Sujet: The Beauty and the Beast Ven 13 Fév 2015 - 22:07
Murtagh
ft. Namarthiel
The Beauty and the Beast
Le déchirement révélateur d’une chair que l’on tranchait remua la torpeur du petit bois qui s’éveillait alors doucement, chatouillé par les premiers rayons d’une aube nouvelle. Des mains fermes et brusques, agrippaient, arrachaient et tailladaient ce qui était la dépouille d’un animal, avec une barbarie suprême. Nul doute que cette pauvre bête qui, quelques instants auparavant, broutait innocemment l’herbe savoureuse et enrichie de l’eau de la rosée, ignorait la triste destinée que lui réservait la fatalité. Murtagh avait quitté les flancs des Monts Brumeux au crépuscule de la veille, déterminé à chasser une proie de taille qui puisse le réapprovisionner durant quelques temps dans les bois. Le pillage devenait difficiles ces derniers temps. La sécurité des villages et hameaux des environs avait été renforcée en raisons des trop nombreuses attaques de brigands ou d’orcs. Peu lui importait en vérité le sort des villageois, il voyait surtout là une opportunité de dilapider chaumières et bergeries. Il était habitué depuis des années à ce rythme de vie. Réduit à ce que la nature avait fait de lui et ce qu’elle voulait qu’il continu d’être : un exclu de toutes les sociétés. Comment pouvait-il espérer survivre autrement ? L’hybride au faciès disgracieux. Mi humain, Mi orc. Une fusion de deux races terriblement opposées dans lesquelles il ne pouvait se ranger. Ni dans l’une, ni dans l’autre. Condamné à l’exil éternel et au rejet, c’est ainsi qu’il vivait, comme un vagabond, retranché dans les ténèbres, à l’abri des yeux diffamateurs ou des querelleurs de passage. Rôdeur aux sens et aux instincts développés, notre semi-orc était un chasseur hors paire. Quand il s’agit de survivre, nous nous révélons rapidement doué pour subsister. Aussi cruelle que soit cette vérité, ce cerf était mérité. Murtagh l’avait longtemps pisté et traqué avec la discrétion d’une ombre et la patience d’un vieux sage. Il s’était souvenu de chaque erreur commise dans sa précipitation et chacune d’entre elle lui avait servit de leçon.
Au préalablement aiguisée contre une pierre, la dague de l’orc dessina de nombreuses arabesques ensanglantées sur le corps sans vie du cerf. Une entaille profonde et horizontale au niveau de l’abdomen s’ouvrit sur les entrailles qui se déversèrent alors sur le sol, le souillant à la fois de son odeur pestilentielle et du sang que la terre buvait en abondance. Cette vision, qui le laissait impassible, lui rappela le premier orc qu’il avait éviscéré. Cette sale ordure qui l’avait si longtemps torturé pour le simple plaisir de l’entendre couiner. Des séances de souffrances poussées si loin à leur paroxysme qu’elles en devenaient jouissives. Quelle bonne époque c’était en y repensant. Un apprentissage difficile mais au bout du chemin, une opportunité de se venger. Des duels de sueur, de sang et de boue pour la survie du plus fort sur le rythme enflammé des tambours. Des hurlements, des gémissements, des effusions de sang, le frémissement unique que procure le bruit sinistre de chair déchiquetée et d’os brisés. Il lui arrive quelque fois de sentir le manque de cette douce frénésie. Elle semblait loin, cette époque, enterrée dans un passé si lointain qu’il se demande quelque fois si elle avait bel et bien existée un jour. Mais les stigmates sillonnant tout son corps témoignaient des faits.
