Marcher, c'est la santé. [PV Arkhaan]

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Amis ?

La nuit était tombée depuis quelques heures maintenant et pourtant Elwandill n'arrivait pas à dormir, elle se contentait de fixer le feu fascinant devant elle. Ils étaient dans une sorte de clairière et avaient établis leur campement pour la nuit. Un regard vers la lune ronde comme une pomme puis un autre pour l'homme allongé près de lui. Combien de temps marchaient-ils ensemble ? Quelques semaines, deux tout au plus mais déjà, la jeune femme se sentait nettement mieux dans sa tête, elle souriait un peu plus et semblait revivre. Ce n'était pas une personne à rester seule, la demoiselle, elle avait été élevée avec des gens sur un endroit plutôt restrint alors... Marcher sans personne à ses côtés lui avait été rapidement dur.

Doucement, elle se leva et mit lentement la couverture de son compagnon sur ses épaules pour ne pas qu'il ait froit. La fille du pirate regarda un moment le corps endormis ou faisant très bien semblant avec un sourire avant de retourner s'asseoir près du feu. Elle devait dormir mais ses rêves étaient hantés de cette scène où elle avait perdu toute illusion concernant son père. La jeune humaine poussa un long soupire à fendre l'âme avant de s'allonger sur le dos, les mains soutenant sa nuque. Pourquoi voyageait-elle réellement ? Pourquoi avoir entrainer l'homme avec elle ? Bon, Arkhaan serait sûrement miles fois mieux avec elle que dans une cage mais.. Elle avait un peu honte de le priver de sa liberté juste pour un caprice, pour une peur profonde d'être seule dans ces terres qu'elle avait voulu elle-même piétiner pour devenir plus forte.

Finalement, malgré son cerveau empli de pensées plus ou moins négatives, elle sombra dans un sommeil franchement agité. Elle se réveilla aux premières lueurs du jour en se relevant. Ses cheveux étaient ébourrifés et il y avait même quelques brins d'herbes dedans. Elwandill soupira en se frottant les yeux avant de regarder le feu qui était mort dans la nuit. Elle se coiffa à l'aide de ses doigts avant de se relever et de s'étirer faisant craquer ses os avec un soupire de soulagement, le sol était dur. La demoiselle regarda la clairière et remarqua l'absence de son esclave. Elle haussa les épaules et entreprit de préparer le repas avant de se remettre en route.

Le soleil dardait ses rayons tendres et chaleureux sur la jeune femme assise en train de cuisiner. Elle avait rallumé le feu et faisait cuire quelque chose dans une casserole étrange qu'elle avait piqué sur le bateau. Ça sentait bon, elle touillait tranquillement, attendant la venue de son ami avec impatience. Son ventre grondait de faim et elle devait s'occuper des plaies de l'homme avant de prendre son petit déjeuner. Autant dire qu'il lui restait un peu de travail avant de sustenter son ventre mécontant de ce jeûne forcé. Finissant par ranger ses affaires, ne laissant dehors que les feuilles et le bandage simple pour son ami. Il commençait à faire chaud dans la clairière. Impatiente, Elwandill finit par se lever, mettre sa main en visière et par hurler, curieuse.

-ARKHAAAAAN LE REPAS EST PREEET.

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∞ hunting down my prey

elwandill & arkhaan

Cause when we are good, we're grand, but when we're bad we are very bad. But I stick around 'cause the love that you're giving me is the best I've ever had. Oh, oh, oh, oh. And it's funny to me, the way that things have worked out. There's no doubt in my mind that you can't recall what this all was about. So let's give it up. Love me sweetly and completely Come and sit beside me 'cause you know I need you near. When you're wheelin' with that feelin' we'll paint the town pink 'cause baby, red is so last year.

Se débarrasser de tes rêves était bien difficile. Chaque nuit ces derniers revenaient te hanter d'une malice démoniaque. Ces cauchemars tressés par des souvenirs sanglants avaient belles dents a planter épines dans ton cœur. Tu frémissais, non pas de froid, mais de honte. Même le goût encore frais du sang de tes adversaires qui semblait s'être incrusté dans le creux de tes joue et contre ta langue rappeuse ne suffisait pas a t'apaiser. Ils étaient tous mort. Partie, sans que tu ne puisses ni les sauver, ni organiser une sépulture digne de votre tribus. Leur âmes devaient vagabonder seules, sans repèrent.

Le monde des morts a toujours été un lieu de sécurité et de prospérité pour ton clan qu'aucun d'entre vous n'avez rejoins après ce matin là. Que se passait-il quand une âme se perdait ? Tu l'ignorais et cette simple pensée eu l'effet d'une dague planté dans le pied. Le cœur serré d'amertume, ton corps se contractait sur lui même dans ce sommeille semi-profond.

