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A travers champs, aux premières lueurs de l'aurore...
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 A travers champs, aux premières lueurs de l'aurore...

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MessageSujet: A travers champs, aux premières lueurs de l'aurore...   A travers champs, aux premières lueurs de l'aurore... EmptyVen 15 Mai 2015 - 17:59

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Au bord de rivière
C'était le matin, l’Aurore pointait à l’horizon. Luwnä n’arrivait plus à dormir, un songe étrange l’avait sorti de ce si profond sommeil. Elle avait rêvé d'un de ses aïeux, comme s’il était revenu dans ses pensées pour la prévenir d'un avenir incertain ou d’un quelconque destin qui pouvait s’offrir à elle. Luwnä n’arrivait pas à comprendre cette signification, ce conseil de cette bonne âme qu'elle lui avait suggéré. Quel drôle de songe, pourquoi la perturber autant? 

L’intervention de son aïeul était rapide, mais si intense. Son coeur se serra rien qu’au souvenir de son visage dans ce songe. Luwnä l'avait vu petite quelque fois avant qu'il ne décède... rêver de ce grand oncle la troublait. Pourquoi presque vingt ans après ? Est ce un signe ? Une mise en garde ? Elle avait rêvé qu’elle chevauchait un superbe étalon blanc à travers les plaines du Rohan. Elle s’amusait à prendre de la vitesse à travers champs et plaines, quand son aïeul avec une quarantaine d'années, lui coupa le chemin, vêtu des armoiries du Rohan. Luwnä s'adressa à lui lui demandant ce qu'il faisait là, c'était à cette question que l'homme la rappela à l’ordre. La jeune femme surprise s’était arrêté face à son grand oncle l’écoutant avec attention. Ce dernier lui adressa alors ces quelques mots « Souviens toi d’où tu viens. » et sur ses bonnes paroles, Luwnä s’était réveillée en sursaut. Pourquoi? Où voulait il en venir ? Est ce un rapport avec son envie de fugue ? De voyage ? De trouver un  sens à sa vie en voulant aider son prochain ?

La jeune femme se leva précipitamment, agacée de s'être retournée maintes fois dans son lit. Elle s’habilla d'une robe pratique et souple pour la randonnée, munit d’une cape à capuche un peu plus épaisse contre la rosée du matin et prit la peine de sortir en tout discrétion de chez elle. Edoras était encore endormie, seul le coq se préparait à chanter aux premières lueurs du jour qui guettait l'horizon. Luwnä sortit en douce comme à son habitude sans se faire remarquer. La petite chipie d'il y a vingt savait y faire, sans que les gardes ne la remarquent.  

Après quelques pas, quelques minutes elle atteignit le bord de rivière. Elle appréciait cet endroit si paisible et si imprévisible à la fois. L’eau était son élément tout comme le mystérieux bois et les plaines qui l’entouraient. C’était un lieu si familier et rassurant, pourquoi rejoindre d’autres contrées si hostiles? Telle était la question. Luwnä était prise de nombreux doutes depuis quelques temps. Sa double appartenance revenait sans cesse dans son esprit, ne faisant que la troubler un peu plus chaque jour. D'un père du Rohan et une mère du Gondor, son cœur balançait... son grand père maternelle lui manquait. Il était le seul qui pouvait la comprendre sans la juger. Il avait à la fois la sagesse et les savoirs qu'elle tentait d'apprendre. Sa soif de connaissance et son envie de voyager la turlupinaient un peu plus chaque jours. Elle rêve de devenir une guérisseuse  ou botaniste. Elle n'était pas fixée mais elle voulait faire quelques chose de sa vie. Pas de s'enchainer comme le voudrait son père !

Elwna, sa douce mère, ressentait bien le mal être de sa fille. A tel point qu’elle tentait de la divertir à ses justes moyens... mais en vain. Quant à son père, il tentait de lui trouver un ennuyeux prétendant et lui assurer  sa place parmi les siens. Mais Luwnä ne pouvait nier ses doutes et son envie folle de partir à l'aventure. De nombreux conflits naissaient entre son père qui ne comprenait pas pourquoi elle lui compliquait la vie ! Pourquoi n'acceptait elle pas « son rôle »?! Luwnä préférait éviter le plus souvent son paternel et se plonger dans ses projets, dans son apprentissage dans les plantes, plutôt que de l'affronter...

