♦ PSEUDOs : Illabye ♦ MESSAGES : 621 ♦ RÉPUTATION : 3045 ♦ AVATAR : Lily James ♦ DC & co : Rae & Selen & Cármen& Elladan & Farshad & Isveig ♦ DISPONIBILITÉ RP : ✓ Disponible— RACE DU PERSO : Humaine — ORIGINAIRE DE : Née à Laketown mais elle vit à Imladris depuis ses quatre ans. C'est la fille adoptive du Prince Elrohir d'Imladris — ÂGE DU PERSO : 21 ans — RANG SOCIAL : aisée — MÉTIER PRATIQUÉ : Musicienne, guérisseuse — ARMES DU PERSO : Elea manie bien l'arc, elle apprend a manier l'épée désormais — ALLÉGEANCE〣GROUPE : Elea est humaine mais étant donné qu'elle vit à Imladris, elle fait allégeance au Seigneur Elrond et a son père. — VOYAGE AVEC : Elle ne voyage pas — AMOUREUSEMENT : Personne
Sujet: Once upon a Dream [ Elea & Buchanan] Mar 7 Juil 2015 - 23:42
I know you,I walked with you once upon a dream. I know you, that look in your eyes is so familiar a gleam. And, I know it's true, that visions are seldom all they seem. But if I know you, I know what you'll do.
Se réveillant parmi les fleurs, bercée par les balancements de celles-ci, Elea ouvrit doucement les yeux. La lumière l’éblouissait le temps qu’elle ne mette sa main devant elle afin de pouvoir prendre contact avec les alentours. Les regards se perdirent ça et là à la recherche d’un indice des lieux où elle se trouvait. Etait-ce un rêve ? Oui, probablement. Elle se retrouvait seule, perdue au milieu de la nature entourée d’une végétation pure et florissante. Elle était émerveillée et ne perdit pas de temps pour se lever afin d’aller escalader l’un des grands arbres qui l’entouraient. Ses rires s’élevèrent à mesure qu’elle prenait de l’altitude et redescendit en plongeant dans un tas de feuilles aux couleurs flamboyantes. Profitant d’avoir ces lieux rien que pour elle, Elea dansa, tourna sur elle-même de longs instants durant. Enchainant galipettes et autres acrobaties, elle fit par se calmer soudainement en découvrant un passage caché entre des branches d’arbres. Il n’y avait ni moyen d’escalader ni de contourner et plus elle voyait au travers de ces branches ce nouvel environnement plus elle désirait s’y rendre. Usant d’agilité elle se faufila entre les bois jusqu’à se retrouver dans une forêt imposante. Bouche bée, Elea observa les alentours un instant.
Les halos d’or se faufilaient entre les feuillages. Levant le nez vers le ciel, Elea ne parvint pas à distinguer les cimes de ces arbres qui l’entouraient. Immenses, infinies, la forêt lui était parfaitement inconnue et pourtant il y régnait là une atmosphère sereine et confortable. Le vent frais soufflait dans les branches, accompagnant sa marche d’une mélodie naturelle. Vivante, bienveillante, La jeune femme évoluait pieds nus avec aisance, observant les moindres mouvements de son environnement. Elle observait ainsi avec curiosité le battement des ailes de quelques papillons bleus. Un faon se dessina entre les feuillages, semblait perdu et cherchait probablement sa mère. Au travers des buissons, elle le suivit quelques minutes, elle le perdit de vue finalement et continua sa marche dans cette forêt enchantée. Elle caressa du bout de ses doigts les quelques buissons fleuris et multicolores sur son passage, d’où se délectait à chaque fois une senteur et un souvenir différent. Continuant son aventure à travers ce bois sans fin, elle avait la nette impression que son chemin ne s’arrêtait pas ici, explorant les lieux où ses envies la guidaient. Il y avait quelque chose au bout, elle en était certaine mais prenait le temps qu’il fallait pour y arriver, même en ayant la certitude que cela changerait sa vie.
