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Rasup ogamut men
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 Rasup ogamut men

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MessageSujet: Rasup ogamut men   Rasup ogamut men EmptyLun 27 Avr 2015 - 13:32



 

 
“ Rasup ogamut men ”    
Aïe aïe aïe




Je m'étais réveillé ce matin-là, des idées plein la tête. Les premiers rayons de l'astre de vie commençaient déjà à filtrer aux travers des volets de ma chambres. Il n'y avait plus de temps à perdre ! Je m'extirpai de mon lit et, suit à une toilette sommaire, me précipitai à l'extérieur de mon foyer. Je fis une brève visite à ma mère et emportai avec moi quelques délices qu'elle avait préparés pour le petit-déjeuner. Vite, vite ! Dans les ruelles, les nains me voyaient m'agiter, non pas dans mon atelier, mais chez le forgeron. Il me fallait du matériel pour ce que je m'apprêtais à créer.

Je fis un rêve cette nuit. Un rêve tellement merveilleux que je devais à tout prix le réaliser ! Ce jouet. Il semblait animé d'un souffle de vie et se mouvait sans l'aide d'une main. Un mécanisme ! Là était la clé de cette réussite. Je voulais le faire et quand j'ai une idée dans la tête, elle m'obsédait jusqu'à ce qu'elle soit accomplie. On ne me détourne pas de mon but. J'avais vu dans ce songe un cheval qui avançait sans qu'on ne dut le pousser. Un mécanisme à ressort, des rouages ou un système de propulsion ? Je ne le savais pas encore et je devais le découvrir.

J'optai pour le ressort et m'étais procuré tout le matériel nécessaire. Une fois dans mon atelier, je me débarrassai de mes anciens projets pour avoir la paillasse libre, puis me suis attelé à cette tâche. Mes méninges étaient en ébullition : comment concevoir ce mécanisme ? Mon crayon courait le long de la feuille, dévoilant petit à petit les mystères de ce système. Du bois pour l'enveloppe, du métal pour tout activer. Des rouages s'emboitant et se faisant mouvoir étaient le corps de ce squelette. Mais il me fallait un axe pour maintenir tout cela ensemble. Une idée me vint : utiliser un clou pour satisfaire ce besoin, enlacé d'un ressort pour maintenir la tension. La théorie était sur papier, la pratique devait se modéliser. Je m'armais de mon poinçon et commençais à creuser le bois pour en sortir un cheval aux traits grossiers. Ce ne serait qu'un prototype et s'il devait fonctionner, j'en ferai d'autres avec plus de finesse. Un écrou ici, puis une petite barre qui relie les jambes aux roues de bois. La pièce maîtresse, le clou long d'un quinzaine de centimètres, que j'avais trouvé au fond d'une caisse et entouré d'un ressort allait se tenir au centre du système. Cela me permettrait de le remonter et activerai le mécanisme. J'avais dû réaliser beaucoup d'essais pour comprendre ce casse-tête. Je cherchais constamment la place la plus optimale pour chaque pièce. Les perles de sueur commençaient déjà à poindre sur mes tempes quand je trouvai la bonne combinaison. Mon cheval, haut d'une vingtaine de centimètres, était prêt. Il ne me restait plus qu'à le remonter. Je trouvais une clé qui pouvait m'aider et la tournais jusqu'à ce que le ressort se bloque. Je posai ma création sur le sol et le laissai partir. Du moins, c'est ce que j'avais espéré. J’entendis soudain des cliquetis métalliques, puis un bruit atroce qui semblait provenir d'un rouage. Où m'étais-je trompé ? Je le vis soudain pris de spasmes et se secouer de tout son socle. Quelque chose n'allait pas. Et en effet, le clou fut propulsé par la force du ressort et sortit à vive allure du fion de ce cheval. Il alla se loger tout droit dans mon genou. Je ne réalisai pas tout de suite ce qui venait de m'arriver. Mais une vive douleur avait tôt fait de me faire redescendre sur terre. Le sang chaud ruisselait déjà le long de ma jambe pour trouver refuge dans mes chaussettes. Quel maladroit ! Il fallait bien que cela m'arrive aujourd'hui. La douleur ne me fit pas perdre connaissance, à vrai dire, je ne la santais plus vraiment. Il m'était difficile de ressentir à son paroxysme ce genre d'émotion depuis mon accident de la hache.

Je devais me rendre au plus vite chez Raeryan, mais c'est en faisant un pas que je remarquai que je ne pouvais plus plier le genou à cause de ce clou. Fort bien. Je m'emparai d'un long bâton qui me permit de m'appuyer et je boitai jusqu'à chez elle. Le chemin fut laborieux, mais je tentai tout de même de cacher mon mal aux yeux des autres nains. Il m'était déjà difficile de soutenir leurs regards depuis que ce maudit orc avait oublié un morceau de son arme dans ma tête. Idiotes créatures.

J'arrivai enfin chez Raeryan au prix de nombreux efforts qui m'avaient totalement épuisé. La naine se tenait dans un coin de la pièce, certainement en train de lire, au milieu de tous ces pots remplis de plantes diverses et d'ongants. Je n'étais pas très rassuré : en fait, les médecins me faisaient peur. Mais je connaissais Raeryan pour l'avoir rencontrée par l'intermédiaire de mon cousin Bofur et je savais qu'elle trouvait toujours les mots pour rassurer ses patients. Je la voyais concentrée dans son travail, et j'étais mal à l'aise à l'idée de devoir l'interrompre. Le pourpre gorgeait déjà mes joues, quand bien même il me restât du sang dans le corps. Il me fallait lui parler pour attirer son attention et je me sentais encore plus gêné.

"Azabdu men. Jemut men. Rasup ogamut men !"

Je tentais d'allier les gestes à la parole et de lui montrer l'origine de mon mal en soulevant la manche de mes braies et de lui montrer le clou qui transperçait ma chair.




 
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Raeryan

La rose d'Ered Luin ♦ NAINE
Raeryan
♦ PSEUDOs : Illabye
♦ MESSAGES : 1441
♦ RÉPUTATION : 2131
♦ AVATAR : Meghan Ory
♦ DC & co : Elea, Selen, Farshad, Isveig & Cármen
♦ DISPONIBILITÉ RP : ✗ Indisponible
Rasup ogamut men 180406044622661026
— RACE DU PERSO : Naine et fière de l'être.
— ORIGINAIRE DE : Ered Luin, descendante de Telchar des montagnes bleues
— ÂGE DU PERSO : 190 ans
— RANG SOCIAL : Aisé, elle n'a aucune difficulté pour vivre.
— MÉTIER PRATIQUÉ : Guérisseuse réputée, formée par Aiwendil
— ARMES DU PERSO : Des remèdes qui sont pas bons
— ALLÉGEANCE〣GROUPE : Loyale envers son roi, Thorin.
— VOYAGE AVEC : Ne voyage pas.

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MessageSujet: Re: Rasup ogamut men   Rasup ogamut men EmptyMar 28 Avr 2015 - 10:04

Rasup ogamut men
Raeryan & Bifur






Un parfum fruité embaumait la pièce. De ces nombreuses curiosités en bocal, le laboratoire de Raeryan attirait toujours un bon nombre de questionnements. Et pourtant ils étaient rares à pouvoir y entrer réellement car ici se faisaient soigner uniquement les blessés lourds et autres malades dont les origines pouvaient lui échapper. Raeryan s’était levée aux aurores et s’était mise rapidement au travail pour confectionner ce soin qu’elle destinait à l’une de ses patientes. Sa tasse de thé posée sur son bureau, la naine étaient en pleine préparation de cette  pommade. Celui-ci avait plus fait office de diffuseur à senteurs plutôt que boisson puisqu’elle l’avait complètement oublié.. La tasse était pleine, les vapeurs ne s’en échappaient plus et au moment où elle s’en rendrait compte, elle serait probablement déçue. C’est qu’en plein travail, Raeryan a souvent tendance à se concentrer sur le plus important, quitte à oublier le grondement du tonnerre faisant vibrer la montagne. C’était à peine si elle avait entendu que quelqu’un était entré chez elle. Cela arrivait souvent, dans les cas les plus graves, les nains savaient qu’ils pouvaient entrer sans frapper pour éviter de perdre du temps. La voix de Bifur l’interpella soudainement, elle eut presque un sursaut mais en reconnaissant rapidement les traits de son visage alors qu’elle s’était retournée, elle se contenta de l’écouter.

