Kili || petits mots doux et autres missives

Kili, neveu de Thorin, Roi sous la Montagne, fils de Dìs, régente en l'absence de Thorin et frère de Fili, héritier de Thorin
non.. tout ne tourne pas autour de Thorin ewe

Il sait lire et écrire, même si ce n'est pas quelqu'un qui a la plume fine x)

© sobade.

Kili,

n goûter attend ton frère et toi, demain, si cela vous convient. Je vous attendrais dans le petit salon.

A demain,
Maman.

© sobade.

accepte votre bouquet mais vos excuses restent à être formulées proprement. C’est pourquoi je prends note de votre invitation, afin que vous les énonciez de vive voix.

Nous respectons la raison mais nous aimons nos passions,
car la raison fait l’homme mais le coeur le conduit.

© sobade.

n cette dernière nuit avant votre départ, la peur m’étreint plus que jamais. Pardonnez ma folie, mon audace, mais alors que je désespère de vous dire ce qui me ronge, les mots me manquent finalement. Je sais qu’il n’est rien que je puisse vous écrire ici que je n’ai pas déjà couché sur le papier une centaine de fois. Mes pensées se sont usées, à se tourner vers vous. Tantôt trop sombres, tantôt inconvenantes, il semble que je n’ai aucun pouvoir sur elles. Comme vous l’avez si bien dit, le coeur a ses raison que la raison semble ignorer. Alors, si vous l’acceptez, permettez-moi de vous joindre ce qu’il reste de ces pensées, celles qui ont survécu aux flammes.

Car il n’est plus d’encre dans mon encrier
comme il n’est plus de larmes en mon coeur.

© sobade.

Mes songes re-dessinent le contour de vos lèvres et le sommeil sonne comme votre rire. Mais je me réveille et les ténèbres de la nuit m’emportent loin de vous. Milles questions se pressent, côtoyant les doutes et l’inévitable détresse qui m’est si familière à présent. Reverrais-je votre sourire ? Pourrons-nous encore tirer quelques flèches aux côtés l’un de l’autre ? M’inviterez-vous à prendre le thé à nouveau ? Je m’en contenterais s’il le fallait. Si cela pouvait me garantir votre retour, je ferais taire les battements de ce coeur obstiné qui ne cesse de vous appeler.

© sobade.

uissent ces quelques mots vous accompagner au long de ce voyage et peut-être, si j’ose, vous réchauffer le coeur lorsque vous serez loin de votre demeure. Je sais votre arc prêt, mais j’espère le danger loin et votre chemin tranquille. Prenez soin de vous et de vos compagnons, et revenez sain et sauf. Je vous attendrais.

Le coeur résonne,
attendant un écho

Vôtre,

© sobade.

ardonnez mon audace mais il m’était impensable de vous laisser partir sans vous avoir fait part de toutes les choses qui étreignent mon coeur. Il est, je le crains, bien faible et tremble de vous savoir partir au-devant du danger, agitant chacune de mes nuits depuis l’annonce faîte par votre oncle.
Je me sais folle d’avouer de telles choses, mais l’écrit a toujours été mon refuge, dans les heures les plus sombres et les plus solitaires… comme ce soir, où je me permets de penser à vous et me trouve assez hardie pour vous écrire ces mots. Mais à la lumière de cette bougie vacillante, mon courage s’étiole. Cette lettre rejoindra les autres dans les flammes, je le sais. Vous avouerais-je jamais ce qui me taraude ?

© sobade.

i j’étais assez courageuse, je vous avouerais tout.


Je vous avouerais comme j’ai peur de ce départ qui s’annonce.
Je vous avouerais comme j’aimerais vous demander de me promettre de revenir.
Je vous avouerais comme j’aimerais sentir vos lèvres sur ma main de nouveau.
Je vous avouerais comme j’aimerais être celle qui tressera vos cheveux à votre retour.
Je vous avouerais comme je voudrais passer mes mains dans ces mèches sombres qui sont vôtres.
Je vous avouerais comme j’aimerais sceller nos voeux en un tête à tête brûlant.

Revenez-moi.
Revenez-moi et je vous avouerais tout.

© sobade.