Iriel ◘◘◘ [Fiche validée]

NOM&PRÉNOM ▬ IrielSURNOM ▬ Aucun ÂGE ▬ 6777 ans. PATRIE, RACE ▬ Elfe Noldor de Gondolin  LIEU DE NAISSANCE ▬ GondolinRANG SOCIAL ▬ Aisée PROFESSION ▬ Guerrière & Bibliothécaire SITUATION AMOUREUSE ▬ CélibatairePOUVOIRS ▬ elle tient de ses parents originels la capacité de touché les esprits et de sentir (elle ressent sous forme d'émotion) les événements de la vie de quelqu'un  DE QUEL COTÉ IL EST ▬ Elle botte le cul des méchants GROUPE SOUHAITÉ ▬ Elfe

VOTRE PHYSIONOMIE ▬
Iriel est une elfe qui correspond à l'image même d'une Noldor. Elle est grande (environ 1m90), une silhouette svelte et élancée. Elle a une taille peu marquée qui peut lui donner un air chétif, mais elle est bien loin de l'être. Sa peau est blanche, elle est très claire, mais pas au point d'avoir une peau de porcelaine. Elle un visage rond, qui lui donne un visage plus doux que prévu, bien qu'elle ait un regard très expressif. Ses lèvres sont fines, et ses yeux bleu clair, ses cheveux sont assez longs, lui arrivant au milieu du dos. Ils sont ondulés et varie entre le roux, le au-brun et le châtain.

Pour ce qui est des vêtements, ses tenues sont éclectiques. Elle s'habille avec des robes plus ou moins simples ou riches selon les circonstances, avec de multiple de couleur. Ses robes sont souvent colorées et brodées. Pour ce qui est des sorties, elle met toujours de quoi pouvoir être à l'aise pour combattre. Pantalon clair, des tuniques ou des robes fendues et ouvertes. De couleur naturelle, comme le vert, le gris. Parfois elle met aussi des plastrons ou des cottes de mailles pour protéger la partie supérieure du corps.

Iriel possède une cicatrice très longue. Elle part du nombril et remonte entre sa poitrine et fait une courbe pour se terminer sur la protubérance avance de sa clavicule gauche. Elle est peu épaisse, mais est très marquée. Lorsqu'elle porte des robes, la partie haute est visible grâce au décolleté.
VOTRE STYLE VESTIMENTAIRE ▬ Des tenues assez passe partout quand elle voyage, sinon c'est des robes riches et broderies, assez typique des tenues elfes.
VOS PARTICULARITÉS ▬ une longue cicatrice
VOTRE CARACTÈRE ▬
Iriel est une elfe quelque peu différent de l'image qu'on avoir de ce peuple. Si par moments elle correspond au stéréotype même de l'elfe, elle surprend la plupart du temps par sa différence.

L'âge lui a donné une certaine sagesse, comme tous ceux de son peuple. Elle se montre patiente, réfléchie et pose toujours les bonnes questions et est de bons conseils. Son vécu lui a donné une certaine nostalgie des périodes de paix. Elle se surprend à souvent divaguer dans de lointains souvenirs, où elle était à Gondolin ou au Sirion. Le Bélériand là rend nostalgique. Elle tient aussi une grande rancune des événements qu'elle a vécue. Cela est dû au Fraticides qu'il y a eu entre les elfes. Bien qu'elle n'était pas présente lors du second à Doriath, les éventements sont entré dans les mémoires de tous à l'époque. Et le troisième, où elle était présente, lorsque Maglor et Maedhros on décimer les réfugiés au Sirion pour le Silmaril. Cela l'a traumatisé. Ceci ajouté au fait où le roi de Sindar ; Thingol à longtemps laisser les autres peuples mourir contre Morgoth sans rien, lui donne une grande rancune envers son peuple et n'apprécie guère les Sindar depuis. C'est la raison pour laquelle encore aujourd'hui elle n'aime pas être constamment entouré d'elfes. Un jour lorsque son cœur sera apaisé et trouvera le pardon, elle pourra aller à Valinor.

Elle est aussi très ouverte d'esprit. Loin des préjugés, où à porter des jugements sans connaître. Elle apprécie toute personne (du moment que celle-ci n'est pas Sindar) de toutes races et de tous horizons. Iriel se lie d'amitié avec tout type de personne, bien elle n'accorde pas sa confiance très facilement. Durant les Guerres du Bélériand, elle a grandement apprécié la compagnie des nains, et après tout ce temps aime toujours les fréquenter. Elle n'est pas contre le mélange ou le métissage, bien au contraire, pour elle c'est une source de richesse.

