AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
The dwarf and the dragon.
Le Deal du moment : -45%
WHIRLPOOL OWFC3C26X – Lave-vaisselle pose libre ...
Voir le deal
339 €

Partagez
 

 The dwarf and the dragon.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Invité

Invité
avatar

The dwarf and the dragon. Empty
MessageSujet: The dwarf and the dragon.   The dwarf and the dragon. EmptyVen 27 Fév 2015 - 19:46


The dwarf and the dragon.
Fear the dragon
Des milliers de pièces d’or, des richesses aux prix incommensurable, des couronnes, des pierreries et quelque part, ensevelie sous cette fortune, l’Arkenstone que les nains convoitent plus que n’importe quoi.  Un soufflement, un grondement qui sort d’outre-tombe, un soubresaut qui vient ébranler les centaines de pièces. Un geste, un soulèvement et soudain, une explosion, l’argent qui est envoyé en l’air et retombe dans un cliquetis bruyant puis découvre un long cou, une énorme tête qui se redresse avec lenteur, un corps qui se hisse, des ailes qui se déploient et soufflent les pierreries en contre bas. Puis, une paupière qui s’ouvre et laisse apparaître un iris, jaunâtre aux pupilles noires et effilées. Il empli la salle aux milliers de trésors, il se réveille et émerge. Il a le ventre vide, il gargouille et se sent engourdit. Ces années de sommeil n’ont fait qu’encore plus creuser son estomac, les nains et les hommes qu’il a jadis dévoré ne lui suffisent plus, et il meurt de faim. Il doit prendre l’air, il doit revoir le ciel et sentir le vent frais caresser ses écailles rougeoyantes, il doit se nourrir à tout prix.


Ses grosses pattes peinent à le mener hors de cette immense colline de pièces d’or, elles sont engourdies et il lui faut plusieurs minutes pour que les fourmis dans ses membres disparaissent. Finalement, il sent la pierre froide prendre ses griffes, caresser ses écailles et ses pattes le mènent lentement vers l’immense porte. Il ne court pas, il n’en ressent pas le besoin, il est seul dans cette immense montagne et aucun danger ne le guète. De toute manière, il n’a peur de rien, il est une divinité et rien ne peut le détruire. Son armure était plus puissante que toutes celles crées par les pauvres mortels vivant ici, en Terre du Milieu, il ne pouvait donc en avoir peur, ils étaient misérables et il les avaient tous vaincus. Finalement, il sortit de la montagne solitaire et la lumière du soleil attaqua ses yeux. Il ferma les paupières, le tant de s’habituer et finalement, rouvrit ses pupilles et contempla le ciel bleu, habillé de quelques nuages. Cela faisait depuis trop longtemps qu’il n’avait pas volé et qu’il n’avait pas ressentit cette immense sensation de liberté. Alors, il déploya ses grandes ailes et s’envola, atteignant l’étendue bleutée avec rapidité.
Désormais, Smaug était éveillé, et il avait faim.


Le dragon filait à toute allure, dans les airs et tout aussi silencieusement qu’il ne l’avait été en approchant de Dale, plusieurs années auparavant. Il survola la ville et s’éloigna lentement de cette dernière, quittant la montagne qu’il retrouverai intacte et vide, il y retrouverai son trésor, ses richesses. Il était le roi sous la montagne et il était digne de cette couronne. Le dragon arriva bientôt aux abords des plaines, ses yeux observant l’herbe verdoyante à la recherche d’un voyageur qui pourrait faire son repas, le nourrir et lui faire reprendre des forces, mais, rien ne rencontra son regard. Néanmoins, le reptile décida qu’il n’abandonnerai pas et continua de voler, d’observer les immenses plaines afin de trouver de quoi se mettre sous la dent. Soudain, il vit un point, au loin, à l’horizon, plissant les paupières, il fondit vers cette chose qui approchait. Bientôt, il se rapprocha et là, un nain apparu, marchant paisiblement. Que faisait-il ici? Il l’ignorait. Peut-être était-il venu lui voler son trésor, mais il courait à sa perte, car il allait le dévorer.
Le reptile se posa donc non loin de lui, soufflant la poussière autour de lui lorsque ses pattes touchèrent brutalement l’herbe verte puis, il tourna la tête vers le nain. 
❝code par acarre❞
Revenir en haut Aller en bas
Invité

