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Caught in the rain (Gilmith & Sharbat)
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 Caught in the rain (Gilmith & Sharbat)

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MessageSujet: Caught in the rain (Gilmith & Sharbat)   Caught in the rain (Gilmith & Sharbat) EmptySam 29 Juil 2017 - 18:54





Caught in the rain

Gilmith & Sharbat




S'il n'avait auparavant jamais quitté les dunes brûlantes du désert, s'il avait toujours eu à cœur de sentir sur sa peau les grains du sable chaud et le vent qui venait assécher sa carcasse, Sharbat découvrait pour la première fois de sa mince existence que le monde avait bel et bien d'autres choses à offrir. Il n'avait jamais douté de l'étendue de cette terre, simplement, pour lui, les choses étaient bien loin d'être aussi jolies qu'une oasis perdue en plein désert, ou qu'une étendue de dunes qui se laissait mourir sur l'horizon, là où naissait l'océan. Il avait pourtant lu des livres, dans son enfance, mais quelque part, il avait toujours préféré croire que tout cela n'étaient que des légendes, perdues depuis longtemps. Il n'était à la frontière du Gondor que depuis très peu de temps, et pourtant, ses aventures n'étaient pas prêtes de s'arrêter là.

Il échappa un soupir, continuant sa route, assis plus ou moins confortablement dans sa selle, se laissant bercer par le pas rythmé mais lent de son compagnon de voyage. Un fidèle destrier qu'il avait depuis longtemps, mais qui lui était fort utile et nécessaire depuis quelques semaines maintenant. Il avait traversé tout le désert seul, puis en compagnie d'une jeune dame qu'il avait sauvée, et puis il s'était retrouvé à la frontière du désert, plus loin qu'il n'était jamais allé. Il avait essuyé les remarques racistes d'un tavernier avant de se faire sauver de justesse par les bonnes intentions d'un autre homme, mais dans toute l'histoire, il n'avait pas appris grand chose de plus sur les manières à adopter dans cette région. Pour le coup, il n'avait pas eu l'occasion de faire beaucoup de route depuis lors, et il se retrouvait seul, dans des contrées inconnues, à la recherche de son frère ainé. Frère qui, si l'on en croyait la rumeur, pouvait potentiellement être mort. Pour Sharbat, il le pensait bien en vie, mais de là à savoir si ce dernier accepterait de remonter sur le trône, ou même s'il serait capable de le retrouver ? Il y avait encore un long chemin à faire..

A vrai dire, il ne savait pas franchement où aller. Le jeune homme n'avait vraisemblablement aucune idée de l'endroit où son frère pouvait avoir trouvé refuge, et pourtant, il fallait bien qu'il mette la main sur cet endroit. Il n'avait pas encore pris sa décision, quant à savoir s'il aurait le culot de venir se présenter pour lui demander de revenir sur le trône, ou encore de simplement ravaler sa jalousie pour sauver tout un peuple. Sharbat avait le cœur amer, et il était plutôt borné ; ce frère-là lui avait-il tant coûté ? A bien dire, sans doute que oui.. Mais il préférait se mettre sur ses traces et réfléchir à sa décision une fois qu'il l'aurait trouvé.

Son chemin se fit, ratissant les contrées du sud du Gondor à la recherche d'un haradrim de sang royal qui devait sans aucun doute se tapir sous un beau masque de manant. Pour son compte, Sharbat arborait toujours un turban noir sur son visage, dissimulant un visage trop finement taillé pour qu'il soit du bon peuple. Faire profil bas, c'était le plus important pour lui, surtout après les remarques racistes qu'il avait déjà pu essuyer. Il ne faisait pas bon d'être un haradrim hors de son désert, et encore moins seul, abandonné. L'on disait toujours qu'un haradrim seul au monde est une chose terrible.. A bonne entendeur.

Sur son trajet remontant au nord, il se fit pourtant surprendre par une fine pluie qui eut tôt fait de lui glacer la peau, jusqu'à la moelle. La pluie, c'était une chose étrange qu'il n'avait vu que peu de fois dans sa vie, mais Sharbat n'avait jamais pensé qu'elle puisse être aussi froide, et surtout aussi abondante. Dans le désert, jamais il n'avait pu voir un tel torrent tomber du ciel. Il en eut presque peur, à se demander si la fin du monde n'était pas arrivée.. Mais s'il avait tenté de poursuivre son chemin, la visibilité était nulle et il ne savait même pas où il allait.