Une couverture remontait sur tes épaules n'eut point l'effet escompté. Frissons de peur, frissons d’humiliation, tu n’arrêtais pas de trembloter, tu n'avais plus assez d'autorité sur toi même pour t’empêcher de frémir ainsi. Ne pouvant fermer l’œil, n'arrivant décidément pas a oublier le passé, tu attends patiemment les idées en désordre que l'humaine dont tu es maintenant l'esclave s'endorme pour a ton tour te lever. Ayant le cœur en hérisson et le buste fait de flammes révélatrices de ta déchéance, tu titubais vers les profondeurs de la forêt.

La lune était haute, ronde et étonnamment belle. Il te surpris d’ailleurs de penser que sa lumière t'étais plaisante et que ce n'était ni la première, ni la dernière fois qu'elle te séduisait ainsi. Elle annonçait, derrière quelques malotrus grisâtres, un nouveau cycle sélénite. Voulait-elle te montrer en bienveillance maternel qu'ici était ta chance de partir d'un pied neuf ? Tes yeux noyés d'un début de larmes priaient a son effarante beauté chaque nuit passée à l'intention de ton clan décimé. Si les âmes devaient se perdre, c'est la lune qui leur tendrait les bras pour les accueillir, eux et leur souvenirs.

Tu voulais y croire et s'est en fermant les poings sur un grognement qui manqua de réveiller Elwandill que tu t'enfonçais d'avantage dans les bois. Là, tu délaissais les vêtements que l'humaine t'avait offert. Un pantalon en tissus, ainsi qu'une robe aux dessins étranges et à la texture semblable au crin de chèvre. Tu abandonnais les bottes dont tu t'étais habitué et prit une grande inspiration. Tu avais repris du poil de la bête, si je puisse-dire. Ayant retrouvé un peu de force, tu te sentais capable de revêtir de nouveau ton masque de bête.

C'est dans un craquement d'os que ton dos s’élargissait a vue d’œil. Ta mâchoire d'homme se brisait pour laisser place a une gueule de fauve aux crocs démesurés. Tes mains, si on pouvait encore les nommer ainsi s'étaient métamorphoser en larges pattes d’ôter de griffes tranchantes. Des oreilles rondes sur le haut du crâne, le corps entièrement recouvert d'une fourrure roussâtre aux reflets dorés, les moustaches remuantes, ton regard toujours jade jeta son dévolu sur une partie de la forêt surélevé d'une dizaine de mètre par un rocher mousseux. Grimper ce roc était aisé, mais pas quand votre buste s'était ouvert il y a de ça deux bonnes semaines. Ne tentant pas le diable tu décidais d'en faire le tour. Sentant de nouveau la terre sous tes griffes, tu lançais une petite pensée a tes semblables, espérant que tes propres sensations les atteindraient.

Tu humais l'air et fixais avec attention une sortie nocturne d'une biche et de son faon. Imprudente. Pour sûr, c'est sans te trompe que tu pouvais confirmer que ce faon était son tout premier. Aucune biche ne prendrait le risque de sortir en pleine nuit se délecter de racines fraîches en connaissance de cause. La nature était ainsi faite. Cruelle, maladroite et impitoyable. Omoplates rangées dans ton dos, torse cuisant sur le sol, coccyx redressé ; la chasse était ouverte.

Blessé et n'ayant point envie de te fatiguer, tu penchais plutôt pour le tout petit. Il était frêle, à peine âgé d'une semaine. Sa mère, novice des devoirs maternelle, l'avait conduit droit a une mort certaine. Mais elle apprendrait de ses erreurs, et le prochain lui serait si précieux qu'elle ne mettrait sabot dehors. Maintenant assez prés, tu bondis. La chasse fut courte et sans surprise. Ton poids avait brisé la colonne du jeunot et sa mère, trop effarée était restée sur place regarder son protégé se faire déchiqueter la gorge. Ce n'est qu'après un craquement de branche que la biche, revenant a elle, s'enfuit a toutes jambes.

Tenant cadavre en gueule tu marchais jusqu'au campement installé par l'humaine. Fuir aurait été une solution, mais bizarrement, n'ayant plus aucune attache en ce monde, Elwandill était devenue un repère comme un autre et tu sentais, quelque part, qu'elle t'avais sauver d'un destin plus funeste encore.

