne viennent qu'à ceux qui doivent y croire. »[feat Smaug]   [RP Vision] « Les visions ne viennent qu'à ceux qui doivent y croire.  »[feat Smaug] EmptyJeu 5 Fév 2015 - 14:52




« Qui sème l'illusion récolte la souffrance.  ».




Dans un songe, au milieu de l'ocean, sous une montagne solitaire, partout, nulle part...

Lentement, mais avec la force d’un séisme, vrombissant, le sol sous ses pieds se mouvait. Son regard écarquillé, fixé sur les tas de pièces qui glissaient de plus en plus vite alors qu’elle se sentait soulevée, Radha tenta de se raccrocher à quelque chose. N’importe quoi. Mais ses mains n’attrapèrent rien de stable, rien qui ne restait suffisamment fixe pour la maintenir en place. Incapable d’en croire ses yeux devant un tel spectacle, elle se débattit pour ne pas tomber du tas d’or sur lequel elle avait échoué. Mais peine perdu, les mouvements de l’or l’entrainaient, sans qu’elle ne puisse rien y faire. La masse de richesse, trop importante pour que l’on puisse lui résister. Elle tint quelques secondes, puis se laissa couler dans une plainte découragée. Emportée par une coulée d’or, Radha ne s’attendait pas en repoussant la chape de trésor qui l’aplatissait au sol, à découvrir ce qui avait ainsi secoué le lieu. Roulant sur elle-même avec une grimace de douleur, la Gardienne  sentir son cœur se serrer, alors qu’une ombre se dessinait sur les collines qui s’étaient redessinées. Derrière elle, quelque chose s’était levé. Quelque chose d’immense. Quelque chose de monstrueux dont l’ombre seule suffisait à la glacer d’effroi.


OoOoOoOoO


“Qui ose? Qui ose s’introduire dans la montagne de Smaug le doré?”

Pétrifiée, je me retournais en glapissant, dans un sursaut d’effarement . Comme sortie des profondeurs des cavernes de Mandos ; une voix gutturale avait fait vibrer l’air, les mots qu’elle prononça me secouant plus encore que la menace présente en elle. Et pendant quelques seconde, j’eus l’impression d’avoir cessé d’exister, d’avoir été balayée par cette toute puissance. J'étais choquée.


OoOoOoO


Dans tous ses autres rêves, la créature n’était qu’un cadavre de plus, enterré sous cette montagne. Et le voilà soudainement bien vivant, la recouvrant de son ombre menaçante ! Dans tous ses rêves récents, il n’y avait eu que très rarement une telle sensation du réel –en cela elle pensait au nain qui avait peuplé ses nuits cela faisait quelques temps. Et voilà que la créature lui parlait, et voilà qu’elle avait mal aux cotés à force d’avoir roulé sur des monceaux d’objets, et voilà qu’elle ne parvenait pas à se sortir de là.  Que voulait dire tout cela ! Ce n’était qu’un rêve, qu’une vision ! Et elle devait pouvoir en sortir. C’était son esprit ! Le dragon ne pouvait se réveiller, c’était impossible. Il devait être mort, et…Et elle devait lui extraire le cœur ! Elle s’en souvenait parfaitement maintenant ! C’était cela qu’elle avait voulu fuir dans ce songe qui avait démarré comme les autres. Elle ne voulait pas se livrer à une telle barbarie. Elle ne voulait pas céder à l’appât d’un tel pouvoir. Elle ne voulait pas tomber dans ce piège. Car s’en était un. Un piège perfide, un piège inéluctable lui semblait-il, car aussi  attirant qu’un aimant.  Un piège si tentant. Quel séduisant pouvoir résidait derrière cette poitrine rougeoyante. Posséder la puissance de feu d’un dragon, acquérir la pleine maitrise de ce pouvoir prodigieux, retrouver la liberté… Elle le savait possible…à sa portée…si seulement…ces pensées n’étaient pas les siennes. Malheureusement, diffusées par le démon auquel sa vie était scellée, ses desseins s’insinuaient dans son esprit, avec une incroyable facilité. Dans les ténèbres de sa personnalité, ils se lovaient patiemment, dans ce petit coin fertile, attendant leur heure. Car au fond, malgré des années à cultiver sagesse et humilité, Radha  n’en restait pas moins humaine, et faillible.


OoOoOoOoO


En terre du milieu, hommes, nains, elfes, créatures de ténèbres ou simples bêtes sauvages, tous au seul nom de Smaug le doré, à la seule vue de son ombre titanesque, au seul battement de ses ailes, sentaient leurs poils se dresser. De ce frisson, se distinguaient les être raisonnables des pauvres fous. Car nul raison ne pouvait légitimer de tenir tête à une telle machine à tuer, être raisonnable et fuir, souvent était la meilleure option. Raisonnable. J’avais toujours eut l’impression de l’être, la chair de poule sur mes bras en témoignant. Mais étrangement, quelque part dans mes entrailles nouées de peur, surgissait  aussi  une anormale montée d’excitation. Je ne saurais définir clairement le pourquoi de cet enthousiasme confus... de cette envie d’en découdre que je sentais s’insinuer dans mes veines sans en comprendre l’origine. De ce désir de provoquer la fureur du bestiau. Ce besoin de déchainer  l’enfer… Je ne me reconnaissais pas dans ce sentiment. Un sentiment de défi face à cette puissance incommensurable.