Elle traversa un petit court d’eau, relevant les pans de sa robe vaporeuse et épurée pour y glisser ses pieds. L’eau fraiche lui arracha un frisson, surprise par la température mais s’y habitua bien assez tôt pour traverser le ruisseau sans être plus crispée que cela. Un serpent vint s’enrouler autour de ses pieds, l’empêchant d’aller sur l’autre rive. Exaspérée, elle eu un mal fou à s’en débarasser et finalement, il la laissa et serpenta à nouveau dans le ruisseau. Elle soupira une fois l’autre côté atteint, observant une dernière fois derrière elle avant de s’enfoncer dans ce qui semblait être une nouvelle partie de la forêt. Pas besoin de regrets, parce que cette chouette la guidait désormais. De branche en branche, elle déployait ses ailes aux couleurs majestueuses. Son regard déterminé lui donnait du courage, alors qu’autour d’elle la forêt se densifiait et s’assombrissait. Le silence la prenait d’angoisse mais elle ne quittait pas le hibou des yeux et lui accordait toute sa confiance. Elle glissait avec discrétion entre les arbres dans le souci de ne pas les brusquer dans leur sommeil. A points fermés ils dormaient et qui sait la colère qu’ils pourraient avoir au moindre faux pas de sa part. Un sourire se dessina sur le visage de la jeune fille lorsqu’elle entrevit la fin de cette étape en apercevant un nouvel endroit entre les troncs d’arbre.
Elea trébucha en sortant de la forêt, se retrouvant le visage au sol, elle ne pu s’empêcher de pousser un gémissement de gêne. Elle se tourna sur le dos et fut surprise de voir le hibou se poser sur elle. De plus près il était bien plus impressionnant et ne semblait pas satisfait d’elle. Dans ses yeux immenses elle pouvait entrevoir une flamme de colère. Il lui en voulait et dans un nouveau battement d’ailes, s’éleva jusqu’à se poser sur une branche afin d’y rester. Elea se redressa, les quelques fleurs lui ayant servit de couronne s’étaient défaites et parsemaient sa chevelure blonde de manière irrégulière. Elle prit appui et se mit à nouveau sur pied, dépoussiéra machinalement sa robe afin de découvrir ce nouvel endroit encore plus magnifique que les autres. Balayant des yeux ce petit coin de paradis. Il faisait toujours aussi sombre les lieux avaient des couleurs bien plus froides et plus douces au regard, semblables à une nuit d’été. Les lueurs argentées transcendaient des ectoplasmes, les âmes vagabondes passaient leur chemin. Elea fut bien vite séduite par la lumière des lucioles embrassant la rive. L’une d’entre elle vint lui chatouiller le bout du nez alors qu’elle s’avança près de ce nouveau cours d’eau où leurs réfections sur l’onde calme donnaient l’impression qu’il y en avait toute une multitude. Emerveillée, Elea se pencha un peu plus pour tenter d’en attraper une à bout de bras en se penchant sur un rocher. Mais elle fut arrachée dans ses actions que ses instincts la sommèrent de se retourner.
Déglutissant, elle se leva face à cette apparition à l’orée de la clairière. Revenant d’un autre chemin que le sien puisqu’il provenait de la direction opposée. Intriguée, Elea fit quelques pas dans la direction de cette silhouette mais resta à distance, le temps de tenter de reconnaitre son visage. Elle avait une étrange sensation de peur mélangé à un soulagement, quelque chose venait papillonner dans son ventre alors qu’elle attendait patiemment que la personne veuille bien faire un pas vers elle. Mais elle attendit trop longtemps à son gout et décida de faire quelques pas de plus. Le hibou vint lui voler dans les cheveux à plusieurs reprises, lui arrachant un son de stupeur tandis qu’elle se protégeait tout en avançant. Un peu plus paniquée à mesure qu’elle avançait vers cette ombre, elle tendit les mains dans sa direction à la recherche de l’apaisement qu’il lui donnerait sans nul doute.
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Sujet: Re: Once upon a Dream [ Elea & Buchanan] Lun 13 Juil 2015 - 17:03
Once Upon a Dream
YOU MAY NEED TOW HANDS TO FIGHT SOMEONE. BUT ONLY ONE TO STAB THEM IN THE BACK.