De l’animal, il ne laissa qu’une carcasse, dépecée de toute part à qui l’on avait dérobé une chair riche et charnue. Satisfait du devoir accompli, il abandonna le corps, le laissant aux tourments que d’autres créatures lui réservaient. Sa besace retrouvait une forme bombée et un poids encourageant. Murtagh s’engagea en contre bas, en direction de la rivière Nimrodel. Ce n’est pas que le sang qui maquillait ses mains le dérangeait, lui, mais il risquait de choquer les éventuels rencontre qu’il pouvait faire. Toujours scrupuleusement dissimulé sous son capuchon, il croisa son reflet sur la surface de l’eau. Les vaguelettes donnaient à son image encore plus de difformité. Son apparence ne l’avait jamais gêné, au contraire, comme tout orc, il préférait l’horreur au merveilleux, la laideur à la beauté. Ainsi les elfes le répugnaient…et sans savoir qu’on l’observait, son chemin n’allait pas tarder à croiser celui d’un d’entre eux.
Dernière édition par Murtagh le Lun 23 Mar 2015 - 12:48, édité 1 fois
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Sujet: Re: The Beauty and the Beast Ven 13 Fév 2015 - 23:02
the beauty and the beast
IL Y A DES FLEURS PARTOUT POUR QUI VEUT BIEN LES VOIR
L'odeur du sang était une odeur que je ne pouvais supporter. J'avais beau être la capitaine de la garde d'Imladris, je n'aimais pas ce liquide au goût métallique qui suintait d'une plaie faite avec conscience ou inconscience. Qu'il vienne de mon cœur, ou de celui d'un autre. Même le sang d'orques était répugnant. Non pas parce qu'il laissait deviner la mort d'un semblable mais par sa couleur et son odeur affreuse. Non, le sang je n'aimais vraiment pas, du moins quand il coulait d'un des miens. Le seigneur Elrond m'avait fait part de ses inquiétudes envers la garde de Fondcombe qui était bien trop peu expérimentée, mais en quelques semaines, après des journées entières et des nuits dont plusieurs fus blanches, le niveau des recrues avait bien augmenté. De plus, Glorfindel m'avait donné un sérieux coup de main quand on voyait le nombre incroyable de nouvelles recrues. La guerre semblait imminente et tout le monde devait le sentir...
Dès que je pu me libérer de mes responsabilités, et après une longue querelle avec ma mère sur le fait que je ne restais jamais une journée à la maison... D'un certain côté je lui en voulais de nous avoir fait déménager de la Lorien (ou je m'épanouissais bien) à Imladris. Certes, la cité du semi-elfe était sublime, et j'avais pu m'y habituer, mais mon passé était dans la forêt aux feuilles d'or. Durant mon voyage, tout se passa bien. J'avais pu revoir bien des connaissances qui n'avait vu de moi qu'une étrange petite fille avec une épée en bois qui frappait des mannequins. J'avais pu revoir Ulfric, mon premier mentor, mais aussi tout les Galadhrims qui s'étaient amusés à me regarder frapper ce bout de bois alors que j'étais bien trop jeune.
L'odeur du sang attira mes sens aiguisés vers la Nimrodel. Je sentais même la douleur d'un animal fraîchement tué. Et l'odeur d'une race bien connue, celle d'un orque... Ou pas tout à fait. Je m'avança alors à la lisière de la forêt et découvrit une étrange silhouette au bord du petit courant. Sombre, néfaste mais ayant une aura d'homme. Je sortis mon arc et le banda. J'hésitais à lâcher la fine corde qui retenait une flèche empoisonnée. Mais face à cette créature, je ressenti une sorte de pitié... Bien qu'il fallait que je tue cette chose car elle était trop proche du poste de garde. Je rangea mon arc puis m'approcha, mon épée à la main. J'arriva à la hauteur de la créature qui pouvait voir mon reflet dans l'eau.
- Tu es bien trop proche de la Lorien... Déclarais-je d'une voix ferme.
Sujet: Re: The Beauty and the Beast Sam 14 Fév 2015 - 0:37
Murtagh
ft. Namarthiel
The Beauty and the Beast
Il est de ces journées que l’on redoute quelque fois de vivre. Où l’on éprouve une drôle de sensation comme un avertissement, un mauvais présage, une sensation étrange que quelque chose d’inévitable nous attend. Et pourtant, à défaut de pouvoir retenir l’ascension de l’astre diurne, on affronte l’indésirable aube. Murtagh vivait constamment avec ce sentiment. Des incidents, le semi-orc en côtoyait quasiment tous les jours et jusqu’alors il s’en sortait toujours indemne ou presque. Les quelques plumes qu’il laissait de ses altercations lui rappelaient à chaque fois le sacrifice que son existence honteuse exigée. Mais c’était le prix à payer car quand bien même sa vie n’avait pas la moindre valeur ni pour les autres et ni même pour lui, la mort lui faisait effroyablement peur. Plus que tout au monde.
