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Shame on me [Pv Loan]
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 Shame on me [Pv Loan]

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MessageSujet: Shame on me [Pv Loan]   Shame on me [Pv Loan] EmptyJeu 7 Mai 2015 - 16:34

Première défaite

Fangorn.

Terre étrange, mystique et forestière, signifiant "Arbre Barbu" en sindarin. Située à l'extrémité sud-est des Monts Brumeux dans la vallée de l'Anduin, à l'ouest du royaume de Rohan, et à l'est de celui de l'Isengard dirigé par Saroumane le Blanc, le plus puissant des cinq mages. La rivière Entalluve  - Onodló en sindarin -  y prend sa source.

Tu te souviens de toutes ces informations grâce à ton éducation de noble. Tu te souviens que tu passais beaucoup de temps dans la bibliothèque de votre riche demeure. C'était comme si tu ne l'avais jamais quittée. C'est pourtant le cas. Il y a neuf ans, jour pour jour, tu t'enfuyais au grand galop du hameaux seigneuriale sans un seul regard en arrière. Tu n'as rien contre ce pays, tu as tout contre ces gens. Menteur au possible. Ils ont miroiter des avenirs radieux, des promesses, des amours pour ensuite mieux vous les arracher comme on arrache un membre avec lenteur et sadisme. Tu t'es juré de ne plus jamais t'arrêter dans ces contrées, mais il faut croire que les dieux en ont décidé autrement. Les dieux ou la promesse d'une forte somme d'argent.

C'était il y a quelques heures alors que tu faisais escale dans un village rohirrim dans le seul et unique but de te reposer avant de reprendre la route. Mais il faut croire que ta réputation de mercenaire cruelle et expérimentée, ne connaissant aucune défaite dans toutes ses missions depuis neuf ans, est vouée à te précéder partout où tu te rends et ce, même si tu veux rester dans l'anonymat. Il faut croire que oui.

C'est donc dans cette auberge, te remplissant la panse de viande, de pommes de terre et d'une bonne pinte de bière qu'un homme habillant comme un paysan s'installe en face de toi sans préambule aucune. Tu n'aimes guère cette attitude, mais tu décides de l'ignorer, continuant ton humble repas. Même quand l'individu prend la parole avec un langage propre aux gens de la campagne profonde.

- Z'êtes la mercenaire Kiria, pas vrai ?
- Cela dépend qui le demande.
- Un gars qu'y vient d'la part d'un type influent et qu'à assez d'sous d'venir vot' client et vous d'mander d'tuer quelqu'un.

Intéressant, mais manque cruellement d'originalité. Tu termines de mâcher et d'avaler ton féculent pour ensuite poser ton coutelas sur la table, posant les coudes sur le bois abîmés et maintenant ton menton à l'aide de tes mains.

- Je vous écoute. Et faites vite.

Tu n'aimes pas perdre ton temps.

- V'là. Y'a un gars qui vit reclus à l'ouest d'ici. Chais pas c'qu'il a fait au richard pour qu'il lui en veuille comme ça. Y veut qu'vous l'mortissiez. 'Doit pas vivre celui-là. 'Pouvez pas l'rater. Y s'est construit une cabane tout seul, l'quistre. Vous l'reconnaîtrez.
- S'il vit seul, pourquoi faire appel à mes services et ne pas le tuer vous-même ?

Le gars ne répond, faisant son vessard et tu t'octroies le droit de boire une gorgée de ta boisson avant de répondre.

- Qu'est-ce qui me prouve que, toi et ton noble, vous ne me duperez pas une fois mon travail accompli ?

Le gars fouille dans sa besace à ses pieds pour te montrer une bourse semblant emplie d'argent clinquant. Il la pose sur la table.

- Il est pas un abeteor comme lui, et moi non plus. On tiendra parole. Tuez l''salezart et vous aurez c't'argent. Oubliez pas d'crâmer sa chaumière aussi. Y doit rien rester. J'vis et travaille dans c'village avec ma famille et l'riche orfèvre vient toutes les s'maines pour j'sais pas quelle affaire, avec son drôle. J'peux pas fuir. R'venez quand vous aurez fait vot' boulot.

Il va pour se lever, s'en aller, mais tu l'attrapes rapidement par son bras, l'invitant à se pencher afin de te permettre de murmurer à son oreille.

