Δ VAE & VAL | "the boys are monsters..."

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the boys are monsters...

Je devais revenir dans le pays de Bree afin de venir acheter du tissus. Si je voulais avoir la chance de retirer ce ruban jaune qui me pourrissais vraiment la vie, je devais non seulement me trouver une bonne occupation mais en plus, je devais prouver à mon maître que je pouvais ne plus être considérée comme une marginale. Je ne voulais plus avoir honte de porter des rubans, je ne voulais plus avoir peur des gens, je ne voulais plus que l'on me regarde comme une bête de foire ou bien un insecte qu'il faut à tout prix écraser. Je n'étais pas revenue à Bree depuis que j'avais quitté la caravane de prostituées qui m'avaient sauver la vie. J'étais sur le dos de Tempête, mon coursier d'Harad. Mes longs cheveux blonds se déchaînaient derrière moi et le vent fouettait mon visage. Je venais d'Edoras, j'avais donc fait plusieurs longues pauses. Brume, mon loup du Forochel galopait à mes côtés. Une fois arrivée, la porte Est de Bree se dessinait sous mes grands yeux bleus. Il commençait à faire nuit. Une belle nuit étoilée se prévoyait.

Je devrais passer la nuit au Poney Fringuant. Je laissa Tempête aux écuries puis je me mit à marcher, Brume me suivait de près. C'était une très bonne protection qui dissuadait les brigands mais aussi un soutien psychologique. C'était dingue de voir comme les animaux étaient si sensibles. Vêtue d'une robe rouge en satin, d'un bustier orange et d'une cape couleur sang. Le ruban jaune était cousu sur mes manches; et même si je les cachait, elles étaient visibles. Je traversais Bree pour me rendre au Poney Fringuant mais dans le quartier des érudits, Brume se mit à grogner. Ce n'était jamais bon signe.

« Hey, toi ! Tu portes le ruban jaune ? » Fit un homme en arrivant.

Je me tourna pour quitter la ruelle mais je voyais des silhouettes se dessiner.

« Tu pourrais peut-être subvenir à nos besoin » Fit l'homme le plus proche qui me saisit le bras.
- Laissez moi tranquille ! Hurlais-je.

Brume mordit la cheville de l'homme qui venait de me toucher, l'homme se mit à courir, Brume à ses trousses, me laissant seule face à trois de ses amis. Je sortit mon petit couteau.

« - Tu penses pouvoir faire quoi avec ton couteau à beurre ? » Pouffa l'un des brigands.

J'étais une biche entourée de loups. Tout se passa très vite. L'un d'eux m'attrapa les bras, je hurlais mais à cette heure et dans ce quartier de la ville, il n'y avait jamais personne. Je hurlais de peur et en me débattant. Des flash voilaient mes yeux me rappelant le viol que j'avais enduré. Un autre déchirait mes vêtements et un autre m'attouchait. Je ne cessais de crier et de me débattre. Je réussi à mordre les doigts d'un brigand. Tous me lâchèrent. L'homme que j'avais mordu me donna plusieurs coups de pieds dans le ventre en m'insultant de tout les mots.
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The boys are monsters

ft. Vaemyr Bloodstained & Valenwyn

« Les petite filles aiment les poupées, Les petits garçons aiment les soldats, Les grandes filles aiment les soldats, Les grands garçons aiment les poupées. »

Bree. Enfin, le vagabond avait atteint la petite ville. Il était arrivé dans le pays depuis quelques jours, un ou deux, sans plus, mais ne s'était pas directement dirigé vers la ville de Bree. Il avait d'abord prit un peu son temps, apprécié les paysages du pays, exploré un peu l'endroit, dormi à la belle étoile. Mais ce dernier point, il le faisait depuis un bon moment. Depuis plusieurs semaines. Après son départ de la Vallée cachée, Fondcombe, le voyageur n'avait rencontré que peu de villages. Ou plutôt, il ne s'était arrêté pour dormir dans une auberge que très rarement. Bien souvent, il ne s'était arrêté que pour se subsister un peu, manger un bon repas consistant, avant de repartir sur la route. Mais là, maintenant qu'il se trouvait à Bree, Vaemyr comptait s'arrêter plus longtemps que le temps de repas. Sans doute y resterait-il quelques jours, voire une semaine ou davantage. Après tout, ce n'est pas comme si le temps lui manquait. Il avait toute une vie pour découvrir maints endroits de le Terre du Milieu. Tant qu'à profiter un peu de la vie, de vivre à son propre rythme, c'est bien ce qu'il allait faire.

