Fraìa || Jewel of Ered Luin [validé]

NOM&PRÉNOM ▬ Fraìa. SURNOM ▬ « Amabinh » ou « Mizim ». ÂGE ▬ 117 ans. PROFESSION ▬ Aucune réellement, même si elle aide fréquemment aux affaires de son père. PATRIE, RACE ▬ Naine  SITUATION AMOUREUSE ▬ Célibataire RANG SOCIAL ▬ Noble et riche. LIEU DE NAISSANCE ▬ Ered Luin. POUVOIRS ▬ Son irrésistible beauté ? /pan/  DE QUEL COTÉ ELLE EST ▬ Du sien et de celu ide son peuple. GROUPE SOUHAITÉ ▬ Nains.

VOTRE PHYSIONOMIE ▬
Fraìa dépasse à peine le mètre trente. C’est une naine dans la moyenne, pour ce qui est de la taille. Elle possède une démarche légèrement chaloupée, et une grâce envoûtante pour une naine. Ses cheveux sont d’un brun presque noir aux reflets châtains, épais et ondulés, et il en est de même pour sa barbe qui, même lorsqu’elle est détressée, attire à coup sûr le regard des nains d’Ered Luin. C’est un attribut dont elle est fort fière… Mais ce n’est pas le seul.
Bien en chair sans pour autant être énorme ou disproportionnée, elle arbore des formes généreuses, aux courbes flatteuses, et ne se gêne plus pour les mettre en avant, là où d’autres les cachent souvent, se trouvant légèrement provocante à ses heures… Mais attention, sans tomber dans la vulgarité ! Il faut dire que l’effet qu’elle est capable de faire aux nains l’amuse énormément…
Malgré sa barbe fournie, elle possède un visage tout à fait féminin, d’autant plus qu’elle a pour habitude de maquiller ses yeux déjà sombre pour souligner son regard impétueux. Ses sourcils sont fins et soignés, bien dessinés sur sa peau plutôt claire (on ne bronze pas au coeur d’une montagne…). Son sourire est le plus souvent simplement poli ou aimable, mais lorsqu’elle sourit avec franchise, c’est le plus beau cadeau que Mahal puisse vous faire.

VOTRE STYLE VESTIMENTAIRE ▬
Fraìa aime les belles étoffes, et elle commande voire coud elle-même ses robes avec grande minutie, très exigeante sur ses habits. Elle apprécie les tissus colorés et privilégie les vêments cintrés à la taille, qui mettent ses formes en valeur. Parfois évasés aux hanches, d’autres fois plus collants à corps, ils peuvent aussi laisser apercevoir les prémices de son opulente poitrine. Autant dire qu’elle est très loin d’avoir honte de son corps.

>VOS PARTICULARITÉS ▬
Fraìa possède une collection de bijoux tellement énorme qu’il lui faut tout une armoire entière pour tous les stocker. Bagues, colliers, boucles d’oreilles, bracelets, diadèmes, broches, bijoux de cheveux ou de barbe… Il y en a de toutes les formes et de toutes les couleurs, du plus simple au plus travaillé. Elle s’en pare donc très souvent (pour ne pas dire tout le temps), mais attention elle le fait avec goût (il s’agit de ne pas trop en faire à la fois, sinon cela serait proprement ridicule). De plus, elle essaie d’en changer assez régulièrement pour ne pas envoyer le mauvais message à ceux qui lui ont offert ces ornements tout en leur faisant plaisir à tous.

