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I never knew what love could do before you - Page 2

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 I never knew what love could do before you

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Cármen

Cármen
♦ PSEUDOs : Illabye
♦ MESSAGES : 526
♦ RÉPUTATION : 4073
♦ DC & co : Raeryan, Elea, Selen, Violette
♦ DISPONIBILITÉ RP : ✓ Disponible
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— RACE DU PERSO : humaine
— ORIGINAIRE DE : Haradrim, elle est née dans un village à la frontière de Khand à l'est
— ÂGE DU PERSO : 27 ans
— RANG SOCIAL : pauvre
— MÉTIER PRATIQUÉ : voyante, danseuse, musicienne, comédienne
— ARMES DU PERSO : un couteau bien caché sous ses jupons
— ALLÉGEANCE〣GROUPE : son père, son groupe
— VOYAGE AVEC : sa troupe de saltimbanques

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MessageSujet: Re: I never knew what love could do before you   I never knew what love could do before you - Page 2 EmptyJeu 30 Juin 2016 - 15:56

☙I Never Knew What Love Could Do Before You

feat. Leoden & Cármen


La gitane émergea difficilement, barbouillée, nauséeuse. Elle avait l’impression d’avoir la gueule de bois. Pourtant, elle était bien moins fatiguée mais ne se sentait pas non plus en grande forme. En y réfléchissant, c’était comme si tous les symptômes s’étaient déclenchés à partir du moment où elle avait su qu’elle était enceinte  dans le cachot ou bien ce n’était qu’un retour psychologique. Quoi qu’il en soit, elle se sentait comme malade et était particulièrement préoccupée. Elle avait peur que la grossesse se complique, elle redoutait l’accouchement bien qu’elle savait comment cela se passait. Et si elle n’était pas capable d’élever cet enfant ? Si ce dernier finissait par la haïr ? Qu’en serait-il de Leoden ? Etaient ils prêts à avoir un enfant ensemble ? La gitane soupira longuement, remarquant que Leoden n’était plus là et qu’il faisait déjà bien jour. Elle resta sous les couvertures, paressant un peu, caressant doucement la peau de son ventre pour saluer son enfant même si ce dernier était tout petit petit. Puis en se souvenant qu’ils allaient approcher le village natal de Leoden, elle se senti bien plus motivée et se leva sans râler.

La jeune femme entreprit de se vêtir, évitant de choisir des couleurs trop criardes, et choisi aussi de ne pas porter trop de bijoux pour ne pas attirer l’attention sur elle. Le moment était mal choisi pour attirer les regards alors elle restait la plus sobre possible afin que tout se passe pour le mieux. Elle descendit de la roulotte et vit Leoden au loin en train de préparer les chevaux. Trainant les pieds, elle aurait voulu déjeuner avec lui et tira une moue d’enfant déçu avant de s’asseoir avec les autres. Sa mère vint lui parler, la suppliant de faire attention à cheval et que si elle ressentait la moindre chose anormale, elle devait tout de suite arrêter. Cármen secoua simplement la tête, c’était trop tôt pour les directives et inconsciemment elle refusait le fait qu’il puisse y avoir un problème, pas après tout ce qu’elle avait traversé. Elle aurait cet enfant, il allait naitre en bonne santé et puis c’est tout. La gitane se força à manger, n’ayant pas envie de fruits alors qu’il n’y avait que ça.  Elle réclama des galettes et du fromage, Mus’ab lui répondit qu’il n’y en avait plus, qu’ils avaient mangé les dernières alors elle se mit à pleurer, vexée. Une gitane lui proposa de lui en faire mais la gitane rétorqua qu’elle se contenterait de fruits puisqu’il fallait qu’elle vive sous restriction à cause d’eux. On lui proposa ensuite le fromage seul mais elle refusait d’en manger sans galette.

De mauvaise foi, Cármen termina son repas en silence. Lorsque le moment fut venu pour elle de partir, elle soupira, embrassa ses parents et leur promis que tout irait bien avant de rejoindre Leoden. Avoir l’estomac rempli la rendait de meilleure humeur, être près de lui amplifiait cela alors c’est un large sourire qu’elle offrit à l’homme lui offrant quelques baisers avant d’aller câliner les chevaux. De gros câlins pleins d’amour alors qu’elle les entourait de ses bras par l’encolure.

« Ils ont mangé toutes les galettes… » Fit elle à la jument, se confiant à elle.

Puis Cármen la laissa tranquille et revint vers Leoden pour lui dire qu’elle était prête et qu’ils pouvaient partir. Une fois sur sa monture, elle remarqua que l’attention de Leoden de mettre une peau de mouton rendait la posture bien plus confortable. Leur petit voyage pouvait alors débuter, Cármen suivait Leoden, se concentrant sur le chemin, légèrement crispée puis reprit ses marques. Elle s’était beaucoup améliorée, monter à cheval n’était plus un moment d’angoisse mais vraiment une partie de plaisir. De plus, il faisait beau, ce qui rendait l’accès moins compliqué. Les chevaux avançaient alors tranquillement. Au bout d'un moment, Cármen se mit à la même hauteur que Leoden, souhaitant lui parler un peu avant qu'ils n'arrivent même si le chemin était encore long.

« Comment te sens tu ? Tu préfères le voir de loin ou aller lui parler ?»

Ayant passé la nuit en se réveillant à plusieurs reprises, elle avait remarqué qu’il avait bien dormi alors qu’elle avait été persuadée que ce serait le contraire. C’était tant mieux, elle ignorait s’il irait jusqu’à aller parler à son père mais quoi qu’il en soit on ne fait pas de telles rencontres sans être bien réveillé.







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MessageSujet: Re: I never knew what love could do before you   I never knew what love could do before you - Page 2 EmptyVen 1 Juil 2016 - 16:55



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Cármen & Leoden



Une fois qu'il eut perché la jeune femme sur la selle de son hongre, Leoden se hissa à son tour sur la jument et il lâcha les rênes de la jeune femme. L'homme lui donna quelques conseils avant de partir, comme de garder son dos bien droit ou de détendre ses mains, car cela aiderait la monture à se sentir bien et à moins se fatiguer. Il remarqua sa position, très bonne pour une débutante, et cela lui échappa un sourire. Cármen avait fait des progrès fulgurants, surtout pour une femme qui n'avait jamais côtoyé ces animaux jusqu'à présent.

« Tu as fière allure comme ça, dis donc. » lui lança Leoden sur le ton de la plaisanterie, agrémenté d'un grand sourire. Ça oui, elle avait fière allure, et elle se tenait comme une princesse sur le cheval, certainement digne des plus grands nobles du fin fond des Harad. Lui ne connaissait pas cette région de la Terre du Milieu, et sa bien-aimée, même si elle en était originaire, ne lui en avait jamais vraiment parlé. Il avait beaucoup de choses à apprendre sur elle, tout comme son passé qu'elle avait grandement occulté. Peut-être qu'il cachait quelque chose qu'elle ne voulait plus montrer, et l'homme décida qu'il saurait lorsqu'elle aurait envie d'en faire la conversation.

Ils marchèrent un moment en silence, se laissant bercer par le bruit mat des sabots sur la terre sèche, et les feuillages qui bruissaient au dessus de leurs têtes. Se mêlaient à ce doux morceau les chants des oiseaux, le clapotement de la rivière et les quelques ébrouements des chevaux. Un spectacle calme, reposant, qui permettait aux deux humains de se ressourcer en plein milieu de la forêt. Leoden avait toujours été fasciné par la nature ; il aimait sentir la pluie sur son visage, sentir la neige geler ses mains, contempler les couleurs de l'automne ou observer les bourgeons du printemps ; non, elle n'avait aucun secret pour lui, et il aimait à s'immerger en son cœur.

Puis Cármen perça ce silence, mais elle ne le surprit pas avec sa question. A vrai dire, il s'étonnait qu'elle ne l'ait pas posée plus tôt. Il avait eu amplement le temps d'y réfléchir, et sous sa grande capuche, il ne cacha pas son visage à la jeune femme pour lui répondre.

« J'ai déjà eu des années pour m'en faire, ce n'est plus le moment je crois.. J'ai plutôt bien dormi, cela devrait être un bon signe. Pour ce qui est de la rencontre, je ne sais pas trop si je pourrais lui faire face directement, ce serait bien que je le voie de loin d'abord.. Histoire de constater son état, s'il a l'air prêt à ce que nous arrivions.. » Il ne se désistait pas une nouvelle fois, mais il s'attendait bien à ce que Cármen puisse le prendre dans ce sens-là, aussi, il se dépêcha d'ajouter : « Puis si tout à l'air en correct état, l'on pourra s'avancer et se présenter à sa porte.. Enfin, j'imagine.. »

Un petit vent frais l'obligea à resserrer les pans de sa cape, et à réajuster sa capuche qui était tombée. Les températures commençaient à retomber, et ils avaient déjà bien avancé dans leur trajet. Cependant, s'ils continuaient à ce rythme, ils ne seraient jamais au village avant la tombée de la nuit, et il leur serait difficile de trouver une auberge qui puisse les accueillir et ils n'auraient pas non plus le temps de trouver son père pour demander l'hospitalité. Leoden donna quelques pressions de jambe sur les flancs de son cheval, et les autres suivirent au trot. Il expliqua quelques astuces à Cármen pour qu'elle puisse respirer correctement sans points de côté, puis il continua leur chemin.








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MessageSujet: Re: I never knew what love could do before you   I never knew what love could do before you - Page 2 EmptyVen 1 Juil 2016 - 21:08

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Cármen était heureuse de voir que Leoden prenait tout cela avec recul, il avait eu le temps d’y songer et a priori il n’avait plus réellement l’air aussi effrayé qu’il ne l’avait été à l’idée d’y aller. C’était une bonne chose, cela était certainement un signe que tout allait bien se passer et pour le coup, cela réchauffa le cœur de la gitane. Elle était d’accord avec lui, acquiesçant au fait qu’il préférait voir de loin, prendre la température, histoire de ne pas trop troubler d’un seul coup. Il avait certainement raison, cela se passerait beaucoup mieux de cette manière.

« C’est une bonne idée ! » Répondit-elle avec un large sourire

Cármen priait pour que tout se passe bien, afin qu’il puisse aller lui parler. Elle était certaine que cela allait lui faire le plus grand bien et marquerait le début d’un vrai recommencement. Elle avait hâte d’arriver, mais aussi et surtout de descendre de cheval. Car pour le moment elle arrivait à supporter la douleur mais sentait que cela arrivait en pointes. Elle n’en fit pas la remarque à Leoden, et demeura silencieuse pour le reste du voyage, se concentrant sur sa respiration.

La bohémienne en profita pour lui poser d’autres questions sur son enfance, ce que faisait son père, puis sa mère. Ils n’avaient pas réellement eu l’occasion de débattre là-dessus puisque jusque là, cela avait été un sujet assez sensible. Elle était heureuse de pouvoir l’aborder, elle avait alors l’impression de le connaitre un peu plus et puisqu’elle souhaitait rester avec lui pour le restant de ses jours, il était important pour elle de le connaitre depuis le début. Elle lui demanda des petites choses assez banales, s’il avait des frères et sœurs, s’il avait voulu en avoir, à quel âge il avait eu son premier cheval, si son père chevauchait souvent avec lui. Elle s’intéressait de près à lui, et cela l’aidait également à comprendre le degré d’appréhension qu’il devait avoir. Un jour peut être qu’ils n’auraient plus aucun secret l’un pour l’autre. La concernant elle lui avait dit les principaux événements sans détailler, n’ayant pas eu une enfance très heureuse ni très intéressante. Elle restait ouverte aux questions, mais tout lui raconter en détail lui semblait inutile. La gitane lui demanda aussi de lui décrire son village, afin qu’elle puisse se l’imaginer et vérifier une fois là-bas, voir si ses souvenirs disaient vrais. Ils firent quelques pauses, Cármen les réclamait, pour boire, s’étirer, manger, le voyage était très fatiguant pour elle et les douleurs lui donnaient vraiment mal à la tête. Mais elle ne souhaitait pas les ralentir, et remontait assez rapidement sur son cheval pour qu’ils puissent reprendre la route.

Au de quelques heures alors qu’ils arrivaient à l’orée du village, la gitane senti que ses douleurs commençaient à s'amplifier. La posture n'aidant pas, le fait d'être à cheval non plus, les crampes dans ses reins commençaient à se généraliser sur tout le dos et de vives décharges dans le bas de son ventre rendaient le tout bientôt très insupportable. Au départ elle ne disait rien, tentant de se rassurer sur le fait que c'était normal, que ses douleurs n'étaient à lier qu'aux changements qu'elle subissait pour préparer la place. Il lui arrivait pourtant de pousser quelques soupirs dérangés qu’il entendait peut être. Jusqu'à ce que la douleur commence à s'imprimer de manière vraiment plus étrange et au point de lui arracher des grimaces. Elle se sentait défaillir, parcourue de spasmes et de sueurs froides tandis que les pulsations de son cœur commençaient à se faire plus rapides. La nausée, l'impression que l'on va s'évanouir, tout se mélangeait. Cármen comprit que ce n'était pas normal, logeant sa main au niveau de son ventre et étouffa des plaintes. Elle stoppa son cheval et interpella son compagnon pour l’avertir.