Les embruns d’humidité et de décompositions envahirent son odorat et ses yeux s’ouvrir sur un lit de feuilles moisies. Une brume épaisse envahissait le sol de cette lugubre forêt dont les arbres se hissaient menaçant jusqu’à ce ciel grisonnant de nuages noirs. Le silence régnait en ce lieu et bien que rien ne s’y trouvait, une lourde pesanteur oppressait son cœur. Sa volonté de se lever était anéantie par une force inexplicable. Seule sa respiration le rattachait au monde des vivants. Il se sentait mort au même titre que cette végétation étrange. Son corps était comme endormi alors que son esprit, lui, était bel et bien vif. Tout se chamboulait dans sa tête, il ne comprenait pas ce qui était en train de lui arriver.
La vie s’agitait soudain autour de lui. La forêt s’animait d’une aura maléfique inexplicable. Un poids écrasait soudain sa poitrine le rendant encore plus vulnérable. Il voulait fuir, mais son corps refusait de bouger. Il sentait le la lourdeur de cet univers l’écraser sur chaque parcelle de sa peau. Là où il croyait voir de la neige, ce n’était en fait que des cendres s’écrasant mollement au sol, témoignage de la colère d’un volcan. Ses yeux parcouraient les lieux à la recherche de quelque chose de familier, mais rien. Seuls des bruits étranges parvenaient à ses longues oreilles. C’est alors, qu’à genoux, il était parvenu à se relever et à se défaire de cette sombre emprise. Le malheureux était vêtu d’une simple guenille déchirée et tâché par cette terre impure. Sa peau semblait être celle d’un lépreux et était creusée et asséchée partout. Seul sa cicatrice restait d’un rouge vive et ensanglantée comme au premier jour. Voyant ses mains fissurées, des tremblements incontrôlables le prirent et sa tête se laissa tomber en arrière pour laisser échapper un cri. Il cherchait un semblant de lumière mais il ne se heurta qu’à l’épaisse obscurité. Soudain, des corps inarticulés jaillirent de terre sous les yeux ahuris de la victime. Il rampèrent alors jusqu’à lui et étaient si proche que l’homme pouvait discerner les moindres pores décomposés de leur peau. C’est alors qu’on attrapa son bras, puis ses cheveux, puis ses jambes et on le tira, on le bouscula. Il ne parvenait pas à se défendre, comme si tous ses membres étaient entrés en léthargie et n’obéissait plus à ses pensées. Un cri surgit à nouveau des profondeurs de sa cage thoracique ce qui fit fuir ces détracteurs.
C’est à cet instant qu’une intense lumière perça la dense végétation. Une lumière si éblouissante que Búchanán dut lever ses bras pour s’en protéger. Mais à son grand étonnement, elle n’était pas agressive et était apaisante à son errance. Il se leva et entra dans ses lumières. À la sortie de cette forêt, tout était redevenu normal pour lui : il portait à nouveau sa veste et son pantalon et sa peau avait repris son aspect. Il déboucha sur une clairière qui était bordée de ronces aux épines menaçantes, mais un vent chaud venait caresser ses longs cheveux.
Une douce musique vint à ses oreilles et c’est donc naturellement et sans crainte qu’il se dirigea vers elle. Ses pas s’allongèrent alors que pour lui, le chemin semblait ne connaître de fin. Chacun de ses pas faisaient naître une lumière au sol, illuminant sa route. Enfin il parvint au bout de la clairière et à la source de cette musique. L’endroit était bien plus accueillant que ce qu’il avait connu jusqu’à présent. De petites lucioles voletaient de-ci de-là nonchalamment et apportaient une quiétude. Mais Búchanán avait tôt fait de délaisser ces insectes, car une silhouette enchanteresse se tenait non loin de là. Elle fixait le jeune homme des yeux et cela ne lui procura aucune gêne. Etrangement, il avait cette curieuse sensation d’avoir toujours connu cette femme aux cheveux de blé. Une attraction indescriptible l’attirait jusqu’à elle. Mais Búchanán ne pouvait faire un pas de plus. Il se l’interdisait, par peur du rejet et préférait rester dans l’ombre. C’est alors qu’elle s’avança et tendit ses bras vers lui. Il ne put s’empêcher de prendre tendrement ses mains dans les siennes et de déposer un baiser sur son front. Cela était étrange et à la fois normal. C’était incontrôlable et il ne put s’empêcher de la prendre dans ses bras et de la serrer avec affection. Son cœur s’emballait au contact de sa tête sur sa poitrine. Une certaine paix intérieure naquit à ce contact et, enfin réuni, un grand vent du nord vint à souffler et amener la lumière sur cette plaine.