Il était arrivé vers le milieu de l'après-midi au village. Après avoir laissé son destrier, Shadow, aux écuries, le jeune homme s'était rendu à l'auberge du Poney Fringuant pour s'y prendre une chambre. Il paya pour deux nuits. Après cela, il décidera de ce qu'il allait faire, c'est-à-dire s'il restait quelques jours de plus à Bree, ou s'il repartait. Une fois ses maigres bagages déposé dans la chambre que l'aubergiste lui avait attribué et mangé un rapide repas, Vaemyr sortit faire un tour, pour découvrir le village. La nuit commenc¸ait déjà à tomber à l'extérieur, sans trace de nuages dans le ciel. Sans doute que le vagabond resterait un bon moment éveillé cette nuit, à observer les étoiles par la petite fenêtre de sa chambre. Il faisait souvent cela, lorsqu'il dormait dehors et que la température s'y prêtait. Cette nuit s'annonçait parfaite pour observer les étoiles.

Un cri qui provenait, sans aucun doute, d'une voix féminine, tira Vaemyr de ses pensées. Il n'avait pas trop regardé où il allait et voilà qu'il se retrouvait dans un quartier. Le quartier des Érudits. Non loin de là, dos à lui, se trouvaient trois hommes, plus un autre qui détalait au pas de course, poursuivit par ce qui semblait être un loup, s'en prenant à une jeune femme. Ils étaient en train de l'agresser, lorsqu'elle s'en prit à l'un d'eux. Ils stoppèrent leur mouvement, puis l'un des hommes commença à rouer la jeune femme de coups au ventre, l'insultant. À grandes enjambées, dégainant son épée, Vaemyr rejoint le trio. Les trois hommes ne se préoccupèrent pas de lui, ne l'entendant sans doute pas arriver, trop occupés par leur victime. Le vagabond s'arrêta tout juste derrière eux et appuya la pointe de sa lame entre les omoplates de l'un des trois agresseurs. "Lâchez-la. Elle ne vous a absolument rien fait." L'homme cessa de frapper la jeune femme et, lentement, se tourna face au jeune homme qui osait s'en prendre à lui. Le vagabond recula d'un pas, toujours en pointant son épée vers lui. L'homme était plus grand que Vaemyr de quelques centimètres, et également plus musclé. Il ricana. « Nous l'avons trouvée avant toi. Vas voir ailleurs. » Pas impressionné pour un sous, le vagabond se répéta: "Laissez-la tranquille." Les trois hommes ne bougeaient pas, l'air déterminé à finir ce qu'ils avaient à faire. Le voyageur les menaça un peu plus en coupant l'un des trois à l'avant-bras. Une simple coupure, qui suffit cependant à le mettre en colère. Il s'avança dangereusement vers l'insolent qui l'avait blessé et frappa... dans le vide. Vaemyr avait évité de justesse le coup de poing. S'ensuit alors une bagarre entre les quatre hommes. Les trois agresseurs ne semblaient nullement impressionnés par l'épée que tenait le voyageur.

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the boys are monsters...

Les êtres humains sont des créatures compliquées. Ils sont capables de grands élans de générosité mais ils sont également capables de la plus ignoble des trahisons. Une bataille permanente fait rage à l’intérieur de moi : elle oppose ma nature angélique à mes tendances démoniaques. Et, parfois, la seule façon de résister à mes démons intérieurs c’est encore d’allumer la flamme de la compassion. J'aimerais tant être quelqu'un d'autre et avoir un autre passé... J'ai tant besoin que l'on me prenne la main en me disant que tout se passera bien. Tout le monde sur Arda a besoin de quelqu’un sur qui compter ; que ce soit une accompagnatrice dévouée, une confidente fiable, ou un ami fidèle. J'avais tant envie d'avoir quelqu'un à qui parler sans aucuns jugements. Quelqu'un qui puisse me rassurer et me dire que les hommes ne sont pas tous méchants. Quand je voyais les elfes hommes, je les trouvait si différents... Je veux du changement. Je sais qu'un jour notre vie change irrémédiablement, qu'un jour nous finissons par admettre nos faiblesses, et que nous décidons de relever le défis, que nous acceptons un sacrifice et parfois ce changement qui arrive dans notre vie est une réponse à nos prières. Quelques fois je me demandais pourquoi je n'avais pas laisser la mort m'emporter... Oui, la mort nous prend beaucoup mais elle nous donne aussi. Elle nous apprend ce qui est réellement important, par exemple : donner en retour après avoir passé sa vie à recevoir, courir après quelque chose qu’on aurait jamais dû laisser partir ou revenir sur ce qui a fait ce que nous sommes devenus. La douleur des coups de pieds me faisait tellement mal que je poussais des cris. Puis ils cessèrent.

« Lâchez-la. Elle ne vous a absolument rien fait. »

A mes oreilles, cette voix était presque angélique. Je restais sur le sol, les membres tremblant, les yeux plissés. Je leva les yeux alors vers les hommes, une nouvelle silhouette s'était dessinée.