Le visage de la naine se décomposa en quelques secondes, tandis qu’elle découvrait l’atroce blessure qu’il lui présentait. Rien d’étonnant à ce qu’il ne se sente pas bien mais ça n’irait pas de mieux en mieux en attendant ici, alors elle se leva soudainement, lui indiqua de s’installer sur la chaise où elle était assise en attendant qu’elle prépare le nécessaire. Puisque ça avait l’air de saigner elle s’empara de linges propres et d’une bassine remplie d’eau puis de quelques remèdes pour accélérer la cicatrisation. Une fois installé, la naine entreprit de lui retirer la botte, la chaussette et remonta l’ourlet de son pantalon jusqu’à dévoiler la blessure. Un clou, profondément enfoncé dans son genou. S’il n’avait pas bougé le clou serait resté en place et aurait évité une hémorragie mais en marchant jusque là, ça l’avait quelque peu déplacé et provoqué un important saignement. Raeryan leva les yeux vers Bifur, auscultant son visage et vérifier qu’il ne tournait pas de l’œil. On ne répétera jamais assez la résistance des nains face aux blessures, mais la naine préférait se montrer prévoyante plutôt que d’avoir des mauvaises surprises. Il semblait tenir le coup, mais elle ne devait tout de même faire vite avant que cela ne commence à s’infecter.

Pour commencer, elle nettoya le pourtour de la blessure, l’eau de la bassine se faisant de plus en plus foncée, la naine se stoppa au moment où elle eu un champ de vision assez clair sur les dégâts. Ce n’était pas très joli à voir, mais elle allait devoir extirper le clou sans anesthésier. Raeryan essuya ses mains couvertes de sang, et attrapa une pince afin d’être la plus précise possible au moment de l’extraction. Lorsqu’elle retira le cou, elle dû user de force, afin d’y aller assez rapidement et lui éviter trop de douleur mais aussi pour éviter d’abîmer les tissus de sa peau et les os. D’un autre linge, une fois le clou retiré, elle appuya sur la blessure pour faire compression contre celle-ci et éviter un flux de saignement trop important. Elle attendit quelques instant, observant d’un air horrifié le clou et son diamètre pour essayer de se rendre compte jusqu’à quelle profondeur il avait été et les possibles dommages causés. Etant donné la zone touchée, une simple suture ne ferait certainement pas l’affaire, il n’allait pas pouvoir bouger pendant quelques temps. Les pensées s’enchainaient dans l’esprit de la naine, elle pensait aux solutions qu’elle lui apporterait pour lui éviter le moins de séquelles possibles. Un nouveau regard en direction du visage de Bifur, elle étira un bref sourire qui se voulait rassurant pour l’encourager. Décidément, entre la hache dans le front et le clou dans le genou il n’avait pas eu de chance. Mais l’heure n’était pas aux explications, il lui raconterait un peu plus tard comment il s’était débrouillé pour se retrouver dans une telle situation.

Ceci fait, quelques secondes après, Raeryan retira doucement le linge. Elle posa ses doigts sur la peau afin de vérifier l’état de ses os au travers celle-ci. Il était fracturé, pas assez pour l’empêcher de bouger totalement mais c’était suffisamment important pour que cela demande beaucoup de soins pour qu’il puisse retrouver sa totale mobilité.

« Il va falloir que je t’allonge pour la suite. » Lui dit-elle en Khuzdul

Elle l’aida à se relever afin d’éviter que son genou ne touche le sol. Quelques centimètres parcourus et Raeryan l’aida à s’allonger sur le lit de soin. Là, Raeryan étendit son genou en y allant progressivement pour lui éviter plus de douleur. La partie qui allait suivre n’allait certainement pas être de tout repos et il s’en doutait peut être. Elle allait d’abord devoir suturer la plaie étant donné l’importance de celle-ci. Puisqu’il avait marché, elle déchirait sa peau sur quelques centimètres. Ainsi positionné, le sang mettrait moins longtemps à couler et cela lui permettait alors de préparer quelques instruments, le désinfecter pour que tout se passe pour le mieux. Elle lui donna d’abord un remède à boire, qu’elle prépara en quelques secondes du fait qu’elle connaissait les dosages par cœur. Cela aiderait son corps à lutter plus facilement au cas d’une infection.

« ça va être assez long, tu vas tenir le coup ? »



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MessageSujet: Re: Rasup ogamut men   Rasup ogamut men EmptySam 2 Mai 2015 - 10:50



 

 
“ Rasup ogamut men ”    
Aïe aïe aïe




Je savais que je ne craignais rien entre les mains de Raeryan. C’était une spécialiste et avait souvent opéré des miracles sur ses patients. Elle gardait un sérieux impérial dans son travail, ce qui dénotait avec ce qu’elle montrait quand elle n’était pas en train de soigner des nains. Je la connaissais plus en dehors, où c’était une naine épanouie, souriante et fraiche. Notre rencontre s’était faite fortuitement : mon cousin Bofur la connaît très bien et, un jour que je l’accompagnais, il me la présenta. Nous nous sommes très vite entendus et elle gagna automatiquement ma confiance. Ce qui n’est pas une mince affaire puisque je fais rarement confiance en quelqu’un aussi rapidement. Je suis devenu quelqu’un de très méfiant et, tant qu’on n’a pas fait ses preuves, mon attitude ne change pas. Mais elle, elle a très vite su me mettre à l’aise et a très vite accepté mon petit problème. Ce qui n’est pas le cas de tout le monde. J’avais vite compris que c’était une bonne naine. En plus elle avait une belle barbe.

Raeryan me fit asseoir sur sa chaise afin de m’ausculter. Malgré son professionnalisme et ses sourires, je n’étais pas totalement rassuré. Je n’ai jamais aimé que quelqu’un trifouillât dans mon corps. On ne sait jamais, une erreur et c’était la fin. Il fallait accorder une totale confiance en une autre personne et, moi, je préfère n’avoir confiance qu’en moi-même. Mais il fallait bien que je la laisse faire. Je la regardais nettoyer la blessure. Le sang ne cessait pas de couler et je me sentais de plus en plus fatigué. Je la vis s’emparer d’une grosse pince, comme celle que j’utiliser pour extirper certaines pièces de bois que j’avais enfoncé par erreur pour les emboiter dans d’autres. Elle se repositionna comme elle l’avait fait pour nettoyer la plaie et plaça la pince sur ce maudit clou. Un dernier regard dans ma direction pour me dire qu’elle allait commencer et je pris une profonde inspiration. On m’a souvent dit qu’il fallait beaucoup respirer pour calmer les douleurs. La naine tira de toutes ses forces pour extraire ce corps étranger. Je serrais les dents et m’accrochais au siège, comme pour détourner mon attention de la douleur. Je sentais le clou se retirer de ma chair et un sifflement de douleur s’échappa de ma bouche. C’était supportable, mais ça faisait tout de même très mal. Au moins, ce fut rapide et la douleur s’estompait au fur et à mesure que les secondes passaient. Maintenant qu’il n’y avait plus ce clou, je pouvais plier le genou. Mais je sentais qu’il y avait quelque chose qui craquait à l’intérieur.

Raeryan regarda plus attentivement et décida de m’allonger sur le lit des soins. Décidément, c’était plus grave que ce que je ne pensais. J’avais cru, qu’une fois le clou retiré, j’aurais pu repartir tranquillement à mes affaires avec un simple bandage autour du genou. Apparemment la naine en avait décidé autrement. J’obéis sans rechigner, c’était elle le médecin. Elle m’aida à me relever et à me coucher.
Je dois avouer que cela n’annonçait rien de bon. Je n’avais qu’une envie c’était de me relever et de partir loin en lui disant que tout va bien, ne t’inquiète pas. Mais cette naine avait un sacré caractère et me retenait sur le lit, positionnant délicatement mon genou. Tout passait dans ma tête à ce moment là : une incision, une suture, des remèdes qui piquent sur ma plaie à vif ou pire, une amputation. NON ! Je ne voulais pas qu’elle m’ampute la jambe ! J’en avais besoin. Déjà que j’avais perdu des capacités à cause de cette hache, si je perdais l’usage de ma jambe, je me pourrai plus partir pour Erebor. C’était ce qui me permettait de tenir le coup et de ne pas devenir complètement fou. Non, je ne voulais pas. Mais, elle me dirait si vraiment elle devait me charcuter… Je préférais me rassurer avec cette pensée.
Elle me donna un remède à base de plantes. Je ne sais pas à quoi ça servait mais je le pris. Ça avait un goût amer au possible, vraiment immonde. Rien à voir avec les bonnes soupes que ma mère me préparait. Sa question me fit sourire : faudra bien que je tienne le coup pour qu’on en finisse. J’avais envie de lui dire ça, mais ça ne donnerait rien. Pour toute réponse, je sortis une cuillère en bois de ma poche pour la positionner entre mes dents.





