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Whistand the wind and darkness
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 Whistand the wind and darkness

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MessageSujet: Whistand the wind and darkness   Whistand the wind and darkness EmptyMer 13 Jan 2016 - 16:43

Whistand the wind and darkness
BEORN & GLORFINDEL


Voilà plusieurs jours maintenant qu'il avait quitté Imladris, laissant le soin à une tierce personne de s'occuper de la cavalerie en son absence. Monté sur son cheval gris, l'Eldar pressait l'allure alors qu'il se rapprochait de sa destination finale. Nul doute qu'il ne souhaitait pas passer plus de temps que nécessaire loin de la cité qu'il considérait aujourd'hui comme son véritable foyer. Depuis quelques temps maintenant on pouvait apercevoir des groupes d'orcs descendre des plaines pour s'aventurer de plus en plus loin dans les terres et l'ombre qu'il sentait grandir au fond de son être semblait ne pas vouloir disparaître. La paix qui pouvait régner dans la Terre du Milieu lui apparaissait comme de plus en plus fragile et il avait ressenti le besoin de prendre connaissance des faits qui pouvaient se produire. Et à force de doutes et de questions, il avait pris la décision d'exprimer son point de vue au Seigneur de la cité, rapportant quelques inquiétudes qui lui traversaient de plus en plus régulièrement l'esprit. Glorfindel avait besoin de voir de ses propres yeux ce qui se tramait plus loin, au delà des montagnes et si plusieurs jours furent nécessaire afin d'organiser ce voyage, c'est une nouvelle fois seul qu'il parti sur les routes.

A bien y regarder, l'Eldar aurait largement préféré rester à Imladris, le simple fait de savoir qu'une marrée d'orcs pouvait se déverser à tout moment n'étant pas pour le rassurer. Et pourtant, le savoir se devait d'être comblé, il ressentait le besoin de découvrir ce qu'il se tramait ailleurs, de savoir quels étaient les couleurs actuelles loin des murs de la cité. Une partie de lui en avait besoin, elle le poussait à prendre le large quelques jours, elle lui susurrait à l'oreille qu'il valait mieux avoir la pleine conscience des faits plutôt que de rester sur ses acquis et la route lui paru ainsi bien plus courte qu'il ne l'avait prévu. Les pensées s'enchevêtrant les unes au autres chaque fois que son étalon faisait un pas en avant. Elles glissaient en lui telle des arabesque au rythme de ce pas soutenu qu'il imposait à sa monture. Malgré l'envie et le délice qu'une escapade pouvait procurer, Glorfindel  n'avait aucune intention de disparaître trop longtemps. Plus vite il serait arrivé à destination, plus vite il rentrerait pour décrire ce qu'il avait vu, pressentait ou ressentait à ce vieil ami qu'était Elrond.

D'une légère pression des mollets il intima l'ordre à sa monture d'aller plus vite. La pente se faisant plus douce que les jours précédents il pu rapidement accélérer et soutenir un trot bien plus cadencé que ce qu'il avait maintenu jusque là et le vent se fit plus présent sur son visage. Bien que très proche de son peuple en règle générale, Glorfindel appréciait ces moments de solitude en pleine nature, il pouvait alors ressentir plus clairement ce qui se passait autour de lui, entendre des choses qui, parfois, même pour son ouïe fine disparaissait sous les murmures des conversations. Tel un enfant, il donnait l'impression de redécouvrir des terres qu'il connaissait pourtant sur le bout des doigts et son envie de découverte semblait d'autant plus s'exacerber. La route décrivit un arc de cercle alors que la pleine se dessinait maintenant clairement un peu plus loin en contrebas, plus loin, la forêt de Mirkwood s'étendant et, bien avant, le lieu où il se rendait. Tout comme il avait fait prendre le trot à sa monture quelques instants plus tôt, il lui fit reprendre le pas alors qu'il redressait le dos, les yeux perdus vers l'horizon. Il aurait été bien trop simple qu'il arrive sans réelle encombre, bien trop simple que les soupçons ne soient, en réalité, que des pensées noires qui habitaient les êtres ayant vus trop de guerres. Pourtant ses yeux ne le trompaient pas. Son regard d'acier se figea sur un soulèvement de poussière lointain, les traits de son visage semblèrent durcirent alors que la vision se formait dans son esprit. Il y avait peu de créatures capables de soulever un tel amas de molécules poussiéreuses et le vent siffla une nouvelle fois à son oreille, l'étalon gris semblant comprendre les désirs de son compagnon de voyage. L'air vrilla quand il prit le galop et les formes alentours auraient très bien plus se brouiller alors qu'il maintenait cette allure. Le doute n'existait plus... et la horde qui se trouvait plus loin allait très certainement terminer son existence dans peu de temps.

