Sujet: I want you to bring me Mead ! Ft. Leoden Doreath Mar 2 Déc 2014 - 19:07
Let's get drunk.
BE STRONG WHEN YOU ARE WEAK, BE BRAVE WHEN YOU ARE SCARED, BE HUMBLE WHEN YOU ARE VICTORIOUS.
Les pas du cheval avaient mené Alfdis jusqu'en Arnor. Cela faisait plusieurs jours qu'elle parcourait les terres à la recherche de quelqu'un qui pourrait l'aider dans sa quête pour ramener un peu de calme sur la Terre du Milieu. La jeune femme avait traversé bon nombre de villages en vain. Elle ne trouva jamais ce qu'elle désirait. Mais elle ne perdait pas espoir, un jour son chemin sera éclairé, car, pour l'instant, elle erre dans le brouillard. Littéralement !
La brume avait envahi les terres et il lui était bientôt impossible de s'aventurer plus loin. On ne voyait plus à trois mètres et elle devenait de ce fait une cible de choix pour toutes les créatures et les brigands vagabondant. La jeune femme voulait continuer sa route, elle n'aimait pas perdre de temps. Mais la prudence était de mise et elle n'avait pas envie de risquer d'être blessée. Autant perdre une nuit ou deux, le temps que le temps change plutôt que de perdre des semaines à cause d'une stupide blessure.
Heureusement, elle atteignit Bree. Située près d'une colline, cette ville est le carrefour pour tous voyageurs. On distinguait à peine la colline se situant près du lieu. Les rues étaient désertes. Fichu temps ! pensa Alfdis. Seul le bruit des sabots de son cheval retentissait sur le pavé. Ambiance plutôt lugubre.
La jeune femme atteignit l'auberge de la ville : Le Poney Fringant. C'était une modeste bâtisse proposant la nourriture et le gîte. Alfdis attacha son cheval à l'écurie et lui donna un peu d'avoine. Tu as bien marché mon ami. Fais-moi penser un jour à te donner un nom. Elle avait prononcé ces mots en caressant son compagnon. La jeune femme avait beau être quelqu'un de solitaire, elle était bien contente d'avoir de la compagnie.
Alfdis entra dans l'auberge et demanda une chambre pour la nuit. Ses quelques économies lui serviront pour payer son lit et sa nourriture.
Sa chambre était simple : un lit, un coffre, un nécessaire de toilette une bassine et une cruche d'eau. Une cheminée se tenait dans le coin de la salle suivie de deux fenêtres donnant sur la cours. Le vieux bois amener un peu de chaleur dans cette simplicité. Cela suffirait pour la jeune femme. Elle avait l'habitude de dormir sous un arbre, alors pour elle c'était le grand luxe. D'ailleurs elle allait en profiter. Aldfis déposa ses affaires dans le coffre, ses armes et son sac. Elle garda seulement un poignard : on ne sait jamais. Puis la jeune femme se dirigea vers la salle d'eau. Une simple bassine habillait la pièce. Il n'y avait plus qu'à chauffer de l'eau à l'aide de la cheminée et remplir cette dernière.
La chaleur de son bain délia les muscles de son corps. Enfin elle pouvait se détendre un peu. La jeune femme se surprit à s'assoupir légèrement. Une fois sa toilette terminée, elle passa une robe. En effet, elle passerait plus inaperçue dans ces vêtements plutôt que dans sa tenue de combat. Une femme en braie avec un bouclier et une épée aurait trop attiré l'attention sur elle : chose qu'elle voulait à tout pris éviter. Toutefois, Alfdis cacha dans sa botte une de ses dagues.
L'escalier menait directement à la taverne. Il y avait un peu de monde. Des hommes principalement. Seule l'aubergiste tenait son bar d'une main de fer. En tout cas, elle n'avait pas l'air commode et prompte à la plaisanterie. C'était une femme enveloppée, le visage marqué par de longues heures de travail. Elle avait certainement dû tout voir : les ivrognes, les bagarres, les insultes, les coureurs de jupons,.... Une louche à la main, il ne valait mieux pas l'approcher.