Iriel est aussi une elfe combatif, qui n'a pas peur de se battre pour ses idées ou de prendre les armes. Face à l’ennemi, elle est cruelle est sans remords. C'est une personne déterminée, qui ne se laisse pas marcher sur les pieds, pourtant elle n'est pas bornée et ne s'entête pas quand elle a tort ou avec de mauvaises raisons. Pourtant face à cela elle est réservée et parle peu de ses émotions et ressentie. Tout simplement par ce qu'elle a peur de les montrer et craint que cela soit déplacé.

CE QUE VOUS AIMEZ ▬ lire, passez du temps avec les animaux domestique, regarder le ciel, tué des orc et des gobelins
VOUS AIMEZ FAIRE LA FÊTE, BOIRE, MANGER ▬ Bah oui, heureusement, en plus les elfes ne peuvent pas être saoul autant en profiter!!
AVEZ VOUS DES PASSIONS DANS LA VIE ▬ tuer les méchants, sinon mon travail et avant tout une passion
AVEZ-VOUS UN BUT DANS LA VIE ▬ Il doit vivre déjà c'est un but à atteindre, le reste à voir
CE QUE VOUS DÉTESTEZ ▬ J'aime pas les Sindar (merci Thingol) les manipulateurs et les hypocrites
PROFITEUR OU DÉBROUILLARD ▬ système D, je trouve toujours le moyen de me débrouiller
SUR QUI POUVEZ VOUS COMPTER EN CAS DE PROBLÈME ▬ peu de personne je dois l'avoué, cela dépend pour quoi en tout cas
COMMENT RÉAGISSEZ-VOUS FACE AU DANGER ▬ Je sors mes armes la plus part du temps, mais je ne suis pas stupide seule face à un troll je me fais discrète
UN SECRET QUE VOUS GARDEZ ▬ Allez, a toujours eu un faible pour elrond
QU'EST-CE QUI VOUS FAIT HONTE ▬ les fratricides qu'on perpétuer les miens, je garderais toujours ça en mémoire
QUEL TYPE D'ARME AVEZ-VOUS ▬ Arc, dagues longues double
QUELLE EST VOTRE PEUR ▬ Avez-vous peur de quelque chose en particulier ?

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VOUS ET LA TERRE DU MILIEU ▬
Je suis née en Terre du Milieu, au Bélériand. Cette terre est importante pour moi. Elle m'a vue naître grandir et même mourir. J'ai eu beaucoup de peine quand le Bélériand fu engloutie sous les eaux. J'ai aimé parcourir le reste d'Arda et découvrir tous les trésors qu'elle pouvait offrir. Je méprise au plus haut point toute personne ayant de mauvaises intentions pour cette terre ou ces peuples. J'ai toujours défendu la liberté, et je continuais à le faire. Ainsi si de nouvelles menace apparaissent je reprendrais les armes.

Je sais pour les trolls, la trouée n'est pas loin d'Imladris et les éclaireurs ont pu voir les traces assez souvent. Si c'est vrai que le mal revient partout en Terre du Milieu il faut agir, le casser dans l’œuf et ne pas le laisser prendre des forces. J'ai déjà vu ce que pouvait faire le Mal.

Gondolin, la Ville Cachée. C'est là que je suis née, il y a bien longtemps. Mais, avant de parler de moi, il faut savoir d'où je viens.
Je suis une Noldor, née d'un couple d'elfe, eux-mêmes nés au lac Cuiviénen. Dirigé par Tata, ensemble avec leur semblables ils deviendront les Tatyars, qui seront appelés plus tard, les Noldor. Ils se réveillent ensemble, mais il a fallu quelques années avant qu'ils se déclarent leur amour mutuel. J'ai gardé d'eux la capacité de toucher les esprits. Un don dont je me suis rarement servie dans ma vie.

La vie de mes parents a été plutôt simple et plus calme que la mienne, enfin sauf a la fin de leur existence. Ils sont nés ensemble et sont morts ensemble. Mais bien avant tout cela, ils sont allés à Valinor, lorsque Oromë invita les Eldar à aller sur la Terre des Valar. Une belle vie les attendaient là bas. Mon père était forgeron, mais pas pour les armes, mais pour tous les outils utiles à la manufacture. Ma mère, elle, était douée avec le tissu et faisait de magnifiques broderies. Je crois que j'ai hérité du réflexe de la couture de cette dernière, car quand je m'ennuie je prends toujours de quoi coudre. Mais ils ont finit par quitter cette terre de lumière. Ils ont fait partie du groupe qui a suivi Turgon en Arda et qui s'est installé en Bélériand. Après Nevrast, Turgon, sur les conseils d'Ulmo, va fonder l'une des plus grandes légendes du premier Âge : Gondolin. Je sais que mon père faisait partie de ceux qui ont participés à sa construction, comme beaucoup d'autres. La cité fut terminée après 50 ans de travaux. C'est ici, après quelques années de vie commune que j'ai vu le jour. Ils m’ont nommé Iriel « fille du désir ». Je ne connais pas leur raison pour m'avoir baptisés ainsi, mais je commenterais pas ce prénom.


