♦ PSEUDOs : Illabye ♦ MESSAGES : 1441 ♦ RÉPUTATION : 2131 ♦ AVATAR : Meghan Ory ♦ DC & co : Elea, Selen, Farshad, Isveig & Cármen ♦ DISPONIBILITÉ RP : ✗ Indisponible— RACE DU PERSO : Naine et fière de l'être. — ORIGINAIRE DE : Ered Luin, descendante de Telchar des montagnes bleues — ÂGE DU PERSO : 190 ans — RANG SOCIAL : Aisé, elle n'a aucune difficulté pour vivre. — MÉTIER PRATIQUÉ : Guérisseuse réputée, formée par Aiwendil — ARMES DU PERSO : Des remèdes qui sont pas bons — ALLÉGEANCE〣GROUPE : Loyale envers son roi, Thorin. — VOYAGE AVEC : Ne voyage pas.
Sujet: Raeryan ~ Mer 7 Jan 2015 - 21:52
Raeryan
E
n tant que guérisseuse, Raerryan sait bien évidemment lire et écrire. Elle se donne à cette activité partiquement tous les jours lorsqu'il s'agit d'éplucher les livres ou de rédiger quelques formules de remèdes. Elle reçoit beaucoup de lettres, en provenance d'autres guérisseurs nains des autres royaumes de la Terre du Milieu. Elle aime ce genre de surprises lorsque ça ne concerne pas uniquement le travail et s'applique beaucoup pour répondre.
Invité
Invité
Sujet: Re: Raeryan ~ Dim 29 Nov 2015 - 17:27
Dear Raeryan,
J
e sais que je devais venir chez toi ce soir, mais je vais devoir annuler. Je suis finalement de garde. Désolée ! Promis, je viens chez toi rapidement. Aussi, je voulais te parler d'une chose.
Tu es plus âgée, et je te vois comme une maman. Je voulais te demander : comment ... disons, comment les nains font-ils pour montrer leur intérêt ? Enfin, non pas que je sois dans cet optique mais ... Je m'intéresse, quoi. C'est normal à mon âge non ? Est-ce que tu trouves que j'aurai déjà dû, je ne sais pas, m'y intéresser plus tôt ? Le problème vient de moi, je le sais bien. Je suis trop masculine, et les nains voient en moi la bonne amie. Certains m'ont même déjà demandé si, à force de jouer au nain, j'avais vu des attributs mâles pousser. Je peux te dire que ceux-là ont mangé de la terre pendant quinze jours, gmrlmblgm.
Donc voilà. Au pire, si tu veux des détails, je t'en donnerai quand je viendrais chez toi. Mais .. J'y connais rien aux nains. Je les côtoie, je les apprécie, mais ... J'ai du mal à ... disons me faire des idées sur autre chose que de l'amitié. C'est compliqué tout ça !
uis-je si prévisible que cela ? Diantre. Je t'avoue que ta lettre m'a fait très plaisir et m'a fait réfléchir. Je te remercie en tout cas de ta réponse rapide. Tu es un amour, comme toujours. Je sais que tu m'aimes pour ce que je suis, cheveux sales ou pas, et tu sais combien je peux te chérir à mon tour, même si je ne te le dis pas souvent.
A dire vrai, quand j'étais petite, porter des robes m'ennuyait. J'étouffais, et ce n'était pas agréable, mais je crois que j'ai envie d'essayer. Pas forcément pour ... hé bien pour lui, mais pour moi. Je suis sortie de l'adolescence mais les questions m'assaillent comme si j'étais à peine sortie de l'enfance. Mieux vaut tard que jamais. Je sais que je peux surprendre, rebuter, étonner. J'en suis plutôt fière. Et je sais que ceux qui m'aiment le font de tout leur coeur. Cela me touche d'être acceptée comme je suis, vraiment. Tu n'imagines pas à quel point.
Beaucoup de nains apprécient que leurs compagnes fassent preuve de force mentale. Mais que diraient-ils si elle pouvait les égaler en force tout court, voire les battre ? La fierté des nains ...
Je pense aller voir cette Meruva dont tu me parles. Sait-on jamais, peut-être a t-elle des choses à m'apprendre. Cela ne me fera pas de mal d'en connaître un peu plus sur mes semblables. Je t'aurai volontiers demandé à toi, mais je sais que tu es pas mal occupée avec tes patients.
Je te promets de ne me forcer à rien. Tu me connais - si j'essayais de me forcer, ça me prendrait 3 secondes 5 pour arracher corset et robe en hurlant que ça serre et que c'est sacrément moche. Mais je veux essayer, pour moi avant tout.