VOTRE CARACTÈRE ▬
Fière, elle est habituée depuis toujours à recevoir le plus grand respect et en grandissant, elle accapare maintenant la dévotion de beaucoup d’admirateurs, qui la couvrent de cadeaux et d’attentions diverses. Elle vous paraîtra fort aimable, polie et posée, et se montrera le plus souvent agréable, cultivée et douce. Fort coquette et sensuelle, elle use de ses charmes sur tout un chacun sans réserve, quand elle en a l’occasion du moins, appréciant intimement exercer ce pouvoir sur les hommes de son peuple. Pourtant, elle n’a encore jamais franchi la limite de la décence avec l’un d’eux, se contentant de nourrir les passions sans jamais se décider sur celui qu’elle désirerait.  
Son quotidien est pour la plus grande partie minutieusement orchestré, entre son apprentissage perpétuel (sur lequel elle met un point d’honneur), les travaux de couture, son amour des arts et l’aide qu’elle fournit à son père concernant les affaires.
Si elle aime être entourée et apprécie toutes les attentions dont elle est la cible, il lui arrive d’être lassée et de rêver d’autre chose. Jouant très souvent un rôle d'apparat, elle ne sera réellement elle-même que lorsqu’elle sera en privée ou se sentira en confiance, mais sait-elle seulement encore qui elle est, après avoir autant perfectionné son masque ? Il lui semble notamment que cela fait une éternité qu’elle n’a pas ri aux éclats ou avec franchise.
Attention, sous toute cette façade savamment bâtie pour le plaisir de vos yeux et vos sens, Fraìa peut également s’avérer être légèrement coléreuse, bornée, exigeante et quelque peu vaniteuse… Et oui. De plus, elle apprécie beaucoup qu’on reconnaisse son intellect et qu’on ne la visualise pas simplement comme une beauté sans cervelle, que l’on pourrait plier facilement en un sens ou un autre par exemple.

Au final, sa beauté est parfois une infortune… Car il y a ceux qui ne voient que son apparence, sans chercher à la connaître, celles et ceux qui la pensent complètement imbue d’elle-même, et son père qui aimerait l’isoler du monde de peur qu’il ne lui arrive malheur. Si elle est le plus souvent accompagnée d’un suivant qui veille à son bien être, elle aime parfois à les perdre dans les rues d’Ered Luin pour être tranquille, avant de feindre l’innocence une fois rentrée. Elle a soif de liberté, d’aventure et de nouveautés… de quelque chose qui pourrait égayer sa journée en la sortant de son quotidien. Quelque chose d’excitant.

Malgré ses airs de tentatrice, elle est aussi une romantique à coeur et il lui arrive de rêver de se faire enfin ravir par un beau nain… à moins qu’il ne s’agisse plus de désir physique que d’autre chose ? Quoi qu’il en soit, elle gardera ce fait embarrassant pour elle-même, préférant paraître forte et détachée de ce genre de frivolités. .
A noter que la belle ne verse pas dans les arts uniquement pour le paraître et la perfection de sa culture : elle est aussi, à son humble niveau, poète et musicienne à ses heures. Cependant, elle ne partage jamais ses propres créations ; déjà car elle juge qu’elles sont loin d’égaler celles qui lui sont enseignées, ensuite parce qu’une certaine partie d’entre elles sont… inconvenantes.

CE QUE VOUS AIMEZ ▬
La musique, le chant et la danse, la poésie, la littérature et les livres en général, les arts graphiques (elle apprécie tout ce qui est dessins et estampes), les hommes bien bâtis, les épices venues d’ailleurs, les bijoux et belles étoffes, les conversations passionnantes et enrichissantes, les attentions envers sa personne et beaucoup d’autres choses. Elle possède des oiseaux en cage dont elle s'occupe avec soin, et  joue du clavecin et de la harpe (et tente désespérément de maîtriser la vièle à archet, mais c’est une ignominie !).

CE QUE VOUS DÉTESTEZ ▬
Être parfois traitée comme une enfant par son père alors qu’elle ne l’est plus depuis longtemps.  Ne pas pouvoir faire TOUT ce qu’elle veut. Qu’on pense ou insinue qu’elle est stupide simplement car c’est une beauté. Dans le même registre, elle n’apprécie que moyennement ceux qui pensent qu’il suffira de bijoux pour ravir son coeur, comme si elle était une chose à acheter… mais elle les laisse tout de même courir. Les travaux d’aiguilles commencent aussi à sincèrement l’ennuyer, même si elle aime pouvoir se faire des robes sur mesure selon ses propres goûts et sans avoir besoin de repasser derrière un couturier car il a mal saisi ses directives.