Luwnä était face à la riviére, fixant au loin, les bras croisés, les premiers rayons de soleil commençaient à apparaitre à l’horizon. Le spectacle était magnifique. Toujours plongée dans ses pensées, la jeune femme n’entendait pas les pas venant dans sa direction. Elle soupira, une légère brise fraiche du matin vint lui caressait le visage. Si douce matinée… paisible. Luwnä ne se doutait pas que quelqu'un venait dans sa direction...


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MessageSujet: Re: A travers champs, aux premières lueurs de l'aurore...   A travers champs, aux premières lueurs de l'aurore... EmptyDim 5 Juil 2015 - 17:28

Le Rohan. C’est un endroit que j’apprécie particulièrement. Imladris était en train de devenir un endroit oppressant, et je me devais de le quitter, surtout après la dispute qui m’a opposée à Elladan juste après sa demande en mariage. J’aime cet elfe, mais, pour le coup, son caractère d’âne m’exaspère. Encore et encore, et toujours plus, au point qu’il réussisse à m’énerver juste après m’avoir demandé de l’épouser. Je grogne, je ronchonne, et je m’éloigne de lui. Partir, deux heures après la dite dispute, sans rien dire à personne. Ma Méaras pour seule compagnie, ma sacoche de guérisseuse pour seul bagage, me voilà galopant vers le sud.

Quelques jours de trajet plus tard, à échanger des soins contre le gite et le couvert, me voilà dans le soleil levant au bord de la rivière, non loin d’Edoras. Je la remonte, lentement, au pas, profitant de la nature qui se couvre d’or. J’avance, et je finis par arriver à la cité. Je continue à avancer jusqu’à ce que, finalement, je tombe sur quelqu’un qui se trouve là. Ma main se pose sur l’encolure de Calinà et elle s’immobilise. Je saute souplement au sol et caresse un instant les poils soyeux de la créature de légendes. Son poil blanc uni, presque lumineux est doux sous mes doigts et je souris avant de la laisser là pour avancer, à pieds, vers la silhouette installée au bord de la rivière. Je ne cherche pas à cacher mon pas, bien qu’il soit beaucoup plus léger que celui d’un humain, et arrivée non loin d’elle, je me racle la gorge pour l’avertir de ma présence. J’avance ensuite jusqu’à elle et m’incline légèrement.

- Bonjour, demoiselle. Seriez vous contre un peu de compagnie en cette radieuse matinée ?

Dans mon dos, Calinà m’a suivie, et pose sa tête dans mon dos comme pour me faire avancer plus vite vers la demoiselle. Je laisse échapper un rire cristallin avant d’avancer quelques pas de plus pour arriver totalement à la hauteur de l’humaine. Je me laisse tomber avec grâce dans l’herbe à son côté, mon regard attiré par l’eau tumultueuse devant moi. Un sourire sur mes lèvres je prends une grande inspiration et secoue lentement la tête de droite à gauche.

- Cet endroit est magnifique. Apaisant. Je me nomme Elinà, elfe d’Imladris.

Je tourne à nouveau la tête vers la demoiselle et lui tend ma main droite, symbole universel pour la saluer, de manière pacifique.  

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MessageSujet: Re: A travers champs, aux premières lueurs de l'aurore...   A travers champs, aux premières lueurs de l'aurore... EmptyJeu 9 Juil 2015 - 19:23

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Au bord de rivière
Luwnä était plongée dans ses pensées. Après un soupir ou deux, elle se laissa doucement tomber sur l'herbe encore humide par la rosée du matin, mais qu'importe ! Pas de convention en cette heure si matinale. Luwnä avait ce côté là, cette simplicité malgré son rang. Pourquoi tant de manières ? Le plaisir qu'elle prenait à être dehors, dans l'herbe ou dans les bois étaient pour elle une certaine liberté. La liberté se paye aussi chez les nobles… hélas être une fille de la noblesse est tout juste plus libre qu'une femme de petite condition, et encore ! La richesse n'aide pas à se libérer de l'emprise des hommes… Luwnä ne se plaignait pas, elle savait se faire entendre et prendre "sa liberté", mais elle devait se battre tous les jours pour la conserver. Hélàs, elle savait pertinemment qu'elle devait filer en douce bientôt si elle comptait la conserver encore un moment. Mais comment? Telle était la question qui la préoccupait maintenant bien des jours, voir des semaines !

