[Event TDM halloween] La chasse aux zombies !

Sujet: [Event TDM halloween] La chasse aux zombies ! Dim 8 Oct 2017 - 17:26

TDM ZOMBIES

Un peu de fun et de chair fraiche

Les temps se sont assombris en Terre du Milieu.. L'ombre commence à se répandre, l'on entend des rumeurs, des histoires atroces.. La panique est semée aux quatre coins du pays, et pour cause : une drôle de menace vient de pointer le bout de son nez. Contrairement à ce que beaucoup disent, ce ne sont pas les orcs qui sèment le chaos dans les contrées de la Terre du Milieu, mais bien.. Des ZOMBIES ! Oui, vous avez bien lu : des zombies, ces créatures mi-mortes, mi-vivantes, qui rôdent sur les chemins à la recherche de chair fraîche à se mettre sous la dent.. Saurez-vous leur échapper, tirer vos épingles du jeu ?

En bref :
→ La TDM est frappée par une apocalypse zombie : tout ce qui meurt revient à la vie, pour tuer les zombies, il faut leur éclater la tête (trop glamour, n'est-ce pas).
→ Cette animation n'a évidemment aucun impact sur la vie de vos personnages.
→ Vous devez tirer vos épingles du jeu, échapper aux zombies, trouver des armes et défendre votre derrière ! Attention : les armes disponibles sont uniquement celles que votre personnage peut trouver dans l'univers de Tolkien (pas d'arme à feu, donc!!)
→ Libre à vous de vous allier aux autres ou de faire bande à part.

Afin de pimenter un peu le jeu, quelques mini défis sont mis en place, qui vous rapporterons des points de réputation (et dans le comptage de l'animation) !! Lorsque vous en avez réalisé un, venez simplement l'indiquer avec le code suivant en tout début de post (en indiquant le numéro du défi réalisé) :

Code:: <div style="color:#ff0000; text-align:center">CE POST CONTIENT LE DEFI N° //</div>

Les défis :
1 → Placer les mots « hache » et « caillou » dans la même phrase.
2 → Ne pas utiliser la lettre Z.
3 → Faire une phrase avec au mois cinq mots commençant par F.
4 → Votre personnage est mis en danger par la présence d'un zombie.
5 → Votre personnage trouve une arme.
6 → Votre personnage perd son arme (ah, c'est ballot.)

Note : vous pouvez réaliser au maximum deux défis sur un même post. Réaliser un défi vous rapporte 5 points de réputation. Avoir réalisé les 6 défis vous rapporte 10 points supplémentaires (n'oubliez pas de nous le signaler!!)

A vos claviers !! Trollface

Invité

CE POST CONTIENT LE DEFI N° 1

Ouch..

Ce matin, le réveil fait mal à la tête. J'ai dormi d'un sommeil de plomb, ce fameux sommeil qui semble avoir duré deux secondes et dont on se réveille en sursaut, sans se souvenir de s'être même endormi, et pas reposé le moins du monde. Un sommeil alcoolisé, en somme.

Il faut dire qu'hier soir, on a bien festoyé. Une soirée avec la crème des voyous d'Eren Luin, ça ne peut pas se terminer autour d'une tisane à discuter du prix de la soie. C'est le genre de petite sauterie bourgeoise qui plaît bien à Dori, ça... Mahal, que c'est dur. Je n'arrive même pas à ouvrir les yeux. J'ai pas vraiment envie de les ouvrir, en fait. Mes paupières sont lourdes, mais je me force à les soulever. Tout est flou autour de moi, et quand j'essaie de me redresser, je sens le monde tourner et chavirer dans ma tête. Je grogne et referme les yeux, sentant que c'est la guerre dans mon ventre. Oh misère, ce n'était pas de la bière ni du vin qu'on a bu à la fin, c'est pas possible. Je ne sais même plus.