Peu fière de revenir avec une si petite proie, tu sens le soleil se lever et tu as au moins le plaisir de sentir que cette chasse à eu bon cœur de te changer les idées. Poussant buissons et fougères du bout de ta truffe, tu pénétrais dans la clairière où vous vous étiez installés, couvert du sang. Toujours sous ta forme animal tu tombes museau à nez avec Elwandill qui venait de t'appeler. Le choc des cultures dans 3, 2, 1 ~ ♥

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Amis ?

Un léger vent faisait voleter les cheveux de la demoiselle alors qu'elle se tenait debout, les poings sur les hanches, les jambes écartées à chercher son compagnon de route. Ce qu'El trouva juste devant elle la fit sursauter et faire un bon de dix mètres en arrière. Elle se retint de hurler comme une gamine, venant de tomber nez à truffe avec un magnifique smilodon tenant dans sa gueule un bébé. L'humaine pâlit franchement mais ne tomba pas dans les pommes. Elle cligna deux ou trois fois des yeux, avala difficilement sa salive avant de reculer d'un pas. Ses yeux tombèrent ensuite sur ceux de l'animal magnifique, c'était la même couleur que ceux d'Arkhaan et cela la fit frissonner. Il était réellement beau comme animal mais... Et son ami... Où était-il ?

-Tu... Arkhaan... Tu l'as mangé ?

C'était la première foi de sa vie qu'elle croisait le chemin d'un tel mastodonte alors on lui pardonnera de parler à un animal. Si ça se fait, il la comprenait après tout. Mais ce qui l'embêtait le plus et qui l'inquiétait énormément, c'était le fait qu'elle ne trouvait plus son ami même en farfouillant la forêt des yeux. Ce félin l'avait-il manger ? Elle n'espérait pas, non, c'était impossible ! Arkhaan ne pouvait pas se faire avoir par un animal, il était bien trop malin et trop habitué à la vie sauvage... Mais il était encore faible à cause de sa blessure. Elle hésita un peu et tendit légèrement la main ainsi que ses doigts vers la fourrure très attractive de la bête.

-Tu heu... hm... Tu veux me manger aussi ? Ca m'arrangerait que non tu vois... Parce que.... Faut que j'aide mon ami pis... RAH pourquoi je te parle ? Si ça se fait tu ne comprends même pas ce que je te raconte.

Elle grogna un peu, plissant le nez et s'assit par terre, les genoux remontés contre son torse. Elle soupira en regardant les vêtements sur le sol, ceux d'Arkhaan. L'humaine tendit la main vers ceux-ci et les serra dans ses bras en continuant de balader son regard vers la forêt. La jeune femme reporta son attention sur la bête en souriant légèrement.

-En tout cas, tu es très beau... Tu dois être très respecté dans la forêt...

Elwandill serrait aussi fort qu'elle pouvait les vêtements dans ses bras en soupirant une nouvelle foi, elle s'inquiétait énormément pour son ami. La jeune femme semblait triste de ne pas retrouver l'homme qu'elle avait adpoté quelque part. L'eau bouillit dans la casserole et en un réflexe totalement incontrôlé, elle retira le récipiant et le posa sur le sol.

-En plus, il doit avoir faim il n'a rien voulu mangé hier...

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Cause when we are good, we're grand, but when we're bad we are very bad. But I stick around 'cause the love that you're giving me is the best I've ever had. Oh, oh, oh, oh. And it's funny to me, the way that things have worked out. There's no doubt in my mind that you can't recall what this all was about. So let's give it up. Love me sweetly and completely Come and sit beside me 'cause you know I need you near. When you're wheelin' with that feelin' we'll paint the town pink 'cause baby, red is so last year.

Elle était là, noyée d'un rayon de soleil. Brillante, magnifique et pourtant sa frimousse en grimace de peur te fit reculer d'un pas pendant qu'elle en prenait dix. La forêt s'était comme tût devant cette nouvelle rencontre. Elle ne t'avait jamais vue ainsi et c'est tout à fait naturel qu'elle te dévisage Tu ne le prenais pas mal, au contraire c'est un bien drôle de sourire mêlant félicité et amusement qui s'esquissa sur tes babines retroussées, ensanglantées à cause de ta proie.

Tu l'observais sagement, friand de ses réactions. Une hoquet de surprise par ci, un regard par là. Elle te cherchait sans comprendre que tu te trouvais bel et bien face à elle. Elwandill continuait de te parler comme si de rien n'était. Comme si au final tu étais l'une de ces divinités arpentant ces terres. Était-ce ta carrure, ton torse bombé de fierté et tes crocs trop longs qui incité l'humaine a te parler, à t'adresser la parole comme elle l'aurait fait à un être doué de raison ? Ou était-ce une sorte d'instinct, ou même de pouvoir que les humains avaient développés au fil du temps ? Non. Impossible.