La jeune femme croisa les jambes, se positionna en tailleur, croisa les bras et continua à observer le cour d'eau. Rêveuse, elle contemplait les vaguelettes de l'indomptable rivière. C'était si apaisant, reposant. Le temps semblait s'arrêter l'espace d'un instant. Mon dieu, quelle idée tordu son père allait lui reservé aujourd'hui? La veille il avait tenté de lui présenter un noble de la Cour, mais déjà ventripotent et dégarni. Comment comptait il convaincre Luwnä rien que physiquement? Elle était déjà suffisamment têtue sur le caractère de "son âme soeur idéale" alors, pourquoi choisir un homme qui est encore moins attirant qu'un cochon de lait? Il était de bon partie avait commenté son paternel. Bon parti certes, mais pas plus intelligent qu'un moustique sur le cul d'une vache ! Son père était devenue furax aux paroles virulentes de sa fille quand ils avaient rejoins leurs appartements. Son frère avait rit à gorge déployé, sous la colère du père, tandis que sa pauvre mère tentait tout juste à garder la paix dans cette maison bien trop agité à son goût. Au lieu de ça, son paternel lui interdit d'escapades jusqu'à nouvels ordres. Choses qu'elle ne tenait pas évidement…

Luwnä soupira espérant que cette journée allait être meilleure que la précédente. Mais ses pensées furent vite interrompue car quelqu'un était en approche. Une voix et un rire cristallin se firent entendre. Dans un sursaut elle se retourna toujours assise dans l'herbe. Surprise de voir une elfe, elle ne dit mots, la contempla tout en la suivant des yeux. C'était la première fois que Luwnä rencontrait une elfe. Certes elle connaissait ce peuple dans les livres, par les dire, etc, mais elle n'avait jamais eut la "chance" de rencontrer quelqu'un de cette race. Elle n'avait que 25 ans et elle ne découvrait pas le Monde comme elle le voudrait hélas… Après un instant de surprise, elle referma la bouche qu'elle avait laissé entre ouverte et répondit à la jeune elfe.


"Je… oui."

Luwnä n'arrivait pas encore à aligner deux mots correctement. En temps normal c'était une grande bavarde, mais cette fois ci les mots lui manquaient. L'elfe s'installa à ses côtés sans être le moins du monde perturbée ou timide à son égard. La jeune femme était magnifique, gracieuse, solaire. Les oui-dire étaient bel et bien confirmé, les elfes sont des êtres splendides. L'inconnue se présenta avec un rayonnant sourire. Luwnä retrouva enfin ses esprits et prit la parole plus longuement.

"Enchantée, je me prénome Luwnä. Pardonnez moi mon impolitesse, je dois avouer que vous êtes la première elfe que je rencontre. Et je suis étonnée de voir une elfe comme vous si prés d'Edoras. Mais j'en suis ravie, faire votre connaissance me flatte."

Luwnä afficha enfin un sourire un peu plus à l'aise après l'étonnement envolé. Elle attrapa sa main et la serra avec enthousiasme. La rencontre risquait d'être passionnante et riche. Luwnä avait entendu parlé du Seigneur d'Elrond et de sa maitrise miraculeuse dans les guérisons, elle était curieuse et avide de connaissances. Prochainement elle comptait peut être rejoindre son grand père médecin à Minas Tirith, elle aimait donc se perfectionner pour éventuellement assister son aïeul dans les moments difficiles.

"C'est en effet une douce matinée. J'aime et j'apprécie le calme avant le début d'une longue journée… je m'y sens bien ici." dit elle en replongeant son regard dans l'eau.