 
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MessageSujet: Re: Rasup ogamut men   Rasup ogamut men EmptySam 2 Mai 2015 - 22:47

Rasup ogamut men
Raeryan & Bifur






Son genou avait anormalement gonflé et violacé à cause de la fracture. Toutefois Raeryan constata qu’elle aurait pu être pire et que la vis s’était logée dans un angle de telle sorte que les dégâts soient plus ou moins limités. Ca ne changeait rien au fait qu’il serait immobilisé mais si elle traitait tout cela correctement, il n’aurait pas de lourdes séquelles étant donné que seule sa rotule était touchée et que les fragments ne semblaient pas être déplacés. D’ici quelques semaines il pourrait recommencer à marcher normalement mais en attendant il allait devoir faire des efforts pour ne pas trop déranger la guérison et elle allait devoir le suivre de près pour l’aider à reprendre la totalité de ses mouvements sans plus de gêne. Sachant qu’il partirait sans nul doute pour Erebor, Raeryan allait devoir user de remèdes afin d’accélérer le processus de guérison. Les pensées s’enchainèrent dans l’esprit de la naine tandis qu’elle nettoyait encore la lésion et qu’elle pensait d’abord devoir régler ce souci avant de penser à sa rééducation. Le sang coulait beaucoup, c’était bien trop profond pour que la cicatrisation se fasse rapidement sans infections alors la naine s’installa sur une chaise pour être suffisamment bien placée et commença les procédures de suture. Elle appliqua au préalable un baume anesthésiant, le plus puissant qu’elle possédait afin de limiter la douleur. Puisque la zone était extrêmement sensibilisées par la fracture, ça n’allait probablement pas être une partie de plaisir pour lui. Quoi qu’il en soit, le courage de Bifur n’avait rien à envier aux autres et elle lui adressa un dernier regard, hochant la tête pour lui signifier qu’elle allait commencer à travailler.

Les gestes de la naine étaient professionnels devenus mécaniques et habituels à force de l’avoir fait tellement de fois. Quoi qu’il en soit ce n’était pas parce qu’elle savait le faire qu’elle ne redoublait pas d’attention à chaque fois. La peau du nain tressaillait sous chaque piqure de l’aiguille, elle ignorait ces spasmes, se contentant de travailler efficacement et le plus rapidement possible afin de limiter la perte de sang. Quelques courtes minutes avant suffit pour refermer la lésion. La suture était très bien élaborée, comme à son habitude, Raeryan avait fourni un travail de maitre et essuyait finalement ses mains recouvertes de sang dans un soupir de soulagement. Le plus gros du travail était fait, Raeryan observa d’un regard le teint de Bifur qui semblait être passé par toutes les couleurs durant ces instants d’opération.

« J’ai fini tu peux respirer ! »

Un fin sourire étira les lèvres de la naine tandis qu’elle se leva de sa chaise pour lui donner un verre d’eau fraiche en l’aidant à se redresser un peu. Elle lui laissait quelques instants de répit avant de passer à l’application de quelques remèdes et d’immobiliser sa jambe. Pendant ce temps là elle en profitait pour faire un peu d’ordre et nettoyer ses instruments avant de revenir vers lui les poings sur les hanches.

« Tu as eu de la chance quand même Bifur, mais je vais devoir immobiliser ta jambe pendant quelques jours pour que ça guérisse bien. » Lui annonça t-elle toujours en Khuzdul

Il se douterait également qu’il aurait une longue liste de remèdes à prendre histoire que tout se passe pour le mieux et qu’il n’ait pas de complications avant le départ. Ce serait triste de devoir le priver de cette quête alors qu’il aurait très certainement envie de s’y rendre. Raeryan le connaissait suffisamment pour l’avoir deviné. Elle lui adressa un sourire désolé, mais un sourire tout de même dans le but de le rassurer un peu et qu’il puisse aussi se remettre doucement de ces quelques minutes fatigantes de travail. Elle le débarrassa du verre et le posa un peu plus loin avant de se rasseoir un instant pour observer l’état de la blessure.

« Comment as-tu fait ça ? »



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MessageSujet: Re: Rasup ogamut men   Rasup ogamut men EmptySam 9 Mai 2015 - 11:29



 

 
“ Rasup ogamut men ”    
Aïe aïe aïe




La douleur de l’opération était telle que je vis tous mes muscles se contracter en un mouvement de consorts. Le mélange de la peur et de la douilletterie faisait certainement que j’exagérais cette souffrance occasionnée. C’était comme si des serpents m’avaient mordu et que mon corps réagissait ainsi par un raidissement. Je ne voulais plus de tout cela. Mes dents se sont fortement refermées sur la cuillère de bois, mais c’était le seul moyen que j’avais pour évacuer la douleur. Je sentais que des spasmes me brulaient de l’intérieur pour me soustraire à l’emprise de Raeryan, mais le bon sens n’aurait pas approuvé cela. Je lutais contre ma douleur pour bouger le moins possible et m’accrochais le plus fort possible à la table d’opération. Ma respiration était forte et profonde pour apaiser cette souffrance. J’en étais même arrivé à fermer les yeux, priant pour que cela se termine vite. Cette abyme de douleur m’emportait tellement loin que je partais dans des délires intérieurs : je voyais de tâches de couleurs flottant devant mes yeux et j’avais l’impression que mon esprit se détachait de mon corps. Il ne fallait pas que je tombe dans les pommes, ou du moins pour faire une compote. Je ne voulais pas ajouter du souci à la naine.
Des cris sifflèrent et sortirent d’entre mes dents. C’était horrible et je voulais que ça se finisse, sinon je suis sûr que je me lèverais et m’enfuirais loin d’ici.

Il faut croire qu’on avait entendu mes prières, car les dieux avaient fini de guider la main de Raeryan. Elle m’aida à me mettre assis et m’offrit un verre d’eau glacé. Je profitais qu’elle ait le dos tourné pour essuyer les larmes qui pointaient dans le coin de mes yeux. La pauvre cuillère était marquée par de profondes traces de morsure. La fraîcheur de cette boisson eu l’effet d’un soulagement. Je la sentis passer jusqu'au fond de mon estomac, étanchant ma soif. À croire que je n’avais plus bu depuis des jours et qu’un désert s’était installé à l’intérieur de moi. Comme cela me soulageait ! C’était la meilleure eau que j’aie jamais bue. Après que mon verre eut été vide, elle s’approcha à nouveau de moi et m’annonça sur un ton autoritaire que ma jambe serait immobilisée. Comment ça immobilisée ? Je devais bosser moi. Je ne pouvais pas rester là sans rien faire et ne plus bouger. Si mon esprit n’est pas occupé par de quelconques activités, j’allais devenir fou ! Je ne pouvais décidément pas resté cloitré chez moi dans mon lit à lire un livre et à me gaver de remèdes. Et puis pour Erebor, blessé ou pas, j’irai. Même si son sourire se voulait rassurant, je restais dubitatif et croisais les bras sur ma poitrine.

J’avais redouté cette question jusqu’à cet instant. Comment j’avais fait ça. Je savais que j’y passerai de toute manière, mais j’avais gardé cette appréhension puisque je devais m’exprimer, un de mes tars. Nous jouerons donc au jeu des charades et du mime… Humiliation quand tu nous tiens. Surtout que je m’apprêtais à lui dire qu’un clou de cette dimension était sorti du cul de mon cheval de bois pour venir se loger dans mon genou.