Tes yeux vert lorgnaient ses courbes tremblotantes. Tu finis par t'approcher. Pas après pas, soulevant poussière sur ton passage. Alors qu'elle s'était assise, toute penaude près du feu encore crépitant, elle te complimenta. Tu aurais pus être un de ces monstres sanguinaires, sans foi ni loi qui bondissent sur le moindre bipède pour se repaître de ses entrailles, apportant sécurité et prospérité aux siens et pourtant, elle ne tenta ni de fuir, ni de se défendre. Qu'elle pouvait-être naïve. Ce petit bout de femme à peine entrée dans la vie avait belle manière d'ignorer les risques du monde.

Si tu l'abandonnais, ici, maintenant, elle serait perdue. Dévorer par le premier ours, éventrer par le premier orc qu'elle croiserait. Non. Il fallait que tu restes. Il fallait l'avouer, qu'en si peu de temps tu t'étais entiché de sa personne. Elle avait beau être ton « maître » elle ne faisait rien comme, ce qui a de multiple reprise eu le mérité de te surprendre. Te traitant d'égal à égal tu ne savais plus si il fallait que tu l'as vouvoie encore ou que tu passes a quelque chose de beaucoup plus familier. De plus, tu ne la connaissais pas assez pour prétendre quoi que se soit la concernant et encore moins en voulant t'imposer.

Finalement, tu déposes la carcasse du faon devant elle et du bout du museau viens récupérer ton pantalon. La frimousse en sang, tu souris. Pas un sourire d'homme, malheureusement, quelque chose de moins poussé, de moins beau aussi. Un rire totalement animal. Et juste là, devant ses mirettes noisettes, tu reprends forme humaine, accroupie, tenant ton pantalon entre tes mains. Alors que tu t’apprêtes a ouvrir la bouche pour tout expliquer, pour parler, normalement, en tant qu'homme, ton ventre s'exprime de lui même. Le rugissement de ce dernier est si fort qu'une pie logée au dessus de vos tête s'envole plus loin.

▬ Je dois avouer que... Je suis affamé.

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Amis ?

Ce regard, il te hantait presque. C'était les yeux d'Arkhaan et c'était cela qui te perturbait tant, non ? Tu restais au sol sans bouger, serrant la chemise et un bout du pantalon pour te rassurer. Il allait revenir, et cette magnifique bête n'allait pas te sauter dessus, elle était bien trop belle pour cela et puis, elle venait de lâcher son apéritif. Tu inspires profondément quand elle s'approche de toi mais tu ne bouges pas d'un pouce, tu ne cherches même pas à retenir le tissu alors que délicatement, de sa grosse patte moelleuse, elle attirait le pantalon vers elle.

Tu souris un peu, serrant d'avantage contre ton torse la chemise qui sentait encore l'odeur d'Arkhaan. Puis, tu alors que tu tournais la tête, pendant qu'un oiseau s'envolait, tu remarquais du mouvement venant de la bête. Tu revennais vers lui pour y trouver......

-ARKHAAN ? Elle est où la bête alors ? Je comprends plus rien là...

Tu te relevais tel un ressort sur le cul et tu cherchais derrière ton ami l'admirable félin qui se tenait devant toi quelques secondes auparavant. Tu te penchais d'un côté puis d'un autre sans apercevoir ne serait-ce qu'un poil coloré du smilodon. Tu haussais les épaules, sursautant même en entendant le grognement du ventre de ton ami. Tu lui souris, amusée et tu lui tendis la casserole pleine d'une sorte de soupe avec du poisson. Tu prenais souvent soin de faire cet animal au menu car c'était ce que préférait Arkhaan. Mais là, ce serait surement faon pour les prochains repas vu que la bête avait laissé sur place juste à côté de l'homme.

-Bon... Ben... Tu vas jamais me croire je pense... Y'avait une sorte de lion avec des grandes dents et un pelage magnifique... Pourquoi tu te baladais à poil ?

Décidément, tu aurais du dormir plus cette nuit. Si ça se faisait, tu avais eu une hallucination et l'énorme animal ne s'était jamais trouvé devant toi. Ton père t'aurait surement dit que tu avais bien trop d'imagination et que tu ne faisais attention à rien. Pourtant... Tu lui avais parlé, tu avais même faillis touché ses poils qui avaient l'air si doux si tendrement chauds.

Tu soupirais encore une foi en souriant un peu rien qu'à repenser à cette bête si majestueuse. Tu t'imaginais assise sur elle, les cheveux aux vents alors qu'elle courait au travers des plaines si grandes et majestueuses qui s'étendaient un peu plus loin dans les environs. Mais d'abord, tu pensais faire découvrir la plage à Arkhaan après avoir été à Foncombes puis à la Comté que tu n'avais même pas vu toi-même.