Le bruit strident d'une flèche fendant l'air lui vrilla le tympan alors qu'il imposa un demi-tour radical à sa monture. Concentré sur ce qu'il se passait au loin, il avait avalé la distance bien plus vite que ce qu'il avait prévu et ne s'était plus attardé sur ce qui pouvait bien se terrer beaucoup plus près de lui. Faisant volte face, l'Elfe détacha sa masse d'arme de sa ceinture avant de sauter au bas de sa monture, celle-ci rebroussant chemin comme pour éviter le combat qui allait arriver. La horde vu au loin avait dû se scinder en deux il y plusieurs lieux et les groupes d'orcs s'étaient sûrement fait un plaisir d'envahir le Val sur plusieurs fronts. Sa masse d'arme fendit l'air, ricochant sur la tête de l'orc le plus proche avant que l'elfe ne reprenne place sur ses appuis. Nombre de combats pouvaient être gagnés en versant un minimum de sang, pourtant face à certaines créatures, haines et rancœurs semblaient indéfectibles et Glorfindel n'aurait toléré qu'on laisse la moindre de ces créatures en vie trop longtemps. Certes, par moment, il n'était pas nécessaire de les poursuivre. Mais l'automatisme de guerrier face à un ennemi héréditaire ne peut être étouffé aussi facilement. Et si les orcs qui s'étaient détachés de la horde l'entouraient maintenant, aucune peur ne se lisait sur son visage ; détermination farouche de mettre à bas le mal sous toutes ses formes. Lames au clair, épée et masse d'arme dans chaque main, il ferait face. Nul orc ne saurait réduire à néant cette détermination qui faisait vibrer tout son être alors qu'il jouait de ses lames comme ci elles étaient de simples extensions de son corps. Sa place était ici, guerrier qui avait traversé les âges de ce monde sans en être altéré.

Et le combat s’amplifia, vil est l'orc qui tente d'avoir le dessus et si la créature semble avoir un défaut dans sa logique et son chemin de réflexion, il n'en devient que plus dangereux en groupe. Mué par une nouvelle forme de volonté. L'elfe virevolta pour esquiver une nouvelle attaque et son épée s'enfonça dans la poitrine d'une autre de ces infâmes créature. Cet élément de tension permanente semblait lui coller à la peau et cette fine aura guerrière semblait lentement se déployer au milieu des ténèbres qui l'engouffrait. Lutte acharnée entre lumière et obscurité et l'issu de ce combat ne pourrait avoir qu'une possibilité.
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MessageSujet: Re: Whistand the wind and darkness   Whistand the wind and darkness EmptySam 16 Jan 2016 - 16:42


Whistand the wind and darkness
Beorn & Glorfindel






Le vent soufflait fort sur la vallée, un air glacial s’engouffrait dans les arbres, mais l’agitation dont ils faisaient preuve m’était interprétée autrement. Depuis Carrock, j’observais l’étendue de terre se dessinant sous mes yeux tel le gardien que j’étais depuis de nombreuses années. Le Val de l’Anduin était ma maison depuis que les changeurs de peaux n’étaient plus. Là, au loin, le refuge que j’avais bâti et protégé demeurait en paix. Pourtant je voyais le mal ronger ces étendues vertes, ces ombres menaçant même mon propre foyer. La vue épatait mon fils que désormais j’emmenais avec moi lors de mes rondes. Du haut de ce rocher l’on voyait les couleurs chaleureuses s’essouffler entre les épais nuages. Son innocence était la seule chose qui me donnait encore espoir, et pourtant malgré moi je n’entendais pas ses commentaires enfantins qu’il me faisait sur tel poney au loin ou sur tel nuage en forme d’abeille. L’inquiétude inondait mes pensées depuis quelques heure car quelque chose ne tournait pas rond.

