The teddy bear and the tramp

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The teddy bear and the tramp

~ Runi et Grimbeorn. ~

La journée avait bien commencée pour l'ourson qui avait aidé son père toute la matinée aux différentes tâches qui incombait aux deux Beornides de s'en occuper. Grimbeorn avait aidé son père a s'occuper des différentes bêtes de la chaumière, nourrissant les chèvres et les poneys, tandis que l'Ours géant demandait aux équidés si rien d'étrange ne se produisait dans la forêt. Mais heureusement, rien d'anormal n'arriva

L'enfant en fin de matinée avait même aidé son père à préparer le repas, se montrant extrêmement serviable contrairement à d'habitude où il se montrait réticent quant à l'entreprise de certaines tâches. Mais pas aujourd'hui, il avait envie d'aider Beorn, non sans intérêt. En effet, la neige commençait à fondre dans le Val et le petit garçon voulait profiter de la fonte des glaces pour pouvoir partir à la recherche de miel, met dont il raffolait plus que tout. Il aurait pu, de surcroît, profiter de cela pour en apporter un peu à son père pour qu'il puisse ainsi préparer de nouveau gâteau aux miel, chose qu'adorait l'ourson. Alors, en attendant que son paternel l'autorise à sortir, Grimbeorn l'aidait aux différentes tâches de la maison.
Puis, après avoir déjeuné, Beorn accorda enfin à son fils ce dont il voulait depuis qu'il s'était levé.

En début d'après-midi, l'enfant sortit en courant de la chaumière, souriant en voyant que l'herbe commençait à prendre le dessus à certains endroits du manteau neigeux qui avait recouvert le Val plusieurs mois auparavant. Il marcha sur la neige en souriant, observant les parcelles verdoyantes qui commençaient déjà à essayer de dominer la glace. Il se dirigea vers la forêt dans le but de trouver du miel et d'en manger. Cela faisait longtemps qu'il n'en avait pas prit et il espérait tout de même que cette fois, les abeilles le laisseraient un peu tranquille, car cela n'avait pas été le cas la dernière fois.

En effet, la dernière fois qu'il avait essayer de prendre un peu de miel, il s'était heurté à la non coopération des abeilles qui n'avaient pas appréciées qu'une grosse patte velue s'insère dans l'entrée de leur ruche pour tenter de récupérer un peu de cet or sucré.
Dès lors, elles étaient sorties en masse et s'étaient lancées à sa poursuite, essayant de le piquer tandis qu'il courait vers la rivière pour s'y réfugier, ses pattes toutes collantes à cause du miel. Il avait réussi à se cacher sous l'eau et y ressortit lorsque les insectes s'étaient lassé, non sans quelques piqûres de leur part que Beorn, son père, avait recouvert d'herbes médicinales pour apaiser la douleur.

Mais cette fois, cela ne se passerait pas de la même façon, Grimbeorn s'en fit la promesse. Il allait tâcher d'être prudent et de ne pas se faire piquer par les abeilles qui produisaient le met le plus délicieux au monde.
Il parcouru donc le sentier de la forêt, crée il y a bien longtemps par les nombreux allées et venues de son père. Il avait le nez en l'air, transformé en ourson, observant les arbres à la recherche des fameuses ruches qui renfermaient le miel qu'il désirait.
Enfin, après un quart d'heure de recherche, l'enfant trouva enfin. Accrochée à une branche, une ruche pendait dans le vide. Si Grimbeorn voulait l'atteindre, il devait passer par le trou qui avait été creusé dans le tronc il y a bien longtemps et monter ressortir par le second qui se trouvait un peu plus haut dans le conifère.
L'intrépide ourson s'avança donc vers l'arbre et s'inséra dans le trou avec difficulté mais, se crispa soudainement. Il semblait bien serré. Il grommela et essaya de ressortir mais ne réussi pas. Il fronça les sourcils et posa ses pattes avant sur le tronc et exerça une pression sur ce dernier avec force mais rien ne se produisit, il était une nouvelle fois coincé, dans le trou d'un arbre, ses fesses dépassant de ce dernier. Et cette fois, son sauveur ne viendrait pas, il allait rester coincé toute sa vie, qu'elle honte pour lui.