VOUS AIMEZ FAIRE LA FÊTE, BOIRE, MANGER ▬ Oui mais elle ne se laisse jamais aller complètement à la fête.
PROFITEUR OU DÉBROUILLARD ▬ Un poil manipulatrice sur les bords… elle aime se croire capable d’indépendance mais ne nous voilons pas la face.
SUR QUI POUVEZ VOUS COMPTER EN CAS DE PROBLÈME ▬ Sa famille avant tout.
COMMENT RÉAGISSEZ-VOUS FACE AU DANGER ▬ Avec honneur, dans la mesure du possible

UN SECRET QUE VOUS GARDEZ ▬ Ses oeuvres littéraires érotiques..
QU'EST-CE QUI VOUS FAIT HONTE ▬ -
AVEZ VOUS DES PASSIONS DANS LA VIE ▬ La musique, la danse et la poésie en particulier. Petite, elle adorait aussi l’équitation.
AVEZ-VOUS UN BUT DANS LA VIE ▬ Être à la hauteur pour reprendre les affaires de son père, et non qu’il les confie à un des nains qui l’assistent.  sinon, elle ne l’avouera pas, mais elle aimerait bien connaître l’Amour.

QUEL TYPE D'ARME AVEZ-VOUS ▬ Son sourire ? Sinon, elle a appris à tirer à l’arc et garde souvent une petite dague non loin d’elle par précaution.
QUELLE EST VOTRE PEUR ▬ Elle a peur des étendues d’eau profonde : l’idée de se noyer la terrifie. A part cela, les grands chevaux l’impressionnent, et elle a peur de terminer ses vieux jours seule.

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VOUS ET LA TERRE DU MILIEU ▬  Pour elle qui aide à gérer les affaires commerciales de son père, elle se rend bien compte que les attaques sur les caravanes se font de plus en plus nombreuses, que les bandits et assassins ne sont jamais très loin sur la route, tout comme les orcs peuvent être un danger réel pour ceux qui voyagent loin.
Cependant, à l’abris de sa montagne dont elle ne semble pas pouvoir sortir, elle ne pense pas craindre grand-chose.
Pour ce qui est du Destin de la Terre du milieu, elle n’y est pas totalement étanche mais ne s’en préoccupe pas réellement, s’occupant déjà d’elle-même et des siens, en priorité.

Baìn, issu des hautes sphères de la lignée de Durin, avait fait partie des exilés d’Erebor. Il avait perdu sa demeure sous le souffle brûlant du Dragon et emporté son aimée et les quelques richesses qu’il avait pu récupérer à la hâte, avant de fuir Erebor avec les siens. Il avait d’abord tenté de se mettre à l’abri auprès de proches, avant de faire partie des premiers nains à revenir s’installer en Ered Luin au cours du Troisième âge, en 2802. Une vingtaine d’années plus tard, Baìn avait eu le temps de reprendre ses activités mercantiles et même si cela n’avait rien à voir avec ce que cela avait été du temps où il habitait encore la Montagne solitaire, les affaires étaient de nouveau florissantes et il faisait de son mieux pour ouvrir de nouvelles routes commerciales. Ce n’était pas la seule chose qui occupait son temps manifestement, puisque Naìa, qui était depuis devenue sa femme, ne tarda pas à lui annoncer qu’il allait avoir un petit héritier. Quelle ne fut pas la surprise lorsque l’héritier en question s’avéra être une fille…