J'ai donc vu le jour durant l'âge d'or de Gondolin. Car même si la guerre grondait en Bélériand, Gondolin a toujours été protégée. Mon père avait mis un point d'honneur à ce que je sache me battre et manier les armes. J'ai donc assemblé l'utile au devoir en devenant soldat pour la ville, au service d'Echtelion de la source, l'un des seigneurs de la cité. Cela a été un véritable honneur pour moi de servir à ses côtés. Il m'a enseigné beaucoup de choses.
Bien que j'ai eu une belle vie à Gondolin, j'ai été marquée par les événements en Bélériand. La montée en puissance de Morgoth, toutes ces batailles, Thingol qui protégeait son territoire mais refusait d'aider les autres, ne portant pas d'importance aux autres peuples, et à leur douleur.

J'ai pu avoir mon premier rôle de soldat de la citée, lors de la bataille de Nírnaeth Arnoediad en 472 du Bélériand. Ce n'est qu'à ce moment que Thingol se décida à participer activement contre Morgoth. Combien de personnes étaient mortes avant qu'il ne se décide ? Je crois que je n'ai jamais pu accepter, cela, qu'il reste caché dans sa citée sans rien faire pendant des décennies, montrant de l'indifférence à ceux qui demandaient son aide, m'indignait. La bataille des Larmes Innombrables, portait bien son nom, un véritable massacre. Tant de mes frères d'armes étaient tombés, tant de mise à mort... Je découvrais l'horreur de la guerre, mais aussi celle des Dragons et des Balrog, les pires créatures que Morgoth ai pu créer.
C'est face à un Balrog que j'ai perdu la vie. J'ai voulu protéger un nain de Uri -allié depuis le début de la guerre contre Morgoth aux elfes- de l'épée de feu d'un Balrog. Je n'ai pas survécu, il faut être réaliste. J'en ai gardé la longue cicatrise que j'ai sur ma poitrine.

Je ne sais pas si je me souviens vraiment de mon séjour chez Mandos. Je me souviens de la mort, de la douleur, du froid qui nous envahit. Les Cavernes, cela ressemble pour moi à un songe, mais avec tellement de lassitude, de peine. Je ne sais pas combien de temps je suis restée là-bas, cela m'a paru une éternité. J'ai eu le droit de revenir, de voir Valinor. Je fus heureuse de voir la Terre de Valar. Mais je ne pouvais pas rester en place. Je ne savais pas combien de temps j'avais été chez Mandos, ce qu'ils'était produit en Bélériand, si mes parents y étaient toujours. Je devais savoir si Morgoth avait été vaincu, et si ce n'était pas le cas, revenir dans la bataille. Mais, heureusement, j'ai obtenu l'accord de retourner à Arda.

C'est en revenant que je m'étais rendu compte que j'avais été absente pendant 133 ans. Les cavernes de Mandos ne sont pas soumises au même rythme au niveau du temps. Je me suis tellement posée de questions. Par chance, Gondolin était toujours sur pied, j'ai pu retrouver la cité, et Turgon m'accepta de nouveau dans son royaume. Nírnaeth Arnoediad avait été un vrai désastre, poussant les Noldors à s’exiler et à s'isoler dans la cité. Círdan avait fui les Havre de Birthombar, qui étaient en ruine. Morgoth avait encore plus d'emprise depuis mon départ, mais, je fus heureuse de savoir que Glaurung, le roi des dragons avait été tué par un homme. Tant de choses avaient changées, Thingol, mort, à cause d'un bijou qui avait créé l'envie et l’orgueil chez le roi elfe et les nains ; laissant Doriath sans roi, jusqu'à ce que Dior fils de Beren et Luthien prenne le trône. J'ai été perdue pendant plusieurs mois, ne reconnaissant pas le Bélériand que j'avais quittée.