Je pointais mon index pour lui montrer qu’il s’agissait du premier mot. J’affichais un regard sérieux pour lui montrer que je voulais qu’elle comprenne. Mes mains clapèrent alternant une clap dans les mains et une autre sur les cuisses pour imiter le bruis du galop des chevaux. Un certain enthousiasme se manifestait sur le visage de la naine qui semblait vraiment vouloir deviner le mot. Elle trouva facilement ce mot. Puis je pris la cuillère pour lui montrer qu’il était fait de bois. Après quelques erreurs elle trouva. Puis je lui fis des gestes que je construisais un jouet mécanique qui serait capable de se mouvoir sans l’aide de la main nainaine. Allez savoir comment elle a réussi à le deviner. Pour finir je montrai du doigts le clou puis désignai mes fesses pour montrer l’origine de départ et d’un pfiou singulier je mimai l’expulsion du clou pour qu’il se réfugie dans mon genou. Une fois cela terminé je regardais Raeryan, m’attendant à un rire pour cet accident peu banal.






 
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MessageSujet: Re: Rasup ogamut men   Rasup ogamut men EmptyMar 7 Juil 2015 - 9:01

Rasup ogamut men
Raeryan & Bifur






Attentive à ses directives et les gestes du nain suite à sa question, Raeryan devina les premiers mots qu’il essayait de dire sans grande difficulté. Puis à force d’indice, elle comprit qu’il s’était blessé à cause d’un clou dépassant du cul d’un cheval en bois qu’il était en train de confectionner à ce moment là. Raeryan soupira, secouant la tête ainsi une mère exaspérée après une bêtise commise par un enfant. Pour sur, ce nain n’avait jamais de chance lorsqu’il s’agissait de se blesser, heureusement qu’il était solide, qu’il avait une bonne capacité à résister. Le fait qu’il soit vivant après avoir reçu une hache dans la tête pouvait d’ailleurs en témoigner. Elle ne le réprimanderait pas puisque l’accident n’était pas directement de son fait, lui dire de faire attention ne rimait à rien non plus puisqu’elle le savait tout de même assez prudent au vu de son métier qui ne demandait pas moins de minutie. Un coup de malchance voilà tout…Elle espérait néanmoins que cela ne se reproduise plus parce qu’il ne méritait pas.

« Ça aurait pu être pire, tu t’en sors assez bien ! Mais tu n’aurais pas dû te déplacer…Fais moi venir directement la prochaine fois on est d’accord ? ça ne me dérangera jamais, quelque soit le moment ! »

Ca aurait pu résonner comme un sermon au début et pourtant ça n’en avait rien. Raeryan ne se déplaçait que pour les urgences, les patients habituels et Bifur en faisant parti elle voulait qu’il comprenne qu’il ne serait jamais pour elle un problème d’interrompre ses affaires pour venir jusqu’à lui et lui venir en aide. Bifur ayant quelques soucis de communication, rares étaient les guérisseurs qui prenaient la patience de l’écouter et de chercher à savoir ce que signifiait ce mélange d’Iglishmek d’ici et de la Moria, parce que la plupart n’avaient tout simplement pas le temps de papoter ou que certains pouvaient très vite se montrer agacés de ne pas comprendre où il venait en venir à chaque nouveau geste. Il n’en était rien pour la naine, qui avait appris à le comprendre même si au début c’était loin d’être gagné. A force de persévérance et par quelques conseils de Bofur, il y avait certains gestes qu’elle avait accumulés, elle comprenait la manière dont il avait de fonctionner et leurs conversations étaient devenues bien plus fluides et il leur arrivait de converser sur des sujets très intéressants et moins en surface que « bonjour comment ça va ?». Sans oublier le fait que la naine était bien assez perspicace pour comprendre les charades gestuelles de Bifur, et qu’au final c’était assez amusant pour elle d’essayer de les deviner malgré les enjeux.

Raeryan attendit d’avoir la certitude qu’il avait enregistré ses paroles et qu’il n’hésiterait pas à la faire venir la prochaine fois qu’il lui arrivait quelque chose. Puis elle lui adressa un sourire amical avant de sortir un onguent assez épais qu’elle passa sur la blessure en essayant d’être la plus délicate possible. Ce dernier aiderait à la cicatrisation, il allait anesthésier les tissus afin que sa peau ait le temps de se remettre avant de trop le torturer de douleur. La guérisseuse lui adressait quelques regards de temps à autres, vérifiant qu’il n’avait pas trop mal au passage de ses doigts étant donné que la plaie était encore gonflée et sous le traumatisme du choc en plus des sutures.

Arriva ensuite le moment où elle lui confectionna un bandage, enroulant un tissu absorbant au préalable, elle veilla a ce qu’il ne soit pas trop serré pour permettre au sang de circuler normalement. De ce fait, elle décida de ne pas lui faire un plâtre mais de l’immobiliser avec de fins morceaux de bois maintenus par un nouveau tissu qui veillerait à le garder immobile jusqu’à ce que la plaie dégonfle et qu’elle puisse un peu plus tard l’immobiliser de manière plus efficace.

« Voilà, ça suffira pour le moment, j’arrête de te torturer !. » Fit la naine en s’essuyant les mains

Il n’était cependant pour le moment pas question qu’il se déplace hors de chez elle, afin de donner un peu de répit à sa jambe et permettre au soin d’avoir le temps de pénétrer dans sa peau. Elle le laissa ensuite quelques instants, lui indiquant qu’elle ne mettrait pas longtemps et revint quelques minutes après avec de quoi le nourrir un peu. Elle avait disposé dans une grande assiette quelques tranches de pain, de la viande et des fruits secs afin de lui permettre de se remettre convenablement. Offrir une collation était un réflexe qu’elle avait pris a force de recevoir de lourds blessés mais elle avait bien vite fait de remarquer que ces derniers s’en remettaient bien plus vite en étant moins sous la pression de leur blessure et mis dans un certain confort. Le sourire qu’elle avait aux lèvres alors qu’elle refaisait son apparition dans l’entrebâillement de la porte avait de quoi rassurer, Raeryan s’empressa de lui donner l’assiette avec une serviette pour qu’il n’en mette pas partout.

« Mange à ta faim Bifur, tu le mérites bien ! »

Elle reprit place sur le tabouret à ses côtés, le regard déviant machinalement sur sa blessure et s’empêchait d’y toucher. Il n’y avait plus rien à faire qu’attendre pour le moment…



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MessageSujet: Re: Rasup ogamut men   Rasup ogamut men EmptyMar 7 Juil 2015 - 11:39



 

 
“ Rasup ogamut men ”    
Aïe aïe aïe




Les attentions que me réservait Raeryan allaient droit à mon pauvre vieux cœur. Je n’avais pas l’habitude d’être au centre de l’attention et avais pris l’habitude de me débrouiller par mes propres moyens. Depuis ma blessure, ceci était mon quotidien : peu de personne avait une assez grande patience pour simplement discuter avec moi. Chose que je comprenais tout à fait – moi-même n’en aurais pas eu la patience – personne n’aime devoir déchiffrer ou réfléchir aux gestes de leur interlocuteur. Mais je m’étais habitué à cette solitude et trouvais un réconfort dans ce que je créais.

Cependant, Raeryan avait toujours eu cette patience avec moi. Elle s’asseyait devant moi et m’écoutait tout simplement. Oh, souvent je ne parlais pas de choses médicales – je n’en avais aucune idée d’ailleurs – mais simplement de tout et de rien. Et quel plaisir je trouvais dans le fait d’être simplement écouté. C’était se sentir important dans les yeux de quelqu’un et non pas de simplement y lire de la pitié. Je ne voulais pas qu’on ressente ça en me voyant. Oui, j’avais été blessé, mais je ne restais pas à genoux pour supplier le premier nain venu. Je suis fier, parfois trop fier et veux constamment me débrouiller seul. Peut-être est-ce pour me prouver à moi-même que je ne suis pas un nain foutu ? C’est ce que Raeryan, dans sa grande bonté, tentait de me faire comprendre. J’aurais dû appeler à l’aide pour qu’elle vienne elle-même à mon atelier. Mais elle m’aurait trouvé sur le sol en position de faiblesse. Un nain tel que moi ne pouvait le tolérer. C’est pour cela que je n’affichais pas un visage très enjoué quand Raeryan me conseillait de mettre de côté cette maudite fierté et de savoir un peu me décharger de tout ce que je faisais. Je haussais simplement les épaules en sachant pertinemment qu’elle avait raison. Elle a toujours raison de toute manière, c’est elle la guérisseuse et je devais prendre en compte ce qu’elle me disait. Je n’aimais pas encombrer les autres, mais je lui en fis la promesse.