L’enfant était vive et souriante, curieuse et quelque peu turbulente parfois. Elle fut élevée par sa mère dans ses toutes jeunes années, avant que ses parents ne choisissent d’un commun accord de lui attribuer un professeur particulier afin qu’elle fasse ses classes. Elle apprit alors les bases de la lecture et de l’écriture en Khuzdul et en Westron ainsi que le calcul, le tout avec une certaine aisance et sans rechigner plus que de raison. Au contraire, elle ne s’arrêta pas là et continua de perfectionner ses bases pendant plusieurs années, avant qu’elle ne demande bientôt à son père un tuteur supplémentaire : elle souhaitait apprendre à jouer du clavecin. Elle voulait apprendre à monter les poneys. Elle voulait en savoir plus sur ses ancêtres. Elle voulait apprendre à danser avec grâce. Elle était intriguée par l’Iglishmêk. Elle voulait savoir à tirer à l’arc. Elle voulait mieux chanter. Elle voulait connaître les grands auteurs de son peuple. Elle voulait, elle voulait… et elle obtenait. Mais attention, loin d’être une petite à la capacité et à l’envie d’apprendre illimitées, il y eut aussi plusieurs choses dont elle abandonna l’apprentissage bien vite, soit que le professeur ne lui plaisait pas ou que finalement, le sujet ne l’intéressait plus tant que cela, était trop compliqué, trop théorique, trop rébarbatif, ou tout autre raison qui l’ennuyait sur le moment. Cependant, on ne lui reprocha jamais ces désistement tant l’enfant, bien vite devenue jeune fille, était appliquée dans d’autres domaines. Et puis, elle avait l’art et la manière de tout se faire passer, il faut dire... A l’exception de deux trois petites choses, peut-être.


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« As-tu donc perdu l’esprit ?!!! »
Son père grondait, criait presque, mais c’était bel et bien de la peur qui transparaissait dans ses yeux, plus que de la seule colère. La très jeune fille comprit le message et se pencha pour descendre de sa monture, en s’appuyant sur les épaule tellement plus larges du nain. Une femme naine, presqu’une enfant encore, sortie seule de la Montagne ? Elle ne se rendait pas compte d’à quel point ça a avait été la panique lorsque son escapade avait été découverte. Elle ouvrit la bouche, tenta de s’expliquer, de s’excuser… de dire quelque chose, mais on ne lui en laissa pas le temps et elle fut traînée dans sa demeure comme une malpropre, pour la première fois de sa vie. On lui laissait tout passer, elle pouvait quasiment tout ce qu’elle souhaitait... Donc, elle n’avait pas songé un instant qu’emprunter un des poneys de l’étable pour une sortie aboutirait à un tel déferlement. Elle fut sévèrement punie et malgré l’incroyable intensité du bonheur qui l’avait étreinte quand elle était partie au galop à ciel ouvert, elle n’essaya plus de quitter Ered Luin de cette façon. Pas avant un long moment...
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Avec les années, Fraìa devenait de plus en plus charmante. Elle n’avait pas encore atteint sa majorité que déjà, il y avait quelques regards, des pauses. Rien de trop appuyé, et elle n’y avait pas vraiment prêté attention mais la chose était là et cela n’échappa pas à ses parents. Il ne fallut pas longtemps avant que sa mère ne se décide à avoir “la discussion” avec elle. Sur les convenances, sur le rapport aux hommes à présent qu’elle grandissait, sur l’amour tel qu’il devait se concevoir, sur la beauté du mariage nain. Elle pressentait déjà que les prétendants risquaient de se faire nombreux, et ne voulait pas que sa chère fille soit... oppressée ou ne se sente obligée de prendre un époux. Chaque chose venait en son temps et si elle n’était pas satisfaite de l’offre qui se présentait à elle en un temps donné, elle n’avait pas à choisir. Tout cela n’était que des évidences bien entendu… certaines naines ne se mariaient même jamais après tout, même si elle lui assura qu’elle trouverait elle aussi son Sanâzyung dans cette vie.