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Les humains étaient-ils tous des ignares ? Tu commençais a douter de la faculter de réflexion de ton « maître ». Elle te dévisageait si bien que, aucun doute possible, elle ne se fichait pas de toi. Ses phrases avaient été claires, net et plein de curiosités. Elle cherchait encore le smilodon alors que tu venais juste de te transformer devant ses yeux. Comment peut on vivre dans ce monde sans en comprendre le sens, sans croire en sa magie ? Tu ne connaissais rien d'Elwandill, pour sûr, tu avais encore beaucoup de choses à apprendre la concernant, mais de là a jouer les idiotes, devant son esclave, s'était faire preuve d'une bien belle stupidité.

Tu pensais les humains plus intelligent que ça, peut-être t'étais tu trompés à leur sujet... Et dire que ton clan s'était fait écraser par... ça... Honteux. Gardant un grognement entre tes crocs tu te redresses, renfilant ton pantalon, soupirant doucement. Ignorant un instant ses questions tu attrapes ta proie par les pattes arrières et la tire vers le feu. Te réinstallant, confortablement, pliant jambes et dos, tu te saisis d'un couteau et éventre l'animal. Bien sûr, tu aurais pus simplement te délecter de ses bienfaits nutritifs en y plongeant tes crocs, mais si tu comptais rester avec l'humaine, il fallait partager. Ne sachant pas encore très bien si elle se foutait totalement de tes moustaches en malices convulsives, ou si au contraire, elle était née avec un brin de stupidité dans le crâne, tu restais là, découpant quartier de viande après quartier.

Puis soudainement tes yeux se redressent. Ce vert si profond, si intense avait capter le regard noisette de la jeune femme pour en décortiquer la coque. Un brin irrité, tu fixais avec une certaine déplaisante le minois d'Elwandill. Parler, expliquer. Peut-être n'était ce pas assez pour lui faire comprendre ce qu'il en était, ce que tu représentais. Peut-être que de lui montrer ton véritable visage la dégoutterait, peut-être sortirait-elle ses dagues pour tenter de te trancher la gorge ? Et peut-être encore que tu aurais à lui bondir dessus pour lui ôter la vie afin de sauver la tienne. Non. Tu soupires, le ventre encore grognon d’appétit.

▬ Regardes attentivement.

Autant lui montrer. Les actions ont toujours été plus puissantes que les paroles, autant en amour qu'en secret. Hors, vis à vis de cette demoiselle à la vision du monde restreinte, tu n'avais qu'une solution : te transformer. Peut-etre que dans le sens inverse elle comprendrait mieux. Te remettant sur tes pieds, la nuque raide d'un profond manque de sommeille, tu renlèves ton pantalon et tourne le dos à la demoiselle, te transforme en la créature gigantesque qu'est ton âme. Un Smilodon. Si tes os craquent, tu n'en sens pas la douleur et bien vite, tu perd ton costume d'homme pour apparaître devant l'humaine tout de poils et de crocs. Pas un mot. Pas un grognement, rien, si ce n'est un regard qui se voulait humain et familier. Patte sur ta proie, tu redresses ton torse en fierté animale, toisant de ta toute puissance le petit gabarit de la jeune femme à tes pattes.

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Amis ?

La jeune femme ne comprit pas spécialement l'air blessé du garçon en face d'elle surtout que la demoiselle n'avait réellement pas fait le rapprochement dans sa tête. Après tout, c'était la première foi qu'elle voyait à la foi un smilodon et un change-peau alors cela risquait de faire un peu beaucoup dans son petit cerveau adorable qui était réchauffé dans sa boite craniènne. Elle s'approcha un peu, regardant le faon se faire désosser sans même chercher à se reculer, ce n'était pas le genre à s'émouvoir de ce type de chose.

Elle s'assit à côté de l'homme sans rien dire. Elwandill soupira longuement, jouant avec un brin d'herbe entre ses doigts avant de repporter son attention sur son ami qui s'apprétait à lui montrer quelque chose d'assez énorme. Elle le suivit des yeux et cette foi-ci... Elle le vit se transformer en ce magnifique animal qu'elle avait vu peu auparavant. Sa mâcheoire faillit se déccrocher tellement elle était surprise.

-Wow... Heu... Ouais... T'es... TROP CLASSE !

Elle sourit de toute ses dents, sautant sur ses pieds, les yeux pétillants de malice et d'admiration. Par réflexe, elle sauta au cou de la bête et le serra contre elle, respirant son odeur féline et caressant ses poils encore plus doux qu'elle ne l'imaginait. La demoiselle finit par se reculer en l'admirant comme rarement elle admirait quelqu'un.

