Taràk || nain bavard

NOM&PRÉNOM ▬ Taràk, juste Taràk mais c'est amplement suffisant pour notre petit nain (j'ai l'impression de me répéter) SURNOM ▬ Le muet, petit, eh toi là, mon chou, etc.. il en a plein, beaucoup, un nombre relativement respectable d'ailleurs. Il y en a des affectueux et d'autres moins affectueux, dépend de qui l'appelle et de s'il a fait une bêtise ÂGE ▬ 13 ans, treize longues années mais pas assez encore dans la vie d'un nain PATRIE, RACE ▬ Il s'agit d'un super nain à cheveux lisses comme on peut en trouver en Ered Luìn, petit, mignon, docile.. (ouais non j'en fais trop) LIEU DE NAISSANCE ▬ Vous ne savez pas lire ? Je viens de dire qu'il venait d'Ered Luìn RANG SOCIAL ▬ Il mange à sa faim mais avec les doigts, juste que la cuillère en argent donne un drôle de goût à la bouffe (ne le dites pas à Rae, elle serait fâchée et c'est pas propre) PROFESSION ▬ Faire tourner les gens en bourrique, manger tout ce qui lui passe sous la main, inventer des trucs.. bwah trois fois rien quoi.. mais assez pour occuper ses journées SITUATION AMOUREUSE ▬ Euh.. reposez la question dans quelques années, quoi que vu sa façon de s'exprimer et sa passion pour les mots doux envers les naines, il devrait vite trouver

VOTRE PHYSIONOMIE ▬ Petit et frêle, il a un aspect un peu fragile pour un nain de son âge mais cache une grande force en lui. Après tout, il a survécu à la fièvre qui a fait tant de victimes et à bien d'autres choses dont sa naissance mouvementée, et quand on le voit courir comme un cabri, on peut de suite réviser son jugement, mais il demeure de santé fragile.
Taràk est un petit nain châtain clair et aux yeux bleu, haut comme trois pommes mais trois bonnes grosses pommes. Ses cheveux foncent avec le temps et quand une barbe lui viendra, il sera sans doute plus brun que châtain, sans être toutefois ébène. Son petit visage pâle est orné de deux orbes azur -tirant sur le gris comme l'orage les soirs d'été- et d'une petite perle nacarat qui se fend facilement d'un sourire, découvrant de petites quenottes inégales. Deux grosses joues bien rondes, mais un peu pâlotte en dehors des jeux les colorant de joie, complètent sa bouille encadrée de mèches folles, douces comme les plumes d'un poussin.
Un nain certes pas bien grand mais aux petits bras potelés à l'image de ses joues qui n'attendent que de se développer pendant sa croissance à venir. Ses petits doigts un peu épais sont aussi agiles que ses yeux sont vifs et mobiles et c'est avec eux qu'il construit de petites choses sans grande utilité ou efficacité. Pour finir, il peut être court sur patte, comme n'importe quel nain, mais il ne faut pas sous-estimer sa rapidité, surtout quand il ne veut pas se faire attraper.
VOTRE STYLE VESTIMENTAIRE ▬ Taràk porte de tout et n'importe quoi -il a même porté une robe une fois, en servant de mannequin à sa mère- mais surtout des fripes qui ne risquent rien, c'est que les jeux peuvent se révéler violents chez les garçons. En effet, beaucoup de ses pantalons et chemises ont du être rapiécés pour le plus grand plaisir de sa maman qui n'avait que ça à faire le soir (sentez le sarcasme ?). Et pourtant, le petit nain fait attention à ses affaires, alors imaginez ce que cela aurait donné s'il avait été négligeant. Pas bien gros, il porte des bretelles pour retenir son pantalon et en plus des carrés de tissus rajoutés à ses vêtements les plus longs, il porte parfois des manchons aux coudes et aux genoux.
Comme il grandit un peu -normal pour un nain en pleine croissance- ses pantalons ont tendance à être un peu courts mais c'est mignon à regarder.