« Leo…Je voudrais qu’on s’arrête, j’ai mal… »

Elle se replia légèrement sur elle-même, tentant de respirer normalement alors que le mal commençait à la ronger

« Je vais descendre du cheval et m’asseoir un peu. »





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MessageSujet: Re: I never knew what love could do before you   I never knew what love could do before you - Page 2 EmptyVen 1 Juil 2016 - 22:26



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Cármen & Leoden



Leoden avait passé la première partie du voyage assez silencieux, fidèle à lui même dans cette marche qu'il faisait avec appréhension, même s'il faisait tout son possible pour ne pas le laisser voir à la gitane. Puis la jeune femme avait commencé à réclamer de plus en plus de pauses, ce qui les retardait un peu, et angoissait l'homme qui avait peur de ne pas trouver logis pour la nuit. Il fit tout pour rester calme, et s'amusa à répondre à toutes les questions que Cármen lui posait sur son enfance et son village. C'était agréable pour passer le temps, et cela lui permettait de faire une sorte d'état des lieux de ses souvenirs heureux pour la plupart.

Il lui expliqua que son père était joaillier, héritier d'une manufacture familiale qu'ils se transmettaient de pères en fils dans sa famille, mais que lui avait fait comprendre à son paternel qu'il ne prendrait pas la relève. Ce dernier avait essayé beaucoup de choses pour convaincre son fils, mais rien n'y avait fait ; le petit était trop turbulent, trop dans son monde pour s'adonner à une activité aussi calme et délicate que la joaillerie. Il avait aussi expliqué à Cármen qu'il n'avait jamais connu sa mère, puisqu'elle avait perdu la vie lorsqu'elle l'avait mis au monde ; elle portait le doux prénom de Mia, un prénom que Leoden s'était promis de donner à sa fille s'il en avait une, et il en fit part à son amoureuse. Il lui raconta aussi qu'il était l'aîné de sa famille, et que sa mère étant décédée, son père n'avait pas repris de femme par la suite. Peut-être qu'il l'avait fait depuis, mais ça, il ne le savait pas encore. Leoden continua son récit en détaillant l'arrivée de son tout premier cheval à ses sept ans, et des longues balades qu'il allait faire avec son père ou sa gouvernante, et ô combien il aimait cela. Il ne l'avait pas perdu, et c'était bien là l'un des seuls traits de son enfance qui avait perduré dans son caractère.

Leoden lui parla également du village, décrivant les bâtiments, où du moins ce dont il se souvenait. La maison familiale était un peu à l'écart de la ville, dans un champ bordé d'arbres et de buissons à fleurs. C'était une grande bâtisse de pierres grises avec un toit d'ardoises, se perdant sous le lierre et le chèvre-feuille, dissimulant ses deux étages derrière la couverture verdoyante. L'homme chérissait ce souvenir, s'y accrochant comme après toutes ces années ; il espérait sincèrement que la maison n'avait pas changé, et qu'il pourrait à nouveau fouler les dalles de marbre comme il l'avait fait étant enfant. Qu'il pourrait à nouveau passer la lourde porte en bois, retrouver la petite écurie et tous les chevaux dedans. Qu'il pourrait à nouveau tirer les rideaux pour permettre au soleil d'inonder les pièces, et qu'il pourrait s'étendre dans l'herbe du jardin comme il l'avait si souvent fait.

Il fut tiré de ses pensées lorsque Cármen lui réclama une pause alors qu'elle s'était elle-même déjà arrêtée ; elle se plaignait de douleurs, comme elle l'avait fait quasiment depuis qu'elle savait qu'elle portait leur enfant. Leoden comprenait son mal-aise, mais il devenait de plus en plus angoissé par le trajet qui leur restait à faire, et que si ils ne se dépêchaient pas, ils auraient de sérieux problèmes à passer la nuit dehors.

« Cármen, il faut vraiment qu'on avance.. Tu te plains d'avoir mal depuis que je suis rentré, mais tu as accepté de partir et tu savais que ce serait difficile. Si tu ne veux pas dormir dehors dans le froid, il va falloir que tu remontes et qu'on avance, parce que moi je sais à quoi ça ressemble, une nuit à la belle étoile par cette saison, et crois-moi, enceinte, ça ne te plaira pas. » lui dit-il, sur un ton quelque peu exaspéré qu'il regretta aussitôt. Cependant, il savait qu'il avait raison, et il leur fallait vraiment arriver avant la tombée de la nuit au village. Il ne revint pas sur ses paroles, qui – il l’espérait – pousserait la gitane à mettre de côté ses caprices de femme enceinte pour leur permettre à tous deux de dormir dans un endroit un minimum confortable.








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MessageSujet: Re: I never knew what love could do before you   I never knew what love could do before you - Page 2 EmptyVen 1 Juil 2016 - 23:06

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Ayant ressenti de vives douleurs déchirant le bas de son ventre, Cármen s’était arrêté, alertant Leoden qui ne perdit pas de temps pour lui répondre. Lui qui avait toujours été patient et compréhensif se montra soudainement agacé et impatient. Plus il parlait, plus la gitane se demandait si c’était réellement Leoden qui était en train de parler. Visiblement elle l’avait exaspéré, et sa petite comédie le fatiguait. A l’entendre parler, son état était complètement de sa faute et il l’accusait clairement de ne rien assumer. La bohémienne fronça les sourcils, choquée par ce qu’l lui disait, ses mots coulaient comme un poison et ne faisait qu’amplifier le stress qu’elle ressentait et par la même occasion les douleurs qu’elle éprouvait. Il n’avait pas l’air d’avoir conscience de l’ampleur des maux qui la traversaient, et qui étaient tout à fait normaux en début de grossesse. Néanmoins, elle avait été loin d’imaginer que Leoden se comporterait de cette manière avec elle, mais le mal était fait et Cármen ne comptait certainement pas lui obéir

« Pour ta gouverne, je ne suis pas sensé contrôler ce qu’il m’arrive ! Je fais tout mon possible pour tenir le rythme mais je n’y peux rien si ton gamin n’apprécie pas la balade ! » Aboya t-elle.

Cármen décida de négliger ses directives et ses réprimandes clamant de manière bien explicite qu’elle faisait un gros caprice et descendit rapidement de son. Ce n’était clairement pas le cas, et elle refusait de mettre en danger la vie de son enfant parce que Monsieur avait décidé d’ignorer ses douleurs et qu’il faisait comme s’il n’était pas au courant qu’elle subissait des changements drastiques et incontrôlés. Titubant, faible, la main tenant son ventre, elle alla s’appuyer contre un tronc d’arbre. Sa tension avait fait une chute libre et avait changé la couleur de son visage en l’espace de quelques secondes. Elle était essoufflée, haletante et gémissait de douleur. Les contractions étaient vives et inquiétantes, heureusement Cármen en connaissait un minimum sur les grossesses autrement elle n’aurait pas pris la peine de s’arrêter.  Elle senti quelques chose d’étrange, se baissa légèrement pour soulever un peu le bas de sa robe et passa sa main sur son mollet. Du sang coulait, en faible quantité, mais ça coulait quand même. Cela n’était clairement pas normal et si elle avait continué de faire du cheval, elle aurait fini par faire une fausse couche. Horrifiée en voyant sa main recouverte de sang, elle se retourna vers Leoden et lui montra sa paume

« Et ça c’est du caprice peut être ? » Fit-elle sèchement.

Quoi qu’il dise elle ne devait pas remonter à cheval tout de suite et si ça ne lui plaisait pas c’était pareil.

« Je t’y verrais bien moi ! Tu ferais moins le malin ! » Soupira t-elle en serrant les mâchoires entre des plaintes étouffées

Elle essuya sa main sur un linge puis glissa son dos contre le tronc d’arbre afin de s’asseoir et essuyer également ses jambes. Visiblement en colère contre Leoden, elle ne lui adressa pas le moindre regard. La gitane n’avait clairement pas apprécié ses remarques, elle souffrait beaucoup et il avait l’air de minimiser ce qu’elle ressentait. Elle faisait pourtant tous les efforts qu’elle pouvait et son discours l’avait mise hors d’elle. La jeune femme senti les larmes monter, ne pouvant pas les retenir plus longtemps, elle enferma son visage dans ses mains et se mit à sangloter. C'était injuste, complètement injuste, elle avait suivit le rythme autant qu’elle avait pu mais cela n’avait clairement pas suffit et avait failli la mettre en danger elle et son enfant.

« Est-ce que tout va bien ? »

Une voix sembla venir de nulle part, Cármen releva subitement la tête et vit un vieil homme les observer visiblement inquiet. La gitane ne parvenait pas à aligner deux mots, elle calma ses pleurs et s’essuya les yeux.






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MessageSujet: Re: I never knew what love could do before you   I never knew what love could do before you - Page 2 EmptySam 2 Juil 2016 - 14:56



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Cármen & Leoden



« Comment ça mon gamin ?! » se mit à crier Leoden. « C'est le mien autant qu'il est à toi, pour ta gouverne ! » continua-t-il, en prenant un ton de sarcasme qu'il ne retint pas. S'il avait regretté immédiatement ses premières paroles, la réaction de Cármen lui envoya une piqûre de rappel et fit monter son énervement autant qu'il avait fait monter celui de la gitane. Il soupira en se détournant d'elle, sauta de cheval et récupéra les rênes du sien pour aller les attacher à un arbre. Il avait été patient avec elle, et pourtant il se sentait enfermé ; d'abord, elle l'avait trop poussé pour qu'il aille voir son père alors qu'elle avait visiblement mésestimé les conséquences de son séjour derrière les barreaux, puis maintenant elle se plaignait du voyage alors qu'elle s'était plainte toute la soirée de fête durant pour trois fois rien. L'homme était à bout de nerfs, et en plus de cela, ils n'avaient aucune couverture pour dormir dehors, ce qui s’avérerait compliqué et surtout, très inconfortable.

Il laissa la gitane tituber jusqu'à son arbre sans lui décrocher un regard. Il trouvait que malgré tout, elle rendait leur voyage bien plus difficile qu'il n'aurait pu l'être, et que si elle n'avait pas autant ramené le sujet sur la table, Leoden se serait senti moins obligé de faire cette visite. A vrai dire, si elle n'avait pas mentionné l'idée, il n'aurait probablement jamais pris cette initiative. Et il aurait peut-être mieux valu. L'homme préféra rester en compagnie de ses chevaux pendant qu'il laissait la gitane se reposer, ça lui éviterait au moins de se prendre des remarques désagréables ou d'en lâcher lui-même. Elle avait certainement besoin de repos en portant leur enfant en elle, mais il n'en restait pas moins qu'elle avait un fort caractère, des plus exacerbés avec la guerre que s'étaient lancées ses hormones.

Puis il l'entendit maugréer à nouveau, mais cette fois, ses paroles attirèrent son attention. Il se retourna pour la regarder, et il comprit qu'il y avait un grave problème lorsqu'il découvrit le sang sur sa main. Il sentit son visage se déconfire totalement devant le spectacle, et il comprenait trop bien les signes avant coureurs d'un incident qui n'aurait pas du avoir lieu. Il se précipita vers la gitane, qui lui lança encore une réplique cinglante, mais qu'il prit soin d'ignorer pour ne pas la blesser davantage alors qu'elle était fragile. Il comprenait qu'il avait sans doute fait une erreur en ne lui octroyant pas sa pause, mais il n'avait pas pu se le permettre. Maintenant, il leur faudrait rester ici pour la nuit, et cela serait tout.

Leoden s'était approché pour venir l'aider, mais elle ne lui avait adressé aucun regard, juste ses paroles méchantes, mais ça ne l'empêcha pas de venir pour l'aider. Il se pencha vers elle, fixant sa main recouverte de sang qui lui donnait froid dans le dos.

« Oh non je suis terriblement désolé, Cármen je t'en supplie, dis-moi ce qu'il faut faire.. » lui demandait-il, alors que ses propres mains étaient toutes tremblantes. Il se sentait totalement désemparé devant l'état de sa compagne et ne savait que faire, la panique prenant peu à peu le dessus. Il continuait de lui demander frénétiquement qu'il devait faire, mais la gitane ne disait mot, jusqu'à ce qu'une voix étrangère ne vienne se glisser entre les pleurs pour poser une toute petite question anodine.

Alors que Leoden s'apprêtait à répondre, il s'arrêta net, et sentit son sang se glacer dans ses veines. Il ne connaissait que trop bien cette voix ; elle lui était familière plus que n'importe laquelle. Son père..

Il tira un peu plus sur sa capuche pour qu'elle vienne dissimuler son visage ; le crépuscule tombant ferait le reste de l'affaire. Il n'osait rien dire, rien répondre tant il était sous le choc de ce qui arrivait à la jeune femme, et de cette voix qu'il venait d'identifier.. Il entendait son père demander si la gitane avait besoin d'aide, mais lui-même n'arrivait plus à dire mot, ni même à faire un geste, à part tirer frénétiquement sur sa capuche. Il aurait voulu que Cármen cache son visage aussi, mais de toute façon, pour ça, c’en était trop tard.

