Une rencontre bénéfique [PV Niphredil, Terminé]

L’aube commençait son apparition au sein du royaume elfique. Il fallait avouer que les tous premiers rayons du soleil étaient sans doute les plus remarquables. A une heure pareille, Tauriel était comme à son habitude déjà debout. Même si pour le moment il n’y avait pas encore de danger, elle se devait de faire un tour de garde. Guidant chaque membres de la garde qu’elle croisait, cette dernière se dispersa d’eux afin d’aller à la forge. Après de nombreuses chasses contre des créatures hostiles, notamment des immondes araignées, ses dagues n’étaient pas des plus aiguisées. Arrivée à la forge, il manquait visiblement son ami le forgeron qui était sans doute parti récupérer différentes matières à traiter pour s’améliorer dans sa profession comme il le faisait de temps à autre.

La jeune elfe n’était pas des plus patiente lorsqu’il s’agissait d’améliorer et de réparer ses armes. Elle prit donc aussitôt place au-dessus de l’enclume avec un marteau à la main et commença le travail. Après de nombreux coups ayant réalisés plusieurs ondes de chocs, elle était assez satisfaite. Pour terminer, elle s’assit sur un rempart qui était à côté de la forge et elle commença à aiguiser ses dagues. D’ailleurs, elle prenait toujours soin de ses armes, d’autant plus  qu’il s’agissait du grand monarque elfique Thranduil qui les lui avait offerts. Une fois les lames bien aiguisées, elle rangea ses dagues de manière habile au niveau de sa ceinture.

Pas de temps à perdre, Tauriel se remit en marche dans le royaume. Observant de nombreux faits et gestes sur son chemin, elle était toujours disponible s’il fallait aider une personne. Bien des services étaient souvent demandés aux gardes elfiques. Ce fût en voyant un assez jeune marchand décharger ses cargaisons qu’elle s’approcha afin de donner un coup de main. Le jeune elfe semblait un peu intimidé mais il indiqua où la prodigieuse capitaine devait poser sa marchandise. Rapidement grâce à cette aide, la tâche était finit et le marchand la remercia. D’un sourire, Tauriel le salua et repartie de nouveau. Pour elle, si l’on ne sortait pas de ses terres, la journée allait rester des plus calmes.

Mais cette façon de penser se chamboula quelque peu en voyant l’un de ses compagnons courir vers la belle rousse. Essoufflé, il s’arrêta devant elle et lui expliqua qu’il avait croisé sa femme sans sa fille et qu’elle était recherchée. A sa manière de parler, cela se voyait que mère et père étaient dans tous leurs états. Posant une main sur l’épaule du jeune père, Tauriel tenta de le rassurer.

« Je vais la retrouver. Va dire à ta femme de rester à la maison car, je la ramènerai. »

Aussitôt dit, aussitôt fait, le père retourna sur ses anciens pas et Tauriel accéléra sa marche. Qu’importe la situation, elle restait de sang-froid et avait l’habitude de connaître les directives à donner. De bonne mémoire, elle se souvint des endroits qu’elle aimait découvrir et dans lesquels elle adorait rester étant enfant. Le garde qu’était le père de la petite elfe lui avait déjà parlé d’elle. Il avait même expliqué qu’elle n’était pas si différente de Tauriel. Hm, quel était son nom déjà ? Ah oui, il s’agissait de Niphredil qui était aimé plus que tout par ses parents. L’elfe qu’était son père était vraiment un être très aimant en ce qui concernait sa femme et sa fille, c’est pourquoi la jeune elfe ne souhaitait pas le décevoir et allait l’aider. Arrivant rapidement près d’une partie de l’écurie, c’est dans ce petit coin que l’on pouvait voir un joli paysage où s’étendaient la rivière et les forêts. Mais Tauriel ne remarqua visiblement pas l’enfant qu’elle recherchait. Questionnant plusieurs habitants elfes autour d’elle, il semblait qu’il n’y avait personne étant capable de savoir où pouvait se trouver la jolie Niphredil. Reprenant une nouvelle fois sa marche, elle décida de crier afin de probablement obtenir plus de chances de retrouver la jeune elfe.

« Niphredil !! »

Mais alors qu’une petite voix d’enfant se fît entendre, la capitaine de la garde se retourna dans sa direction pour voir s’il s’agissait bien de l’enfant qu’elle recherchait.

J'ai toujours adoré mes parents ! Qu'il n'y est aucun doute la dessus ! Et je savais qu'ils m'aimaient ! Pas besoin de preuve pour ça ! Mais... Voila ! Les avoir en permanence derrière ou tout près de moi peut s’avérer très lourd. Surtout quand j'ai un besoin pressant de solitude. Enfin.

Il faisait très beau ce jour là, beau et assez chaud. Et j'avais plutôt bien dormis, mes cauchemars habituelle n'avaient pas été aussi présent que d'habitude mais l'envie d'être tranquille dans un coin me tenaillait franchement ! Au début je ne voulais pas filer comme ça ! Mais lorsque je vis ma mère se dirigeait d'un pas gracieux vers l'une des grandes plateformes, l'une des plus bondés.... Non, pour moi je ne pouvais pas. Alors, profitant d'une bousculade, je m’éclipsais discrètement.

Maintenant, la question se posait, où pouvais-je aller sans me faire retrouver immédiatement par ma mère ou mon père? Descendre ? Mon père étant garde il était vers les niveaux inférieurs. Monter ? C'étaient des niveaux très calmes, ma mère m'y chercherait forcément. Alors j'allais devoir rester dans ces niveaux. EN cherchant bien, je devais pourvoir trouver un coin tranquille !

Et effectivement en cherchant un peu je trouvais un coin où personne ne passait. Je m'assis dans ce petit coin et sortis le début de sculpture que j'avais commencé il y a quelques jours. Je crois que je partais sur un oiseau. Je n'en avais jamais fais et c'était un défit pour moi. J'ouvris ma bourse, sortis les petits outils et me concentré sur mon "travail". Laissant mes mains travailler toutes seule je me plongeais dans mes pensées.

Une voie toute proche qui m’appelait me fit sursauter et légèrement entailler le doigts. Au rien de grave! Je ne saignais pas! Mais je ne connaissais pas cette voie. Maman avait dû avertir Papa qui avait avertit les gardes.... La tranquillité était finit !  Me redressant je secouais mon habit et les copeaux de bois tombèrent en pluie au sol.

-Ici ! Je suis là ! Lançais-je à la voie.

J'attrapais ce qui restait de mes outils hors de ma bourses et les rangeais avec 'oiseau qui était complétement raté.

M'avançant un peu pour rencontrer la voie, je tombais en face de la capitaine des gardes.... Tauriel... Et la supérieur de Papa, qui n'avait pas dérangé n'importe qui pour moi ! Alors là.... j'étais dans les ennuies jusqu'au cou .... Je m'inclinais profondément devant elle avant de demander

-Vous me demandiez Dame Tauriel ?

Il m'arrivait d'être assez.. Insolente! Sans le vouloir. Mais actuellement je ne faisais pas du tout ma fière ! Je ne la connaissais que de réputation, et surtout par les récit de Papa ! Inspirant j'expliquais à toute vitesse en restant bien droite face à elle

Je ne voulais pas inquiéter mes parents ! Je vous le jure ! Je voulais juste être un peu au calme ! Je ne voulais pas aller dans la forêt ! Je sais bien que c'est trop dangereux pour moi!