Alfdis traversa la pièce, la tête haute, et se dirigea vers la tavernière. La jeune femme lui demanda un gobelet d'hydromel et le repas du soir : de la bouillie de céréale. Peu ragoûtante. Elle se trouva une place à une table dans le coin. Alfdis serait tranquille à cet endroit. Touillant son repas avec sa cuillère en bois, elle porta une bouchée à ses lèvres. La tête qu'elle poussa était révélateur du goût de la nourriture. Heureusement que l'hydromel aider à passer le goût.
Elle remarqua le regard insistant d'un homme non loin d'elle. Tant qu'il restait à sa place, il ne se passerait rien. Seulement, c'était sans compter sur le désir insatisfait de cet énergumène. Le malheureux s'approcha d'Alfdis et la tint le cou de sa main poisseuse et approcha son visage du sien.
- Alors ma jolie, ce n'est pas prudent d'être seule le soir. Tu pourrais faire de mauvaises rencontres. Mais t'inquiète, je vais bien m'occuper de toi ma belle !
D'un bond, Aldfis réagit vivement et se leva. Elle parvint à passer derrière son agresseur. La jeune femme le plaqua contre la table et sortit sa dague de sa botte. Elle menaça la langue de l'homme de sa lame aiguisée.
- Porte encore une fois la main sur moi et c'est ta langue qui se retrouvera sur cette table !
La guerrière le lâcha et c'est déstabilisé qu'il s'éloigna en lâchant : Catin !
Ce gredin allait peut être revenir. Mais en attendant, elle en était débarrassée. Alfdis se rassit et reprit ses activités comme si rien ne s'était passé.
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Sujet: Re: I want you to bring me Mead ! Ft. Leoden Doreath Mer 10 Déc 2014 - 22:55
I want you to bring me mead !
Depuis quelques temps, Leoden s’était établi dans une modeste chambre qu’il louait à l’aubergiste la plus populaire de la petite ville de Bree : celle du Poney Fringant. Il n’avait guère de mobilier, ni d’espace d’ailleurs, mais pour l’utilité et le temps qu’il y passait, cela convenait amplement. Il disposait ici, pour une modeste somme, d’un endroit où se reposer et souper. Le lit n’était pas des plus confortables, le plancher dans un piteux état, et l’unique fenêtre laissait passer le moindre courant d’air. Aussi, lorsque le temps se faisait frisquet ‒ comme par exemple en cette journée de pluie et de vent ‒, il était sans aucun doute le premier averti.
Ses journées à Bree n’étaient pas très prenantes, par rapport à celles qu’il avait pu connaître dans d’autres villes où il avait précédemment séjourné. Mais la curiosité des « on dit » avait poussé Leoden à s’aventurer du côté de l’Eriador, car il avait ouï-dire qu’une effroyable créature semait la peur dans le cœur des habitants du pays. Ainsi, ses activités étaient rapidement résumées à des escapades à cheval, aux alentours, en quête de plus amples informations. Quand parfois, il avait besoin d’un peu d’argent pour pouvoir subvenir à ses besoins, il se dégotait quelque sombre travail auprès d’un personnage étrange ou mystérieux de la ville. C’est de cette façon, que depuis quelques semaines, il finissait chaque soir attablé dans l’auberge, siégeant dans le coin le plus obscur de la grande salle commune, à écouter les vieilles rumeurs et les hommes que l’alcool avait perdus depuis longtemps.
Mais ce soir-là, une nouvelle venue attira particulièrement son attention. En effet, une jeune femme était arrivée en fin d’après-midi ; il l’avait remarquée non pas parce que leurs chambres étaient mitoyennes, mais plus spécifiquement parce qu’elle avait laissé son cheval dans l’écurie de l’établissement au moment où lui aussi revenait de ses pérégrinations journalières, et que l’état de l’animal l’avait alarmé.
Il n’avait connaissance de son prénom, mais déjà le désir de le lui demander se faisait naitre. Il observait, d’en dessous de son capuchon vert de chrome, une scène non pas singulière ‒ se trouvant dans une auberge populaire ‒ mais tout de même dérangeante : un vieil ivrogne venu troubler la paix dans laquelle la jeune femme évoluait depuis son arrivée. Mais contre toute attente, Leoden eut la surprise de constater qu’elle savait se défendre toute seule, et c’était bien nécessaire pour une femme comme elle. Alors qu’elle se débarrassait de la présence inopportune, il s’avança vers la table à laquelle elle siégeait.