Invité
avatar

The dwarf and the dragon. Empty
MessageSujet: Re: The dwarf and the dragon.   The dwarf and the dragon. EmptySam 28 Fév 2015 - 0:21




Smaug & Nori

Je ne pense pas être un lâche. Je ne compte plus le nombre de fois où les gardes d'Ered Luin ont pu me qualifier en tant que tel – entre autres insultes plus colorées – et pourtant je ne les ai jamais crus. Certes j'évite les combats quand je le peux et je préfère filer par la porte de derrière, mais ce n'est pas par lâcheté. Je pense sincèrement que c'est parce que je suis un peu plus malin que la moyenne. Ou que je tiens plus à la vie que les autres. Sincèrement, quel intérêt il y a-t-il à foncer tête baissée au devant du danger simplement pour prouver aux monde que l'on n'est pas un lâche ? Je n'en vois aucun.

Les gardes ne me font pas peur. Je les évite, je fais tout pour qu'ils ne me remarquent pas, mais je n'ai pas peur d'eux. D'ailleurs il est toujours très divertissant de les voir me courir après dans les rues des villes que je traverse, sans pour autant réussir à m'attraper. S'ils le font cependant, ils peuvent parfois m'inquiéter ; mais jamais très longtemps. Une fois que les barres de ma cellule les séparent de moi, j'ai tout de suite l'impression que l'avantage est mien. Ils me croient coincés, pensent avoir gagné : ils ont tort.

Les prisons ne me font pas peur. Qu'elles soient naines ou humaines, jamais elles ne m'ont effrayé, et jamais elles ne m'ont résisté. Certes, certaines ont été assez coriaces mais j'ai toujours trouver un moyen de m'en échapper au bout d'un moment, ou bien Dori venait m'en libérer moyennant un paiement. Je ne crois pas l'avoir remercié pour cela un jour, j'étais plus agacé qu'il m'aie privé d'une évasion intéressante. Je suis toujours très déçu quand je me fais prendre, mais très vite je sais apprécier la qualité d'une énigme telle qu'est chaque prison : comment s'échapper ? Par quel chemin, à quelle heure, de quelle façon ? C'est toujours très excitant, même si cela met un coup d'arrêt à mes cambriolages pendant quelques jours.

Je ne suis peut-être pas le plus courageux des nains, mais je ne pense pas être un lâche. J'ai vécu bien trop de choses pour être effrayé par un rien, bien que la peur m'aie parfois sauvé la vie.

Pourtant, je m'apprête à vivre la plus grande peur de ma vie, sans encore le savoir. Je suis une fois de plus sur les routes, parti explorer les terres à l'ouest des Monts Brumeux. J'ai parcouru de nombreuses villes humaines, et je traverse désormais des plaines non loin de la Désolation de Smaug. Au loin, Erebor se dresse sombrement dans le ciel, et mes yeux ne se dirigent pas une seule fois vers la Montagne Solitaire qui a fait tellement de mal aux miens.
Je n'aime pas traverser ces plaines, je me sens trop exposé, comme un lapin qui serait chassé par des aigles. Il n'y a pas d'arbres autour, seuls quelques rochers et buissons à l'occasion. Je suis sur mes gardes, observant la plaine dans toutes les directions quand tout à coup j'ai un mauvais pressentiment. Quelque chose ne va pas, quelque chose m'observe. Je déteste ce sentiment. Je lève les yeux et mon sang se glace, arrêtant net mes mouvements et faisant rater à mon cœur quelques battements. Quelque chose avance dans le ciel, devant lui. Quelque chose de grand, avec des ailes et, je peux le distinguer à mesure qu'il approche, des pattes griffues et une tête énorme et menaçante.