VOS PARTICULARITÉS ▬ En dehors des petites cicatrices qui apparaissent sur la peau de tout petit garçon digne de ce nom, que ce soit aux genoux ou sur les mains, la plus grande particularité du jeune nain est sa mutité. L'organe nécessaire à la parole étant insuffisamment développé, il est incapable d'émettre un son. (n'allez pas vérifier, c'est déjà fait)
VOTRE CARACTÈRE ▬ Il faut savoir que de part sa mutité, Taràk est un nain discret mais qui peut cependant se révéler très bavard. Après tout, ce n'est pas parce qu'il ne peut pas s'exprimer à voix haute qu'il ne peut pas s'exprimer du tout, il parle donc en utilisant exclusivement l'Iglishmêk, quoiqu'il ait inventé quelques variantes de son cru, que seuls quelques élus connaissent. En effet, le petit nain aime inventer des choses, que ce soit des objets ou des mots, c'est son petit côté créatif, ce qui lui donne un air loufoque. Cependant, il est bien rare que ce qu'il invente serve à quelque chose ou fonctionne simplement mais ce sont ses trésors. Très manuel, il aime observer les gens et les choses, comprendre ce qu'il voit et fait preuve d'une curiosité sans borne, ce qui a pu le projeter dans des situations embarrassantes. Après tout ce n'est pas parce qu'il ne peut pas parler qu'il ne peut pas se servir de son petit cerveau ou comprendre ce qu'on lui dit.
Beaucoup de personnes le jugent de part son petit handicap mais c'est sans doute parce qu'il ne prend pas la peine de leur parler et eux de le connaître. C'est un nain secret, un peu à l'écart et pourtant très ouvert aux autres à partir du moment où il apprend à les connaître et sait qu'il peut leur faire confiance. Il en faut peu pour gagner un peu de sa confiance mais il en faut tout aussi peu pour la perdre parfois. Après tout, il ne se montre très bavard qu'avec ceux qui l'écoutent vraiment et seuls quelques privilégier connaissent son langage secret.
S'il aime une chose, ce sont les naines. Il était proche de sa mère et se montrait très aimant envers elle, la suivant partout comme un petit poussin suit la maman poule. Ne tarissant pas d'éloges et de compliments à leur égard, c'est un nain affectueux à bien des égards, mais il est simplement plus gentil avec les personnes de sexe féminin, plus proche d'elles aussi.
Par ailleurs, à l'inverse de sa mère qui était à la limite de la neurasthénie, il se trouve davantage optimiste, souriant à la vie quand elle se montre triste, comme s'il voulait lui communiquer sa joie de vivre. C'est peut-être ce qui a aidé sa mère à vivre aussi longtemps, pas assez pour le voir grandir cependant. Il en souffre bien sûr, mais fait tout pour ne pas le montrer, détestant être un poids pour les autres autant que montrer des sentiments négatifs. Mais il est très touché par la perte de sa mère, tout autant que par celle de son père, même si cette dernière le touche différemment. Il n'en parle pas cependant, difficilement ouvert sur le sujet, il préfère se montrer joyeux que de se laisser abattre par la perte d'êtres chers. Après tout, il n'est pas seul.
Il reste bien sûr un enfant, se montrant à la fois impossible, joueur, rieur, courant partout avec un grand sourire sur le visage et aussi très curieux, trop curieux, laissant ses oreilles traîner partout. Mais d'un autre côté calme et posé, reculé et observateur, s'il aime jouer, il aime aussi se poser calmement pour laisser libre court à une autre sorte d'imagination.. dans tous les cas, vous ne l'entendrez pas.
CE QUE VOUS AIMEZ ▬ Il aime manger, jouer, écouter de la musique mais aussi des chansons, il aime inventer des choses avec une petite touche signée Taràk et puis surtout, il aime dormir, comme les marmottes.
VOUS AIMEZ FAIRE LA FÊTE, BOIRE, MANGER ▬ Bien sûr ! La vie est une aventure à elle toute seule et chaque chose vaut son pesant de célébration. Et puis, boire et manger, c'est un peu pour ça qu'on vit (ou pas).
AVEZ VOUS DES PASSIONS DANS LA VIE ▬ Inventer des choses, objets ou langages, il est aussi très doué pour inventer des bêtises.
AVEZ-VOUS UN BUT DANS LA VIE ▬ Ne pas être un fardeau pour les autres et aussi, manger tout ce qui lui passe sous la main, ce qui peut être utile parfois.
CE QUE VOUS DÉTESTEZ ▬ Les choux, c'est pas bon les choux, sauf ceux à la crème, ceux là sont bon. Ceux qui le prennent pour un idiot également, juste parce qu'il ne s'exprime pas devant tout le monde, juste parce qu'il est un peu timide.