Je me sentais comme une petite fille qui essayait de se justifié face à un adulte furieux. Ce n'était pas exactement le cas. mais j'étais bien une gamine devant une adulte. Et surtout pas n'importe quel adulte ! Non ! Juste la supérieur de mon Père ! Je me posais furtivement la question si j'allais être pareil face au roi Thranduil ou non. Il valait mieux ne pas y penser. Surtout ne pas y penser ! Mon regard se porta sur les deux dagues que portait la capitaine. A en croire mon père elle était l'une des elfes les plus doué qu'il avait vu pour les manier.... Ce qui n'était pas rien de la part de mon Père. Malgré un faible grade, mon père était un excellent combattant !

Je frémis légèrement à la pensée d la punition possible qui allait s’abattre sur moi quand Dame Tauriel allait me ramener à mes parents. J’espérais juste que cela n'allait pas être une privation de sorties ! Je levais les yeux vers Tauriel

-Me grondez pas s'il vous plait ! Mes parents s'en chargerons bien !

Oui ceci était lâche mais je voulais pouvoir continuer à aller dehors moi ! Pas devoir rester enfermé avec ma mère à la maison où a la bibliothèque ! C'était bien de lire.... Mais pas trop longtemps! Après c'était ennuyant ! Je fixais toujours Tauriel attendant sa réaction avec anxiété.

Dans un premier temps, Tauriel souriait du fait qu’elle avait enfin pu retrouver l’enfant elfe qu’elle recherchait. Une chance pour ses parents ainsi que pour elle-même car il ne lui était rien arrivée. Elle ne semblait pas irresponsable ou encore casse-cou, bien au contraire. En entendant les propos qu’expliquaient Nephredil à la capitaine, Tauriel ne pût s’empêcher de sourire de nouveau. Ses mimiques dégageaient une certaine chaleur qui n’était pas des plus méchantes ni des plus froides, c’était tout à fait l’inverse. En un instant si cours, Tauriel se voyait comme l’enfant qu’elle était avant de perdre ses parents au travers de Niphredil.  

Un physique assez similaire notamment par sa chevelure, une façon d’être et de faire qui a conscience de l’amour de ses parents mais qui rêve quelque peu de liberté de temps en temps, voilà bien des points communs qu’avait connus l’adulte elfe. S’approchant, Tauriel s’assis là ou Niphredil l’était. Bien qu’elle se fût relevée, Tauriel lui fît un geste de la main afin que la petite elfe s’asseye à ses côtés. Regardant le ciel qui était bien éclairé et d’un somptueux bleu azur, il était évident que par un temps pareil, nombreuses étaient les personnes souhaitant sortir. Positionnant ses coudes sur ses genoux, Tauriel se mit dans une position bien à l’aise. Bien qu’il faille retourner au domicile de la jeune Niphredil, elle semblait ne pas vouloir partir tout de suite.

« Selon toi, pourquoi es-tu venu ici ? »

Elle avait déjà eût à faire à cette question auparavant. Oui, lorsque Tauriel aller s’entrainer aux armes dans certains endroits toujours différents ou chez le maitre d’armes, elle avait à faire à de nombreux elfes curieux. Il était vrai que la plupart des elfes pensaient que les femmes devaient rester à une place tel que derrière une harpe, mais Tauriel n’était ni passionnée ni douée pour ces choses-là. N’ayant guère le temps de repenser à des choses du passé, elle s’exclama de nouveau.

« Je ne vais pas te gronder et je ne crois pas que tes parents vont le faire si tu leurs explique pourquoi tu es partie. Je te ressemblais quand j’avais ton âge. »

Tauriel tourna son visage vers Niphredil et lui adressa un sourire. Certes elle n’était pas l’une des plus habile quand  il fallait avoir du relationnel avec une personne, probablement encore moins avec une enfant mais apparemment, cette enfant ne semblait pas comme les autres aux yeux de Tauriel. Différente ou non, la capitaine pensait à rencontrer sa mère mais aussi à lui faire découvrir une activité afin de ne pas la laisser seule par une si belle journée.

Une activité ? C’était sans doute une très bonne idée, d’autant plus que les enfants adorent découvrir de nouvelles choses. Mais appart le maniement des armes, Tauriel n’avait pas vraiment d’autres activités. S’il fallait lui faire découvrir cela, il fallait donc voir avec sa mère et lui demander son accord. Le fait que Tauriel avait un bon grade allait probablement laisser une chance à ce que la réponse soit positive. Mais avant de penser à cela, c’était à Niphredil de décider. Aimait-elle les armes ? Avait-elle autre chose de prévu ?

« Par un temps pareil, ce serait bête de ne rien faire tu ne crois pas ? J’ai du temps libre et si tu le souhaites je pourrais le passer avec toi à condition que nous allions prévenir ta mère. Je pourrais t’apprendre quelques bases dans le maniement des armes, à moins que tu désires faire autre chose ? »

Se relevant, Tauriel se retourna vers Niphredil afin que cette dernière la suive tout en lui donnant sa réponse. Dans tous les cas, les deux elfes devaient à présent rentrer voir la mère de l’enfant. Leurs pas avancèrent en direction de la maison et l’on pouvait constater que les deux jeunes elfes avaient l’air de s’entendre plutôt bien.

Tauriel ne semblait pas vraiment énervé, et, même elle souriait. C'était étrange... Lorsqu'elle  me le demanda je m'assis près d'elle curieuse de voir sa réaction. Inconsciemment je jetais un regard en bas. Bon au cas où, il y avait une plateforme pas très loin. Sa question m'étonna. Je restais pensive quelques secondes en réfléchissant pour une réponse. Mon regard glissa sur les alentours. De là on avait une jolie vu: on voyait les cimes des arbres dorées qui se balançaient doucement sous la brise. Comment, avec cette vision, pouvions nous nous douter qu'en dessous grouillaient de répugnantes araignées qui tuer sans remords? Personne... Mais mes parents m'avaient racontés les magnifiques journées de Vertbois où es enfants pouvaient courir dans les bois sans soucis. On pouvait y voire presque des troupeaux entiers de cerfs blancs qui galopaient en liberté au milieux du chants des oiseaux. Maintenant, des toiles d'araignées et des espèces de marais aux eaux presque empoisonnés avaient remplacé la faune et la flore. C'était tellement triste... Me retournant vers Tauriel je répondis enfin à sa question

- Selon moi? Pour être au calme. Je n'aime pas les foules.... C'est tout.  

Mes jambes se balançaient dans le vide pendant que je fixais le bout de mes bottes en attendant que la supérieur de papa me gronde. Comme surement elle allait le faire. Parce que vouloir être au calme n'était pas une raison d’inquiéter ses parents! J'attrapais un des copeaux de bois qui était par terre et jouais vaguement avec. Je me tournais vers la capitaine des gardes surprise par ses propos. Elle me souriait. Je lui rendis aussitôt largement  son sourire. Elle laissa passer un temps  puis continua sa phrase et me proposa une idée très intéressante.  Je bondis aussitôt sur mes pieds ravie

-Non, je n'ai rien à faire aujourd'hui ! Et ça m’intéresse beaucoup

Dés qu'elle se leva je la suivis à pas rapides. Elle avait de grandes jambes, et moi des petites. Et on devait passer par chez mes parents pour demander l'autorisation.... Si j'étais avec Dame Tauriel tous devait bien allé non? Enfin... Je croisais les doigts ! Je poussais lentement la porte de ma maison pouvoir ma mère assise sur le canapé qui bondit aussitôt en me voyant. Sans attendre même que Dame Tauriel ne rentre je commençais à tout expliquer à toute vitesse, butant sur les mots dans ma hâte de calmer ma mère qui était au bord de la crise de nerf. Lentement elle se calma au fur et à mesure de mes explications en respirant à fond. J'admirais son talent pour se calmer aussi rapidement. Je l'enviais même mais bon.... Ma mère lissa calmement sa robe bleu du plat de la main et je me cachais un peu derrière Dame Tauriel.