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Sujet: Re: Once upon a Dream [ Elea & Buchanan] Sam 18 Juil 2015 - 0:32
You'll love me at once, the way you did once upon a dream
Il était là enfin, et tandis qu’elle parvenait jusqu’à lui à tâtons, elle fut vite emportée loin de toute crainte lorsque ses mains rencontra les siennes. Guidant ainsi ses derniers pas jusque vers lui à travers la pénombre, Elea fut immédiatement envahie par un sentiment de sécurité. Elle entremêla ses doigts aux siens, dans une première rencontre qui allait sans nul doute les bouleverser l'un comme l'autre. C'est le regard empli d'affection qu'elle observait le visage de l'inconnu, découvrant ses traits, ses particularités avec attention afin de ne jamais les oublier. Non, elle ne le connaissait pas et pourtant elle avait cette impression inexplicable qu'elle faisait là la rencontre d'une âme sœur. Le regard débordant d'affection elle ploya doucement le menton lorsqu'il vint déposer un doux baiser sur son front. Elle inspira profondément, une sensation de bien être apaisa les papillons s'agitant dans son ventre. Puis, avec une grande douceur il vint l'enlacer en l'amenant contre lui. L'étreinte fut électrisante, Elea reposa sa tête sur le torse de l'inconnu en percevant les battements de son cœur à l'unisson du sien – Là était sa place, elle en était désormais persuadée. Elle glissa ses bras autour de lui, enserrant sa taille de peur que ce mirage ne s’évapore avec le vent qui se levait. Elea ferma les yeux, distillant chaque sensation qu'il déferlait en elle simplement par sa présence. Le hibou au regard perçant déploya ses ailes majestueuses, emporté par la soudaine bourrasque qui s'engouffra entre les hauts arbres jusqu’à terre. Il s'envola vers d'autres lieux alors que sa tâche avait été accomplie ici. Dans une danse effrénée, les arbres valsèrent, leurs feuilles agitées laissèrent alors entrevoir les premiers rayons d'une aube. Elea leva les yeux vers le ciel en gardant le confort des bras de cet homme, elle observa les mouvements des branches tandis qu'elle replaçait ses boucles blondes qui s'envolaient et lui chatouillaient le nez. Un large sourire vint orner son visage, qu’elle lui adressa comme toute première reconnaissance.
La joie était bel et bien revenue, elle inondait la terre de couleurs dorées. La jeune femme se détacha à regret de son compagnon sans couper le contact alors qu’elle l'entraîna avec elle dans cette plaine peu à peu illuminée. La robe d'Elea s'était colorée de reflets pastels, le tissu glissait sur le blé tandis qu'elle ouvrait le chemin, déterminée de la direction dans laquelle ils allaient ensemble jusqu’à ce qu’elle revienne à sa hauteur et ralentisse la marche. Ils laissaient ce lieu de rencontre derrière eux, avançant main dans la main ainsi que les choses devaient être pour que la pénombre ne les engloutisse pas. Durant la marche, la jeune femme lança quelques timides regards à son attention, croisant à chaque fois le sien puis le reportait sur l’horizon. Elle était fascinée par ce qu’il dégageait, séduite par sa lumière et s’y brulerait volontiers. Ils atteignirent au bout d’un moment les rives d’un point d’eau rempli par une cascade qui s’écrasait sur les roches. Elle aurait presque pu percevoir les senteurs fraiches des herbes gouttelées de rosée ; ce rêve paraissait si réel... Lâchant la main de l’homme, elle progressa sur quelques pas, observant les lieux avec admiration comme s’il s’agissait là d’un endroit qu’ils avaient tous deux construit et imaginé. C’était effrayant, la manière dont tout venait comme si cela avait toujours été et quelle personne aurait pu lui prodiguer de telles sensations alors qu’elle ne l’avait jusque là jamais vu. Les questions n’ont pas leur place dans ce monde, tout existe, rien n’est réel. Il n'y avait pas de mots à dévoiler, ils demeuraient interdits. Seuls les regards comptaient, les gestes hésitants ou certains, ce qu’il y avait au-delà serait dévoilé un autre temps. Elle se pencha légèrement au dessus du miroir de la surface de l’au et y croisa également le reflet de son compagnon. D’un autre geste sans que l’on puisse dire pourquoi, elle effleura sa joue du bout de ses doigts, la douce brise guidait chacun de ses gestes, les murmures jouaient en sa faveur, lui jurant qu'elle ne détruisait rien.