Loin d’imaginer qu’à quelques pas de là la capitaine en personne de la cité d'Imladris s’approchait, le rejeton de Morgoth plongea ses mains cuivrées dans le courant d’eau, dérangeant ainsi le ruissellement limpide. Ses mains retrouvèrent leur couleur d’origine alors que l’eau chassait le sang qui les entachait comme si de rien n’était. Des remords ? Lui ? Non jamais. Murtagh agissait sur l’impulsion du moment et quand elle se présentait, il ne réfléchissait plus et s’offrait entièrement à elle. Le vent baladait des feuilles aux couleurs vermeilles qui venaient s’échouer à la surface de l’eau, dérivant et continuant leur course folle vers l’inconnu. La fraîcheur saisissante du ruisseau, la pluie de feuilles, tout indiquait que l’automne approchait à grand pas. Le monde allait bientôt s’enfoncer dans un sommeil profond alors que toute vie dépérirait sous le regard mélancolique du ciel grisonnant. Murtagh aimait les saisons mortes. Le froid qui mord et le silence qui hurle. Il éprouvait un plaisir malsain à contempler la nature achever son cycle de vie, c’était comme, à chaque arrivée de l’automne, une revanche qu’il prenait sur elle. Une vendetta personnelle pour lui avoir permit de voir le jour. Quand bien même elle renaissait de ses cendres, cela lui donner le plaisir d’assister chaque année à son déclin.
Non loin de là, il crut entendre comme un bruit étouffé de feuilles piétinées mais ne releva pas et fit mine de rien. Il demeura néanmoins attentif et prudent. Ça ne ressemblait point à la démarche nonchalante d’un homme ni au pas lourd du nain. A en juger par la précision de son ouie fine, il put facilement distinguer qu’une seule paire de jambe s’approchait discrètement de lui. La légèreté et l’agilité de ce pas ne faisait aucun doute qu’il s’agissait d’un elfe. Encore un petit malin qui pensait se payer du bon temps avec une petite chasse à l’orc improvisée. Néanmoins il se devait de faire preuve d’une grande prudence particulièrement en raison de l’aversion qu’il stimulerait chez autrui. Continuant naturellement sa besogne, il se servit du reflet de sa dague pour jeter un œil derrière lui mais déjà la surface de l’eau l’avait trahi en révélant sa présence. Il ne s’agissait non pas d’un elfe mais d’une elfe. Etrange. Son minois lui rappelait vaguement quelqu’un. L’aurait-il déjà menacé ? Peu importe, de toute façon ils se ressemblaient tous avec leur physique chétif, leurs longs cheveux et leurs allures féminines. Impossible de distinguer les mâles des femelles sinon par leur odeur. Le cristal tranchant de la voix de la jeune femme chanta aux oreilles de l’être des ténèbres d’un ton menaçant.
- Tu es bien trop proche de la Lorien...
Il glissa doucement son regard complice en direction de sa dague, prêt à l’utiliser si la situation devait dégénérer, cependant, Murtagh n’était pas des ces orcs à tuer inutilement. Si le danger se faisait sentir et que la fatalité le poussait à se défendre, c’est à verser le sang qu’il se résoudrait. Aussi surprenant que cela puisse paraître, il demeurait un orc avec une certaine…expérience des valeurs humaines. Il se redressa alors, sans attacher d’importance à son identité qui venait de toute façon d’être découverte. Il chassa d’un mouvement de tête sa capuche révélant alors toute l’animosité que l’obscurité avait dissimulé, intimant de ce fait à la belle inconnu de se tenir sur ses gardes et de ne surtout pas commettre l'erreur de le prendre en pitié. De cette manière, il n’avait pas besoin de jouer le rôle du pauvre bougre voûté et effarouché. Avec une maladresse caricaturée, il mima une révérence en guise de salutation.