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Wait, little boy

C'est dans ces moments d'accalmie que tu te sens capable de respirer, loin de toute habitation, loin de toute vie et, surtout, de tout danger. Oh ce n'est pas que tu n'apprécies pas la foule grouillante, vivante, et encore moins le danger. Ce serait un comble pour ce que tu considères être ton métier. Ce n'est pas très rentable, tu as faillit à plusieurs reprises y laisser ta peau à cause de certains hommes belliqueux et mauvais perdant, mais ce n'est pas bien grave. Tu t'en es toujours bien sorti. Et vainqueur, en plus de ça. Néanmoins, il existe des moments où tu apprécies être tout seul, sans bruit de fer s'entrechoquant, sans cri de la populace encourageant leur favori. Et tandis que tu parcours ces plaines tranquilles, tu te mets à songer qu'une vie d'ermitage ne serait pas si mal. Bien sûr, tu ne serais jamais capable de vivre ainsi. Tu n'en aurais pas la patience et tu aimes trop côtoyer les tavernes à la recherche d'un mignon à séduire pour t'en passer. Tu n'es ni moine, ni vierge. Alors, autant en profiter tant que tu es encore vivant.

Cela fait plusieurs heures que tes pas foulent le sol herbeux, prenant le temps de marcher en quête d'un coin d'ombre ou te poser, toi et ton cheval, pour vous désaltérer, manger et vous reposer quelque peu avant de reprendre la route. Un coup d’œil à gauche, puis à droite. C'est toi ou tu entends comme un grognement plaintif bizarre. Cela pique ta curiosité. Cela pourrait être un piège et pourtant ce lieu semble à des lieues de tout danger. Tant pis, tant mieux. Autant tenter le coup et aller voir ce qui se trame avant de le regretter. C'est pourquoi tu laisses ton équidé près d'un arbre que tu sauras retrouver, le laissant brouter à sa guise et partant seul à la recherche de ce bruit étrange. Et qu'elle n'est pas ta surprise quant tu découvres un ourson visiblement coincé dans ton trou, se débattant comme un beau gobelin pour se sortir en vain de ce pétrin. D'autant plus que ça commence à exciter les abeilles qui tournoient autour de leur essaim un peu plus haut.

Ça sent mauvais pour le quadrupède.

- Attend, bonhomme. Je vais te sortir de là.

Tu ne sais pas pourquoi tu parles à l'animal qui ne doit sûrement pas te comprendre. Mettons ça sur un réflexe incontrôlable. Tu grimpes aux branches non sans grogner, ce genre d'exercice n'est pas des plus plaisant. Remercions ton endurance du à tes très nombreux combat. Tu arrives au niveau de la bête où tu discernes mieux le problème. La gourmandise lui a joué des tours et le voilà coincé dans le trou de l'arbre. Très franchement, tu ne sais pas comment tu vas bien pouvoir le sortir de là. Tu te grattes l'arrière de ton crâne.

Tu n'as pas tellement de choix.

- Bouge pas, bonhomme.

Tu l'attrapes comme tu peux, tentant de lui faire le moins mal possible, ce qui n'est pas chose aisée et tu le tires vers toi. Vers la liberté.

° CODAGE PAR DITA | EPICODE °

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The teddy bear and the tramp

~ Runi et Grimbeorn. ~

La gourmandise, voilà ce qu’était le principal défaut de Grimbeorn qui se retrouvait désormais bloqué, la tête dans un trou, sur l’une des nombreuses branches d’un arbre où une ruche se trouvait accrochée, en hauteur. Mais le miel était un met dont raffolait tant l’enfant qu’il n’avait pas pu se résoudre à passer son chemin alors que les abeilles fabriquaient sûrement cet or sucré si délicieux. Il était un ours de toute manière, et les plantigrades résistaient rarement à ces petites sucreries. Bon, il était vrai que son père pouvait facilement récolter du miel il qu’il aurait simplement fallu à l’enfant de retourner dans la chaumière afin de demander à son père de lui servir un morceau de gâteau au miel. Néanmoins, il avait lui aussi souhaité pouvoir récolte lui-même le breuvage épais et gluant que fabriquaient ces insectes munies d’un dard qui commençaient par être exaspérées par l’ourson dont les pattes arrière pendaient lamentablement, sur la petite branche. Il n’y avait que lui pour se mettre dans des situations aussi ridicules que périlleuses.

Ses oreilles, enfermées dans cette prison de bois, purent tout de même percevoir les bruits de pas de quelque chose, ou plutôt, quelqu’un qui se dirigeait dans sa direction. Ohlala, il allait se ridiculiser de plus en plus, il devait se montrer discret et tout faire pour ne pas paraître dans l’embarras. Tout allait bien, dans le meilleur des mondes et il n’était pas du tout coincé dans cet arbre de malheur! Non, il ne fallait pas insulter les conifères, ils n’étaient pas fautifs, bon, peut-être un peu quand même. Les pattes velues de l’animal s’efforçaient d’exercer une pression sur le tronc de sa prison naturelle afin de s’extirper de ce pétrin mais sa misérable force ne semblait pas à même de le libérer. Soudain, l’enfant s’immobilisa, l’arbre venait de craquer et ce n’était pas de son propre chef ni de la faute de Grim qui essayait toujours de se libérer, oh non, c’était l’inconnu.

