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The Doctor's smile - ft. Raeryan [terminé]
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 The Doctor's smile - ft. Raeryan [terminé]

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MessageSujet: The Doctor's smile - ft. Raeryan [terminé]   The Doctor's smile - ft. Raeryan [terminé] EmptyMer 25 Mar 2015 - 22:45

The Doctor's smile Assis sur le sol dans un coin loin de la porte, un petit nain grattait le mur du bout de son index en traçant des formes connues de lui seul. Un observateur peu averti aurait vu des formes géométriques banales comme des ronds, des triangles et des carrés sauf que c'était bien plus complexe que ça. Mais bientôt, la main vint se poser sur le sol, inerte tandis que son front se posait sur ses genoux, déjà lassé de son jeu. De petits spasmes secouaient ses épaules sans qu'aucun son autre que des reniflements ne s'élèvent de la petite forme dans le coin de la pièce et une fois qu'ils cessaient. La petite main reprenait son cirque quelques minutes plus tard et ainsi de suite, inlassablement, se reposant sur le sol où on l'abandonnait avant qu'elle ne vienne essuyer à nouveau les larmes pour venir tracer des formes humides sur le mur.
L'abandon, c'était ce qu'il ressentait en ce moment précis, même s'il s'efforçait de le cacher du mieux qu'il le pouvait. Il n'aimait pas montrer ses sentiments, surtout quand ils étaient négatifs comme ceux-ci mais, ce n'était pas une très bonne journée pour lui, voir pas une très bonne période tout court. Après tout, le petit nain qui avait déjà perdu un père quelques années plus tôt, avait perdu sa mère, dernier membre de sa famille, il y a quelque jours seulement et il n'avait même pas pu assister à ses funérailles. Trop jeune, trop fragile, trop malade, il n'avait pourtant pas cherché à savoir pourquoi on le lui interdisait mais en l'absence de questions, les adultes lui avaient d'eux-même fournis des réponses. Peut-être les questions se lisaient-elles dans ses yeux ? Ces questions qu'il aurait de toute manière été incapable de formuler à voix haute. Pourtant, il était tout ce qui lui restait. Il s'était occupé d'elle après que son papa soit parti, il avait essayé d'être fort quand elle se montrait faible, mais elle avait quand même décidé de le laisser tout seul pour le rejoindre lui, son papa dont elle prononçait le nom toutes les nuits au milieu d'un rêve agité. Mais en réalité, il avait honte de penser ça de sa maman. Ce n'était sans doute pas de sa faute si elle l'avait rejoint, elle avait été très malade, c'était tout. Lui-même avait été très malade mais son état s'était amélioré et maintenant il arrivait même à se lever, raison pour laquelle il se trouvait assis à même le sol dans un coin reculé de la pièce, perdu seul dans des pensées dont personne n'avait la clé.
Seul, il ne l'était pas vraiment. Des gens allaient et venaient régulièrement, pour vérifier qu'il allait bien ou peut-être s'il était toujours là tant il était silencieux. Mais il ne leur accordait même pas un regard, se contentant de se tourner vers le mur pour leur faire dos, cachant ses oreilles entre ses épaules pour ne pas avoir à les écouter. Il voulait rester tout seul et puis peut-être qu'il allait finir par rejoindre son papa et sa maman. Elle lui manquait tellement qu'il n'arrivait même plus à pleurer et son papa aussi lui manquait, mais ça faisait longtemps qu'il n'avait plus de larmes pour lui.

Depuis maintenant une heure, ou peut-être plus, il restait là, le front sur ses genoux, immobile. Ses journées étaient ponctuées par les repas, qu'il ne prenait pas. Les rares bouchées qu'il arrivait à avaler laissaient un goût amer dans sa bouche et il ne cessait de penser à sa mère, même à travers la nourriture. Il restait là, immobile, secouant simplement la tête si quelqu'un essayait de le tirer de sa torpeur, sans doute pour vérifier qu'il était bien vivant et quand venait l'heure de dormir, il se traînait au lit pour se rouler en boule sous les couvertures, incapable de fermer les yeux avant que l'épuisement ne l'entraîne avec lui. Il n'était déjà pas très en forme à cause de la fièvre qui l'avait frappé mais son aspect faisait peur à voir. Frêle et pâle, des cernes s'étaient installées sous ses yeux et ses joues étaient creusées, ses cheveux sales et sa chemise crasseuse, il avait refusé de se laver, se laissant aller dans sa torpeur. Personne n'avait véritablement osé le forcer à faire les choses, qui aurait eu le courage de l'empoigner par le bras pour lui faire prendre un bain ou avaler un peu de soupe quand il n'était même pas capable de crier sa douleur.
Pour une fois dans sa vie, et non pas la première, il souffrait de cette mutité qui l'empêchait de hurler son désespoir, cette absence de sons, ce silence. A quel point cela avait dû peser sur sa mère, de ne pas l'entendre ? Il se le demandait maintenant. Il voulait crier, hurler, taper des poings et des pieds en s'égosillant comme un sauvage, rouler sur le sol dans une crise de rage mais il en était incapable, prisonnier de sa mutité.