La vie à Gondolin n'était plus vraiment la même, bien que j'étais heureuse d'avoir retrouvé mes amis et ma famille. Echtelion m'avait repris avec grand plaisir parmi ses soldats, je pense que tout le monde fut surpris de me voir revenir. Après tout j'avais déjà donné ma vie pour la Liberté. J'ai passé cinq autres années à Gondolin avant de connaître l'enfer sur Terre. La pire chose, la pire des batailles que j'ai vécue : La cité, découverte par Morgoth.
Comment cela fut-il possible ? Il avait envoyé ses hordes attaquer la citée. Toutes les garnisons, furent appelées pour défendre la ville. Les remparts sont tombées en premières, et une fois à l'intérieur, les monstres de Morgoth on tout massacrés. Soldats, femmes, enfants, il n'y avait aucun moyen de fuir. On devait protéger Turgon et sa famille le plus possible, quitte à les cacher ou autre. Idril et son fils Earendil allaient être des cibles faciles pour l'ennemi. Je fis partie de ceux qui essayèrent de défendre la ville basse le plus possible. Repousser vers l'intérieur par les flammes des dragons.
Se repliant, j'ai eu la pire vision de toute ma jeunesse : le corps d'Echtelion, baignant dans la fontaine du palais -son emblème – rougit par son sang à ses Balrog avec lequel il s'étaient entre-tués. Devant le corps inerte de ce dernier, je fus incapable de faire le moindre mouvement, j'étais figée sur place. Il avait été un exemple pour moi, un elfe incroyable. Si Glorfindel ne m'avait pas reprit, je serais sans doute morte, de nouveau incapable de réagir. Tout les événements n'ont fait qu'empirer, Turgon après avoir tué trois Balrog, fut tué, lui aussi, devant nos yeux. Nous devions à tout prix sauver les héritiers. Grâce à Tuor, et à son idée de passer par les souterrains, une partie des survivants de Gondolin put fuir. Malgré tout, après des heures sous terre, un Balrog nous retrouva, et je vis un autre seigneur mourir : Glorifndel. Ce dernier, avait emporté avec lui , dans sa chute, le monstre de feu et de ténèbres. Un des pires jours de ma vie.

Nous voyageâmes dans un état lamentable, fatigués physiquement, mais aussi mentalement. Meurtris, rongés par la peine et la tristesse, nous ne savions pas où aller, mais Tuor et Idril eux semblaient le savoir. Nous avons trouvés refuge aux gorges du Sirion, où nous purent nous y installer et essayer de retrouver un semblant de vie. Cela fut dur pour moi, mes parents avaient été tués par les flammes des dragons, se protégeant l'un l'autre. J'avais tout perdu, mes amis et ma famille. Mais , je devais encore suivre mon devoir, celui de protéger les descendants de Gondolin, Idril et son fils. Au fil des ans, j'ai appris, en discutant avec Idril que c'était Maeglin qui avait vendu Gondolin à Morgoth, tout ça parce qu'il n'avait pas pu l'obtenir. Il avait eu une bonne idée : il était mort. Bien fait pour lui. Il avait trahit la ville qui l'avait accueillie, le roi qui l'avait prit sous son aile comme son propre fils, et, il avait fait tout cela simplement par égo ? Il méritait son sort.
Je crois que le fait d'être auprès de la mer m'a fait du bien durant ces années. Cela a dû aider à m'apaiser, la mer étant bénéfique pour les Eldar. La vie avait reprit son cours, Earendil se maria avec Elwing, descendante de Thingol. Les deux lignées des plus grands rois eldars, se retrouvaient liées à tout jamais. Elle avait avec elle un des Silmaril, ce fut la seule que je pus voir dans toute ma vie. J'ai vite compris pourquoi il y avait eu tant de malheurs autour de ces pierres.

Mais le calme ne dura pas. Au bout de quelques années alors qu'Earendil était en mer, les fils de Feanor ont attaqués. Mon premier réflexe fût de protéger Elwing et ses fils. Une grande partie fût massacrée. Le troisième fratricide des elfes par les elfes. Tout cela, pour un fichu serment. Le deuxième pire jour de ma vie. Je fus tellement horrifiée par tant de violence entre un même peuple que je faillis à mon devoir : Elrond et Elros furent capturés. Et Elwing se jeta dans la mer. J'ai mis des siècles à me le pardonner. Avec les survivants nous avons érrés, pendant longtemps jusqu'en Ered Luin. Jusqu’à ce que les Valar prennent part à la guerre et poussent Morgoth à la défaite. Cela eut un grand prix : la perte du Bélériand. Suite à cela, les habitants restants de cette région d'Arda, prirent la direction de l'Est.

