♦ PSEUDOs : Illabye ♦ MESSAGES : 1441 ♦ RÉPUTATION : 2131 ♦ AVATAR : Meghan Ory ♦ DC & co : Elea, Selen, Farshad, Isveig & Cármen ♦ DISPONIBILITÉ RP : ✗ Indisponible— RACE DU PERSO : Naine et fière de l'être. — ORIGINAIRE DE : Ered Luin, descendante de Telchar des montagnes bleues — ÂGE DU PERSO : 190 ans — RANG SOCIAL : Aisé, elle n'a aucune difficulté pour vivre. — MÉTIER PRATIQUÉ : Guérisseuse réputée, formée par Aiwendil — ARMES DU PERSO : Des remèdes qui sont pas bons — ALLÉGEANCE〣GROUPE : Loyale envers son roi, Thorin. — VOYAGE AVEC : Ne voyage pas.
Sujet: how could you feel the same way too ? Lun 24 Avr 2017 - 18:58
How could you feel the same way too ?
Dwalin & Raeryan
Le départ était imminent, l’effervescence se faisait ressentir au sein des montagnes bleues et l’on voyait tous ces nains aller et venir dans les couloirs. La hâte, la crainte, ils n’étaient que 14 a partir mais c’était un événement qui affichait toutes sortes d’émotions sur leurs visages qui rendaient Raeryan quelque peu soucieuse. Marchand doucement jusqu’aux boutiques commerçantes, elle manquait parfois de se faire bousculer. Elle ne disait rien, elle se contentait d’observer, de les suivre du regard et à se poser tout un tas de questions. La naine avait enfin avoué ce qu’elle avait au plus profond de son cœur à Dwalin, bien qu’elle ne vivait pas très loin, elle ne l’avait toujours pas recroisé et elle se demandait ce qu’il en pensait. Elle craignait que cela puisse mettre un terme à leur amitié malgré ce qu’il avait dit pour la rassurer. Un soupir passa ses lèvres, il arrivait qu’elle regrette de l’avoir dit tout comme il y avait certains moments où elle se disait que quand même, elle se sentait bien plus légère maintenant. Raeryan essayait de ne pas se laisser polluer par toutes les hypothèses qui passaient par son esprit le concernant, s’il désirait lui parler, elle le laisserait venir en premier.
La naine fut tirée de ses pensées en remarquant qu’elle était arrivée, passer un moment ici allait l’empêcher de trop se noyer dans ses réflexions et se focaliser sur autre chose. Alors il y eu d’abord le sourire du boulanger qui eu don de lui en arracher un sourire enfin, mais elle ne fut pas réellement en mesure de lui donner de bonnes nouvelles. Elle avait appris à prendre sur elle ainsi il ne fut pas en mesure de soupçonner ce qui la troublait. Raeryan prit ce dont elle avait besoin, il lui offrit quelques chouquettes comme il le faisait parfois et la naine s’en alla en quête de légumes. Le marchand était là, elle vit rapidement sa cargaison se faire envahir de toutes part par les nains qui désiraient faire leurs achats. Abaissant son capuchon rouge, la naine s’approcha et se faufila avec agilité pour prendre quelques champignons, des haricots et des pommes de terre, elle paya le marchand, un fin sourire sur les lèvres qui ne la quittait pas et s’en retourna flâner dans les couloirs voir ce qu’il y avait de nouveau. Cette agitation générale faisait le bonheur des commerçants, les couloirs étaient d’autant plus bruyants que d’habitude.
Les yeux rivés sur les quelques stands qu’elle croisait de part et d’autre du couloir accaparaient toute son attention. Il y avait des tissus, des babioles trouvés dans les quatre coins de la terre du milieu et tout plein de choses qui attiraient sa curiosité. Marchant pourtant doucement, Raeryan ne fit pas attention devant elle et bouscula une imposante silhouette. Son cœur loupa un battement, elle en fut tellement surprise par le choc qu’elle manqua de lâcher son panier.
« Oh, pardon, je ne regardais pas devant moi. » Déclara t-elle tout en remettant en ordre les quelques aliments dans son panier.
Mais elle avait été loin de s’attendre à croiser le regard sombre de Dwalin lorsqu’elle leva les yeux vers lui. La naine eu le souffle coupé car elle n’aurait sans doute pas voulu le rencontrer dans ce genre de circonstances et totalement au hasard, pas après leur dernière entrevue.
« Bonjour Dwalin » Fit elle tout de même.
Le fuyant des yeux, honteuse, elle vérifiait aux alentours qu’on ne la regardait pas car elle avait l’impression que toutes ses émotions étaient écrites sur son visage à la vue de tous. Puis reprenant pleine emprise sur son panier dans un réflexe nerveux, la naine osa enfin le regarder sans avoir l’air trop suspecte pour ne pas le mettre davantage mal à l’aise.
« Je ne pensais pas te croiser avant le jour du départ… »
Un hoquet inaudible coupa sa voix, ce départ, plus il approchait plus elle appréhendait. Il restait encore trop de choses qu’elle devait penser, mais possiblement elle savait que ce jour-là pouvait être le dernier où elle le revoyait si elle ne choisissait pas de vivre à Erebor. Mais à ce moment précis, ce qui la rendait nerveuse c’était de se souvenir de ce qu’elle lui avait dit, trois mots qui avaient tout changé en l’espace de quelques secondes et qui encore la laissait comme au bord d’une falaise, dans l’incertitude. Raeryan ne désirait pas que les choses changent entre eux, car sa compagnie lui était plus précieuse qu’il ne pouvait l’imaginer.
« Je dois aller acheter un poulet, veux-tu marcher avec moi ? »
Dwalin
AZAGHÂL KHUZD ♦ NAIN
♦ PSEUDOs : Dwal ♦ MESSAGES : 6430 ♦ RÉPUTATION : 2993 ♦ AVATAR : Graham McTavish ♦ DC & co : Tobold & Csiasan ♦ DISPONIBILITÉ RP : ~ A discuter— RACE DU PERSO : Nain et fier de l'être. — ORIGINAIRE DE : Exilé d'Erebor, réside actuellement à Ered Luin — ÂGE DU PERSO : 168 ans et toutes ses dents (mais pas ses cheveux). — RANG SOCIAL : Seigneur nain. — MÉTIER PRATIQUÉ : Guerrier dans l'âme et avant tout. Il passe les jours calmes à la Forge. — ARMES DU PERSO : Tout est une arme pour lui. Sinon : Marteau, Haches, Dagues, Armure de poings, Crâne — ALLÉGEANCE〣GROUPE : Sa loyauté va à Thorin et à son frère aîné. — VOYAGE AVEC : Ses armes. — AMOUREUSEMENT : Veuf depuis 80 longues années. En proie aux regrets et à l'hésitation, à la crainte de blesser et celle de trahir.
Sujet: Re: how could you feel the same way too ? Mer 26 Avr 2017 - 16:41
Dwalin commençait à s’impatienter. Les journées s’enchaînaient, de plus en plus longues, interminables pour le vieux guerrier qui ne pensait plus qu’à partir, depuis l’instant où Thorin lui avait annoncé son envie de partir à la reconquête de la terre de leurs aïeux. Au résultat, le nain au caractère déjà sobre par nature s’était assombri davantage encore. Incapable de rester à son domicile sans rien faire, il avait entrepris dans un premier temps de passer du temps à visiter les autres nains de la compagnie (à l’exception de certaines personnes dont nous tairont le nom). Seulement, ils étaient maintenant tous prêts au Départ et Dwalin ne souhaitait pas les incommoder ou se montrer trop intrusif. Alors, il était maintenant laissé avec son impatience.
Ce matin-là, il avait évacué une partie de sa frustration à la forge, faisant passer son trop plein d’énergie sur des morceaux de métal qui n’en sortirent vivants que de justesse. C’est donc accompagné des effluves collantes et chaudes de la sueur et du métal qu’il parcourait à présent la Montagne, à la recherche d’un déjeuner pour caler un estomac grognon, qui avait largement mérité son dû. Sur son chemin traînaient agitation, murmures et hochements de têtes à son égard de la part de ceux qui le reconnaissaient aisément, mais il ignorait les curieux et les lâches pour se concentrer sur les étals de nourriture, se questionnant sur ce qui lui faisait le plus envie pour le déjeuner. Et le dessert. Et un éventuel goûter. Il était tout à ses considérations existentielles (le boulanger devant lui ou celui un peu plus loin ?) lorsqu’il se fit rentrer dedans par une silhouette carmine et féminine. L’inconnue, qui n’en était en réalité pas une, s’empressa alors de s’excuser d’une voix que Dwalin reconnu aisément, avant même de croiser le grand regard émeraude de Raeryan. L’un comme l’autre restèrent muets de surprise l’espace d’une seconde, le souvenir de leur dernière entrevue -encore fraiche-leur revenant en tête. Le guerrier hocha prestement la tête à son salut, un peu trop rapidement peut être, pourtant justement désireux de ne pas paraître changé par leur précédente discussion.
« Bonjour. » répondit-il sur un ton qui se voulait égal mais amical.
Il remarqua sans mal la fuite de son regard avant qu’elle ne se reprenne et ne lève enfin à nouveau ses yeux sur lui, avouant bientôt sa surprise de le croiser ici. Celle-ci était réciproque, en quelque sorte, mais Dwalin se demanda si la guérisseuse avait eu pour projet de l’éviter jusqu’à son départ. La pensée était triste, plus triste que ce qu’elle aurait dû être pour un veuf. Mais que pouvait il dire ? Si cela était son choix, il ne voulait pas ajouter à sa peine. Cette même peine qui coupait sa voix d’un hoquet de douleur, qu’il sut entendre malgré le bruit ambiant et grouillant du marché autour d’eux. Instinctivement, il approcha d’un pas qui aurait pu précéder un geste inopportun pour l’honneur de la Dame si elle ne s’était pas reprise, évoquant soudain un poulet et proposant de marcher un peu de concert. Il acquiesça, opinant du chef.
« Je venais justement choisir quoi déjeuner. Du poulet fera l’affaire. »
Il ne pousserait pas le bouchon jusqu’à lui demander de le cuisiner pour lui, même si l’idée lui effleura clairement l’esprit. Il commença alors à marcher, sa stature leur frayant aisément un passage dans la foule, tandis que l’on continuait à se tourner à sa vue, certains l’apostrophant de saluts ou de questions sur la Quête, qu’il préférait simplement ignorer pour sa part.
« Il faut que je passe chez le boulanger également. » ajouta-t-il, désireux de parler d’autre chose que de ce départ imminent qui, s’il lui semblait tarder et le faisait mourir un peu plus d’impatience à chaque jour qui s’écoulait, était pour la naine un sujet bien plus délicat. Il se doutait cependant que chacune de ces paires d’yeux curieux devaient certainement suffire à lui rappeler à chaque seconde ce qu’il en était.
Raeryan
La rose d'Ered Luin ♦ NAINE
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Sujet: Re: how could you feel the same way too ? Mer 26 Avr 2017 - 16:45
How could you feel the same way too ?