- On raconte que quelque fois, des elfes traversent cette région. J’avais chéri l’espoir d’en rencontrer, je crois que c’est chose faite.
Vice d’humain, le mensonge était une pratique encore plus courante chez les orcs. Sa fable lui laissa tout de même un goût âcre dans la bouche. Il continua sur sa lancée, hypocrite comme jamais.
- Je regrette seulement que votre promenade matinale eut été gâchée par ma présence.
Preuve est faite que ce visage corrompu aux paroles venimeuses n’avait autre volonté que celle d’enrober de sucre sa téméraire interlocutrice.
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Sujet: Re: The Beauty and the Beast Sam 14 Fév 2015 - 12:06
the beauty and the beast
IL Y A DES FLEURS PARTOUT POUR QUI VEUT BIEN LES VOIR
Je n'étais pas de ceux qui faisaient la fête en tuant des orques. Je n'aimais pas le simple geste de tuer. Étrange pour une capitaine de garde. Mais moins je tuais, mieux je me sentais. Je ne voulais pas faire parti de ces personnes qui adoraient se payer une partie de chasse à l'orque. Ces créatures, bien qu'immondes et sans émotions me dégouttaient plus que tout au monde. Mais quand j'en voyais un, avant d'éprouver du dégoût ou de la colère, je ressentais une certaine pitié... Après tout, les orques étaient anciennement des elfes. Tellement torturés, tellement désespérés qu'ils n’éprouvaient ni peur, ni douleur, ni même aucune autre émotions autre que l'envie et l'orgueil. Je ne me sentais pas dans la peau d'un assassin. Je ne tuais pas car ça me plaisait ou parce que j'étais un capitaine. Il y avait beaucoup de misérables vies servant les Ténèbres que j'avais épargné. Chaque vies étaient importantes, qu'elle soit horreur ou bonheur. Tout le monde avait un rôle à jouer sur Arda, et je n'étais pas un Vala pour décider de vie ou de mort.
Cependant, en le regardant, j'étais loin d'être stupide. Je ne connaissais que trop bien les ruses orquines. Je savais les reconnaître bien que cette... chose en face de moi me fasse douter. Je ne pouvais le laisser me prendre pour une stupide elfe ainsi.
« - On raconte que quelque fois, des elfes traversent cette région. J’avais chéri l’espoir d’en rencontrer, je crois que c’est chose faite. »
Bien qu'il lui restait un peu d'humanité, je sentais bien qu'il avait beaucoup d’hostilité orque. Quand il retira sa capuche d'un geste de tête, je pus apercevoir la laideur de son visage. Son teint de peau était affreux, le contour de ses yeux et de son nez lui donnait un air de monstre mais il n'avait que cela d'un orque. Il n'avait pas le nez plat, de dents noires apparentes et de toutes les formes.
« - Je regrette seulement que votre promenade matinale eut été gâchée par ma présence. »
Je glissa le plat de la lame sous son menton pour lui relever le visage à la lumière. Les sourcils froncés, mes yeux essayaient de discerner quelque chose en lui. Puis je retira mon épée de son visage pour la ranger dans son fourreaux, même si je restais sur mes gardes. Il ne manquait pas d'arguments pour tenter de me laisser prendre confiance, mais je n'étais pas ainsi.
- Cesse tes ruses, semi-orque je ne vais pas te tuer. Dis-je enfin. - Je ne suis pas ce genre d'elfe.
Il était seul, preuve qu'il ne traînait pas avec d'autres orques. Il chassait, ce qui voulait dire qu'il « survivait » quelque part. Du moins, ce n'était que mes hypothèses. Peut-être étaient-elle fausses. Il sentait le sang animal, odeur que je ne supportais pas.
- Je te pense assez intelligent pour savoir que tu es tout près d'un poste de garde. Serait-ce un simple hasard que de te trouver là ? Demandais-je d'un voix un peu plus douce et calme.