Le jour de sa quarantième année fut… étrange et marquant. Elle prenait un petit déjeuner tardif en discutant avec sa mère quand on annonça de la visite. Pour elle. Cela était étonnant en soi, mais elle fut ébahie (et flattée) de recevoir les hommages de trois nains qu’elle ne connaissait même pas, venus lui porter des présents. Elle se montra fort respectueuse et leur offrit un verre et une collation, ainsi qu’une petite heure de conversation courtoise avant qu’ils ne repartent et que… l’on annonce de la visite ? Encore ? Oui, encore, et ça ne s’arrêta pas là. Ce fut le jour où elle comprit réellement qu’elle avait un pouvoir sur les hommes, au-delà de sa seule classe sociale et de la fortune familiale.

La vie de Fraìa était très encadrée, entre ses très nombreuses activités et leçons, l’aide qu’elle fournissait à sa mère, les visites courtoises qu’elle recevait à présent (même si elles restaient limitées et surveillées)… les années s’écoulèrent rapidement. La jeune fille devint femme, d’une beauté exquise et aux manières nobles. Cependant, si son quotidien semblait plus que rempli, il lui manquait un petit quelque chose, et malgré tous ceux qui l’entouraient elle se sentait encore quelque peu seule. Sa mère lui laissait gérer un peu plus de chose dans la demeure chaque année, l’estimant prête et suffisamment intelligente pour cela et cela ne la dérangeait pas de dicter en partie sa loi ; cependant, son père de son côté restait protecteur, la traitant parfois comme une enfant. De plus, il semblait lui dédier de moins en moins de temps, absorbé par un métier en plein boum. Elle commença donc à s’intéresser de plus près à ses affaires pour se rapprocher de nouveau de lui et lui prouver sa valeur et sa maturité.
Il la laissa faire mais son habileté dans le domaine ne fut réellement reconnue que le jour où, son père absent et un partenaire commercial venu lui rendre visite, elle négocia et obtint huit pourcent supplémentaires sur une opération. L’étonnement puis la fierté dans les yeux de son père ce jour fait encore partie de ses meilleurs souvenirs... Elle put ensuite mettre son nez dans les livres de compte et suivre les affaires de son père de plus près, n’hésitant pas à commenter ou donner son avis à ce dernier. Cela restait généralement dans le cercle privé, même si les employés de Baìn ne tardèrent pas à comprendre qu’elle ne traînait pas dans son bureau uniquement pour faire de la figuration. (Quand bien même, cela ne les aurait probablement pas tant dérangés...).


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« Vous me refuseriez cela ? »
Elle asséna un regard incisif au nain, le défiant de répéter son refus, avant d’avancer quelques arguments supplémentaires :
« Si nous loupons cette vente, c’est mon honneur qui est en jeu. Sans compter celui de ma famille s’il y a pénurie d’aliments à cause de nous. »
Son père lui avait fait confiance pour gérer ses affaires pendant qu’il était en voyage, elle ne pouvait pas tout mettre en l’air à cause d’un simple négociant malade. Ses mots semblèrent faire mouche et le nain finit par acquiescer, avant de retirer son épais manteau pour le poser sur les épaules de Fraìa.
« Très bien mais nous ferons cela à ma manière. »
Dalor n’était pas fou, et savait que sortir une naine de la Montagne pour gérer une affaire commerciale était une très mauvaise idée. Alors, il fut convenu qu’elle resterait cachée au maximum. Cela ne fut pas évident à faire entendre à la femme, mais elle finit par accepter ses conditions et se contenta de prévenir sa mère avant de sortir de sa montagne pour la deuxième fois de sa vie, le coeur battant. Ils voyagèrent tout le jour et dormirent dans des auberges de bonne réputation, avant d’arriver enfin à destination.
L’affaire fut négociée âprement en Iglishmêk, Dalor parlant pour elle sous l’oeil intrigué des humains qui n’étaient pas habitués à ce genre de façons et supposa qu’il s’agissait d’un nain muet, probablement gravement défiguré. Mais tout fut résolu, et personne n’en su jamais rien, sa mère persuadée qu’elle avait tenté une escapade amoureuse au sein d’Ered Luin, et son père étant rentré après eux… Mais cela n’empêcha pas Fraìa de rêver d’un peu plus de liberté à son retour, encore.