PROFITEUR OU DÉBROUILLARD ▬ Système D, absolument ! Avec un D comme débrouillard et non débile.
SUR QUI POUVEZ VOUS COMPTER EN CAS DE PROBLÈME ▬ Une personne très spéciale et sur les nains, parce que les nains sont une grande famille.
COMMENT RÉAGISSEZ-VOUS FACE AU DANGER ▬ Un coup de pied si c'est possible, sinon on prend la fuite et on se cache sous le lit.
UN SECRET QUE VOUS GARDEZ ▬ Des secrets, il en connait pleins. Beaucoup pensent que muet veut dire sourd, ou idiot mais le petit nain laisse souvent trainer ses oreilles à défaut d'avoir la langue bien pendue. Ça ne veut pas dire qu'il ne gardera pas ces secrets pour lui car de toute manière il n'est pas sur de tout comprendre et ça ne le concerne pas. Pour ce qui est d'un secret à lui, il parle souvent à ses parents dans sa tête, comme s'il était capable de faire entendre sa voix, fermant les yeux et bougeant les lèvres pour rendre cela plus réel.
QU'EST-CE QUI VOUS FAIT HONTE ▬ Une fois, il avait utilisé un jupon de sa mère pour l'une de ses inventions. Il avait essayé d'en faire une sorte de tamis bien que sa mère n'ait jamais vraiment su ce qu'il avait essayé de faire avec. Le nain s'était senti tellement penaud quand il fut découvert par sa maman qu'il était aussi rouge que la robe qu'elle portait ce jour là et que sa mère avait pour habitude de dire "rouge comme ma robe" quand elle décrivait l'embarras.
QUEL TYPE D'ARME AVEZ-VOUS ▬ Vaut mieux pas qu'il ait une arme, ce serait tenter le diable.
QUELLE EST VOTRE PEUR ▬ Il n'a pas peur de grand chose à part peut-être des énormes monstres poilus qui se faufilent dans la montagne en quête de nourriture mais une fois, il a fait une crise de panique face à un papillon de nuit ce qui s'était résumé au petit garçon agitant ses mains figé devant l'insecte bien trop occupé à tourner autour de la source de lumière au risque de se brûler les ailes. Il n'a pas peur de grand chose, à part du fait d'être oublié, silencieux comme il est. Il a aussi peur d'oublier ses parents, leurs voix et leurs visages.

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VOUS ET LA TERRE DU MILIEU ▬ Il n'a pas remarqué grand chose, à part des nains blessés qui rentraient, des rumeurs qu'il aurait entendu, mais pour lui, ce ne sont que des mots, des histoires. Puis, ils sont peut-être juste pas doués, ils ne savent peut-être pas faire leur lacet et sont tombés hache en main, ou pas. Mais ce n'est pas à lui qu'on viendrait expliquer que la terre du milieu est en péril quand son monde se résume à une montagne. Il ne sait pas grand chose de ce qu'il y a au dehors ou de ce qui s'y passe. Il connait l'existence de Smaug, on lui a compté nombre de batailles mais pour lui, les nains ne craignent rien.

Un jour très attendu dans une famille bien comme il faut en Ered Luin, un nain vit le jour pour la première fois, entouré de parents aimants qui sauraient le choyer et lui apporter tout le soin qu'il méritait.
Mais ce n'est aucunement ce qui est arrivé, nous ne serions pas là à raconter son histoire en ce cas, n'est-ce-pas ? Je vais vous conter son histoire de la façon la plus impartiale possible mais comment ne pas prendre le parti d'un petit nain qui entra dans la vie du mauvais pied ?

En l'an 2928 de notre ère, les cris d'une future mère emplirent la montagne. -Bon, c'est légèrement exagéré et il serait plus vrai de dire qu'ils emplirent leur modeste foyer.- S'ensuivit alors un silence de mort que les vagissements d'un enfant ne semblaient vouloir troubler. Seuls perduraient les cris de la mère au bord de l'agonie, s'interrogeant sans doute sur le silence qui suivait cette délivrance. Pantelante, elle demanda à voir son enfant mais dû faire face au refus de la sage femme qui la contemplait avec une expression emplie de peine et de pitié, elle prit alors pour acquis que l'enfant était mort-né.