Dwalin & Raeryan
Raeryan s’était toujours demandée si le destin que leur réservait les valars était une fatalité, si le fait de rencontrer Dwalin à ce moment-là était inévitable. En soi, même si cela mettait la naine mal à l’aise, elle ne pouvait s’empêcher de penser que c’était peut-être l’occasion de discuter de ce qu’elle lui avait dit si Dwalin voulait revenir sur ses paroles et préférait ne plus lui parler. A priori cela ne semblait pas être le cas puisqu’il était tout à fait courtois, comme si rien n’avait changé entre eux alors que la discussion était très sérieuse au vu de la situation pour le moins rare. Il n’était pas forcément dans l’habitude des nains de révéler leurs sentiments dans ce genre de situation mais elle avait contourné les coutumes. D’ailleurs, Dwalin lui arracha ce sourire qui avait momentanément disparu en parlant de ce poulet qui ferait l’affaire pour son propre déjeuner. Alors l’occasion était trop belle pour ne pas la saisir et envisageait déjà de l’inviter à déjeuner avec elle. Peut-être que dans l’intimité les mots seraient plus facile à dire, car là, tout le monde regardait Dwalin à leur passage. Il était apprécié ici et reconnu comme le grand guerrier qu’il était. La vie n’avait pas été toujours clémente avec lui mais il s’en était admirablement bien sorti et ces saluts sur son passage venaient le confirmer. La naine trouvait cela bien pour lui qui avait beaucoup perdu d’être à ce point reconnu. Il était sans contredit l’un des grands piliers de cette quête à venir, malgré le fait qu’elle s’inquiétait, Raeryan était aussi rassurée de le savoir dans la compagnie.
Marchant à ses côtés, comme ils avaient parfois l’habitude de le faire, la naine restait quelque peu silencieuse. Elle avait bien compris qu’il avait tenté de dévier la conversation pour ne pas évoquer le départ et rendre ces moments passés plus étranges qu’ils n’étaient déjà. Mais avec tout ce qu’il se passait autour d’eux, il était difficile de passer à côté. Mais la naine voulait lui montrer qu’elle appréciait ses efforts, venant prendre une de ces délicieuses chouquettes que le boulanger lui avait gentiment offert et la donna à Dwalin en lui adressant un large sourire. Elle le savait gourmand et l’attachement qu’elle avait pour lui avait grandi d’abord de cette manière : en partageant de bons repas avec lui d’abord pour lui tenir compagnie après la mort de Freris et ensuite parce qu’ils étaient devenus très bons amis. Le reste, elle ne pouvait pas expliquer comment c’était venu, mais plus elle était en sa compagnie plus elle se rendait compte à quel point elle était éprise de lui et que ce qu’elle ressentait à son égard était tout ce qu’il y avait de plus sincère et pur. Son cœur se serra en ayant effleuré la main du nain et son regard verdoyant se reposa automatiquement sur le chemin pendant qu’elle soupirait doucement. L’amour était un sentiment tout à fait surprenant, à la fois cruel et à la fois agréable à ressentir car en cet instant juste sentir sa présence à ses côtés était un cadeau inestimable.
« C’est le boulanger qui me les a données, j’ai soigné sa fille il y a quelques jours.» Précisa-t-elle parce qu’elle avait aussi l’habitude de lui en faire elle-même mais ceux qu’elle faisait étaient souvent plus généreux en sucre.
Après quelques minutes de marche à déguster les chouquettes ensemble, ils arrivèrent ensemble devant le marchand qui vendait des poulets que sa femme déplumait juste derrière pour qu’ils soient prêts à cuisiner. Il y avait une file d’attente mais il y avait assez de viande pour tout le monde, Raeryan se glissa derrière une mère et son enfant pour attendre son tour et une fois immobile, reposa son attention sur Dwalin
« Viens manger à la maison ce midi, je cuisinerai pour nous deux ! » Lui proposa-t-elle, enthousiaste tout en lui montrant le panier pour qu’il puisse voir avec quoi elle comptait le cuisiner.
Puisque Raeryan vivait seule, il lui arrivait de faire trop de nourriture et il lui était déjà arrivé d’en donner ensuite à Dwalin. Alors, autant qu’il vienne directement non ? Raeryan essayait de paraitre normale, qu’il ne pense pas qu’elle tente de lui faire des avances parce que ce n’était pas le cas – elle serait blessée s’il venait à penser qu’elle profitait de la situation alors qu’elle s’était toujours comportée de cette façon avec lui. En effet, La naine lui avait dit qu’elle n’attendait rien de lui qu’il ne désirait pas et son amitié avec lui était tout ce qu’il y avait de plus important. Pour le moment, ils en étaient rendus à « comme si de rien était » semblerait-il et même si dans un autre contexte elle aurait voulu que cela se passe autrement c’était très bien ainsi. Elle ne pouvait de toute façon pas imaginer mieux pour le moment. L’idée qu’ils puissent tous les deux vivre comme un couple normal restait comme un espoir au fond de son cœur mais elle n’avait pas le droit de le lui demander.
« D’ailleurs j’ai un souci avec la porte d’un placard, l’un de mes patients s’est énervé contre moi et a donné un coup dedans, elle est démontée et je n’arrive pas à la remettre, pourras tu y jeter un œil pendant que je prépare le repas ?
Dwalin
AZAGHÂL KHUZD ♦ NAIN
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Sujet: Re: how could you feel the same way too ? Sam 1 Juil 2017 - 17:42
Ils commencèrent à marcher côte à côte, comme ils l'avaient déjà fait maintes fois par le passé, quand tout était plus simple. L'un comme l'autre savaient pertinemment qu'ils avaient beau faire "comme si", leur situation n'était plus la même à présent. Mais ils préférèrent donner le change, au moins pour le moment. Tout ce qu'espérait Dwalin, c'est qu'elle ne fut pas trop malheureuse. S'il pouvait lui donner ne serait-ce qu'un rayon de bonheur en restant amical, puisqu'elle avait préféré que ce fut ainsi, ce serait déjà bien.... Il y eut un silence (relatif dans le brouhaha ambiant du marché qui battait encore son plein autour d'eux et des nombreuses apostrophes dont il faisait l'objet malgré lui à cause du Départ qui se faisait imminent), quand son regard brun tomba sur.... Oh, une chouquette ! Toute pensée superflue s'évapora de son esprit à la vue de la pâtisserie qui semblait être apparue comme par magie sous son nez. Une étincelle apparut en réponse dans son regard, qui ne tarda pas à croiser celui de la naine qui venait de jouer aux magiciennes et l'ensorcela un instant supplémentaire tout au fond de ses grands yeux verts, alors que leurs mains s'effleuraient. Alors, pour se rendre contenance, il s'adonna au rite sacrificiel de la friandise, qui disparut d'un coup d'un seul au fond de son gosier, comme si le sucre allait lui donner un elixir secret, un pouvoir capable de conjurer les pensées envoûtées. Il nota qu'elle était moins sucrée que celles que Raeryan lui apportait parfois, avant qu'elle ne s'explique sur leur provenance -pas si magique que ça-.
« Tu pourrais être boulangère, les tiennes n'ont rien à leur envier. » commenta-t-il, non sans accepter la seconde chouquette qui lui était tendue.
Oh, il savait qu'elle aimait bien trop son métier pour se tourner vers celui-ci. Il s'agissait simplement d'un compliment ouvert et sincère. Soigner était sa vocation. Les petits et grands bobos, au même titre que les tourments personnels. Ce goûter matinal, si près de l'heure du déjeuner, aut été condamné par sa femme, mais Raeryan le regardait manger en souriant, lui passant chouquette après chouquette qu'il engloutissait sans se faire prier. Mahal savait que ça ne l'empêcherait pas de manger par la suite : il se contentait de prendre de l'avance sur le dessert, voilà tout ! Et la naine semblait en être consciente puisque, sitôt placés dans la file qui les intéressait, elle lui proposa de préparer le déjeuner, tout en lui montrant son panier. Il était aisé de faire le calcul. Poulet, champignons, pommes de terre, haricots. Quel sot aurait pu dire non à la cuisine de la soigneuse ? Pas lui. Il faillit presque hésiter, néanmoins, balançant entre son estomac et sa tête. Etait-il sérieux de se comporter ainsi, n'allait-il pas lui donner des espoirs ? De même, ne devrait-il pas mettre un peu de distance entre eux, à la fois pour elle mais aussi pour éviter de se rapprocher soi-même de la flamme qu'elle pouvait représenter ? Cependant, le sourire de la naine ne faillit pas, pas plus que la faim dans son ventre malgré les nombreuses chouquettes déjà dévorées. Il acquiesça en moins d'une demi seconde.
« Avec plaisir. »
Ne lui jetez pas la pierre, c'est que la cuisine de Raeryan était quand même bien plus fameuse que ce qu'il se faisait cramer tout seul chez lui. Il ne pensa pas une seule seconde qu'elle pouvait avoir des pensées inconvenantes, à vrai dire. Ça, c'était son propre point faible.
La file devant eux se vidait petit à petit et ils firent un pas de plus vers le boucher et sa femme, tandis que Raeryan se permettait de lui demander un service. En soit, Dwalin se serait fait un plaisir de l'aider quelle qu'ait été sa demande, mais celle qui fut formulée lui fit froncer les sourcils, durcissant un peu plus ses traits. Comment ça un de ses patients se permettait de taper dans les meubles ? Et s'était-il seulement contenté de frapper le placard ?
« Quel client ?. »
Il posa la question, d'une voix calme mais ferme. Quiconque le connaissait assez bien pouvait cependant voir la lueur caractéristique qui été née au fond de ses prunelles : il avait une soudaine envie de taper dans quelque chose, lui aussi.
« Si quelqu'un se permet ce genre de comportement, il faut que tu préviennes la Garde, Raeryan... »
Lui ne serait bientôt plus là pour régler ce genre de problèmes, s'ils venaient à survenir à nouveau. Il fallait qu'elle prenne soin d'elle-même...
Raeryan
La rose d'Ered Luin ♦ NAINE
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Sujet: Re: how could you feel the same way too ? Dim 2 Juil 2017 - 20:45
How could you feel the same way too ?
Dwalin & Raeryan
Si elle n’était pas devenue guérisseuse, à coups sûrs elle aurait été boulangère et pâtissière. Cela aurait sans doute été un métier dans lequel elle se serait épanouie et avec lequel la solitude l’aurait moins pesée. Mais voilà, elle avait voué sa vie aux nains, à leur bonne santé, que jamais personne ne souffre tant qu’elle serait présente pour se donner du mal. Raeryan étira un large sourire, elle ne regrettait pas d’avoir fait ce choix là malgré les tâches d’ombre et la fatigue que cela lui laissait parfois. Raeryan était plutôt âgée pour une naine, mais elle était loin de s’avouer vaincue et avait de la chance d’avoir encore la motivation d’une jeune naine. C’était peut être cela son petit secret pour être si bien conservée ? C’est un secret ! Dans tous les cas ses compliments lui faisaient plaisir, elle les accueillit d’un large sourire tout en continuant de marcher à ses côtés jusqu’à la file d’attente où elle lui avait très vite proposé de venir manger chez elle. Pendant un moment elle avait eu peur qu’il refuse, à cause de ce qu’elle lui avait dit. Mais Raeryan savait se maitriser, éviter de trop le regarder avec des yeux de chouquette, de rougir, et faire comme si rien ne s’était passé. Bien évidemment il était difficile d’ignorer les battements de son cœur, les pincements de celui-ci à chaque fois que leurs mains s’étaient effleurées, à chaque fois qu’elle croisait trop longtemps son regard. Elle avait de la chance qu’il accepte sa compagnie, elle espérait que cela ne change pas, dans tous les cas elle avait un large sourire heureux sur les lèvres en l’ayant entendu accepter son invitation.
