♦ PSEUDOs : Illabye ♦ MESSAGES : 1441 ♦ RÉPUTATION : 2131 ♦ AVATAR : Meghan Ory ♦ DC & co : Elea, Selen, Farshad, Isveig & Cármen ♦ DISPONIBILITÉ RP : ✗ Indisponible— RACE DU PERSO : Naine et fière de l'être. — ORIGINAIRE DE : Ered Luin, descendante de Telchar des montagnes bleues — ÂGE DU PERSO : 190 ans — RANG SOCIAL : Aisé, elle n'a aucune difficulté pour vivre. — MÉTIER PRATIQUÉ : Guérisseuse réputée, formée par Aiwendil — ARMES DU PERSO : Des remèdes qui sont pas bons — ALLÉGEANCE〣GROUPE : Loyale envers son roi, Thorin. — VOYAGE AVEC : Ne voyage pas.
Sujet: Is there any chance you could see me too? Jeu 28 Juil 2016 - 11:06
Is there any chance you could see me too?
Dwalin & Raeryan
Sur le chemin du retour, dans les couloirs silencieux d’Ered Luin, Raeryan rajustait sa cape lorsqu’un frisson vint la prendre à l’échine. Il ne faisait pas froid mais elle était parcourue d’un sentiment étrange. La visite chez son ami Dwalin confirmait ce qu’elle avait déjà pressenti et elle ne lui avait rien dit. La naine était confuse, elle savait que c’était mal, que quoi qu’il en soit ses vœux ne pourraient jamais aboutir. Elle se faisait du mal seule, c’était un fardeau qu’elle portait depuis quelque temps mais en le sachant partir il était d’autant plus lourd. C’était une situation beaucoup trop compliquée, Raeryan hésitant encore à partir pour Erebor une fois le dragon décima savait que le lendemain serait peut être la dernière fois qu’elle voyait Dwalin alors qu’elle ressentait un profond attachement pour lui. De l’amour ? Elle n’en savait encore rien mais il lui semblait que les papillons dans son ventre lui témoignaient cela.
Raeryan stoppa soudainement sa marche, remarquant qu’elle n’avait pas récupéré le panier qu’elle avait emmené pour lui offrir tout ce qu’elle avec confectionné pour lui avec beaucoup d’amour. Elle loupa un battement, alors que cela voulait dire qu’elle devait faire demi-tour et aller le récupérer. Son regard verdâtre perdu sur les torches éclairant les couloirs, elle ressenti un profond stress l’envahir. Peut être que c’était le destin ? Peut être qu’elle n’aurait pas dû partir sans lui dire ce qu’elle ressentait pour lui ? la naine déglutit et prit son courage à deux mains pour entreprendre de tourner les talons et se diriger de nouveau vers la maison de Dwalin. Son cœur semblait rythmer sa marche tant il battait fort contre sa poitrine.
Le trajet fut vite avalé, aussitôt qu’elle se retrouva devant sa maison, elle s’assura qu’il y avait encore de la lumière à l’intérieur, loin d’elle l’envie de le réveiller. Raeryan inspira profondément et se lança toquant contre la porte e bois, elle attendit sagement qu’il vienne lui ouvrir.
Alors le guerrier fit de nouveau apparition devant elle, levant les yeux vers lui le temps de quelques secondes elle demeura muette. Elle avait envie de fuir, de ne rien dire, de ne pas lui infliger cela, mais avant qu’il parte, elle avait ce grand besoin de mettre un mot sur ses peines.
« Je…J’ai oublié mon panier je crois… »
Dwalin
AZAGHÂL KHUZD ♦ NAIN
♦ PSEUDOs : Dwal ♦ MESSAGES : 6430 ♦ RÉPUTATION : 2993 ♦ AVATAR : Graham McTavish ♦ DC & co : Tobold & Csiasan ♦ DISPONIBILITÉ RP : ~ A discuter— RACE DU PERSO : Nain et fier de l'être. — ORIGINAIRE DE : Exilé d'Erebor, réside actuellement à Ered Luin — ÂGE DU PERSO : 168 ans et toutes ses dents (mais pas ses cheveux). — RANG SOCIAL : Seigneur nain. — MÉTIER PRATIQUÉ : Guerrier dans l'âme et avant tout. Il passe les jours calmes à la Forge. — ARMES DU PERSO : Tout est une arme pour lui. Sinon : Marteau, Haches, Dagues, Armure de poings, Crâne — ALLÉGEANCE〣GROUPE : Sa loyauté va à Thorin et à son frère aîné. — VOYAGE AVEC : Ses armes. — AMOUREUSEMENT : Veuf depuis 80 longues années. En proie aux regrets et à l'hésitation, à la crainte de blesser et celle de trahir.
Sujet: Re: Is there any chance you could see me too? Mer 14 Sep 2016 - 21:57
Are you okay ?