-... P..Pour que vous puissiez vous détendre un peu Mère, Dame Tauriel m'a proposer de m'apprendre les bases du maniement des armes...

Ma mère me  fixa longuement avant de regarder Tauriel droit dans les yeux.  La main gauche de ma mère tortillait négligemment une de ses mèches de cheveux blondes presque blanches. Elle était encore nerveuse à cause de ma disparition. Je me promis de ne plus jamais l’inquiéter comme ça ! Cela me faisait trop de peine de la voir ainsi. La prochaine fois ... je resterais à la maison ou je filerais à la bibliothèque où elle pourrait me trouver très rapidement. Je me sentais vraiment coupable et je baissais un peu la tête vers mes pieds toujours à moitié caché par Tauriel. Je savais que ma mère ne me gronderait pas. Elle devait bien sentir que j'étais mortifié de la voir dans cet état.... Enfin j’espérais...  Je relevais la tête en entendant Dame Tauriel parler.

Une fois arrivée à la maison des parents de Nephredil, Tauriel savait qu’elle allait croiser la mère de l’enfant et espérer donc son accord. Elle franchit le seuil de la porte accompagnée de la petite enfant elfe qui s’empressa d’expliquer à sa mère ses actions passées. Décidément, elle n’était pas une petite elfe irresponsable et qui se fichait de tout.

Tauriel trouvait qu’elle avait une bonne mentalité pour son âge. Une fois que Nephredil termina ses explications à vive allure, Tauriel salua dans un premier temps sa mère avec un sourire radieux et elle en fit de même. Nephredil avait visiblement tout dit alors Tauriel ne put que confirmer les propos de l’enfant. Pour des parents, ce n’était pas toujours évident de croire leurs enfants et il est vrai que ça passe mieux venant de la bouche d’un adulte tel que Tauriel qui plus est, une personne étant la supérieure du père.

« Eh bien, votre fille n’a rien fait de mal, je ne l’ai donc pas grondé. Elle sait parfaitement qu’elle ne peut pour l’instant sortir d’ici car c’est bien trop dangereux. Moi-même, je ne peux lutter contre toutes les créatures hostiles qui nous envahissent sans cesse. C’est pourquoi, j’avais pensé à lui donner une petite leçon de découverte sur les armes. Oh, rien de trop dangereux rassurez-vous car je la superviserais. »

Il est vrai que pour la jeune combattante, manier un minimum les armes était une chose essentielle et ce qu’importe le sexe de la personne. Homme ou femme, Tauriel savait que les deux se valent. Posant ses mains sur Nephredil afin de montrer une forme de confiance et de protection à la mère et à la fille, Tauriel était confiante pour lui apprendre une petite expérience. Après un petit moment de réflexion, elle remarqua un hochement de la tête venant de la mère qui lui confirma son accord avec un petit sourire.

Niphredil était des plus excitées, c’est ce qu’avait remarqué Tauriel qui était heureuse de la voir ainsi tout comme sa mère. A présent, les deux jeunes elfes avaient le feu vert pour sortir de nouveau de la maison. Tauriel remercia et salua la mère de Niphredil puis, elle sortit accompagnée de cette dernière qui restait une enfant des plus souriantes.

Il fallait maintenant passer, ou du moins repasser en ce qui concernait Tauriel chez le forgeron. La belle guerrière ne souhaitait pas prêter des dagues qu’elle venait à peine d’aiguiser à une enfant. Elle avait donné parole à sa mère ainsi qu’à son père que tout irait bien alors elle se devait de prendre soin de Niphredil. Se mettant en marche accompagnée de la charmante Niphredil en direction de la forge, il fallait avouer que ce coup-ci, la petite était bien plus rapide. Passionnée ou non, Tauriel n’avait plus qu’à espérer que sa journée allait lui plaire.

Une fois arrivée à la forge, il y avait cette fois le forgeron qui travaillait. A peine n’eut-il le temps de lever la tête qu’il aperçut sa fidèle cliente et amie Tauriel.

« Bonjour, je souhaiterai voir l’ancien stock d’armes qui était arrivé il y a quelques mois. »

A ces mots, le forgeron lui indiqua la direction d’un petit bâtiment voisin où résidait d’anciennes armes dont la plupart avaient déjà servit. Continuant sa route dans cette direction avec Niphredil, elles entrèrent et l’endroit regorgeait de nombreuses armes.

Dans un premier temps, Tauriel inspecta les alentours afin d’avoir un bref aperçu des armes que l’on pouvait y trouver. Fixant de droite à gauche, elle revînt sur ses pas et posa ses yeux sur la petite rousse. Le début de la leçon allait commencer et ce dès le choix des armes.

« Bien. Pour commencer tu vas choisir deux types d’armes. Tout d’abord une arme qui te sera utile au corps à corps puis, une autre à distance. N’oublie pas quel pourrait être tes atouts durant un combat, ça t’aidera à choisir. »

C’est donc intriguée que Tauriel regarda la jeune Niphredil. Il ne fallait pas oublier qu’elle avait tout son temps pour choisir avec dextérité. Elle attendit donc que cette dernière fasse son choix définitif et le lui dise.

Ma mère avait accepté que Dame Tauriel m'entraine ! Je m'étais retenu de pousser un cris joie, j'avais juste suivis à pas rapides Dame Tauriel jusque chez le forgeron. Je n'étais jamais venu le voir, mais mon père m'avait dit que sa supérieur et lui était de bon amis. Puis on s'était dirigé vers la réserve remplit de vielles armes, pour que j'en choisisse deux. L'une au corps à corps et l'autre pour la distance. Pour la distance mon choix c'était porté sur un arc en bois brun à la poignet déjà patiné par l'usage d'un autre. Je l'avais donné à Dame Tauriel.

Maintenant je devais choisir l'arme du corps à corps. L'avantage c'était que la pièce était parfaitement rangé et que je n'avais pas besoin de fouiller. Je passais devant les épées sans leur jeter le moindre coup d'oeil, pour m'approchais des longues dagues... Non. Mon regard se porta finalement sur les dagues courtes. Mes pas se dirigèrent vers leur râteliers où elles étaient toutes parfaitement rangés, et mes doigts effleurèrent tour à tour chaque dague qui avait une jumelle juste à côté d'elle. Mes doigts rencontrèrent le cuir noir usé du fourreau d'une dague toute simple sans aucun ornement. Une image éclata aussitôt devant mes rétines. Une des créatures de mes rêves était devant moi, un cris de rage résonna, et je reconnu ma propre voie, les dagues sifflèrent et se plantèrent dans le corps de la créature qui hurla de douleur. La propre main retira les dagues et des gouttes de sang vermeilles éclaboussèrent mon visage.

J'inspirais une profonde goulée d'air, comme-ci je venais de sortir de l'eau après être resté longtemps sous sa surface. Je fis deux pas en arrière, mes jambes tremblaient comme des feuilles et ma respiration était saccadé. J'avais un étrange sentiment d'une profonde satisfaction et je sentais sur mon visage la chaleur des gouttes de sang. Ma main se passa sur mon visage et revient devant mes yeux qui ne captèrent aucune tache de sang sur mes doigts.

Prudemment je tendis encore une fois la main, saisis la dague avec sa jumelle et attendis ... Il ne se passa rien.... Qu'avais-je vu? Qu'était-ce cette image ? Et combien de temps avait-elle duré ? Aucune idée. Je tirais une des dagues de son fourreau, la lame était glaciale, et parfaitement propre. Je la rangeais et le léger chuintement que produisit la lame sur le cuir usé du fourreau me sembla assourdissant . Prenant une profonde inspiration je me retournais vers Dame Tauriel. Elle m'avait demandé de choisir selon mes atouts ?  Moi j'avais choisis, simplement pour cette image. Je n'avais aucun véritable atout.