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MessageSujet: Re: A travers champs, aux premières lueurs de l'aurore...   A travers champs, aux premières lueurs de l'aurore... EmptyJeu 23 Juil 2015 - 16:32

Quelques fois, j’ai l’impression que le matin est le moment de la journée que je préfère. Lorsque le soleil rougeoie à l’horizon et qu’il commence à étendre ses ailes sur le monde, celui-ci prend des teintes que l’on ne reverra qu’à son coucher. Un sourire monte à mes lèvres alors que mon regard se perd sur les gouttes de rosée qui brillent dans l’air comme si elles étaient de véritables diamants. Mon oreille bien plus fine que celle des humains capte, à quelques mètres de là, un renard, ou peut être un lapin qui sort de son terrier avec ses petits, prêts à commencer leur journée sur les chapeaux de roue. Mon regard perdu dans le vide, je prends une grande inspiration, emplissant mes poumons de cette odeur d’herbe fraichement coupée, légèrement humide, qui va bientôt s’envoler, réchauffée par les rayons ardents afin de créer cette étrange brume matinale qui rend les paysages presque irréels, comme sortis d’antiques légendes.

Mais, en cette étrange matinée, je ne suis pas la première levée. J’ai voyagé toute la nuit, certes, mais la fatigue ne se fait pas encore sentir dans mes muscles ni mon esprit. J’avais besoin de cette escapade loin d’Imladris. Quelque part, mon cœur sait que, si j’aime y être et considère la cité d’Elrond comme mon foyer, lorsque je reste trop longtemps en place, je dépéris à petit feu. J’ai toujours eu la fougue des étalons et leur besoin d’espace. Je ne suis pas faite pour rester au même endroit sur une longue période. Je suis taillée pour la route, pour avaler les lieues les unes après les autres sur le dos de ma chère Calinà qui porte bien son nom. Elle file aussi rapidement que la lumière, et si je le lui demandais, elle m’emmènerait jusqu’aux confins du monde. Juste elle et moi… Ce rêve vole à la limite de mon esprit, bientôt remplacé par un autre, plus réel. Tout en m’avançant vers la demoiselle, installée à la limite entre la rivière et l’herbe, je relève ma main gauche à mes yeux pour y contempler la bague qui s’y trouve désormais. Un sourire éclaire mon visage, remplacé quelques secondes plus tard par la tristesse qui m’envahit lorsque je repense à la dispute qui nous a opposés, Elladan et moi, il y a quelques heures à peine.

Cependant, ce n’est ni notre première ni notre dernière dispute. Le monde a toujours tourné en carré lorsque nous sommes dans la même pièce, lui se souciant bien trop de ma sécurité depuis toujours, allant jusqu’à chercher à m’enfermer dans un océan de protections bien trop rapprochées à mon goût, moi essayant de lui rappeler que je ne suis pas sa mère. Nos nombreux combats l’un contre l’autre auraient pourtant dû lui prouver que je suis parfaitement à même de me défendre. Laissant retomber ma main, je touche le Katar qui pend à ma ceinture, arme ramenée du fin fond de l’Umbar dont j’ai perfectionné l’usage depuis. Mon épée courte est attachée dans mon dos, et si la douceur de mon visage sait tromper mes ennemies, la rapidité de mes armes leur rappelle bien vite que je ne suis pas inoffensive. J’ai, après tout, grandi entre une tante qui a perdu sa sœur dans une horrible attaque d’orcs, et l’un des anciens capitaines de la garde d’Imladris puis de Lorien. Tous deux m’ont poussée très jeune à apprendre la danse des lames très jeune, afin d’être certains que les voyages que j’effectuerais sur le monde en tant que guérisseuse soient placés sous de bons augures.

Je commence par saluer la jeune humaine installée là, une fois arrivée à sa hauteur, un sourire sur les lèvres. La surprise qui se lit sur son visage m’attendris quelque peu et mon sourire s’élargis. D’apparence, nous avons l’air d’avoir le même âge, à quelques années près, et si mes oreilles pointues et ma taille bien plus haute que la sienne ne m’avait pas trahie, je crois qu’elle aurait simplement salué, peut être sans perdre sa langue de cette manière. Ha ! Les miens sont bien trop secrets, perdus dans leurs forêts. Ils ne savent pas ce qu’ils manquent en oubliant que les autres races, certes plus jeunes, certes avec une longévité bien moindre que la nôtre, peuvent se révéler plein de surprises et d’enseignements, justement à cause de cette innocence qu’il peut parfois nous manquer, à nous autres vieilles créatures perdues dans leurs forêts depuis des millénaires. Je comble donc le silence en me présentant de manière simple, même si le terme d’Imladris fait vibrer mon cœur plus qu’il ne le devrait. Bientôt, lorsqu’Elladan et moi serons réconciliés, je pourrais me présenter comme étant Dame d’Imladris, même si ce titre ne sera réellement mien que lorsque Elrond laissera à Elladan le soin de gouverner.