Les animaux avaient désertés le val, retranchés dans l’épaisse forêt de Mirkwood ou du moins la partie qui n’était pas empoisonnée par le mal. Le silence annonçait la venue de quelque chose que je redoutais et que j’attendais en réalité. La sensibilité dont j’étais doté était telle que je pouvais presque percevoir leurs marches faisant vibrer la terre. Ils approchaient, le soleil n’était pas couché. Désormais il n’y avait plus d’heures de sortie pour les orcs, ces dernières semaines m’avaient mis sur mes gardes et j’avais malheureusement pu constater ce fait inquiétant. Il me fallait néanmoins observer leurs mouvements, leur destination. J’avais déjà un doute quand à celle-ci, mais quelque chose au fond de moi espérait que ce ne soit qu’une malheureuse coïncidence. Humant l’air, je percevais l’odeur putride de ces créatures, mes instincts d’ours me poussaient à retrousser les lèvres de dégout et de haine. Je vouais aux orcs une haine démesurée, jamais rien ni personne ne pourrait m’enlever ce ressenti. Mais j’étais particulièrement aux aguets à cause d’une odeur particulièrement familière qui ne m’était pas revenue dans le nez depuis quelques années maintenant. L’orc pâle responsable de l‘extinction des changeurs de peau était passé par là, il devait être celui qui organisait ces migrations et ces réunions vers Dol Guldur. La Moria au loin avait toute mon attention depuis ces mouvements là, l’ancien royaume nain semblait fumer.

Je fus extirpé de ma contemplation par mon fils, envers qui je ne pouvais cacher mes états d’âmes. Il avait bien senti que j’étais particulièrement renfermé et distrait ce jour là, je savais bien qu’il n’aimait pas et me posa donc tout un tas de questions sur la situation. Encore une fois je me retrouvais partagé entre l’envie de lui révéler et de le protéger. Je me penchais donc pour le prendre dans mes bras et lui assura que tout allait bien finir ainsi que j’avais l’habitude de le faire. Nous descendîmes du rocher, l’allure empressée jusqu’à retrouver le sol du val où nous attendait Radagast. Il avait lui aussi bien évidemment ressenti ce qu’il se tramait. Je n’avais qu’à le voir dans son regard, toujours très expressif, nerveux mais totalement dévoué à la nature.

« Il se passe quelque chose Beorn, les Monts Brumeux tremblent, les animaux fuient ! Cela se rapproche ! »
« Oui je l’ai remarqué aussi, je vais aller voir. » Fis-je en installant Grim dans le traineau du mage.

J’avais pour habitude de lui confier mon fils, le sachant bien plus en séciurité accompagné de Radagast plutôt que sous ma surveillance ; un fait plutôt peu ordinaire pour un père de penser cela. Lorsque quelque chose menaçait le Val, Radagast et moi avions pour habitude de se répartir les tâches ainsi : il veillait à la sécurité des êtres vivants pendant que j’allais sur le front repousser la menace. J’avais repéré l’endroit où se trouvait ce groupe d’orcs qui sillonnaient les montagnes pour les remonter avant de pointer leur nez sur le Val en direction de Dol Guldur. Je n’vais donc pas une minute à perdre et laissa Grim aux soins du mage après lui avoir juré que je reviendrais le chercher dès que le danger serait écarté. Par excès de lâcheté je me dérobais de son regard angoissé lorsque détalèrent les lapins du véhicule de Radagast. Ils s’éloignèrent en direction de Mirkwood et je changeais alors de forme pour revêtir mon apparence d’ours.

Mes pattes cognaient violemment le sol alors que je m’étais élancé dans une course effrénée, motivée par la haine, attiré comme un charognard par le sang des orcs qui m’arrivaient jusque là. Le ciel s’éteignait sur mes pas mais la puissance du vent me poussait pour m’aider à arriver à mes objectifs. Descendant la Vallée sur une trentaine de minutes, j’entendis l’amas d’orc s’agiter entre les arbres, trahissant un combat mené dans l’ombre. Ils étaient manifestement tombés sur quelqu’un qui serait vite noyé par ces créatures si je n’accélérais pas. L’adrénaline m’emporta sur les derniers 500 mètres, les arbres n’étaient plus obstacles sur mon chemin alors que j’annonçais ainsi ma venue.