Au bout de plusieurs longues heures, la pluie n'avait pas cessé, et ses pas, aux côtés de ceux de sa monture, s'enfonçaient dans le sol qui n'était maintenant plus qu'une marre de boue qui lui arrivait aux chevilles. Le suderon se pressa comme il put pour rejoindre le hameau le plus proche, où il profita de trouver un abri à vaches pour se tapir dedans avec son compagnon de voyage, et où il se serra fort sous sa cape, tremblant de toutes parts, surpris à la fois par la pluie et par la froideur de cette dernière. Il était gelé, comme jamais il n'avait eu l'impression de l'être. Cette stupeur soudaine quand à ses mains bleutées par la température trop basse, par ses dents qui claquaient, vint rapidement amenuiser les forces qui lui étaient restées. Et il s'endormit, contre son gré, emmitouflé sous sa cape détrempée, dans ce vulgaire abri à bétail.

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MessageSujet: Re: Caught in the rain (Gilmith & Sharbat)   Caught in the rain (Gilmith & Sharbat) EmptyLun 28 Aoû 2017 - 0:36




 

Sharbat & Gilmith
Those who wanders are not always welcome


La pluie.
Superbe déferlante du ciel, si différente de celles de l’océan. Pourtant suffisamment semblable pour que Gilmith ait le cœur ému et chavirant à chaque caprice céleste.
Le visage levé vers le ciel larmoyant, elle laissait l’eau purifier son visage, alourdir ses cheveux, comme si elle portait une couronne invisible. Laissait leur chute s’amortir sur sa cape elfique et glisser au rythme des tambourins naturels. Elle aurait voulu danser,tournoyer et chanter comme lorsqu'elle était enfant... Et pleurer, comme une adulte.  Si elle ne craignait pour ses vêtements, elle l’aurait sûrement retirée pour sentir un peu plus cette pluie bienvenue. Gilmith, après tout, ne craignait ni le froid, ni la maladie, alors cette petite excentricité ne risquait rien de plus que d’empirer les rumeurs sur l’étrangeté de l’étranger pour les Hommes… De la différence. Car il n’était pas courant, pour les voyageurs, d’aimer cette pluie qui ralentissait leur voyage, rendait la route boueuse, agaçait leur monture… Or, la pluie, pour Gilmith, n’était pas une nuisance, non. Plutôt une amie, une muse, une bienfaitrice. Mais la pluie était semblable à la mer, à double tranchant. Elles donnaient la vie, la reprenait.

La famille d’humains qui l’avait accueillie pour la nuit était restée bien à l’abri dans leur maisonnette, des regards sceptiques posés sur l’elfe restée seule sous la pluie, aussi immobile et impassible que les rois de l’Argonath. « Ah, qu’ils sont étranges, ces elfes. » « Shht. Elle va t’entendre. On ne peut pas les comprendre, c’est tout. » Gilmith imaginait bien ce qui se disait derrière les parois de bois… Mais son esprit était ailleurs.

C’était un ciel de colère. Les gouttelettes scintillantes s’accrochaient à toute surface qu’elles rencontraient. Elle savait qu’en attendant un peu, lorsque les nuages cesseraient de cacher la lune, l’herbe serait couverte de milliers de perles brillantes, parée de ses plus beaux atours. Mais, c'était tout de même un ciel de colère. Comme pour se rebeller contre tout le sang qui avait coulé lors des invasions des Pirates, comme pour nettoyer tout le sang qui imbibait la terre.
Il y avait plus de beauté dans une unique goutte de pluie que dans les plus beaux et plus précieux des joyaux. L’éphémère avait une splendeur bien particulière, et Gilmith ne se lasserait jamais d'en être témoin.