« Dis donc, ma petite demoiselle, je vois qu’on ne se laisse pas marcher sur les pieds ! » lança-t-il à la jeune femme, avec un clin d’œil.
Alors qu’elle relevait lentement la tête, Leoden put découvrir, caché sous de multiples tresses blondes, un minois des plus surprenants. Sur une peau laiteuse, presque transparente, étaient perchés deux joyaux d’un bleu profond, dans lequel nombre d’hommes avaient déjà dû s’égarer. Aucune imperfection n’était perceptible, et d’un simple regard, l’on pouvait déjà sentir la douceur de cette peau. Alors que la jeune femme le fixait, il détailla, scruta son visage. Et bien qu’il ne fut plus attiré que par des hommes depuis longtemps, il trouva quand même quelque beauté perdue dans ces traits fatigués, qu’il voulait continuer d’admirer.
« Si je peux me permettre.. » glissa doucement l’homme, en désignant le tabouret de bois ‒ qui, à en juger son état, devait avoir déjà bien servi ‒ placé à la gauche de la demoiselle. « Sachez que je ne suis pas là pour vous faire du mal » précisa-t-il, et un sourire se dessina sur ses lèvres carminées.
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Sujet: Re: I want you to bring me Mead ! Ft. Leoden Doreath Dim 14 Déc 2014 - 14:36
Let's get drunk.
BE STRONG WHEN YOU ARE WEAK, BE BRAVE WHEN YOU ARE SCARED, BE HUMBLE WHEN YOU ARE VICTORIOUS.
La guerrière touillait sa bouillie et laissé ses pensées erraient dans les sentiers brumeux de son passé. Une seule vision la hantait ; celle de Brynjolf qu'elle avait rencontré quelques mois plus tôt. Il avait pris soin d'elle et jamais elle ne s'était livrée autant à un homme... puis il est parti comme de rien. Comme s'il n'avait été qu'un rêve et qu'au matin on en garde un vague souvenir. Elle avait entendu des rumeurs sur lui, comme quoi il était à la recherche d'une bête sauvage... curieux pour un simple vagabond comme il lui avait dit. La jeune femme espérait en apprendre plus sur lui et ses histoires qui couraient à Bree. Il lui fallait juste trouver les bonnes personnes. Et partir en chasse de cette bête ne lui poserait pas de problèmes. En tout cas, pour le moment, elle ne savait qu'une chose, c'est que son sauveur n'était qu'un vil menteur et si leurs chemins étaient amenés à se croiser à nouveau, Alfdis n'hésiterait pas à lui faire payer sa conduite. Si seulement quelqu'un pouvait l'éclairer sur ce personnage.
« Dis donc, ma petite demoiselle, je vois qu’on ne se laisse pas marcher sur les pieds ! »
Une voix fit sortir la guerrière de ses pensées. Elle releva doucement la tête et c'est un homme brun qu'elle eut devant les yeux. Alfdis fut tout d'abord irritée par sa présence. Elle venait d'éconduire un ivrogne qu'il fallait qu'un autre n'arrive. Cependant, il dégageait un certains charme derrière ses cheveux bruns et il lui inspira confiance. Ce qui fut confirmé quand il s'installa près d'elle en lui disant qu'il ne lui voulait aucun mal. Et puis, s'il voulait autre chose d'elle, il aurait agi comme le précédent. La jeune femme admirait l'audace de cet inconnu, peu aurait été capable de se lever et oser s'asseoir à côté d'elle après avoir botté le train à un homme.
Elle lui sourit tout simplement malicieusement.
- Après un tel spectacle j'en doute fort en effet... Alfdis et toi ?
Elle ne vouvoyait jamais les personnes. La jeune femme a été élevée très simplement et d'où elle vient, à part les personnes d'un rang social élevé, on tutoyait tout le temps. Chacun est égal à ses yeux.
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Sujet: Re: I want you to bring me Mead ! Ft. Leoden Doreath Dim 14 Déc 2014 - 16:31
I want you to bring me mead !
« C'est un joli nom. Peu commun, plutôt rare même, puisque je ne l'ai jamais entendu. Ou bien simplement mes pérégrinations ne m'ont-elles pas conduit jusqu'aux régions où les enfants sont si joliment nommés. » dit-il doucement, alors qu'il fixait la table usée de ses yeux bruns.