Un dragon.

Que Mahal me vienne en aide, un dragon ! Un vrai de vrai, en écailles et en os !

Il avance et je le regarde, paralysé par la surprise et une peur intense. Je crois rêver. Comment une journée aussi banale que celle que je vivais a-t-elle pu se transformer en un tel cauchemar ? Comment suis-je supposé échapper à un dragon ?
La bête approche et je regarde autour de moi, paniqué. Il n'y a rien pour me cacher, à part un rocher deux fois plus grand que moi à une centaine de mètres de là où je me tiens. C'est sans espoir je le sais, mais je me précipite dans sa direction en espérant avoir le temps de me cacher ou qu'il m'ait pris pour un futile lapin et m'ignore.

Mais la chance n'est pas de mon côté. J'ai à peine commencé à courir qu'une violente bourrasque de vent m'encercle, et soudain le sol tremble. Je titube et peine à rester debout, avant de me tourner lentement dans la direction du bruit. Le dragon est là, à une centaine de mètres de moi. Je ne sens plus mes membres, j'ai l'impression que tout mon corps s'est arrêté de fonctionner. Il est si grand, si terrifiant, si... réel. Je le regarde avec des yeux ronds, les mains enserrées autour du manche de mes couteaux dans un geste inconscient. Je ne bouge pas, je n'ose pas.

Je ne suis peut-être pas un lâche, mais par tous les Valar, j'ai sacrément la trouille là tout de suite.

Revenir en haut Aller en bas
Invité

Invité
avatar

The dwarf and the dragon. Empty
MessageSujet: Re: The dwarf and the dragon.   The dwarf and the dragon. EmptySam 28 Fév 2015 - 21:01


The dwarf and the dragon.
Fear the dragon
Le dragon, animal crée par Morgoth et des plus cruels, chose qui est née pour semer le chaos et tout détruire sur son passage. L’égoïsme, l’arrogance et le narcissisme rongent Smaug, il se prend pour une divinité et est persuadé que personne ne pourra jamais le détruire. Selon lui, il est invincible, omnipotent et jamais il ne disparaîtra. Et là, devant lui, un seul nain, un ridicule et minuscule nain marchait le long des plaines verdoyante, Erebor se dressant à l’horizon. Il pouvait venir de n’importe laquelle des contrées, peut-être même avoir connu la chute de la montagne solitaire, la reconquête de ce qui appartenait au dragon. Non, il semblait être beaucoup trop jeune, beaucoup trop lâche pour avoir affronté la calamité de toutes les calamités. Le reptile se tenait devant lui, immense, illustre, tout-puissant, à plusieurs mètres de distance, ses ailes repliées contre ses flans habillés d’écailles rougeoyantes, son long cou supportait son immense tête aux longues cornes, soutenues par du cartilage. Ses yeux jaunâtres aux pupilles noires et effilées observaient longuement la petite forme qui courait en direction d’un grand rocher avant d’être repoussé par la bourrasque soufflée à cause des ailes de l’énorme reptile. Ses pattes aux griffes acérées soulevaient des mottes de terre en se plantant profondément dans le mucus, et sa longue queue inflexible frappait l’herbe avec lenteur.


Le soleil, énorme boule de feu qui alimentait le monde de sa lumière nourricière était à son zénith. Les rayons se reflétaient sur le squame du dragon et rendait sa robe plus rouge encore tandis que de la fumée sortait des naseaux de l’animal dont les paupières étaient plissées. Son estomac grondait, il criait famine et la seule chose qui se tenait devant lui, le seul être susceptible de le nourrir était un nain. Quel paradoxe tout de même et quelle joie qu’un de ses ennemis se tienne devant son illustre personne alors qu’il s'apprêtait à le dévorer. Il connaissait le goût du nain, mieux que quiconque et allait pouvoir continuer de torturer leur race encore longtemps, rien qu’en mangeant un autre de ces nains. Il se délectait déjà de leur souffrance simplement en se reposant sur l’immondice d’or qu’ils avaient pennés à amasser, il savait que Thorin et son peuple fixaient l’horizon en se languissant d’une montagne qu’ils ne révéraient plus jamais, il s’en assurerai personnellement et s’il devait anéantir tous les nains de la Terre du Milieu, il ne se générai pas le moins du monde.