Ses tartes lui manqueront... Plusieurs minutes après son départ, Dwalin se demandait encore ce qui lui avait pris de dire cela à la naine, alors qu’il s’agissait peut-être là de la dernière conversation qu’ils partageraient. Sur le moment, cela semblait faire sens, mais à présent... le vieux guerrier soupirait en récurant avec soin sa vaisselle, le plat à tarte de Raeryan soigneusement nettoyé par ses soins séchant sur un rebord du plan de travail. Le sentimentalisme n’avait jamais été son fort, pas plus que les grands discours car l’éloquence n’était pas son premier atout, loin de là. Il n’avait pas souhaité que la conversation laisse filtrer la possibilité d’un adieu, fut-ce une fin brutale ou un simple abandon, mais c’était pourtant un peu ce qu’il avait fait malgré lui, en ne laissant rien filtrer comme s’il se fichait de partir demain et ne plus revenir en Ered Luin. Avec ce recul de quelques minutes, il se rendait compte que son manque de paroles pouvait passer pour un manque de considération. ...Que ne pouvait-il pas lui dire quelque chose d’un peu plus approprié ? D’un peu plus... un peu plus sincère, un peu plus... pfff. Elle avait sourit, ceci dit. Sûrement avait-elle compris ce qu’il voulait dire par là. Assurément. Elle n’était pas idiote, loin de là. Elle avait donc certainement saisi à travers sa phrase stupide qu’il lui était reconnaissant, pour ces quatre-vingt années de soins, de présence, de tartes et de biscuits. D’amitié. En tout cas, il ne pouvait que l’espérer.
Il était tout à ses pensées lorsque des coups se firent entendre contre le bois de l’épaisse porte d’entrée. Il clama qu’il arrivait, persuadé qu’il devait s’agir de Balin, probablement, et pris le temps de s’essuyer ses mains mouillées sur un torchon avant d’aller ouvrir et... Non, ce n’était pas l’adorable figure aux cheveux blancs de son frère, mais bien Raeryan, qui se trouvait de nouveau sur son perron. Ils restèrent tous les deux silencieux une seconde, lui car il était surpris, elle car... aucune idée à vrai dire, jusqu’à ce que la naine lui fasse savoir d’une voix étrangement incertaine qu’elle avait oublié son panier. Ah oui, le panier ! Cependant, au lieu de disparaître dans la cuisine pour lui ramener son bien, Dwalin fronça plutôt les sourcil et fit un pas en avant (un pas qui le rapprocha grandement de Raeryan), ceci afin de jeter un oeil avisé dans la rue.
« Vous allez bien ? »
Il s’imaginait que quelqu’un ait pu suivre la naine, au point de lui faire peur et de la mettre dans cet état de trouble qui ne lui était pas habituel. Revenir chez lui était alors une très bonne solution pour se débarrasser d’un fauteur de trouble.
« Entrez, je vous en prie. »
S’il ne vit personne, il n’en invita pas moins Raeryan à entrer un instant en se poussant de l’encadrement de la porte, pour la laisser passer en première, vérifiant une dernière fois si quelqu’un passait dans son champ de vision avant de finalement rentrer derrière elle.
« J’ai nettoyé votre plat... Vous voulez que je vous raccompagne ? »
Offrit-il alors ; les routes sont toujours plus sûres avec un vieux nain aguerri à vos côtés.
Dernière édition par Dwalin le Dim 8 Jan 2017 - 17:03, édité 1 fois
Raeryan
La rose d'Ered Luin ♦ NAINE
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Sujet: Re: Is there any chance you could see me too? Mer 14 Sep 2016 - 22:34
Is there any chance you could see me too?
Dwalin & Raeryan
Elle avait passé ce pas, sans encore avoir décidé si c’était vraiment la bonne solution à faire mais pour le coup, chercher à récupérer son plat avait été la bonne excuse. Dwalin la fit entrer, il avait visiblement vu qu’elle n’était pas dans son état normal et se proposait même de la raccompagner
« Non, merci, vous êtes gentil. » Fit-elle en se forçant de sourire.
Elle ne pouvait pas lui demander de faire l’aller retour, dans le cas ou tout se passe mal, elle ne voulait pas en plus le faire marcher alors qu’il avait beaucoup mieux à faire et à penser. Alors elle se demandait si elle ne faisait pas mieux d’abandonner, ou elle le saupoudrerait de pensées négatives la veille du départ. Il n’avait clairement pas besoin qu’une naine vienne lui faire confidence de ses états d’âmes. Elle n’avait pas le droit d’y toucher, Dwalin avait été marié, il ne pouvait pas l’aimer comme elle l’aurait voulu et alors elle ne ferait que ternir leur amitié. Mais son cœur saignait d’années en années, elle avait fini par s’attacher à lui à force de s’en occuper, de venir lui changer les idées jusqu’à ce que son cœur se mette finalement à battre la chamade à chaque fois qu’elle croisait son regard. Peut être qu’ils pourraient vivre avec cette recomposition, se tenir compagnie, peut être qu’il pourrait finir par avoir suffisamment d’attachement pour elle pour que cela soit une sorte d’amour ?