Satisfaite de ma réponse, elle s’occupa à nouveau de ma blessure et passa une pommade dessus. Je ne savais pas ce que c’était mais j’avais une entière confiance en la naine. Cependant, mon moral et ma patience déclinaient ; elle avait retiré le clou et j’avais osé penser que c’était terminé. Je n’ai pas beaucoup de patience en fait et il faut que les choses aillent vite. Le minimum me suffisait et là, j’avais l’impression que cela faisait une éternité que je me tenais sur cette table à attendre que ce fichu genou daigne à aller mieux. C’est à ce moment que la naine m’apporta un plateau de nourriture. Etrangement, cela réjouit mon estomac et j’affichais à nouveau un grand sourire. Elle s’était encore une fois donnée de la peine pour moi et c’est pour cette raison que je pris ses mains dans les miennes en guise de remerciement. Mais qu’est-ce que cela représentait vraiment en dépit de tout ce qu’elle avait accompli ? Je pensais à cet instant lui confectionner une figurine pour lui témoigner ma gratitude. C’était vraiment une gentille naine, toujours le sourire aux lèvres. Elle était fraiche.

Je pris volontiers de ce plateau et avalai goulument un morceau de pain avec de la viande. Oh, comme j’étais content à ce moment là. C’était une naine à marier, car elle savait contenter les estomacs affamés. Ce n’était pas un grand repas, mais un encas passait toujours très bien. J’aurais bien aimé avoir une chope de bière, mais je ne pense pas que la guérisseuse l’aurait recommandé. Mais bon, on ne peut pas tout avoir. Je me contentai donc de ce merveilleux casse-croûte. Les fruits secs, je les laissais de côté, pour la fin. Le meilleur d’abord.

Alors que j’enfournais un morceau de viande dans ma bouche, une profonde tristesse et appréhension envahit mon esprit alors que je regardais mon genou mal en point. Je prenais conscience que ce n’était pas une petite blessure et que j’aurais pu y laisser ma jambe. Combien de temps est-ce que ça allait prendre ? Je ne voulais absolument pas manquer le départ pour Erebor. Toutes ces incertitudes qui m’envahissaient à cet instant me mettaient plus mal que ce qu’il aurait fallu. Je me tournai donc vers Raeryan pour tenter de trouve un quelconque espoir.

« Tu penses vraiment que ce sera bon pour la quête ? » tentais-je de lui faire comprendre.    







 
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Raeryan

La rose d'Ered Luin ♦ NAINE
Raeryan
♦ PSEUDOs : Illabye
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♦ RÉPUTATION : 2131
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♦ DC & co : Elea, Selen, Farshad, Isveig & Cármen
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— RACE DU PERSO : Naine et fière de l'être.
— ORIGINAIRE DE : Ered Luin, descendante de Telchar des montagnes bleues
— ÂGE DU PERSO : 190 ans
— RANG SOCIAL : Aisé, elle n'a aucune difficulté pour vivre.
— MÉTIER PRATIQUÉ : Guérisseuse réputée, formée par Aiwendil
— ARMES DU PERSO : Des remèdes qui sont pas bons
— ALLÉGEANCE〣GROUPE : Loyale envers son roi, Thorin.
— VOYAGE AVEC : Ne voyage pas.

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MessageSujet: Re: Rasup ogamut men   Rasup ogamut men EmptyJeu 9 Juil 2015 - 8:17

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Raeryan & Bifur






Raeryan s’était toujours montré naturellement généreuse et bienveillante. Ses parents l’avaient éduquée sur ces principes même et en choisissant la voie de la guérison, elle pouvait mettre ces qualités à profit. Certains nains étaient encore étonnés de voir, qu’elle n’hésitait pas à se mettre en quatre même pour une simple lésion. Pour beaucoup c’était appréciable et tant que les nains demeuraient en bonne santé, c’était là son plus beau retour. Mais il y avait aussi ces moments là, où elle recevait des gestes de gratitude, des regards emplis d’espoir et de reconnaissance à son égard. C’est ce qu’elle vit dans le regard de Bifur au moment où elle lui apporta l’assiette de bonnes choses à manger. Il lui prit les mains en guise de remerciement et lui offrit un large sourire qu’elle lui rendit avec grand plaisir. Au vu des remèdes qu’elle lui donnerait après il méritait bien un peu de repos non ? Elle l’aida alors à s’installer correctement, de sorte qu’il ne bouge pas trop la jambe et le laissa profiter de cette collation. Les premiers instants se déroulèrent dans un long silence, tandis qu’il profitait du plateau, Raeryan épousseta son tablier et fut interpellée par Bifur. Après quelques minutes de réflexion sur les gestes qu’il lui adressait, elle comprit bien assez clairement sa question pour s’y être attendu. Aussi elle ne perdit pas de temps pour le rassurer.

« Tu ne devrais pas rencontrer de problème »

Sur ces mots emplis d’espoir, elle releva ses yeux verdoyants vers lui, non pas sans sourire mais elle ne souhaitait pas qu’il prenne trop de confiance étant donné la gravité de sa blessure. Elle continua alors sur sa lancée et dans des avertissements cette fois-ci.

« A condition que tu suives mes directives avant et pendant ! On est bien d’accord ? »

Ils étaient nombreux nains à se montrer têtu avec elle, aussi reconnaissants soient ils envers ses soins, lorsqu’il s’agissait de prescriptions, Raeryan avait souvent droit à des grimaces. Parce que le but premier des remèdes n’était pas de plaire en gout mais de soigner, seulement certains avaient un gout tellement particulier qu’il en résignait certains à le prendre correctement, voir le prendre tout court. Combien de fois avait elle revu des patients, étonnés de voir que leur état n’allait pas en s’améliorant sans avoir suivi au mot près ses prescriptions ? Ah, parfois Raeryan avait envie de leur tirer les oreilles !! Elle ne se gênait jamais pour faire des sermons et préférait désormais prévenir plutôt que d’avoir à nouveau leur visite lorsqu’ils ont contracté d’autres infections ou maladies.
Concernant Bifur, elle ne se faisait pas trop de soucis. Il était bien assez malin pour avoir saisi l’enjeu et ce surtout s’il voulait faire parti de la compagnie de Thorin. Raeryan lui adressa un regard observateur, espérant y déceler son approbation et être certaine qu’il ne tenterait pas d’y passer outre.

« Parce que certes il y aura Oin, mais ce n’est pas lui qui t’a pris en charge, même si c’est un très bon guérisseur il ne saura pas tous les soins que tu as déjà reçus. »

Il ne faut pas plaisanter avec ce genre de chose, il était tout simplement hors de question qu’on lui fasse savoir que Bifur avait un problème alors qu’elle devait demeurer dans les montagnes. Il en allait de son efficacité autant que de sa santé. Ceci dit, Bifur n’était pas un enfant, il était donc tout à fait inutile de trop insister. Ainsi elle lui adressa un sourire amical, en essayant de le rassurer. La guérisseuse se leva, le temps de le laisser terminer de manger elle griffonna quelques notes sur un parchemin. C’était toujours plus pratique de faire cela lorsque le patient savait lire, et puisque Bifur en était capable, elle trouvait cela plus pratique de lui indiquer sur papier ses directives concernant sa guérison. Ces quelques instants où elle se concentra sur sa tâche furent silencieux. Elle espérait qu’il ne souffrait pas trop et qu’il gardait tout de même espoir concernant la quête. Elle était inquiète, mais elle était bien décidée à faire de son mieux pour lui permettre de ne pas être gêné dans ses déplacements.

La naine se retourna vers son patient, l’observant profiter des derniers aliments de l’assiette qu’elle lui avait offert avec un large sourire. Elle reprit place à côté de lui et le débarrassa du plat avant de lui donner le parchemin qu’elle lui avait réservé afin de lui expliquer comment allait se dérouler la suite. Les prochains jours allaient être chargés en soins, pour que durant la quête il n’ait pas à emporter un laboratoire entier d’onguents, d’infusions et autres remèdes. Elle lui expliqua clairement la manière dont elle avait réfléchi pour parvenir à ces directives, l’importance de certaines étapes et surtout qu’il pense bien à emporter avec lui ce parchemin dans la mesure où elle allait donner à Oin d’autres remèdes qui lui seraient destinés en cas de problème. Elle le rassura tout de même, positive sur sa cicatrisation et surtout sur le fait qu’il pourrait tout à fait courir sans ressentir le moindre mal dans la mesure où la panification était prévue à cet effet là.
Elle veilla à ce qu’il ait compris, demeurant à sa disposition jusqu’au départ en cas de question qu’il ne devait absolument pas hésiter à poser. Elle lui laissa le soin de ranger le parchemin dans l’une de ses poches pendant qu’elle souleva légèrement le bandage afin de surveiller le gonflement et veiller à ce que sa peau réagisse à ses remèdes. Ca avait évolué assez vite, étant donné la puissance de l’enveloppement au puissant onguent qu’elle lui avait fait.