- Si jamais tu me trahis, je t'attacherai sur une chaise et torturerai devant tes yeux tous ceux que tu aimes, je te traînerai ensuite sur des lieues pour t'abandonner dans les landes désolées. Il en sera de même pour ton orfèvre et son fils.

Tu peux lire la frayeur dans son regard. Il hoche la tête avant de partir, la queue entre les jambes et la peur au ventre. Tu termines ton repas. Tu dois reprendre la route.

Le vent est frais et tu sens quelques gouttes sur tes bras nu. Tu as voyager pendant six heures et tu te trouves enfin près de cette cabane que ton client t'a décrit. Tu descend de ta jument pour t'avancer à pas feutré, l'arme au poing. Tu ne dois te faire repérer, signaler ta présence avant le bon moment. Mais cela semble compter sur le destin ironique qui a, semble-t-il, décidé de te cribler d'embûches. La douleur t'aveugle quelques secondes et tu réagis juste à temps avant de prendre un coup d'estoc mortel. Un réflexe, tu pares, tu te défends et parviens à en occire un. Ils se mettent sur la défensive et t'entourent dans un cercle parfait qui ne laisse aucune échappatoire. Tu es fait comme un rat. Les lâches, ils ont osé t'attaquer par derrière. Tu te feras donc un plaisir de les rendre à l'état de cadavre.

L'un charge, tu te défend. Un autre arrive. Ils hurlent pour se donner de la force, pour t'impressionner. Tu restes silencieuse, gardant ton calme et toute ta concentration. Viles créatures. Ils sont sans doute venus ici dans le même but que le tien, tu es un obstacle à éliminer à leurs yeux. Ils sont des vers de terre à écraser aux tiens. Mais la tâche semble plus ardu que tu ne l'aurais cru. Tu avais songé qu'il serait facile pour toi de te débarrasser d'eux, mais tu n'y parviens pas. Ils savent se battre, se défendre et combattre en équipe. Tu es seule contre eux et tu t'affaiblis inexorablement. Ta mâchoire est crispée, tu dois rester concentrer coûte que coûte. Tu parviens finalement à tuer un second, mais ce n'est pas suffisant. Ils sont encore cinq. Puis une exclamation de vive douleur.

La tienne.

Les coups fusent et celle qui se trouve à ton ventre est telle que tu sens tes forces te quitter. Ne pas montrer ta faiblesse, combattre jusqu'à la mort. On entaille ton bras, on zèbre ton dos dans une longue estafilade. Tu ne baisses pas les armes alors que ton sang coule abondamment. Ta vision se floue. tu es épuisée. S'en est trop pour toi. On te décoche un violent coup de poids dans le ventre, sur la blessure qui te fait crier de douleur et te fait courber l'échine. Le coprolithe. Il le paiera de sa vie ! Un autre coup coupe court à tes sombres pensées, cette fois contre ton nez. Tu as la tête qui tourne et tu as mordu ta langue dans l'action. Le gout du sang coule dans ta bouche. Tu chutes au sol, ne gardant ton arme à la main que dans un dernier réflexe. Cette truandaille ricane déjà de victoire alors que tu craches par terre. Si tu dois mourir, ce sera dans le combat.

Debout et non à genoux.

Mais ta vision se trouble alors qu'une pensée que tu abhorres plus que tout s'insinue sournoisement dans ton esprit.

Tu es faible.
° CODAGE PAR DITA | EPICODE °


Dernière édition par Kiria le Ven 8 Mai 2015 - 15:27, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Shame on me [Pv Loan]   Shame on me [Pv Loan] EmptyVen 8 Mai 2015 - 13:48