Il scruta doucement les alentours : chacun était retourné à sa besogne, et le furtif événement – qui ne sera pas le seul de la soirée – avait éveillé une agitation qui était désormais retombée. Les gens murmuraient, chuchotaient, et certains se retournaient dans une attitude qu'ils voulaient discrète, mais qui trahissait toutes leurs pensées.
« Leoden, pour vous servir. »
Il fit une pause, releva la tête, et devant le regard perplexe de la jeune femme, il lui glissa :
« Vous n'êtes pas en sécurité ici. Ces hommes vous observent depuis un bout de temps. »
Il ne voulait pas effrayer la jeune femme, loin de là, mais il avait remarqué qu'un comportement étrange animait certains individus de la grande salle commune. En homme serviable et bon, Leoden se devait de porter secours à ceux qui en avaient besoin. Certes, Alfdis semblait être tout à fait apte à se défendre d'elle-même, mais il avait d'autres raisons d'attirer son attention : une compagne de route ne serait pas de trop.
Alors que l'on entendait au loin les éclairs d'un orage qui s'avançait vers la ville, l'homme continuait d'observer la salle. Au dehors, le pluie semblait redoubler d'efforts, ce n'était décidément pas une bonne soirée. Les flammes des bougies vacillaient de temps en temps, à mesure que les courants d'air se faufilaient dans la pièce. Il faisait presque froid, alors qu'Alfdis et lui se trouvaient être assez proches de l'âtre dans lequel craquaient bûches et branchages.
Tout à coup, la porte s'ouvrit dans une énorme bourrasque qui fit s'éteindre plusieurs bougies, et faiblir le feu. Alors que le froid et la pluie s'engouffraient dans l'auberge, et que tout le monde se retournait, une silhouette cachée dans un capuchon délavé se présenta à la vue de tous. Tremblant, le nouveau venu laissa découvrir ses mains : pourpres, tachées de terre et de sang, glacées. Il vacillait, ne tenait pas sur ses jambes. Il poussait des petits grognements, et avait visiblement des difficultés à respirer et à se calmer. Il fit lentement quelques pas, se dirigeant vers le fond de la salle, mais s'effondra au milieu de la pièce avant de n'avoir pu atteindre un siège. Tout autour de lui, les gens s'agglutinaient, se piétinaient pour découvrir la créature : était-ce un homme ? murmurait-on, est-il vivant ?
« Il y en a un autre.... » souffla le nouveau venu, toujours gisant au sol. Leoden échangea un regard entendu avec Alfdis : ils savaient, tous deux, à quoi l'autre était à la recherche. C'était évident, de toute façon, les gens de Bree avaient la peur au ventre, et les autres n'étaient là que pour la bête. « Il y a eu.. un nouveau.. blessé.. » Il reprit lentement sa respiration. Sous le capuchon, un visage d'homme s'était dessiné. « La bête existe, je ne l'ai pas vue, mais qui d'autre pour massacrer tant d'innocents.. ? »
Et à l'entente de ses paroles, Leoden saisit le poignet d'Alfdis et la tira avec lui hors de la grande salle.
Dernière édition par Leoden Doreath le Jeu 26 Fév 2015 - 18:46, édité 1 fois
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Sujet: Re: I want you to bring me Mead ! Ft. Leoden Doreath Dim 14 Déc 2014 - 20:54
Let's get drunk.
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L'homme parlait bien. Il savait manier les mots. Ce qui peut être une arme très redoutable. On peut tout cacher et tout dévoiler avec des paroles bien faites. La manipulation est un art. Elle ne pensait pas cela contre lui, elle ne le connaissait pas et la guerrière ne jugeait pas au premier regard. Simplement qu'il était peu courant de croiser des personnes sachant parler de façon raffinée. Il avait certainement dû appartenir à une famille assez noble pour lui inculquer de bonnes manières. En tout cas, sa tenue était stricte, cela se voyait qu'il maîtrisait à la perfection ses gestes, que tout était calculé. Cela contrastait avec la conduite de la jeune femme qui était plus simple.