Alors quand elle lui avait parlé de ce meuble cassé à cause d’un client, jamais elle n’aurait imaginé le voir soudainement sérieux et à lui demander qui avait osé être violent en sa présence. C’était une preuve qu’il tenait un tant soit peu à elle si cela lui déplaisait non ? Raeryan se mordilla les lèvres, un peu gênée pour ce patient pour le coup mais voir dans le regard de Dwalin la colère qui l’animait à l’égard de ce nain la faisait littéralement fondre. C’était peu, c’était idiot, mais Raeryan le prenait comme une marque d’attention.
« Il s’agit de Gunnolf, il est assez colérique et il n’aime pas quand mes remèdes piquent trop ses plaies. La dernière fois il avait une trop longue entaille, j’étais contrainte de mettre une sacré dose pour nettoyer cela. »
Elle se souvenait tout de même, elle avait sursauté à le voir s’énerver de la sorte et pendant un temps elle avait vraiment cru qu’il allait s’en prendre à elle. Heureusement il y avait eu plus de peur que de mal et seul ce pauvre meuble avait souffert. Après cela, Raeryan s’était empressée de finir de le soigné et l’avait congédié en espérant qu’il réfléchisse à ce manque de contrôle. Mais elle n’irait sans doute pas jusqu’à prévenir les gardes pour ce comportement là.
« Non, non, tout va bien, je ne vais pas appeler les gardes parce qu’il est plus douillet qu’il ne le prétend.. » Glissa t-elle en étouffant un rire.
Raeryan récupéra le poulet qu’elle avait commandé et les deux amis se dirigèrent vers la demeure de la guérisseuse. Il était déjà cuit par les soins du marchand, cela lui faisait toujours gagner un temps précieux de fonctionner de cette manière là. Ils arrivèrent en quelques minutes de marche devant sa petite maison et Raeryan l’invita à entrer chez elle. Comme d’habitude, et ce depuis de longues années, il pouvait ici se mettre à l’aise et faire comme s’il était chez lui. Après tout il connaissait la maison et connaissait aussi l’hospitalité de Raeryan. Sa petite maison était toujours propre et joliment décorée, chaleureuse. Puisqu’elle vivait seule, elle avait le temps de s’arrêter aux petits détails. La naine se délesta de sa longue cape rouge, la laissant pendre à l’entrée et se dirigea dans le salon. Le meuble abîmé par son patient était là, Raeryan avait été contrainte de changer sa vaisselle de place le temps de trouver une solution.
« J’ai sorti les outils mais je ne m’en sortais pas avec, je pense que tu sauras en faire meilleur usage pendant que je prépare le repas ! »
Raeryan adressa un large sourire à Dwalin. Elle ne lui avait pas dit pour pas lui donner de pression supplémentaire, mais ce meuble avait appartenu à ses parents, elle y tenait plus que sa maison entière alors oui il était un peu bancale, mais il regorgeait de souvenirs dont elle ne voulait pas se débarrasser. Sur les côtés, il y avait quelques gravures runiques, le nom de raeryan et celui de ses parents qu’elle avait fait lorsqu’elle était petite. S’il parvenait à le réparer, elle lui en serait éternellement reconnaissante. Alors elle le laissa ici, puis s’empressa de rejoindre la cuisine où la préparation du repas l’attendait.
Dwalin
AZAGHÂL KHUZD ♦ NAIN
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Sujet: Re: how could you feel the same way too ? Ven 4 Aoû 2017 - 18:34
La révélation avait passé les lèvres de Raeryan comme s'il s'était s'agit de rien, d'une anecdote sans conséquence, d'un fait de la vie de tous les jours. C'était peut-être le pire, au final. Car Dwalin ne pouvait que s'imaginer qu'il s'agissait peut-être là d'une habitude, de quelque chose de récurrent dans sa vie professionnelle que des boules de nerfs violentes venant enfoncer ses placards, et peut-être d'autres choses encore. Il avait demandé le nom de cet individu qui se permettait un tel comportement, sans hausser le ton ni la presser, mais sa voix avait la fermeté des idées fixes et son regard une lueur peu amène. Il se faisait du souci pour elle. Il s'en faisait d'autant plus en réalité qu'il savait parfaitement ce que c'était que de ne pas contrôler sa colère, sa rage. De faire des conneries dans un aveuglement passager... Quitte à les regretter après, certes. Mais les regrets n'efface pas les actions, ni parfois les mots. Ceux-là sont irréversibles.
Il put lire la surprise sur le visage de la naine, ses traits s'adoucissant ensuite tandis qu'elle répondait à sa question. Pensait-elle qu'il pouvait entendre ce genre de choses et ne pas réagir, comme si sa sécurité ne comptait nullement à ses yeux ? Il s'agissait bel et bien d'une marque d'affection ; Dwalin n'aimait pas que l'on puisse ne serait-ce que penser s'en prendre à ses proches. Et quoi que l'on puisse en penser, quoi que l'on pourra peut-être chuchoter à l'avenir s'il parvenait à reprendre Erebor aux côtés de Thorin et survivre à l'épreuve, Raeryan faisait partie de ses proches. C'est pourquoi il laissa glisser qu'elle devait prévenir la Garde si ce type de choses se reproduisait à l'avenir. Malgré tout, elle s'entêta à clamer qu'il ne s'agissait de rien, le tout dans un rire qui semblait sincère mais n'apaisa pas pour autant réellement le géant, qui se répétait mentalement le nom du nain afin de ne pas l'oublier...
Leur tout arriva juste après ce qui permit de mettre court à cette conversation et, un poulet récupéré plus tard, ils avancèrent ensemble jusqu'à la demeure de pierre de la guérisseuse à la caractéristique cape rouge. Sitôt arrivés, il suivit la naine dans son salon où le malheureux meuble à la triste mine attendait effectivement quelques réparations. Sans un mot, il remonta ses manches sur ses avant-bras tatoués, jusqu'au delà des coudes puis acquiesça à la réplique de Raeryan, en avisant les outils laissés de côté. Il ne les toucha pas immédiatement préférant d'abord se familiariser avec son patient, faisant jouer la porte branlante qui penchait mollement dans le vide. Les inscriptions sur le côté du meuble ne lui échappèrent pas, et il passa un instant ses doigts sur les runes gravées. Il n'avait pas ce type de reliques, n'en avait jamais eu. Ses primes années avaient été rythmées tout d'abord par les pas de poneys épuisés sur les routes d'Eriador puis par les multiples déménagements au coeur des Montagnes et enfin par les colères furieuses, non seulement de son dragon de mère mais aussi de lui-même. Cela ne l'empêcha pas de repenser à son enfance avec une pointe au coeur, avant qu'il n'aille finalement se saisir d'un tournevis. Il allait lui réparer tout ça.
Il commença par relâcher légèrement le premier gond pour ensuite resserrer le second, doucement, avec autant de minutie qu'il en était capable. Petit à petit, il modela le tout jusqu'à ce que la porte se redresse et que son battement soit le plus horizontal possible avec les moyens dont il disposait pour le moment. Néanmoins, il savait que ce placard n'était plus dans sa prime jeunesse et les pièces avec lesquelles il joua montraient des signes de faiblesse. Lorsque Raeryan revint le voir, un doux et alléchant fumet parfumait l'air et il lui montra ce qu'il avait fait de la plus sobre des façon : en ouvrant et refermant la porte afin qu'elle puisse observer elle-même le résultat.
« Je l'ai remis à peu près d'aplomb. » Ce n'était pas parfait parfait, si on voulait pinailler. « Il y a encore un jeu, mais il faudrait une nouvelle pièce pour remplacer le gond supérieur, là. Je pourrais t'en acheter une et venir la remplacer, si tu le désires ? »
Même si le résultat était parfaitement honorable, il préféra proposer de fignoler, se doutant parfaitement qu'il y avait là un attachement émotionnel particulier plus que le besoin d'un meuble simplement fonctionnel.
Raeryan
La rose d'Ered Luin ♦ NAINE
♦ PSEUDOs : Illabye ♦ MESSAGES : 1441 ♦ RÉPUTATION : 2131 ♦ AVATAR : Meghan Ory ♦ DC & co : Elea, Selen, Farshad, Isveig & Cármen ♦ DISPONIBILITÉ RP : ✗ Indisponible— RACE DU PERSO : Naine et fière de l'être. — ORIGINAIRE DE : Ered Luin, descendante de Telchar des montagnes bleues — ÂGE DU PERSO : 190 ans — RANG SOCIAL : Aisé, elle n'a aucune difficulté pour vivre. — MÉTIER PRATIQUÉ : Guérisseuse réputée, formée par Aiwendil — ARMES DU PERSO : Des remèdes qui sont pas bons — ALLÉGEANCE〣GROUPE : Loyale envers son roi, Thorin. — VOYAGE AVEC : Ne voyage pas.
Sujet: Re: how could you feel the same way too ? Mer 30 Aoû 2017 - 12:12
How could you feel the same way too ?
Dwalin & Raeryan
Elle était rassurée de voir qu’il avait pu sauver le meuble, selon Dwalin ce n’était certes pas parfait mais pour Raeryan ça l’était largement. Elle était heureuse de voir ce petit meuble de nouveau d’aplomb, elle avait eu peur que ces coups là lui soient fatals et qu’elle soit contrainte à s’en débarrasser. Masi, grâce à Dwalin, il décorerait encore longtemps son petit salon. UN large sourire sur ses lèves, Raeryan observa son travail et secoua la tête.
« Il était déjà comme ça avant qu’on me le casse, c’est parfait, je te remercie Dwalin, du fond du cœur. »
La naine soupira doucement, comme rassurée, il venait de lui ôter une sacré épine du pied. Les souvenirs à ses yeux bien qu’ils soient matériels lui étaient très important, c’est pourquoi elle gardait en sa possession toutes sortes de petits bibelots qui venaient lui rappeler certains moments précis de sa vie ou des personnes qui étaient encore là ou qui ne l’étaient plus.
« J’ai de quoi te récompenser ! Tu viens avec moi ? »
Un petit geste de la tête et elle l’invita à le suivre jusque dans la cuisine où à mesure de leurs pas les effluves du repas qu’elle avait préparé se firent de plus en plus présents. Raeryan cuisinait toujours avec attention, mais là, elle avait cuisiné pour lui alors on pouvait dire qu’elle y avait mit tout son amour. C’était encore délicat, à vrai dire elle ne pensait pas en reparler d’ici qu’il le fasse de lui-même. La naine avait fait un premier pas et il lui appartenait la décision de faire le suivant ou pas. Quelle que soit sa décision, il savait que Raeryan la respecterait et que cela n’ôterait en rien ce qui avait créé leur amitié car celle-ci lui était plus précieuse que tout. Raeryan restait courtoise, agréable, comme elle l’avait toujours été, car elle ne voulait pas mettre son ami mal à l’aise et encore moins avant le départ. Il avait d’autres choses plus importantes à penser qu’une pauvre naine qui s’était amourachée de lui.
La naine lui proposa de s’installer et lui servit du poulet avec des légumes, une bonne assiette généreuse, de quoi lui donner un plein d’énergie. Elle lui servit également de la bière, elle n’en buvait que quand elle avait des invités et cela arrivait assez rarement alors la bouteille était bien pleine. Puis elle s’installa en face de lui, un joli sourire sur les lèvres et fière du repas qu’elle avait préparé.
« Bon appétit ! » Lui souhaita t-elle avant d’attaquer son plat.
Elle avait tout un tas de questionnements concernant leur quête dans l’esprit, mais elle ne voulait pas déranger ce moment convivial. Dwalin devait déjà beaucoup y penser pour qu’elle n’en rajoute une couche. Alors elle repensait à ce qu’on lui avait dit la veille, une de ses cousines était malheureusement décédée et avait laissé un enfant derrière elle.