-Tu es quelle espèce en fait ? Je n'ai jamais rien vu de tel... C'est magnique !

Elle ne s'en remettait vraiment pas, de cette découverte incroyable. C'était décidément, un homme plein de ressource et fort imprévisible. Et El' adorait ça ! Elle réfléchit un instant avant de plisser les yeux, visiblement sur d'elle et ayant une bonne idée.

-Pour tes vêtements faudrait que je t'achète un petit sac que tu pourrais transporter même comme ça... Tu en dis quoi ? Parce que je te vois mal débarquer en ville sans rien sur le dos tu serais mal vu.

La jeune femme hocha la tête et farfouilla son sac à malice sans trouver visiblement ce qu'elle cherchait. Elle soupira, faisant bouger une mèche de ses cheveux ondulés avant de se rasseoir dans l'herbe, ne cessant de fixer et d'admirer cet homme. Elle se rappela alors vaguement les paroles du vendeur qui avait parlé d'un être exceptionnel. Pour une foi qu'un marchand d'esclave avait raison... Il fallait le noter.

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Ça te surprend, cette excitation dans ses yeux. Cette surprise, cette drôle de bouche en cœur et surtout son regard en paillettes étoilés. Tu l'avais décidément choquée en te transformant devant elle. Jamais elle n'avait croisé de changeur de peau comme jamais tu n'avais eu la chance de faire la connaissance d'un elfe ou bien d'un nain. C'est fou ça, ces battement qui s'enroulent autour de nos cœurs quand la curiosité débarque aux galops, tapotant dans nos poitrines dés le moindre changement. Tout ce qui n'est pas loué au quotidien a le don de faire palpiter les âmes.

Tu te surprend toi même à esquisser un sourire plein de malice, d'amusement et de fougue. Que tu te sens fier, torse bombé, poils brillants sous ce nouveau soleil. Tu as toujours été quelqu'un de normal dans ton clan. Tu n'étais pas le plus beau, pas le plus charmant. Les femelles avaient des doux regards pour les plus jeunes, les moins fort aussi. Quoi que la force primait dans certain cas, le goût et les couleurs des changes-peaux variés selon les envies, selon les éducations et surtout, selon la séduction. Hors, tu n'étais pas très doué en la matière, ni n'étais vraiment préoccuper de te trouver une partenaire et franchement, tu remercies les dieux si ils existent de ne pas t'avoir offert ce bonheur qui aurait fuit entre tes griffes le jour de leur exécution.

Voilà qu'elle te répète a quel point elle te trouve magnifique. Ton orgueil s'en vois titillé de la plus exquise des manières. Tu ne te savais pas capable d’éprouver ce genre de sentiment. Te sentant un brin supérieure tu ne recules pas quand l'humaine bondit pour agripper a ton cou. En temps normal tu te serais défendu, pensant a une attaque fourbe des hommes, mais la demoiselle devait être l'incarnation de la naïveté. Elle passe ses petites mains dans ton encolure. C'est agréable, souple, apaisant. Tes longues canines et le sang sec sur ta fourrure n'avaient pas l'air de la déranger.

Elwandill te fixe toujours avec autant d'admiration et ça en devient presque gênant. Elle fini par te proposer de trouver une sorte de sacoche adaptable a ta large carrure féline. Tu penches la tête sur le côté, ne pouvant concrètement lui répondre avec des mots et te contente de la fixer d'un sourire pratiquement humain. Maintenant qu'elle avait compris que tu n'étais pas de sa race, il était peut-être temps de reprendre ton apparence humaine. Un craquement d'os par ci, un feulement par là, il te suffit d'une dizaine de seconde avant de te retrouver complètement nu près du feu. Là, dos à la jeune femme, tu renfiles de quoi te couvrir et bombe de nouveau le torse de cette fameuse arrogance dont tu aimes te blinder. Tu es bien beau tiens avec tes marques du passé qui zèbre son poitrail et ton épaule.

Finalement ton ventre te rappel a l'ordre. Grognement strident, tu grimaces et regardes avec appétit la carcasse de ta proie. La gueule encore recouverte de sang tu décides de te réinstaller et de profiter de cette fameuse connexion pour continuer de dépiauter l'animal, ne te privant pas de piquer une ou deux lamelles de viandes crues pour combler ta faim vorace.

▬ Je suis un changeur de peau et je peux me métamorphoser en smilodon.

Tu fais une courte pause afin de séparer les deux questions de la jeune humaine.