Je suis fière de connaître quelqu'un comme toi. De te compter comme une mère. Et je t'aime très fort.
ujourd’hui, le soleil a éclairé notre route. Il sèche les larmes du ciel dans lesquelles nous marchons. Pas un seul nuage à l’horizon, aucun de ces monstres de mousse venu menacer la tranquillité de cette journée. Je constate que le changement de météo joue directement un rôle sur l’humeur de la compagnie qui se montre plus joviale. Je reconnais tristement que ces derniers jours de chagrin à écouter la mélancolie de la pluie ne faisait que me rappeler la mienne. Quelque fois, quand la lune chapardeuse, éblouissait mes yeux par ses reflets miroitant, je voyais votre visage apparaître sur la surface lisse des flaques d’eau. Je me laissais alors distraire en croyant à ce mirage même si la douleur se faisait plus lancinant dès lors que le vent brisait le reflet. Il n’y avait plus que moi et mon regard désenchanté sur lequel l’on venait de lever le voile des illusions. Ma quête me tient à cœur, autant qu’elle me pèse puisque je ne peux m’empêcher de songer à l’éventualité où je pourrais ne plus vous revoir. Je vois déjà votre front s’obscurcir à la lecture de cette phrase pessimiste mais loin de vous, je redeviens ce nain hésitant et soucieux. Néanmoins à chaque mauvaises pensées, je me repose sur ce souvenir de vous, fragile, délicat, que le temps a su immortaliser. Ces pétales séchées à la chaleur de mon cœur. Elle porte encore votre odeur. Je ne m’endors jamais sans m’y en être imprégné, souhaitant ainsi tout bas de vous croiser au détour d’un mirage. Un frisson dans un rêve, vous saurez que c’est moi.
J’ose me permettre à penser qu’à l’autre bout de la terre du milieu, une âme brille pour moi, au loin, comme une étoile, un repère dans les ténèbres, toujours présente pour me montrer la voie. Cela me permet de donner un sens à ma quête. Quand je doute ou que je tombe, vous êtes toujours là. Votre regard, votre sourire m’enveloppe et alors je sais que je me relèverai pour prendre la bonne décision. J’ai longtemps marché, seul, à la dérive, vers un idéal de perfection qui ne m’a jamais véritablement satisfait. Je me suis tout reproché, même les erreurs des autres et j’ai toujours cru qu’il en serait ainsi. Purger ma peine en réparant ces fautes sans réaliser que ce dont après quoi je cours n’appartient désormais plus qu’au passé. Puis vous êtes apparue et alors vous avez tout bouleversé. Vous m’avez regardé et cette seule attention, aussi frivole puisse t-elle paraître, eut suffit à faire s’effondrer les murs en moi. Vous m’avez prit la main pour m’entraîner vers l’avenir. Votre gentillesse, votre générosité, votre sourire, votre amitié, tant d’offrandes que vous m’avez offert sans que je ne les aie mérité. Vous m’avez rendu meilleur mais là…privé de vous…je me sens comme ces étoiles en errance, orpheline, sans la moindre attache gravitationnelle à laquelle se raccrocher. Sans mes frères à mes côtés, je n’ose imaginer en quoi je me serais transformer. D’ailleurs ils vous saluent. Aussi surprenant que cela puisse être, nous demeurons quelques temps chez les elfes de Fondcomb et je pense être le seul nain à m’en réjouir. Je n’ose partager ce sentiment à mes confrères sous peine de m’attirer leurs foudres, c’est pour cela que vous glisse ce petit secret. Mais Raeryan…si vous pouviez voir cette cité fantastique, vous ne pourriez qu’être émerveillée et comprendre ce que je ressens. Je connais votre ouverture d’esprit et je sais que vous ne vous arrêtez pas aux querelles puériles qui déchirent notre peuple à celui des elfes. Je suis respectueux de leur travail et admiratif de leurs arts. Vous me manquez encore plus en cet instant. Je vois bien qu’Ori fait l’effort de m’écouter sans jamais me contrarier mais je sais très bien que mon goût pour leur cuisine ou leur poésie ne séduit en rien mon jeune frère. Je ne lui en veux pas. Pourtant, il tenait à glisser dans cette lettre sa contribution en vous offrant cette petite gemme. Quant à moi, je n’ai que mes mots à vous offrir sur ce papier et cet ancre elfique et mes plus intimes pensées. Je ne sais quand je pourrais vous réécrire ni même si l’on me permettra de vous revoir, alors je tiens à vous dire combien, et ce depuis le premier jour, je vous [phrase effacée comme éclaboussé par de l’eau.] …………………………………….. ……………….. Voilà je l’ai dis. Je pensais que ce serait plus difficile mais je me rends compte que ce qui nous unis n’est que le fruit d’une évidence. Si nous étions tout à fait réunis, nous n’éprouverions plus cette souffrance. Là où je suis, vous etes aussi avec moi.