Sujet: Re: The Beauty and the Beast Lun 23 Mar 2015 - 13:19
Murtagh
ft. Namarthiel
The Beauty and the Beast
Qu’attendait-elle pour mener l’assaut ? Pourquoi demeurait-elle si réfléchie alors que la menace se tenait devant ses yeux ? Murtagh ne s’était que trop étendu en territoire ennemi, il le savait et s’y était aventuré en toute connaissance de cause. La jeune femme avait donc toutes les raisons du monde pour le tuer, qu’il s’agisse de devoir ou même de plaisir personnel. Quel être censé éprouverait de la pitié pour un rejeton de Morgoth, créature qui ne savait ni ressentir ni comprendre ce sentiment ? Murtagh scruta longuement son visage pour y deviner ses intentions. Ainsi, ils étaient tout deux entrain de se juger, de se dévisager comme pour anticiper la réaction de l’autre. Le semi-orc se présenta sous son véritable jour sans aucune pudeur ni retenu avec l’intention d’inspirer le dégoût et l’horreur chez l’elfe. Visiblement ce fut chose faite. L’expression de répugnance qui déforma les traits de la jeune femme démontra très clairement son aversion pour cette espèce. Néanmoins, sa réaction ne justifiait pas forcément un désir impératif et incontrôlable de tuer ce qui la rebutait. Tel était la distraction malsaine de Murtagh ; jouer avec les réactions et les sentiments des gens de la même façon que l’on fait vibrer de manière aléatoire les cordes d’une harpe pour y trouver le bon accordement. Il se plaisait à pousser les gens jusque dans leurs retranchements en leur offrant une nouvelle interprétation plus diabolique de leur personnalité. Il n’allait certainement pas laisser passer l’occasion de dévorer l’âme de cette jeune guerrière qui n’avait eu d’autre malheur que de croiser sa route.
La créature demeura immobile, voir même docile quand le soldat se permit de venir apposer le revers de sa lame sous le menton de l’orc. Ses puissants yeux dans lesquels régnait le chaos ravagèrent l’horizon azuré des prunelles de son interlocutrice. Aussi menaçante qu’elle puisse être, ça n’était rien à côté de la folie qui siégeait au fin fond de cet être tourmenté. Un sourire sournois se dessiner sur le visage verdâtre de Murtagh. Sa détermination s’arrêtait-elle là ? Une épée dans un fourreau ? Tsss…La prétention dans sa voix ne manqua pas d’irriter la créature qui se permit un ricanement de petit diablotin en guise de réponse. Murtagh refusait de croire qu’il y avait des « genres » d’elfe. Aucune classification n’avait de réel d’existence à ses yeux car le monde était corrompu et les êtres qui y vivaient cupides, égoïstes et sournois. Il méprisait par-dessus tout les elfes et leur suffisance, comme s’ils pouvaient se vanter de posséder le pouvoir de vie ou de mort sur quelqu’un. Pensaient-ils réellement que tout ne dépendait que de leur bonne volonté ? Murtagh cacha subtilement son agacement, même si la jeune elfe ne s’était pas volontairement montrée désobligeante.
- En revanche, vous auriez tort de penser que je ne suis pas le… « genre » d’orc à épargner une elfe. Déclara t-il dans un rictus, haussant les sourcils avec une attitude insolente.
- Je te pense assez intelligent pour savoir que tu es tout près d'un poste de garde. Serait-ce un simple hasard que de te trouver là ?
Toujours dans la dérision, il posa une main sur son cœur et joua les flattés quand elle lui offrit son premier compliment. On ne pouvait pas en dire autant des soldats qui tenaient ce poste puisque ce n’était pas la première fois que Murtagh venait fouiner dans les environs sans que sa présence ne soit détectée. La chance ne lui avait pas sourit cette fois-ci.
- Oui, apparemment. Mais je me demande ce que ces soldats gardent, sinon leur propre personne derrières ces murs, auquel cas, sans leur incompétence en matière de surveillance vous ne m’auriez sans doute jamais trouvé si facilement. Mais cela ne m’étonne pas de la part d’une espèce qui a la bassesse de permettre à leurs femelles d’intégrer leur armée.