-Je vais prendre ces dagues. Fis-je

Mes phalanges étaient blanches à cause de ma crispation autour du manche des dagues. Je sortis à pas rapides pour quitter la petite pièce où j'étouffais; En passant je donnais les dagues à Dame Tauriel. Pour l'attendre je m'assis sur le bord d'une passerelle juste devant la forge.

Dés qu'elle apparu, je bondis sur mes pieds pour la suivre. On descendit vers les niveaux inférieurs jusqu’à une grande plateforme vide avec des cibles. Ici, il faisait un plus sombre et plus frais que dans les niveaux supérieur. C'était agréable. Je souris largement. Même si, on avait l'impression "presque" d'être enfermé, la fraicheur et le calme était bien agréable.  Mon regard se porta sur la capitaine des gardes. J'avais envie de me servir de mes dagues, et pas de l'arc. Ayant déjà commencé à apprendre à m'en servir avec mon père. Peut-être le savait-elle, peut-être que non. Alors autant lui dire.

-Moon père a commencé à m'apprendre le tir à l'arc.

Je ne dis rien au sujet de mon niveau, qui était celui d'une débutante. Ce qui était tout à fait normal. En attendant les ordres de Dame Tauriel, je commençais à m'étirer avec soin. Pas question de se blesser maintenant ! Sinon je pouvais dire au revoir à mes petites sorties...

Apparemment, le choix auquel avait procédé la jeune Niphredil était un choix judicieux. Tauriel avait eût un petit sourire en voyant qu’elle avait récupéré les même armes qu’elle. Bien que leurs âges les différenciaient, elle n’était pour autant pas si différente l’une de l’autre. Une fois que Tauriel avait les armes de la petite elfe en main, elle ouvrit de nouveau la porte afin que les deux femmes aillent dans un autre endroit.

C’est en sortant que les deux amies descendirent quelques étages afin de passer quelques niveaux inférieurs. Une fois arrivé là où le souhaitait Tauriel, une grande salle d’entrainement s’offrait aux jeunes rousses. Auparavant, Tauriel avait l’habitude de s’entrainer dans cette pièce qui servait en parti pour les débutants. Mais, cette salle n’était plus aussi connue qu’à l’époque, la preuve en était qu’il n’y avait personne de présent. Cela n’allait pas être un inconvénient, au contraire, il était bien plus préférable de s’entrainer dans une pièce aussi spacieuse pour deux elfes.

C’était au vu des cibles de tir à l’arc que Niphredil avait annoncé à Tauriel avoir déjà utilisé un arc. Cela n’était pas très étonnant puisque son père était un garde et l’avait probablement un peu initié. Tauriel s’avança vers un grand meuble qui était tapis dans un coin et y posa l’arc. Elle pensa faire abstraction de celui-ci pour le moment afin de donner une leçon sur les dagues pour commencer. Il fallait avouer que ça allait sans doute être un peu plus amusant pour Niphredil mais la difficulté à manier les dagues allait également se faire ressentir. Savoir utiliser une dague peut sembler être facile mais deux dagues l’était bien plus.

La capitaine ouvrit alors le tiroir du meuble. On pouvait y trouver de nombreuses pièces en cuir tel que des étuis, mais ce fût une ceinture de rangement pour dague qu’elle sorti. Se redressant, elle avança vers Niphredil et lui attacha la ceinture. Il fallait qu’elle soit assez serrée car avec tous les mouvements possibles que l’on pouvait faire durant un combat, elle ne devait ni tomber ni s’esquinter.  

« Ton choix d’armes me semble judicieux, il faut à présent que tu en fasse bon usage. Cette ceinture te sera utile pour ranger tes dagues. A présent, tiens. »

Tauriel donna une dague à Niphredil et rangea l’autre dans la ceinture dont elle disposait à présent. Il fallait avant tout qu’elle apprenne à se servir d’une seule dague. C’est pourquoi, Tauriel regarda la manière dont l’enfant elfe tenait sa dague. Elle semblait légèrement trop près du corps et pas assez droite. La capitaine rapprocha le bras de Niphredil et le redressa légèrement. Là, elle le tenait maintenant de la bonne manière et bien fermement.

Maintenant qu’elle avait compris comment bien tenir sa dague, Tauriel sorti la sienne de son étui à sa ceinture et se mit à côté de Niphredil. L’enfant la regardait à présent et c’était ce qu’elle voulait. D’un geste direct, Tauriel donna un simple coup en avant avec sa dague. Il fallait que la partie aiguisée de la dague soit à l’extérieur afin que l’ennemi soit blessé. Puis, elle changea rapidement de position sa dague afin de lui montrer des coups basiques sur les côtés.

Enfin, elle rangea tout aussi rapidement sa dague à sa place. Inspirant une grande bouffée d’air, elle allait avant toutes choses exiger que Niphredil fasse dix minutes d’étirements. Tauriel commença donc les quelques étirements qu’elle faisait avant tout entrainement.

« Avant de réaliser les mouvements que j’ai pu faire à la dague, il faut que tu me suive dans ces étirements. Mais n’oublie pas les mouvements à la dague que j’ai réalisé précédemment, il te faudra toujours avoir une bonne mémoire au cours d’un combat. »

Je souris avec plaisir lorsque je vis Tauriel posait l'arc sur un meuble que je n'avais pas vu à ma première observation. Il fallait que je sois beaucoup plus attentive ! La capitaine des gardes fouilla dans le meuble en question et revient avec une ceinture qu'elle me passa autour de la taille en la serrant juste comme il faut. Dame Tauriel me félicita pour mon choix d'armes. Je ne dis rien lorsqu'elle rangea une de es dagues pour me laisser qu'une des deux dagues en main. On ne s'entrainait pas les deux en même temps ? Pourquoi ? Je plissais le nez sans demander. Elle avait sans doute ses raisons. J'obéis lorsqu'elle me demanda de me mettre en garde sans comprendre. N’aurais-je pas du plutôt apprendre à me mettre en garde avec les deux dagues ? Enfin, ma position ne semblait convenir, à part sans doute la position de mon bras qu'elle corrigea légèrement.

Elle s'installa près de moi et sortit sa dague. Je détaillais aussitôt les mouvements qu'elle avait fait. Des mouvements basiques bien évidement. Elle n'allait pas attaquer tout de suite avec des feintes trop complexe pour moi ! Mais je me promis qu'aujourd'hui elle allait m'apprendre la passe que j'avais vu dans ma vision. On ne savait jamais ... Mourir n'était pas dans mon programme immédiat. Ni même dans mon programme à long thermes du tout . Je devais vite mémoriser ces passes pour apprendre celle que je voulais.

Je rangeais presque à contre cœur ma dague lorsque Dame Tauriel me le demanda pour la suivre dans les étirements . C'était douloureux mais essentiel pour avoir une bonne condition physique et surtout ne pas se blesser lorsqu'on s'entrainait. Et puis on devenait plus fort comme ça ! Je m'étirais donc longuement. Je sentis mes muscles se dénouaient et s'étiraient longuement se gonflant de sang prêt à servir et à répondre à la moindre de mes pensées. je m'arrêtais lorsque la capitaine me le demanda.