Après tout ce qui était arrivé dernièrement... Tout ce qui arriverait... Elle ne dormirait pas cette nuit. La pluie et les étoiles étaient bien trop belles pour qu’elle cède au sommeil sans attrait, lui qui de toute manière serait sûrement interrompu par quelques visions incomplètes et cauchemardesques ; ou pire, des rêves irréalisables. Gilmith avait parfois l'impression qu'il y avait tant de connaissances et de questions dans sa tête, que son esprit ne pouvait jamais cesser d'être en éveil.  Tant de mystères  irrésolus. Tant de choses à découvrir. Pourquoi Selen, douce enfant du passé, s'était transformée en une féroce pirate ? Pourquoi avait-elle tâché sa lame dans le sang d'un allié pour sauver Gilmith ? Pourquoi la mort se refusait constamment à elle ?

La nuit portait conseil, disaient les Hommes. Tant de nuits passées, et elle n'était pas plus avancée qu'avant.
Perdue dans ses pensées et son admiration artistique ; la Peredhel est surprise quand les premiers rayons timides de l'aube viennent caresser ses joues et aveugler momentanément sa vision. Elle lâche un souffle surpris en se rendant compte que la pluie, elle aussi, était presque passée. Cette bruine matinale n'avait plus rien à voir avec les torrents sous lesquels elle était restée plantée.

Elle avait encore du avoir une ou plusieurs absences, sans s'en rendre compte. Elle s'étire gracieusement en laissant la vie revenir dans ses membres, et tend l'oreille. La musique naturelle de la nuit s'affaiblissait et commençait a être éclipsée par une rumeur agitée au sud du village. Des voix fortes, des bruits de pas de course et d'hommes se hêlant avec colère et peur. Elle tourne vivement la tête dans cette direction et n'hésite pas avant de s'y diriger à pas décidés. Les Pirates avaient été chassés des terres, mais peut-être restait-il dès qui se seraient échappés et cachés des soldats. Ou bien étais-ce une fausse alerte ; et Gilmith ne voulait pas que les hommes aveuglés par leur peur commettent de terribles erreurs.

Ses pas la mènent jusqu'à l'étable de Baladir, ou le son des hommes et de leur courroux se fait assourdissant. Clameur, cris assassins et insultants. Un enfant courrait partout en alertant et éveillant les hommes à force de grands cris : « Un intrus ! Un pirate ! A l'aide ! »

Gilmith garde son calme malgré le vent de panique ; et les Hommes sont tellement emportés par leurs émotions excessives qu'ils ne remarquent pas la Semi-Elfe qui se glisse telle l'eau entre les rochers entre eux... jusqu'à arriver au devant de la foule. Foule qui ne cessait de croître de minutes en minutes... Elle pose son regard sUR l'origine de tout ce tapage. Ou plutôt, la victime, en conclut rapidement Gilmith. L'homme à la peau trop mate pour être de ces contrées semblait avoir été arraché il y a peu au sommeil par les cris et la chaleur des torches brandies par les villageois. Torches pourtant moins menaçantes que les fourches et divers objets coupants brandis pour se donner plus du courage. Cette situation peinait Gilmith ; tant de haine, d'intolérance et de violence comme première réaction, plutôt que la curiosité et la bienveillance... Etait ici visible l'un des plus subtils dégâts causés par la guerre et les rudes conditions de vie des Hommes.
La première pierre est lancée, bientôt suivie par plusieurs autres. « Va-t'en ! » « Tu n'as rien à faire ici ! Pars ! Etranger ! Fils de démon ! »

Gilmith est obligée de s'arracher à nouveau à ses pensées sombres, et s’interpose sans hésiter entre l’homme et la foule  –et les pierres, qui pleuvaient, bien moins poétiques que le ciel. « Dame elfe ?! » Un petit enfant, à peine plus haut qu’un tonneau de vin, met plus de temps à réagir que les adultes qui pour certains baissent leurs bras en reconnaissant l"Elfe qui était passée quelque jour plus tôt dans leur village, en rallongeant son passage pour aider avec les blessés. Les enfants suivaient toujours le modèle de leurs parents après tout... Il lance une pierre en direction de leur nouvelle cible, pierre que Gilmith attrape d'un geste vif en plein vol, à quelques centimètres de son visage. Et se tient, imposante malgré sa frêle silhouette, son corps et sa calme majesté servant de seul bouclier. Elle n'avait pas l'intention de répondre à la violence par la violence.