- Ne vous en faites pas. Je sais bien que les miens ne sortent que peu de leurs forêts.

Un rire léger monte à ma poitrine, et je hausse les épaules, très simplement, avant de reprendre, expliquant par la même occasion une partie de la raison de ma présence ici. Oh, je ne peux dire à la jeune femme toute la vérité… Je ne suis pas sûre qu’elle comprendrait qu’une demande en mariage ratée et qu’une fuite en avant m’avaient conduite sur le même chemin que j’avais emprunté quelques cent ans auparavant, lorsque la dernière dispute énorme entre Elladan et moi m’avait donné le tournis. Non, tout ceci n’est qu’une suite de fadaises dans nom.

- J’ai soigné la famille régnante sur Edoras, il y a peut-être un siècle. La nostalgie m’a donné envie de voir si ses descendants se portaient bien, voyez-vous. J’ai peur cependant qu’on ne se rappelle pas vraiment de moi… Dans tous les cas, il n’y a pas à être flattée de me rencontrer. Je suis quelqu’un de très banal, voyez-vous.

Les mots de la demoiselle me tirent un sourire. Cet endroit est en effet emplit d’une certaine magie, je ne peux le nier.

- Il est bien tôt pour être levée, cependant, ne croyez vous pas ? Le sommeil vous a-t-il fuit ou bien vous levez vous tous les jours aussi tôt pour contempler la magie de ces lieux ?

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MessageSujet: Re: A travers champs, aux premières lueurs de l'aurore...   A travers champs, aux premières lueurs de l'aurore... EmptyVen 7 Aoû 2015 - 17:19

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Au bord de rivière
La jeune elfe n’avait pas l’air farouche du tout à l’encontre de la jeune humaine. Pourtant la race humaine n’était pas réputée pour être « tendre » avec les races extérieures à la leur… Luwnä n’en était pas fière évidement, elle portait en elle une forte compassion et humilité. Ce n’était pas une personne « raciste » bien au contraire, elle était même enthousiaste de partir à l’aventure et rencontrer ses peuples si éloigné du sien. Elle ne comprenait pas pourquoi certains ignorants craignaient la différence sans même tenter de comprendre et de partager avec ces personnes "étrangères". N'est ce pas la richesse du Monde ? Une philosophie et une ouverte d'esprit que peu de personne partagé autour d'elle hélas. Il était vrai que Luwnä se sentait parfois vraiment seule... Néanmoins, une part de son innocence et sa gaité pouvaient se lire sur son visage, qui l'empêchaient de sombrer dans la noirceur ou le sarcasme que d'autres développer en ces temps difficiles. C’était encore une jeune femme à la fleur de l’âge qui aimait bon vivre et profiter des plaisirs de la vie. Elle n’était pas dupe, mais la possessivité de son pére et la contrainte de son rang l’empêchaient depuis de nombreuses années à s’échapper d’Edoras…

« Ils sortiraient probablement plus si la stupidité humaine était moindre… » dit-elle en ricanant.

Elinà se mit à rire à son tour. Probablement elles avaient les mêmes pensées. L’idiotie et l’ignorance de certains membres de leur peuple étaient propre à chacun, fallait il croire. Luwnä se détendit peu à peu. La simplicité et la spontanéité de cette jeune femme l’apaisaient. Elle avait l’impression que ces deux êtres avaient bien plus en communs qu’il en paraissait. Se trompait-elle ? Un sourire illumina le visage de la jeune noble. La curiosité de Luwnä la titilla. Elle se demandait pourquoi la jeune elfe (si on pouvait dire « jeune » au vu de son âge humain qui était ridicule à côté du sien) se trouvait aux frontières d’Edoras: cette dernière lui répondit alors qu’elle était venue il fut un temps pour soigner la famille royale. Une guérisseuse semblait-il.