Pouvait-elle encore supporter de le cotôyer en lui cachant cela ? Serait-ce lui manquer de respect ? La naine se faisait bien plus de mal qu’il n’y paraissait et avec le départ tout cela avait fini par s‘amplifier. Et s’il venait à avoir un problème ? Pourrait-elle vivre en sachant qu’elle n’avait jamais pu avoir le courage de le lui dire ? Elle avait déjà brisé son rêve de filer le parfait amour avec celui qui l’aimerait en retour rien qu’en se laissant aimer ce guerrier. La naine déglutit, elle se sentait paniquer, trembloter alors qu’elle remettait soigneusement le plat dans son panier en tournant le do à Dwalin qui lui avait gentiment proposé de la raccompagner.
Jamais elle n’avait vécu pareille sensation de malaise où elle avait seulement envie de fuir au risque de se retrouver inconsciente par terre par manque d’oxygène. Il fallait qu’elle se ressaisisse ou il finirait par comprendre avant qu’elle ne dise quoi que ce soit. Livide, dans la panique, elle vint à se retourner pour lui faire face. Son regard verdoyant vint à croiser le sien et la fit de nouveau déglutir. Lui ferait-elle du mal en lui disant qu’elle l’aimait ? Elle devait être honnête, cela ne pouvait plus durer.
Raeryan abaissa sa capuche, posa son panier et laissa un moment de réflexion dans lequel son cœur et sa raison se battaient en duel dans son esprit. Submergée de questionnements, elle hésitait encore mais plus elle attendait plus elle sentait la tristesse venir lui piquer le nez et humidifier ses yeux. Elle souffrait, elle espérait qu’à son tour, il puisse lui venir en aide.
« Je… » Commença t-elle avant de s’étouffer.
Elle tenta de marquer une pause, reprenant son souffle avant de lever de nouveau les yeux vers lui, ne cédant pas à l’angoisse qui menaçait de la faire exploser. Il était clair qu’elle avait quelque chose de lourd à lui dévoiler, mais ne cherchait pas à savoir s’il appréhendait ou pas, elle avait besoin de prendre son courage à deux mains et finir par lui révéler ce qu’elle lui avait caché, priant pour qu’il comprenne.
« Je suis amoureuse de vous... »
Dwalin
AZAGHÂL KHUZD ♦ NAIN
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Sujet: Re: Is there any chance you could see me too? Sam 12 Nov 2016 - 17:48
Five words
Dwalin regarda une dernière fois dans la rue, avant de se décider à refermer la porte derrière Raeryan et lui. Le comportement de cette dernière n'était pas habituel ; son éternel sourire avait quelque chose de forcé, de brisé, qui ne lui plaisait pas le moins du monde. Bien entendu, il était loin de s'imaginer les raisons derrière cette nervosité, cette tension qu'il pouvait parfaitement lire dans la silhouette de la naine, habitué qu'il était à analyser les tressautements de chaque muscle chez ses adversaires pour en prévenir les attaques. Il ne s'agissait pas de sa peau ce soir, ni de celle de ses frères d'armes, ou compagnons voyageurs. C'était pire, c'était celle d'une amie chère à son coeur, qui n'avait rien demandé et n'était pas en capacité de se défendre. Ou du moins c'est ce qu'il pensait ; il en avait tiré la conclusion la plus évidente à son sens à partir des éléments visibles, peut-être aussi celle qui lui permettrait d'apaiser Raeryan puisqu'elle était dans ses cordes. Si le fils de warg qui lui faisait trouble montrait le bout de son nez alors qu'il la raccompagnait, Dwalin allait le lui fracasser si fort qu'il aurait bien besoin d'un guérisseur aguerri tel que Raeryan pour réapprendre à marcher, respirer, manger.
Mais la naine eu tôt fait de refuser son offre de raccompagnement, avec ce même sourire étrange qui ne lui allait pas. Et pourtant, tout allait à Raeryan.