« Si je peux me permettre, vous n'avez pas l'air en bonne posture, il vous faut vous redresser un peu. Buvez de l'eau, tenez.. » Le père lui plaça une gourde entre les mains, l'aidant à boire. « Le goût un peu spécial est dû à des herbes que j'y mets, c'est bon pour la santé, n'ayez crainte. » Leoden ne dit mot, laissant l'homme porter la gourde pour Cármen alors que lui se sentait comme pétrifié juste à côté, et il craignait que s'il parle, il soit démasqué. « Au fait, je m'appelle Rambert. Rambert Doreath, pour vous servir ! »








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MessageSujet: Re: I never knew what love could do before you   I never knew what love could do before you - Page 2 EmptySam 2 Juil 2016 - 22:20

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Cármen suivit les conseils de l’homme qui leur était apparu comme un ange gardien. Attentionné et bienveillant, Cármen ne pouvait que l’écouter, se redressant tandis qu’il l’incitait à mettre son dos bien droit contre le tronc d’arbre. Il lui donna une gourde d’eau avec quelques herbes médicinales qu’elle reconnu assez vite par le gout. Elle était fraiche, apaisante, cela lui faisait le plus grand bien et tandis qu’il lui demanda de respirer calmement et lentement, il se présenta. C’est son nom de famille d’abord, qui la frappa, puis elle observa son visage avec plus d’attention et se rendit compte qu’effectivement il était le père de Leoden. Séchant les traces de ses larmes laissées sur ses joues, elle vit la bonté de son âme, un homme courageux et bienveillant qui avait sans doute deviné qu’elle était enceinte et qui avait su comment réagir bien qu’elle était une parfaite étrangère pour lui. Elle fut happée par la ressemblance, elle voyait Leoden à travers lui, cette même douceur dans le regard, cette même façon de se présenter et bien d’autres. Cármen évitait de le dévisager comme si elle avait vu un revenant, puis lui adressa un joli sourire tandis que sa respiration se faisait bien plus maitrisée grâce à sa patiente et son écoute.

« Que les dieux vous gardent Rambert Doreath, votre bienveillance vous sera rendue. » Fit-elle avec une belle sincérité.

Le vieil homme sembla touché par ses prières, les haradrims avaient toujours une manière particulière de remercier quelqu’un qui rendait un simple merci mille fois plus percutant. D’ailleurs il lui adressa également un sourire, elle vit son regard se poser sur Leoden mais comme ce dernier cachait son visage, il ne s’y attarda pas. Cármen lui rendit la gourde toujours aussi troublée par la ressemblance.

« Vous êtes enceinte, c’est cela ? »
« Oui, un mois, tout au plus… »
« Vous avez eu de la chance, mais cela est aussi révélateur, votre enfant aura une belle hargne de vivre, il sera vaillant ! » Fit il avec un peu d’humour pour dédramatiser la situation
« Oh, et bien, il le tiendra de son père dans ce cas là. » Répondit-elle avec une pointe de tendresse à cette idée.
« Ménagez-vous tout de même, si c’est votre première grossesse, les premiers mois sont les plus durs ! »

Cármen glissa un regard vers Leoden qui se cachait. Il n’était visiblement pas prêt  se révéler, elle pouvait comprendre qu’un effet de surprise ne serait pas forcément la bonne manière de se montrer alors elle ne fit pas la moindre remarque. Rambert se leva, leur souhaita bon courage et leur indiqua que le village ne se trouvait pas très loin. La gitane le remercia de nouveau et il disparu dans la forêt. Le silence revint donc rapidement, Cármen était toujours fâchée contre Leoden, de croire qu’elle faisait de gros caprices alors que la douleur était bien réelle. Elle avait fait beaucoup d’efforts et elle se rendait compte qu’l y avait un gros manque de dialogue entre eux.

La gitane hésitait toujours entre la rancune et la diplomatie, il avait l’air d’avoir suffisamment souffert par la panique soudainement ressentie à ces saignements. Mais par manque de savoir de quelle manière réagir, la gitane ne se senti par de lui adresser la parole, pas tout de suite. Elle ne savait pas quoi lui dire, ni par où commencer et voulait se donner un temps de réflexion. Bien évidemment qu’il avait vu qu’elle avait compris qui était cet homme venu l’aider, mais pour le moment il y avait eu beaucoup trop de choses en même temps. Voir son père avait dû le bouleverser, et même si l’envie était là de lui arracher les cheveux, elle préféra le laisser réfléchir un peu. La bohémienne attendit quelques instants, d’être certaine d’être bien calmée et que les douleurs ne lui arrachent plus de grimaces, puis elle se leva.

« Je vais aller chercher du bois. » Fit-elle simplement.

La bohémienne resta proche, entreprenant de prendre du bois pour leur feu de camp. A priori ils allaient camper là le temps de la nuit, autant avoir une bonne source de chaleur, et cela leur permettait à tous les deux de se remettre de leurs émotions.. Les sourcils froncés, la mine consternée et toujours triste par ce qu’il venait d’arriver, la gitane n’arrivait pas à faire la part des choses dans son esprit. En même temps elle en voulait à Leoden de ne pas lui avoir parlé pour lui demander de l’aide, mais elle pouvait également comprendre que cela soit compliqué pour lui. Quoi qu’il en soit, elle n’était pas prête d’oublier ce jour là et la façon dont il avait considéré ses besoins alors qu’elle est en constante souffrance. La gitane revint vers l’homme qu’elle aimait déposant les buches soigneusement avant de se relever et de se frotter les mains pour en retirer l’excédent de terre.

« Tu sais que je suis la première que ça embête ces douleurs ? Je ne râle pas pour m’amuser…Il en faut de la place pour accueillir un enfant, même si nous sommes façonnées pour ça, ça va peser lourd alors il faut bien que mon corps se prépare. »

Cármen avait préféré éviter de débuter la conversation sur le père de Leoden, histoire qu’il ne se braque pas et qu’ils puissent régler les problèmes un par un







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MessageSujet: Re: I never knew what love could do before you   I never knew what love could do before you - Page 2 EmptyDim 3 Juil 2016 - 12:29



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Cármen & Leoden



« Prenez soin de votre enfant, ces petits êtres nous quittent bien trop vite.. » murmura l'homme avant de les quitter, puis il s'enfonça dans la nuit tombante, laissant derrière lui le sillage de son passage dans la forêt. Il n'était pas loin du village, un tout petit peu plus de sa demeure, ainsi, il serait largement rentré chez lui pour pouvoir y dormir confortablement.

Leoden mit un moment avant d'oser même bouger ; il avait été profondément surpris par l'arrivée de l'homme, et il ne s'y était pas préparé. Il aurait voulu que les choses se passent différemment, qu'il ait eu le temps de lui dire quelque chose.. Encore une fois, Rambert avait su prouver son altruisme en aidant des étrangers qui n'avaient même pas daigné lui dire leurs noms. Il était toujours aussi aimant envers l'autre, et ça, personne ne pourrait le lui enlever. Leoden avait également été surpris par l’authenticité que l'homme avait gardée ; il laissait derrière lui toujours la même impression, le même sillage et la même sensation d'apaisement et de calme. Finalement, il jouait peut-être dans la même catégorie que Cármen.

Après son départ, Leoden se contenta d'attendre sur place, assis par terre avec ses genoux recroquevillés contre son torse. La gitane lui avait annoncé aller chercher du bois, et il la laissa faire, pensant que de toute façon, elle tout comme lui avaient besoin d'un peu de solitude. Si l'isolement avait parfois du bon, là le chasseur le trouvait envahissant, qui venait s’immiscer dans chaque petit recoin de ses pensées pour y déposer des doutes et des questions. Il n'avait pas besoin de cela, le doute habitait déjà assez son esprit. Il attendit sagement le retour de Cármen, puis lorsqu'elle déposa le bois en un tas désorganisé, l'homme s'affaira à faire la petite étincelle qui leur amènerait chaleur et lumière.

Il entendit la gitane lui parler, mais la boule formée dans sa gorge le rendit incapable de murmurer plus qu'un « je sais.. » dont il n'était même pas sûr qu'il lui parviendrait. Le feu prenant devant lui, Leoden laissa la petite branche enflammer le reste du bois, puis il resta un long moment inanimé devant l'incandescence rougeoyante, son regard perdu au milieu des couleurs dorées. Il avait beaucoup à penser, trop peut-être, et la solitude le rendait aigri. Même s'il était entouré, il se sentait enfermé dans son coin, et comme la bohémienne semblait toujours bien énervée contre lui, il finit par se reclure davantage dans son coin.

Il regrettait beaucoup de n'avoir pas pu adresser un mot à son père, mais les choses s'étaient passées trop vite. Le vent frais venait caresser sa peau comme un souffle nouveau, mais le chasseur ne fit que tirer sa cape un peu plus pour ne pas accueillir ce courant bienfaisant. Il savait que la nuit allait être rude et difficile, surtout pour Cármen, et s'il avait agit comme il l'avait fait en la poussant à continuer, c'était avant tout pour la protéger ; au delà du froid mordant qu'allait leur offrir la nuit sans leur roulotte, il y avait de nombreux prédateurs sauvages, voleurs, bandits en tout genre qui rodaient alentours pour piéger les voyageurs solitaires. Leoden ne serait pas en mesure de rester éveillé toute la nuit, et tout cela représentait un danger à la fois pour eux, mais aussi pour les chevaux, sans qui il ne leur serait pas possible de rejoindre le groupe à temps.

Leoden ne maugréa point, mais l'envie se faisait forte ; il s'en voulait de n'avoir pas écouté Cármen et il savait à quel point elle avait raison concernant le petit. C'était une épreuve d'autant plus difficile pour elle qu'elle faisait tout le travail et que l'homme était forcé de la regarder souffrir sans ne rien pouvoir faire.








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MessageSujet: Re: I never knew what love could do before you   I never knew what love could do before you - Page 2 EmptyDim 3 Juil 2016 - 13:57

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Leoden s’était également enfermé dans le silence, accusant le coup. Cármen le connaissait suffisamment pour deviner qu’il devait se poser tout un tas de questions et au vu la manière dont il avait de se recroqueviller elle le sentait s’entourer d’une aura sombre. Elle la percevait, ces ondes lui arrivaient sous la peau, désagréables, elle avait l’impression d’avoir des araignées venimeuses qui la piquaient de toutes parts. Alors la nuit s’installa, n’ajoutant qu’un peu plus de pénombre à l’atmosphère. Les douleurs étaient bien moins vives, bien moins inquiétantes mais étaient toujours là et le seraient encore pour quelques temps. Passant sa main sur son ventre, elle s’était de nouveau installée contre l’arbre. La jeune femme était épuisée, elle avait mal à la tête et la situation ne faisait qu’empirer les choses malgré l’apparition de cet homme bienveillant. Elle avait rencontré le père de Leoden, et ce dernier n’avait rie dit. Il ne s’était pas montré, et le blocage qu’il avait eu perdurait encore. Elle n’aimait pas le voir dans cet état, mais voyait aussi qu’il ne parvenait pas à prendre du recul et revoir un brin d’espoir. Cármen repensait à cet homme, a quel point il avait été bienveillant et sa dernière phrase lui faisait forcément lien avec son fils. Cela avait dû le marquer, le blesser de savoir son fils disparu. Néanmoins il était encore vivant alors il restait encore une conviction que ce n’était pas trop tard et que tous les deux pourraient s’en remettre. Seul Leoden avait ce pouvoir de changer ces choses puisque Rambert ne savait pas si son fils était vivant. C’était une tragique histoire mais la fin pouvait être changée, pour cela Leoden devait absolument reprendre confiance en lui.

La gitane reporta son regard sur l’homme qu’elle aimait, cette vision lui déchira le cœur, elle se mordit les lèvres. Cette situation était détestable et l’un comme l’autre semblait prostré dans son coin sans rien faire pour que cela change. Il fallait que quelqu’un mette sa rancune de côté et fasse le premier pas si elle voulait que les choses s’arrangent et qu’ils puissent passer la nuit dans de bonnes conditions puisque cela n’allait pas être facile ni pour l’un ni pour l’autre. Leoden allait sombrer si elle ne faisait pas l’effort de le relever car elle refusait qu’il fasse marche arrière alors qu’il avait déjà fait tant de chemin, au lendemain ils allaient arriver dans le village. Et si la situation ne s’était pas calmée, il ne trouverait certainement pas le courage d’aller le voir ; Or, elle voulait qu’il lui parle, il en avait grand besoin afin de continuer à cicatriser les blessures de son lourd passé. Il avait besoin d‘elle, autant qu’elle avait besoin de lui mais à ce moment là, c’était Leoden qui avait le plus besoin d’aide.

La bohémienne se leva alors, dans un élan de motivation et après avoir pris suffisamment de recul, pour s’asseoir à côté de Leoden. Elle prit son visage entre ses mains et déposa de tendres petits baisers sur son visage qui lui réchauffèrent le cœur. Un dernier baiser plus long sur ses lèvres et la jeune femme entreprit de passer ses bras sous les siens pour se blottir contre lui et le rassurer qu’elle ne le laisserait pas tomber quoi qu’il arrive. Elle était bien là, avec ces histoires elle avait presque oublié cette sensation d’apaisement que lui procurait sa présence et que c’était tout ce dont elle avait besoin. Puisque l’enfant était en sécurité, que rien de grave n’était arrivé, il leur était nécessaire de reprendre espoir et courage.

« Excuse moi, j’aurais dû prévoir que le chemin aurait pu se compliquer. » Murmura t-elle.

La gitane reconnaissait ses erreurs, de nouveau l’envie de pleurer se fit mais elle réprima ses larmes, consciente que c’était de sa faute en fin de compte si ils étaient bloqués. Car en ayant pu prévoir une halte, ils auraient pris plus de vivres et des couvertures. Elle était à fleur de peau, la moindre pensée négative lui arrachait une tristesse excessive et cela était réellement épuisant. Cármen déglutit, reniflant, elle regrettait vraiment et se disait aussi que c’était de sa faute s’il n’avait pas trouvé le courage de prévenir son père de sa présence.  Cette idée même lui glaça le sang.