Car entre autre, le spectacle qui s’offrait à mes yeux n’avait aucune commune mesure. Il était à la fois terrifiant et magnifique. Une vision d’horreur baignée dans la lumière dorée du somptueux trésor des nains. Et alors que je me relevais lentement, mon esprit  partagé entre peur de me faire occire au moindre geste brusque, et l’envie de railler l’animal par cette lenteur désinvolte, je lâchais un petit rire nerveux. Je n’avais toujours pas répondu à la question du dragon. J’osais ne pas répondre. Par peur ou par défi, la question restait entière, alors que l’équilibre entre ces deux émotions déclinait. Plus je regardais cette gueule carnassière, ces yeux reptiliens exsudant la vilénie, plus je détaillais ces écailles rouges sang, plus je fixais cette poitrine rougeoyant d’un feu qui dépassait tout ce que je pouvais imaginer, plus je sentais monter en moi une hardiesse que mes aînées auraient qualifiée de stupide.  

Dans ma tête, une voix caressante me susurrait que je n’avais rien à craindre du lézard du nord et de sa flamme.  Que le feu était mon allié, mon ami, qu’il ne pouvait me détruire, qu’il me protégerait. Qu’il était là avec moi. Pour moi. Que je devais lui faire confiance. Le devais-je ? J’écoutais ces pensées étrangères sans pour autant y accorder une  foi sincère. Elles étaient plaisantes à l’oreille, mais d’aucune réalité. Le feu, pour l’avoir longtemps étudié, manipulé, était une chose tellement volatile. Lumière dans les ténèbres, mais capable de grands malheurs, et de terribles destructions. Comment se faire un ami d’une chose aussi ambiguë.

”Tu m’as l’air bien courageuse pour t’introduire dans l’antre d’un dragon, voleuse. Qui es-tu? Et comment es-tu entrée ici? Et ne ment pas, je perçois le mensonge, je perçois tes failles, et tes faiblesses. Es-tu là pour faire diversion? Pour permettre à un autre que toi de me voler?!”  


Je n’étais pas courageuse, ni même une voleuse. Surement un peu folle aux yeux de beaucoup, mais certainement pas une menteuse.  Fixement, je regardais la créature qui de toute sa hauteur me dévisageais cruellement. Je subissais ses soupçons sans mot dire, ne sachant pas quoi répondre de toute façon. Elle me tutoyait sans vergogne, comme si les usages ne s’appliquaient pas ici. Elle se savait supérieure, assurée de ma culpabilité. Et dans ses yeux flamboyants, je pouvais lire toutes les horreurs qui avaient marqué le voyage de son esprit mauvais, jusqu’ici. Je vis toutes les vies qu’il avait piétinées, toutes les âmes qui avaient brûlées, tous les villages rasés, Dale sinistrée…je les voyais… le mépris et toute la condescendance vouée à ma personne.  . Cela m’affectait…mais pas de la façon dont je l’aurais imaginé. Ces images, je les avaient déjà vues, elles m’étaient familières. La mort, les ténèbres, la destruction, je les connaissais. Leurs causes.  Leurs effets. J’en étais l’un des réceptacles. En moi subsistait, un feu corrompu,  à une forme spectrale, condamné à survivre au travers de pauvres mortelles,  par des dieux sévères.  Je le sentais en moi parfois, vagabonder dans ce labyrinthe sinistre, illusoire, et sans fins dans lequel il était retenu prisonnier. Je sentais parfois sa colère, sa haine. Je voyais parfois son regard en rêve. Et il me laissait dans la tête une marque brûlante. Il me haïssait. Et je le comprenais.

Parfois, il ne fallait pas chercher dix milles raison à un sentiment. Ils sont des choses illogiques que l’on ne peut contrôler, même avec toute la bonne volonté du monde. Ils naissent quand on s’y attend le moins, et disparaissent alors que l’on commence à s’habituer à leur présence. Je ne voulais pas que cette adrénaline qui montait en moi, s’en aille. Elle me gardait dressée face à l’immense présence, écrasante, de l’être devant moi. Avec elle, je pouvais sans faillir, soutenir le regard infernal de la créature. Sans elle, je ne pourrais pas m’exprimer en ces mots indélicats:

-Je ne suis personne. Je ne suis pas entrée ici. Et je ne fait rien du tout. Ni personne d'autre d’ailleurs!


OoOoOoOoO


Le menton levé, comme un défi, la petite femme se tenait droite, devant le grand dragon. Et si son cœur cavalait à un rythme effréné, sur ses traits, aucune trace d’un tel emballement. Ce n’est qu’une vision se répétait-elle, ceci n’est qu’illusion, il ne peut rien m’arriver... Son visage figé en une expression neutre et teintée d’indifférence dont elle seule avait le secret, elle tentait de s’en convaincre. La peur qui courait sous sa peau quelque instant plus tôt, semblait s’évanouir alors qu’elle s’efforçait de lisser son apparence. De ne laisser aucun indice de ses pensées filtrer par les pores de sa peau. Par le froissement d’un sourcil, ou le pincement d’une bouche tant de choses pouvaient se lire. Elle le savait. Et faisait tout pour l’éviter. Mais ce qu’elle semblait oublier, c’était la nature animale du dragon, sa capacité à humer l’air, et en goûter les effluves. En face d’elle, elle n’avait pas un homme. Mais bien une bête.  Et le flair animal du dragon ne saurait se faire berner par les faux-semblants et les allures hardies, car l’odeur de la peur, est surement l’une des choses les plus dures à masquer. Même sous un parfum d’audace.