Comme à l’accoutumée, le bruit de mes lourdes en plus des arbres se déracinant sur mon passage eurent pour effet d’instaurer un silence d’incompréhension. Les lames avaient alors cessé de s’entrechoquer, quelques mètres de plus et je m’élançais férocement dans le tas d’orcs. L’un d’entre eux se retrouva logé dans ma gueule, tout en agitant frénétiquement la tête, je refermais les crocs sur son crâne qui se brisa sous la puissance. Azog n’était pas présent, je ne l’avais pas senti et j’en fus quelque peu déçu. Cela n’estompa cependant pas la rage que j’avais à l’égard de ces infâmes créatures que je balayais sans ménagement de violents revers de patte. Grognant, hurlant à travers les bois pour les effrayer, mon regard s’arrêta sur un elfe qui était sans nul doute celui qui s’était fait surprendre. Il avait survécu sans peine à cette vague, ce qui me motiva à continuer de mon côté le combat. Les carcasses se comptèrent plus rapidement, du moins lorsque les corps étaient entiers. La scène de carnage ici eu lieu quelques dizaines de minutes durant, le temps de tous les évincer.

Essoufflé, la respiration bruyante et saccadée, j’observais les alentours pour être certain que l’un d’entre eux n’avait pas fui pour aller prévenir d’autres orcs de ce qu’il se passait ici. L’elfe semblait s’en être bien sorti mais à vrai dire je ne m’en occupais que peu. Je n’avais pas besoin de m’en inquiéter, cette communauté était douée pour le combat, en revanche les orcs étaient assez malins pour faire semblant d’être morts. Alors je reniflais les moindres corps, attentif à la moindre pulsation trahissant l’un d’entre eux qui serait piètre comédien. A priori je n’avais pas reçu de coups, quelques égratignures par-ci par là mais le sang sur mon pelage n’était pas le mien.  Je relevais la tête, marchant vers cet elfe  avec un regard sévère. Je ne l’avais jamais vu auparavant, il ne devait donc pas provenir de Mirkwood mais plutôt d’Imladris au vu de l’endroit où nous étions. D’un geste de tête, puisque je ne pouvais pas communiquer autrement que par des grognements sous ma forme animale, j’invitais l’elfe à me suivre. La nuit était tombée, les Mont brumeux seraient bientôt impassables pour quelle créature que ce soit n’ayant pas l’habitude des ténèbres.

Le chemin fut quelque peu long, puisqu’il était à cheval, cela nous permettait de ne pas perdre de temps. Je n’avais pas ressenti d’autre présence d’orc, mais s’il devait y en avoir d’autres dans les environs cela ne serait plus une surprise. Enfin la chaumière se dessina dans l’obscurité, nous avions laissé les bougies allumées pour les animaux à l‘intérieur mais aussi pour qu’elle puisse m’être visible. J’invitais l’elfe à continuer de me suivre alors que nous passâmes le grand portail du mur entourant la maisonnette. Une fois à l’intérieur, je repris ma forme humaine non sans éprouver quelques douleurs dorsales et musculaires. Même en ayant fait cela toute ma vie, changer de peau demeurait quelque chose qui me rappelait que j’avais deux natures opposées et que celles-ci ne pouvaient pas toujours cohabiter. Me couvrant de vêtements, je rejoignis mon invité improvisé, me présentant à lui ainsi que de rares personnes pouvaient me voir. Je ne recevais que très peu de monde ici, ce foyer demeurait douillet et accueillant par la simple présence de mon fils que je ne pouvais récupérer tant qu’il ferait nuit. Néanmoins Radagast serait bien vite mis au courant des évènements par les chuchotements des chouettes afin que le sommeil de Grimbeorn ne soit pas orchestré par la peur qu’il me soit arrivé quelque chose.

« Qui êtes vous ? » Demandais-je avec curiosité tout en me détournant de sa présence afin de me diriger vers la cuisine.

Je le laissais libre de s’attabler ou de s’installer où bon lui semblait le temps que je lui rapporte de l’eau.



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