« Tu es un homme formidable, tu ne dois pas douter de toi. Je sais que tu en es capable, je sais que tu sauras trouver la force de lui parler et cela vous fera le plus grand bien à tous les deux. Même si ce n’est pas pour maintenant ni demain, je continuerais de te soutenir.» Lui glissa t-elle au creux de l’oreille.

Elle termina en lui déclarant son amour, à plusieurs reprises, ne pouvant refreiner ses envies de lui témoigner son affection. Ils devaient absolument rester soudés.







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MessageSujet: Re: I never knew what love could do before you   I never knew what love could do before you - Page 2 EmptyDim 3 Juil 2016 - 15:56



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Cármen & Leoden



Leoden était resté un long moment à attendre devant son feu pitoyable, à mettre des coups de pied dans les braises qui venaient trop près de lui et à agiter un bâton dont il brûlait l’extrémité jusqu'à ce que le vent ne vienne étouffer la flamme sur le bout noirci de sa branche. Le silence était pesant, et il savait bien qu'il en fallait un des deux pour ravaler sa fierté et venir parler à l'autre. Enfermé dans son mutisme, il espérait secrètement que Cármen soit plus ouverte d'esprit que lui présentement, et qu'elle vienne jusqu'à lui.

C'est ce qu'elle finit par faire, à venir se blottir entre ses bras comme un chat. L'homme accueillit sa compagne en fermant les yeux pour se concentrer sur sa présence, et trouver encore une fois l'apaisement qu'elle savait lui procurer. Elle finit par s'excuser du chemin, mais en réalité, c'était loin d'être sa faute.

« Non, ce n'est pas toi, j'aurais du prévoir qu'on aurait ce genre de complications. J'ai pensé que cela serait plus facile d'avancer rapidement, alors que je me suis trompé. J'ai été idiot, on en est là à cause de moi. » lui murmura-t-il à l'oreille, alors qu'il avait toujours la gorge nouée et une boule dans le ventre. Il s'écarta un tout petit peu pour pouvoir détacher sa cape et la plaça sur les épaules de la jeune femme, l'enroulant dedans pour qu'elle soit bien au chaud. Si lui passait la nuit à grelotter, finalement, ça lui était égal. Il se devait de protéger sa compagne et son enfant.

« On y va demain ; si je repousse constamment l'échéance, un jour, cela sera trop tard.. » lui répondit-il, et il l'entendit doucement lui murmurer à quel point elle l'aimait. Il fit de même en de brèves phrases, il était très fatigué par sa journée, l'accident de Cármen et le stress d'avoir vu son père sans pouvoir lui parler. « Nous devrions dormir maintenant, tu as besoin de repos.. » lui glissa-t-il avant de se lever pour s'installer correctement contre l'arbre et accueillir la gitane contre lui pour qu'elle profite de la chaleur de son corps.

Entourant la jeune femme de ses bras, Leoden plongea dans un demi sommeil qui lui permettait de se reposer un minimum tout en gardant un œil sur leur environnement. Il avait préparé un couteau qu'il gardait dans la main au cas où ils se fassent attaquer par une bête sauvage, mais à part les chevaux, c'était le silence complet à l'horizon. Il glissa ses mains dans la chevelure de la jeune femme pour l'aider à s'endormir, déposant ça et là quelques baisers sur son front.

Il rêva encore de choses étranges, qui lui apparaissaient comme des visions qu'il ne pouvait comprendre dans le flou avec lequel elles se présentaient à lui. Il se réveilla également plusieurs fois, mais sans réel danger qui les menaçait. Au petit matin, l'homme attendit que la gitane ouvre d'elle-même les yeux pour se lever. Il lui proposa plusieurs choses à manger, mais lui n'avala rien du tout ; il était trop prit par l'angoisse pour le faire, et se terrait à dissimuler tout cela à la jeune femme.

« Si c'est trop dangereux que tu remontes, j'achèterai une charrette au prochain marchand qui passera près de nous, je ne veux pas que tu prennes de risques, tu es déjà bien trop fragile et c'était une folie que de partir maintenant.. »








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MessageSujet: Re: I never knew what love could do before you   I never knew what love could do before you - Page 2 EmptyDim 3 Juil 2016 - 17:38

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Tout commençait doucement à s’arranger, le conflit fut bref mais suffisamment marquant pour laisser à Cármen un gout amer, et l’envie de ne plus jamais se disputer avec lui au risque d’avoir mal au cœur. L’un comme l’autre reconnaissant ses torts, elle s’était alors rendue compte qu’elle avait bien fat de faire le premier pas alors qu’en termes général, bouder quelqu’un pendant des semaines voire des mois n’était pas un problème. Sauf avec Taavi, quelques jours suffisaient et étaient déjà de trop, quand à Leoden, c’était exactement la même chose : elle était incapable de renter en colère après lui. Il déclara vouloir aller lui parler demain, il avait raison, en repoussant l’échéance, ce serait d’autant plus préoccupant pour lui désormais qu’il le savait vivant. La gitane hocha la tête, contente qu’il se fasse cette réflexion et se promettait de fournir tous les efforts du monde pour le soutenir et faire en sorte que tout se passe bien.

L’heure à présent au repos, Cármen demeura contre Leoden afin que tous les deux puissent s’apporter mutuellement de la chaleur et leur éviter de tomber malade. La bohémienne ajusta la cape qu’il lui avait mise sur le dos afin qu’elle les recouvre tous les deux et ferma les yeux, bercée par ses caresses et ses baisers. Si le lieu n’avait rien de confortable et lui arrachait de vives décharges dans le bas du dos, elle n’eut pas de mal à trouver le sommeil. De part parce qu’elle était épuisée et qu’elle avait eu des chocs émotionnels beaucoup trop importants mais aussi parce que la présence de Leoden arrangeait toujours cela et que logée entre ses bras, où qu’ils soient, elle pouvait dormir tranquillement. Aux premières lueurs de l’aurore, Cármen ouvrit doucement les yeux, remarquant vite que Leoden était déjà réveillé et qu’il leur fallait donc bientôt se remettre en route.

Elle trouvait l’idée de Leoden bonne mais ils avaient déjà trois chevaux et cela ne ferait que les encombrer

« On verra cela en temps voulu, avec du repos ça devrait aller mieux et sur le retour on devrait tomber sur un village, on aura qu’à y faire une halte pour dormir, cela nous ferait moins de route d’un seul coup. »

La gitane se leva, aida Leoden a remballer les affaires avant qu’ils ne se remettent en route. Elle restait à pied cette fois-ci, tenant les rênes du cheval alors qu’ils s’étaient tranquillement mis en marche. C’était bien moins inconfortable mais fatiguant. Cármen prenait tout de même sur elle alors qu’elle mourrait d’envie de se plaindre. Ce n’était clairement pas le moment de faire sa comédie alors que le bébé ne courrait aucun risque. Elle passait donc sa douleur en respirant profondément et au bout de quelques heures de marche, ils arrivèrent dans le village.

Il était comme le lui avait décrit Leoden, visiblement sa mémoire ne lui faisait pas défaut et elle trouva cela assez amusant de découvrir les lieux tout en ayant dans la tête les paroles de son aimé la veille à propos de cet endroit. Cela devait lui sembler étranger, de tout revoir après tant d’années d’absence. Elle observait son visage, se demandant ce qu’il lui passait par la tête tandis qu’ils avançaient un peu plus. Elle remarqua que certaines personnes observaient Leoden, le regard interrogateur, surpris et certains se retournaient même sur eux. Pour une fois ce n’était pas elle qui attirait les regards mais bien lui et sans doute la ressemblance frappante avec Rambert ou bien ceux qui l’avaient connu lorsqu’il était enfant.

Ils firent une halte pour laisser les chevaux s’abreuver et Cármen en profita pour parler un peu avec Leoden. Elle posa sa main sur son bras, caressant doucement celui-ci.

« Tu te rends compte du chemin que tu as fait ? Si je t’avais dit que l’on serait ici quelques mois plus tôt, tu ne m’aurais pas crue ! » Fit elle avec un tendre sourire.

Elle lui laisserait le choix, de décider le moment où il serait prêt pour aller voir son père, quitte à faire plusieurs tours dans le village, s’arrêter pour manger dans une auberge ou simplement marcher. Elle se demandait comment il se sentait, mais ne lui laissa pas le temps de trop réfléchir et lui proposa quelque chose afin qu’il ait le temps de se sentir plus à l’aise et prendre possession de son environnement.

« Et si tu me faisais visiter ? »








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MessageSujet: Re: I never knew what love could do before you   I never knew what love could do before you - Page 2 EmptyLun 4 Juil 2016 - 11:40



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Déambuler dans le village le gênait un peu ; tous les regards se retournaient sur son passage, et il éveillait bien des mines à l'expression interrogatrice. Ses traits, bien que plus fidèles au minois de sa mère, n'allaient pas sans rappeler aux autres qui il était, et ce sans aucun doute. Le fils du joaillier. Vous savez, celui qui a disparu il y a douze ans.. Oui, tout le monde en a parlé, ça a fait mourir sa gouvernante d'angoisse.. S'il entendait les murmures des passants sur son chemin au travers des rues, il lui était impossible d'ignorer ce qu'ils disaient à son propos. Son ouïe de chasseur lui permettait d'entendre distinctement ceux qui n'étaient pas très loin de lui, et il du se concentrer relativement bien pour ne pas craquer en plein milieu de la rue.

Au détour de la grand place, juste avant de se jeter sous le soleil cuisant qui inondait le pavé gris, Leoden tira encore plus sur sa capuche pour dissimuler son visage derrière les pans noirs de sa cape. Non, il n'aimait décidément pas être reconnu sur son passage, et encore moins dans ces conditions. Il lui était déjà arrivé de soulever des murmures dans la rue, mais avec raison : à l'époque où il travaillait comme chasseur de primes, il avait une fois tué son propre mécène pour se faire de l'or sur son dos à l'aide de celle qu'il aurait du ramener. Pour cause, il avait du quitter Dol Amroth pour se rapatrier aux bordures du Rohan, où sa notoriété était bien moindre et sa réputation n'aurait pas pu pâtir de cet affront.

Cármen lui proposa de lui faire visiter la ville, et l'homme trouva l'idée intéressante pour se distraire des chuchotements qui pullulaient sur son passage. Pourtant, il n'arrivait pas à taire ce bourdonnement incessant qui lui parvenait, ni même à l'occulter quelques instants. Il présenta la grand place à sa compagne, lui montrant le plus grand des bâtiments de la ville qui s'élevait en son centre, et dont l'architecture reflétait parfaitement l'esprit de cette région du Rohan. Les fenêtres étaient sobrement encadrées par des pourtours de pierre plus claire que le reste de l'édifice, et l'habillaient d'une certaine aura qui le rendait imposant autrement que par sa taille. Leoden aurait aimé pouvoir continuer la visite, mais il se sentait complètement submergé, accablé par les gens qui le dévisageaient en le reconnaissant avec une certaine évidence. Il finit par écourter son petit tour en ville et tira Cármen à sa suite dans une taverne bien trop sombre pour qu'on puisse l'y reconnaître.

Il y avait du beau monde là dedans, avec des joyeux lurons déjà éméchés de longue date et une bonne ribambelle de soldats qui faisaient halte. Leoden alla se dissimuler dans un coin, asseyant Cármen juste en face de lui et il demanda un pot de thé pour eux deux. Il tirait encore trop sur sa capuche, c'en était presque indiscret. La jeune femme avait certainement remarqué son angoisse, qu'elle ait entendu ou non les murmures, elle aurait au moins constaté les regards en biais.

Lorsque le serveur arriva pour leur apporter leurs boissons, il déposa maladroitement la théière sur la table bancale, s'excusant plusieurs fois avant de manquer de faire tomber les deux tasses au sol. Il les releva précipitamment, et les déposa sur la table en bousculant Leoden avec son bras. La mouvement raccrocha le tissu de la cape et fit tomber la capuche, découvrant le visage de l'homme aux yeux de tous, où il était passé suffisamment inaperçu pour taire les chuchotements.

« Oh, mais c'est vous dont tout le monde parle !! Le fils disparu !! » s'écria le serveur, sans aucune retenue ni discrétion. Leoden serra les poings et la mâchoire, mais il était à deux doigts d'exploser.








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MessageSujet: Re: I never knew what love could do before you   I never knew what love could do before you - Page 2 EmptyLun 4 Juil 2016 - 13:46

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Leoden lui fit visiter la ville, du moins quelques coins, car Cármen remarquait qu’ils étaient souvent interrompu par des chuchotements sur leur passage. Même en ayant grandi, tous reconnaissaient Leoden et cela semblait vivement l’agacer. Jusqu’à ce qu’il retrouve son père, il ne pouvait donc pas compter sur la discrétion. Cármen comprenait l’énervement de Leoden, lui qui n’aimait pas être brusqué, voilà qu’il nageait en plein dedans. La gitane essayait de lui changer les idées en lui posant des questions plus détaillées sur l’architecture rohirrim, l’histoire de son village. Elle était en admiration, comme toujours, mais le village de Leoden avait quelque chose de plus particulier, sans aucun doute parce qu’elle l’avait imaginé là, enfant jouer et se promener dans les rues. C’était une image agréable, d’un temps où Leoden connaissait la paix et cela devait également lui remonter de bons souvenirs.