« Je vais avoir un enfant. » Fit Raeryan en prenant une première bouchée.
Elle ne se rendit compte qu’après coup que l’annonce pouvait être bizarre puisqu’elle n’était pas mariée.
« Enfin… je vais en adopter un, celui d’une de mes cousines, il se retrouve orphelin et je me suis proposée pour m’en occuper. »
Malgré la triste nouvelle, l’idée d’avoir un petit protégée lui réchauffait le cœur, elle qui avait peur de se retrouver seule. Elle n’avait pas de doute quand à s’occuper de lui, elle savait prendre soin des enfants et elle allait tout faire pour qu’il se sente bien chez elle.
« Quand tu reviendras ce sera plus animé ici ! » Avoua t-elle avec un petit rire.
La maison de Raeryan était chaleureuse mais effectivement un peu trop silencieuse et contrastait beaucoup avec les couloirs animés des Ered Luin.
Dwalin
AZAGHÂL KHUZD ♦ NAIN
♦ PSEUDOs : Dwal ♦ MESSAGES : 6430 ♦ RÉPUTATION : 2993 ♦ AVATAR : Graham McTavish ♦ DC & co : Tobold & Csiasan ♦ DISPONIBILITÉ RP : ~ A discuter— RACE DU PERSO : Nain et fier de l'être. — ORIGINAIRE DE : Exilé d'Erebor, réside actuellement à Ered Luin — ÂGE DU PERSO : 168 ans et toutes ses dents (mais pas ses cheveux). — RANG SOCIAL : Seigneur nain. — MÉTIER PRATIQUÉ : Guerrier dans l'âme et avant tout. Il passe les jours calmes à la Forge. — ARMES DU PERSO : Tout est une arme pour lui. Sinon : Marteau, Haches, Dagues, Armure de poings, Crâne — ALLÉGEANCE〣GROUPE : Sa loyauté va à Thorin et à son frère aîné. — VOYAGE AVEC : Ses armes. — AMOUREUSEMENT : Veuf depuis 80 longues années. En proie aux regrets et à l'hésitation, à la crainte de blesser et celle de trahir.
Sujet: Re: how could you feel the same way too ? Dim 8 Oct 2017 - 17:11
Il ne s'était pas laissé déconcentré par les délicieuses effluves qui, petit à petit, venaient caresser son nez alors que Raeryan faisait opérer sa magie particulière en cuisine. Au contraire, il même avait pris un soin tout particulier de son meuble, dès lors qu'il y avait vu les inscriptions runiques gravées dans le bois ancien. Sa mission complétée, mais le résultat encore imparfait, il se proposa même de changer une pièce défaillante afin d'assurer la longévité de ce souvenir. Lui-même n'en avait pas de tels, chez lui, mais il comprenait parfaitement l'importance que pouvaient avoir ces reliques. Il lui arrivait, parfois, de regretter avoir été une telle tête de lard étant jeune. Peut-être aurait-il eu, lui aussi, des fétiches comme celui-ci, et peut-être même des résidus d'une mère avec qui les confrontations étaient certes bien trop nombreuses, permanentes à vrai dire, mais qu'il n'avait pas moins aimée, à sa façon. Comme la naine déclinait sa proposition, non sans un étincelant sourire, il hocha la tête en silence. Il ne lui fit pas l'affront d'énoncer que "ce n'était rien" face à ses remerciements, parfaitement conscient que s'il ne s'agissait que d'un peu de patience et de dextérité de sa part, il s'agit de bien que cela plus aux yeux de Raeryan, qui expirait d'ailleurs un soupir soulagé. En revanche, lorsqu'elle parla de récompense, ce fut à son tour d'esquisser un sourire et de la suivre dans la cuisine où les fumets du repas étaient bien plus présents, carrément pregnants, et eurent tôt fait de lui mettre l'eau à la bouche. Lorsqu'on lui proposa de s'installer, il ne se le fit pas dire deux fois, et il prit place à ce qui était plus ou moins devenu sa place au fil des années, à chaque fois qu'il se retrouvait à prendre un goûter ou un repas chez la guérisseuse qui ravissait ses papilles à chaque visite. Si cela n'avait rien voulu dire auparavant, Dwalin se demandait à présent si cette malheureuse chaise accueillait parfois un regard languissant ou nostalgique, de la même façon que celle de Frerìs recevait encore les siens. Il sortit de ses pensées pour la remercier alors que son assiette se remplissait, et il attendit sagement qu'elle fut installée pour commencer lui-même à manger avec appétit.... Relevant la tête à son Bon appétit comme un gosse pris en faute, et le lui souhaiter également, la bouche déjà pleine. Le silence se fit quelques instants, à peine troublé par le tintement des couverts, et les bruits appréciateurs à l'encontre de la cuisinière. Cuisinière qui, tout à coup, annonça attendre un enfant... Fort heureusement, Dwalin venait à peine d'avaler sa bouchée en cours, sinon il y aurait eu fort à parier qu'elle serait passée de travers, ou qu'il l'aurait recrachée. Un.... enfant ? Avec QUI ?? Et bien, avec personne en réalité, comme elle se hâta de l'expliciter. Il n'empêche qu'il ne put s'empêcher de tousser légèrement dans son poing fermé, comme si un morceau de champignon lui titillait encore la trachée. C'était tout autre chose qui l'avait asticoté, en vérité, des idées sorties de nulle part qui s'étaient imprimées dans son esprit et lui laissaient un goût étrange. Et ce n'était pas le poulet (délicieux au demeurant) qui était en cause. Si le rire de la naine dissipa une partie de ses idioties mentales, une petite section continua d'appuyer sur son estomac.
« Désolé de l'apprendre... Mais je suis certain que tu feras une mère formidable. »
En soi, il se trouvait soulagé par la nouvelle, comme si l'idée qu'elle ne fut plus seule lui était quelque chose d'apaisant. Le fait est qu'il préférait savoir qu'elle serait occupée par la venue d'un petit bout (ou peut-être même moyen bout, d'ailleurs ?), s'il venait à ne plus reparaître dans cette montagne.
« Quel âge a-t-il ? »
Demanda-t-il pour continuer dans cet ordre de pensée, tout en continuant de manger, portant fourchetée après fourchetée à sa bouche. La nourriture avait toujours eu quelque chose de réconfortant, d'autant plus lorsqu'elle était bien préparée. Il s'y jetait à coeur perdu, peut-être plus encore que d'habitude, préférant étouffer dans la sauce la sensation sourde qui l'avait étreint lorsqu'il s'était imaginé l'alternative. Raeryan portant l'enfant d'un autre.
Raeryan
La rose d'Ered Luin ♦ NAINE
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Sujet: Re: how could you feel the same way too ? Lun 9 Oct 2017 - 13:54
How could you feel the same way too ?
Dwalin & Raeryan
Une mère formidable, le compliment lui allait droit au cœur et elle lui avait adressé un petit merci discret. Elle ne prétendait pas être une spécialiste en matière d'enfants mais elle avait l'habitude de s'en occuper et les aimait tous. Elle avait déjà commencé à préparer sa chambre, elle lui avait acheté des vêtements, des jouets et elle s'imaginait déjà lui apprendre toutes sortes de choses. Elle allait donner toute son énergie pour qu'il ne manque de rien et qu'il ne se sente jamais abandonné.
Dans la tristesse de la nouvelle d'un orphelin, Raeryan était contente de pouvoir faire en sorte que ce petit ne se retrouve pas sans repères, d'autant plus qu'elle avait toujours eu envie d'avoir un enfant, voire plusieurs et que la vie ne l'avait pas gâtée sur sa vie sentimentale puisqu'elle était basée désormais sur des actes manqués. La naine avait désormais l'espoir de pouvoir offrir de l'amour à quelqu'un d'une certaine manière.
« Il a treize ans, il s'appelle Taràk»
Elle observa un moment Dwalin, elle n'osait pas lui demander de l'aider pour son éducation, de faire figure de père parce qu'elle aurait l'impression de l'entraîner sur un terrain déjà trop glissant. Elle se contenta de lui sourire, comme elle l'avait toujours fait; un sourire amical et elle laissait ces choses là pour plus tard, car il avait autre chose à penser pour le moment avec son départ.
Raeryan passa donc sur le sujet en voulant éviter trop de conversations étranges alors qu'elle avait déjà bien semé le trouble entre eux. Elle lui expliqua de manière assez banale comment elle s'était arrangée pour lui faire une chambre et comment elle s'était débrouillée pour en faire un endroit tranquille, assez fière d'elle puisqu'il savait qu'elle n'était pas experte en bricolage. Cela l'avait beaucoup motivée et avait occupé son esprit pour qu'elle ne fasse pas trop de fixette sur le départ de ce nain qu'elle aimait déjà beaucoup trop pour que ce soit sain. Ils arrivaient visiblement à ne pas trop y faire abstraction et laissaient le temps faire les choses.
La naine débarrassa leurs places et veilla à donner les restes du repas à Dwalin pour qu'il puisse le manger à l'occasion d'un autre repas comme elle avait toujours eu l'habitude de le faire depuis le départ de sa femme. Puis elle prépara deux belles tasses de thé et se replaça en face de lui. Ça aurait typiquement été le genre de moment où elle aurait voulu lui prendre la main, simplement l'avoir dans la sienne, mais celle-ci restait posée sur la table à distance. Il allait tellement lui manquer, à chaque fois qu'il quittait sa maison c'était terrible mais là le jour du départ elle savait qu'elle ne pourrait pas retenir ses larmes. Mais elle n'avait pas le droit de polluer son esprit avec ce genre de chose. Son sourire de nouveau se fit sur ce visage toujours enchanté de le recevoir, de toute façon il était quasi automatique pour lui.
« Ce meuble que tu as réparé, je me cachais à côté quand j'attendais que mes parents rentrent, quand la mère allait faire ses emplettes, quand mon père allait à la taverne. Je savais que je les verrais rentrer dans qu'ils remarquent ma présence quand je n'étais pas sensée être là. Et en tuant le temps je m'occupais à graver sur le bois avec mes boucles d'oreilles. Je te raconte pas la tête qu'à fait ma mère quand elle les a remarquées!» raconta t-elle en terminant par un rire.
Puis elle soupira doucement, se demandant si elle allait finir par faire la même chose avec lui en attendant qu'il rentre d'Erebor.
« Je n'étais pas une naine très sage je dois l'avouer...»
Raeryan parlait très rarement d'elle, de sa famille, de ces moments qui lui étaient restés en tête, mais elle avait envie qu'il sache à quel point elle était contente qu'il l'air remis en état.
Dwalin
AZAGHÂL KHUZD ♦ NAIN
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Sujet: Re: how could you feel the same way too ? Lun 22 Jan 2018 - 23:15
C'était une bien triste nouvelle en vérité, que celle d'un être innocent devenu orphelin bien trop tôt. Une tragédie du destin, même. Pourtant, l'annonce, si elle aurait dû être bien sombre, éclairant quelque peu les idées du vieux nain. Pas seulement parce qu'elle crevait toute idiote jalousie, qui n'avait pas lieu d'être, mais surtout parce qu'il pouvait déjà se projeter dans ce que serait le quotidien de Raeryan une fois qu'il aurait quitté les Ered Luin avec la compagnie de Thorin. Il imaginait aisément la haine prendre soin de son nouveau protégé, veiller à son bien-être et le noyer sous toutes les pâtisseries qu'il ne pourrait pas manger, faute d'être présent.... hm, peut-être devait-il rester jaloux, tout compte fait. Tant de gâteaux partis dans d'autres ventres ! Quel malheur.... sa tarte allait lui manquait sur la route.