La jeune femme prit place sur l’herbe, pliant ses genoux tout en replaçant sa robe puis tendit les mains vers son compagnon afin de l’inciter à la rejoindre. Elle avait l’étrange impression que s’il s’éloignait trop d’elle, elle finirait par se perdre en ces lieux et qui sait en quel cauchemar cela pourrait il se transformer. Les contemplations se faisaient encore intriguées, maladroites et pourtant les sourires que lançaient Elea aussi pétillants soient ils n’avaient rien d’hésitants. Lorsqu’il prit place à ses côtés, le silence qui les recouvrait aurait volontiers pu être brisé, juste pour savoir son nom. Un rêve, ce n’était qu’un rêve et plus les secondes passées près de lui étaient troublantes plus ce fait pourrait venir à briser le charme. Arrachée au fin fond de ses songes, elle releva ses iris bleutés sur l’inconnu près d’elle. La proximité de leurs visages aurait pu quelques fois laisser les émotions l’emporter mais cette fois là c’en était d’autant plus troublante qu’elle ne parvenait à prendre du recul, c’était comme si quelque chose au fond d’elle agissait à sa place. Elea se pinça les lèvres, détaillant le regard de son vis-à-vis à la recherche de ce à quoi il était en train de penser. Puis elle se détourna de lui alors que ses yeux tombèrent à ses mains tandis qu’elle y logea délicatement la sienne ; un prétexte pour ne pas tomber dans un vertige d’où elle ne saurait en sortir.
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Sujet: Re: Once upon a Dream [ Elea & Buchanan] Lun 3 Aoû 2015 - 11:47
Búchanán a écrit:
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Au pied de cette cascade, le temps semblait suspendu. Il n’y avait plus de place aux questions, seul la présence de cette femme suffisait à Búchanán. Il ne ressentait plus rien ; plus de faim, plus de douleur, plus de soif, plus de crainte, plus de colère, mais seulement le bonheur et la volupté. Une légèreté régnait en ce lieu : l’eau de la cascade était limpide et changeait de couleurs au gré de ses envies. Elle donnait l’envie de la boire jusqu’à épancher sa soif, mais il ne voulait pas risquer de perdre le contact avec cette jeune femme. Cette proximité avec son visage anéantissait toute envie de partir et retrouver son chemin. Son souffle était lourd et coupé, mais il parvenait toujours à respirer. Un air de volupté s’engouffrait dans ses poumons et son cœur tambourinait de plus en plus dans sa poitrine prêt à exploser. Mais il savait que tant qu’il resterait à ses côtés, rien de mal ne pouvait arriver. Il ne la connaissait pas, ne l’avait jamais vue auparavant, mais le barde avait cette impression que leur chemin allait s’unir un jour pour ne former plus qu’un. Allongé sur cette herbe tendre, comme un doux matelas, le jeune homme ne pouvait et ne voulait pas détacher son regard du sien. Une agréable impression de s’y noyer le prit et son sourire s’étirait naturellement, sans obligation, juste parce qu’il en avait le désire. À ses côtés, il avait enfin l’impression d’être complet. Comme si la personne qu’il était n’avait jamais connu que le vide et l’inutilité. À cet instant, plus rien n’avait d’importance que cette femme si proche de lui mais à la fois si lointaine. Il la désirait, mais ne chercha pas à aller plus loin ; simplement de la contempler lui suffisait.