Je restais pensive quelques seconde et je sortis de nouveau ma dague avant de faire l'enchainement qu'elle m'avait montrait plusieurs fois d'affilé. C'était facile. J'avais l'impression que la dague avait été faire pour moi. Elle adhérait parfaitement à la forme de ma paume et elle semblait aimanté. A tel point que j'avais l’impression que si j'ouvrais la main la dague qui resterait. Même si ce n'était qu'une impression, parce que la dague tomberait au sol si je ne la tenais pas. C'était évident. Il ne fallait pas prendre ses rêves et ses désirs pour des réalités !

Pour habituer ma main droite à se servir de la dague je passais ma dague de sortis dans mon autre main et recommença avec application les séries de mouvements. Étant gauchère j'eus plus de mal à réussir à les maitriser de la main droite. Mais au bout de plusieurs essaies infructueux je compris le "truc" que j'avais maitriser avec ma main gauche et réussis sans trop de difficulté. Bon ! Il devait avoir beaucoup de défauts mais j'étais contente ! J'y arrivais bien ! Je reportais mon regard sur Tauriel en souriant. Je voulais lui demander maintenant. Avant de parler je rangeais la dague dans son fourreau

-Dame Tauriel, vous pouvez m'aidez à maitriser une technique que j'ai vu?

Les mains vides d'armes je reproduisis le mouvement que j'avais vu dans ma vision. C'était un double coup de dague. Une épaule en avant. Je ne savais pas si elle voyait exactement la technique. Mais pour moi, la technique était clair et parfaitement gravé dans mon esprit. Par contre, arrivais-je à la reproduire en vrai ? là c'était une autre question et ce n'était pas à moi de répondre ! Mais à l'elfe en face de moi qui était mon entraineuse du jours. Je vrillais mes yeux dans les siens aussi vert que les premières feuilles du printemps en attendant sa réponse en restant droite face à elle.

Tauriel semblait fière d’une élève aussi jeune qui s’avérait être plutôt douée pour une débutante. N’ayant jamais grandement initié d’autres personnes, ce n’était pas son fort de guider la jeune Niphredil mais elle essayait de son mieux. Etait-ce un bon professeur ? Ca elle l’ignorait encore pour le moment. Quoiqu’il en fût, le professeur continuait à donner ses leçons.

C’était arrivé à la fin de l’échauffement, qu’elle remarqua la petite débutante qui c’était arrêtée afin de demander un service à Tauriel. L’écoutant, elle comprit que la curiosité de cette elfe ne s’arrêtait pas là. Niphredil souhaitait visiblement apprendre une technique qu’elle avait déjà vue mais dont elle ne se souvenait pas du nom. C’était assez difficile au départ, de décrypter les mouvements que faisait la jeune elfe pour en découvrir la technique. Puis, Tauriel eût une idée de ce qu’il s’agissait. Cette fois-ci, elle prit sa deuxième dague et en avait ainsi une dans chaque main.

S’éloignant légèrement de l’enfant elfe pour exécuter une démonstration, elle fit un geste rapide et brut : elle avança son pied gauche, donna un coup d’epaule qui servait à déstabiliser son adversaire, un coup assez haut de sa première dague puis elle termina par un autre coup qui cette fois-ci poignardait son ennemi avec sa seconde dague. C’était une technique qui n’était ni débutante ni professionnelle, il fallait réellement réussir à la maitriser.

Tandis que Niphredil avait l’air admirative, le jeune professeur rangea de nouveau sa deuxième dague. Elle sous entendait que pour le moment, il fallait savoir en maitriser une. C’était ainsi que Tauriel avait appris. Bien que ce fût très rapidement qu’elle s’entraina avec les deux.

« J’espère qu’il s’agissait de la technique que tu souhaitais voir. Elle est assez difficile pour une débutante mais tu en seras capable. Il est très important de savoir manier ses armes mais l’agilité est un atout à ne pas négliger chez les elfes. »

Pour la jeune capitaine, chaque race avait un atout. Elle savait que par exemple, les nains étaient forts mais lents et qu’il fallait ainsi améliorer son agilité et sa dextérité puisque les attaques des elfes étaient plus faibles qu’eux. Elle fît quelques pas en direction de Niphredil et se plaça derrière elle. Ne sachant exactement comment lui apprendre cette technique, elle préféra prendre par les bras l’enfant afin de la faire bouger et de lui faire réaliser dans un premier temps ce qu’elle voulait apprendre. La déplaçant et bougeant ses coups fermement, elle pensa mettre sur le bon chemin sa petite apprentie. De plus, elle était vraiment attentive et motivée.

Une fois son aide aux gestes terminée, Tauriel s’éloigna et exécuta de nouveau cette même technique. C’était à force de regarder et en essayant que Niphredil allait réussir. Recommençant de nouveau, elle continua trois fois de plus ses mouvements pour aider à la mémorisation.

« Je veux que tu la refasse jusqu’à ce que tu la réussisse. J’ai tout mon temps. »

En effet, cela pouvait prendre des heures ou plus encore pour une débutante mais la belle elfe avait foi en son apprentie. Tauriel alla s’asseoir près du fond de la salle pour ne pas se mettre en travers de l’entrainement de Niphredil mais aussi afin de pouvoir mieux l’observer. D’une bonne patience, elle ne cessa de l’observer dans ses moindres mouvements. Elle se permettait de l’encourager de temps en temps avec des « Continu tu y es presque ! » ou encore « Allez, du nerf tu peux le faire ! » et bien d’autres mots. Elle restait amicale dans son ton car elle ne voulait pas la démotiver, c’était tout le contraire d’ailleurs.

Le temps passait et Tauriel attendait et espérer entendre le cri de joie que repousserait Niphredil lorsqu’elle réussirait ce qu’elle était en train de faire. Dans cette attente, elle réfléchissait aux prochains exercices qu’elle allait lui demander de faire.

Je dois avouer que j’avais été surprise que la capitaine des gardes comprenne la technique que je voulais apprendre. Pas que je doute de ses capacités ! Non ! Mais je doutais des miennes de réussir suffisamment la technique pour qu’elle comprenne ce que je voulais apprendre. Je hochai la tête en écoutant ses paroles. Pas grave ! J’allais travailler jusqu’à la réussir ! C’était mon défit personnel ! Rien qu’à moi !

Je rangeais ma seconde dague en essayant de reproduire le geste de la main droite de Dame Tauriel. Je sursautais lorsque je la sentis me prendre la main. J’avais toujours eus l’impression que, chez les elfes, toucher les autres était presque tabou. C’est vrai que nous n’étions pas les meilleures dans la chaleur humaine. Je fermais les yeux pour essayer de mieux comprendre les gestes que l’adulte derrière moi me faisait faire. Elle s’éloigna après un moment et me mit presque au défit de réussir la technique aujourd’hui. Je la fixais quelques secondes lorsqu’elle s’assit dans un coin en me regardant.

Je me remis en garde presque tranquillement en essayant de revoir une nouvelle fois la situation que j’avais entr'aperçus en touchant mes dagues.  Lentement pour essayer de bien les comprendre je refis les gestes les mains vides, en gardant toujours les yeux fermés. Je visualisé presque mieux les mouvements et ainsi j’avais l’impression de progresser plus rapidement. Je sortis ma dague et recommençais toujours avec calme et patience. J’allais réussir aujourd’hui ! C’était sûr ! Lorsque je me sentis prête je rouvris les yeux et commençais à accélérer le mouvement en fixant un point loin devant moi. Je n’étais pas face à mon mentor mais de profil. Je n’aurais pas aimer m'entraîner à tuer quelqu’un en fixant mon mentor.