Dernière édition par Radha Matarishvan le Lun 9 Fév 2015 - 15:38, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [RP Vision] « Les visions ne viennent qu'à ceux qui doivent y croire. »[feat Smaug]   [RP Vision] « Les visions ne viennent qu'à ceux qui doivent y croire.  »[feat Smaug] EmptyDim 8 Fév 2015 - 23:25


« Les visions ne viennent qu'à ceux qui doivent y croire. »
Fear the dragon
Smaug observa longuement l’humaine qui se tenait devant lui, si minuscule et si ridiculesement dressée devant lui avec fierté. Que croyait-elle? Pensait-elle réellement pouvoir surpasser un dragon tel que lui? Il était une divinité et rien au monde ne pouvait le toucher, le détruire. Il était la puissance incarnée et il pouvait l’avaler en un geste, ou la faire brûler et se délecter de ses cris qui se feront toujours plus forts, perçants dans la montagne.
Elle avait osé le réveiller, elle n’avait pas su se faire assez discrète dans le but de lui voler son trésor, richesses qu’il avait conquit afin de prouver qu’il était surpuissant et que rien ni personne ne pouvait le détruire. Pensait-elle réellement qu’elle pouvait espérer tirer quelque chose de ses misérables bras, des misérables armes forgées par les humains, afin de le détruire? Elle se trompait, bien entendu, et Smaug allait se faire un plaisir de le lui démontrer.
Cette misérable chose avait été incapable de se faire assez silencieuse et désormais elle allait en payer le prix.
Le dragon cilla devant cette arrogance démesurée alors qu’elle aurait dû trembler de peur face à l’immensité de la puissance du dragon qu’elle devait connaître par la notoriété qu’il s’était forgé en s’emparant d’Erebor, la montagne solitaire. Il avait envie de la croquer, de lui arracher les bras un par un et de l’entendre geindre de douleur.
Il approcha sa gueule de son corps minuscule, elle ne lui ferait même pas un repas, ses naseaux reniflèrent son odeur, elle semblait pourtant si délicieuse.


“As-tu conscience, humaine, que je pourrais te dévorer, simplement en un geste?”-demanda le dragon de sa voix gutturale, l’observant avec attention, détaillant chacune de ses réactions.-”Je pourrais t’arracher les membres, un par un, ou te brûler vive, simplement pour que tes cris raisonnent dans cette montagne que j’ai conquit à moi seul, par ma puissance démesurée. As-tu conscience que tu es entrée dans l’antre d’un dragon et que tu n’en sortiras jamais vivante?”



Il se redressa de tout son long, déployant ses immenses ailes pour démontrer sa grandeur à cette humaine qui pensait qu’elle pouvait défier un dragon. Elle était bien naïve de croire cela et Smaug allait lui démontrer qu’il ne fallait jouer avec un reptile de cette envergure. Il lui ferai ravaler ses paroles, il lui ferai regretter de cette aventurée aussi loin de chez elle, et d’avoir espéré pouvoir voler une seule pièce de son immense trésor.
Cependant, il n’avait pas envie de la dévorer tout de suite, il voulait parler avec elle, la voir essayer d’user des mots avec soin dans le but d’avoir une chance, même infime  de survivre. Puis, quand elle serait persuadée qu’il la laisserai s’en aller, il la brûlerai, vive et la regarderai s’écrouler, son regard vide, traversé d’une lueur de désespoir et là, il la dévorerai.



ll se déplaça autour d’elle, ses yeux reptiliens sondant chacun de ses mouvements, déplaçant les pièces d’or sur son passage. Que prévoyait-elle pour tenter de fuir? Allait-elle continuer de le provoquer en espérant que cela lui permette de fuir, de garder la vie sauve? Si c’était de cela dont il s’agissait, elle se trompait lourdement. Smaug n’allait pas la laisser vivre bien longtemps si elle ne connaissait que l’arrogance, si elle comptait le provoquer jusqu’à ce que son feu la brûle, dévore ses chairs, avide de souffrance.
Le dragon ne reconnaissait pas son odeur, elle était loin d’être une naine, il connaissait leur odeur par coeur, il savait tout de leur goût, mais cette humaine, il ne savait pas de quelle contrée elle venait, quelles étaient ses compétences, ni même son nom.



“Quel est ton nom et d’où viens-tu, humaine?”-demanda-t-il en s’éloignant d’elle, ne la regardant plus, il n’avait pas besoin de la voir pour savoir où elle se trouvait, son odeur emplissait l’immense salle, elle empestait. Il fit le tour d’un pilier et tourna son énorme tête vers elle et la fixa. “Conte-moi ton histoire, misérable humaine, essaye de mentir sur ton identité, essaye d’user des mots pour survivre, prouve-moi que tu n’avais pas l’intention de me voler.”-ordonna-t-il tandis qu’il s’approchait d’elle, ses énorme pattes écrasant bon nombre de ses richesses. Puis, il plongea ses pupilles dans les siennes.-”Je t’écoute.”

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MessageSujet: Re: [RP Vision] « Les visions ne viennent qu'à ceux qui doivent y croire. »[feat Smaug]   [RP Vision] « Les visions ne viennent qu'à ceux qui doivent y croire.  »[feat Smaug] EmptyLun 9 Fév 2015 - 15:38




« Qui sème l'illusion récolte la souffrance.  ».




Dans un songe, au milieu de l'ocean, sous une montagne solitaire, partout, nulle part...