Trêve de plaisanteries, il savait surtout que, sans le vouloir, ce petit serait aussi celui qui veillerai sur elle et la soutiendrait pendant cette quête, et lors de son issue encore incertaine. S'il avait foi en son roi, son ami, Dwalin j'en n'en était pas moins lucide quant à la dangerosité de leur mission. Il avait vu nombre de graves mourir pour bien moins qu'un dragon. Quoi qu'il arrive, donc, Raeryan ne serait pas seule dans ces épreuves. Il en était heureux pour elle. Et le compliment qu'il formula n'était pas destiné a obtenir quelque faveur à base de chocolat : il en pensait chaque mot.
Tarak. Le petit nain était encore un tout petit bout de chou. S'il n'avait pas eu le bonheur de voir son propre enfant grandir, Dwalin se souvenait de Fili et de Kili, dans ces âges-là. De vrais petits monstres, aussi adorables qu'énervants. Mais il ne doutait pas de la capacité de la naine à lui remettre les accents en place s'il le fallait.... Pour sa part, il avait un peu trop propension à faire partie des bêtises -à en croire Dìs, ahem-, d'autant plus que Kili avait rapidement compris qu'ouvrir de grands yeux mignons étaient un très bon outil pour obtenir ce qu'il désirait.
Déjà, Raeryan lui expliquait avec une certaine fierté ce qu'elle avait fait pour accueillir le petit, ainsi que ce qui était prévu d'autre. Il pouvait voir qu'elle était excitée par la nouvelle, par l'idée d'élever ce petit nain et de lui offrir un foyer aimant. Bien entendu, il y avait des non-dits dans leur conversation, des regards qui se croisent ou se détournent, des mots évités pour ne froisser aucun esprit, n'entretenir aucune attente. Il aurait voulu lui éviter tout cela. Pour le moment, il préférait ne pas se précipiter (pour une fois dans sa vie...) et ne rien dire, faire mine de ne pas voir ce qui crevant à présent les yeux de l'aveugle qu'il avait pourtant été jusqu'à si peu de temps auparavant. Surtout, il refrênait les pulsions qui le tenaient à la gorge, celles qui avaient pollué jusqu'à son regard, la façon dont il la percevait. Sûrement que donner corps à celles-ci ne serait qu'abuser de !a pureté de ses sentiments. Sans même parler de combien il se sentait coupable au nom de sa femme, qui l'attendait certainement de pied ferme dans les halls de Mandos pour l'étriper pour la manière dont il avait vécu le reste de sa vie... et comment il l'avait déjà trahie.
A son habitude, le guerrier répondait souvent d'un signe de la tête, d'un oui, d'un hm-hm. Il n'en était pas moins attentif à ce qu'elle lui disait. Si Raeryan était bavarde pour deux et devait souvent lui poser des questions directes pour le faire tellement parler, elle n'était pour autant pas très loquace sur les sujets tellement personnels. C'est pourquoi il fut surpris de l'entendre lui confier ces anecdotes de son enfances, probablement pour lui faire comprendre l'importance du meuble qu'il avait réparé avant le repas. La confession le fit sourire doucement, l'image de cette jolie famille étant une petite douceur dans sa journée.
« Probablement pas autant que moi ! »
Il se mit à rire tout seul à cette affirmation. Les années l'avaient assagi, calmé. Les hurlements de sa mère, beaucoup moins. Il ne savait pas si Raeryan avait souvenir de sa mère, ou entendu parler de leur ménage, à l'époque. C'était une guerre permanente à la maison... parce qu'il le cherchait bien. Sa mère ne faisait qu'alimenter le feu qui le consumait et il s'y complaisait, s'en repaissait et en tirait l'énergie de se rebeller davantage encore, l'excuse d'être en colère contre le monde entier. Au final, c'était son frère qui parvenait le mieux à le calmer, le cerner. Il était celui qu'il laissait entrer. Malheureusement, Tarak n'avait pas la chance avoir un frère, semblait-il.
« Je m'exprimais pour trois quart en frappant dans tout ce qui se présentait... » confia-t-il plus bas, en se penchant légèrement vers elle avec un regard entendu. Puis il réalisa que cela risquait de faire peur à son hôte, et il ajouta :
« Je ne pense pas me tromper en disant que Tarak sera forcément plus calme ! Mais s'il venait à être une tête brûlée.... » il réfléchit, se demandant ce qui aurait le mieux marché sur lui, pour peu que sa mère eût eu la patience de tenter autre chose que la méthode dragon à son égard. « ...le mieux est encore de ne pas le forcer à quoi que ce soit. »
Qu'il s'agisse simplement de parler (grand dieu, s'exprimer ? Non.) ou de participer à une activité quelconque... il Il avait pour sa part toujours été plus enclin à aider ou faire plaisir lorsqu'il ne s'agissait pas d'une obligation.
Raeryan
La rose d'Ered Luin ♦ NAINE
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Sujet: Re: how could you feel the same way too ? Jeu 22 Mar 2018 - 20:15
How could you feel the same way too ?
Dwalin & Raeryan
Parler de son enfance cela avait été quelque chose, et avait fat remonter tout un tas de souvenirs. Elle se demandait s’ils se seraient bien entendus s’ils s’étaient connus étant petits et l’idée qu’ils puissent être tous deux à l’origine de nombreuses bêtises la faisait sourire. Ça pour sûr ils auraient fait la paire, mais le temps les avait assagis, Raeryan plus que Dwalin peut être. Dans tous les cas cela lui faisait du bien de pouvoir l’évoquer, aussi étonnant soit il qu’elle était loin d’être sage. Elle ignorait comment était Tarak mais elle aurait déjà à l’aider à passer le deuil qui l’avait injustement saisi. Raeryan savait que ce genre de traumatisme pouvait causer d’énormes problèmes à un enfant dans son développement alors elle se jurait d’être à sn écoute et d’être patiente. Quoi qu’il en soit, Dwalin qui s’était lui aussi laissé à quelques confidences en parlant de son enfance, elle aurait dû s’attendre à ce qu’il dise cela.
« L’inverse m’aurait étonnée Dwalin, tu n’as pas beaucoup changé il y a quelques instants j’aurais juré que tu étais prêt à retrouver mon briseur de meubles ! » plaisanta t-elle.
Raeryan laissa échapper un rire, imaginant aisément le genre de petit qu’était Dwalin. Lui et Balin avaient dû faire la paire quoi qu’ils étaient tous les deux très différents. La naine aurait aussi voulu avoir un petit frère ou une petite sœur, elle avait longuement réclamé à ses parents un camarade de jeu disponible à n’importe quel moment mais finalement elle était restée fille unique. Elle espérait alors que cela ne gêne pas Tarak d’arriver dans une famille où il n‘y a qu’elle. Elle s’efforcerait d’avoir plein de moments libres pour lui s’il désirait jouer au cas où ses petits copains ne soient pas disponibles. Et puis vu comme c’était parti, Tarak resterait sans doute le seul enfant qu’elle n’ait jamais eu et même si elle ne l’avait pas porté, elle savait déjà qu’elle allait l’aimer comme son propre enfant. Dans tous les cas elle prenait le conseil de Dwalin de bon cœur, après tout il était effectivement mieux placé pour savoir comment gérer un enfant s’il devenait turbulent puisqu’il l’avait lui-même été.
« J’en prends bonne note ! » déclara la guérisseuse avec un petit clin d’œil.
Raeryan termina son repas, puis attendit patiemment que Dwalin ait terminé son assiette pour se lever et la débarrasser. Et bien sûr au dessert, il y avait des cookies, puisqu’elle n’avait rien préparé de spécial, elle savait que cela ferait quand même plaisir à Dwalin. Elle accompagna les gâteaux servis sur un joli plateau avec deux infusions fruitées pour clôturer ce repas avec quelques touches sucrées. Et puis au lieu de s’installer en face de lui, elle vint soudainement emmitoufler le visage de Dwalin avec ce qui semblait être une écharpe en laine. Contente de sa petite bêtise alors qu’elle riait aux éclats, la naine le laissa lui-même se défaire de cette invasion, venant finalement reprendre sa place et attrapa un cookie pour mordre dedans. Elle n’avait pas essayé de rire avec lui depuis ce qu’elle lui avait avoué, mais elle avait fini par constater qu’il n’y avait rien de changé entre eux, que le malaise sous-jacent ne ternissait en rien leur belle amitié. Alors Raeryan redevenait elle-même, aussi bienveillante que parfois taquine et cela lui faisait grand bien de pouvoir rester elle-même avec lui.
« Je l’ai tricoté, j’en ai fait pour toute la compagnie ! » Fit elle assez fière d’elle-même en plus de son attaque surprise.
Raeryan avait passé du temps à confectionner des vêtements pour Tarak alors elle en avait aussi profité pour faire des écharpes pour les nains de la compagnie, toutes de la même couleur rougeoyante, pour qu’ils soient facilement reconnaissables. Dwalin avait donc la sienne en avance, parce qu’elle n’avait pas résisté à la tentation, elle n’aurait pas pu attendre le jour du départ. Alors elle attendait, elle espérait que ce petit présent lui plairait autant que cela lui a plu de les confectionner.
Dwalin
AZAGHÂL KHUZD ♦ NAIN
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Sujet: Re: how could you feel the same way too ? Ven 20 Avr 2018 - 0:09
Les deux nains s'étaient laissés emporter par le flot de leurs mémoires, partageant avec l'autres quelques souvenirs d'un temps où ils étaient bien plus jeunes, plus petits, et manifestement plus turbulents. Si les deux amis discutaient régulièrement (bon, Raeryan faisait le gros de la conversation, ne nous mentons pas), ils avaient cependant bien peu souvent évoqué ainsi leur enfance. Ces confidences avaient quelque chose de réconfortant, de léger. Il s'agissait aussi d'un lien silencieux qui continuait de se nouer entre eux comme cela avait pu être le cas par le passé, en toute simplicité et sans arrière pensée, sans songer aux qu'en dirait-on et autres problématiques plus sévères. Raeryan se mit à rire au tableau qu'il venait de lui dépeindre, jugeant la nouvelle plus qu'éventée au vu de la manière dont il avait réagi précédemment. Et elle n'avait pas tort : il avait effectivement été pris d'un élan de colère, d'une envie de s'assurer qu'elle serait sauve même lorsqu'il aurait le dos tourné, même si là n'était pas forcément sa place... Il ne put s'empêcher de se faire plus sérieux, plus grave, tandis qu'il répondait avec une simplicité et une honnêteté qui pouvaient s'avérer déconcertantes :
« Ce n'était pas une impression. »
Il n'en ajouta pas plus, mais certainement était-elle assez fine pour comprendre les propos sous-jacents dans cette confession. Il aurait cassé des nez pour elle, s'il l'avait fallu. Couru le risques de quelques ennuis avec la justice, aussi. Pas seulement parce qu'il pouvait s'avérer trop sanguin, non : il avait assez mûri pour savoir se contrôler à présent. Mais parce qu'elle lui inspirait un attachement tel qu'elle valait la peine de passer quelques nuits à l'intérieur d'une cellule, si cela avait pu assurer sa protection. Il ne doutait pas une seconde que son amie allait tout mettre en oeuvre pour accueillir le jeune Tarak dans les meilleures conditions possibles, eu égard de la situation. Il pouvait déjà sentir, au-delà de la mélancolie provoquée par la nouvelle, qu'elle était véritablement excitée à l'idée de le prendre dans son foyer, et de s'occuper de lui. S'il pouvait contribuer à son échelle à ce que cela se passe bien, il le ferait. Que cela passe par la réparation d'un meuble ou toute autre chose.