Non, ne versez pas de larme trop hâtivement, vous devez vous douter qu'il en est tout autrement.
Présenté par le siège, l'accouchement commençait mal et il en allait de la vie de la mère et de l'enfant mais la sage femme pleine d'expérience qui en avait vu des vertes et des pas mûres, prit immédiatement les choses en main, s'attelant à retourner l'enfant. C'est une manœuvre très risquée qui n'a que peu de chances d'aboutir favorablement mais à défaut de libérer un enfant animé, elle se devait de sauver la mère. Une main sur le ventre et l'autre placée à un endroit stratégique, elle poussa de toutes ses forces et parvint à faire bouger le fœtus. Malheureusement, il présenta alors son bras et il n'y avait plus rien à faire. Elle tira doucement dessus pour le faire sortir, ignorant les cris d'agonie de la naine qui lâcha sa tête en arrière une fois libérée, au bord de l'inconscience. L'épaule du nouveau-né était démise mais ce n'est pas ce qui attira l'attention de la sage femme qui s'empressa de le tenir par les pieds, tapant sur son menu postérieur pour lui faire crasher le liquide amniotique. Une fois fait, elle pût le retourner pour lui permettre de respirer mais quoi qu'elle fasse, il demeurait tranquille. Elle avait autre chose à faire que de se soucier d'un nourrisson aux portes de la mort, l'accouchement difficile ayant grandement affaibli la mère, elle avait pour devoir de sauver le plus viable des deux et remis le petit corps entre les mains de sa jeune assistante qui se hâta de le sortir.
Il fut révélé que l'enfant n'était pas mort comme on pouvait se l'imaginer mais simplement brisé après une telle épreuve. Son épaule lui fut remise même s'il lui faudrait du temps pour récupérer, et le baigneur fermement emmailloté avant de pouvoir être présenté à ses parents. Son apparition provoqua l'émoi et ce fut la dernière fois qu'elle le vit.

Du moins c'est ce que vous vous dites. Mais la sage femme étant de la famille, elle avait été appelée tout spécialement pour l'événement et suivit l'enfant dans les premiers moments de sa vie comme une marraine. -Vous n'aviez pas vu venir ce rebondissement n'est-ce-pas ?- S'occuper d'un petit nain aussi spécial que Taràk est ce qu'il y a de plus difficile en ce que cela nécessite une attention constante. C'est exténuant, harassant, éreintant, tuant.. Oui, tuant est le terme adéquat pour décrire la difficulté à laquelle sa mère fut confrontée. Elle devait le veiller nuit et jour pour s'assurer que rien ne lui arrivait car il était bien incapable d'exprimer le moindre inconfort, se répandant simplement en grimaces et sourires.
Le fait était que, le tout jeune Taràk était -et est encore, pardonnez moi le suspense- atteint de mutité. L'organe nécessaire à la parole -pour ne pas dire les cordes vocales- étant développées de manière insuffisante, il se trouve dans l'incapacité d'émettre un son. Il entend cependant très bien et comprend tout aussi bien, ne vous inquiétez pas.
Je disais donc que le jour de sa naissance n'avait pas été la dernière fois où elle le vit. En effet, il était nécessaire de surveiller son bon développement comme l'état de son épaule ou sa nutrition. La jeune mère elle-même n'était pas épargnée par cette attention, tant à cause de son accouchement difficile qui l'avait laissé dans un état de faiblesse évident qu'à cause de la difficulté qu'elle éprouvait à s'occuper de son fils, ce qui la fatiguait grandement. C'est sans doute ce qui appela l'inévitable, cet état de faiblesse permanent qui fit qu'elle succomba des suites d'une forte fièvre, abandonnant son enfant déjà orphelin de père.