Alors le silence s'étira entre eux quelques secondes, Dwalin restant quelques instant à observer la naine alors qu'elle mettait un temps infini à ranger ses affaires, le plat qui lui servait manifestement d'excuse pour ce retour soudain. Il attendait de savoir ce qu'il se passait, patiemment. Il ne la pressa pas, ne la questionna pas. Mais Raeryan d’ordinaire si joyeuse et bavarde pour deux semblait ne pas trouver ses mots, ne simplement pas réussir à parler. Il pouvait voir ses yeux briller à la lueur de la lampe à huile et cela n’était pas fait pour le rassurer. Dwalin pouvait sentir la colère monter en lui, froncer ses sourcils et serrer ses poings. Il allait rattraper le misérable ver dépourvu d’honneur qui avait eu l’idée de s’attaquer à une naine, de s’attaquer à Raeryan, et lui faire passer l’envie de s’approcher de qui que ce soit pour les trois siècles à venir avant de le confier à la garde pour qu’il finisse de pleurer ses membres cassés en prison. Alors, comme elle semblait toujours hésiter, il s'apprêta tout de même à lui dire qu'il était là pour elle, si cela était nécessaire, lorsque le regard de la guérisseuse se décida enfin à croiser le sien et s'y ancrer. Dans le vert de ses grands yeux humides, le vieux guerrier pouvait voir l'hésitation, la peur, et finalement la détermination, assorties d'une autre chose qu'il n'arrivait pas encore à définir.
« Je vous écoute. » l'encouragea-t-il doucement, lorsqu'elle annonça avoir quelque chose à dire.
Et cela devait être une chose d'importance, pour qu'elle en vienne à se mettre dans de tels états. Dwalin se doutait que si personne ne lui avait fait de mal (et c'était bien ce qu'il espérait), il devait alors s'agir du départ à venir, avec la compagnie de son cousin, de leur Roi. Raeryan avait beau être forte et avoir gardé la tête haute jusque là, il la voyait se décomposer devant lui à présent et s'attendait à l'entendre dire qu'il s'agissait là d'une entreprise folle. Qu'ils allaient tous mourir, qu'il verrait ses neveux dévorés par le feu du dragon, que Dìs mourrait de chagrin d'avoir perdu ses fils. A tout cela il n'avait qu'une réponse. Son devoir, son honneur, la volonté d'être présent pour protéger au mieux les plus fragile, au péril de sa vie s'il le fallait.
Les forces nécessaires à la tenue de ce discours semblaient cependant manquer à la naine dont la voix mourut dans sa gorge et les yeux s'humidifièrent bientôt, troublant le coeur du guerrier pourtant fortifié par les années. Il s'avança d'un pas, hésitant, se rappelant soudain toutes les fois où il avait vu Frerìs faire la fière ou se mettre en colère dans le seul but de cacher l'angoisse rampante qui la cisaillait à chaque fois qu'il devait partir. Il l'avait vue pleurer, elle aussi, une ou deux fois, lorsque les émotions la dépassait et qu'elle n'était plus capable de faire face autrement. Mais qui était-il pour oser prendre Raeryan dans ses bras, qui était-il pour assurer devant Mahal que cette quête se déroulerait comme prévu ? Il hésitait, oui, ne souhaitant rien faire de déplacé à son encontre, lorsque cinq mots éclatèrent finalement le silence de la demeure devenue tombeau.
Cinq mots qui le laissèrent sans voix.
Une seconde, deux secondes. Trois secondes. Elle était amoureuse de lui. Il n'avait pas... Oh. Qu'était-il supposé répondre à cela ? Y avait-il seulement une bonne réponse ? Non, il n'y en avait pas. Le souvenir de sa défunte femme enveloppé fermement autour du coeur, les remords d'avoir déjà fauté envers elle de la pire des façons... tout se mélangea soudain.
« Raeryan... »
Nope, les mots ne voulaient toujours pas lui venir à l'esprit. Ce n'était pas qu'il n'arrivait pas les prononcer, simplement qu'il n'arrivait pas les penser, pas à trouver ce qu'il devrait dire, ce qu'il avait le droit de dire. Et que devant lui, la naine apparaissait soudain sous un nouveau jour. Et avec elle, ses attentions, ses tartes, ses sourires. Ses sourires. Mahal, elle a un joli sourire, Raeryan. Il l'avait toujours pensé, quelque part au creux de sa tête, sans réellement s'autoriser à... à penser plus, justement. Doucement, il s'avança, terminant enfin le mouvement qu'il avait initialement esquissé. Ses grandes mains calleuses vinrent chercher celles infiniment plus fines et douce de son amie, qu'il serra avec une douceur qui pouvait surprendre ceux qui ne le connaissait pas dans la sphère privée.
« Si vous me dites cela à cause du Départ, sachez que je compte revenir vivant... »
Que pouvait-il dire d'autre, faire d'autre, sans trahir celle qu'il comptait rejoindre dans les halls de Mandos ? C'était le plus positif qu'il ait pu trouver à répliquer, pour le moment, alors qu'en toute honnêteté il était encore retourné par la soudaineté de cette annonce qu'il n'avait pas vue venir. Comme quoi, il n'était pas toujours apte à prédire les mouvements de ses adversaires....