Leoden lui expliqua qu'elle n'était pas en sécurité par ici. Il avait raison. Après tout, c'est la seule femme parmi ses brutes et elle venait de botter les fesses d'un des leurs. Pas étonnant qu'ils chercheraient à se venger d'elle. Alfdis eut juste le temps d'entrouvrir sa bouche, mais aucun sons ne sortit. La porte s'ouvrit brutalement et un vent glacial annonciateur de malheur s'engouffra dans la pièce. La froideur du souffle transperça entièrement le corps de la guerrière et elle fut attristée par le spectacle qui se présentait devant eux.
Un énergumène trempé jusqu'à l'os pénétra dans l'auberge. On pouvait entendre la tempête faire rage dehors, puis, une fois la porte fermée, un pseudo calme s'installa à nouveau. Une tension était palpable. Le protagoniste, emmitouflé dans sa cape, avançait péniblement jusqu'au centre de la pièce, mais il s'effondra au milieu de tous ces gens. Il murmura une seule chose qu'Alfdis comprit immédiatement. La bête. avait-elle murmuré. D'un regard, Leoden et la guerrière se comprirent tout de suite. Ce dernier l'attrapa par le poignet et l'attira dans les escaliers.
Ils atteignirent l'étage où se trouvait les chambres. Ni une ni deux, Alfdis le devança et ouvrit sa chambre. Elle ne voulait pas perdre la piste de la bête. Sans réfléchir, elle se changea et enfila sa tenue de guerrière, sans oublier sa côte de maille. Elle prépara son bouclier et son épée qu'elle posa au fond du lit. L'ennui, c'était la tempête qui faisait rage dehors. Elle observa Leoden qui l'avait suivie et d'un regard, ils s'entendirent. Tous deux avaient le même but.
-Dis-moi ce que tu sais à propos de cette bête ? Et qui est déjà à sa poursuite ?
Elle était persuadée qu'il savait des choses à propos de cette histoire. Vu sa réaction presque impassible devant le spectacle qui s'était déroulé il y a peu, il devait être un habitué de ce genre d'événements. Alfdis soutenait son regard et espérait qu'il lui viendrait en aide. Après tout, débusquer cette monstruosité serait plus facile avec un peu d'aide.
-On ne peut pas partir maintenant, vu la tempête. Mais on risque de perdre sa trace !
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Sujet: Re: I want you to bring me Mead ! Ft. Leoden Doreath Jeu 26 Fév 2015 - 18:47
I want you to bring me mead !
« Dis-moi ce que tu sais à propos de cette bête ? Et qui est déjà à sa poursuite ? » lança la jeune femme en direction de Leoden.
Malheureusement pour lui – ou pour elle, il n'avait pas encore décidé – il n'avait pas grande connaissance de la bête, et d'ailleurs, il n'était pas non plus apprécié de tous ses rivaux qui, eux aussi, était à la recherche de cette mystérieuse créature. La plupart de ces hommes séjournaient à l'auberge du Poney Fringant : ce petit établissement pourtant très fréquenté était idéalement situé, puisque la bête traquée par tout ce petit monde sévissait principalement autour de la ville de Bree. Leoden avait ouï-dire que cet animal mystérieux faisait un carnage autour de la ville : des corps ballottés par l'eau avaient été retrouvés en nombre conséquent et depuis lors, la population alentours n'osait guère mettre un pied dehors. Il paraît même que les Hobbits de la Comté ne sont pas non plus très rassurés.
De nombreuses rumeurs circulaient dans l'auberge, à propos de l'animal – quand bien même c'en fût un : certains disaient que la créature provenait des Monts Brumeux, d'autres de la Forêt Noire, et d'autres encore criaient à qui voulait bien l'entendre que c'était un changeur de peau devenu fou. Tous ces racontars n'étaient peut-être pas dénués de vérité, mais finalement, que tire-t-on des « on-dit » ? A cela, Leoden aurait répondu qu'il allait vérifier lui-même, en personne, si ces paroles avaient une raison d'être. Mais d'aucuns n'avaient jamais vu de leurs propres yeux cette épouvantable bestiole.