-Hein ?! Comment ça ? Je ne vous l'avais pas dit ?- Le jeune garçon avait déjà plusieurs hivers quand son père, chasseur de métier, ne rentra pas un soir. Pas d'inquiétude, peut-être n'avait-il pas trouvé le temps de rentrer mais le lendemain soir, il ne vint pas non plus et le petit garçon s'assit devant la porte pour l'attendre, serrant une vieille couverture contre lui. Il avait décidé de ne pas fermer l'œil tant que son père n'aurait pas franchi le seuil de cette porte, montant la garde pour soulager sa mère visiblement très inquiète. Mais trop jeune, il n'avait pas tardé à s'endormir contre la porte et fut réveillé par des coups lourds contre le battant. Sursautant, il avait bondi sur ses pieds et hésité entre sa mère endormie sur son travail de couture et la porte derrière laquelle attendait un visiteur. Ne pouvant appeler sa mère, il s'était empressé d'ouvrir la porte pour découvrir non pas un mais deux visiteurs. Il se jeta contre le premier qui le serra contre lui avant de le prendre dans ses bras, le second s'empressant d'aller se porter à la connaissance de la jeune femme qui avait fini par se réveiller. Voir les deux hommes à sa porte sans son mari ne présageait rien de bon et elle le savait. De nature dépressive, proche de la neurasthénie, elle envisagea tout de suite le pire et pour une fois, elle avait raison. Son mari avait bel et bien quitté ce monde, la laissant seule avec un enfant dont elle avait grand mal à s'occuper, bien qu'il ne soit pourtant pas des plus dynamique.

Les années passèrent et le petit Taràk devint grand. -Vous y avez presque cru, avouez le.- Un hiver, puis un autre passa et la mère ne semblait pas se remettre de la perte de son époux. Le petit nain faisait tout pour se rendre utile, soulager sa maman qui ne manquait cependant pas d'affection à son égard, mais ne pouvait que la regarder s'effacer peu à peu pour ne devenir qu'une ombre. Il comprenait bien qu'elle était triste mais comment aurait-il pu mesurer toute l'étendue du vide causé par la perte de son âme sœur ? Eh bien il ne la mesurait pas et se contentait de la serrer dans ses bras en silence. Ce n'était pas comme s'il aurait pu faire autrement, n'est-ce-pas ?
Le petit nain, à l'image d'un poussin, ne quittait pas sa mère. Assis sur la table quand elle faisait un travail de couture ou cuisinait, accroché à sa jupe quand elle se rendait au marché vendre ses menus travaux ou encore quand elle allait apporter son aide à droite à gauche comme lavandière. Il lui fallait bien subvenir à ses besoins et à celui de son petit poussin, on pouvait bien reconnaître là sa ténacité. Taràk, lui, cherchait toujours des idées pour aider sa mère et montrait un vrai don pour inventer des choses.. qui ne marchaient pas et se montraient plus décoratives qu'utiles. Il essayait de les vendre aux côtés des travaux de sa mère mais il fallait bien avouer qu'en dehors des acquisitions faites à l'issue de la pitié, il ne vendait pas grand chose mais sa mère gardait ces petites choses près d'elle, à l'insu du petit nain très fier d'apporter sa petite touche personnelle aux choses de la vie.
Mais sa vie prit un tour des plus tristes à l'issue d'une petite épidémie. Sa mère déjà de constitution fragile et à la santé instable depuis la naissance de son fils ne manqua pas d'être touchée. Le petit nain fit de son mieux pour se montrer fort et soulager sa maman les premiers jours mais il ne fit qu'attraper l'infection à son tour et c'est ainsi qu'ils se retrouvèrent tout deux, mère et fils, à l'hôpital pour des soins approfondis, l'état de la mère ne cessant de se détériorer. C'était assez impressionnant, de se retrouver ainsi entouré de malades, les gens toussant et se plaignant, le petit nain avait du mal à se reposer, toujours inquiet pour sa maman. On peut dire qu'il n'avait plus de quoi s'inquiéter la nuit où elle succomba à la fièvre qui avait atteint des degrés impressionnants. Il n'avait plus rien, c'était le cas de le dire.
Il aurait pu se laisser aller, rejoindre ses parents qui l'avaient laissé mais c'était sans compter sur cet étrange personnage qui n'avait jamais quitté sa vie et qui vint partager la sienne avec lui.

Maintenant mon brave, je t'invite à te créer une fiche de relationship ici ; c'est conseillé pour te dépatouiller des relations de ton personnage ! ici, tu pourras lister tes RPs en tout genre, encore une fois pour voir clair ! Pense à mettre les liens vers ta fiche et ces différentes petites choses dans ton profil, c'est bien pratique !
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Et voilà, je t'ai tout dit à présent. J'espère que tu t'amuseras bien parmi nous, Taràk... En espérant que tu survives en Terre du Milieu !