Dernière édition par Dwalin le Dim 8 Jan 2017 - 17:03, édité 1 fois
Raeryan
La rose d'Ered Luin ♦ NAINE
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Sujet: Re: Is there any chance you could see me too? Sam 12 Nov 2016 - 18:50
Is there any chance you could see me too?
Dwalin & Raeryan
C’était dit, elle avait tout lâché. C’était une sensation incroyable et en même temps douloureuse puisqu’elle savait pertinemment qu’il ne pourrait répondre à ses sentiments. Les lui dévoiler déjà la libérait d’un poids monumental même si cela allait changer bien des choses. Dwalin semblait surpris bien évidemment, la naine n’avait jamais rien laissé entrevoir malgré que l’amour qu’elle avait pour lui avait doucement fleuri sur ces derniers mois. Elle osa chercher dans son regard, ce qu’il pensait à priori de ce qu’elle venait de dire mais ne pouvait rien déceler. Un grand silence s’était imposé entre eux avant qu’il ne décide de faire quelque chose, un geste vers elle. Doucement il lui prit les mains, d’un mouvement empli de bienveillance qu’il n’avait jamais eu envers elle. Raeryan savait que c’était bien plus difficile pour lui que cela l’était pour elle, et il devait aussi savoir qu’elle était assez intelligente pour l’avoir murement réfléchit avec ses désavantages. Son cœur s’emballait sous le contact de ses mains, elle avait sans doute rougit et cela aurait dû la rendre heureuse mais elle savait qu’il n’y aurait pas d’amour heureux pour elle. Elle maitrisa tant bien que mal le stress latent, luttant pour que les larmes ne viennent plus à couler même si elle avait envie de s’effondrer. Elle ne le ferait pas devant lui, l’idée n’était pas de le culpabiliser. Dwalin se montra compréhensif, lui promettant de revenir vivant et elle savait qu’il n’aurait rien pu dire d’autre. Il lui parlait gentiment et juste pour cela, elle lui en était mille fois reconnaissante.
Raeryan scruta son visage, elle n’osait pas serrer ses mains comme il le faisait, elle savait que ce qu’elle faisait était mal.
« J’ai conscience de vous mettre dans l’embarras…Je vous dis cela parce que je n’ai pas envie de vous mentir. »
La naine baissa la tête, coupable, elle était martelée de sensations contradictoires. Mais dévoiler so amour ne devrait jamais être ressenti comme la fin de quelque chose. Pourtant c’était de cette manière qu’elle le ressentait, c’était un gouffre dans lequel elle s’enfonçait, maintenant qu’elle savait qu’elle ne pourrait jamais se défaire de ce qu’elle éprouvait pour lui. Raeryan a toujours eu un immense respect pour Freris, mais l’amour ne se commande pas et en s’occupant de Dwalin comme l’aurait fait une épouse pour lui changer les idées, elle avait fini par se prendre à son propre piège.
Elle n’avait pas le droit de forcer Dwaiin à quoi que ce soit et à vrai dire, elle trouvait sa réponse plus que sympathique. Au fond d’elle-même elle espérait pouvoir vivre avec lui, qu’ils se tiennent compagnie pour le restant de leurs jours comme des amis au cœur brisé - Après tout ils s’entendaient bien et elle adorait sa compagnie.
« Si vous désirez que je prenne mes distances, je le ferai, je comprendrais. »
Leur relation avait toujours été sur la confiance et l’honnêteté, c’était comme ça qu’ils étaient devenus amis et au nom de tous ces souvenirs, elle était restée sur ces principes là. La guérisseuse profita du contact des mains de Dwalin qui tenaient les siennes comme un dernier cadeau qu’on lui offrait, un semblant de l’affection qu’elle aurait aimé avoir et qui lui était interdit. Après réflexions faites, elle osa lever de nouveau les yeux vers lui. Les larmes avaient disparues, désormais elle ravalait ce qu’elle ressentait, cette vague d’émotion, de tristesse et l’amour qu’elle avait pour lui. Elle ne désirait pas qu’il parte avec l’impression qu’il lui avait brisé le cœur puisque tout était de sa faute. Raeryan savait prendre sur elle, garder ses émotions pour elle afin que le monde ne les voie jamais, c’était ce qu’elle avait appris avec son métier mais c’était surtout ce qui faisait sa personnalité et sa force. Elle souffrirait en silence, et c’était mieux que rien. Raeryan étira un fin sourire, un sourire amical, assez étrange mais un sourire tout de même. Elle libéra ses mains d’entre celles de Dwalin pour prendre les siennes comme dans un geste reconnaissant. Il serait sans doute temps pour elle de s'en aller pour ne pas le mettre plus longtemps dans l'embarras.
« Vous êtes une bonne personne Dwalin, ce que je vous ai dit ne devrait pas vous étonner » Osa t-elle le complimenter comme une dernière fois.