“As-tu conscience, humaine, que je pourrais te dévorer, simplement en un geste? Je pourrais t’arracher les membres, un par un, ou te brûler vive, simplement pour que tes cris raisonnent dans cette montagne que j’ai conquit à moi seul, par ma puissance démesurée. As-tu conscience que tu es entrée dans l’antre d’un dragon et que tu n’en sortiras jamais vivante?”

Oh oui elle en avait parfaitement conscience, maintenant que sa gueule carnassière se trouvait à moins de dix mètres de sa tête. Elle avait reculé de plusieurs pas, paniquant en le voyant s’approcher. Son grand œil jaune n’avait eu de cesse de grossir, continuait à la dévisager avec férocité. Dans sa pupille effilée, la sorcière se voyait en miroir, la bouche entrouverte, son visage ayant perdu de sa superbe lorsque le dragon s’était brusquement rapproché. Jamais elle n’avait été si familière à la sensation de peur. La peur, était un sentiment qu’elle avait cru oublier. Durant plus de 40 ans, elle avait vécu dans un cocon de soie, rebrodé d’or, incrusté de rubis. Chaud et protecteur. Avec tout ce qu’une personne pouvait espérer de la vie. A l’abri du froid, de la faim, de la douleur, aimée par tous, amante et amie. Elle avait oublié ce que s’était d’avoir peur, d’être dans l’angoisse.

Elle avait oublié. Mais aujourd’hui, ces sentiments lui revenaient avec force, amenant avec eux des souvenirs d’un temps pas si lointain. Un temps ou la faim, le froid, la douleur étaient son lot quotidien. Un temps où la vue d’un dragon, même sur le point de l’avaler toute crue, n’aurait déclenché chez elle aucune réaction, la famine assommant son petit corps. Elle se souvint de cette époque. Et la crainte qui l’avait étreinte, disparue. En elle, enlaçant de ses bras ardents son esprit, « il » souffla, des murs de sa prison austère, une flamme pleine de fougue que la jeune femme alarmée,  sentit brûler sous sa peau.


OoOoOoOoO


Je m’étais reculé précipitamment quand Smaug avait penché sa gigantisme gueule vers moi. Je n’étais pas fière, mais il n’y avait aucune honte  à le dire, cette chose était effroyable. Une rangée de dents, aussi longues que mes avants bras, aussi tranchantes que des poignards, s’était mise à ma hauteur, exhalant une odeur de cadavre, me donnant  la nausée. Et ce regard. Plus vieux que de nombreux royaumes des hommes, plus vil que la plus basse crapule du port d’Umbar. Ou pas d’ailleurs, à bien y regarder. Il y avait dans les paroles du dragon, une certain hauteur de vue –et c’était le cas de le dire tant le cou du reptile montait haut. Une certaine magnificence dans la méchanceté et dans l’horreur, qu’il vantait avec orgueil. Le dragon n’était plus une infâme vermine, non. Ce serait insulter la création des dieux. Il était un esprit de feu. Corrompu, certes, mais un esprit toujours. Crée par les valars, comme toute chose sur cette terre. Et si ses actes étaient stupide dans son idée –quel intérêt d’avoir un trésor que l’on ne peut dépenser- son intelligence n’en était pas moins redoutable. Je me devais d’en tenir compte. Il ne se laisserait pas entourlouper par mes paroles, aussi rusées soient-elles. Il avait le pouvoir. Il pouvait l’utiliser. Et il n’hésiterait pas à déchainer sa flamme. Pas comme moi.

Moi. Petite humaine d’un demi-siècle. J’avais en mon sein, l’un des plus vieux feu de cette terre. Un esprit maudit, condamné à l’errance, survivant dans le corps d’enfants comme moi. Incapable. Faible. Dépossédé de sa grandeur d’antan.  Sa lumière, ramenée à quelques braises. Il vivotait dans les couloirs sombres du labyrinthe de mon esprit. Un labyrinthe crée à son intention, par une magie aussi vielle que lui, et qui à la mort de ma prédécesseur, était devenu sa prison. Ame errante, sournoise et rancunière. Ame brisée, triste et mélancolique. Je le sentais toujours pulser sous ma peau, constamment présent. Sa vie était la mienne. Dépendant. Ses émotions, je les ressentais parfois lorsque les parois séparant nos sentiments, se joignaient sous la force de nos émois. Je pouvais écouter ses pensée, tout comme il entendait les miennes. Il pouvait s’approprier mes rêves. Mais moi, jamais son pouvoir entier ne serait mien. Une flamme immense, veinée d’ombre et de lumière. Une force capable d’engendrer les ténèbres et la désolation, mais tout autant apte à les dissiper. Cette énergie dissimulée quelques part,  si puissante... mais scellée. Pour mon bien radotaient les écrits archaïques du temple.

-Balivernes…murmura une voix sombre dans ma pensée.