C’est à ce moment là qu’elle entendit taper à sa porte. Arrachée à ses observations, la guérisseuse adressa un regard au nain et lui annonça qu’il s’agissait probablement d’une visite pour une guérison. Cela lui permettrait de rester tranquille le temps qu’elle s’en occupe et de se reposer s’il le désirait. Elle le laissa quelques instants, le temps d’aller ouvrir et de mesurer la gravité de la blessure ou de la maladie du nouveau venu puis revint quelques minutes après auprès de Bifur.

« Je vais te laisser un moment, repose toi si besoin, je vais juste te donner un remède et je reviens juste après ! » Fit-elle en le recouvrant d’une couverture épaisse.

En quelques minutes, elle prépara une infusion, chargée en actifs dont l’odeur prenante au nez la dégoutait même elle. Elle revint vers lui et le laissa se saisir de la tasse avant de se diriger vers la porte.

« Et on boit tout ! Pense à la quête ! » Fit-elle avec un sourire.

Sur ces mots, la naine referma la porte sur sa silhouette pour aller se consacrer à ce patient malade qui n’avait de cesse de tousser. Il n’était visiblement pas là de lui-même puisque sa femme l’avait fait entrer à coups de pieds aux fesses, se plaignant auprès de la guérisseuse parce que ce dernier le gênait à tousser pendant la nuit. Une scène assez amusante, qui lui rappela combien les naines pouvaient se montrer bien plus têtues que leurs maris lorsqu’il s’agissait de se guérir. Non sans le fait qu’il la dérange, elle avait bien compris que sa comparse se faisait du souci pour lui et même les mots doux qu’il lui adressait pour calmer sa colère n’avait pas d’impact. Entre les rires amusés de la guérisseuse en les entendant se chamailler, elle auscultait le nain avec attention mais ses pensées étaient tournées vers Bifur et elle espérait que tout allait bien pour lui.

Quelques longues minutes plus tard, des remèdes et des conseils donnés, Raeryan salua le couple de nains avant de retourner là où était resté Bifur. Elle n’entendit pas de bruit provenant de l’intérieur alors elle entrouvrit la porte avec délicatesse afin de voir s’il dormait ou pas, si elle pouvait entrer ou pas.



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MessageSujet: Re: Rasup ogamut men   Rasup ogamut men EmptySam 11 Juil 2015 - 18:08



 

 
“ Rasup ogamut men ”    
Aïe aïe aïe




Oui, Raeryan avait parfaitement raison d’insister pour que je me soigne correctement. D’abord, parce que c’était son rôle de guérisseuse d’encourager ses patients à suivre ses conseils et ensuite, parce que c’était une naine qui avait une passion qui brillait au fond de ses yeux verts. On voyait qu’elle avait le cœur sur la main et qu’elle n’avait que l’envie de voir que ses malades allaient mieux. C’était une chose que j’admirais chez la naine, car elle faisait parfois passer son bien être après son travail. De plus, elle faisait tout pour que ses patients se sentent bien dans son atelier – elle y arrivait parfaitement, puisque je m’y sentais en confiance et ça, la confiance, ce n’était pas une mince à faire avec moi. C’était toujours agréable de voir que l’on avait à cœur notre santé alors qu’aucun lien quel qu’il soit n’était établi au préalable. J’écoutais donc attentivement ce qu’elle me disait et, malgré l’espoir que j’avais d’être directement mis sur pieds, je sentais qu’autant moi que elle avions l’envie que mon genou se rétablisse. Je me sentais déjà mieux et là encore, la guérisseuse témoignait encore de sa grande générosité en m’installant plus confortablement encore que je ne l’étais déjà. Elle me tendit un bout de parchemin que je rangeais précieusement sur moi. Avec ça, je ne risquerai pas de me tromper dans ce que je dois prendre.

C’est à ce moment précis, où tout semblait allait pour le mieux, que Raeryan s’affairait à préparer quelque chose. Ce devait être compliqué, car je la voyais prendre des tas de plantes, les écraser, les mélanger, les bouillir,… Une décoction qui semblait bien trop compliquée pour mon pauvre cerveau. Après tout, il n’était fait que pour fabriquer des figurines ; alors lui demander de reconnaître telle ou telle plante et de savoir ses vertus, c’était comme demander à Thorin de faire la cour à une naine. C’est une fois prête qu’elle m’apporta dans un godet cette boisson médicinale. Devant mon air plus que dubitatif, la guérisseuse s’éclipsa pour s’occuper d’un autre nain qui avait visiblement besoin d’aide. C’est alors que j’eus la désagréable idée de regarder le contenu de récipient : un truc vert, mousseux et qui semblait épais. Et l’odeur qui arriva dans mes narines était si insupportable qu’elle a dû imprégner les poils de mon nez. J’eus un haut le cœur que je tentais tant bien que mal de retenir. Franchement, à voir cette abomination me faisait peur. J’étais terrifié à l’idée ne serait-ce que de poser mes lèvres sur le verre et que ce liquide nauséabond les touche. Oh la la ! L’enfer sur terre. Je ne voulais même pas regarder ça. Déjà que l’odeur était abominable, je n’osais imaginer le goût. Arf, non vraiment je ne pouvais pas, c’était au-dessus de mes forces. Je préférais encore sentir à grande bouffée d’air l’allène de warg venant de dévorer une carcasse décomposée depuis des semaines. « Pense à la quête ! » me répétai-je. Oui, c’était pour mon bien. Mais comment une chose aussi horrible pouvait me faire du bien. Non, je ne voulais pas. Tout mais pas cette boisson ignoble.

Je respirai à grande gorgée et approchait cette décoction de ma bouche. Non, pas encore. Allez, comptons jusqu’à trois. Trois ! Et j’avalais cette horreur. Je sentais l’épaisseur de cette immondice entrer dans ma bouche et toucher ma pauvre langue. Le goût était immonde, amer et acide à la fois avec un arrière goût qui me remontait dans le nez. En plus je sentais encore des morceaux de plantes racler le long de ma gorge. Mais il fallait avaler et avaler encore et encore. Oh j’avais l’impression qu’il n’y avait pas de fond. Des larmes commençaient à perler au coin de mes yeux. Et alors enfin, la dernière gorgée. Elle fut la plus dure, car c’était celle qui restait le plus longtemps dans la bouche. Je tentais de l’avaler, mais elle restait coincée au fond de ma gorge. Incontrôlable, je jetai le verre au loin qui se brisa en millier de morceaux d’argile. Un spasme me prit et je me retrouvai penché au dessus du sol, tentant péniblement de ne pas régurgité mon remède. Il en était hors de question ! Je m’étais donné trop de mal pour l’avaler. Ma main se posa automatiquement sur ma bouche pour me retenir. Puis une fois calmé, ce n’était plus la nausée qui me rendait malade, mais le goût qu’il restait. La main fusa droit sur ma joue et l’autre sur mon front, comme pour faire oublier cette horreur. Je voulais m’arracher la peau tellement ma langue souffrait de cette substance. Cette dernière sortit de ma bouche – comme si elle chercher de l’air pour changer d’environnement – et un filet de bave dégoulina sur ma belle veste. Mes mains tentèrent à l’unisson d’éventer ce pauvre muscle qui cherchait désespérément de l’eau. Mais alors je m’emparai de l’oreiller pour le mordre que Raeryan fit son entrée à nouveau.








