je m'en vais ► ft tauriel

je m'en vais

Et voilà. Je l'avais fais. J'étais partie. J'avais décidé de quitter le royaume de Thranduil, si bien que je m'étais mise en route pour Imladris, où je rejoindrais mon oncle et ma cousine. Armé de mon arc et mon épée, je parcourais alors la forêt de Mirkwood en direction de Rhosgobel, dans le but de rencontrer Aiwendil. Après tout, c'était mon ami et je me devais bien de le voir une dernière fois avant de quitter le Rhovanion. Qui pouvait prédire si je le reverrais un jour ou non. C'est ainsi que je mettais le cap sud-ouest, laissant derrière moi mes parents, mes amis,  tout ses elfes qui ne se souciaient guère des autres, et mon maître. A cette pensée, mon coeur se serrait, et mon regard s'attardait sur le bracelet d'or attaché à mon poignet. La présence d'Estoldon allait probablement me manquer. Mais le temps n'était pas aux jérémiades, j'avais fais mon choix, et il était trop tard pour faire demi tour.  Je n'avais d'ailleurs aucune envie, de faire demi-tour. Je ne m'étais jamais sentie à ma place là-bas.

D'un pas léger, je reprenais ma route, attentive à tout ce qu'il se passait autour de moi. Le bois était d'un calme alarmant. Aucun oiseau ne chantait et je n'aimais pas ça, du tout. La forêt s'assombrissait de jour en jour, et je ne pouvais que le voir. Soudain, le craquement d'une brindille rompait le silence. Ce bruit ne venait pas de moi, mais de derrière un buisson à ma droite. Je m'étais alors arrêtée, aux aguets, tandis que ma main s'était automatiquement posée sur mon arc.  Il fallait que je me prépare à toutes éventualités étant donné les êtres immondes qui traînaient dans les parages en ce moment. Il était certain qu'il ne s'agissait pas d'un elfe, ces derniers étant bien plus silencieux. Mais peut-être ne s'agissait-il que d'un simple humain, ou d'un animal. Je ne devais pas m'affoler pour une fausse alerte.

— Qui est-ce?

Oui. J'avais tout simplement demandé, ce qui n'était pas très malin s'il s'agissait d'un ennemis. Mais si ce n'en était pas un, il valait mieux m'en assurer avant de tirer.
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je m'en vais

Je n'avais pas cillé, attendant silencieusement que la créature terrée dans l'ombre se manifeste. Mais quelque chose d'autre attirait mon attention. Derrière moi, je sentais une présence et, lorsque je me tournais, je me trouvais face à Tauriel. Mon premier réflexe était d'éloigner la main de mon arme. Il n'y avait rien à craindre, puisqu'elle était là. Enfin. Je l'avais chercher dans tout le royaume pour lui dire au revoir, sans pouvoir mettre la main dessus, Je m'étais alors résolue à partir sans la prévenir et ce, même si cela me déchirait le coeur. J'adorais Tauriel. J'avais beau la jalouser il y a de cela bien longtemps, elle était vite devenue comme un modèle pour moi. Nos caractères étaient parfois si similaires qu'elle semblait être un "moi, version améliorée". Elle était plus grande que moi, plus agée que moi, plus jolie que moi, et plus agile que moi. Pourtant, je l'adorais.


—  Tauri...

Non. Je n'avais pas eu le temps de prononcer son nom, ni même de me réjouir de son arrivée qu'une immonde créature avait surgit. C'était donc ça, qui se cachait dans l'ombre des buissons. Une araignée géante. Un frisson me parcourait l'échine à la vu de ses huit pattes velues qui s'avançait à toute vitesse vers moi. Cela me dégouttait, si bien que j'esquissais un léger mouvement de recule, avant de dégainer mon épée. Lorsqu'elle arrivait à ma hauteur, j'abattais de toutes mes forces ma lame sur la bête, en poussant une sorte de rugissement. J'étais quelqu'un de plutôt enragé en combat. Le fer transperçait alors l’arachnide de haut en bas, avant de se coincer dans la chair. Le corps inerte se repliait déjà sur lui même pendant que j'en retirais l'épée sanguinolente, dans un soupire de soulagement qui n'avait pas lieu d'être. En effet, le combat ne faisait que commencer. Trois autres énormes araignées nous assaillait de chaque côtés, donc une par derrière Tauriel. Je lâchais alors mon épée que la distance rendait peu efficace, pour brandir mon arc.

—  Attention !

Je lâchais alors mon épée, que la distance rendait peu efficace, pour brandir mon arc et décocher une flèche rapide pour protéger Tauriel. Oh, je savais pertinemment qu'elle pouvait se protéger elle-même, mais mon instinct m'y poussait. Personne n'avait le droit de toucher à mes amis, un point c'est tout. La flèche atteignait alors sa cible en plein dans le mille, c'est à dire, au milieu de ses innombrables yeux. La bête poussait un cris de douleur, chancelait, et s'écroulait au sol. Voilà un de moins ! Mais il y en avait d'autre.

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