« Est-ce ainsi que les hommes du Gondor accueillent les étrangers, maintenant ? Sous une pluie de haine et de violence ? » Elle lève une voix, ferme et dure, mais pourtant résolument calme. « C'est un étranger ! Il s'est introduit dans ma grange ! » Elle laisse un moment les villageois crier avec colère avant de les couper avec un geste de la main et un regard gris orage. « Inepties. C'est un homme qui s'est abrité de la pluie, comme chacun de vous aurait pu le faire. Je suis déçue, amis. »

Sa voix claque avec une certaine sévérité. Gilmith n'était pas en colère, mais déçue et attristée. Retour brutal à la réalité. Tout n'était jamais bien qui finissait bien. « Maintenant, calmez-vous, et laissez moi lui parlez avant de recourir à la violence... Ou vous ne serez pas bien différents des pirates. » Sans plus attendre elle se retourne vers l'étranger et le toise avec curiosité, mais sans que la moindre hostilité vienne pervertir son regard. Elle lui offre même un presque sourire, fugace éclat de lumière elfique.

« Comment vas-tu, voyageur ? » Son ton se fait bien plus doux alors qu’elle s’agenouille gracieusement près de l’étranger, ses mains levées, paumes vers l’avant, en signe de paix et d’apaisement. « Ne crains rien, tu es sauf avec moi. » Elle l’étudie plus attentivement, ses yeux entraînés cherchant la moindre blessure. Il était pâle, trop pâle pour un homme du sud, et grelotait de froid. Quelques pierres l’avaient percuté, mais aucune blessure grave n’était visible. Néanmoins, il risquait de tomber malade, s’il restait ainsi, surtout s’il n’était pas habitué aux températures au-delà du désert du Harad. Sa cape était encore mouillée. Sa tenue montrait qu'il n'était ni marchand, ni simple roturier. C'était un guerrier, ou du moins un homme usé au maniement de l'épée... Comprenait-il seulement ce qu'elle disait ? Peu d'hommes supporteraient sans broncher toutes les injures proférées par les villageois, qu'il ne les comprenne pas serait une explication. Après une brève hésitation, l'elfe fait rouler les syllabes étrangères et exotiques sur sa langue, répétant ses mots précédents dans un harad accentué. Son accent très particulier, mélange de ses langues maternelles, était certainement un peu fort ; elle manquait de pratique continue pour le parler aussi parfaitement que d'autres. « Pardonne moi de m'être permis de juger de ta langue sur ton visage, c'est fort présomptueux de ma part, et d'autant plus indélicat. J'ose espérer que tu ne m'en tiendra pas rigueur. » Juger uniquement sur les apparences était un manque flagrant de sagesse, une erreur qu'elle n'avait plus commise depuis ses jeunes années.
Derrière elle, la clameur des Hommes n’était pas moindre, et continuait d’attirer de nouveaux villageois. Mais l’elfe laissait cela disparaître en bruit de fond pour mieux porter son attention sur la victime de la peur et de l'ignorance. Elle n’ignorait pas toute la colère qui se dirigeait vers eux, mais elle était persuadée que les villageois ne l’attaqueraient pas directement. Ils avaient un trop grand respect, et crainte, des elfes. Elle pourrait leur faire entendre raison, fus-ce le temps avec elle.

La pluie, et la mer, étaient comme les Hommes. Eux qui accueillaient si chaleureusement un elfe mais fustigeaient un homme du sud. Donnaient et arrachaient avec la même main. Imprévisibles, et cruels, tel était le véritable visage des éléments et de ceux qui les respiraient.


 
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MessageSujet: Re: Caught in the rain (Gilmith & Sharbat)   Caught in the rain (Gilmith & Sharbat) EmptySam 30 Sep 2017 - 22:11





Caught in the rain

Gilmith & Sharbat




Il ne s'était pas rendu compte que le sommeil, lourd et difficile, l'avait gagné aussi rapidement : Sharbat savait pourtant qu'il était exténué, qu'il avait besoin de bien du repos et ce, non seulement à cause de la longue route qu'il avait faite avant de s'arrêter contre son gré, mais également parce que la pluie avait clairement mis en épreuve ses forces immunitaires. En tant que suderon, il avait vécu toute son existence au beau milieu du désert, là où les paysages n'étaient rien de plus que du sable à perte de vue, ponctué parfois par de rares oasis. Ce paysage laissait aussi place à un climat au demeurant particulier, et la pluie était bien rare chez eux, et jamais aussi abondante. Il l'avait déjà connue, la pluie, mais jamais la tempête torrentielle comme il l'avait vécu là, et qui l'avait clairement pris au dépourvu.