Avec une dague et la vitesse, la technique devenait nettement moins évidente à maîtriser que les mains vides et lentement. Je ne sais pas combien de temps y passais-je mais j’eus après un long moment la profonde satisfaction d’entendre presque le même bruit d’air que lorsque c’était Dame Tauriel qui faisait la technique. J’eus un large sourire avant de sortir  ma dague gauche et de ranger celle de droite. Si je voulais réussir à manier les deux et faire la technique je devais être parfaitement ambidextre. Enfin, j’étais déjà plus adroite à gauche que adroite de base alors …  Je crois que lorsqu’on manié qu’une lame être gauchère était un avantage car la majorité des gens et des elfes étaient, je crois, droitier. Enfin je m’égare. Je recommençais l'entraînement que j’avais fais à droite à gauche. Mais ce fut beaucoup plus rapide de ce côté-ci. Peut-être parce que c’était ma main dominante, je ne sais pas.

Je m’arrêtais fatigué, même si l’exercice n’avait pas était très dur physiquement, j’étais trempé de sueur, j’avais les mains moites et mes bras étaient très lourds. Je crois que de rester autant concentré sur une très longue période m’avait épuisée. Je me laissais tomber au sol avant de m’allonger au sol. J’avais la respiration rapide. C’était étrange, mais au moins peut-être que cette nuit j’allais bien dormir. Me redressant sur un coude je souris à Dame Tauriel

-C’était comme ça la technique ? Demandais-je tout en repoussant une mèche de cheveux qui me tombait droit dans le visage.

Je me doutais qu’il y avait des défauts dans la technique que j’essayais de reproduire mais le bruit des dagues était presque identique que celle de Dame Tauriel. Je ne devais pas être très loin de quelque chose de passable. Et en une séance c'était plutôt bien non ?

Le temps passait au fil que la charmante Niphredil s’entrainait et Tauriel restait toujours aussi patiente. Elle aimait voir cette jeune elfe continuer ses exercices et écouter ses leçons, cela lui rappelait des souvenirs durant ses premiers pas dans la maitrise des armes. Il n’est jamais évident de commencer pour un débutant, mais cette fois-ci n’importe quel personne étant dans cette salle pouvait ressentir la profonde motivation de Niphredil à vouloir apprendre cette technique. Tauriel ne savait ni le pourquoi, ni le comment mais elle aimait cette réelle détermination chez l’enfant elfe. Tout en continuant de la fixer, elle remarqua que ses mouvements s’amélioraient avec habilité et rapidité. Cela semblait être un bon début mais il ne fallait pas oublier de mettre son agilité à l’épreuve.

C’était sans aucun doute l’agilité et l’adresse que retenaient les autres races vis-à-vis des elfes. Ils semblaient que personne ne pouvait rivaliser avec sur ses points forts là. La jeune capitaine esquissait un petit sourire en voyant les gestes de la future initiée qui s’amélioraient. Bien qu’elle ne le lui dise pas, elle voulait voir jusqu’où pouvait aller la petite Niphredil.

Les efforts qu’elle entreprenait se faisaient ressentir tout comme la chaleur qui émanait de la débutante dans cette pièce. Tauriel se leva discrètement et en profita pour aller franchir une petite porte de la salle. C’était une toute petite pièce notamment réservée comme un petit point d’eau avec un peu de vaisselle. Elle remplit une bouteille et prit un verre qui était réservé pour Niphredil. Retournant dans la salle d’entrainement, la jeune elfe qui s’entrainait ne semblait pas avoir remarqué sa petite disparition. C’était sans doute bon signe, cela signifiait qu’elle était plus que concentrée. Commençant à remplir le verre d’une eau assez froide qui était dans la bouteille, Tauriel tendit l’ouïe.

Les bruits de dague que réalisait la petite rousse touchaient presque au même bruit que ceux qu’avait réalisé la capitaine. Il fallait avouer qu’un peu plus de deux heures étaient passées et que visiblement l’entrainement allait toucher à sa fin en ce qui concernait cette technique. Tauriel se tourna donc vers Niphredil qui semblait contente de sa progression et il y avait de quoi. Cette technique n’était certainement pas une technique à faire apprendre le premier jour à un débutant. Cependant, elle avait du talent et c’était également ce talent qui laissait Tauriel continuer avec elle malgré ses autres responsabilités.

« Tu t’es bien améliorée. C’est dur de répéter maintes fois le même geste mais la technique est plutôt réussit, bravo. »

Et c’était vrai, elle avait réussi cette technique et semblait assez épuisée. C’est d’ailleurs pourquoi Tauriel la vit s’effondrer allongée au sol. Elle allait bien mais il fallait la comprendre, c’était assez épuisant. D’un sourire, Tauriel prit le verre d’eau qui était toujours posé sur le meuble de derrière et l’amena à Niphredil qu’elle aida à se redresser. Lui adressant un sourire, elle était assez fière de son élève qui n’avait pas abandonné l’idée de maitriser cette technique. A présent, c’était chose faite.

Maintenant, c’était en attendant quelques minutes afin que Niphredil se rétablisse que Tauriel retira sa propre ceinture avec ses armes et la posa sur la table à sa gauche. Son arc qui était dans son dos fût également retiré et posé avec ses dagues. Elle regarda de nouveau son initié qui semblait un brin étonnée. S’entrainer sans armes ? Mais qu’avait Tauriel derrière la tête ? Elle se plaça légèrement en arrière du centre de la salle d’entrainement puis, elle fixa de nouveau l’enfant elfe.

« Relève-toi et viens m’attaquer. Donne tout ce que tu as et ce sans hésiter. »

Elle attendit la jolie Niphredil dont on pouvait voir une certaine forme de gêne dans ses yeux. Mais Tauriel ne souhaitait ni voir gêne, ni hésitation ; elle voulait que son élève lui obéisse et l’attaque. La jeune mentor avait déjà en tête quelques techniques d’esquives afin d’éviter tous ses coups. Elle s’attendait même à pouvoir utiliser le mur comme aide pour esquiver, s’appuyer dans un futur saut et se retrouver derrière Niphredil. Cela allait sans doute être impressionnant, mais Tauriel n’allait pas hésiter à montrer son agilité sans oublier sa dextérité qui allait de pair afin de savoir le comment esquiver ou contrer ce mouvement-là. A présent, Niphredil se tenait devant elle et la capitaine était prête à lui montrer un avant-gout de son prochain entrainement.

Dame Tauriel s'approcha de moi et me redressa avant de me tendre un verre d'eau que je bus aussitôt. L'eau était délicieusement fraiche et me fit un bien fou. J'avisai une bouteille surement remplit d'eau elle aussi. Je filais remplir une nouvelle fois mon verre en écoutant d'une oreille distraite la grande elfe rousse derrière moi.  Elle avait l'air contente de moi. Je souris en e massant la nuque qui était raide et douloureuse. Je bus une nouvelle et dernière fois avant d'étirer longuement mes bras, mes doigts, mes poignets, mes mains et mes épaules engourdis par deux heures d'exercices. Mes muscles étaient noués et mes os craquèrent au moment où je m'étirai.

Le bruit d'une boucle de ceinture  qu'on pose sur une table me fit tourner la tête. Je plissais le nez en voyant les dagues de la capitaine des gardes posé sur la table. On allait tire à l'arc maintenant ?  C'était dommage, j’aimais bien m'entrainer avec les dagues. Mais l'arc rejoignit bientôt les dagues.  Hein ? On allait s'entrainer à mains nues ? C'était étrange, jamais papa ne m'avait parlé de lutte, enfin d'apprentissage à la lutte.