Mais c’était sans compter les murmures qui vinrent à agacer davantage son amour qui décida de couper court à la visite pour qu’ils aillent se reclure dans une taverne. Cármen accepta volontiers, ses jambes et son dos la faisaient souffrir, elle prit place alors, soufflant doucement et adressa un large sourire à Leoden

« C’est un très joli village ! » Fit elle remarquer.

Leoden demanda du thé, qu’on leur amena mais la maladresse du serveur avait conduit à démasquer Leoden. Sans la moindre discrétion, attirant quelques regards sur eux, il fit part de sa découverte. Le fils perdu du joaillier était revenu, rien que ça. Cármen se senti hérissée face à tant de bêtise, écarquilla les yeux, choquée. Alors sans attendre qu’il l’ouvre davantage, la bohémienne attrapa le bras du serveur, faisant pression dessus afin de l’interpeller et le faire cesser son vacarme. Elle n’avait vraiment pas apprécié la manière qu’il avait eue de notifier la présence de Leoden, c’était un manque de respect total et qui plus est ce n’était agréable pour personne. L’homme avec un sourire idiot tourna la tête vers Cármen. Son visage crispé, elle ne cachait clairement pas son mécontentement et lui somma alors de s’en aller avant qu’ils ne perdent patience.

« Ca ira, vous pouvez disposer. » Fit-elle les mâchoires serrées

Se rendant soudainement compte de sa bêtise, l’homme porta sa main devant sa bouche et s’excusa auprès de Leoden avant de s’en aller. Pour les laisser tous les deux. Cármen soupira lourdement en levant les yeux au ciel. On n’avait pas idée d’être aussi indiscret et malpoli…La gitane entreprit de remplir leurs deux tasses et s’abreuva d’un peu de thé. Cela lui fit le plus grand bien, la camomille venait apporter ses vertus rassurantes. Puis, elle leva les yeux vers Leoden afin d’observer son regard. Visiblement l’intervention de l’homme l’avait bien énervé et cela n’allait certainement pas l’aider à prendre la décision d’aller voir son père. Cármen tenta alors de dédramatiser un peu la situation qu’elle savait difficile et qui devait peut être tout lui remettre en doute.

« Et bien, tu avais l’air d’être bien connu par ici ! Tu devais être le petit garçon populaire que tout le monde appréciait pour qu’on se souvienne aussi bien de toi ! J’imagine que tu as manqué à bien du monde »

La gitane lui adressa un doux sourire, lui prit la main et déposa un baiser sur celle-ci afin de l’apaiser et lui redonner un peu plus de courage.

« Ton père ne va pas tarder à entendre les rumeurs, mais je pense qu’il n’est pas trop tard pour que tu arrives avant elles. Qu’en penses-tu ? »

En effet apprendre la présence de quelqu’un par des rumeurs n’était pas forcément ce qu’ils avaient planifié et cela alerterait Rambert qui irait passer le village au peigne fin afin de retrouver. Autant que Leoden garde encore le contrôle de ce qu’il faisait en y allant de lui-même. Cármen ne lui mettait pas de pression, il savait sans doute qu’elle avait raison et il n’avait qu’à alors s’imaginer voir son père chercher désespérément de partout dans le village. Il ne voulait pas cela, la gitane se demandait même si cela ne le ferait pas fuir en fi de compte tant il serait poussé à se montrer.






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MessageSujet: Re: I never knew what love could do before you   I never knew what love could do before you - Page 2 EmptyLun 4 Juil 2016 - 22:32



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Cármen & Leoden


Leoden trouvait le thé trop chaud, trop amer et le goût ne lui plaisait largement pas autant que ce à quoi il était habitué dans le campement de la gitane. Il avait largement pris habitude aux mœurs des bohémiens, si bien que la nourriture typique du Rohan ne venait plus lui donner le bon goût qu'il avait attendu. Les longs mois passés aux côtés de la femme qu'il aimait éperdument l'avaient changé, pour le moins radicalement.

L'homme reposa sa tasse sans aucune douceur, cependant qu'il regardait en coin le serveur gringalet s'empresser d'aller colporter la nouvelle à tous les bons clients avec qui il avait sympathisé. Si lui était trop jeune pour l'avoir vu étant petit et se souvenir de lui, il y avait bon nombre de visages dans la pièce qui n'étaient pas étrangers au chasseur. De multiples visages qui se décarcassaient pour l'observer en douce même s'ils n'étaient en rien discrets. Leur indécence poussait Leoden à ses limites, mais il tentait de garder son calme pour ne pas s'emporter.

Bien sûr, si la moitié des gens ici seraient bien incapables de l'avoir reconnu par ses seuls traits d'enfant, ils voyaient tous le faciès du joaillier veuf qui avait perdu son fils ; ce si tristement célèbre Rambert qui avait remué ciel et terre pour retrouver ce petit garçon qu'on lui avait si durement enlevé. Si l'on connaissait plutôt bien son père dans la région, sa renommée en temps que joaillier depuis des générations avait été quelque peu occultée par cette terrible histoire. Dans cette dure épreuve, les gens qui l'avaient si souvent sollicité pour leurs bijoux ne venaient plus à lui, ils l'avaient délaissé, mais cela ne les gênait pas de venir parler à son propos dans les tavernes ou sur les places du village.

« Tu as raison. Finis ton thé et nous partons, je ne veux pas du mien. » Lâcha Leoden, en essayant de se montrer gentil avec sa bien-aimée malgré l'angoisse qui venait lui tordre le ventre. Il avait été repéré, à nouveau pris au piège comme un petit animal encerclé par des loups. Leoden n'avait jamais apprécié de se retrouver au pied du mur, et pourtant, il y était bien trop souvent confronté.

Il attendit patiemment que Cármen repose sa tasse vide pour quitter sa chaise, et passer devant le comptoir pour informer le serveur qu'il n'aurait pas sa monnaie, et qu'il tâcherait de se montrer plus professionnel la prochaine fois, car l'homme qui le menaçait était bien doué de ses mains et savait user d'une lame. L'autre resta choqué un moment avant que Leoden ne le laisse finalement pour passer la porte de la taverne et tirer sa compagne à l'extérieur sous le soleil tapant.

Il entama le chemin, mais puisqu'ils passaient par la place qui abritait le grand marché du village, Leoden en profita pour acheter quelques fruits de la région qu'il proposa à Cármen pour qu'elle mange un petit peu tout en découvrant les saveurs particulières du pays. Puis il lui montra le sentier large qui menait jusqu'à la maison un peu à l'écart, sur lequel ils croisèrent de nombreux convois tirés par des bœufs ou des chevaux.

Ils finirent par arriver jusque devant la grande porte du jardin, que les domestiques vinrent ouvrir en tirant de grandes têtes toutes étonnées en voyant Leoden se présenter à eux. Ils réprimaient des cris de joie et se retenaient visiblement de lui sauter dessus pour le prendre dans leurs bras, mais préféraient aimablement le laisser aller. Après tout, ils auraient certainement le temps de contempler ce petit tout grandi plus tard. Les sourires ébahis sur les visages mirent du baume au cœur de Leoden, qui d'un mouvement de bras, rapprocha Cármen de lui.

Il arriva pour frapper à la porte, mais cependant qu'il avait le poing levé, le bois craqua avant même qu'il ne puisse le toucher, et la porte s'entrouvrit pour laisser passer le visage d'une petite bouille d'environ huit ans. Leoden s'arrêta net devant ce visage qui lui ressemblait beaucoup trop, ne sachant que dire, ni comment se présenter.








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— ORIGINAIRE DE : Haradrim, elle est née dans un village à la frontière de Khand à l'est
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MessageSujet: Re: I never knew what love could do before you   I never knew what love could do before you - Page 2 EmptyLun 4 Juil 2016 - 23:20

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Leoden approuva son idée d’aller rejoindre son père, espérant que cela lui convienne réellement et qu’il ne faisait pas cela en se sentant forcé. La gitane termina son thé, et se leva, ajustant sa cape sur sa tête et ne fut pas étonnée d’entendre Leoden décréter qu’il ne voulait pas payer pour l’impolitesse qu’il avait eu de l’afficher devant tout le monde. Elle était d’accord avec lui, alors elle le suivit simplement à l’extérieur et se laissa guider alors qu’il connaissait encore très bien le chemin qui le menait à son ancienne demeure. Une belle maison d’ailleurs, elle s’imaginait Leoden qui avait grandi ici, se demandait si ça avait beaucoup changé. Dans tous les cas, ce dernier restait concentré tandis qu’ils passaient devant de nombreuses personnes s’occupant du domaine.

Elle sentait Leoden à vif, stressé, il n’avait pas besoin de le dire et tenter de le lui dissimuler par un masque de fer était vain. Déjà parce qu’elle avait appris à le connaitre mais aussi parce que Cármen percevait ses ondes d’angoisse et ne pouvait que lui donner du courage en serrant sa main tandis qu’ils approchaient de la demeure. Elle aurait dû s’attendre à voir tous ces visages ébahis, choqués, mais heureux de revoir Leoden. Tous avaient l’air de le reconnaitre malgré le fait qu’il avait grandi et qu’il était devenu un bel homme. Elle se sentit tirer vers lui, lui adressa un sourire et passa sa main dans son dos pour lui masser doucement la nuque au moment où ils furent debout devant la porte. Le moment de vérité était enfin arrivé. Elle lui demanda de respirer profondément, et alors elle lui laissa le choix du moment où il se sentirait prêt à ouvrir la porte.

Elle fut tout aussi surprise que lui de voir la porte s’entrouvrir et ce fut les yeux d’une petite fille qu’ils rencontrèrent. Leoden devait sans doute se demander qui elle était, tout comme la bohémienne mais l’évidence voulait qu’il devait s’agir de la fille de son père, au vu de la ressemblance. Dans tous les cas au vu de son jeune âge, si c’était le seul enfant qu’il avait eu depuis Leoden, Rambert avait sans doute eu du mal à concevoir de refaire sa vie. Tandis qu’elle tenait le bras de Leoden, elle le sentait se raidir, sans doute pris au dépourvu et n’ayant pas envisagé de rencontrer un demi-frère aussi vite et aussi jeune, qui ne comprendrait sans doute pas. Cármen entreprit alors d’introduire le dialogue, se penchant légèrement vers la petite en lui adressant un joli sourire.

« Bonjour ! Je m’appelle Cármen et toi ? »
« Vaelis !»
« C’est un joli prénom ça Vaelis ! »
« Merci ! »
« Est-ce que Rambert est là ? »
« Oui c’est mon papa ! »
« Il est là ? »
« Oui attendez je vais le chercher ! »

Ni d’une ni de deux, la fillette leur claqua la porte au nez et au travers du bois, on entendit la petite fille hurler en appelant son père, déclarant qu’il y avait une dame et un monsieur qui voulaient le voir. Cármen étouffa un rire, si c’était la demi-sœur de Leoden et qu’elle lui ressemblait lorsqu’il était petit, alors elle devait être une vraie tornade. Elle observa Leoden, espérant qu’il allait bien et continuait de passer doucement sa main dans son dos pour le rassurer.

« Je vais me mettre de côté, c’est un moment qui n’appartient qu’à toi »

La gitane embrassa sa joue et se détacha de lui, faisant quelques pas sur le côté afin de s’éloigner. Elle le regardait, plus fière que jamais et avait alors hâte de découvrir comment cela allait se passer. Cármen était aussi angoissée que lui en vérité, elle avait beau se montrer sereine, elle priait pour que tout se passe pour le mieux. Elle inspira doucement et lui adressa un large sourire, croisant les doigts.








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MessageSujet: Re: I never knew what love could do before you   I never knew what love could do before you - Page 2 EmptyMar 5 Juil 2016 - 14:36



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Cármen & Leoden


Leoden regarda la gitane s'éloigner de lui de quelques pas, avec l'envie furieuse d'aller attraper sa main et de la serrer si fort qu'elle ne pourrait plus jamais s'écarter de lui. L'envie qu'elle soit tout près, qu'il puisse sentir son aura apaisante dans ce moment où il en avait cruellement besoin. Le visage de la petite fille qui avait ouvert restait encré dans sa mémoire, lui donnait la chair de poule. Elle lui ressemblait beaucoup trop, c'était d'une évidence pure. Il l'avait compris au moment où ses yeux s'étaient posés sur elle, puis elle l'avait tout simplement dit dans son innocence enfantine. Il avait donc une petite sœur.

Les mains tremblantes, il attendait dans une patience indéfinissablement longue ; il se sentait comme une brute devant la douceur de la petite, la même brute qu'il lui semblerait être devant son enfant lorsque celui-ci serait né. Il garda ses mains le long de son corps, desserrant les poings comme il le pouvait, tandis qu'il s'efforçait de prendre de profondes respirations pour ne pas laisser son cœur s'emballer. Il regarda Cármen, avec cette patte si particulière que l'angoisse laissait dans ses yeux, et qui trahissait plus que tout la peur qui habitait son corps. Il fit son possible pour ne pas défaillir même si ses jambes tremblaient, puis il entendit à nouveau du bruit derrière la porte.

Et elle finit par s'ouvrir avec une délicatesse qu'il savait digne d'un joaillier, découvrant un homme dont les yeux traînaient encore nonchalamment au sol, comme s'il ouvrait la porte sur n'importe quel commerçant du village. Leoden eut l'espace de quelques millisecondes pour savourer le doux sourire qui berçait le visage de son père, juste avant que celui-ci ne lève les yeux pour découvrir celui qui venait réclamer sa présence.

