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C'est une page qui se tourne
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 C'est une page qui se tourne

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MessageSujet: C'est une page qui se tourne   C'est une page qui se tourne EmptySam 9 Mai 2015 - 19:59



 

 
“Gajut men Hemdál”    
Rp Solo




Il me faut à présent vous parler de cette personne : un ami. C’était bien avant cette guerre qui me causa tant de douleurs et de contraintes. Des années fastes et insouciantes dans ma jeunesse.  Mon ami nain, Hemdál, qui n’était pas plus âgé que moi, était un camusien par excellence : rien ne le retenait, que ce soit des règles de conduites ou bien l’autorité suprême, et il se permettait de faire tout ce qui lui plaisait, au grés de ses désires sans crainte de se faire réprimander. Son obscure clairvoyance avait de cela qu’il pouvait charmer n’importe quelles naines aux bonnes mœurs. D’une vive intelligence, celui-ci m’entraîner toujours dans de folles aventures. C’était un nain au grand cœur. Il était prévenant, assurant toujours ses arrières et sa générosité n’était jamais impassée. C’était un bon vivant, ça pour sûr ! Si un plus grand nombre d’entre nous préférait la nourriture, la gaieté et les chansons aux entassements d’or, le monde serait plus rempli de joie. Je l’admirais, c’était une certitude.

Souvent, Hemdál se plongeait dans de profondes introspections, car il se remettait souvent en question. Une grande tourmente le rongeait de l’intérieur, car il voyait cette injustice du monde à travers ses yeux clairs. Et cela lui faisait ressentir une profonde tristesse. Peut-être était-ce pour cela qu’il était un nain à problèmes. Je le savais ; nombre de fois il m’avait entraîné dans ses bêtises que je pardonnais à chaque fois, car il était mon ami. Nous étions comme les deux doigts d'une main ayant perdu ses trois autres doigts, toujours dans les emmerdes, mais toujours le sourire aux lèvres.  Nous allions jusqu’à partager nos bols de porridge. Mais il y avait un objet qu’il gardait avidement : son houseau. C’était une épingle d’or qu’il utilisait pour attacher sa cape qu’il portait fièrement sur ses épaules. Il avait une certaine tenue, il fallait plussetter. Ce qui jouait grandement en sa faveur en plus de sa belle gueule. Mais son comportement et ses idées loufoques noircissaient son être. Je me souviens de cette fois où je fis cette horreur que je regrettai depuis ce jour. Nous avions croisé un rameron sur le chemin. Et il eut l’idée de lui tirer dessus à l’aide de son lance-pierre. Le pauvre animal tomba raide mort, assommé par ce trait sans cœur. Il me mit au défi de le décarniser et, bien sûr, je ne pouvais refuser sinon je serai désigné comme une poule mouillée. Il en était hors de question. J’avais donc pris mon couteau et l’avais enfoncé entre les plumes de l’oiseau jusqu’à atteindre ses os. J’arrachais sa peau dans un bruit horrible de découpage et de décollage, suintante de sang. Ce bruit me hante encore dans mes nuits quand je repense encore à ce pauvre Hemdál. Le pire était son rire. Satisfait de faire souffrir un animal. De plus, il n’a même pas servi à satisfaire nos estomacs affamés, non, nous n’avions pas faim, c’était simplement le plaisir de découvrir ce qu’il se passait si nous retirions une peau d’un animal. Et le pauvre s'était retrouvé au mauvais endroit au mauvais moment.

Mais il y a eu pire dans cette amitié à jamais finie et je m’apprête à vous l’expliquer.  







 
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MessageSujet: Re: C'est une page qui se tourne   C'est une page qui se tourne EmptyDim 10 Mai 2015 - 0:03



 

 
“Gajut men Hemdál”    
Rp Solo





Je me rappelle le jour où il est venu à la porte de ma maison. C’est ma mère qui lui avait ouvert et lui avait indiqué que je me trouvais dans la cuisine en train de prendre mon petit déjeuner. Un verre de lait, quelques tartines, des pâtisseries et du riz au lait. De quoi me rassasier pour la matinée en attendant le repas du soir. Hemdál affichait un grand sourire sur son visage et sa malice, propre à lui-même, brillait au fond de ses yeux clairs. Qu’est-ce que son esprit avait-il pu inventer cette fois-ci. Il s’assit en face de moi et ma mère lui servit un grand verre de lait chaud et un peu de pain avant de s’en aller vaquer à ses tâches ménagères. Je retrouvais l’attitude qu’il avait avant de m’annoncer encore une fois une de ses brillantes idées. Ses dents blanches se découvraient dans son rictus qui atteignait le bout de ses oreilles. Il s’assura que personne ne pouvait l’entendre et se pencha en avant pour me faire son témoin.