Ah non. Je devais attaque la capitaine des gardes ? J'étais très surprise. Devais-je me servir de mes dagues ou non ? Surement. Au pire je ne risquais rien elle non plus, puisque mes dagues étaient parfaitement émoussées. Je m'approchais de l'elfe qui était pour l'instant mon adversaire et un  peu en retrait par rapport au centre de la pièce. Je me mis en gardant en la fixant. Mon corps était fatigué mais mon esprit était en alerte; Mon corps allait-il suivre ? Cela n'était pas sûre. Mais je voulais la toucher rien qu'une fois.  Je respirais lentement avant de m'élançai sur Dame Tauriel une dague bien en main. Je commençais par les attaques basiques en essayant d'être le plus rapide possible et  d'attaquer de tous les côtés. Malgré tout j'avais l'impression d'avoir bus de l'alcool, de voir double et de ne frapper qu'un fantôme. Je passais ma dague dans la main gauche dés que je sentis la sueur commençais à rendre glissant la prise sur l'arme. Je repris immédiatement mes coups, presque avec rage. Pourquoi je n'arrivais pas à la toucher. Tauriel reculait en évitant sans difficulté mes coups. Quand elle  arriverait au mure, qu'allait-elle faire ?

Je continuais d'essayer de la toucher jusqu'à être proche du mur. Aussitôt j'effectuais vivement la techniques qu'elle m'avait apprise. Mais je n sentis que le choc de mon arme contre le mur. La dame Rousse avait disparu. J'entendis derrière moi un petit bruit. Surprise je fis volte-face pour tomber nez à nez avec la capitaine. La dague me glissa des mains pendant que j'écarquillai de surprise les yeux en balbutiant

-CO .... Co ...Comment avez vous fait ?

Mon esprit n'arrivait pas à comprendre comment elle avait faite. Je ramassais avant de la ranger ma dague à sa place. Mes bras était douloureux et de plomb. S'ils n'étaient pas fermement rattacher à mon corps il allaient finir par tomber au sol. Ma respiration elle était saccadé. Là, je n'en pouvais vraiment plus.

Un similaire de déjà-vu. C’était ce que ressentais Tauriel lorsqu’elle était attaquée de cette manière par un des siens. Cela était arrivé de nombreuses fois durant des entrainements qu’elle avait enseignés et c’était tout à fait normal qu’un débutant ne la touche pas. A chaque coup que donnait Niphredil, la capitaine esquiva sans gêne et recula doucement et volontairement. Son but ? Montrer l’importance de l’agilité et de la dextérité durant un combat. C’était grâce à ça qu’elle esquivait les coups de son adversaire puis, elle termina en beauté une fois qu’elle arriva contre le mur elle s’y appuya de sa jambe droite et d’un saut elle se retrouva en un rien de temps derrière son élève.

Décidément, les talents de la capitaine des gardes n’étaient pas à négliger. Elle savait très bien que le final de son esquive était d’un tout autre niveau et que ce n’était pas approprié pour une elfe âgée d’à peine douze ans. Se baissant vers Niphredil, elle récupéra ses dagues et sa ceinture qu’elle alla placer près des siennes. On était bien plus à l’aise dans une tenue décontractée et sans autres poids autour de sa taille. Tauriel remarquait l’incompréhension dans le regard de son élève, mais elle se remémora rapidement que lorsque Niphredil l’avait attaqué, certes elle ne comprenait pas vraiment le sens de cette leçon mais au final elle semblait étonnée et curieuse d’apprendre. Tauriel n’était sans doute pas un si mauvais professeur qu’elle pouvait imaginer.

« Le sais-tu Niphredil ? Pour un elfe, le combat ne nécessite pas forcément de combattre avec des armes. Les armes ne sont pas les plus importantes, elles sont utiles mais il y a bien plus à apprendre que juste savoir tenir une arme. Tu devras agir avec dextérité et agilité durant chaque combat. »

Pendant ces paroles, il fallait avouer que Tauriel avait-eût l’image d’un horrible et répugnant orque. Elle les estimait tous pareils : tous savent tenir en effet une arme mais ils n’ont aucune adresse et intelligence lors des batailles. Il était hors de question pour les elfes de combattre tel un orque. De plus, elle estimait que chaque habilité au combat était endormi en chaque elfe et il ne restait plus qu’à éveiller ses atouts. C’était sans doute vrai car, les autres races ne négligeaient ni l’agilité des elfes ni leurs intelligences.

Malgré le fait que l’on pouvait ressentir encore un peu de fatigue envers son élève, Tauriel voulait lui montrer ses principes afin que la jeune Niphredil rentre en ayant appris plusieurs choses et en pouvant renouveler et améliorer son entrainement seule. C’était en quelque sorte un devoir mais qui ne se faisait pas à l’écrit.

Tauriel se mit face à son initié et lui montra volontairement un coup en avant qui était son poing droit. De sa main gauche, elle redressa la main gauche de Niphredil pour montrer comment parer l’attaque. Elle avait appuyé un peu sur la main de Niphredil de façon à ce qu’elle comprenne qu’il fallait tenir fermement le coup à parer. Elle fît exactement la même chose en ce qui concernait cette fois-ci son poing gauche. D’un point de vu, cela semblait être comme dans un miroir avec son reflet. Puis, Tauriel lui montra que certains adversaires pouvaient bien entendu frapper avec ses jambes. Elle leva sa jambe droite puis celle de Niphredil qu’elle pencha légèrement pour bloquer sa jambe. Tout comme précédemment, elle en fit de même avec son autre jambe et celle de son élève qui semblait avoir compris sans trop de mal pour le moment.

A présent, il fallait laisser place à la technique. Cependant, Tauriel ne souhaitait pas être pour le moment sa partenaire d’entrainement. Ça pouvait sembler bizarre qu’elle veuille que Niphredil s’entraine seule, mais c’était visiblement le cas puisqu’elle recula et pris un peu appuis contre la table sans y être trop assise.

« Pour le moment tu n’as pas besoin de moi. Je veux que tu me réalises dans l’ordre les gestes que je t’ai montré environ cent fois. Je compterai afin que tu saches ou tu en es et je veux te voir accélérer à chaque chiffre. En d’autres termes, je veux voir main gauche, main droite, jambe gauche, jambe droite ; ce combo sera un chiffre. Je te conseille de ne pas commencer trop vite mais accélère peu à peu au fur et à mesure. »  

La fin de journée approchait et Tauriel espérait qu’elle aurait le temps de réaliser cette dernière phase d’entrainement avec sa nouvelle petite et très jeune amie.

J'écoutais avec tellement d'attention Dame Tauriel que mes oreilles allaient se décrocher et tomber au sol. Elle avait raison, je n'avais utilisé que ma vitesse et rien d'autre. Pourtant j'étais agile ! Je grimpais toujours de partout ! Enfin, ceci n'était pas important pour le moment. Ou alors, ce n'était pas du tout important tout court. Je restais attentive à ce que Dame Tauriel expliquait et me montrait. Elle m'avait enlevé mes dagues pour plus de liberté de mouvements.

Je retiens un grognement de découragement lorsque je l'entendis m'ordonner de faire cent fois l'enchainement qu'elle venait de me montrer. J'étais déjà fatiguée et je n'avais pas forcément envie de continuer. Surtout cent fois un enchainement compliquer où je devais aller de plus en plus vite.  Je commençais donc à me mordiller la lèvre inférieur sans bouger. Que devais-je faire ? J'étais fatiguée, j'avais chaud les membres lourds, et pas une réelle motivation.  Mais j'avais toujours envie d'apprendre et de rester hors de chez moi. Lentement, presque à contre cœur. Je ne savais si j'allais arriver à tenir jusqu'au bout des cent. Mais un refus de ma part  maintenant et peut-être qu'elle ne voudrait plus m'entrainer après. Et c'était agréable de s'entrainer avec Dame Tauriel. Et même sans elle c'était agréable de s'entrainer, quand on était en forme. En étant fatigué cela devait être moins drôle. Enfin, tous le monde devait faire des efforts.