Mais oups, le mot était sorti de ma bouche sans que j’y prête garde. Mes yeux s’ouvrirent grand.  J’étais horrifié ! Je m’étais emballée ! Et maintenant, Smaug allait surement croire que je me moquais de lui, et allait me réduire à néant sur le champ ! Petite idiote que j’étais ! Je me morigénais copieusement. Et derrière mes insultes, sa voix couverte par mes imprécations, il rigolait doucement. C’était un rire grave, moqueur…mais doux. Je stoppais mon flot d’insulte. J’écoutais. Le silence. Puis soudain, sa silhouette flamboyante s’imprima dans ma rétine. C’était lui ! C’était de sa faute si j’allais finir calcinée par un dragon en colère ! Derrière le globe de mes yeux, son beau visage souriait d’un air de connivence. Il me souriait. Ou il souriait à Smaug ? De qui donc était-il en train de se moquer ?  Argh quelle importance, vu que j’allais certainement me consumer à présent ! Déboussolée, je me lamentais encore, quand une vague de chaleur vient me prodiguer un bien fou.  J’haussais les sourcils d’éblouissement. Devant moi, là où aurait dû se tenir la silhouette imposante de Smaug, un couloir sombre s’était dessiné. Sinistre. La vision du seuil de ma conscience, apparition exceptionnelle, me mit sur mes gardes. Je le sentais tout proche. Mais ne le voyait nulle part. Puis soudain, il surgit, dans toute la beauté de son essence. Grand, svelte, le corps baigné de flamme et d’ombre. Les yeux pétillant de malice, il regardait d’une façon énigmatique propre à lui, puis sa bouche se mi en « o ». Là j’eus la brève pensée qu’il fallait que je me sauve, mais elle ne put être suivit d’aucun acte car l’esprit malin souffla une gerbe de flamme dans ma direction. Dans un battement de cœur manqué, je crus ma dernière heure arrivée…  Avant de sentir crépiter en moi une ardeur, se diffuser une ferveur comme peu de fois je n’en avais ressentie. Qu’avait encore fait ce vieil aigri !

Shuuut !

Je rouvris les yeux, il était toujours là, son regard brûlant posé sur elle, et sur cette bouche espiègle, il avait un  doigt. Taquin.  Inconsciemment, je souris. Et le charme fut rompu, la réalité reprenant ses droits.


OoOoOoOoO


Son esprit s’était emmitouflé d’une flamme.  Une flamme chatoyante, qui ne détruisait pas, non, car elle n’aurait jamais passé les verrous bénis de sa conscience…Oui, c’était une flamme qui exaltait son courage, dévorant ses craintes. Un brasier ardent qu’ « il » avait allumé dans un geste qu’elle n’aurait imaginé recevoir de lui, sa méfiance lui soufflant malgré tout de rester lucide. Il n’était pas son ami.  

“Quel est ton nom et d’où viens-tu, humaine?”-demanda le cracheur de feu  en s’éloignant d’elle. “Conte-moi ton histoire, misérable humaine, essaye de mentir sur ton identité, essaye d’user des mots pour survivre, prouve-moi que tu n’avais pas l’intention de me voler.”-ordonna-t-il tandis qu’il s’approchait d’elle, ses énorme pattes écrasant bon nombre de ses richesses. Puis, il plongea ses pupilles dans les siennes.-”Je t’écoute.”

Son regard se raffermissant, la jeune femme défiait encore le dragon menaçant. Elle renfermait en elle, plus de secrets qu’il ne pourrait en deviner. Attisant son courage, demeurait dans les méandres de sa conscience un être plus puissant que sa peur.  Il était là, caché, soufflant sur les braises de son hardiesse pour les rallumer. Et avec lui, elle ne pouvait pas avoir peur. Si son cœur réagissait encore à l’émotion, son esprit lui, demeurerait placide face à la créature du mal. S’il gonflait sa poitrine, étendait ses ailes monumentales pour l’intimider, elle le regarderait faire sans broncher. Muette. Un sourire étirant les commissures de ses lèvres. Elle ne bougerait pas lorsqu’il louvoierait autour d’elle, l’examinerait étrangement. Curiosité ? Peut-être. Après tout, il n’avait guère dû avoir de visites depuis tout le temps qu’il était resté enfermé ici.

Quels avantages y avait-il à être reclus ici, Radha se le demanda brièvement.  De sa propre et jeune expérience, elle devinait que l’emprisonnement n’était pas une chose agréable. « Il » avait été enchainé à son corps de force, prisonnier, désormais au courant des affaires du monde extérieur qu’au travers de ses yeux.  Chaque jour qu’il passait reclus, le ressentiment qu’il portait à ses geôliers augmentait. Alors que Smaug, lui, s’était enfermé lui-même. De son plein gré. Il avait détruit deux royaumes puissants, fait reculer une armée d’elfe, inscrit son nom dans l’histoire pour se retrouver ainsi, affalé sur un trésor inexploitable qui n’avait d’utilité que de lui servir de couche. Qu’elle gloire y avait-il à rester dans cet état passif ! La jeune femme n’en trouvait pas.  « Lui »non plus. Et quand elle parla, le fond de sa voix, se fit rauque, presque masculin alors qu’ « il » approuvait  -et c’était assez rare pour qu’elle le souligne- son raisonnement.

-Pauvre créature…Susurra-t-elle à l’encontre du dragon. Mon nom n’a aucune importance, car tu ne le connais pas.

Ce qui était d’ailleurs une bonne chose. Sinon à quoi cette discussion rimerait-elle ? S’il savait qui elle était, qui elle était réellement, il ne poserait pas ces question. S’il savait ce qu’elle cachait, il ne perdrait guère de temps en palabre. Que ferait-il ? Elle ne savait pas. Elle pourrait y réfléchir, mais ce n’était pas forcément le bon moment pour y penser.

-Je suis ce que tu as été, ce que tu aurais put être, mais que tu ne seras jamais, enfermé que tu es,  ici, sur un tas d’or qui prend poussière.  