Rambert ne parla pas, il fixait juste cet étranger devant lui sans réagir, comme s'il ne comprenait pas qui il était. Il lui fallu quelques secondes pour finalement lever une main qui tâtonna sur l'épaule de celui qui se tenait bien droit devant son père, mais son regard perçant ne brillait pas. Il posa le bout de ses doigts sur le bras de son fils, et il fut presque surpris de se rendre compte que c'était bien un être de chair et d'os, de vie..

Ses prunelles s'illuminèrent tout à coup, mais il semblait à Leoden qu'il n'osait toujours pas croire ce qu'il avait entre ses mains. Puis l'homme attrapa son fils pour venir le serrer fort contre lui ; si fort qu'il manqua de couper la respiration de ce dernier, comme s'il n'allait jamais plus le lâcher..

Leoden n'avait aucun mot pour exprimer ce qu'il ressentait, il n'était même pas capable de parler à cet homme, mais il se rendit rapidement compte que les mots étaient des choses bien futiles en regard de tout ce qui traversait son cœur à cet instant-là. Il n'y avait plus aucune angoisse, que de la paix, une sensation immensément bonne d'être en accord avec toute sa vie, avec le monde entier et d'avoir enfin trouvé la dernière pièce qui manquait à son puzzle. Son père aussi ne semblait rien pouvoir dire, mais l'instant était si fort que cela n'avait même plus d'importance. Plus rien n'avait d'importance.

« Tu es revenu, mon fils.. » fut tout ce qu'il réussit à balbutier entre les quelques larmes qui venaient perler sur son visage.








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MessageSujet: Re: I never knew what love could do before you   I never knew what love could do before you - Page 2 EmptyMar 5 Juil 2016 - 15:15

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Le moment était enfin arrivé, et bien sûr c’était ce qu’il y avait de plus difficile à faire pour Leoden jusque là. Après l’avoir aidé à trouver la paix, voilà que tout se concrétisait de manière officielle. Cármen aurait voulu rester près de Leoden pour le mener jusqu’au bout, mais ce moment là n’était pas le sien. Il appartenait seulement à Leoden et les retrouvailles n’en seraient alors que plus émouvantes. La jeune femme avait le cœur serré, elle tentait de respirer normalement, pouvant parfaitement imaginer ce que Leoden ressemblait à ce moment là. Peut être avait il attendu pendant longtemps ce moment, peut être était-ce inespéré ou bien qu’il n’avait jamais envisagé de le faire. Mais la finalité était là, elle le laissait seul pour cet obstacle, qu’elle savait bien évidemment qu’il passerait avec succès. Elle l’avait aidé à aller loin, s’il en était là, c’était surtout parce qu’il l’avait voulu, parce qu’il s’était battu. La porte s’entrouvrit, la gitane demeura à l’écart, observant la scène. Des frissons lui remontaient dans le dos tandis que les larmes lui montaient déjà dans les yeux.

Elle trouvait cela horrible d’arracher un enfant à son père et pouvait soulever l’émotion qui les traversait tous les deux à cet instant. Après tant d’années de souffrance, d’espoirs détruits, d’attente, de recherche et de solitude, la pluie cessait enfin. C’était émouvant mais horrible, elle pouvait imaginer ce que l’un comme l’autre avait subi de la perte de l’autre, surtout dans un nid familial où il y avait de l’amour. C’était parfaitement injuste, mais Leoden avait fini par revenir et venait mettre fin à ce cycle infernal de tourments et de questionnements. Et enfin, l’étreinte tant attendue entre un père et son fils, qui venait laver les marques douloureuses du passé par un élan de joie non dissimulé. C’était beau, tellement beau que la bohémienne ne pu refreiner ses pleurs. C’était de la joie et de la tristesse en même temps, car ils accusaient le coup, tout revenait et tout devait désormais disparaitre. Un chapitre se clôturait, une nouvelle aventure débutait dans laquelle l’un comme l’autre, ils ne seraient plus jamais les mêmes. Cármen déglutit, pleurnichant dans son coin, frottait ses yeux en essayant de se faire la plus discrète possible alors qu’elle était complètement submergée par l’émotion. Les hormones n’aidaient pas à canaliser, elle était particulièrement sensible aux sujets parents-enfants en attendant elle-même un enfant. Elle espérait ne jamais avoir à vivre ce genre de chose avec le sien.

Elle laissait Leoden et Rambert reprendre connaissance de l’un et de l’autre, se délectant de cette belle image, de ce qu’elle avait toujours souhaité pour son amour alors qu’il paraissait heureux, serein et enfin apaisé. Il pouvait de nouveau souffler et cicatriser ce tout ce qu’il avait vécu. Pour Cármen, c’était tout simplement incroyable.
C’est alors que la petite Vaelis vint à montrer sa frimousse dans l’embrasure de la porte. Cármen lui fit quelques signes pour qu’elle vienne vers elle et ne les dérange pas dans leurs retrouvailles.

« Pourquoi papa pleure ? » Fit-elle en chuchotant.
« Il a retrouvé quelqu’un d’important, tu vois, c’est ton grand frère ! »

Vaelis écarquilla les yeux, mettant sa main devant sa bouche tout en étouffant un petit rire, visiblement très contente elle aussi.

« Oaaah !! »

Cármen se demandait si Rambert lui avait raconté qu’il avait eu un fils et qu’il avait perdu mais au vu de la douleur ressentie, le contraire l’aurait étonnée, ainsi Vaelis savait que ce qu’il se passait sous ses yeux était inestimable et inattendu. Vaelis demeura aussi en retrait, durant quelques secondes du moins, car elle ne pu résister à l’envie d’aller saluer son frère à son tour. La petite s’empressa d’aller vers son père et tira sur sa veste pour attirer son attention.

« Papa ! Comment il s’appelle ? »

Cármen étouffa un rire en entendant la question de la petite fille, trahissant sa présence. Elle s’essuya les yeux et osa enfin s’approcher.

« Bonjour, je crois que nous nous connaissons… » Fit elle avec un fin sourire.







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MessageSujet: Re: I never knew what love could do before you   I never knew what love could do before you - Page 2 EmptyMar 5 Juil 2016 - 22:34



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Cármen & Leoden


Le regard que son père posa sur lui à ce moment-là, Leoden su instinctivement qu'il ne l’oublierait jamais. C'était un regard emprunt d'amour et de fierté de voir ce que son fils était devenu, mais aussi de soulagement, de tendresse, comme une brise fraîche qui venait souffler sur eux après un été interminable. C'était le graal finalement trouvé, le salut que l'un comme l'autre n'avaient plus espéré voir se profiler. Devant eux s'offraient un avenir nouveau, tout neuf et lavé de ces nombreuses années que la vie leur avait volées. Le temps perdu l'était définitivement, les heures impitoyables n'allaient pas couper leur cours pour le commun des mortels, mais il n'était pas trop tard. Leoden avait agi au bon moment, c'était l'une de ses rares certitudes.

Il garda longtemps son père dans ses bras, s'imprégnant d'une odeur qui lui avait trop longtemps manqué, retrouvant ce contact si privilégié dont il avait manqué. Tout semblait absolument parfait, une vision divine qu'il n'avait jamais pu toucher des doigts avant ce jour, et pourtant il ne se rendait pas tout à fait compte de la réalité de ce tableau. S'il avait attendu longtemps ce moment ou s'il l'avait seulement désiré, Leoden n'en saurait probablement jamais rien. Mais ça n'avait plus d'importance, non, rien ne valait plus que de voir le sourire de ce père à son égard.

D'aucuns n'auraient dit qu'ils ne s'étaient jamais quitté, Leoden sentait dans son cœur le vide se combler, comme si chaque petit morceau de son être brisé se remettait en place. Finalement, c'était peut-être cela ; Cármen, leur enfant, et maintenant son père ; sa vie tombait sous le sens comme jamais elle ne l'avait fait auparavant, et tout coïncidait de manière parfaitement adéquate.

« Après tout ce temps, et tu m'es enfin rendu.. Je n'aurais jamais cru.. »

« Je sais, papa.. Mais je suis là, et je suis bien vivant.. »


A ce moment-là, la petite fillette blonde rappliqua alors qu'elle était à l'écart avec Cármen, alors Leoden fit un signe à la gitane pour qu'elle se rapproche également. Il fit en sorte de l'attraper par la main pour la tirer vers lui, que jamais plus elle ne s'en éloigne. Elle avait curieusement demandé son nom, mais l'expression de Rambert en disait long sur ce qu'elle savait de ce frère. Il n'avait pas du beaucoup en parler, le strict minimum à bien parier. Leoden connaissait son père ; il était le même.

« Ma puce, voici ton grand frère, Leoden.. » fit-il pour le lui présenter, et elle se jeta dans ses bras pour avoir un câlin de celui dont elle avait sans doute espéré faire la rencontre un jour.

Lorsque Cármen se rapprocha à son tour, elle se présenta au père de Leoden qui leva les yeux, et reconnu bien vite son visage. Il eut un instant de vide, puis il se mit tout de suite à la pousser à l'intérieur pour aller l'asseoir quelque part.

« Tenez, voici une chaise, vous serez bien mieux ici.. Vous auriez du me dire ! Je vous aurais tout de suite fait rentrer.. Vous voulez du thé, des brioches ? Je peux vous faire à manger, on a plein de bonnes choses au sellier.. » s'empressa-t-il de lui proposer pendant qu'il faisait rentrer tout le monde pour les installer à la grande table. Leoden rentra en dernier dans la maison, et il fut étonné de voir que rien, rien du tout n'avait changé. Il y avait encore sa petite chaise cannée à l'extrémité de la longue table, elle n'avait pas bougé.. Ému, il finit tout de même par prendre place aux côtés de sa bien-aimée tandis qu'il la présentait.

« Voici Cármen, elle est ma compagne et nous allons bientôt avoir un enfant.. » annonça-t-il, alors qu'à l'autre bout de la pièce, une femme – probablement la mère de Vaelis – se profilait.








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MessageSujet: Re: I never knew what love could do before you   I never knew what love could do before you - Page 2 EmptyMar 5 Juil 2016 - 23:02

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Cármen étira un sourire amusée, au vu de la vitesse à laquelle elle fut rentrée et installée sur une chaise. Il lui proposa toutes sortes de choses, la gitane n’eut pas le temps de dire quelque chose qu’il avait déjà entreprit de poser des tasses. C’était un homme d’une rare gentillesse, elle reconnaissait Leoden à travers lui qui prenait toujours soin de ceux qui en valaient la peine. Il se souvenait sans doute qu’elle était enceinte et qu’elle avait eu un petit problème, d’où l’importance pour lui qu’elle soit vite confortablement installée. La bohémienne fut ravie, tout se passait bien et Leoden vint la rejoindre en prenant place à ses côtés. Alors il annonça de manière plus officielle la nature de leur relation mais aussi que l’enfant qu’elle portait était le sien.

Rambert sembla réaliser, peut être qu’il s’était attendu à ce qu’elle soit une amie, mais il sembla tout aussi ravi que Leoden le jour où elle le lui avait annoncé. Elle se remémorait de ce moment là, de la joie dans les yeux, quelque chose d’offert, d’inestimable, c’était ce qu’elle lui voyait à ce moment là. La jeune femme étira un large sourire, heureuse de voir qu’il n’était pas réfractaire à l’idée que son fils ait une liaison aussi sérieuse avec une suderone. Cela avait été sa plus grande crainte mais qui fut tout aussitôt envolée. Vaelis également sembla heureuse, réalisant qu’elle allait être tante après avoir réfléchi aux liens qu’elle aurait avec l’enfant si Leoden était son frère. Elle sautilla de partout, jusqu’à ce qu’une autre femme vint à se montrer. Cármen se leva naturellement, afin de saluer cette dame dont la beauté n’avait d’égale. Elle lui adressa un fin sourire avant de s’incliner légèrement pour la saluer.  Les présentations des femmes de famille était toujours très important pour les haradrim, car celle-ci allait devenir sa belle-mère si Leoden et elle se mariaient et une belle-mère est très importante dans la vie d’une femme.

Cette dernière sembla tout aussi ravie que Rambert de découvrir que Leoden était revenu, le devinant avec le visage heureux de son mari et des quelques traces de larmes d’émotions qui marquaient encore leurs visages.

« Je suis Serena » Fit-elle avec une élégance naturelle.

Rambert les présenta tous les deux, et annonça aussi qu’ils attendaient un enfant. Cette dernière écarquilla les yeux, observant le couple et sembla tout aussi ravie.

« Alors c’est une multitude de bonnes nouvelles que vous emmenez avec vous ! Il nous faudra fêter ça !! »

Serena disparu quelques secondes avant de revenir avec un assortiment de biscuits et quelques brioches bien dorées avant de les rejoindre à table. Vaelis monta sauvagement sur sa chaise, prenant appui sur la table pour attraper une brioche. Sa mère la reprit, lui décrétant que ce n’était pas poli ce qu’elle faisait et qu’elle ne devait pas trop manger puisqu’il y aurait un festin le soir même, lui disant qu’elle risquait de ne rien manger et qu’après elle allait encore bouder. La fillette tira une moue, les joues gonflées avec sa brioche dans la bouche et sa mère la prit alors dan ses bras avant de reporter son attention sur Leoden.