 
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MessageSujet: Re: Rasup ogamut men   Rasup ogamut men EmptyMar 21 Juil 2015 - 12:54

Rasup ogamut men
Raeryan & Bifur






En entrouvrant la porte, glissant le regard à l’intérieur de la chambre elle vit que Bifur n’était pas endormi, bien au contraire. L’agitation dont il faisait preuve indiqua rapidement la cause à Raeryan qui ne perdit pas de temps sur le seuil et fit son entrée. Elle aurait pu prévoir que son remède ne puisse pas être vécu de la même manière suivant les nains qui l’ingurgitaient. Certains avaient réussi à l’avaler sans plus de peines mais ce n’était visiblement pas le cas de Bifur puisqu’elle avait rajouté quelques plantes plus puissantes. Entrant dans la chambre précipitamment, la naine ignora les morceaux d’argile étalés au sol et s’empressa de lui donner une gourde d’eau contenant des actifs apaisants qui feraient taire les sensations de brulure rapidement. Elle pouvait parfaitement déceler la douleur qu’il ressentait et veilla à ce qu’il se sente mieux rapidement. Une fois qu’il fut soulagé en ayant vidé la gourde, Raeryan l’observa, l’inquiétude toujours au fond de ses yeux.

« Tu te sens mieux ? Excuse-moi j’aurais dû prévoir que tu ne le supporterais pas bien, je l’ai fait légèrement plus corsé que d’habitude. »

Honteuse, ses joues se colorèrent légèrement de rouge. Elle s’en voulait réellement et espérait qu’il ne lui en tienne pas plus rigueur…Elle attendit quelques instants, observant avec attention le visage de son patient qui commençait à reprendre des couleurs, laissant la pâleur du malaise s’estomper. Elle se pinça les lèvres, prête a s’excuser de nouveau si par hasard il lui en voulait.

Son regard se dirigea à nouveau vers la blessure, en sachant que le remède qu’il avait avalé ferait très vite effet. Au travers du bandage elle remarqua que celle-ci avait dégonflé bien plus vite que ce qu’elle aurait pu penser, ce qui témoignait encore une fois de la puissance de la décoction. Le remède qu’elle lui avait donné faisait déjà bien ses effets et elle envisageait alors de le plâtrer au lieu d’attendre quelques heures de plus. Après cela de toute manière il n’y aurait plus rien de désagréable pour lui et plus tôt le plâtre serait posé plus tôt elle cesserait de l’embêter. Elle admirait sa patience, où bon nombre de nains auraient fini par s’énerver et partir de chez elle. La guérisseuse retira le bandage de maintien, analysa avec attention la plaie en soulevant légèrement celui du dessous et son évolution avant de décider de passer aux choses sérieuses.

« Tes efforts seront bien vite récompensés Bifur ! Je vais passer à la suite et j’arrêterais de te torturer après, le plus dur est passé ! »

Elle s’attela à la préparation des bandes de tissu imbibé d’une poudre, d’eau chaude et mêlée à d’autres ingrédients qui feraient en sorte qu’il tienne le plus longtemps possible. Elle laissa la première bande qu’elle lui avait déjà mise quelques instants plus tôt afin que les bandes n’adhèrent pas directement à sa peau lorsqu’elle durcirait sous peine de le brûler et de lui arracher les poils. La tâche était minutieuse et très salissante. Entre les débris d’argile et les gouttes tombant au sol, le boulot pour Raeryan était loin d’être terminé. Quoi qu’il en soit elle fit en sorte d’être efficace en alliant la rapidité avant que les bandes ne sèches trop vite et qu’elle ne puisse pas les mettre correctement. Elle immobilisa ainsi du genou jusqu’à son pied afin d’être sure de permettre une guérison efficace et sans plus de dommages. Enroulant les bandes une à une, elle fit en sorte de bien les lisser et de rendre un travail propre et solide. Puis elle alla se rincer les mains, retirant difficilement la poudre séchée de ses doigts avant d’adresser un regard à Bifur.

« Ne t’en fais pas c’est temporaire, tu ne le garderas pas longtemps mais si tu veux ne pas avoir de problèmes pour aller à Erebor, cette étape est nécessaire… » Fit-elle en s’essuyant les mains

Aller chez un guérisseur n’était jamais le genre d’endroit qui donnait de bonnes nouvelles, quitte à perturber le confort quotidien. Raeryan s’efforçait toujours de rendre les événements moins durs à accepter. Ca passait par son sourire, les attentions mais surtout par le fait qu’elle discutait beaucoup avec les patients afin de les rassurer et de leur donner le courage. Elle ne doutait pas de la force de Bifur à vivre avec un tel handicap durant quelques jours mais pouvait comprendre que le voir pouvait être source de découragement et de craintes vis-à-vis de son départ pour la montagne solitaire. Néanmoins il savait comment elle fonctionnait et qu’elle tenait toujours parole. Elle ne prenait jamais le risque de dire « ça va aller » si elle-même n’en était pas persuadée. Concernant son cas et malgré une lourde blessure, elle se démenait pour l’en débarrasser le plus vite possible et lui donnerait les soins les plus puissants et les plus couteux s’il le fallait. Le voir laissé ici lui briserait le cœur et lui serait ainsi perçu comme un lourd échec.

Il sécha assez rapidement, Raeryan étira un large sourire à Bifur avant de lui donner encore quelques conseils et indications en plus de ce qu’elle lui avait noté sur le parchemin.

« Il faudra que tu travailles assis le temps que ça se remette bien ! Il n’y aura que tes déplacements qui seront compliqués, mais pour la douleur il ne devrait plus y avoir de mal fait. »



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MessageSujet: Re: Rasup ogamut men   Rasup ogamut men EmptyVen 31 Juil 2015 - 22:28



 

 
“ Rasup ogamut men ”    
Aïe aïe aïe




La gourdasse d’eau me fut tendue et je ne ratai pas l’occasion de la saisir et de me l’enfourner dans le gosier. À grande soif, il me fallait épancher ce feu qui avait occis ma jugulaire. Tenue à la vertical, poitrail tout en avant, le liquide se déversa dans ma bouche d’une seule traite et j’en reçus même sur le visage. Oh par tous les dieux que cela faisait du bien. Je ne pouvais m’arrêter de boire sans que cet arrière goût de rance et d’amertume n’était parti. À chaque gorgée, je faisais une petite prière pour qu’une autre accompagne la précédente et que l’outre ne connaisse de fin. J’avais l’impression que le désert qui m’habitait se retrouvait étanchait d’une pluie abondante d’eau fraiche voire même un ouragan emportant avec elle les cactus qui avaient pris racine. À croire que mon palet n’avait jamais connu d’eau. La peau s’était vidée en un éclair et, tout mouillé, je soufflais d’un souffle là enfin apaisé. Des goûtes d’eau voltigèrent devant ma femme emportée par ma respiration forte et sonnante. Le calme était revenu et mon attention se posa alors sur la bibliothèque. Non, je ne regardais pas du tout les livres, mais le vide. Juste le vide. Un vide si intéressant et si captivant. Mon esprit ne voulait s’en détourner car je m’y sentais absorbé. Le calme. Je n’avais plus la gorge en feu ni un goût horrible dans la bouche. La tension qui s’était emparée de moi avait quitté mon corps en laissant une vague de soulagement. J’avais comme l’impression de peser le double de mon poids, mais cela était extrêmement agréable. Mon cœur ralentissait et recouvrait un rythme normal. Je hochais la tête en direction de Raeryan en toussant encore. Mais cela dit j’allais bien. Ce n’était pas de sa faute. C’était le médicament le fautif. Ah si je pouvais l’avoir en face de moi je lui dirais ma façon de penser. Mais bon, apparemment il allait me faire du bien. Espérons que je guérisse au plus vite.