Le repas touchait à sa fin, après un deuxième service et un dessert. Le thé n'était pas vraiment la passion de Dwalin, mais il y goûta par politesse lorsque l'eau chaude fut posée devant lui, et chipa un biscuit aussitôt pour l'y faire tremper quelques secondes et mieux l'engloutit par la suite. Tout absorbé par la jouissance gustative du cookie, il ne fit même pas attention à ce que Raeryan mijotait, et il se retrouva bientôt emmitouflé de laine rouge, avec l'air idiot d'un bougre qui vient de se faire surprendre la main dans le pot et ne sait pas quoi faire. L'éclat de rire chaleureux qui suivit le fit sourire légèrement, étirant le coin de lèvres parsemées de miettes sucrées. Le nain fut soudain bousculé, au-delà de l'odeur fruitée du thé et de l'arôme chaud du chocolat, par un parfum doux et fleuri, féminin, laissé sur le tissu. Il n'avait pas humé de telles senteurs depuis fort longtemps, pas de façon aussi intime, même si cela restait somme toute détourné. Il tenta de ne rien montrer de son soudain trouble, et se dépêtra plutôt du tissu pendant qu'elle lui expliquait avoir tricoté pour toute la compagnie. Cela fait, il enfourna un cookie dans sa bouche et acquiesça de la tête, attendant d'avoir tout gobé pour répondre finalement, plus calme :
« Ça nous tiendra chaud en passant les montagnes. »
Ils repasseraient quant à la discrétion, par contre. Mais il serait toujours possible de les garder en couche supplémentaire à l'intérieur de leurs manteaux s'il leur fallait passer inaperçu... Il observa le vêtement dans sa main (peut-être pour éviter son regard, allez savoir), tout en songeant que cela avait dû lui coûter cher en patience et en temps. C'est bien pourquoi il se garda de lui dire frontalement que ce n'était pas la couleur la plus indiquée pour un cadeau voué à ce type d'aventures.
« Si tout le monde nous soignait autant que toi, nous partirions avec des chariots pleins. »
Déjà, il avait réceptionné les onguents et autres remèdes qu'elle leur avait confectionné avec soin, les glissant dans ses affaires et celles de Thorin afin qu'ils soient répartis en cas de problème. A présent, il s'agissait d'écharpes... Et quelque chose lui disait qu'avec de la chance (et en plaçant des mots stratégiques dans la conversation d'ici là), il aurait peut-être aussi quelques douceurs à emporter. Le pire était qu'il savait qu'elle aurait fait tout cela qu'il ait été de la Compagnie ou non. Raeryan était de celles qui donnaient et donnaient encore, sans rien espérer en retour, sinon peut-être le respect dû à tout être. Oui, Tarak serait définitivement bien accueilli auprès d'elle.
« Nous disposons de tout ce qu'il nous faut et plus encore. A présent, c'est sur le petit qu'il faut que tu te concentres. »
Ni sur eux, ni sur lui. Et si le monde était juste, peut-être le jeune nain lui rendrait ne serait-ce qu'un dixième de ce qu'elle lui offrirait sans y penser à deux fois
Raeryan
La rose d'Ered Luin ♦ NAINE
♦ PSEUDOs : Illabye ♦ MESSAGES : 1441 ♦ RÉPUTATION : 2131 ♦ AVATAR : Meghan Ory ♦ DC & co : Elea, Selen, Farshad, Isveig & Cármen ♦ DISPONIBILITÉ RP : ✗ Indisponible— RACE DU PERSO : Naine et fière de l'être. — ORIGINAIRE DE : Ered Luin, descendante de Telchar des montagnes bleues — ÂGE DU PERSO : 190 ans — RANG SOCIAL : Aisé, elle n'a aucune difficulté pour vivre. — MÉTIER PRATIQUÉ : Guérisseuse réputée, formée par Aiwendil — ARMES DU PERSO : Des remèdes qui sont pas bons — ALLÉGEANCE〣GROUPE : Loyale envers son roi, Thorin. — VOYAGE AVEC : Ne voyage pas.
Sujet: Re: how could you feel the same way too ? Dim 29 Avr 2018 - 22:16
How could you feel the same way too ?
Dwalin & Raeryan
« Et bien à défaut de m'emmener vous aurez des chariots pleins ! » lui avait elle répondu du tac au tac, faussement sévère, parce que toute la montagne avait su que Raeryan, la guérisseuse avait eu l'envie de suivre les nains de la compagnie. Elle se souvenait des remontrances qui l'avaient suivies ensuite. On lui avait dit qu'elle avait passé l'âge des caprices, que sa place était au sein des montagnes bleues et qu'elle aurait dû avoir honte d'avoir évoqué l'envie de les accompagner. La dernière fois qu'on l'avait traitée d'enfant ça remontait à loin. Elle avait ignoré cela, et puis de toute façon Thorin n'avait pas voulu, inutile d'épiloguer. Alors elle avait continué de travailler d'arrache pied pour eux, l'arrivée de Taràk avait cependant quelque peu ralenti ses plans puisqu'elle avait dû commencer les préparatifs, sa chambre...Dwalin avait sans doute raison en disant qu'elle ferait mieux de se concentrer sur lui plutôt que sur la compagnie.
C'était difficile pour elle de se concentrer sur autre chose ces temps-ci ; elle avait peur de l'avenir, de plein de choses. Elle compensait en faisait tout un tas de choses, comme si cela pouvait contribuer à leur chance, comme si cela pouvait les sécuriser un peu plus. Elle avait beaucoup à perdre à risquer cette quête, beaucoup trop. Rien que d'y penser cela venait lui étreindre le cœur et à vivre seule ici, laissée à ses pensées, il était difficile de changer de voie.
« C'est compliqué de penser à autre chose... » Soupira t-elle doucement.
Ceci étant sur bien des plans et dont une raison toute particulière qu'elle n'osait mentionner. Peut être que cela se voyait, sur son visage, ses yeux baissés sur ses mains, pensive. Ils n'en avaient pas reparlé depuis, de ces mots qui avaient passé ses lèvres dans un trop plein de désespoir. Elle avait libéré son cœur et elle se sentait mieux, mais elle avait peur de vivre avec le cœur brisé éternellement. La situation était complexe, elle en avait conscience, et l'amour ne trouverait pas de retour, ce n'était pas possible. Elle ne pouvait pas lui demander de la rassurer, c'était sans doute encore plus difficile pour lui comme ça. C'était à elle et à elle seule de faire tous ces efforts pour ne jamais briser ce lien qui les unissait. Et cela commençait par ce dialogue renoué malgré le malaise, cela lui faisait du bien de pouvoir lui parler, après tout il était son ami le plus cher de base.
« Si j'avais pu je vous aurais suivis, tu sais que j'avais même commencé à établir un plan pour venir en douce. » Avoua t-elle avec un large sourire amusé. « J'avais fait une liste de vivres, de choses à ramener, de comment j'aurais pu m'y prendre pour sortir, j'avais même prévu de quoi me travestir au cas où j'aurais été repérée, j'ai le costume dans mon placard... »
Elle avait été jusqu'à espionner les rondes de la garde aux portes, trouver des failles dans la surveillance de celles-ci. Et finalement, elle s'était résolue à rester sur place, parce que c'était du suicide et qu'elle ne savait pas se débrouiller seule en pleine nature. Elle n'aurait fait que quelques kilomètres.
« Thorin ne m'aurait jamais pardonné cela je crois, me retrouver une fois dehors lui a suffit ! » avoua t-elle dans un rire franc et amusé
Un nouveau soupir nostalgique passa ses lèvres, elle se souvenait de ce moment quelque peu sous tension parce qu'elle avait désobéi et qu'elle avait vraiment cru qu'on allait la bannir ce jour là. Elle n'osait pas imaginer la tête qu'il aurait fait en remarquant qu'elle était là une fois arrivé à Dale. Ah ça aurait pu être amusant !
« Ne lui en parle pas d'accord ? Juste le fait d'avoir essayé pourrait valoir qu'il me boude un certain temps...»
Un sourire, un nouveau, Raeryan se sentait bien mieux.
« Tu veux voir le costume? » lui proposa t-elle en chuchotant, comme si les murs avaient des oreilles.
Dwalin
AZAGHÂL KHUZD ♦ NAIN
♦ PSEUDOs : Dwal ♦ MESSAGES : 6430 ♦ RÉPUTATION : 2993 ♦ AVATAR : Graham McTavish ♦ DC & co : Tobold & Csiasan ♦ DISPONIBILITÉ RP : ~ A discuter— RACE DU PERSO : Nain et fier de l'être. — ORIGINAIRE DE : Exilé d'Erebor, réside actuellement à Ered Luin — ÂGE DU PERSO : 168 ans et toutes ses dents (mais pas ses cheveux). — RANG SOCIAL : Seigneur nain. — MÉTIER PRATIQUÉ : Guerrier dans l'âme et avant tout. Il passe les jours calmes à la Forge. — ARMES DU PERSO : Tout est une arme pour lui. Sinon : Marteau, Haches, Dagues, Armure de poings, Crâne — ALLÉGEANCE〣GROUPE : Sa loyauté va à Thorin et à son frère aîné. — VOYAGE AVEC : Ses armes. — AMOUREUSEMENT : Veuf depuis 80 longues années. En proie aux regrets et à l'hésitation, à la crainte de blesser et celle de trahir.
Sujet: Re: how could you feel the same way too ? Sam 26 Mai 2018 - 23:52
Dwalin était reconnaissant de ce que la guérisseuse faisait pour la compagnie, mais il était maintenant temps qu'elle arrête avant de trop en faire, d'autant plus maintenant qu'elle avait quelqu'un d'autre à choyer qu'eux. Ses comparses et lui avaient déjà des sacs pleins, et ne pourraient de toute manière pas emporter davantage d'affaires. Il est un point où prévoir trop de choses est un défaut. Rappelons qu'ils étaient supposés voyager léger... C'est donc gentiment qu'il lui indiqua tout cela, non sans appuyer sur la présence à venir du jeune nain, qui demanderait plus d'attention que ce que lui et ses compagnons avaient besoin. Néanmoins, cette dernière phrase fut reçue avec un soupir, et une réponse qui résonna à ses oreilles comme un écho bien trop familier du passé. Combien de fois Frerìs avaient-elle soupirée ainsi après un départ à venir ? Combien de fois s'était-elle agitée de la même façon, et plainte en des termes bien plus directs ? Dwalin ne put s'empêcher de baisser les yeux sur ses mains tatouées de runes en se remémorant un passé aussi doux que douloureux. Il avait prévenu sa femme à l'époque : il était inutile de tenter de le changer. Plus on le tirait dans un sens et plus il souhaitait aller dans l'autre. C'était ainsi. La colère avait instillé ses veines depuis qu'il était tout petit, avait répandu en son coeur l'envie et le besoin de combattre. Aujourd'hui, il était question de reprendre ce qui leur revenait de droit. C'était une question d'honneur, d'héritage. Même s'il ne pourrait jamais avoir d'enfant à qui passer son patrimoine, il le ferait pour tous les autres ; ceux qui avaient grandi sous ses yeux, et ceux à venir. Pis encore, il s'agissait également pour lui de rectifier une faute commise jadis. D'accompagner Thorin là où il n'avait pas été capable de sauver son père autrefois.