Son regard se délecta de la douce végétation qui poussait aux alentours. Des fleurs au millier de couleurs et au diverse forme s’était ancrée en ce lieu secret, éloigné de toute civilisation. Un endroit tranquille, rien qu’à eux et qui leur appartiendrait toute leur vie, à l’abri de toute nuisance. Alors de cette cascade éclatèrent des rires d’enfants aux milles sourires ce qui rassura le jeune homme qui eut une étrange sensation de familiarité. Mais en aucun cas il n’avait d’appréhension, car ses yeux croisèrent à nouveau ceux de sa belle. Il ne connaissait pas son nom, mais ne voulait pas rompre le cri du silence. Búchanán osa alors caresser le bras de l’inconnue. Sa peau était si douce, qu’il ne put s’empêcher de déposer un léger baiser au creux de son épaule. Le contact de ses lèvres et de la belle blonde était électrisant. Comme s’il n’avait jamais voulu s’en détacher, il savourait chaque senteur de sa peau, comme s’il n’avait jamais connu autre chose et qu’il découvrait pour la première fois les plaisirs charnels.
À ce moment, une désagréable sensation le prit soudain, comme si ce bonheur n’avait pas le droit d’exister. Búchanán se sentit menacé par une présence nuisible, mais qui lui paraissait familière. A croire qu’elle tentait de briser cette affection naissante. Une douleur le prit alors, comme si on essayait de l’étouffer. Mais ce n’était plus ce doux plaisir qu’il avait eu il y a un instant, c’était vraiment cette menace de mort qui planait au-dessus de lui telle l’épée de Damoclès. Son regard le porta à ses pieds où un serpent s’entortillait, serrant de plus en plus jusqu’à sa suffocation. Son sang le brulait d’un angoisse et se coupait de toute circulation. Mais alors qu’une immense peur le prenait, il sentit les doigts de la jeune femme se glisser entre les siens et toutes craintes semblaient s’anéantir dans le néant. Il ne sentait plus cette douleur, ni même cette menace constante. Leur regard était lié et, en un souffle plein d’espoir, leurs lèvres se rencontrèrent en un tendre baiser et apaisa tous leurs tourments. Le serpent se détacha et repartit dans la honte.
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Sujet: Re: Once upon a Dream [ Elea & Buchanan] Lun 3 Aoû 2015 - 22:51
You'll love me at once, the way you did once upon a dream
La légèreté de sa robe virevoltait au vent, glissant avec délicatesse sur les hautes herbes où elle avait trouvé place. Elea observait avec sérénité l’espace l’entourant. L’inconnu avait prit place à ses côtés préférant s’allonger dans l’herbe pour ressentir un peu plus ce havre de paix dans lequel ils étaient. Elea échangea un regard empli de secrets avec son compagnon puis les détourna, intimidée. Il avait l’air d’avoir vécu tellement de choses, à côté d’elle ; des choses qui la dépassaient sans nul doute et se demandait si elle était à la hauteur, de mériter de tels gestes venant de lui. Les craintes furent vite écartées, lorsque les retombées de la cascadent lui envoyèrent des échos d’éclats de rire enfantins. Elle tendit l’oreille, essayant de percevoir plus clairement le son de ces enfants qui lui semblaient si familiers mais qui restaient dissimulés sous les reflets argent de l’eau. Ce fut l’effet d’une plume caressant délicatement sa peau qui attira à nouveau son attention tandis que l’inconnu glissait avec douceur le bout de ses doigts le long de son bras. Des arabesques irrégulières effleurées à la surface de sa peau de porcelaine qui lui arrachèrent de petits frissons. La joie de la jeune femme se fit réservé, discret et pourtant, à hauteur de ses innocentes prunelles on pouvait lire toute la tendresse qu’elle avait à son égard et le déferlement de sentiments qu’il lui apportait. L’homme se redressa lorsque sa main s’aventura jusqu’en haut de son épaule. Elea la découvrit de ses cheveux dans un sourire taquin afin qu’il ne soit pas gêné par ses boucles blondes lorsqu’il déposa ses lèvres sur son épaule. Un baiser sur sa peau, comme déposé sur son âme et la réchauffait agréablement en ayant franchi une nouvelle limite qui fit le vent se lever soudainement. Ses attentions lui brûlaient le cœur d’un feu ardent tandis que les lumières du jour se déclinaient, plus intenses. Jamais elle n’avait éprouvé de tel attachement pour quelqu’un. C’était effrayant et rassurant à la fois, elle se découvrait des ressentis qui lui semblaient pourtant encore interdis et dangereux. Peut importait, ensemble, ils avaient l’impression que ce monde ne pouvait courir à sa perte, elle se jurait de rester à ses côtés quelque soit les surprises que le temps dans ce rêve leur offrait.