C’est alors que la naine s’apprêtait à me plâtrer, après m’avoir dit pour la seconde fois qu’elle arrêterait de me torturer. Quand ce calvaire cessera-t-il ? Elle plaça tout d’abord un tissu souple autour de ma jambe. C’était doux et confortable. Puis elle déposa une pâte blanche épaisse et qui ne dégageait pas une odeur agréable. Au contact du tissu, je sentis la lourdeur de la chose ainsi que sa fraîcheur. C’était une délicieuse sensation qui faisait oublier à ma peau le feu qui s’était emparé d’elle à cause de cette maudite blessure. Un frisson chaleureux la parcourut. C’était agréable vraiment. De ses mains, elle étalait la patte qui se durcissait au fur et à mesure qu’elle l’étirait. Ma jambe se sentait de plus en plus à l’étroit à mesure que le plâtre séchait. Si j’essayais de contracter mes muscles, ceux-ci rencontraient une matière qui les empêchait de bouger. Bientôt le plâtre fut terminé et ma jambe immobilisée. Quelle drôle de sensation de ne plus pouvoir la plier ou être libre de tout mouvement. Mais cela était vraiment pour mon bien. Raeryan me le répétait assez et elle poursuivait sa liste de choses à respecter durant ma convalescence. Mais mon attention commençait à faiblir et je lui demandais de l’écrire pour éviter que mon esprit ne se fatigue trop. J’écoutais d’une oreille distraite ses recommandations ; non pas que c’était de la mauvaise volonté, mais je n’y arrivais plus. Alors mon regard commençait à vaquer au fil de ses envies dans la pièce. Mais alors qu’elle parla de mon travail, mon attention revint soudain. Ah mon travail ! Toute ma vie. Travailler assis allait me mettre très en retard dans mes commandes… Je trouverai bien un moyen de trafiquer ce plâtre ou inventer des appuis me tenant debout sans utiliser mes jambes pour parer à ce problème.









 
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Raeryan

La rose d'Ered Luin ♦ NAINE
Raeryan
♦ PSEUDOs : Illabye
♦ MESSAGES : 1441
♦ RÉPUTATION : 2131
♦ AVATAR : Meghan Ory
♦ DC & co : Elea, Selen, Farshad, Isveig & Cármen
♦ DISPONIBILITÉ RP : ✗ Indisponible
Rasup ogamut men 180406044622661026
— RACE DU PERSO : Naine et fière de l'être.
— ORIGINAIRE DE : Ered Luin, descendante de Telchar des montagnes bleues
— ÂGE DU PERSO : 190 ans
— RANG SOCIAL : Aisé, elle n'a aucune difficulté pour vivre.
— MÉTIER PRATIQUÉ : Guérisseuse réputée, formée par Aiwendil
— ARMES DU PERSO : Des remèdes qui sont pas bons
— ALLÉGEANCE〣GROUPE : Loyale envers son roi, Thorin.
— VOYAGE AVEC : Ne voyage pas.

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MessageSujet: Re: Rasup ogamut men   Rasup ogamut men EmptyDim 9 Aoû 2015 - 13:08

Rasup ogamut men
Raeryan & Bifur






Raeryan avait confiance en Bifur, elle savait qu’il allait redoubler d’attention maintenant que sa jambe était immobilisée. Elle ne souhaitait pas non plus le freiner dans son travail, ainsi elle veilla à ce qu’il ait bien assimilé chaque conseil qu’elle lui donnait. Il n’avait pas eu de plâtre auparavant, aussi elle allait veiller à ce qu’il ne l’abime pas sur ces prochains jours au risque de compromettre sa guérison. Il y avait tant de nain qui finissaient par le retirer, gênés par l’effet produit et plus entêté que jamais. Concernant Bifur elle ne se permettrait pas qu’il soit laissé sur place au moment du départ de la quête alors que Bofur et Bombur étaient déjà en pleins préparatifs et qu’ils allaient y aller à coups surs. D’ailleurs, Raeryan ayant pleinement confiance à Bifur allait veiller à lui toucher deux mots sur son cousin afin qu’il puisse le surveiller et la faire venir en cas de non respect de ses indication ou de problème, juste pour être sure qu’aucun incident ne survienne. Elle observ Bifur un instant, soucieuse de son état mais pas inquiète pour sa guérison. Il avait le regard cerné de fatigue, il n’allait pas tarder à avoir de la fière et le remède qu’elle lui avait donné allait faire en sorte qu’elle ne soit pas insupportable même si c’était nécessaire.
La guérisseuse lui adressa un large sourire, heureuse d’avoir pu une nouvelle fois lui venir en aide et faire perdurer cette confiance qu’elle avait gagnée auprès de lui. Une victoire de plus le concernant et sachant qu’il ne voyait que très peu d’autres guérisseurs moins enclin à comprendre ses besoins. Raeryan avait aussi briefé Oin le concernant. En sachant ce nain entêté elle savait que le dialogue allait être compliqué. Néanmoins au vu qu’il était sourd d’oreille, il était sans contredit le plus patient après elle. Elle était confiante sur les capacités d’Oin à venir en aide à chacun d’entre les membres de la compagnie, leurs caractères aussi différents soient ils. Cela n’empêchait pas à ce qu’elle aurait largement préféré y aller d’elle-même toutefois. Puisqu’elle ne pouvait pas, elle s’était contenté de transmettre tout son savoir à Oin, elle n’avait plus qu’à prier Mahal pour que cela suffise. Raeryan glissa sa main au niveau du front de Bifur afin d’en déceler la température. Il avait besoin désormais de repos, elle ne comptait pas le laisser s’en aller épuisé au risque qu’on le ramène chez elle quelques minutes après qu’il soit parti. Par chance elle n’avait pas d‘autres blessés grave et il pouvait donc rester dans la chambre de soin jusqu’à ce qu’il ait recouvré assez de forces pour retourner chez lui, quitte à le raccompagner afin qu’il se familiarise avec sa nouvelle démarche.

« Tu vas rester ici te reposer, quand tu te sentiras prêt je te raccompagnerais chez toi. »

Il pouvait prendre autant de temps qu’il le voulait. Raeryan veilla à ce qu’il soit confortablement installé et que les couvertures recouvrent bien sa jambe plâtrée afin qu’elle reste au chaud. Un dernier sourire lancé, elle lui souhaita un bon repos avant de disparaître à nouveau dans l’embrasure de la porte.

Les quelques heures qui s’écoulèrent furent pour le moins assez calmes, Raeryan n’eu la visite que de deux autres personnes dont l’une avait eu besoin de plus de soins. Une vilaine brûlure, pas étonnant sur un forgeron mais celle-ci était bien trop importante pour rester sans remèdes en ayant simplement refroidi l’inflammation à l’eau froide. Des cloues s’étaient rapidement formées et pouvaient devenir de véritables nids à bactéries. Les gémissements de douleur auraient sans doute pu réveiller Bifur qui ne s’était pas encore manifesté jusque là, elle espérait que son sommeil soit bien assez profond pour qu’il n’en soit pas dérangé. Raeryan n’avaient pas pour autant limité les soins et l’avait tartiné d’une bonne couche  d’un mélange de miel et d’autres cicatrisants après l’avoir nettoyé, désinfecté.  Elle avait mla pour lui rien qu’à en voir l’état de son bras boursoufflé. Ce dernier allait probablement devoir laisser tomber la forge quelques jours le temps que les tissus cicatrisent. Ceci fait, Raeryan alternait entre les visites de courtoisie et la cuisine alors qu’elle avait décidé de préparer quelques pavés sablés. Ses journées se résumaient à peu près à cela, la moitié de ses gâteaux étaient partis pour les quelques visites et l’autre moitié elle les gardait pour Bifur afin de le récompenser de son courage et pour lui insuffler un peu d’espoir.

Elle revint dans la chambre, voyant qu’il était réveillé, elle vérifia son état avant de l’aider à se relever doucement. Raeryan s’assurait qu’il soit à l’aise avec les béquilles avant d’entreprendre de sortir, lui donnant encore quelques astuces pour lui faciliter la tâche. Les sourires qu’elle lui offrit étaient toujours apaisants, encourageants, Bifur était tout autant son patient qu’un ami qu’elle avait appris à connaitre au fil des années. C’était donc tout naturellement qu’elle sorti de chez elle avec lui, tenant son bras pour veiller à ce qu’il ne tombe pas et le relâcha petit à petit tout en veillant à ce qu’il ne tombe pas à cause des béquilles. Il n’y avait que quelques minutes de marche de chez elle jusqu’à l’atelier du nain, néanmoins elle faisait en sorte qu’il ne se sente pas obligé d’aller vite. Ça la faisait sortir un peu même si ce n’était pas sérieux au cas où quelqu’un avait besoin de ses services.

Jusqu'à arrivés chez Bifur, elle l’aida à s’installer et lui offrit les pavés sablés, veillant à ce qu’il ait tout avant de le laisser tranquille. Sur de derniers mots et gestes échangés, elle lui rappela qu’il ne devait pas hésiter à solliciter son aide quelque soit le moment, puis, elle s’en alla, prenant tout autant son temps sur le chemin du retour.


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