J'ouvre de nouveau les yeux, quand la houle s'est calmée. J'ai un mal de crâne pas possible, un peu comme si un nain s'amusait à frapper des cailloux avec une hache dans ma tête. Il semblerait que je me sois effondré sur cette table, alors que je devais être assis à comater tel une épave. Mes souvenirs de la soirée ne sont que des bribes. Je me souviens que @Brogar était avec moi pendant un moment, s'enfilant bière après bière tout en m'expliquant la spécificité des pains briochés fabriqués à Bree. Il est vraiment passionné par le pain, c'est incroyable. Je ne sais pas pourquoi il n'est pas devenu boulanger au lieu de consacrer sa vie à la débauche.

Ciel, voilà que j'ai une nausée pas possible. Ah non pas ça. Je n'ai plus vomi depuis mes cent-treize ans, je ne vais quand même pas remettre ça aujourd'hui... Quoique, si je devais vomir de nouveau un jour, autant que ce soit maintenant. Car après tout, cette taverne miteuse est complètement déserte...

Je m'arrête soudain, interpellé. C'est vrai ça, tiens. La taverne est complètement vide... Voilà qui est curieux. Certes, je ne me souviens pas de grand chose de la nuit que je viens de passer, mais une chose est sûre, je ne suis pas le seul à a voir fini ivre mort.
Certains étaient bien pires d'ailleurs, je crois que plusieurs bagarres ont éclaté durant la nuit. Il me semble même que Brogar s'était disputé avec un nain pouilleux au sujet d'une recette de tourte... ouais, enfin, je n'en mettrais pas ma main à couper. Tout ça pour dire que ce calme et ce vide soudain me semblent très étranges.

Quelque peu revigoré par cette réalisation dérangeante, j'observe la scène autour de moi. La taverne est sans-dessus-dessous, les tables sont retournées, des bancs sont fracassés et il y a des bouts de verres partout. Le lustre ne tien qu'à un fil et la plupart des bougies sont éparpillées sur le sol. Il y a des traces de bière sur les murs et d'autres traces rougeâtres, peut-être du vin ? Pris d'une sensation terrible, je me lève tant bien que mal et titube maladroitement jusqu'au mur derrière moi, clignant des yeux pour chasser ce brouillard qui me trouble la vision. Je passe mes doigts tremblants - de fatigue, d'alcool, de cette étrange instinct qui me conseille de m'enfuir au plus vite - sur l'une de ses traces rouges, et les porte à mes narines. Le constat olfactif est on ne peut plus édifiant.

Du sang.

Mahal, mais qu'est-ce qui a bien pu se passer ?

La guerre qu'a lancé l'alcool à mon foie est bien vite remplacé par cette familière sensation de peur. J'ai l'habitude d'avoir peur pour ma vie, mais la plupart du temps j'ai la menace devant les yeux. Là, c'est différent. Je n'ai aucune idée de ce qui s'est passé, et ce qui me rend encore plus malade c'est de me dire que j'ai dormi, ivre mort, alors que le chaos semblait s'abattre autour de moi. Quoi qu'il ait pu se passer, j'ai eu de la chance, et je ferais mieux de me tirer d'ici le plus vite possible, et sans me faire remarquer.

Je me précipite vers la porte de sortie en slalomant entre les débris tant bien que mal pour éviter le vacarme. Lorsque je passe la tête dehors, c'est la stupeur. Tout semble aussi désolé et désert. Les murs sont parsemés de tâches de sang.

Mahal, qu'est-ce qui nous arrive ? Une attaque d'orcs ?

Horrifié, je rentre de nouveau dans la taverne et parcours prudemment le champ de bataille pour trouver de quoi me défendre. Je me faufile dans la cuisine, et ressors avec une énorme pique utilisée pour faire rôtir le porc. Ce n'est pas l'arme du siècle, mais ça fera l'affaire.

Je ressors ensuite dans la rue, longeant les murs, espérant rencontrer des survivants.