“Celui qui rend violence pour violence ne viole que la loi, et non l'homme.”
Un lieu isolé à l'orée de Fangorn, à la nuit tombée. ••• Se réveillant à l'aube, Loan était parti pour la journée entière, parti pour chasser du gibier plus conséquent que les quelques mulots et autres lapins malingres que ses pièges dispersés un peu partout réussissaient à lui prendre. Il désirait de la biche, ou bien un faisan bien gras, histoire de changer. Muni de son arc long et d'un carquois à moitié rempli de flèches grossières, il s'était mis en route et n'avait rebroussé chemin qu'après avoir trouvé deux faisans, qu'il avait attachés l'un à l'autre par de la ficelle et balancés par-dessus son épaule. Il sifflotait, ravi de sa double prise, même si cela lui avait pris la journée entière - il n'était qu'un forgeron, un ancien citadin, et non un chasseur expérimenté. Il pouvait donc être raisonnablement fier de lui. Le soleil avait décliné, disparaissant au-delà de l'horizon, délaissant les landes de ses chauds rayons pour faire place à la clarté argentée de la lune. L'astre était bien rond, éblouissant les reliefs du paysage en contrebas de la colline où Loan se trouvait. Il put observer son modeste domicile, une petite cabane à laquelle était rattachée un toit sans murs qui faisait office de petite forge. Un feu mourant crépitait encore faiblement dans l'enceinte de cette maisonnée, promesse de chaleur et de réconfort après une telle journée. Il était bienheureux mais éreinté et ne désirait que s'installer devant l'un de ses faisans cuisant sur la broche.

Ce fut lorsqu'il descendait prudemment le versant de la colline qu'il entendit le bruit distinctif des lames s'entrechoquant. Il cessa net son avancée pour tendre l'oreille. Son cœur s'accéléra. De toute évidence, on se battait non loin de chez lui, sans qu'il n'en sut la raison. Que pouvaient bien faire des hommes par ici et pourquoi se battre à la tombée de la nuit ? Loan n'était pas un guerrier bien dégourdi, il savait se battre et avait appris le maniement des armes, ayant travaillé à l'armée, mais il était forgeron, et non soldat. Il dégaina tout de même sa hache, son arme favorite, et continua de descendre. Il espérait éviter le lieu où se déroulait le combat mais la végétation, trop dense, l'empêcha de s'en éloigner autant qu'il le souhaitait. Il finit par devoir se cacher dans les buissons et s'avancer furtivement, l'arme au poing, traçant un cercle autour de ces hommes s'échinant à se massacrer. Assez près pour voir leurs visages éclairés par la lune, il s'aperçut avec stupeur qu'il y avait une femme parmi eux. Poussé par la curiosité, il regarda la scène et remarqua bien vite que cette femme était seule contre tous les autres. Cela le troubla et le choqua ; seuls des bêtes pouvaient s'en prendre à autant contre une seule dame, même si celle-ci, à en voir les mouvements experts qu'elle exerçait, semblait douée une épée à la main.

Par crainte d'être repéré, Loan ne bougea plus de sa cachette. Son cœur battait à rompre ses cotes tandis qu'il voyait la femme faiblir de plus en plus face aux assauts répétés de ses agresseurs. Alors qu'elle tombait, le corps en sang, deux hommes encore debout pour la frapper de leurs lames émoussées, le forgeron ne tint plus. Il ne pouvait laisser faire un tel crime et son âme chevaleresque prit le dessus sur sa peur. Il abandonna les faisans dans l'arbuste où il était resté tapi et s'élança furieusement vers les deux rescapés de la boucherie. Il poussa un hurlement qui eut pour effet de dérouter, pris par surprise, les truands. Ils se retournèrent, mais trop tard, et l'un d'eux se prit la hache en plein visage et mourut sous la violence du coup. Le dernier poussa un juron lorsque la hache l'atteignit à l'épaule, le blessant davantage qu'il ne l'était déjà. Il boitait, le sang inonda sa manche droite, il haletait d'épuisement. Il se mit à reculer, jetant un regard à l'inconnue puis à Loan et, jugeant la situation trop délicate pour lui, décida de prendre la fuite. Loan l'observa s'éloigner pour s'assurer qu'il ne revenait pas puis s'avança vers le corps fébrile de la femme, qui gémissait discrètement, un genou à terre, comme si elle refusait ne fut-ce que de tomber. De plus près, il put croiser son regard et le sien lui donna un frisson d'angoisse qu'il ne put ni réprimer ni comprendre.

- Prenez ma main. J'habite juste à côté et j'ai ce qu'il faut pour vous soigner, il faut faire vite, vous perdez énormément de sang.

Ce détail le surprenait beaucoup. Elle avait le corps rouge à tant d'endroits, le sang s'égouttait à flots, et elle n'avait même pas chuté. Elle tenait encore à peu près sur ses jambes même s'il dut la soutenir, presque la porter. Sans qu'il ne sut pourquoi, cette femme, par cette ténacité à résister, lui faisait peur, et il se demandait s'il avait raison de l'amener chez lui.

© 2981 12289 0
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