Il s'était alors endormi, tout bonnement tombé de fatigue sans même qu'il n'ait pu le contrôler, dans le seul abri qu'il avait pu trouver. Cependant, s'il avait réussi à récolter un peu de repos dans cette étable qui lui offrait un endroit sec et chaud, le jeune guerrier fut réveillé au petit matin par les cris d'un enfant qui hurlait quelque chose dans une langue qu'il ne comprenait pas. Ses yeux tout de suite grands ouverts, Sharbat avait balayé du regard afin de comprendre ce qui avait pu causer ce cri, quand il se rendit compte que c'était probablement sa présence inattendue qui avait dû surprendre le gamin. Il s'assit alors dans la paille, à même le sol, se frottant rapidement le front histoire de remettre chaque action dans l'ordre : il était donc arrivé dans ce qui semblait être un village la nuit dernière, pendant la tempête qui l'avait pris au dépourvu. Sa monture au pelage noir de jais était toujours aux côtés de son maître, ce qui le rassura déjà. Il n'avait pas mangé ni bu depuis un moment, et malgré le sommeil, il ne se sentait aucunement en état de se battre.

Déjà les villageois rappliquaient dans sa direction, gueulant tout autant de choses que le suderon ne saisissait pas, mais brandissant assez de torches et de fourches pour qu'il ne comprenne la gravité de la situation : affaibli, il tenta de reculer dans l'étable, gigotant sur ses coudes pour échapper aux pierres qu'on lui lançait. Il n'était clairement pas le bienvenu, sans aucun doute sa peau tintée qui trahissait ses origines et qui lui portait préjudice, au regard des tensions actuelles entre son peuple et les autres hommes. Il tenta de baragouiner quelque chose en haradrim sans toutefois se faire comprendre, quand il observa une jeune femme d'une beauté sans nom se frayer un chemin jusqu'à lui, bloquant de ce fait l'avancée des hommes.

Sharbat eut un mouvement de recul, mais elle sembla pourtant ne pas le menacer comme les autres le faisaient. Elle lui adressa quelques paroles dans une langue qu'il ne comprenait pas, mais d'une douceur particulière qui lui inspiraient le calme et la quiétude. Sharbat resta pourtant sur ses gardes, mais il essaya de faire comprendre d'un signe de tête qu'il ne saisissait pas un traitre mot de la jeune femme ; ou peut-être était-ce.. Une elfe ? N'en ayant jamais vu, il ne pouvait en être certain. Elle sembla comprendre qu'il était étranger – ce qui n'était pas difficile au vu de son minois basané – et elle commença à user de haradrim pour lui parler. Sharbat fut surpris, sans doute que cela se lisait sur son visage, mais il apprécia le fait qu’elle cherche à la comprendre plutôt qu'à le chasser. « Me voilà rassuré de voir que tu parles une langue dont je connais plus de trois mots.. » fit-il alors dans un haradrim sans le moindre accent, puisque c'était sa langue natale, et la seule qu'il était capable de parler jusque là. Le jeune homme se redressa un petit peu, trahissant sa faiblesse dans un soupir fatigué. « Je.. je me suis égaré. C'est la première fois que je quitte le désert, j'ai été surpris par la.. Pluie » Une pluie, ou ce que cela semblait être, une tempête, un orage.. Quelque chose dans ce genre là, des mots que son peuple n'utilisait que peu souvent. « J'ai importuné ces gens, comment puis-je me racheter ? » fut alors la première chose qu'il demanda ; car malgré son manque de repos bénéfique et sa faim, il voulait qu'on le voit comme quelqu'un de bien, dans un passé trop sombre auquel il voulait palier.

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