Et je me fais l'habituelle promesse de ne plus jamais me soûler.

Invité

CE POST CONTIENT LE DEFI N°3

Cela faisait près de cinq jours que Mélodie marchait. Elle avait vu les arbres perdre peu à peu leurs feuilles et les animaux se terrer dans leurs abris respectifs, si bien qu’ils vinrent à manquer pour la chasse et qu’elle dut se contenter de maigres récoltes de baies et du peu de reste qu’elle possédait encore pour se nourrir. Elle avait traversé la forêt, sauté au-dessus des ruisseaux et coupé par-delà les collines pour enfin apercevoir le petit village reculé dont elle avait entendu parler lors de sa dernière escale.

Comme elle était arrivée au village en même temps que la nuit et puisque les températures le permettaient encore, Mélodie s’accorda une dernière nuit à la belle étoile. Elle ne fit pas de feu, s’enroula dans sa cape et se coucha en boule sur un lit de feuille morte, son sac confortablement installé contre son ventre. Le lendemain, la jeune femme se réveilla avant que les rayons automnaux du soleil ne puissent lui caresser le visage. Elle se précipita à la rivière la plus proche qu’elle avait repéré sur le chemin afin de faire un petit brin de toilette pour être présentable. Fréquemment, Mélodie ressentait le froid glacial de l’eau sur sa peau, ensuite la fatigue et la faim puis une fois qu’elle sortait des flots elle était frigorifiée ; et pourtant frotter sa peau pour se débarbouiller restait son moment favori de la journée. Une fois les impuretés retirées et son sac sur le dos, elle se mit en marche vers son prochain objectif.

Mélodie ne marcha qu’une dizaine de minutes pour atteindre les premières habitations. Autour de sa tête volaient des mouches. Elle les chassa avec sa main sans grande réussite et s’aventura davantage dans les premières voies désertes du village. À mesure qu’elle avançait son nez se retroussait ; il y avait une odeur nauséabonde, une odeur putride qu’elle n’avait jamais senti jusqu’à ce jour. La puanteur la déstabilisait à tel point qu’elle dut attraper un pan de sa robe pour le placer devant son visage dans l’espoir de filtrer un peu l’air qu’elle respirait. Sa gorge et ses yeux lui piquaient. Mélodie cessa son cheminement lorsqu’au sol elle aperçut des sillons rougeâtres.

Il ne fallut pas plus d’une minute pour que des images lui viennent en tête. La mort, le sang, les cris, les pleurs… La jeune fille eut un hoquet de désespoir. Sans même avoir contemplé le carnage de ses propres yeux, son esprit lui avait dressé un portrait fidèle de ce qui l’attendrait au prochain tournant. Mélodie ne souhaitait que retourner sur ses pas, abandonner lâchement tout ce qu’elle pensait avoir forgé, cependant, sa marche reprit.

Elle allait vers l’horreur.

Le bruit peu harmonieux du violon touchant brutalement le sol ramena à peine Mélodie à la réalité. Son esprit s’était figé sous la scène abominable et sanglante que ses yeux trop jeunes et innocents observaient. Cela n’avait rien à voir avec les tueries fréquentes des orcs qui n’épargnaient certes personnes mais qui brulaient et détruisaient aussi les baraques. Là, les maisons étaient intactes ; ici, les corps étaient mutilés, démembrés. Des morceaux de chairs manqués à certains, des morsures étaient visibles sur d’autres. Devant cette effroyable hécatombe, l’estomac de Mélodie se noua si fort qu’il vint à expulser tout ce qui était dedans.

Fébrile et tremblante, la main appuyée contre une parois et la tête guidée vers le sol, Mélodie se tenait le ventre incapable de se remettre de ses émotions. Elle n’avait jamais rien vu de semblable, et pourtant elle avait pu observer les résultats d’attaques d’orcs par le passé.

Mais dans quel monde évoluait-elle ?

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