« La famille royale se porte bien, d’après les dire. Même si certaines mauvaises langues aimeraient entendre d’autres présages… »

Il était vrai que le dernier roi au trône n’était pas dans le cœur de tout le monde. Luwnä tenait toujours caché son animosité envers son roi, qui selon elle était bien trop cruel et imbus de sa personne, pour éviter évidement un trépas anticipé de sa famille… elle causait suffisamment de torts à son père à jouer la tête de mule qui tentait de lui trouver un futur mari, alors elle n’allait pas en plus se positionner en politique. Son frère était déjà dans cette voie, pas besoin d’en rajouter. C’était à ce moment-là, qu’elle se décidait de changer de sujet et de rebondir sur le métier d’Elinà.

« Vous êtes Guérisseuse ? Quel drôle de coïncidence. » S’enthousiasma Luwnä. « Mon Grand pére vit au Gondor et c'est aussi un réputé Guérisseur. Je me suis toujours passionnée par la science et la magie des plantes ! Comme c’est curieux de se rencontrer ! »

Luwnä se retourna complétement face à Elinà, toujours assise en tailleur, beaucoup plus enjouée et animé par l’excitation qu’à leur timide rencontre. Cette journée risquait d’être riche en émotions et en découvertes. Elle ne regrettait pas de s’être levée de si bonne heure !

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MessageSujet: Re: A travers champs, aux premières lueurs de l'aurore...   A travers champs, aux premières lueurs de l'aurore... EmptySam 8 Aoû 2015 - 13:56

Un rire monte à ma poitrine lorsque cette demoiselle me dit que nous autres, elfes, sortirions certainement plus si les humains étaient moins stupides. Pour être franche, j’y ai déjà pensé. Mais, les hommes sont jeunes, bien plus jeunes que nous autres, les elfes, qui sommes parmi les premières races créées par Ilùvatar. Mon regard se fait lointain et je soupire, pensant à la courte vie que les hommes ont.

- Je ne dirais pas que les Hommes sont stupides. Ils sont jeunes, c’est tout. Et, votre vie me fait l’effet d’un courant d’air. Vous n’avez pas le temps d’apprendre tout ce qu’il y a à apprendre. Je chasse l’idée d’un geste de la main avant de hausser les épaules : Dans tous les cas, cela n’est pas grave. Je suis fiancée à l’elfe le plus stupide de la création. J’ai l’habitude.

Par la suite, j’avoue avec nostalgie avoir été la guérisseuse de la famille royale de la cité, il y a bien trop longtemps pour qu’on ne se souvienne encore de moi par ici. La remarque de la demoiselle sur ceux qui possèdent le pouvoir me fait froncer les sourcils et je penche légèrement la tête sur le côté pour l’observer en coin. Intéressant. Les hommes ne cesseront donc jamais de convoiter le pouvoir des autres. Voilà un autre point que les elfes n’ont pas en communs avec leurs cousins mortels. Nous ne combattons pas pour la gloire ni pour la renommée. Nous ne nous amusons pas à renverser des têtes couronnées simplement parce que leur politique ne nous plait pas. Oui, ceci nous rend très différents des humains dont la faillibilité me semble là évidente. Mais, je n’ai pas le temps de poser la moindre question que déjà elle me parle de mon métier.

- Oh, les plantes n’ont nulle magie en elles autre que la possibilité de sortir de terre et de pousser pour nous permettre de les recueillir, vous savez. Un sourire amusé nait sur mes lèvres. Décidément, cette humaine me fait oublier ma mauvaise humeur et mes fiançailles ratées. La véritable magie provient de celui qui réussit à retenir toutes les propriétés dans sa tête pour savoir les mélanger, en faire des infusions et des cataplasmes utiles et fonctionnels.