Le silence s'était fait dans la maisonnée, chacun pris à ses propres pensées, ses propres considérations. Lui n'avait pas voulu ressasser le passé, évoquer celle qui manquait à ses jours comme à ses nuits ou faire écho à leurs conversations en tenant les mêmes propos avec une autre. Cela était bien utile ; Raeryan savait bien que rien ne le ferait se détourner de la quête à venir. Ce fut elle qui brisa finalement ce moment de silence, confiant d'un ton visiblement amusé des plans que Dwalin ne se serait jamais imaginé. Un instant, il songea qu'elle plaisantait, mais les traits de son visage et la formulation de son aveu lui firent comprendre qu'elle était parfaitement sérieuse. C'était bien là une chose inédite. Frerìs avait bien été curieuse quant au monde, mais n'aurait jamais ne serait-ce que penser faire une chose pareil. Dìs quand à elle détestait tout bonnement l'extérieur de ces Montagnes ; elle n'y avait connu que souffrance. C'est sans doute pourquoi le guerrier fut aussi choqué par cette subite révélation. Un choc qui transparut bien simplement, par un regard appuyé. En un sens, il n'était pas réellement offensé, ni outré par l'idée. Simplement curieux. Surpris par l'idée de cette naine, prête à se travestir et à braver des terres inconnues et potentiellement dangereuses pour les suivre vers un danger plus grand encore. Tout cela lui rappelait des souvenirs bien lointains... de lui-même, sortant en douce de la Montagne pour aller au devant des embrouilles. Alors qu'elle évoquait leur roi, Dwalin hocha finalement la tête :
« J'en ai entendu parler, et toute la Garde aussi. . »
Il avait presque oublié l'anecdote, mais pourtant, elle n'avait pas fait que parvenir à ses oreilles. Elle avait tonné de proche en proche comme autant de reproches à ceux qui auraient pu, dû, éviter que cela se produise, et avait filé plus rapidement qu'une rumeur de grossesse. Et pendant un moment, la Garde avait d'elle-même redoublé de vigilance auprès de ceux qui passaient les portes des Ered Luin. Il ne serait pas étonnant que la nouvelle ait même été répandue au-delà des simples soldats... mais cela, il n'en savait rien.
« Allons. Thorin, bouder ? . » Un sourire amusé passa sur le visage du nain, dont les épaules frétillèrent même un instant, signe qu'il retenait un rire. Son cousin n'était pas le plus loquace des hommes, ni le plus joyeux. Il n'en avait pas moins tout son respect, et plus encore. « Je ne lui dirai rien... Ce serait mauvais pour son coeur ! . »
Leurs regards se croisèrent, complices, et Raeryan se pencha finalement légèrement, chuchotant une invitation qui n'était pas banale. Est-il utile de préciser qu'il n'avait pas pu s'empêcher de créer des images mentales de ce fameux costume et que l'idée de pouvoir le voir était une tentation particulièrement alléchante ?
« ...Oui. . »
Ce fut une réponse somme toute simple, mais particulièrement claire, qui était appuyée par un hochement de tête résolu et deux yeux franchement pointés sur leur interlocutrice, qu'il redécouvrait sous le visage d'une aventurière en herbe.... Et là-dessus, il repoussa sa chaise bruyamment, se levant d'un coup. Un costume ! Pourquoi n'avait-il pas songé à cela, lui, au lieu de se planquer au milieu de convois ? Ah, oui.... Parce qu'il n'était alors pas capable de se concentrer deux minutes sur un travail de précision à l'aiguille.
Raeryan
La rose d'Ered Luin ♦ NAINE
♦ PSEUDOs : Illabye ♦ MESSAGES : 1441 ♦ RÉPUTATION : 2131 ♦ AVATAR : Meghan Ory ♦ DC & co : Elea, Selen, Farshad, Isveig & Cármen ♦ DISPONIBILITÉ RP : ✗ Indisponible— RACE DU PERSO : Naine et fière de l'être. — ORIGINAIRE DE : Ered Luin, descendante de Telchar des montagnes bleues — ÂGE DU PERSO : 190 ans — RANG SOCIAL : Aisé, elle n'a aucune difficulté pour vivre. — MÉTIER PRATIQUÉ : Guérisseuse réputée, formée par Aiwendil — ARMES DU PERSO : Des remèdes qui sont pas bons — ALLÉGEANCE〣GROUPE : Loyale envers son roi, Thorin. — VOYAGE AVEC : Ne voyage pas.
Sujet: Re: how could you feel the same way too ? Mar 5 Juin 2018 - 14:03
How could you feel the same way too ?
Dwalin & Raeryan
Raeryan se pinça les lèvres pour retenir un rire face à l'enthousiasme de Dwalin, et elle s'empressa de lui faire signe de la suivre au travers de sa maisonnette jusque dans sa chambre où il y avait une grosse malle avec ses vêtements soigneusement rangés dedans. Un doux parfum s'en dégagea quand elle l'ouvrit, avec ces petits sachets de fleurs séchées que lui avait offert Dori. La jeune femme fouilla entre ses robes en prenant soin de ne pas tout déranger et attrapa un sac en lin caché dans le fond qui contenait l'ensemble de son costume. Elle avait songé à tout jeter pour ne pas être tentée de le mettre et les rejoindre, mais elle avait trouvé cela si comique comme histoire que ça lui faisait un bon souvenir. Quand ils seraient partis, elle aurait de quoi rire un peu avec cet accoutrement. La naine déposa le sac sur son lit et en sorti les vêtements de nain qu'elle avait fait elle même en pensant à tout pour que cela cache bien sa silhouette. Elle lui montra la tunique, le pantalon et les bottes .
« Je voulais porter quelque chose en dessous pour donner l'illusion d'être plus en muscles et cacher...Enfin cacher ce qui fait de moi une naine mais ça aurait été lourd à porter et ça m'aurait restreinte dans mes mouvements, j'aurais eu plus l'air d'un fanfaron alcoolisé ! » avoua t-elle en terminant par un petit rire.
Mais c'était pas ça la surprise, elle sorti d'abord du sac un bonnet dans lequel elle dissimula une partie de ses boucles brunes, puis sorti une fausse barbe faite avec des poils de yack ; certains nobles nains et naines sans doute complexés par leur manque de pilosité devaient utiliser ce genre de postiches en évitant de le dire. Celui qui le lui avait fait avait avoué que parfois c'était pour avoir une épaisseur conséquente, par pur esthétisme donc mais la concernant ça aurait servir à dissimuler tout le bas de son visage. Elle l'enfila donc en attachant les ficelles derrière ses oreilles, elle l'avait tressée et avait rajouté des perles histoire de faire un peu plus guerrier. Et puis dans un nouveau rire, la naine attrapa la tunique qu'elle enfila par dessus sa robe, rajouta quelques rembourrages pour lui faire une belle bedaine de bière et enfila une écharpe.
« Voilà ! » Fit elle assez fière de son coup, espérant qu'il soit assez convaincu par l'ensemble de son allure masculine.
Le seul souci aurait été son regard, ses yeux rieurs, et sa voix quelque peu plus aiguë que celle d'un nain.
« Je comptais converser en Iglishmek pour ne pas avoir à user de ma voix » Avoua t-elle histoire de donner un peu plus de détails.
Elle aurait pu faire n'importe quoi pour rester près d'eux, être là quand ils en avaient besoin et elle les aurait aussi sans aucun doute férocement défendus comme on le fait avec n'importe qui qu'on aime. Elle aurait pu aussi rester avec Dwalin de cette façon là, ne pas souffrir de son absence. Mais elle n'était pas une guerrière, elle n'avait jamais manié de hache et d'épée et même si tous les nains de la compagnie n'étaient pas des guerriers, elle aurait été un fardeau plus qu'autre chose. Cela l'avait attristée de voir la réalité en face, ça aurait été inconscient de sa part, dangereux pour eux aussi qui n'auraient sans doute cessé de garder les yeux sur elle. Le sourire affiché sous cette épaisse moustache, au moins si elle le faisait rire, elle n'aurait pas fait toute cette couture pour rien.
« Alors ? Convaincu ? Et ce que j'ai l'air d'un nain brave et courageux ? » Ajouta t-elle tout en essayant de prendre une pose de conquérant histoire d'aller avec. Elle sorti même une hache histoire d'accessoiriser le tout.
Dwalin
AZAGHÂL KHUZD ♦ NAIN
♦ PSEUDOs : Dwal ♦ MESSAGES : 6430 ♦ RÉPUTATION : 2993 ♦ AVATAR : Graham McTavish ♦ DC & co : Tobold & Csiasan ♦ DISPONIBILITÉ RP : ~ A discuter— RACE DU PERSO : Nain et fier de l'être. — ORIGINAIRE DE : Exilé d'Erebor, réside actuellement à Ered Luin — ÂGE DU PERSO : 168 ans et toutes ses dents (mais pas ses cheveux). — RANG SOCIAL : Seigneur nain. — MÉTIER PRATIQUÉ : Guerrier dans l'âme et avant tout. Il passe les jours calmes à la Forge. — ARMES DU PERSO : Tout est une arme pour lui. Sinon : Marteau, Haches, Dagues, Armure de poings, Crâne — ALLÉGEANCE〣GROUPE : Sa loyauté va à Thorin et à son frère aîné. — VOYAGE AVEC : Ses armes. — AMOUREUSEMENT : Veuf depuis 80 longues années. En proie aux regrets et à l'hésitation, à la crainte de blesser et celle de trahir.
Sujet: Re: how could you feel the same way too ? Sam 30 Juin 2018 - 21:09
Raeryan le surprenait aujourd'hui, par cet aveu d'un autre genre que celui qu'il avait réceptionné quelques temps plus tôt. Un costume, une supercherie montée de toute pièce, avec minutie et patience, dans le but de se faire passer pour un nain et de sortir des Montagnes, pour les suivre dans une quête où elle n'avait pas sa place, et surtout, où elle aurait risqué sa vie. La révélation l'avait d'abord choqué, puis rendu curieux, et à présent elle l'amusait probablement plus que cela n'aurait dû le faire. Thorin aurait été doublement mécontent s'il le savait.... Qu'elle en ait eu l'idée, qu'elle ait commencé les préparatifs, et que Dwalin ose s'en amuser aujourd'hui. Mais qu'y pouvait-il ? Cela lui rappelait un temps bien lointain, où l'inconscience et la fougue de la jeunesse, la colère aussi, l'avaient poussé de concert à en faire de même. Il n'avait pas seulement enfreint les règles strictes imposées par sa mère et la société jour après jour, il avait mis sa vie en péril sur un champ de bataille qui n'aurait jamais dû lui être accessible de par son jeune âge. Il avait tressailli de joie rien qu'en franchissant les portes de la Montagne, avant de mentir à ses aînés jusqu'à pouvoir atteindre son objectif. Il avait pu rejoindre son père et s'était baigné dans le sang noir de ses ennemis. Il avait aussi vécu le jour le plus sombre de son enfance. Mais pour autant, il ne regrettait pas le moindre de ses gestes. Il avait revu son père avant sa chute. Il avait protégé son frère. Il s'était battu pour une cause qui dépassait sa seule personne. Il avait fait ce qu'il avait pu, surtout. Mais l'inverse l'aurait sans nul doute hanté pour le restant de ses jours, plus encore que les images qui restaient aujourd'hui imprimées dans sa mémoire.