Dwalin
AZAGHÂL KHUZD ♦ NAIN
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Sujet: Re: Is there any chance you could see me too? Mer 21 Déc 2016 - 0:52
Five words
Surpris, comme jamais peut-être, Dwalin était resté sans voix, sans mots. Il s'était avancé avec prudence, tentant de trouver quelque chose, un geste, une phrase, qui saurait apaiser le coeur de la naine comme elle avait su calmer le sien dans les heures les plus sombres, et panser ses blessures physique comme émotionnelle au mieux de ses capacités. Il ne pouvait, en cet instant, la laisser partir sans avoir essayer d'esquisser quelque chose, de dire quelque chose. Au final, tout ce qu'il pu faire néanmoins, fut serrer doucement ses mains fragiles dans les siennes pour l'assurer de l'égard qu'il lui portait toujours. Et déclarer qu'il comptait revenir vivant de cette quête, également. Il était conscient que cette déclaration avait été propulsée par la peur de ne plus le revoir. De n'avoir jamais rien dit tant qu'elle le pouvait encore. Mahal... C'était lui qui avait l'impression de la mettre dans l'embarras ; qu'était-elle donc allée l'aimer ?
« Si me côtoyer à présent vous fait mal, je comprendrai que vous préfériez ne pas reparaître et je le respecterai. Mais dans le cas contraire, Raeryan, je ne vous demanderai jamais de prendre vos distances. Vous êtes... réellement quelqu'un de cher, et que je respecte profondément. »
S'il hésita un instant sur la réponse, il espérait que cela ne s'était pas senti. Il avait préféré ne pas utiliser les mots amis, amitié. Pour avoir aimé de tout son coeur, il savait que ceux-là n'était que de piètres consolation. Pire, ils pouvaient lui faire mal en cet instant. Mais que pouvait-il lui offrir d'autre, lui qui avait déjà utilisé "amour" par le passé ? Qu'était-elle allée l'aimer, vraiment... Lui, un vieux nain grincheux, dont le coeur été déjà pris ? Il n'avait rien pour elle. Rien à lui offrir, rien qu'il ne puisse lui promettre... Elle, qui était profondément respectée et admirée dans tout l'Ered Luin, méritait infiniment mieux. Le fait est que, là où il se traitait mentalement de vieux, Raeryan était en réalité son aînée. Mais il n'y paraissait absolument pas. Le temps semblait avoir choisi de l'épargner de ses ravages. Seules traces de son passage, les quelques rides aux coins de ses yeux rieurs, aujourd'hui profondément troublés et contraints par la tristesse, ne faisaient que la rendre plus belle encore en soulignant chacune de ses émotions. Oui, même le temps avait été apprivoisé, enjôlé par ses charmes. Sa peau était toujours aussi pâle et fraîche que celle d'une jeune naine, et ses cheveux et sa barbe.... Non, il ne pouvait pas décemment entrer dans ce terrain-là. Mais cela ne faisait que prouver qu'elle méritait mieux. Mieux qu'un nain bourru, acariâtre et bagarreur, mieux que ses longs silences qu'elle s'appliquait toujours à combler, mieux que la débauche honteuse à laquelle il s'était déjà adonné une fois. Mieux que son indisponibilité, que ses faiblesses et son hypocrisie. Peut-être ses pensées se lurent-elles sur son visage, car c'est à ce moment-précis qu'elle choisit pour effectuer le mouvement inverse, pressant un instant ses mains sur celles du guerrier. Puis elle lui annonça qu'il était une bonne personne et qu'il n'y avait rien d'étonnant à ce qu'elle soit tombée amoureuse de lui. Il ne put s'empêcher de secouer la tête, lentement, négativement.
« Sometimes, a good dwarf is merely one that knows how to hide his deepest defects. » déclara-t-il calmement, usant de leur langue sacré pour citer des mots qu'il avait entendu par le passé sans se souvenir où. C'était Balin, le sage lettré dans la famille, pas lui.
Ses défaillances, ses péchés. Elle n'avait pas idée. Raeryan semblait aller mieux. Ou plutôt, elle avait mis sous clef les tourments qui agitaient son âme au point de la pousser à venir, tremblante, s'exposer devant lui. Les larmes avaient disparu au même titre que toute trace de trouble et elle lui offrait un nouveau sourire. Un sourire qui avait changé, et il ne s'en rendait compte qu'à présent. Il était définitivement aveugle sur bien des points.
Dernière édition par Dwalin le Dim 8 Jan 2017 - 17:03, édité 1 fois
Raeryan
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Sujet: Re: Is there any chance you could see me too? Mar 27 Déc 2016 - 23:18
Is there any chance you could see me too?