▬ Qu'en a la sacoche c'est une bonne idée, je n'aimerais pas déchirer les vêtements que tu m'as si gentiment offert.

Les présentations étaient enfin faites, depuis le temps, et par chance, « ton » humaine n'avait ni eu peur, ni n'était dégoûté par ta véritable apparence. Tu espères donc sincèrement que sa joie dans ses yeux n'allait pas se rapporter a l'engouement de remplir son porte pièces. Les humains étaient imprévisibles et « méfiance » restait le maître mot de toutes les circonstances.

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Amis ?

La demoiselle ne pouvait s'empêcher de regarder, caresser et de noter les détails de la bête devant elle. C'était tellement magique et rare ce genre de chose qu'Elwandill savait en apprécier la juste valeur. Et au delà même de l'existance même des Changes-peaux, peut être que toutes les histoires que son père avait pu lui raconter étaient peut être réalité ! Imaginez voir un dragon voler dans le ciel, de ses ailes magnifiques, de son aura de mort qui régnait autours de lui. Ou encore, les gnomes, les sorcières et tout ce qui pouvait toucher le fantastique.

Cela impliquait en plus que, peut être, elle avait raison de croire en toutes ces créatures sorties de l'imagination des hommes. Et puis... Elle comprenait aussi pourquoi Arkhaan lui paraissait si magique, majestueux même. Observant une nouvelle foi sa transformation, la jeune femme s'assit au bort du feu pour le regarder faire. Elle le trouvait nettement plus habile qu'elle-même pour ce genre de tâche, s'en était presque frustrant n'empêche.

-C'est normal que je te donne ça. Je pense que la prochaine foi qu'on ira en ville je te trouverais ça. Tu aurais besoin d'autres choses ?

Le feu crépitait joyeusement alors qu'elle prennait un peu de la soupe qu'elle avait fait pour eux, tendant par instant la cuillère à Arkhaan pour qu'il calme enfin la faim qui semblait le tenailler. Elle finit par s'allonger, la tête près des jambes de l'homme. El' le regardait à l'envers, un léger sourire aux lèvres alors qu'elle réfléchissait à ce dont le change-peau avait besoin pour qu'il se sente mieux. Déjà, il n'avait plus l'air de souffrir de ses blessures. Et c'était un vrai soulagement pour elle, contente que ses soins se soient avérés utiles et adéquate.

-C'est pour ça que tu as des yeux si étranges. Et que tu as récupéré aussi vite de tes plaies. Il faut continuer à bien manger !

Elle se gratta le crâne en souriant, recherchant toujours des idées. Mais elle ne pouvait s'empêcher d'admirer le corps si animal, maintenant, elle remarquait pleins de détails qui auraient du faire tilt dans sa tête. Les canines proéminantes, les muscles si impressionnants, son air parfois sauvage et indomptable. Elle aurait pu en noter des centaines mais cela ne l'empêchait pas de se sentir bien idiote.

-Tu ne m'en veux pas de ne pas avoir compris avant ce que tu es ? Je n'ai jamais vu de créatures si magique que toi auparavant. Enfin des elfes et des nains mais ça s'arrête là.

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elwandill & arkhaan

Cause when we are good, we're grand, but when we're bad we are very bad. But I stick around 'cause the love that you're giving me is the best I've ever had. Oh, oh, oh, oh. And it's funny to me, the way that things have worked out. There's no doubt in my mind that you can't recall what this all was about. So let's give it up. Love me sweetly and completely Come and sit beside me 'cause you know I need you near. When you're wheelin' with that feelin' we'll paint the town pink 'cause baby, red is so last year.

Il en va de soit que la gentillesse d'Elwandill la perdra. Dotée de bonnes intentions en naïveté puéril, elle était l'une de ces jeunes filles aux éducations mal travailler. Tu ne savais pas d'où elle venait mais pour sûr, ignorait a même l’existence de la magie d’induits a penser qu'elle venait peut-être d'un autre monde, d'un autre rang social. La richesse aveugle parfois les plus malin, peut-être était-ce son cas. Fille de noble, riche, a la petite vie bien rangée s'était enfuit sur un coup de tête à la rencontre de ce monde qu'elle lisait dans les livres. Quoi qu'il en soit, tu ne pouvais te tromper en affirmant sans te mordre la langue que cette demoiselle ne pouvait désâment pas avoir vécu sur cette terre pendant les 25 dernières années qu'elle semblait posséder.