Alors, oui, il ne s'énervait pas. Simplement car il comprenait parfaitement ce qui l'avait guidée. De façon surprenante, il trouvait ici un point commun de plus avec la guérisseuse, à traver ce parallèle. Il avait ressenti la même chose qu'elle, lui aussi. Il connaissait ce besoin de se sentir utile. Cette nécessité impérieuse de savoir qu'on a fait tout ce que l'on pouvait, même braver les interdits, pour une cause, et pour ceux qui vous sont chers. Il est des foudres qui semblent bien maigres comparées au prix de l'inaction, à la sensation de ne pas en avoir fait assez, à celle d'avoir failli là où l'on aurait pu changer le cours des choses.
Il l'avait suivi jusqu'à sa chambre pour la regarder sortir son attirail avec un enthousiasme non dissimulé, passer chaque partie du costume avec quelques explications sur ses pensées du moment. Il l'écoutait avec attention, curieux du déguisement mais aussi de la stratégie que la naine avait dessinée et lui dévoilait à présent. Son allure finale le fit sourire, amusé, au moins autant que la fierté qui se dégageait d'elle à cet instant. Et en toute honnêteté, le travestissement était plutôt pas mal, la pensée poussée jusqu'au ton de la voix, caché par un discours en Iglishmek, qui aurait pu facilement être expliqué par une anecdote ou une autre. Il salua donc l'effort, d'un hochement de tête approbateur du tout, mais il ne put s'empêcher de détourner la question de la naine :
« Tu n'as nul besoin de tout ça pour être un nain brave et courageux. . »
Il le pensait, et tout cet attirail ne faisait que confirmer cela. La naine était l'un de ces piliers intrépides, courant deci delà, tantôt sur les flancs de la Montagne à la recherche d'herbes, tantôt dans les foyers pour soigner les malheureux. Elle affrontait les épreuves avec dignité, accompagnait les malades, disputait ses convictions et forçait les idiots à suivre ses conseils. (Et oui, il avait fait partie intégrante du groupe des idiots... parfois). S'approchant d'un pas pour observer de plus près la fausse barbe, il releva ensuite les yeux vers elle.
« Nul doute que tu aurais pu sortir de la montagne sans souci.... mais auprès de nous, ton regard ťaurais trahie. Ou alors, tu aurais dû rester à l'écart.. »
Il aurait reconnu le vert de ses iris entre tous, avant même qu'ils ne soient sortis de leurs contrées. L'ambiance détendue et amusante ne lui faisait pas oublier les réalités, pas plus qu'à elle, probablement. Il lui jeta un dernier regard, son front se barrant à nouveau alors qu'il se sentait finalement obligé de préciser :
« Il est mieux que tu aies choisi de rester. Pour Dìs. Elle aura besoin de toi plus que jamais, lorsque nous serons partis.. »
Chacun d'entre eux avait fait le choix de partir en connaissance des dangers à venir. Dìs, elle, n'avait pas choisi de voir tous ceux qu'elle aimait s'envoler vers une mort qu'elle ne pouvait que craindre. Raeryan l'avait soutenu lorsque Fréris l'avait quitté, et Dwalin ne doutait pas qu'elle saurait, à sa manière, conforter leur Dame mais aussi les autres familles, restées derrière. Il fallait qu'elle sache qu'elle avait ici aussi une tâche fort importante à faire. Peut-être même la plus importante de toutes. Lui partait pour les morts. Elle restait pour les vivants.
Raeryan
La rose d'Ered Luin ♦ NAINE
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Sujet: Re: how could you feel the same way too ? Lun 16 Juil 2018 - 15:46
How could you feel the same way too ?
Dwalin & Raeryan
Les compliments lui allaient droit au cœur, jusqu'alors elle n'avait jamais réellement fait attention aux gentils mots qu'on avait pu déjà lui adresser ; trop concentrée dans son travail, ou ne préférant tout simplement pas les entendre parce qu'elle n'avait jamais l'impression de les mériter. C'était bien cette sensation là qu'elle avait éprouvé en réalisant qu'elle ne pourrait rien faire de plus qu'attendre au lieu de se montrer utile à cette quête – ou alors bien plus utile que ce qu'elle faisait déjà chaque jour. Pour la première fois depuis longtemps cela toucha son cœur et la rassura surtout, Raeryan, naine brave et courageuse. Un large sourire s'était dessiné sur ses lèvres derrière cette fausse barbe, avec ceci il avait peut être raison, on l'aurait quand même reconnue à sa façon d'être, à son regard.
Raeryan baissa les yeux un instant, un soupir un peu nostalgique se fit entendre et elle retira cette fausse barbe qui n'allait jamais lui servir pour une mission suicide du genre. Il fallait qu'elle accepte, qu'elle les laisse partir sans culpabiliser de ne pas être auprès d'eux comme elle l'avait toujours été depuis de nombreuses décennies. Elle ne pourrait jamais être toute sa vie à leurs côtés de toute façon, pour certains elle avait l'âge d'être leur mère. Cela lui réchauffa le cœur de penser qu'elle les aimait tellement qu'elle jouait les mères poules, sauf Dwalin, les raisons étaient complètement différentes.
Dis, oui, elle aussi a besoin de soutient et Raeryan avait aussi pensé à elle ; elle était d'ailleurs l'une des raisons pourquoi elle avait choisi de ne pas aller au bout de son plan ; c'était son devoir en tant qu'amie de veiller sur elle, bien qu'elle ne soit pas seule. Raeryan serait plus efficace entre les murs des montagnes bleues que dans les pattes de la compagnie.
« Oui....Nous avons tous un rôle a jouer. »
Elle retira les quelques éléments de son accoutrement pour les remettre dans le coffre, redevenant Raeryan, la guérisseuse et fit ses adieux à ses élans loufoques de surprotection de nains qui n'en avaient pas besoin quitte à se travestir. Venant recoiffer brièvement sa barbe du bout de ses doigts avant de refaire face à son invité. Elle ne pouvait en faire davantage pour le moment, il fallait laisser le temps passer, se dire que rien ne s'arrête au moment où ils seront partis.
« Vous allez me manquer, tous autant que vous êtes, et toi Dwalin. » Toi c'est encore pire. Un moment de trouble, dans lequel les pensées ont stoppé le dialogue.
Un sourire étire ses lèvres une fraction de seconde après, franc, presque espiègle et amusé malgré qu'elle se contenait de dire encore certaines choses parce qu'elle en avait déjà trop dit. C'était douloureux, mais elle le vivait bien mieux depuis qu'elle lui avait avoué, ses nuits n'étaient plus faites de cauchemars et son anxiété latente se focalisait sur d'autres problèmes. Il restait dans son cœur, une place chaude, une place importante ; et il le savait. Nul besoin de le redire.
« Toi aussi tu vas me manquer ! » Le rire s'éleva, les mains cachant ses joues et elle fit passe sur ce débordement en attrapant un jeu de cartes que son père lui avait acheté « On joue ? Tant que je t'ai avec moi je compte bien me divertir ! Et la dernière fois c'est moi qui t'ai battu.»
Dwalin
AZAGHÂL KHUZD ♦ NAIN
♦ PSEUDOs : Dwal ♦ MESSAGES : 6430 ♦ RÉPUTATION : 2993 ♦ AVATAR : Graham McTavish ♦ DC & co : Tobold & Csiasan ♦ DISPONIBILITÉ RP : ~ A discuter— RACE DU PERSO : Nain et fier de l'être. — ORIGINAIRE DE : Exilé d'Erebor, réside actuellement à Ered Luin — ÂGE DU PERSO : 168 ans et toutes ses dents (mais pas ses cheveux). — RANG SOCIAL : Seigneur nain. — MÉTIER PRATIQUÉ : Guerrier dans l'âme et avant tout. Il passe les jours calmes à la Forge. — ARMES DU PERSO : Tout est une arme pour lui. Sinon : Marteau, Haches, Dagues, Armure de poings, Crâne — ALLÉGEANCE〣GROUPE : Sa loyauté va à Thorin et à son frère aîné. — VOYAGE AVEC : Ses armes. — AMOUREUSEMENT : Veuf depuis 80 longues années. En proie aux regrets et à l'hésitation, à la crainte de blesser et celle de trahir.
Sujet: Re: how could you feel the same way too ? Mar 31 Juil 2018 - 22:08
Le regard de la naine s'était illuminé à l'écoute du compliment qu'il venait de lui faire, avant de se voiler à nouveau face au poids de la réalité. Leurs pensées se tournèrent ensemble vers leurs devoirs respectifs, et vers leurs proches, notamment Dìs, qui voyait cette nouvelle épreuve arriver sans pouvoir en maîtriser le moindre bout, comme on voit se déclencher une avalanche au-dessus de sa tête sur le flanc d'une montagne. L'issue la plus funeste est celle à laquelle on s'attend, mais rien ne semble pouvoir en enrayer le déroulement. Raeryan exprima très exactement la situation. Tous avaient un rôle à jouer, même si certains auraient préféré que ce ne fut pas le cas. Dwalin était heureux de partir en quête. Raeryan était tourmentée à l'idée de rester en arrière mais se devait de rester pour sa clientèle des Ered Luin et les familles de ceux qui partaient. Dìs prenait quant à elle cette régence comme on prend le pouvoir après un événement terrible : avec le coeur lourd, l'esprit ailleurs.
La naine se dépêtra de son déguisement pour reprendre forme féminine, se laissant aller à un élan vocal qui se troubla, s'arrêta au milieu d'une phrase qu'il ne put que ressentir malgré l'absence de mots. Mais le trouble se délava pour faire place à un sourire, à un mine qu'il lui préférait de loin, entre malice et amusement. Elle déclara qu'il allait lui manquer, avant de se mettre à rire, d'un de ces rires qu'il avait déjà entendu maintes fois par le passé, et qui emplissait la pièce entière de leurs notes musicales. Puis aussitôt, un jeu de carte apparut comme par magie entre ses mains et s'ensuivit une proposition d'en tirer parti.
« D'accord. »
Il lui était reconnaissant de ne pas attendre de réponse de sa part quant au débordement précédent, même s'il était évident, à son sens en tout cas, que le sentiment était réciproque. Raeryan avait pris une certaine place dans sa vie, avec ses discussions, ses jeux, ses rires, ses tartes. Même si cette place n'était peut-être pas celle que la naine souhaitait, il devait avouer qu'elle était telle qu'il ne pouvait guère s'imaginer rentrer un jour aux Ered Luin et ne pas l'y trouver. Les deux compères se retrouvèrent autour de la table, comme à leur habitude, Dwalin s'installant sans cérémonial, avant de demander :
« Alors.... Si je gagne, je veux une tarte au citron maison ! »
Il appuya sa demande d'un petit rire sourd et d'un clin d'oeil amusé. C'était une demande habituelle, dès qu'il s'agissait de parier avec elle, avec différentes variantes selon l'humeur du moment, de la tarte aux cookies en passant par des petits fourrés. Toute sucrerie était bonne à prendre, de toute façon ! Reprenant un air sérieux un peu trop appuyé, il la laissa émettre une objection ou donner sa propre condition tout en se saisissant du paquet pour le battre rapidement, habitué qu'il était de l'exercice. Il distribua les cartes en annonçant qu'ils joueraient au Bonisseur. Puis il regarda sa main avec une application presque sévère pour en tirer deux et les déposer faces cachées sur la table, annonçant d'une voix particulièrement grave une rune, qui n'était absolument pas celle mise en jeu.