A ces dernières paroles, il la fusilla d’un regard méprisant et chargé en dégoût puis continua, effectuant quelques pas autour de la jeune femme.
- Vous ont-il assuré une promotion en vous envoyant patrouiller dans cette forêt, seule et sans escorte pendant qu’ils monnayent votre survie sur des paries ?
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Sujet: Re: The Beauty and the Beast Jeu 30 Avr 2015 - 6:14
Namarthiel a écrit:
the beauty and the beast
IL Y A DES FLEURS PARTOUT POUR QUI VEUT BIEN LES VOIR
J'avais une profonde haine contre les gens qui tuaient par plaisir. lors de mes nombreuses visites en forêt noire, Tauriel m'avait confier qu'elle et son prince s'amusaient à ôter la vie des araignées par plaisir, et non pour l'extermination et la préservation d'Arda. le lendemain, les araignées étaient de retour et n'avaient pas céder de terrain. alors pourquoi prendre plaisir à faire quelque chose d'inutile ? je reprochais beaucoup de chose au roi Thranduil, au capitaine de la garde Tauriel et au prince Legolas. je n'aimais pas leur façon d'agir. d'apparence, je passais pour une elfe sûre d'elle, prétentieuse, voyant en les autres races une grande infériorité. je n'étais absolument pas cela. c'était pour cela que je restais attachée à Imladris et Caras Galadon. jamais le seigneur Elrond ne m'avait demander de tuer par plaisir, ou bien le seigneur Celeborn de traquer un orque seul et sans défenses. je voyais en toute race, même la pire espèce, les orcs, une âme. une âme froide, lointaine, et sombre. mais ils n'étaient pas dépourvu d'âme... le semi orc siffla :
" En revanche, vous auriez tort de penser que je ne suis pas le… « genre » d’orc à épargner une elfe."
à cette phrase, je ne pus retenir un rire. pas moqueur, ni désobligeant.
- si tu voulais me tuer, semi orc, tu l'aurais fait. tu ne serais pas en train de me faire la conversation car c'est dans ta nature... dis je tout simplement.
" Oui, apparemment. Mais je me demande ce que ces soldats gardent, sinon leur propre personne derrières ces murs, auquel cas, sans leur incompétence en matière de surveillance vous ne m’auriez sans doute jamais trouvé si facilement. Mais cela ne m’étonne pas de la part d’une espèce qui a la bassesse de permettre à leurs femelles d’intégrer leur armée. "
je posa une main sur ma hanche en haussant les sourcils. si ces mots étaient venus d'un autre elfe, d'un ami ou bien de ma propre soeur, je l'aurais mal pris. mais venant d'une créature à l'allure misérable, je ne le prenais pas du tout mal. au contraire, son comportement m'amusait. pouvoir parler à un semi-orc était une opportunité qui ne se faisait que rare.
- ce que gardent ces soldats ? je lança un regard au poste de garde non loin en restant méfiante.. si tu n'étais pas dépourvu d'émotions, je pense que toi aussi tu tenterais de garder les frontières de ta famille ou bien de tes amis. mais c'est une chose que tu ne peux comprendre. il est certain que tu ne connais pas réellement les femmes, non pas par ton physique mais plutôt par ta race.
il était toujours accroupie. je me baissa et l'observa non pas comme un phénomène de foire, mais juste pour le regarder.
" Vous ont-il assuré une promotion en vous envoyant patrouiller dans cette forêt, seule et sans escorte pendant qu’ils monnayent votre survie sur des paries ? "
- pour une créature qui est censée être avec les siens à brûler des maisons, tu me sembles bien seul...
Je me redressa.
- ça doit être difficile de vivre exclus des hommes parce que tu ressembles plus à un orc et de vivre exclus des orcs parce que tu as un je-ne-sais-quoi qui te rend "humain". être coincé ainsi me rendrait pleine de folie moi aussi... Dis je sans aucune émotion. rien que le fait que tu ne m'est pas attaqué et que tu ai préféré jouer au jeu de la conversation me prouve que tu n'es nullement dangereux pour la Lorien. Ni même pour un enfant...
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