Dwalin & Raeryan
Sur ces nouvelles déclarations, Raeryan essayait tant bien que mal de ne pas faire tomber le vase alors que leur amitié venait de se faire fragile le temps qu’elle lui dévoile que son cœur s’emballait à chaque fois qu’elle pensait à lui, qu’elle s’était laissée imaginé que tous deux pourraient un jour vivre comme n’importe quel couple nain. Elle avait pourtant évité de se voiler la face, elle savait que ce ne serait jamais comme elle se l’idéalisait, néanmoins elle était rassurée de savoir que pour autant Dwalin ne voulait pas qu’elle prenne ses distances avec lui. C’était un problème en moins sur sa longue liste et rien que l’idée de le savoir l’apprécier lui avait passé un peu de baume sur le cœur. Alors quand elle lui déclara qu’à ses yeux il était une bonne personne, la naine fut assez surprise de sa réponse, n’ayant pas idée que ce Dwalin là puisse rejeter tel compliment. Raeryan savait pourtant qu’il cachait bien des choses sur le fond de ses pensées, combien de fois l’avait elle surpris perdu dans ses pensés ? Raeryan étira quand même un fin sourire, amusée dans un certain sens par ce qu’il venait de dire. Tout le monde avait sa dose de défauts, elle-même n’en était pas épargnée. Pour autant cela ne changeait pas la vision qu’elle avait de lui, elle était laissée l’aimer avec ses défauts dont elle avait eu l’occasion d’en entrevoir certains et qui ne l’avaient jamais éloignée.
« Vous n’auriez pas de charme si vous étiez taillé sans défauts et sans secrets. » Elle avait évité de dire « je vous aime ainsi » pour ne pas avoir à répéter ces mots qui déjà lui avaient déchiré le cœur de le lui avouer comme si elle le punissait. Un compliment passerait déjà bien mieux même si de son côté il finit par lui nouer la gorge. Elle allait devoir apprendre à lui parler sans trop ramener ce sujet qu’elle venait d’évoquer. Néanmoins puisqu’elle lui avait enfin avoué ce qui lui perturbait le cœur depuis quelques temps, elle se sentait bien plus rassurée, plus légère. La vie n’a jamais été chose facile, tout ne peut pas aller en son sens, Raeryan le savait que trop bien et c’était sans doute pour cela qu’elle arrivait à ne pas se laisser déborder de la tristesse latente ressentie. L’amour pour les nains était encore plus compliqué, elle n’était pas un cas isolé de sentiments allant dans un seul sens et avait conscience qu’elle allait devoir vivre avec. Elle en souffrirait toute sa vie mais pourrait se consoler en gardant l’amitié de Dwalin et continuer de prendre soin de lui comme elle le faisait depuis la mort de sa femme. Freris lui avait personnellement dit que s’il lui arrivait quelque chose, elle souhaitait que Raeryan soit celle qui allait veiller sur lui. Et dans son devoir elle s’était fait prendre au piège. D’années en années, ils s’étaient rapprochés, ils passaient du temps ensemble, ils pouvaient discuter de toute et facilement. Raeryan aimait lui faire plaisir en lui apportant à manger ou en lui rendant service, elle n’avait jamais manqué à son devoir. Tout avait commencé ainsi.
« C’est ce qui font ce que vous êtes, n’ayez jamais honte ni peur de rien qui vient de vous, Mahal est de votre côté. »
Raeryan avait fini par lever les yeux vers lui, essayant tant bien que mal encore une fois de faire parler sa sagesse pour annihiler toute mauvaise pensée. Elle ne voulait pas l’importuner plus longtemps, elle lui avait dit ce qu’elle avait à dire et pouvait désormais retourner dans sa petite maison où elle vivait seule depuis bien de longues années. La naine qui avait gardé entre ses petites mains celles de Dwalin s’aventura à déposer un léger baiser sur le dos de l’une d’entre elles comme un vœu qu’elle lui confiait là. Elle lui demandait de rester en vie, de ne jamais changer et surtout, elle le remerciait d’avoir été si compréhensif.
« Pardonnez-moi » Souffla t-elle encore fragile, n’ayant pu stopper ce geste qui pourrait être mal vécu par son ami.