“Par Morgoth...Un nain…”-souffla l’animal tout en s’avançant lentement en direction du nabot qu’il méprisait, un sourire venant étirer ses lèvres qui renfermaient une incroyable rangée de dents tranchantes.”Que viens-tu faire ici, misérable créature? Tu t’approches d’ici, de la Montagne Solitaire, de mon royaume...Comptais-tu me voler?”

Le reptile s’approcha encore un peu plus de Nori, son énorme tête n’étant bientôt plus qu’à quelque centimètres de son minuscule corps dont la tête était habillée d’une grosse barbe et de cheveux coiffés bizarrement. Ses iris jaunes observèrent la créature, plutôt satisfait, de tomber sur un nain qu’il ne laisserai pas s’enfuir trop tôt. Il voulait jouer, et le renvoyer à sa race aussi détruit que ce qu’avait été Thorin Oakenshield. Il se recula donc, ses écailles situées vers son ventre et remontant vers son cou devenant de plus en plus rouges, voire dorées. Puis, il cracha le feu ardent qui brûlait en lui, tout autour du nain qui fut bien rapidement enfermé au centre du cercle ardent qu’avait craché le dragon.


“A nous deux, nain. Que viens tu faire ici? Je t’écoute.”-dit-il finalement. 
❝code par acarre❞
Revenir en haut Aller en bas
Invité

Invité
avatar

The dwarf and the dragon. Empty
MessageSujet: Re: The dwarf and the dragon.   The dwarf and the dragon. EmptyMar 3 Mar 2015 - 15:40




Smaug & Nori

Bordel, un dragon, je ne rêve pas, non non. Je ne rêve pas du tout, mes yeux ne me trompent pas sinon comment pourrais-je sentir la terre trembler à chacun de ses mouvements, comment ma peau pourrait-elle frissonner sous le vent tourbillonnant provoqué par ces ailes démesurées ? L'impressionnant reptile me regarde et j'observe ses yeux féroces et intelligents à la fois. Un dragon. Akluf, me voilà dans de beaux draps. D'où venait-il ? Je pense avoir la réponse à ma question quand mes yeux se posent furtivement sur la montagne solitaire qui s'élève au loin. Ce ne serait pas Smaug, par hasard ? Bordel. Il s'avance vers moi et je prends un pas de recul par réflexe. Je suis foutu de toutes façons, chacun de ses pas vaut trente des miens et il pourrait me griller quand il lui plaira. Je déglutis quand je le vois ouvrir la gueule pour faire ce qui ressemblait à un sourire carnassier, ce genre de sourire qu'il m'arrive de faire si souvent. Sauf que moi je n'ai pas des rangées de dents aussi longues que ma jambe et aussi aiguisées que des sabres. Putain de dents. Ça c'est des dents. Oh misère. Voilà qu'il se met à me parler.