Son cœur battait à la chamade, de peur ou d’excitation elle n’aurait sût le dire. Son regard écarquillé, son sourire en coin, elle affrontait avec toute sa morgue, la magnificence de cette montagne d’écaille.  Convaincue que rien ne pourrait lui arriver. Elle était dans un rêve. Une vision. Certes réaliste, mais pas réelle. Logiquement, il était impossible que ce qui se déroule sous ses yeux soit de l’ordre du concret. Elle se souvenait s’être endormie, bercée par le roulement du  navire sur lequel elle faisait voile vers le Gondor. Elle se savait bien trop loin d’Erebor pour y avoir pénétré physiquement. Alors tout ceci ne pouvait être qu’une vision. Un de ces rêves pénible où deux esprits bien choisis, se parasitaient pour échanger…de façon pas toujours agréable.

-Quel gâchis…

En un sens, malgré toutes les moqueries qu’elle ne formulait qu’en pensée, la jeune femme s’avouait jalouse du reptile. Tout ce qu’il avait voulu, il avait put l’obtenir. A la seule brûlure de sa flamme destructrice, il avait laissé une trace dans l’histoire de la terre du milieu. Elle, quand est-ce que son nom serait marqué dans les livres ? Quant est-ce que les ménestrels écriraient des chansons en son honneur ?  Surement jamais. Elle n’avait pour destin que la mort, dans l’ignorance et la solitude. Avant qu’une autre prenne sa place et que le même scénario recommence…

-Je suis  suffisamment riche là d’où je viens, pour ne pas avoir envie de te voler.  Et si, par un malheureux hasard je devais emporter quelque chose hors de ces murs , ce ne serait surement pas de l’or…

Elle repensa à ses cauchemars. Ceux où Smaug n’était que chair morte et suintante. Ceux où tout ce qu’elle avait à faire, c’était tendre la main pour saisir toute l’étendue de sa puissance. Ceux où ses dents, arrachaient par lambeau des parts de son organe en fusion.

-Ce serait ton cœur.





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MessageSujet: Re: [RP Vision] « Les visions ne viennent qu'à ceux qui doivent y croire. »[feat Smaug]   [RP Vision] « Les visions ne viennent qu'à ceux qui doivent y croire.  »[feat Smaug] EmptyVen 27 Fév 2015 - 0:08


« Les visions ne viennent qu'à ceux qui doivent y croire. »
Fear the dragon
Smaug observa longuement la misérable humaine qui se tenait devant lui de ses yeux jaunâtres. Il la méprisait, énormément, car elle était si petite et si impuissante. Que pouvait-on face à un dragon dont les écailles étaient une armure et dont le feu ardent qui brûlait en lui pouvait tout détruire sur son passage? Il ne la craignait pas mais il voulait savoir ce qui l’avait pousser à s’introduire dans la salle de SON trésor, dans la Montagne qu’il avait conquérait en brûlant toute vie qui prospérait à l’intérieur, si ce n’était pour voler ses incommensurables richesses.
Ses paupières se plissèrent et il recula rapidement sa tête lorsqu’elle osa l’insulter. Lui, pauvre? Il dormait sur de l’or, elle était son lit et elle avait l’audace de lui tenir tête?! Elle était si impétueuse, inconsciente, les dents qui se trouvait dans sa gueule colossale pouvaient déchiqueter sa peau en un geste, la réduire au silence et visiblement, elle n’en avait pas conscience. Ses riches ne deviendraient pas poussières, elles seraient éternelles, tout comme lui et il serait de plus en plus riche. Son nom avait et allait encore marquer l’histoire. Qui était-elle, elle, pour oser le défier. Non, c’en était trop, du gâchis?! Il était un dragon, une divinité, calamités de toutes les calamités, il était le feu, et elle était misérable! Idiote! Et humaine! Réduire son coeur en miettes?! Aux dernières nouvelles, il n’avait jamais eu de coeur, et il ne se laisserai plus insulter par cette femme si arrogante! Qui était-elle pour le menacer?!



Le dragon se recula en serra ses plusieurs rangées de canines, en dépit de ses paroles provocantes, il pouvait sentir son coeur battre la chamade. Son organe pulsait le sang dans ses veines à toute vitesse dans le but d’oxygéner ses muscles et la garder debout, fière face au reptile qui la fixait de ses iris effilés, qui la détaillait et ciblait chacune de ses faiblesses et de ses forces inexistantes. La colère grondait et le feu colorait son estomac empli d’écailles, atteignant bientôt son long cou.. Qu’elle se taise, qu’elle ferme cette bouche qui ne sait que sortir des sottises. Lui qui avait voulu faire durer le plaisir, la laissait le supplier de l’épargner, et elle, elle gâchait sa seule chance de survie pour l’insulter?! Il sentait la rage le consumer. Cette humaine osait le menacer et lui tenir tête. Ils avaient tous tremblés face à lui, ils avaient tous fuis et s’étaient agenouillés devant lui pour qu’il épargne leurs vies et bien sûr, le reptile n’en eu que faire. Cette humaine était qu’un grain de poussière, une mouche qu’il écrase sous sa patte.
Elle n’allait pas vivre bien longtemps et Smaug fut las de l’entendre parler.



“Assez!”-gronda-t-il de sa voix gutturale qui s’étendaient en plusieurs échos dans l’immense salle qui accueillait son trésor.-”Tu ferais mieux de te taire, humaine! tes menaces ne te garderont pas en vie.”



Le dragon se hissa, sa tête atteignant presque le plafond de la grande cavité dans laquelle ils se trouvaient. Ses pattes ailées en arrière, son estomac tendu tout comme son cou, il fixait Radha de son oeil sombre. De la fumée sortait de ses naseaux, il avait de plus en plus de difficultés à retenir le feu qui menaçait de se libérer de son immense gueule, ses pattes griffues serraient les nombreuses pièces d’or qui s’étendaient par milliers sous son corps.