Ce n'était pas tant la curiosité, qui avait amené les hommes à traquer la créature : aussi effroyable qu'elle avait été décrite, peu auraient eu le courage de se lancer à sa poursuite si le maire de Bree n'avait pas proposé une récompense de cent pièces d'or au premier qui tuerait l'animal. C'est en grande partie pourquoi Leoden était venu prendre une chambre dans l'auberge.
« On ne peut pas partir maintenant, vu la tempête. Mais on risque de perdre sa trace ! s'écria Alfdis, alors qu'elle passait sa cotte de mailles et l'ajustait sur ses épaules. – Peu importe, si cet homme l'a vue, elle ne doit pas être loin ! C'est impossible de marcher des kilomètres dans l'état dans lequel il est arrivé, la bête est bien plus proche que ce que je ne pensais.. »
Leoden se précipita à son tour dans sa chambre pour se vêtir de sa cotte, et jeter sur ses épaules une grande cape rouge. Il ramassa son épée et en attacha le fourreau sur sa ceinture, avant de rejoindre Alfdis dans le couloir de l'auberge.
« Pour une telle récompense, permet-moi de ne pas attendre que le soleil ne se lève.. » dit-il, alors qu'un sourire fendait son visage.
Et même si l'hésitation s'était décelée plus tôt dans les traits de sa désormais acolyte, elle n'avait maintenant plus souci de la tempête qui faisait rage à l'extérieur. Ils pouvaient bien tomber malades, ils auraient au moins la satisfaction d'avoir trouvé la bête, et ils y comptaient bien.
Sujet: Re: I want you to bring me Mead ! Ft. Leoden Doreath Mer 4 Mar 2015 - 12:33
I want you to bring me mead.
(Ft. Leoden) ▽ Be strong when you are weak, be brave when you are scared, be humble when you are victorious.
Álfdís observait l'extérieur, le bras appuyé contre la fenêtre. La tempête faisait rage et la brume envahissait les rues. On ne voyait à trois mètres ; il serait impossible de prendre les chevaux. Les pauvres se cabreraient s'ils tombaient nez à nez avec la bête. Mais Leoden avait raison : vu l'était du malheureux qui gît au rez de chaussée, il n'aurait pas pu parcourir des miles sans risquer la mort. La Bête n'était pas loin. Son raisonnement était juste. Cela redonna du courage à la jeune femme qui n'hésitera pas à affronter la météo. Elle entendit les pas de son compagnon s'éloigner. Se retournant, c'est une salle vide qui se présenta à la Dunlending.
Machinalement, elle attrapa sa longue cape noir à capuchon qui recouvrait toute sa tête et cachait son corps à la vue de tous. Álfdís attacha son épée à son flanc et s'arma de son bouclier ; il était temps de partir. La guerrière s'engouffra dans le couloir et fut vite rejointe par Leoden. Ce dernier avait un grand sourire. Encore une fois il avait raison : la récompense valait la peine qu'on affronte les intempéries. Ses lèvres s'étirèrent également, mais elle arrêta net l'élan de Leoden passant devant lui. Comment savoir si elle pouvait lui faire confiance et qu'il n'hésiterait pas à la laisser à la merci de la bête si jamais elle n'assurait pas ses coups ? Il fallait qu'elle se méfie tout de même.
«Il nous faudra des torches et beaucoup de prudence.»
La guerrière releva son capuchon pour passer le rassemblement d'hommes ivrognes et s'empara de deux bâtons dont le sommet était recouvert d'un tissu imbibé de pétrole. Au dehors, l'humidité était palpable et la brume touchait le sol. Il était difficile de discerner le chemin. Ils allumèrent leurs torches et entendirent soudain un cri venant non lien du village, près de la forêt. D'un seul regard, ils se comprirent et s'aventurèrent dans la direction du bruit. Leurs pas résonnèrent sur le pavé de la ruelle. L'excitation était à son comble malgré la pluie qui fouettait leur visage. Ils arrivèrent rapidement à l'orée de la forêt et on pouvait encore distinguer le lieu de combat entre la Bête et le malheureux. Des branches étaient cassées et la terre était retournée. Un craquement attira immédiatement leur attention ce qui les fit tirer leurs épées d'un geste commun. Les bruits s'éloignèrent ; l'envie de les suivre était forte, mais il fallait rester prudent.
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(c) AMIANTE
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Sujet: Re: I want you to bring me Mead ! Ft. Leoden Doreath