Ne connaissant pas assez le monde toi même pour juger qui que ce soit tu ravales tes pensées en bon coup de langue revêche et continue de dépiauter calmement la bête que tu as tant-tôt transpercer de tes crocs. Tu es agiles avec un couteau, beaucoup trop même, de plus la lame et si tranchante que c'est un véritable jeu d'enfant que d'arracher de façon précise les différents quartiers de viande. Déposant le tout sur une pierre plate près du feu, tu redresses ton regards à l'intention d'Elwandill. Si aimable, si maternel avec son esclave que tu commence sérieusement a te demander si elle est bien de la race des hommes. Du peu que tu en as vue ils sont été pour toi la pire des rencontres. Heureusement que tu n'es pas encore tomber sur un orc, il y a de forte chance pour que tu revois ta définition actuel des humains.

C'est donc la tête redressée, que tu fixes avec attention les yeux forestiers de ta maîtresse. Elle te propose l'idée de cette fameuse sacoche de monture que tu acceptes et autres choses venant d'un endroit appeler « ville ». Tu en avais déjà entendu parler, et il était strictement interdis de dévaler la montagne pour s'approcher de l'un de ces « villages » au risque de finir en descente de lit. Ne connaissant rien de plus que ce que ton peuple t'as apprit tu te contentes de répondre « non » d'un mouvement de tête. Elle s'allonge près de tes jambes après t'avoir aimablement proposer un peu de soupe qui aura au moins le mérite de calmer un peu plus ta faim.

Soudain une question. Égarée dans le vent, elle te fait doucement sourire. Tu arrêtes ton travail su le faon déchiqueté et regarde sa frimousse en contre bas. Quelle drôle de jeune femme avais-tu là mon cher Arkhaan. Mais comment lui en vouloir ? Tu laisses échapper a la suite de ton sourire un rire franc.

▬ Bien sûr que non. J'ai tout de même l'apparence d'un homme malgré tout.

Finalement, tu redresses la tête vers le ciel où des oiseaux virevoltent en onde printanière. La forêt est calme, sereine, tu as le cœur tranquille et le ventre en abysse profond. Reniflant avec voracité, tes yeux reviennent sur la soupe que tu lorgnes avec appétit. Tu zieutes l'humaine, puis le plat a nouveau. Y tremper de la viande fraîche de faon devait-être un véritable délice.

Invité

Amis ?

La demoiselle était en admiration devant l'homme qui se tenait à côté d'elle. L'humaine souriait à tout va, parlait de temps en temps après avoir tendu la casserole à son ami pour le laisser manger tout son saoul, elle se contentait de peu niveau repas, la demoiselle. Il y avait un léger vent qui faisait danser ses cheveux avec une délicatesse simple mais gracieuse. Elle continuait sa réflexion pendant un temps avant de finir par se redresser et par ranger ses affaires. La jeune femme rendit sa chemise à Arkhaan avant de fermer son sac et de le poser sur son épaule. Elle éteignit le feu et remit ses bottes prestement avant de regarder son ami.

-On y va ? On va essayer d'aller à Foncombes demander une nuit la protection des elfes. C'est à deux jours de marches, ça devrait aller vite.

Elle sourit, s'étira comme un chat et se mit en route. Marchant d'un bon pas, elle savait enfin où se repérer et comment aller plus vite sur les terrains parfois assez escarpés. La jeune femme parlait peu, regardait souvent en direction d'Arkhaan comme pour s'assurer qu'il suivait bien ses pas. Elle sautillait, impatiente de voir des elfes pour la première foi. Sur leur route, ils croisèrent un village où El' s'arrêta pour aller chercher la sacoche promise à son compagnon de route. Elle fit faire quelques modifications puis la tendit fièrement à l'homme pour qu'il donne son avis.

Ils reprirent ensuite rapidement leur chemin pour la demeure du fameux Elrond. Ward lui en avait raconté des vertes et des pas murs sur cet homme étrange et la demoiselle était pressée de le raconter. Elle sautillait toujours, tombait parfois et marchait vite, amusée de voir le paysage défilé, les animaux se balader ça et là. Il ne restait plus beaucoup de route pour atteindre la zone concernée. Ils s'arrêtèrent près d'une rivière pour la nuit qui passa bien trop vite au goût de la jeune femme.

Le lendemain fut difficile mais l'humaine n'en montra rien, se contentant d'avancer pour arriver à la terre promise. Elle soupirait souvent, désespérait presque mais fut plus qu'heureuse en appercevant la demeure de l'elfe. Comment avait-elle pu trouver aussi facilement ce repaire ? Aucune idée mais ils étaient là, devant ces murs sécurisants. Enfin...

» Sur un malentendu ça peut marcher
» À ton bon souvenir, santé ! [Pv Selen]
» Hear me roar ▬ arkhaan [fiche validée]
» Un tigre sans rayures n'est point un chaton pour autant. [Arkhaan]