♦ PSEUDOs : Dwal ♦ MESSAGES : 6430 ♦ RÉPUTATION : 2993 ♦ AVATAR : Graham McTavish ♦ DC & co : Tobold & Csiasan ♦ DISPONIBILITÉ RP : ~ A discuter— RACE DU PERSO : Nain et fier de l'être. — ORIGINAIRE DE : Exilé d'Erebor, réside actuellement à Ered Luin — ÂGE DU PERSO : 168 ans et toutes ses dents (mais pas ses cheveux). — RANG SOCIAL : Seigneur nain. — MÉTIER PRATIQUÉ : Guerrier dans l'âme et avant tout. Il passe les jours calmes à la Forge. — ARMES DU PERSO : Tout est une arme pour lui. Sinon : Marteau, Haches, Dagues, Armure de poings, Crâne — ALLÉGEANCE〣GROUPE : Sa loyauté va à Thorin et à son frère aîné. — VOYAGE AVEC : Ses armes. — AMOUREUSEMENT : Veuf depuis 80 longues années. En proie aux regrets et à l'hésitation, à la crainte de blesser et celle de trahir.
Sujet: Lendemain de soirée. [On Hold] Dim 26 Jan 2014 - 14:02
Lendemain de Soirée
Feat. Fili
Une forge entière tambourinait contre ses tempes, et il était fourbu comme si une armée entière d’orcs lui était passée dessus. Dwalin laissa échapper un léger grognement. Il se faisait vieux… Cinquante ans plus tôt, il aurait déjà été sur pieds et fringuant comme un jeune garçon avec ça. Il tenta de se redresser, uniquement pour se cogner à la table qui se tenait apparemment au-dessus de lui. Heureusement, il était connu pour son crâne solide, et ce fut plutôt le mobilier qui bougea que sa tête qui eut mal. Il se posa ensuite sur le banc, pour regarder autour de lui. Il ne se souvenait plus vraiment de la soirée passée, mais au vu de ce qui en restait à présent, ça avait dû être quelque chose.
Une dizaine de nains étaient éparpillés par terre, en train de ronfler et de cuver leur vin, certains d’entre eux rotant même dans leur sommeil. Cela le rassurait un peu quant aux années qui le rattrapaient, finalement : la plupart étaient plus jeunes que lui, mais n’avaient pas fini dans un meilleur état. Donc tout compte fait, il s’en sortait plutôt pas mal. Sa réputation ne serait pas trop entachée ! Un peu plus loin, un pan du mur avait manifestement été utilisé pour un jeu de fléchettes où les couteaux avait remplacé les projectiles habituels. Hm, la maîtresse de maison n’allait peut-être pas apprécier qu’on ait refait la décoration sans son accord… Espérons que son fils n’ait pas lancé cette soirée sans son accord, ou cela pourrait être délicat à expliquer pour lui ! Des tonneaux vides traînaient dans un coin de la pièce et certains fûts avaient même été éclatés à la hache, ce qui expliquait l’odeur ambiante d’alcool qui envahissait la pièce. Dans le même registre, il y avait quelques restes de victuailles ici et là pour témoigner que le banquet avait été copieux, appréciable et apprécié. Mais le contraire aurait été honteux, n’est-ce pas ? En outre, son bras droit lui disait qu’il avait dû y avoir un concours de bras de fer ou un équivalent du genre cette nuit-là. Intérieurement, il espérait bien avoir remporté le titre de champion une fois de plus ! Et à en juger par ceux qui gisaient par terre, cela était fort possible. On ne battait pas Dwalin à la force brute si facilement. Il se râcla la gorge, pour la trouver très légèrement enrouée et en déduire qu’il y avait eu pas mal de chant, également. Et enfin, alors qu’il faisait craquer ses cervicales endolories, il remarqua un slip de taille honorable qui pendait du lustre principal.
Bref, une bonne soirée, quoi.
Il s’étira tranquillement, faisant craquer certains os qui en avaient besoin, puis se leva pour chercher les toilettes. C’est que la bière, ça rentre d’un côté mais ça doit bien ressortir à un moment ou un autre, hein ! Il y passa plusieurs minutes, le temps découler le trop-plein de sa vessie, puis retourna dans le salon, pour trouver une tête connue assise à table, en train de petit déjeuner. « Bonjour m’sieur Dwalin ! » Mais la seule chose qui attira vraiment son regard et son odorat fut l’assiette posée devant le jeune, d’où un délicieux fumet s’échappait. C’était quoi, au juste ? Aucune idée mais ça sentait bon. « Salut. » Il alla s’asseoir en face de l’autre nain, et s’empara aussitôt du plat à deux mains, pour l’attirer à lui et tenter d’en voler une bonne partie de la garniture avant qu’on ne le lui reprenne, un sourire malicieux s'immisçant sur ses lèvres. « Héhé ! »