Nous l'avons trouvée avant toi. Vas voir ailleurs.
« Laissez-la tranquille »

Une bagarre éclatait dans le quartier des érudits. Je me redressait, une main sur le ventre. Du sang coulait dans ma bouche. Je me sentais mal et vraiment en danger. Une angoisse me prenait au plus profond de mon âme. Une fois mes esprits légèrement retrouvés, je pus mieux voir ce qu'il se passait. Brume revînt afin de chasser un nouveau agresseur. Mon sauveur se retrouvait avec un homme en moins dans la bagarre. Je ne pouvais rien faire, je n'étais pas entraînée à tuer, je n'avais pas appris à me défendre correctement. Pour me défendre, je n'avais que Brume et mon couteau. MON COUTEAU ! Je le ramassa sur le sol, puis l'enfonça dans l'omoplate d'un des deux agresseurs qui se battait contre mon sauveur. Mais cela ne le tua pas, cela le blessait seulement. Je retomba sur les jambes en espérant que cela irait pour l'homme qui m'aidait. Dans cette comédie sans fin que nous appelons la vie, chacun joue un rôle. Il y a les jeunes premiers, les victimes et ceux qui assurent les entractes comiques. Mais pour la pièce soit réellement captivante il faut un héros et un méchant...
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The boys are monsters

ft. Vaemyr Bloodstained & Valenwyn

« Les petite filles aiment les poupées, Les petits garçons aiment les soldats, Les grandes filles aiment les soldats, Les grands garçons aiment les poupées. »

Le combat durait. Il faut dire que les trois types étaient plutôt tenaces, malgré la lame affûtée de l'épée du vagabond qui les menaçait. Du coin de l'oeil, alors qu'il évitait les coups de poings de l'un de ses assaillants, Vaemyr vit que la jeune femme s'était redressée, une main sur le ventre, la bouche en sang. Son état n'était pas des meilleurs, mais c'était rassurant de savoir qu'elle pouvait au moins s'écarter un peu de la scène de combat et se mettre en sûreté. Soudainement, le loup que le vagabond avait aperçu quelques instants plus tôt revint à la charge, pourchassant un second agresseur. Il n'y avait maintenant plus que deux hommes contre le jeune homme. Deux contre un, dont celui qui était seule avec l'avantage d'une épée. C'était encore jouable. Vaemyr évita un second coup, qui mit hors de sa vue l'un des deux hommes. Il devait être derrière lui, à ce moment même, prêt à le frapper, lui faire perdre l'équilibre, lui faire perdre son épée... Bref, prêt à faire un coup pouvant avantagé son compatriote et lui. Prit au piège, oui, c'est ce que Vaemyr était, quand soudain, l'homme derrière lui poussa un cri de douleur. Le vagabond en profita pour déséquilibrer et blesser le type devant lui, avant de se tourner vers le second. Derrière lui, il croisa le regard de la jeune femme qui tenait un petit couteau en sang à la main. Par les mouvements raidis et plus lents de son assaillants, le jeune homme comprit qu'il avait été blessé à l'épaule, ou du moins quelque part dans le haut du dos. Avant que le combat ne se termine vraiment, Vaemyr dû blesser encore quelques fois les deux assaillants et le loup eut le temps de revenir de sa chasse à l'homme. C'est peut-être même ce retour qui dissuada les deux types à poursuivre le combat... Car, obligatoirement, ils se seraient retrouvés à être séparés l'un de l'autre, et auraient donc perdu leur supériorité en nombre.

Une fois le combat terminé, Vaemyr se tourna vers la jeune femme. Elle était toujours là, la bouche saignante et les traits tirés par la souffrance, ce qui était fort compréhensible suite aux nombreux coups qu'elle avait subit. Il s'approcha d'un pas, ne souhaitant pas la brusquer ou lui faire peur, surtout après l'agression qu'elle venait de vivre. Après tout, elle pourrait être portée à croire qu'il l'avait sauvée simplement pour mieux profiter d'elle. Elle pourrait croire qu'il n'était que comme les autres, et le voyageur ne voulait pas qu'elle se mette cette idée en tête, car profiter d'elle n'était pas son intention. Il n'avait fait que son devoir de venir en aide à son prochain. "Vous allez bien?" Il regretta ses paroles directement. Non, sans doute pas. Et cette question était plutôt inutile. Comme bien aller après s'être fait attaquer ainsi? Il essaya de se rattraper en déchirant un bout du bas de son chandail - qui était déjà usé par les voyages - avec son épée et en lui tendant. "Tenez. Prenez ceci pour éponger le sang qui coule de votre bouche." Il regarda ensuite autour de lui. Pas de traces de nouveaux assaillants. Qui sait. Peut-être que les agresseurs auraient décidés de revenir avec d'autre de leurs amis pour donner une leçon au sauveur de la demoiselle... D'ailleurs, il était sans doute mieux de quitter le quartier, au cas où. "Nous ferions mieux de quitter le quartier. Ils pourraient revenir n'importe quand..."

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