“Me provoquer ne te gardera pas en vie, humaine.”-poursuivit-il en la fixant de toute sa hauteur avant de passer derrière un pilier qu’il frappa brutalement de sa patte gauche. Le sol se mit à trembler et la secousse déstabilisa Radha qui fini par reculer de quelques pas. Il la ferai tomber, il la ferai s’agenouiller devant lui et craindre son regard, son corps et ses paroles. Il la ferai supplier, exécuter chacun de ses ordres dans l’espoir de survivre, il la briserai.-”Je suis Smaug, calamités de toutes les calamités et c’est ton corps que je réduirai en cendres, ce sont tes cris qui empliront bientôt cet endroit, c’est toi dont le nom ne sera plus qu’un souvenir. Qui es-tu pour oser me menacer? Tu n’es rien, ton pseudonyme ne me dit rien, tu es sûrement une vagabonde qui est venue me voler! C’est cela! Tu es venue me reprendre mes richesses et je ne le permettrai pas!”-s’exclama le reptile qui envoya des vagues de pièces d’or en direction de l’humaine en frappant une nouvelle fois de sa patte.

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MessageSujet: Re: [RP Vision] « Les visions ne viennent qu'à ceux qui doivent y croire. »[feat Smaug]   [RP Vision] « Les visions ne viennent qu'à ceux qui doivent y croire.  »[feat Smaug] EmptyLun 9 Mar 2015 - 16:17



« Qui sème l'illusion récolte la souffrance.  ».


Dans un songe, au milieu de l'ocean, sous une montagne solitaire, partout, nulle part...


Quand la calamité frappa une première fois le sol de sa patte, ce fut comme si la montagne était secouée d’un séisme. Le sol trembla violement et elle dût faire preuve d’un grand équilibre pour se maintenir debout. Les grondements du dragon se répercutaient en échos puissant sur les parois de la salle, et malgré son hardiesse, elle dût se boucher les oreilles pour préserver son ouïe de cette voix gutturale.  

La bête était sérieusement énervée maintenant, et sa colère, toujours retenue mais sans doute pour peu de temps, fumait par ses nasaux.  La jeune femme ne regrettait pas le moins du monde ses paroles…seulement à présent, elle se trouvait bien embarrassée avec ce reptile fumant dont la pondération était mise à rude épreuve. L’humaine qu’il avait devant lui n’était pas comme les autres et elle mettait ses nerfs en fusion. Pour preuve, la lumière inquiétante courant sous les écailles de son poitrail.  Et si elle était rendue téméraire par l’ambition du Maïar en elle, il n’en restait pas moins que cette vue demeurait inquiétante.

Radha se savait être dans un rêve, mais très vite, elle sentit le danger venir. Ce n’était pas très prudent de titiller ainsi la créature. De quoi était-elle armée pour lui faire face ? A bien y penser, peu de chose. Asticoter l’animal qui à lui seul avait réduit à néant une armée de nain, avec pour seule défense des mots, voilà qui était risqué. Mais elle n’en mesurait pas encore pleinement les conséquences. Pour l’instant, elle levait les yeux aux cieux devant les paroles prononcées par le dragon. La paranoïa que celui-ci affichait avait de quoi faire sourire.  Qui serait assez fou pour venir seul lui dérober son trésor, sachant que la montagne était fermée de toutes parts d’après les légendes. La seule entrée scellée de gros blocs de pierres entremêlés de cadavres. S’en était presque drôle.  

Elle en aurait franchement rit d’ailleurs, si un autre coup de patte du monstre ne l’avait pas déstabilisée. Une vague de pièce d’or la frappa, et elle tomba. Chancelante, elle mit peu de temps à se relever. Mais cette fois-ci, elle avait perdu toute envie de rire. Les choses prenaient un tournant inquiétant. Smaug ne voulait plus rien entendre et partait dans l’idée de lui faire regretter ses mots. Certes elle aurait put continuer à faire la brave et défier un peu plus le dragon, mais un peu de sa raison –ou alors un instinct de survie- lui intima de courir le plus vite possible pour s’éloigner des pattes du reptile immense. D’un seul pas, il pouvait la réduire à néant. On ne retrouverait alors d’elle qu’une bouillie informe. Ce n’était pas forcément ce qu’elle désirait, même en rêve. Quoiqu’il serait intéressant de voir s’ils n’étaient vraiment que des vues de l’esprit. S’ils pouvaient se toucher ou alors s’ils pouvaient passer l’un à travers l’autre, tels des fantômes…Mais non. L’expérience était reportée à plus tard.

Le cœur battant plus fort dans sa poitrine, Radha se mit à cavaler sur les monceaux de trésor s’étendant sous ses pieds. Dans sa poitrine, l’air se faisait brûlant. Et elle courrait. On dit que la peur donne des ailes. Dans son cas, l’adage se vérifiait. Elle semblait à peine toucher le sol dans ses foulées rapides. Et très vite, elle parvint à grimper sur l’une des collines dorées pour atteindre l’unique arcade qui semblait mener hors de cette pièce maudite, laissant derrière elle un Smaug fulminant de colère.  