« Par Morgoth...Un nain… » Sa voix est aussi grave et pénétrante que j'aurais pu l'imaginer, et j'ai l'impression d'entendre un serpent particulièrement dangereux s'exprimer. C'est un peu ce qu'il est après tout. En beaucoup plus gros et terrifiant. Et avec des pattes, et des ailes.
Je relâche la poignée de mes couteaux, sachant qu'ils ne me seront d'aucune aide, et les laisse dans leurs fourreaux. En tout cas il sait que je suis un nain, ce qui ne me surprend pas puisqu'il a mangé des centaines des miens, et vit dans ce qui est techniquement notre montagne.  « Que viens-tu faire ici, misérable créature? Tu t’approches d’ici, de la Montagne Solitaire, de mon royaume...Comptais-tu me voler? » Misérable créature... j'imagine qu'il n'a pas tort sur ce point, que suis-je à côté d'un dragon après tout ? Un nain avec une coiffure bizarre. Un parfait amuse-gueule. Quelle merde.
Smaug s'approche encore un peu plus de moi et je ne bouge plus. Je sens que ma respiration est plus rapide qu'à l'accoutumée sous le coup de la peur et de la surprise. Ce n'est pas comme ça que j'avais prévu de mourir. Je n'avais pas prévu de mourir de sitôt d'ailleurs, et surtout pas en tant que friandise pour un dragon puant. Ah oui, parce qu'il est si près maintenant que je sens son haleine que je préfère ne pas décrire. Après tout, il ne doit sûrement pas se nourrir de salade fraîche.
Il a l'air très content de lui et je suis surpris de voir à quel point son... visage, si on peut utiliser ce mot, est expressif. Il a l'air incroyablement satisfait actuellement, ce qui est loin d'être mon cas surtout quand je constate avec horreur que son cou s'éclaire et prend une couleur orangée qui ne me dit rien qui vaille. Il va cracher du feu, oh bordel, il me crache du feu dessus ça y est. Je me protège instinctivement le visage de mes bras, bien que ça ne me soit d'aucun secours en cas de barbecue-party mais vous savez, dans ces cas-là on ne réfléchit pas trop. La température autour de moi augmente radicalement mais je suis étonné de ne pas sentir le cochon grillé. Je baisse les bras et regarde autour de moi. En fait le dragon a préféré m'entourer d'un cercle de feu histoire de s'assurer que je ne m'échappe pas. Je lève les yeux vers lui, presque agacé maintenant. L'enfoiré a envie de s'amuser un peu avant de me croquer. Son sourire carnassier réapparaît de plus belle. « A nous deux, nain. Que viens tu faire ici? Je t’écoute. » Mes yeux scannent machinalement les alentours, cherchant désespérément une issue quelconque. L'herbe est basse, les flammes ne sont pas très hautes et en courant très vite je peux passer au-travers sans trop de mal, et... je cesse mes plans, conscient qu'il n'y a aucune issue. J'ai juste trop l'habitude de chercher une fenêtre ou une porte de sortie ; ici il n'y a rien. Rien qu'une plaine déserte et ce dragon mangeur de nains. Je lève les yeux vers le reptile, et me résous à lui répondre. « Je ne venais pas vous voler, Smaug. Je me rendais simplement dans le Rhûn, à l'est. » En vérité je n'avais pas de destination particulière, mais que répondre à un dragon qui attend simplement de vous dévorer ? Je déteste cette journée, je déteste ce destin pourri, je déteste Smaug, je déteste Erebor d'avoir attiré ce dragon, je déteste Thrór et sa folie de l'or, je déteste la terre entière. « Je n'ai que faire de la Montagne Solitaire, » dis-je avec mépris, le crachant presque à la figure du dragon.

Revenir en haut Aller en bas
Invité

Invité
avatar

The dwarf and the dragon. Empty
MessageSujet: Re: The dwarf and the dragon.   The dwarf and the dragon. EmptyJeu 7 Mai 2015 - 12:41


The dwarf and the dragon.
Fear the dragon
Smaug se tenait devant le nain qui paraissait si ridicule face à l'immensité de sa carrure. Ses yeux jaunes, traversés d'une pupille noire, reflétant la noirceur de son âme, observaient le petit être désormais entouré de flammes qui dansaient devant lui, réchauffant son corps glacé de peur. Le dragon était un animal sadique, il adorait plus que tout sentir la souffrance et la terreur suinter sous la peau des diverses créatures qui croisaient son chemin, et cette fois encore, il se délectait du spectacle qui s'offrait à lui, le roi sous la montagne. Il était prêt à torturer n’importe quel créature qu’il rencontrait, simplement dans le but de jouir de la peur et de la douleur qu’il pourrait leur faire ressentir. Il était surpuissant, et les divinités étaient très souvent capricieuses, n’était-ce pas ce qu’il le caractérisait le mieux? Bien sûr que si.