Mais, il est vrai qu’il semble curieux de rencontrer par un hasard tout à fait absolu, une demoiselle qui connaisse l’art des plantes et dont le grand père est un guérisseur. Peut être même que je connais son grand père et que j’ai participé, à un moment ou à un autre, à sa formation. J’aime partager mon savoir, même si parfois mon implication est minime et se contente de donner une recette de cataplasme efficace ou un meilleur moyen de broyer les plantes pour en récupérer le suc.

- Comment se nomme votre grand père ?
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MessageSujet: Re: A travers champs, aux premières lueurs de l'aurore...   A travers champs, aux premières lueurs de l'aurore... EmptyLun 28 Sep 2015 - 17:03

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Au bord de rivière
Il était vrai que la jeune humaine ignorait beaucoup de choses de la Terre du Milieu et manquait de savoirs sur les autres peuples. Elle ne pouvait rivaliser la sagesse des elfes, mais elle pouvait suffisamment remarquer la bêtise des siens… Son regard se perdit dans les vaguelettes de la rivière. Si seulement elle ne se sentait pas si à l’écart des autres! La belle créature à ses côtés lui assura et la rassura quelque peu en lui avouant que la vie trop courte des Hommes ne leur laissait pas le temps d’apprendre ou même de comprendre. Luwnä hocha en silence la tête, hélas c'était vrai. Elinà ajouta que même son compagnon de vie était quelque peu « stupide ». La rohirrim eut un petit sourire amusée. 

« Mais il doit bien avoir suffisamment de qualités pour que vous soyez sa fiancée. Après tout il y a stupidité et stupidité… enfin bon le sujet est vaste pour rester là à en débattre. »

A quoi bon pleurer sur le sort de son peuple? La roue tourne et parfois en mieux. Luwnä a l’espoir qu’un jour l’héritier prenne le trône avant que la folie de son père ne les amène à une perte ou à une guerre inévitable. Les choses changent et peut être que les prochains événements allaient pousser le jeune héritier à reprendre les rennes du Rohan. Luwnä l’espérait au plus profond d’elle.

Le jeune femme stoppa ses profondes pensées et ses rêveries pour reprendre la passionnante conversation avec Elinà. Cette dernière avait l’air amusée par l’interêt que portait Luwnä pour son métier. Elle était de nature curieuse et depuis sa jeune enfance la force de la forêt et la science de la botanique l’attiré terriblement. Sa mère lui avait apprit pas mal de choses sur les différentes plantes de la région, alors que son grand père se passionnait pour ses recherches et ses préparations de soins. Comment ne pas être baigné dedans et ne pas apprécier? Ce fut tout naturellement que Luwnä se passionna pour cette science, lui permettant ainsi de s’échapper de sa vie de « fille de noble ». Coudre, chanter ou lire tranquillement à la maison ce n’était pas sa tasse de thé… c’était une agitée de la pulpe, l’obliger à faire quelque chose qui ne lui convenait pas ou de lui dire de rester à sa place la mettait dans une rogne incontrôlable. Etre la fille à papa, ce n’était pas du tout de son tempérament. Cela amusait beaucoup son grand frère mais très peu ses parents… C’est pourquoi sa tendre mère trouva une bonne alternative de passionnée sa fille à ce nouveau monde sans pour autant contrarier son mari. Ce n’était pas dangereux, utile et instructif. Malgré de nombreuses réticences il devait avouer que voir sa fille « plus calme » et moins agitée lui convenait. Cela n’empêchait pas la chipie de s’évader de nombreuses fois dans le dos de la maisonnée, pour aller gambader dans la forêt à la recherches de quelques plantes ou de prétexter une promenade.


« Je suis d’accord. Je suis encore dans l’apprentissage et l’étude des différentes variétés de plantes. Je prends plaisir d'aller à la cueillette et préparer de simples infusions. C’est mon exutoire. Si je n’avais pas cette curiosité, je périrais à Edoras…  »

Luwnä soupira. C’était un peu étrange de se confier à une jeune inconnue. Mais elle se sentait en confiance, et se livrait sans se préoccuper du jugement ou des questionnements d’Elinà. D’ailleurs elle rebondit sur son grand père lui demandant son nom. Peut être le connaissait elle? Tout sourire la rohirrim lui répondit.