« Rambert me disait que Vaelis vous ressemble beaucoup de lorsque vous étiez enfant. Si c’est aussi le cas pour le votre, je vous souhaite bon courage ! »

Cármen qui restait sage et silencieuse étouffa un rire en regardant Leoden. Elle s’attendait aussi à ce qu’il soit quelque peu sauvage, en ayant le caractère de son père mais aussi parce que du sang de haradrim coulerait dans ses veines, or les Haradrim n’ont jamais été réputés pour faire dans la demi-mesure. La gitane qui avait quand même faim, osa se servir timidement d’un petit gâteau alors qu’elle les aurait volontiers tous gobés d’un seul coup. Elle se retenait devant sa belle-famille, souhaitant à tout prix faire bonne impression malgré le fait qu’ils n’aient pas l’air du genre arrêtés sur des stéréotypes.

Rambert observait son fils, la mine assez grave, Cármen devinait alors ce qu’il allait se passer. La question lui brûlait les lèvres depuis tant d’années, et désormais qu’il était là, il pouvait enfin la poser. En même temps il avait peut être peur de la réponse, de ce jour là où tout avait basculé. Est-ce que cela ferait de lui u mauvais père ?

« Que s’est il passé Leoden ? » Demanda t-il enfin.





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MessageSujet: Re: I never knew what love could do before you   I never knew what love could do before you - Page 2 EmptyMer 6 Juil 2016 - 10:50



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Before You

Cármen & Leoden


Leoden observait curieusement sa petite sœur, certainement avec autant d'attention qu'elle-même l'observait. C'était indicible, mais elle semblait avoir cette même petite chose qu'il avait eu étant enfant ; cette vivacité non pas seulement liée à la jeunesse, mais aussi toute cette agitation dont elle faisait preuve, et qui rappelait non sans une certaine émotion l'enfance de Leoden. Oh, il en avait donné du fil à retordre à son père et à sa gouvernante.. Cela avait été un petit garçon très turbulent, toujours très distrait lors de ses leçons. L'appel de l'extérieur sans doute, et à bien observer Vaelis, il lui sembla qu'elle lui était semblable en bien des points. Elle, au moins, aurait une enfance digne de ce nom avec la possibilité de grandir au sien de sa famille. Ça, il s'en faisait désormais la promesse.

Si Leoden avait craint de n'être point accueillit chaleureusement, il s'était bien trompé, car il était visiblement le bienvenu dans cette maison, dont les portes lui avaient toujours été et lui seraient toujours ouvertes. De sa chaise, il prenait le temps de détailler à nouveau la salle à manger, ses tapis, ses fauteuils qui appartenaient à la famille Doreath depuis des générations. Lui-même avait manqué à cet appel, mais il ne faisait aucun doute que les enfants de Serena seraient là pour reprendre la manufacture. Son père y tenait tout particulièrement, et il ne laisserait jamais tout cela à un parfait inconnu.

C'était un sourire rare et précieux que l'homme arborait, et il y trouva tout le bonheur qu'il y avait attendu. Cette maison était comme Cármen, elle avait ce don si particulier d'apaiser les âmes. Leoden se sentait étrangement bien, il connaissait pour la première fois depuis longtemps la paix totale, comme une sorte de grâce qui lui était finalement offerte. Lui qui n'avait jamais cru aux dieux ou aux miracles avant de rencontrer Cármen, il pensait maintenant qu'elle en était un, car c'était elle qui l'avait sauvé, et qui rétablissait sa vie comme elle aurait toujours du l'être.

Leoden ne pensait plus à son passé, ni à tout ce qu'il avait vécu de mal. Il était face à un bonheur indescriptible de retrouver ses racines, et en même temps d'en forger de nouvelles avec sa bien-aimée. C'était tellement étrange comme sensation, qu'au final il savait pertinemment qu'elle ne durerait pas bien longtemps. Plus les minutes passaient, plus il sentait le nuage noir se profiler, et la question finirait inévitablement par tomber tôt ou tard. En réalité, ce n'était l'affaire que de quelques secondes.

En entendant les paroles de son père, Leoden se raidit complètement, dans un malaise qu'il aurait largement voulu éviter. Il sentait son cœur s'accélérer dans sa poitrine, frapper dans ses tempes. Son champ de vision se troublait, il sentait grandir cette infernale boule dans sa gorge et ses entrailles se tordre, à mesure que le visage de Constance et tout ce qu'elle lui avait fait vivre revenaient par flashes. S'il y avait une personne à qui il voulait épargner ce supplice, c'était bien son père.

Il était incapable de parler, sa mâchoire était complètement crispée à l'instar de ses mains sur la nappe ; il sentait tout son corps trembler, et pourtant il ne pouvait dissimuler cela à personne. C'était la question à laquelle il avait tant de fois essayé de se préparer et qui pourtant, l'avait totalement pris au dépourvu. Il n'était pas prêt à y répondre, contrairement à tout ce qu'il avait imaginé, il était incapable d'affliger cette terrible douleur à l'homme qui lui avait donné la vie.

Leoden, enfermé dans son mutisme et dans la peur qui le prenait à la gorge, n'avait plus d'échappatoire. Il espérait juste que Cármen puisse l'aider, le sauver de cette question à laquelle il était si difficile de répondre.








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MessageSujet: Re: I never knew what love could do before you   I never knew what love could do before you - Page 2 EmptyMer 6 Juil 2016 - 13:22

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La question posée à Leoden, Cármen avait été à peu près sure que cela allait grandement le gêner. Elle vit donc ses doutes se réaliser, observant Leoden, il ne répondit rien, visiblement prostré et mal à l’aise de devoir tout raconter tout de suite. C’était compréhensible, après tout il en avait beaucoup trop vécu pour une seule vie et c’était encore un miracle qu’aujourd’hui il tienne encore debout et continue de se battre. La mémoire de constance, devait le hanter encore. Il ne lui disait rien mais elle le devinait, elle était liée à tous ses cauchemars, toutes ces fois où ses réactions avaient été excessives et tous ces moments là où il avait tout remis en question. A plusieurs reprises elle avait cru qu’il cesserait leur relation, mais avec un enfant à venir, il avait trouvé la motivation d’avancer. Le chemin était encore difficile, là en était la preuve. Cármen décida donc de réagir avant que cela ne devienne trop pour lui et qu’il se sente complètement dépassé.

Cármen posa donc sa main sur celle de Leoden afin de le rassurer par sa présence. Elle lui glissa un regard doux, comprenant son mal-être et que le moment était pas encore venu pour lui d’en parler alors qu’ils venaient tout juste de se retrouver.

« Vous aurez le temps d’en parler plus tard,  tous les deux! »Déclara t-elle en coupant court à la conversation.

Rambert semblait manifestement avoir compris qu’il n’était pas encore près à en parler et peut être encore moins avec toute une assemblée pour l’écouter et encore moins une jeune fille comme Vaelis parmi elle. Il n’y avait qu’à voir son visage décousu pour le comprendre. La gitane serra la main de Leoden et lui offrit un fin sourire afin qu’il relâche la pression. Et Leoden ne devrait lui en parler que lorsqu’il serait prêt

« Oui bien sûr ! Vous avez raison ! » Fit il manifestement gêné.

Rambert entreprit de servir du thé, un lourd silence s’installa durant lequel Cármen massait de son pouce le dessus de la main de Leoden alors qu’elle les avait déplacées sur le genoux de la gitane, de manière à ce que ce soit plus discret et que l’inconfort de Leoden ne soit pas aussi flagrant qu’il ne l’était déjà. Il ne devait pas se braquer maintenant, encore moins se fermer alors que tout venait de s’améliorer.

« D’ailleurs…Nous allons vous préparer une chambre ! Vous pouvez rester autant que vous le désirez ! Vous vivez loin d’ici ? » demanda t-il pour changer le sujet.

« A quelques jours de voyage vers l'est, en ce moment du moins. Je viens d’un groupe de nomades, et Leoden l’a également intégré. D’ailleurs si vous désirez un jour venir nous voir, nous vous accueillerons avec grand plaisir. »

La gitane vit Vaelis très intriguée du fait qu’ils soient nomades et elle demanda discrètement à sa mère ce que ça voulait dire. Elle lui expliqua donc que c’était des gens qui partaient avec leur maison et qui allaient partout où ils voulaient. La jeue fille fronça les sourcils et observa l’intérieur de sa maison, se demandant peut être comment ils faisaient pour partir avec leurs maisons

« Bien, bien ! C’est bien ! Je suis content de savoir que tu vis bien Leo. » Fit il à son fils avec un large sourire.

Rambert semblait encore quelque peu tendu. Il devait se rendre compte qu’il ne connaissait plus son fils, que bien des choses s’étaient passées et qu’il avait tout à réapprendre de lui. Cármen comprenait sa gêne, aussi elle s’efforçait de se montrer radieuse et souriante afin de ne pas trop plomber l’ambiance. Serena aussi semblait l’avoir compris, les femmes sont toujours plus sensibles aux émotions que les hommes et avait elle aussi envie que tout se passe bien pour les deux, s’alliant avec Cármen pour se montrer détendue, comme si tout avait toujours été comme cela. Serena se redressa, souhaitant relancer la conversation sur une note plus joyeuse :

« Comment vous êtes vous rencontrés ? » Demanda t-elle au couple.






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MessageSujet: Re: I never knew what love could do before you   I never knew what love could do before you - Page 2 EmptyJeu 7 Juil 2016 - 11:09



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Cármen & Leoden


Il l'avait espéré très fort, et finalement la gitane était venue à son secours. Leur relation était fondée sur cela, l'entraide, le secours mutuel. Si elle avait débuté sur un sauvetage, elle en était maintenant constamment un. Cármen avait ce don si intriguant de sauver Leoden à chaque instant ; il savait pertinemment que sans elle, il était damné. C'était pour lui d'une évidence pure, pour elle un peu moins, mais il n'y avait pas d'autre chemin pour lui. Il aimait éperdument la gitane et ne serait pas capable de vivre sans elle, il n'osait même pas se l'imaginer.

Leoden souffla un coup alors qu'il sentait les mains de la jeune femme venir masser les siennes. C'était à nouveau cette présence rassurante dont il avait besoin, et elle savait le tirer de ses ombres qui l'ensevelissaient bien trop souvent. S'il s'était largement détaché de ce passé peu glorieux, ce dernier laissait forcément des traces. Une main sur son col lui assura que l'on ne voyait rien de son torse, auquel cas il aurait pu se trahir tout bêtement. Il n'était pas prêt à faire ce récit, mais il y en avait bien d'autres qu'il lui fallait conter.

Serena, avec la douceur que lui découvrait Leoden, représentait tout ce qu'il s'était fait de l'image d'une mère. Il n'en avait pas eu, en avait un peu manqué, mais il n'en avait à présent plus besoin. Il sourit à l'idée qu'elle était le modèle parfait pour Vaelis, dont il espérait qu'elle pourrait grandir à son rythme, à l'inverse de lui. Brisé trop tôt, il l'était désormais pour son existence entière. La maman de Vaelis donc, s'intéressa à eux, comme si elle avait compris que le sujet abordé s'était avéré trop délicat pour être discuté à la table familiale.

« Oh, alors ça, c'est vrai que c'est une drôle d'histoire.. » commença Leoden. A bien y penser, ils ne l'avaient jamais compté à personne ; les gitans le savaient tous sans qu'il n'ait eu à en faire le récit, et il n'avait jamais eu l'occasion d'en parler à qui que ce soit. Un sourire illumina son visage ; il était un peu forcé, mais pas pendant bien longtemps. « J'étais dans un village pour.. Pour travailler, et lorsque je suis arrivé, j'ai vu un drôle d'attroupement à l'entrée de la ville. Il y avait plein de gens qui se pressaient en cercle autour de quelque chose, mais je ne savais pas de quoi il s'agissait.. » expliqua-t-il, en donnant le ton du suspens pour intéresser Vaelis, qui semblait déjà happée par son récit.

« Donc je me suis approché, et j'entendais de la musique orientale, puis j'ai découvert une danseuse incroyablement douée, qui faisait son spectacle pour divertir les villageois. Je ne pouvais plus décoller mes yeux de son ombre, elle était magnifique, et je n'avais jamais vu de femme qui venait des Harad.. » Il marqua une pause, mais Vaelis s'empressa tout de suite de combler le vide.

« Des Harad ? C'est quoi ça, les Harad ? » demanda-t-elle tout sourire, alors qu'elle semblait vraiment intéressée, et surtout, très vive. Elle rappelait non sans un léger contraste l'enfant que Leoden avait été.

« Ce sont des déserts au sud est, il y fait très chaud et il y a de grandes dunes de sable là bas.. » expliqua Rambert à sa fille en lui décrivant avec des grands gestes.

« Tu vois.. » chuchota Leoden à sa bien-aimée pendant ce temps-là. « Maintenant tu n'as plus qu'à espérer que ce petit bout ne tiendra pas de moi ou que ta patience saura y faire.. J'étais bien pire » Il étouffa un petit rire, heureux de retrouver sa famille, et surtout, d'en fonder une à lui.








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MessageSujet: Re: I never knew what love could do before you   I never knew what love could do before you - Page 2 EmptyJeu 7 Juil 2016 - 13:06

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Leoden entreprit de raconter l’histoire de leur rencontre. Elle se sentait rougir en l’entendant parler d’elle de cette manière, se souvenant qu’elle aussi l’avait trouvé particulièrement beau, et que son charisme avait fait qu’elle avait très vite flashé sur lui. Elle l’avait vite remarqué dans la foule de ses spectateurs. Puis Vaelis vint à interrompre l’histoire en demandant ce qu’étaient les Harad que Rambert s’empressa alors d’expliquer à sa fille. Pendant ce temps là, Leoden lui fit remarquer qu’il était pire qu’elle et qu’elle devait s’attendre à être épuisée.