Aux paroles du nain, qui décrivait le mont solitaire avec tant de mépris, Smaug plissa les paupières, intrigué devant cette indifférence envers un lieu qui avait fait jadis la richesse de ce peuple guerrier et arrogant. Tous les nains d’Erebor, où ceux dont les ancêtres qui y avaient vécus, ressentaient une profonde fierté pour ces lieux remplis de souvenirs mais surtout, de la mort. Et Smaug le savait, il avait prit un plaisir sadique à détruire tout cela et à faire de cette montagne, son royaume.


Mais le dragon était méfiant, et avait beaucoup de mal à croire de tels mots, alors un sifflement grave et puissant s' échappa des lèvres écailleuses du reptile, qui rapprocha sa gueule du nain avec rapidité.


"Tu me parais bien méprisant envers un lieu tel que la montagne solitaire, nain. Essayes-tu de me berner afin de pouvoir t'enfuir et me voler mes richesses? Je ne suis pas stupide, je connais les nains, ils sont arrogants, cupides et seraient
Prêts à tout pour de l'or."
-répondit le dragon d'une voix gutturale. Puis, il se recula et se mit à tourner autour du cercle de feu, sa queue frappant l'air avec lenteur. Il s'exprima de nouveau.


"Lorsque l'on y réfléchit bien, ton peuple et moi, nous se sommes pas si différents, nous aimons l’or plus que tout, vous et moi, bien que je vous surpasse en tout point."-continua-t-il, sa voix remplie d’ironie, alors qu'il faisait face au nain.-"Ne pense pas me duper en usant de telles calomnies. Les progénitures écoeurantes que ton peuple a engendré veut se venger, ton roi désire cela depuis si longtemps, et il a réussi à vous endoctriner, à vous manipuler. Vous êtes attachés à vos piètres valeurs, à une montagne et à un trésor qui est mien. Je suis le roi sous la montagne, nain, et tant que je le serais, personne ne pourra me voler, ne serait-ce qu'une seule pierre entourant mes richesses. Retourne dans ta tanière,  rat."-conclut-il en plantant ses longues griffes dans la terre meuble, alors que son cou s'allongeait et que ses mâchoires s'ouvraient, dévoilant ses rangées de dents acérées, prêtes à le déchiqueter.


 
❝code par acarre❞
[/color]
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé


The dwarf and the dragon. Empty
MessageSujet: Re: The dwarf and the dragon.   The dwarf and the dragon. Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
The dwarf and the dragon.
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» I saw the dragon fire. [TERMINE]
» A Dance with Dragon [Smaug]
» only a dwarf. + myrcella.
» Hey, you little cheeky dwarf !! [ft. Kili]
» Pretty dwarf women.

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
☁ Lonely Mountain :: détente des Hobbits :: Cimetière :: Rps Hors-Jeu-
Sauter vers:  
hobbit rpg hobbit nains hobbit nains lotr sda hobbit nains lotr sda hobbit nains hobbit nains hobbit rpg hobbit rpg hobbit rpg hobbit rpg tolkien hobbit rpg hobbit rpg
© Lonely Mountain 2016 ♦ Le forum appartient à l'intégralité de son Staff. Design et codage by Dwalin et Kili, bannière de LRG, avec des éléments de Dark Paradize et Neil. Sources de codes trouvées sur des plateformes d'aide de codage, notamment Never-Utopia. Remerciements à tous ceux qui ont soutenu le forum et à vous, nos membres, d'être chez nous et de faire perdurer l'aventure. Nous vous aimons très fort, bande de wargs mal lavés ! ▬ Le Staff.