“Attend, bonhomme. Je vais te sortir de là.”

Il sentit des mains se poser sur ses flans et l’ourson produisit un couinement réprobateur. Tandis que l’inconnu à la voix douce tirait l’animal en arrière, l’enfant battit des pattes arrières afin de se libérer de l’emprise, et de l’arbre, et des mains de son mystérieux sauveur. Puis soudainement, la lumière du jour vint éblouir ses yeux trop longtemps restés dans l’obscurité et il se retrouva contre le torse de ce qui semblait être un humain. Il fallu un peu de temps à l’ourson pour comprendre qu’il avait enfin été libéré de sa prison de bois. Cependant, il ne pouvait espérer s’extirper des bras de son sauveur car s’il faisait le moindre faux mouvement, il tomberait de très haut. Que lui avait-il prit de gravir les différentes branches qui le séparaient de la ruche qui renfermait ce délicieux miel? Ah oui, la gourmandise. Il battit tout de même des pattes en couinant de mécontentement, n’appréciant tout de même pas d’être bloqué entre les longs bras d’un homme inconnu. Il était un ours libre et s’il rentrait avec l’odeur d’une personne que son père ne connaissait ni de nom, ni d’apparence, la colère de son géniteur serait des plus mémorables.

“Fait attention! N’approche pas les inconnus! Reste toujours en ourson! Ne leurs parlent pas!”

Grimbeorn avait bravé plusieurs règles de son père, à de nombreuses reprises, et une nouvelle fois, il les bravaient encore, son géniteur devait être réellement exaspéré par son enfant. Mais que voulez-vous? Il avait besoin de se dépenser et parfois, cela le menait à rencontrer des voyageurs. Et ces derniers n’étaient pas bien méchants, au contraire!

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Périlleuse descente

Très franchement si, un jour, on t'aurait dis qu'il faudrait que tu joues les acrobates pour tirer un ourson d'un trou d'un arbre dans lequel il s'est coincé tout seul, tu lui aurais ri au nez. Sérieusement. Ce n'est pas que tu n'aimes pas les animaux, bien au contraire, c'est juste que la scène est des plus incongrues. Mais bon, peut-être que l'ursidé comprendra sa bêtise et réfléchira à deux fois avant de laisser parler sa gourmandise. Car, oui, n'étant pas idiot, tu as très bien saisi pourquoi le quadrupède s'était retrouvé dans cette situation embarrassante. Tu as vu les abeilles et, qui dit "bestioles volantes qui piquent", disent miel. Or, ce met est le favori de cet espèce.

Tu parviens enfin à le libérer de sa prison de bois, mais ton sauvetage est encore loin d'être terminé. Reste le plus dur à entreprendre. Si tu es parvenu à grimper sans encombre, cette fois, il te faut descendre avec une main en moins avec un ourson quelque peu récalcitrant. La preuve en était qu'il ne cessait de battre des pattes dans le vide, dans l'espoir à ce que tu le lâches enfin. Mais pas tout de suite. La distance entre le sol et vous est encore trop grande. Et t'es pas du genre suicidaire. D'ailleurs, il te faut t'arrêter plusieurs fois afin de t'assurer une bonne prise et l'assurance que les gesticulations de la bête ne vous feront pas tomber tous les deux. Mignon, pas très intelligente, ces choses.

- Calme-toi. Je nous descend.

Comme s'il allait lui répondre...

Ta voûte plantaire touche enfin le sol avec un certain soulagement et tu libères immédiatement l'animal sauvage sur les feuilles mortes, le laissant partir à sa guise sans se retourner s'il le désire, rejoindre sa famille. "Tu vois, c'était pas si terrible", dis-tu avec un brin de sourire. Mouais. Excepté le fait que vous avez faillit chuter plusieurs reprises parce que môssieur le gourmand ne voulait pas se tenir tranquille. Non mais oh. La prochaine fois - et tu doutes très fortement qu'il y en ai une - c'est la fessée sur son postérieur.

Ça lui apprendra, tiens.

° CODAGE PAR DITA | EPICODE °

Spoiler:

» Little Hobbit meets the Bear.
» Grimbeorn ϟ the bear and the maiden