« Un caractère comme toi doublé d’un haradrim de sang, je relève le défi ! » Fit-elle en étouffant un rire.

Rambert semblait s’y connaitre un peu sur le sujet des Harad, en ayant certainement eu quelques ouvrages à ce sujet, il n’y avait qu’à voir l’impressionnante bibliothèque que l’on voyait dans une autre pièce. La connaissance, le savoir, c’est ce qui rend les gens plus ouverts de manière générale, ainsi elle ne s’étonnait pas de ne pas l’avoir vu grimacer en sachant qu’elle était suderone et de manière très extrême. Cármen acquiesça aux paroles de Rambert alors qu’il expliquait à Vaelis ce qu’on trouvait dans cette région sud est d’Arda, elle ajouta qu’elle vivait dans un petit village près d’une oasis, expliquant qu’il s’agissait d’un point d’eau où l’on pouvait avoir quelques parcelles de terres cultivables.

Puis Cármen se redressa, afin de reprendre le récit là où on l’avait laissé avant la question de Vaelis, la gitane entreprit de poursuivre l’histoire de leur rencontre.

« Et puis un groupe de personnes est venu nous importuner, ils ont sans doute cru qu’on était des voleurs…Leoden s’est interposé il nous a été d’une très grande aide et ces personnes  là sont parties aussitôt. Il avait à peine élevé la voix qu’ils s’étaient faits tout petits » Fit elle dans un petit rire.

La gitane posa son regard sur Leoden, ses yeux brillants d’affection pour lui. Elle avait vu en lui l’homme brisé mais avait également ressenti qu’il aurait une place importante dans sa vie. Elle avait alors osé bousculer le destin et s’était donné comme mission de lui venir en aide. Mais à ce moment là jamais elle n’aurait soupçonné l’apparition de sentiments amoureux pour lui. Cármen n’entrait pas dans les détails, ne souhaitant pas préciser qu’elle aurait pu finir au bucher ce jour là, se souvenant de la panique ressentie jusqu’à ce qu’il vienne.

« Et puis nous avons fait connaissance et nous sommes vite tombés amoureux. » Fit-elle rougissant légèrement pour conclure cette belle histoire.

Leur amour était un véritable cadeau, les jours n’avaient jamais été tout roses ni parfaits mais ils en étaient là, à raconter quelques brides de leurs histoire, avec une famille en train de se construire. Pour elle c’était amplement suffisant, elle savait qu’ils pouvaient beaucoup surmonter et il était important pour elle que leur enfant grandisse avec des parents qui restent soudés face aux pires situations. Vaelis se mit à applaudir, comme à la fin d’un conte, elle avait beaucoup aimé leur histoire, tout comme ses parents

« Et…vous êtes mariés ? » Demanda alors Rambert avec une petite lueur dans le regard.
« Non…. » Répondit elle, désolée de casser son élan.

Cármen se trouva un peu au dépourvu, d’une part parce qu’elle n’osait pas dire qu’elle avait déjà été mariée et d’autre part parce que les enfants hors mariage étaient mal vu de manière générale, sauf dans son cas où cela ne posait pas réellement problème et qu’elle n’avait donc pas mis la pression à Leoden. Même au sein du groupe, tous savaient qu’elle avait déjà été mariée et que l’on ne pouvait plus parler d’enfant légitimes ou pas du moment où elle aimait la personne. Elle ne voulait pas leur raconter son histoire, peut être plus tard mais elle ne voulait pas qu’une histoire de mariage vienne perturber l’image qu’ils avaient d’elle. Elle avait déjà peur que cette histoire de rencontre les rende quelque peu sceptique en découvrant qu’ils étaient nomades, qu’elle dansait dans la rue.

La gitane déglutit, cherchant quelque chose pour rattraper le coup du mariage en se basant sur sa propre culture et faire passer plus facilement la pilule.

« Mais Leoden m’a choisie devant les dieux à sa cérémonie pour devenir un homme. »

Cármen étira un fin sourire, espérant que cette promesse était assez représentative à leurs yeux comme une promesse de mariage. Même s’ils n’avaient pas connaissance de ce que cette cérémonie était, le fait que ce soit un passage sacralisé pouvait peut être les rassurer. D’ailleurs à en voir leurs visages cela ne semblait pas les déranger, Cármen pouvait alors se décrisper un peu, se remerciant d’avoir de la ressource en matière d’arguments.

« En réalité vous m’avez juste attendu pour le faire. » Fit Rambert avec la volonté de rassurer Cármen.

La jeune femme se mit alors à rire et approuva cette vision des choses.






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MessageSujet: Re: I never knew what love could do before you   I never knew what love could do before you - Page 2 EmptySam 9 Juil 2016 - 14:54



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Cármen & Leoden


Leoden laissa tranquillement la gitane conter la fin de leur histoire, le sourire aux lèvres. Oui, c'était une belle rencontre ; imprévue et quelque peu saugrenue, elle était pourtant ce que l'homme avait cherché pendant de longues années. Cette journée-là avait changé bien des choses dans sa vie, il n'était à présent plus le même homme, et ce pour le meilleur. Cármen avait ce don très particulier de faire de lui quelqu'un de bien, et il lui en était très reconnaissant.

Son père avait expliqué ce qu'étaient les Harad, et la jeune femme l'avait complété tandis que tout le monde écoutait afin de pouvoir s'instruire. Rambert en connaissait un bon rayon sur la géopolitique de la Terre du Milieu, lui qui savait s'intéresser à des choses très diverses, et il avait bien lu deux à trois livres sur les Harad. Leoden se souvenait de ces volumes aux dorures brillantes qu'il avait déjà repéré dans la bibliothèque lorsqu'il était petit, mais il n'avait jamais pris le temps de les lire, trop entêté dans son agitation. Il le regrettait quelque peu, mais de toute façon, c'était trop tard.

La discussion allait bon train, puis Rambert finit par poser une autre question délicate. Pour ce qui était du tact, le père comme le fils ne faisaient pas vraiment dans la subtile délicatesse que ce genre de discussion nécessite, et il demanda avec curiosité si les deux tourtereaux étaient mariés. Leoden vit la gitane répondre avec hésitation, laissant planer comme un doute dans l'air, mais avant même qu'il n'ouvre à son tour la bouche, elle avait ajouté l'anecdote sur la cérémonie pour devenir un homme Haradrim. La réflexion de son père à ce sujet raviva les sourires effacés, même si d'une certaine évidence il ne pouvait pas comprendre de quoi il s'agissait. Quoi qu'il en soit, Leoden ne pouvait pas faire sa demande à la jeune femme pour le moment, et il pouvait encore moins en parler à la table familiale s'il voulait que cela reste une surprise.

Il acquiesça à ce que son père avait dit avec un rire, en profitant pour rapprocher la jeune femme de lui pour glisser sa main dans sa nuque.

« En quelque sorte, oui.. » avait-il répondu. Leoden était rassuré que son père le prenne de cette manière, car il le savait ouvert d'esprit, mais la perspective que son fils depuis douze ans disparu arrive pour lui présenter une bohémienne et lui annoncer qu'il vivait en nomade avec un enfant à venir alors qu'il n'était pas marié.. C'était pour le moins surprenant, et plus d'une famille aurait mis cet enfant à la porte.

La discussion et le petit goûter improvisé se poursuivirent sur des sujets variés mais évitant de confronter directement les nouveaux venus à plus de questions. Au bout d'un moment, Rambert finit par se lever pour débarrasser la grande table, et son fils fit de même pour l'aider. Ils finirent par se retrouver seuls tous les deux dans la cuisine, dans une certaine gêne de ne plus se connaître.

« Papa, je ne voudrais pas que tu le prennes mal pour le mariage.. Je sais que tu es très attaché aux traditions, mais je comptais lui faire ma demande très bientôt.. » commença Leoden, d'une petite voix pour ne pas attirer l'attention des autres sur eux.

« Fichtre, mon grand, je suis très fier de toi et très heureux pour ta famille. La seule chose que j'espère, c'est que tu ne repartiras pas si vite.. » répondit le père, dont le visage laissait voir l'émotion qui traversait son cœur. « Et avant que tu ne repartes, j'aimerais que tu restes au moins le temps que je fasse une bague pour ta demoiselle »








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MessageSujet: Re: I never knew what love could do before you   I never knew what love could do before you - Page 2 EmptyMar 12 Juil 2016 - 11:47

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Leoden et son père se levèrent tous deux pour débarrasser tandis que Serena invitait Cármen a la suivre afin qu’elle puisse poser leurs affaires dans la chambre où ils dormiraient cette nuit. La maison était belle et vaste, Leoden y avait sans aucun doute vécu ses plus belles années d’enfance. Vaelis les suivait, ainsi Leoden et son père se retrouvaient seuls et Cármen espérait que tout se passait bien, qu’il n’y aurait aucune question qui viendrait à le gêner et à le faire de nouveau sombrer dans le mutisme. Serena avait visiblement remarqué que la gitane était inquiète, elle faisait le lien avec la question qu’avait faite Rambert sur le mariage et la rassura sur le fait qu’il n’y avait pas de problème et qu’ils pouvaient comprendre que parfois tout venait dans le désordre sans que l’on puisse le prévoir. Cármen lui avait alors offert un large sourire, la remerciant, elle ne préféra pas préciser que ce n’était pas ce qui l’inquiétait le plus.

Si tout se passait plutôt bien jusque là, elle ne pouvait que faire confiance à Leoden lorsqu’il se retrouvait seul avec son père. Alors les deux femmes regagnèrent les cuisines, souhaitant s’atteler à la préparation du diner du soir. La gitane avait proposé de leur préparer un plat familial de sa région et Serena très motivée par l’idée s’était portée volontaire pour l’y aider à la tache. Elles croisèrent les deux hommes, Cármen observa Leoden qui semblait plutôt bien se porter, ce qui voulait dire qu’il n’y avait pas eu de question délicate et cela la rassura. Elle lui adressa alors un fin sourire, cette image du père et son fils était vraiment très belle et émouvante.

« Dehors les hommes ! Nous avons à faire ! Ce soir nous mangeons Haradrim ! »

Rambert étira un large sourire en regardant Cármen, heureux de savoir qu’elle allait mettre la main à la pâte pour ravir leurs papilles gustatives. Il emmena son fils vers l’extérieur et la gitane s’empressa de débuter les préparations. Vaelis restait avec elles, Serena souligna que c’était bien la première fois que sa fille restait pour cuisiner, en temps normal elle aurait plutôt suivit les autres à l’extérieur.

« C’est parce que je veux voir la nourriture Haradrim ! »
« Bien sûr Vaelis, viens donc nous aider ! » Proposa Cármen.

Pendant ce temps de préparation, Serena lui raconta comment elle avait rencontré Rambert, les circonstances et également la douleur qu’il avait éprouvé depuis la disparition de son fils. L’écouter détailler sa tristesse arrachait le cœur de la gitane et sous l’effet de l’émotion mêlée aux hormones elle senti ses yeux s’humidifier. Mettant plutôt les oignons en cause, Cármen écouta avec un silence religieux le récit de Serena, ce que Rambert avait mis en œuvre pour retrouver Leoden, et le fait qu’il n’ait jamais voulu perdre espoir en y mettant toute son énergie. C’était beau, touchant, elle était heureuse que ses souhaits aient alors pu se réaliser, dire que Leoden ne voulait pas venir à la base. Finalement elle avait bien fait d’insister, car cela lui faisait le plus grand bien.

Cármen expliqua ensuite les étapes de préparation du plat, lui donnant de nombreux conseils dans le cas où elle chercher à reproduire la recette à l’avenir. En attendant, elle avait chargé Vaelis des desserts, l’aidant également à bien faire et la petite semblait bien s’amuser à plier les feuilles de brique en triangle une fois la farce mise. Très vite des senteurs orientales vinrent à embaumer la maison de ses épices aux diverses couleurs. Une fois tout ceci à cuire tranquillement, Serena fit visiter la maison à Cármen, celle-ci se demandait où étaient passés Leoden et Rambert mais continuait d’observer avec curiosité la façon dont était agencée la maison. C’était différent dans les Harad, du moins dans son village natal, il n’y avait que très peu de pièces, parfois qu’une seule et elle songeait que c’était un coup à se perdre dans sa propre maison. Cármen complimenta la femme de la maison qui avait bien décoré le tout, les couleurs étaient harmonieuses, l’espace bien utilisé et même si elle ne s’y connaissait pas vraiment en terme de décoration, elle pouvait clairement ressentir la sérénité qui baignait ces murs.

L’heure du repas du soir avançant à mesure que le soleil se couchait, le temps de quelques derniers préparatifs et Serena proposa à Carmen de se changer pour l’occasion. Puisque c’était un repas festif, tous devaient être habillés en conséquence. Alors Serena lui prêta une de ses robes, dans les tons ble nuits, elle était somptueuse et Cármen redoutait de l'abimer. Elle lui avait également prêté quelques luxueux bijoux faits par Rambert. La gitane seule dans la chambre s’occupait de coiffer ses cheveux en attendant que Leoden vienne la rejoindre. Il y avait des vêtements pour lui également qui l’attendaient mais elle avait surtout hâte de lui demander comment s’était passé ce moment avec son père.







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