« J’ai eu une idée, GENIALE ! » m’annonça-t-il en avant de s’enfourner un morceau de pain dans sa bouche.

« Comme celle du pigeon qu’on a tué pour rien ? » lui répondis-je en plongeant ma cuillère en bois dans le riz au lait.

« Non, ça c’était pas une bonne idée maintenant que j’y réfléchis. Non, ce que je te propose est mille fois mieux et garanti sans risque ! Crois-moi Bifur, tu ne t’en remettras pas ! »

Je restais dubitatif. Il fallait toujours l’être avec Hemdál, car il avait cette capacité de rendre ses idées géniales grâce à ses mots bien choisis. Mais souvent elles ressemblaient aux cadeaux que m’offrait ma vieille tante Barbara. Ils étaient tout le temps bien emballés, avec un papier somptueux, mais à chaque fois que je l’ouvrais, j’y trouvais soit des chaussettes soit des nouveaux boutons pour mes chemises. De quoi faire redescendre les pieds sur terre. Je lui fis cependant un signe de tête pour lui montrer que je l’écoutais, bien que mon attention était principalement concentrée sur mon assiette.

« Mon frère a fêté son anniversaire hier ! Et maintenant il peut boire de la cervoise sans se faire engueuler par les parents. » commença-t-il et, curieusement, je savais que ce serait une mauvaise idée. « Il ne m’a même pas laissé en goûter cet égoïste. Alors ce que je te propose c’est d’aller à la taverne et de boire un verre, comme ça pour savoir quel goût ça a… »  

C’est sans doute avec ma traditionnelle tête de « non vraiment c’est pas une bonne idée » qu’il ajouta rapidement qu’il ne fallait pas que je m’inquiète et qu’il fallait juste ne pas se faire voir. Dans un soupir, j’acceptais, encore une fois. Et je savais qu’on aurait des ennuis. Je terminai en vitesse mon repas et, sans me presser, je fis ma toilette matinale. Un certain agacement se lisait dans l’attitude d’Hemdál ; il se balançait d’une jambe à l’autre comme s’il avait hâte que j’arrive enfin.

Nous nous sommes précipités dans les ruelles en direction de la taverne. Une fois arrivé sur les lieux, nous y pénétrâmes. Il y avait déjà beaucoup de nains qui buvaient dans leur pichet et l’ambiance empestait l’alcool. Et nous avons profité de ce brouhaha pour nous introduire dans la réserve. C’est là que nous avions trouvé tous les tonneaux contenant le nectar tant recherché. Mais je ne voulais pas y toucher, car j’avais un mauvais pressentiment. Malgré ses protestations et son insistance, je campais sur mes positions et préférais faire le gué. Je voyais Hemdál alignait les verres. Il devait être à sa sixième cervoise. D’un seul coup, la porte de la réserve s’ouvrit et nous savions qu’il fallait prendre la fuite. Le gérant n’était pas du tout content de nous voir et nous partîmes à vive allure. J’aidais mon ami à se soutenir, car il semblait pris par l’ébriété.

Nous parvînmes à sortir de la taverne et de la ville pour grimper dans la montagne. Je me rappelle que nous nous sommes assis sur l’herbe parmi quelques rochers. Le soleil réchauffait nos peaux et nous riions. C’était un rire qui témoignait du soulagement que nous avions de ne pas avoir été pris et d’avoir tout de même fait notre bêtise. Hemdál entamait même sa fameuse danse de la victoire. Un sacré triomphe. C’est vrai, il avait de mauvaises idées, mais au moins, je ne m’ennuyais jamais avec lui. Et il avait toujours été là pour moi, dans les bons comme dans les mauvais moments. Et je faisais de même pour lui. Nous pouvions dire que nous étions les meilleurs amis.

C’est à ce moment là que je découvris les effets néfastes de l’alcool, car, outre l’effet euphorisant, il rendait incontrôlables nos gestes. Je le voyais sur Hemdál qui semblait chancelant. Je le vis perdre l’équilibre et tomber lourdement. Cette scène était comique et un rire s’échappa de ma bouche. Je le regrette amèrement, car il ne s’en releva jamais. Sa tête avait brutalement heurté une pierre et il mourut sur le coup. C’est comme cela que je perdis mon meilleur ami.    








 
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