La bourrasque emporta ses boucles blondes et le regard serein de l’inconnu qui s’était à nouveau allongé. Elle vit avec inquiétude son visage se fissurer sous la panique. En écho à ses ressentis dans un moment d’angoisse, la jeune femme se pencha vers lui alors qu’il était pris d’un mal qu’elle avait l’impression de connaitre ou d’avoir déjà connu. Quoi qu’il en soit, le mal le possédant ne pouvait être évincé aussi facilement ; il était destructeur et traitre. A genoux à ses côtés, Elea entreprit alors de glisser ses longs doigts de long ses de ses joues, son cœur hurlant son nom. Il ne semblait pas la voir, un voile sombre recouvrait ses yeux azurés et prit tout à coup conscience qu’elle était en train de le perdre. La suffocation semblait partagée, Elea fut ainsi prise de tremblements et en suivant le regard de l’homme elle vit un serpent s’enrouler à ses chevilles. Il s’agissait du même qui lui avait rendu le passage à la forêt si difficile, il semblait avoir grossi, gagné en puissance et ses yeux jaunes n’en étaient que plus effrayants. Conservant son calme, Elea entremêla ses doigts à ceux de son compagnon, déterminée à rester à ses côtés. A eux deux ils formaient une barrière que le reptile ne pouvait briser de ses crocs.
Lorsque le contact visuel lui revint, qu’il semblait écarté de tout danger par son soutien, la jeune femme étira un fin sourire rassurant à son attention. Elle était heureuse, qu’il ait résisté, qu’il soit resté prêt d’elle et ne semblait pas décidé à la laisser tomber lui non plus. Leur attachement commun l’emportant, Elea se pencha à nouveau vers l’inconnu, allant à la rencontre de ses lèvres en les effleurant des siennes dans un geste taquin et surtout encore hésitant. Oserait-elle ? Bien sûr, elle avait tellement eu peur de le perdre, qu’elle souhaitait le lui prouver et le convaincre de rester à ses côtés jusqu’à la fin. Le baiser qui s’en suivit fut doux, et pourtant témoin de la passion dévorant progressivement leurs entrailles. Un orage gronda tandis qu’Elea refusa de mettre fin à cet échange qui se faisait bien plus profond lorsqu’elle entreprit de passer ses bras aux épaules de l’homme pour être au plus près de lui lorsqu’il se redressa. Les yeux clos, elle ignora les éclairs déchirant violemment le ciel et les bruits sourds du tonnerre qui semblaient faire fuir toute trace de joie en ces lieux. Une ombre avançait dans les ténèbres, elle avait toujours été là mais ne s’était manifesté que pour l’un d’entre eux. Tandis que leurs baisers se faisaient plus intenses et moins retenus, ils se laissèrent emporter d’ivresse, accueillis par le confort des hautes herbes, elle prit place à ses côtés. L’aura maléfique se manifesta enfin, après avoir croupie trop longtemps dans l’ombre… Elle attira le regard de la blonde, sans un coin sombre de la forêt. Deux grands yeux verts brillant dans l’obscurité les fixaient dans une haine profonde et un désir de les blesser. C’est Elea qui la vit alors en premier en relevant la tête, cessant ses gestes d’affection pour observer cette créature dont elle ne pouvait en définir les contours.
La jeune femme fut prise de panique, l’orage qui les entouraient devenait réel et les accablaient de mauvaises ondes. Jetant un regard terrifié vers son compagnon, elle posa ses mains sur les yeux de l’homme afin qu’il ne prenne pas conscience du mal qui rodait alors qu’elle réalisa que c’était pour lui qu’elle était venu jusqu’à eux.