« Erendil. Cela vous dit quelque chose? Il a une certaine réputation. De nombreux nobles du Gondor le consulte. Il a diminué un peu son activité il n’est plus très jeune, mais il ne refusera jamais de soigner une personne dans le besoin ou des plus démuni. » finit elle.

Hj: Ahha le plus dur c’était trouvé un nom un peu Gondorien pour mon grand père XD

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MessageSujet: Re: A travers champs, aux premières lueurs de l'aurore...   A travers champs, aux premières lueurs de l'aurore... EmptyLun 5 Oct 2015 - 20:42

HJ : oulala, il est passé tellement de trucs depuis le début de ce RP XD Elinà n'est plus fiancée du tout XD Bon, j'vais dire qu'elle a eu une proposition du coup, et qu'elle l'a refusée après mûre réflexion parce que ça n'irait pas XD

Oh, je ne sais pas encore si je vais accepter. S’il arrive à m’énerver le jour où il me demande de l’épouser, je ne suis pas tout à fait sûre que ce soit une excellente idée de lui dire oui. Je laisse échapper un petit rire amusé avant de hausser les épaules : Les elfes n’ont qu’un seul amour, vous savez. Je me dois de le choisir avec prudence. Si je n’ai pas l’intention de m’ennuyer toute ma vie, je dois aussi faire attention à ce que mon caractère de tête de mule soit compatible avec celui qui partagera mes jours. Oui, c’est important. Très important. S’entendre avec la personne avec qui on partagera le reste de sa vie. Et, avec Elladan, ce n’est clairement pas ça. J’y ai cru. J’y ai longtemps cru. Mais, aujourd’hui, j’ai de plus en plus l’impression que je me suis trompée. Parce que, ce n’est pas réellement mon genre, de laisser les autres me faire autant de mal. Et, il m’en a fait, hier, en trouvant le moyen de rendre une demande en mariage un véritable cauchemar. Donc, non. Il n’est pas question que je lui pardonne de si tôt. Et, il est même encore moins sûr que je l’épouse un jour. Déjà, il va me falloir un siècle ou deux pour lui pardonner, et encore plus pour accepter de lui reparler. Clairement, nous n’en sommes pas là.

Mais, fort heureusement pour moi, le sujet change, et nous parlons de mon métier. Ah, mon métier. C’est mon premier amour. Le seul qui me suivra jusqu’à la fin des temps, quoi qu’il arrive. Je suis presque certaine que même amnésique, j’y reviendrais. J’essaie d’ailleurs de ne pas réellement m’emballer, parce que pour être franche, je pourrais continuer toute la nuit, allant jusqu’à endormir la demoiselle dans des détails techniques totalement inutiles pour elle, puisqu’elle ne comprendrais pas tous les tenants et aboutissants de ce dont je lui parle. Oui, je peux être véritablement un professeur ennuyeux parfois. Souvent ? Oh, non. Estel adore passer du temps avec moi. Il n’y a donc que peu de choses à faire dans cette cité ? Réellement ? Car, j’ai l’impression qu’elle semble au bord du gouffre, la pauvre demoiselle. Si c’est vrai, alors je vous ferais parvenir une copie d’un traité elfique sur les plantes. Vous aurez de quoi apprendre pendant quelques années avant de vous ennuyer. Un sourire sur mes lèvres, je note dans un coin de mon esprit qu’il me faudra y penser. Comment a-t-elle dit qu’elle s’appelait déjà ? Lunwä, je crois. Si j’ai la mémoire des plantes, celle des noms m’est beaucoup plus compliquée à dominer. Erendil ? Oui, bien sûr que ça me dit quelque chose. Nous avons autrefois échangé durant de longues soirées d’hiver, alors que je vivais dans ces contrées. C’était un étudiant appliqué dans ses jeunes années, et il n’avait de cesse de vouloir être le meilleur. Si vous me dites qu’il a une certaine renommée aujourd’hui, je n’en suis pas surprise. Ce ne serait que normal. Apprendre que mon ancien ami a vieilli me fait mal, quelque part. Je suis une elfe : ma jeunesse est immortelle. Les humains auxquels je m’attache sont réellement éphémères, et je ne m’en rends compte que quand je réalise qu’ils ne sont plus… Et, à part ça, il va bien ?

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