Suite à ce voyage, beaucoup de cités elfiques furent fondées, à Lindon mais aussi en Eriador. Ne sachant pas trop où aller, je décida de suivre Gil-Galad. L'action des Valar avait fait revenir Elrond parmi les siens. J'ai toujours pensé que je lui devais des excuses pour avoir failli à mon devoir. Je lui devais bien cela. Je suis aussi Gil-Galad car il était avec son jeune pupille, le dernier représentant des royaumes du Bélériand. Après des siècles de combat, le calme était revenu auprès des peuples libres. J'ai pu me reconstruire au Lindon. Je me suis fait de nouveaux mais, j'ai trouvé une nouvelle place au sein de la communauté elfique et je me suis même mise à la couture.


Un nouveau royaume fût fondé par Galadriel et Celeborn. C'était le signe que notre peuple reprenait du poil de la bête, qu'en dépit de tout, nous avançions. Mais le Mal résiste toujours. Sauron sbire fidèle de Morgoth, était aussi en Eriador et a fait son apparition. J'appris bien plus tard, lors de la guerre, que celui qui se faisait appeler Annatar était Sauron ayant pris une forme charmeuse pour corrompre les elfes. Gil-Galad avait refusé sa présence lorsqu'il était venu à Lindon mais il réussi à manipuler les forgerons de l'Eregion et Celebrimbor. Cela mena aux plus grandes batailles de cet âge.
On reprenait notre combat contre le mal. Sauron fit tomber l'Eregion qui fut dévasté, le grand Celebrimbor fut massacré. Tout alla si vite après, la montée en force de Sauron, la faiblesse des forces en Eriador. Grâce aux Numénoréens, Sauron fût défait une première fois. Ce fût calme suite à cela, bien qu'il y ait parfois des troupes ennemies qui pouvaient s’éloigner de l'Eregion conquise. Calmes pour les elfes, mais les royaumes de Numénor de l'Arnor et du Gondor connurent beaucoup de souffrances.

Suite à la montée en puissance de Sauron, Gil-Galad a appelé à une alliance, entre elfes et hommes, les nains de Durin se joignirent à cette alliance. Unissant nos forces, Sauron fût repoussé jusqu'en Mordor. Je me suis portée volontaire pour participer à cette bataille, même si beaucoup de personnes étaient appelées aux armes. Je n'ai jamais eu peur de me battre, et j'étais morte face à un Balrog, ce n'était pas des orcs qui allaient me faire peur. J'étais devenue particulièrement cruelle face à l'ennemi depuis ma mort, ayant même du mal à me contrôler, me délectant des cris de mes ennemis.
Il fut défait, séparé de son anneau par Isildur. Mais je garderai toujours en mémoire l'image de Gil-Galad brûlé vivant par Sauron.

Après cette bataille, je n'ai pas voulu retourner au Lindon. Je n'avais plus d'attaches, plus de raison d'y retourner. Imladris fût pour moi la meilleure solution, je n'étais pas prête à retourner à Valinor, il y avait encore trop de choses qui pesaient sur moi, Arda me retenait encore. J'ai mis mon savoir et mon expérience militaire au service d'Elrond ,reprenant les armes, au moindre de ses ordres, au moindre besoin. Mais avant tout, j'ai un travail qui me passionnait : bibliothécaire. Je suis en charge de l’immense bibliothèque de cette cité. C'est calme face à un champ de bataille, mais cela n'est pas déplaisant. Au contraire, cela me plaît. Je fus heureuse d'avoir choisi Fondcombe, car au cours du Troisième Âge, Glorfindel, un vieil ami de Gondolin, revint en Arda. Il avait connu la mort tout comme moi. Cela me faisait plaisir de voir un visage familier, qui apportait beaucoup de bonnes nouvelles et de magnifiques événements durant des siècles : Des mariages et des naissances. J'étais heureuse de voir tant de bonheur autour de moi.


Je mène une vie assez tranquille depuis. J'ai profité du retour au calme pour voyager jusqu'en Lorien plusieurs fois. Je ne compte pas quitter Imladris, j'ai des responsabilités là-bas. J'aimerais aussi me rendre utile, car depuis qu'on sait que Smaug a prit Erebor il y a des années, je sens que quelque chose gronde. L'arrivée d'un dragon n'est jamais bonne, et sa mort serait une chose à envisager.

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Et voilà, je t'ai tout dit à présent. J'espère que tu t'amuseras bien parmi nous, Iriel... En espérant que tu survives en Terre du Milieu !