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Sujet: Re: Once upon a Dream [ Elea & Buchanan] Mar 4 Aoû 2015 - 1:14
Búchanán a écrit:
Búchanán a écrit:
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YOU MAY NEED TOW HANDS TO FIGHT SOMEONE. BUT ONLY ONE TO STAB THEM IN THE BACK.
Alors que leur étreinte se faisait plus profonde et intime, Búchanán se sentit porté par des milliers d’oiseaux haut dans les airs tant ce qu’il ressentait pouvait l’emporter au-delà des frontières des mondes. Pour rien au monde il n’aurait voulu cesser ce contact avec cette femme. Le barde ne voulait absolument pas la perdre et tenait fermement mais délicatement les bras de sa belle. C’était inexplicable les sentiments qui déferlaient en lui. Comme s’il tombait dans l’abyme, son corps était submergé par un rouleau d’émotions. Un abyme délicieux où il était impossible d’en sortir. Il préférait même y rester pour mourir rien que pour se délecter de cette suave tendresse. Enfin pour lui la brume s’était levée, l’avenir s’était éclairé pour lui. L’air était doux et il sentait à nouveau la douceur de la vie. Il voulait croire en cette femme, croire qu’ils ne se quitteraient plus jamais. Tout ce temps qu’il avait passé à rêver au monde qui l’entourait, il voyait enfin dans ce regard que toutes ses incertitudes s’évaporaient pour laisser sa place à un futur joyeux. Lui qui n’avait eu que des idées noires depuis sa naissance, c’était comme s’il voyait la lumière au bout du tunnel, uniquement grâce à cette inconnue. Enfin par ce baiser il se sentait entier. Búchanán se sentait tellement emporté très loin qu’il ne vit pas la menace qui flottait sur eux. Tout n’était que calme et volupté. Rien n’allait interrompre leur bonheur qui se cristallisait enfin. Ils étaient deux âmes qui s’étaient cherchées durant de longues années à errer de ci de là dans le néant et qui, enfin, s’étaient retrouvées et ne formaient plus qu’une.
Mais alors que tout semblait bien aller, leur allégresse nouvelle et fragile se vit brisée soudainement. Búchanán sentit la jeune femme se crisper, comme si elle ressentait une peur qu’il avait connu il y a bien longtemps et qu’il pensait derrière lui. Mais alors qu’il voulait regarder dans la direction, sa belle le rendit aveugle. Non, il devait voir. Ce qu’elle voyait et lui faisait peur, il pouvait la rassurer. Le barde prit ses mains délicates entre ses mains et regarda dans la direction et c’est la vision de l’enfer qui apparut devant ses yeux. L’orage les encerclait de son aura maléfique. Les éclairs s’abatant sur le sol tout près d’eux illuminaient le lieu qui autrefois était enchanteur. Un rire atroce avait pris la place où naguère ceux d’enfants régnaient en maître. Alors son regard croisa ces deux yeux qui le fixaient. Tous ses souvenirs d’enfances ressurgirent d’un seul coup et anéantirent tout son bonheur. Une angoisse terrible le prit au cœur lui faisant perdre son souffle. Mais alors que l’obscurité s’approchait d’eux pour les étouffer, Búchanán n’allait pas tolérer que cette ombre ne s’en prenne à la jeune femme. Dans un geste désespéré, le jeune homme tendit son bras, entravant la course de la menace.
« Non, Mère. » hurla-t-il d’un souffle puissant mais qui témoignait aussi de sa peur.
Le silence avait été brisé et le barde se retrouva enveloppé par cette ombre. Toutes les peurs qu’il avait enfouies en lui ressortaient à ce moment. C’est alors qu’il tomba dans un gouffre sans fond de tortures et tristesse. Une masse retomba alors lourdement sur son corps et le réveilla brusquement. La nuit était recouvrait encore la forêt et la peur de cette obscurité toujours présente. Ce n’est que la présence d’Edana sur ses genoux qui finit par le rassurer. Cela avait été un doux rêve. Il n’oubliait pas la belle vision de cette jeune femme. Il ne savait pas si elle existait, mais Búchanán espérait la revoir au moins en rêve, car l’impression de la connaître déjà ou prochainement le tenait. Le barde voulait à nouveau revivre cette sensation d’être complet.