Dernière édition par Murtagh le Mer 10 Déc 2014 - 0:01, édité 2 fois
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Sujet: Re: SUJET A SUPPRIMER Mer 1 Oct 2014 - 3:56
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The Beauty & the Beast
Ce n'est pas de la pitié, mais de la compassion.
L’aube ne s’était pas encore pointée lorsqu’une silhouette perchée sur le dos d’un cheval blanc avait quitté Imladris. Encapuchonnée sous une cape sombre, on ne distinguait ni ses traits, ni sa stature, qu’une forme sommairement frêle, typique des elfes. La cité était toujours endormie sous les étoiles brillantes qui peu à peu s’estompaient à mesure que le ciel s’éclaircissait pour accueillir la venue du soleil. C’était un jour sans nuage qui s’annonçait. Voilà près d’une semaine que la fille d’Elrond était revenue d’un long périple depuis la Lorien jusqu’à Fondcombe, le refuge de son père. Le voyage avait été tumultueux, servi d’une embuscade d’orques qui s’était davantage mal terminé pour le camp ennemi que pour le leur. Bien qu’ébranlée par cet assaut, elle s’en était plutôt bien remis depuis et la présence de son paternel avait eu de quoi faire dissiper tous soucis résiduels de cette mauvaise nuit. Ce n’était plus à présent qu’un vague souvenir qu’elle préférait chasser d’un mouvement de la main.
Comme il lui arrivait souvent, Arwen voyageait près des terres de la Dernière Maison Simple de l’Ouest, explorant l’Eriador qui l’avait vu naître. S’il n’y avait pas d’escorte pour l’accompagner, c’est qu’elle était tout de même parée d’une épée, aujourd’hui c’était Hadhafang qui ornait sa ceinture, la lame d’Idril qui appartenait à son père, et de l’étalon que Glorfindel lui avait si gentiment prêté, cheval capable de rivaliser en vitesse avec les montures des Nazghuls et que nul animal terrestre ne pouvait espérer talonner autrement. Si elle avait besoin de fuir, personne ne serait en mesure de la rattraper. Alors c’était l’esprit tranquille qu’elle entreprenait sa route, certaine de regagner son foyer avant la tombée de la nuit prochaine. Des terres qui entouraient Imladris, elle en connaissait chaque recoins et là où les inconnus s’y perdraient à errer éternellement, Arwen pouvait se diriger les yeux bandés. Ainsi, cela ne lui prit qu’un court moment à traversé les grandes prairies bordées de rochers à perte de vue pour atteindre un lieu boisé qu’elle connaissait bien.
De jour ce bois était naturellement calme. Traversé d’une rivière, la végétation y était dense et la vie prolifique. Pourtant, lorsque les sabots de sa monture se posèrent à l’orée des arbres, elle trouva les lieux bien silencieux. Ses mains aussi blanches que la neige abattirent sa capuche contre ses épaules et elle dévoila finalement ses traits. La digne fille d’Elrond, un simple coup d’œil suffisait pour dire qu’ils étaient tous deux de proches parentés. Son sosie féminin dont autant de sagesse se dégageait de son regard, sa chevelure sombre et ses yeux gris ne détrompaient pas sur ses origines. Un chapeau de dentelle ornait sa tête et son visage impassible scruta avec une attention particulière son environnement, alors qu’elle pénétrait silencieusement dans le boisé. Une beauté éclatante s’émanait d’elle, comme pâle halo. Enfant d’Illùvatar touchée par sa grâce.
Ses pas la menèrent le long d’un sentier, son cheval trottant doucement d’un mouvement calme. Elle rejoignit ainsi rapidement la rivière qu’elle remonta telle son habitude. Puis, au loin, elle aperçut se détachant de la berge une silhouette penchée au-dessus de l’eau, cape rabattue sur sa tête. Dans cette position, de loin, Arwen vint à le méprendre pour un vieillard faisant halte près de l’eau. Ainsi, elle s’approcha doucement, les pas de son étalon résonnant doucement au côté de cette présence étrangère. Elle s’arrêta à quelques mètres, son regard se posant sur la silhouette sans apercevoir son reflet à la surface de l’eau, ni même le sang résiduel sur ses mains.
« Mae l’ovannen, étranger. Qu’est-ce donc qui vous amène par ici en ces heures si jeunes ? »
Il n’y avait nul reproche de sa présence dans la voix de la semi-elfe, une simple curiosité et un désir de l’introduire comme le ferait son père sur les terres de sa patrie. À nul étranger l’on ne ferme sa porte, sauf s’il est ennemi. Et à la dernière nouvelle, celui qui se trouvait devant elle ne représentait pas une menace, tout du moins, pour le moment. La main d’Arwen vint caresser doucement le flanc de son cheval qui s’était mis à brouté l’herbe tranquillement. C’était bien loin de se douter que la belle faisait face à un être bien différent d’elle qu’elle avait engagé la conversation avec cet étranger venu d’ailleurs.
copyright Bloody Storm
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Sujet: Re: SUJET A SUPPRIMER Mar 9 Déc 2014 - 23:56
SUJET ANNULE ET A SUPPRIMER CAR ARWEN A QUITTE LE FORUM. COMME J’APPRÉCIAIS CE DÉBUT DE SUJET, JE VAIS RELANCER MA REPONSE POUR UN SUJET LIBRE A QUI VEUT REPONDRE.