Lorsqu’elle ne perçut plus aucun reflet dorée dans son champ de vision, le cœur de la prêtresse se calma. Mais ce ne fut pas pour autant qu’elle stoppa sa course. Elle continua à galoper dans la grand couloir, à travers les immense halles, enfilât les escalier comme de rien, avant de se rendre compte que ses gesticulation ne mèneraient à rien de toute façon…Si elle était à l’intérieur de la montagne, il n’y avait aucune moyen d’en sortir. Elle ne connaissait rien du palais de Thror. Et ce qu’elle faisait présentement, c’était se perdre dans les méandres de la montagne. Alors croyant s’être suffisamment éloignée de Smaug pour ne plus avoir à le craindre, la jeune femme s’affalat au croisement de deux galeries. Frissonnante –non ce n’était pas à cause de la pierre froide, elle ne pouvait réellement la sentir- car en elle se posait déjà la question suivante

« Comment vais-je sortir d’ici désormais. »





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MessageSujet: Re: [RP Vision] « Les visions ne viennent qu'à ceux qui doivent y croire. »[feat Smaug]   [RP Vision] « Les visions ne viennent qu'à ceux qui doivent y croire.  »[feat Smaug] EmptyLun 25 Mai 2015 - 17:23


« Les visions ne viennent qu'à ceux qui doivent y croire. »
Fear the dragon
Smaug tourna la tête de chaque côté, essayant d’apercevoir l’humaine qui s’éloignait en courant. Il la vit passer sous son immense poitrail, et il lui fallut faire un grand tour sur lui même pour se trouver de nouveau dans son sillage. Et, le reptile, fou de rage, cracha son feu ardent, les flammes rougeoyantes emplissaient bientôt l'immense salle où son trésor était entreposé. L'incendie se déploya et cracha des étincelles sur les pierres, les réchauffant très rapidement,  mais ne toucha pas la misérable humaine qui gravissait une montagne de pièces d'or, avant de disparaître dans un couloir, passant sous l’unique arcade qui était encore libre d’accès. Le dragon poussa un rugissement de rage et frappa les piliers porteurs, déversant toute sa puissance sur tout ce qui se trouvait à sa portée.


La cavité trembla, laissant s’échapper des milliers de monçons de poussière qui virent tomber sur les innombrables richesses du dragon,  et s'apaisa finalement. La créature souffla
plusieurs fois, de la fumée s' échappant de ses naseaux, puis, elle gravit la falaise faite d'or avec facilité. Ses yeux jaunâtres observèrent l'immense salle qui s'étendait en plusieurs issues. Mais il était plus difficile pour le reptile de discerner l'odeur de cette humaine, de celle des nombreux corps calcinés étendus ça et là sur le sol fait de roche. Son long cou s' étendait dans une première bifurcation, il humait l'air mais ne sentait rien d'anormal. Alors, il essayait les autres couloirs qui semblaient eux aussi vides du passage de l'humaine. Son grognement guttural emplit bientôt le couloir sombre, il commençait réellement à perdre patience. Ce qui avait d’abord commencé comme un jeu pour le dragon, se transformait désormais en une véritable partie de chasse, et Smaug allait,  bientôt sillonner les autres pièces, bien déterminé à trouver à trouver cette vermine , et à tuer. Il était désormais las de la chercher, et il s’assurerait qu’elle ne soit plus jamais en état de courir. Lui briser les deux jambes allait assez la faire crier pour calmer la rage qui brûlait en lui, et excitait ses sens. Mais le reptile devait d’abord la trouver.


Et, alors qu’il marchait d’un pas lourd à l’intérieur d’Erebor, ne se perdant jamais dans les immenses galeries de la montagne, et sachant toujours où était la salle de son trésor, Smaug s’arrêta en plein milieu d’une immense salle où différentes issues se trouvaient, et il savait que l’une d’elles étaient la remise, où jadis des nains se trouvaient, récoltant les ingrédients pour remplir la panse de leur roi, chose qu’ils ne purent jamais accomplir car il les avait brûlé. Humant l’air à plusieurs reprises, le reptile fixa chaque mur de ses pupilles effilées avant de tourner la tête vers la remise, bien entendu, il ne pouvait pas y entrer, l’entrée y était beaucoup plus étroite, mais il avait plus d’un tour dans son sac. Baissant son énorme gueule à la hauteur de l’encadrement, il eu une sorte de sourire sadique qui déforma un peu plus sa gueule, l’étirant en une face horrible et écoeurante, tandis que l’ensemble de son poitrail se colorait de rouge.


“Te voilà...Voleuse. Tel un rat, tu te faufiles dans n’importe quelle fissures. Mais je connais chaque recoins de cette montagne, et tu ne pourras jamais t’échapper. Fini de jouer, tu vas mourir, maintenant.”


Et alors qu’un rire qui semblait s’échapper de ses entrailles, le reptile ouvrit la gueule et cracha ses flammes qui foncèrent en direction de la misérable humaine, mais ne l'atteignirent pas, cette dernière étant trop éloignée. Se rendant compte de cela, le dragon poussa un cri de rage et se recula, de la fumée s’échappant de ses naseaux alors que la colère montait en lui. Puis, sans crier gare, il fondit vers l’épais mur de pierres qu’il défonça en un coup, ces dernières tombèrent au sol et se brisèrent. Ayant fermé les yeux pour se protéger de la poussière qui aurait pu s’incruster dans ses iris, le dragon rouvrit les paupières et se dégagea des éboulis, s’avança lentement vers l’humaine, chacun de ses pas faisant trembler les lieux, et il observa la femme aux cheveux bruns.



“Tu ne peux plus t’enfuir. Désormais, tu es à moi.”



Et, il leva la patte pour l’écraser, avant de l’abaisser avec violence en sa direction.

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