J'inspirais un grand coup avant de commencer l'enchainement très lentement en essayant de suivre du regard et mener jusqu'au bout chaque mouvement . A chaque nouvel enchainement j'essayais d'aller plus vite. Mais cent semblait tellement loin ! Je serrais les fents en essayant de tenir. Mais mon soufflent devient vite court et irrégulier. J'en étais à peine à une trentaine ! J'inspirais un grand coup et poursuivis malgré tout.

Je ne sais pas combien de temps je mis, mais j'arrivais enfin à cent. Mes membres étaient raides comme des bâtons. Complètement vidé d'énergie. Je me laissais glisser contre le mur à bout de souffle le visage brulant et le front humide de sueur. J'avais réussis ! Mais là, je n'en pouvais plus du tout ! C'était finit ! Ce soir j'allais bien dormir ... Théoriquement

-P... P ... Peux ... plus ... Lâchais-je à la capitaine des gardes.

Je fermais les yeux en essayant de calmer ma respiration et l'afflux de sang que j'avais aux joues. Cette fois. Dame Tauriel aurait beau m'ordonner de l'attaquer je ne pourrais pas le faire. Même si je ne le voulais très fort. Je ne savais même pas quelle heure il était. Et je m'en fichais complètement. Là rien que pour rentrer chez moi j'allais avoir du mal.

Il était vrai de dire que pour une première leçon Tauriel en avait demandé beaucoup à la petite Niphredil. Le temps où elle s’entrainait quand elle avait son âge était un peu loin et elle ne se rappelait pas forcément du nombre d’heure qu’elle exerçait lorsqu’elle avait douze ans. Même si Tauriel avait commencé à s’entrainer bien avant ses douze ans ; actuellement, ses entrainements se faisaient de plus en plus rudes. Elle se souvint que même le père de Niphredil avait eût du mal au début de sa carrière mais il était devenu satisfait rapidement par la suite grâce à sa chef.

Tauriel reprit un grand verre d’eau qu’elle amena à son élève qui le but aussi vite qu’on n’eût à peine le temps de voir l’eau qui était à l’intérieur. Elle était contente de voir une enfant aussi déterminée et qui avait montré tout ce dont elle était capable en une journée. Niphredil avait réellement de quoi être fière car nombreuses étaient les personnes qui abandonnaient certains types d’entrainements. Elle se retourna vers la commode qui était dans le coin de la salle où elle y avait posé les ceintures et les dagues. Tauriel se revêtit de son équipement puis, elle prit celui de Niphredil et le lui tendit. Certes les dagues n’étaient pas coupantes alors cet équipement pouvait sembler inutile mais pour s’entrainer c’était toujours utile.

« Je t’en fais cadeau. Ce n’est pas grand-chose car cet équipement a déjà été utilisé mais il te servira. »

Elle regarda la petite qui souriait tout en étant épuisée. Tauriel savait qu’elle pouvait se permettre un petit présent tel que celui-ci puisqu’elle avait déjà avancé de l’argent auprès du forgeron. Ce n’était certainement pas des armes qui allaient être recyclé qui lui manquerait.

S’accroupissant vers son initiée, elle la mit sur son dos et la porta en marchant. C’était une petite chance pour elle que de se reposer sur le dos de la capitaine après un dur entrainement. En sortant de cet endroit, l’extérieur du royaume s’offraient aux deux jeunes rousses avec un splendide couché de soleil. Visiblement, la fin de journée était arrivée très rapidement pour les deux femmes elfes.  

D’une allure assez lente, Tauriel regardait la population et les marchands qui étaient en train de rentrer chez eux. Les gardes continuaient à veiller et il n’y avait visiblement eût aucun problème. Le seul souci à ses yeux étaient sans doute le fait que le roi Thranduil et son ami Legolas allait s’en faire un peu pour elle et ce même s’ils avaient l’habitude que Tauriel avait un don pour s’éclipser quelque part avec ses armes.

A présent, les minutes de marches s’étaient écoulaient dans un silence agréable et la capitaine était arrivée devant la maison des parents de Niphredil. Elle espérait que cette dernière c’était un peu reposée mais qu’elle allait par-dessus tout bien dormir et raconter comment c’était passée sa journée. Dans l’ensemble, Tauriel semblait heureuse du fait que Niphredil avait apprécié passer la journée avec elle et c’était aussi une chose qui l’importait énormément.

« Eh bien voilà, tu es chez toi. Je suis fière de toi pour cette journée et je pense que tu pourras t’exerçait même seule. Si tu as besoin de mon aide sache que je serai là. Repose-toi bien, Niphredil. »

De l'eau ! Par pitié de l'eau ! Dame Tauriel était sans doute, soit très observatrice soit devin, parce qu'elle me ramena un verre d'eau, que s'il avait été conscient n'aurait rien compris à ce qui lui était arrivé, puisque je le bus d'un trait avant de pousser un soupire de soulagement. Là, mon corps ne pouvait plus rien faire. Tauriel disparu quelques instants de mon champ de vision pour revenir avec mon harnais et mes armes qu'elle m'offrit. Je lâchais un sourire suivis d'un faible "merci".

Dame Tauriel me surprit en se mettant à genoux face à moi pour me soulever sur son dos. Je restais immobile surprise en tenant mes armes d'une main en me laissant porter. De toute façon je ne pouvais pas faire grand chose. Dehors les rayon sud soleil couchant nous accueillirent moi et Dame Tauriel. Ainsi on c'était entrainé pendant si longtemps ? C'était passé vraiment vite, même si la fin avait été difficile. C'était beau les rayons du soleil parmi les arbres, on avait l’impression que la forêt était d'or et d'argent. C'était vraiment beau. Le rythme régulier de la marche de Dame Tauriel me berçait lentement et je devais lutter pour conserver les yeux ouverts. C'était vraiment dur. Surtout que je ne réclamais que ça dormir. Vraiment dormir, sans être hanté par mes cauchemars. Ce soir j'allais bien dormir ! Décidais-je. Je m'étais bien entrainé, je m'étais vidé de la moindre parcelle d'énergie que j'avais, alors si je dormais mal, je voulais une explication !

Le trajet s'arrêta et Dame Tauriel me laissa lisser à terre. Je lui fis un large sourire en m'inclinant bas devant elle pour la remercier de ce qu'elle avait fait pour moi aujourd'hui.

-Merci pour tout Dame Tauriel ! Que les Valars vous protègent !

Je rentrais vite chez moi pour aller prendre un bain brulant pendant que mon père préparait le repas et que ma mère cousait tranquillement dans le salon en chantonnant comme à son habitude. Je manquais de m'endormir dans le bain tant il me détendit; J'avais l'impression que chacun de mes muscles poussaient un soupir d'aise. Que c'était agréable ! Rien de meilleur après un entrainement ! Je racontais vivement tout mon entrainement à mes parents. Mon père souriait gentiment en me félicitant. Ma mère hochait la tête et semblait pensive. Mais elle ne disait rien. Je crois qu'elle n'aimait pas savoir que j'aimais me battre. Et que je voulais devenir une combattante.

Ma mère me coucha à peine le repas finit. Je me blottis sous les couvertures en souriant et ma mère m'embrassa le front avant de me chanter une berceuse. Et oui, elle me chantait des berceuses ! Et alors ? Moi, j'aimais ça, j'adorais ça même. Je fermais lentement les yeux pour m'endormir. Mon esprit s'enfonça vite dans le sommeil. Et pour une fois je dormis bien. Complètement bien et mes parents me laissèrent en paix pour dormir le plus longtemps possible.