[Quête] Après l'Attaque - Aisling

Cauchemardesque.
Voici ce que donnerait Aisling si elle devait décrire sont ressentiment en un mot.

Voilà déjà plusieurs jours que la jeune peintre était partie espérant fuir ses visions d'horreur qui l'a tourmenté depuis l'attaque de son propre village. Descendue de sa monture, elle avançait d'un pas lourd entre les ruines, comme si elle portait tout le malheur du monde.
Des fumés épais s'élevaient encore jusqu'au ciel sans que la jeune fille ne s'en aperçoive, trop occupé à regarder par terre pour éviter de trébucher sur des morceaux de bois ou bien pire des cadavres... Elle s'arrêta net, et ferma les paupières pour se trouver encore du courage à avancer. Elle prit une inspiration tremblante, et s'étonna d'elle-même que ses jambes puissent encore la porter.
Le cœur d'Aisling se tordait, appelant sont esprit à se réveiller de ce supplice. Mais il n'en fit rien... L'odeur de cendre était bien présente et des cris retentissaient encore. Son esprit mélangea réalité et souvenir, alors elle ouvrit enfin les yeux...
Un frisson d'effroi couru le long de sa colonne vertébrale, lorsque son regard se déposa sur le corps sans vie d'un nouveau-née égorgé encore dans les bras de sa pauvre mère, qui comme pour le calmer, le bercé doucement... Aucune larme ne coulait de ses joues, et pourtant ses yeux traduisaient une telle détresse, qu'Aisling fut gagné par l'émotion et pleura pour cette femme, ses pauvres villageois, mais aussi pour elle... Les gouttes d'eau salée dévalèrent en cascade ses yeux roulant le long de ses joues.
Elle se détourna cependant, impuissante face à la mort, et marcha fébrilement dans ce cauchemar, son âme emplit de douleur, de souffrance et de tristesse.

Soudain, une voix l'interpella :

“Vous, là-bas, ne restez pas planter là, venez nous aider, il y a un enfant sous les décombres !”

Aisling sursauta, sortant de ses sombres songes, et se retourna vers son interlocutrice.
La femme qui venait de l'interpeller, s'était exécutée sur la tache sans attendre, accompagné de deux vieillards qui tenté de soulever une poutre tombée sur les jambes d'un petit garçon.
Réalisant à quel point elle était pleutre et faible, Aisling sécha ses larmes d'un coup de manche, et prenant une profonde inspiration, elle accourut pour mettre toute sa force à la tâche.

Par ce geste de solidarité, les pleurs de l'enfant vivant, ou bien seulement par ce soleil qui se lever, le cœur d'Aisling fût un peu plus léger, et l'espoir put renaitre de ses cendres.
Néanmoins, l'ombre y demeure encore dans une petite partie de son âme. Mais cette petite lueur dans la nuit redonna fois à la jeune fille, ressentant une certaine force d'émaner en elle.

Leurs opiniâtretés, eux résultats, et ensemble, ils réussirent à soulever assez la poutre, pour que l'enfant puisse se dégager non sans râle. C'est alors qu'elle réalisa, que même confronté à la mort, même si la nuit cruelle arrivait à ses fins, l'aube se relèvera toujours, car la vie brillée comme le soleil.
Ses esprits, une fois repris, Aisling s'avança vers l'enfant sorti des débris constaté s'il n'était pas blessé. N'étant pas douée dans l'art de guérir, elle ne se prononça pas, mais elle lui posa toutefois une question :

-Mon grand, y avait-il quelqu'un a l'intérieur quand la maison, c'est effondré ?

Un inconnu s'agenouilla près de moi, il n'était ni grand et ni petit, ses cheveux noirs bouclés contrasté avec ses yeux clairs, il n'avait pas l'allure d'un villageois, mais plutôt celui d'un homme marqué par des voyages, son menton mal rasé n'en rajoutait pas moins à son air de vagabond. Il abreuva le pauvre enfant qui encore sous l'effet du choc ne soufflait mot.

"-J'ai quelques compétences en guérison. Cet enfant à besoin de soins. Laissez moi faire."  Lança alors l'homme.

Je hochais la tête soulagée de voir enfin un médecin, je me levai donc pour lui donner plus d'espace et d'un air inquiet, je regardais les bâtiments autour de nous qui me semblait aussi fragiles que des châteaux de cartes.

“-Bien, mais l'on ne peut se tarder, seul Illuvatar sait combien de temps resterons encore debout ses murs... La grande place du village est plus surs, pensez-vous que nous pouvons déplacer l'enfant jusque-là ?” Lâchais-je tout en surveillant ce qui restait des bâtisses.

J'attendis une réponse, celui de l'enfant ou de l'inconnu, puis rendis compte qu'il y avait très peu de chance à ce que le jeune garçon est été seul dans la maison, je fis volte-face et retournant vers les débris :
“-Il y a quelqu'un ?! Je vous en pris répondez ou faite du bruit !”

Le silence. J'attendis quelques secondes avant de m'avancer prudemment sur ce qui restait de la maison et je répétais mes appels, priant pour que quelqu'un me réponde.