La guérisseuse libéra enfin ses mains, elle entreprit de rajuster sa cape en rabattant sa capuche et reprit possession de son panier. Elle en avait déjà trop fait, trop dit, de toute façon il n’y avait rien de plus à attendre, rien d’autre à faire. Elle allait rentrer chez elle et rien n’aurait changé
« Je vais vous laisser tranquille » Déclara t-elle avec un large sourire qui lui était tout à fait naturel
Dwalin
AZAGHÂL KHUZD ♦ NAIN
♦ PSEUDOs : Dwal ♦ MESSAGES : 6430 ♦ RÉPUTATION : 2993 ♦ AVATAR : Graham McTavish ♦ DC & co : Tobold & Csiasan ♦ DISPONIBILITÉ RP : ~ A discuter— RACE DU PERSO : Nain et fier de l'être. — ORIGINAIRE DE : Exilé d'Erebor, réside actuellement à Ered Luin — ÂGE DU PERSO : 168 ans et toutes ses dents (mais pas ses cheveux). — RANG SOCIAL : Seigneur nain. — MÉTIER PRATIQUÉ : Guerrier dans l'âme et avant tout. Il passe les jours calmes à la Forge. — ARMES DU PERSO : Tout est une arme pour lui. Sinon : Marteau, Haches, Dagues, Armure de poings, Crâne — ALLÉGEANCE〣GROUPE : Sa loyauté va à Thorin et à son frère aîné. — VOYAGE AVEC : Ses armes. — AMOUREUSEMENT : Veuf depuis 80 longues années. En proie aux regrets et à l'hésitation, à la crainte de blesser et celle de trahir.
Sujet: Re: Is there any chance you could see me too? Dim 8 Jan 2017 - 17:01
fgnuhyxrhjk ?
Ce n'était pas une forme de fausse modestie, qui le poussa à déclarer dans leur langue sacrée cette citation qu'il avait entendue par le passé ; un passé où il ne l'avait pas comprise, pas encore. Des années plus tard, elle faisait sens à la lueur de toutes ces fautes qu'il gardait, maîtrisées, cachées, profondément haïes mais retenues tout contre lui, comme un rappel personnel de ses failles, de ses erreurs. Raeryan sembla d'abord surprise, puis finalement amusée. Elle évoqua un charme qui était supposément le sien, dans une déclaration qui sembla bien naïve au vieux guerrier. Il était certainement facile de parler ainsi, alors qu'elle ne savait pas quels étaient ces secrets, ces défauts qu'elle semblait accepter ici sans condition. Peut-être aurait-il pu lui dire, ici et maintenant, tout ce qu'il avait sur le coeur, tout ce qui alourdissait son pas en tassant ses épaules le jour, et teintait ses nuit de crainte et de rancoeur... mais il n'en eut simplement pas le courage. Il partirait bientôt, et peut-être périrait-il auprès de ses compagnons. Egoistement, il ne désirait pas souiller le souvenir qu'elle aurait alors de lui, s'il ne revenait pas. Comme il ne répondait pas, la naine ajouta qu'il ne devait pas avoir peur ni honte, puisque Mahal était de son côté. La phrase fit courir l'ombre d'un sourire amer sur le visage de Dwalin. Il n'était pas aussi certain qu'elle que leur créateur serait de son côté lorsqu'il rendrait son dernier souffle. Il craignait son jugement autant que celui de sa chère et tendre, qu'il devinait aisément empli d'une colère tout à fait justifiée.
Il s'était tu, incapable d'acquiescer à quelque chose dont il doutait de la véracité, même s'il s'agissait éventuellement de faire plaisir à quelqu'un qu'il respectait. Ses pensées s'étaient au contraire tournées vers des recoins bien sombres, dont il fut tiré précipitamment par la douce caresse de deux lèvres effleurant sa peau. Il n'eut pas le temps de comprendre, ni celui de réfréner le long frisson qui s'insinua aussitôt le long de sa colonne vertébrale. « Pardonnez-moi », demanda-t-elle alors, dans un murmure à peine audible au-delà du son de ses propres tempes battantes. Elle n'avait pas idée. Pour toute réponse, il expira lentement un souffle lourd, écrasant. Son regard, bouffé par la noirceur d'un instinct trop longtemps refoulé, accrocha celui de la naine un court instant et, les muscles soudain raidis par la tension qui l'agitait, il récupéra ses mains dès lors qu'elle les lâcha, dans un geste difficilement mesuré, voué à ne rien laisser transparaître. Tandis qu'elle réajustait sa cape, il essayait pour sa part de calmer silencieusement la franchise viscérale de ses pulsions déplacées. Ce n'était qu'un baiser sur sa main. Ce n'était qu'un baiser sur sa main, dont l'empreinte fantomatique le brûlait encore de sa douceur. Il n'allait pas profiter d'elle et de ses sentiments. Il n'allait pas risquer de la briser pour assouvir quelques bas désirs. Il n'allait pas même formuler l'idée. Il ne pourrait que lui faire du mal ; à son corps, à son coeur, à sa réputation. Il se refusa de laisser traîner son regard sur les courbes féminines dissimulées par la cape, sur les attraits de son visage. Elle souriait, avec une franchise désarmante qui n'aidait en rien l'agitation du nain, qui en réponse baragouina quelque chose à propos des préparatifs dans sa barbe, comme si son Départ n'était pas déjà prêt depuis des jours.
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Sujet: Re: Is there any chance you could see me too?
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