Il devait être passé midi, se souvenant vaguement le repas du déjeuner qu'on lui avait déposé avant qu'on ne vienne le chercher une fois froid et intouché. Il n'avait pas bougé d'un centimètre entre ces deux instants mais il ressentait le besoin de se lever. Il tendit un bras, qu'il posa sur le sol avant de tendre une jambe devant lui, puis l'autre. Il ramena ses pieds contre lui, se penchant en avant et se servant du balancier pour se redresser sur ses pieds. Avec un dernier effort, il parvint à se redresser totalement et posa une main sur le mur pour garder son équilibre. Le petit nain balaya la pièce de ses yeux vides d'expression, une petite pièce constituée d'un simple lit muni d'une table de chevet. Sa main toujours sur le mur, il fit le tour de la pièce pour rejoindre la porte qu'il ouvrit doucement avant de passer la tête par entrebâillement. Il entendit alors des bruits de pas et s'empressa de la refermer avant de se laisser glisser contre le mur au moment où elle s'ouvrait à nouveau, le masquant à la vue de la personne autant qu'elle était masquée à sa vue.
Il ne fit cependant aucun bruit, aucun signe pour se manifester et sans doute la personne s'attendait-elle à le trouver dans son coin habituel car elle ouvrit la porte en plus grand, au point de taper contre ses orteils nus, faisant quelque pas dans la pièce.
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Raeryan

La rose d'Ered Luin ♦ NAINE
Raeryan
♦ PSEUDOs : Illabye
♦ MESSAGES : 1441
♦ RÉPUTATION : 2131
♦ AVATAR : Meghan Ory
♦ DC & co : Elea, Selen, Farshad, Isveig & Cármen
♦ DISPONIBILITÉ RP : ✗ Indisponible
The Doctor's smile - ft. Raeryan [terminé] 180406044622661026
— RACE DU PERSO : Naine et fière de l'être.
— ORIGINAIRE DE : Ered Luin, descendante de Telchar des montagnes bleues
— ÂGE DU PERSO : 190 ans
— RANG SOCIAL : Aisé, elle n'a aucune difficulté pour vivre.
— MÉTIER PRATIQUÉ : Guérisseuse réputée, formée par Aiwendil
— ARMES DU PERSO : Des remèdes qui sont pas bons
— ALLÉGEANCE〣GROUPE : Loyale envers son roi, Thorin.
— VOYAGE AVEC : Ne voyage pas.

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MessageSujet: Re: The Doctor's smile - ft. Raeryan [terminé]   The Doctor's smile - ft. Raeryan [terminé] EmptyJeu 26 Mar 2015 - 20:54

the Doctor's smile
Taràk & Raeryan





Les jours se ressemblaient, moroses, fades et silencieux. Le temps ici semblait s’être figé depuis que la compagnie de Thorin était partie. Beaucoup regrettaient de ne pas y être allés, quant aux femmes, elles demeuraient interdites. La lourdeur de l’atmosphère était entrée jusque dans le foyer de Raeryan. Quelques semaines, quelques semaines seulement et c’était déjà trop. Il ne lui en avait fallut pas plus pour que certaines questions lui lacèrent l’esprit de regrets. Raeryan était troublée, elle avait le cœur lourd et cette sensation était bien trop caractéristique de sentiments qu’elle se refusait encore de croire possible en elle. Elle l’avait remarqué, son absence, ça en devenait insupportable mais aussitôt que la cause de ce mal être était associé à ce nain, Raeryan secouait la tête, se maudissant de croire en de telles divagations. Les maux de ventre ne s’étaient pas estompés, les spasmes non plus et les cauchemars s’étaient multipliés. Raeryan était sous-tension, elle était bien plus sensible et à la moindre contrariété elle pouvait aussi bien fondre en larmes que se mettre dans des colères noires. Elle avait fait le tour de son laboratoire, afin de guérir cette…maladie dont elle souffrait sans réellement comprendre les symptômes. Ils étaient là, elle se sentait mal, c’était tout ce qu’il y avait à en retenir. Ce jour là elle s’était d’abord rendue chez un collègue guérisseur qui lui avait promis quelques plantes médicinales afin de calmer ses sautes d’humeur. Il ne semblait pas réellement convaincu par l’efficacité de celles-ci sur la naine mais elle avait insisté en laissant de côté son amabilité.

La naine s’occupait l’esprit comme elle le pouvait, elle avait doublé d’activité, courrait dans tous les sens afin de ne jamais se retrouver seule à ruminer. Au fond d’elle, elle avait conscience qu’elle serait capable de sombrer. Ce n’était cependant pas réellement la période de réfléchir à sa propre condition alors qu’un petit nain avait besoin d’elle. Taràk venait de perdre sa mère, emportée par la fièvre. Une bouleversante annonce qui avait rajouté une couche à ses pensées en constante bataille. Elle avait pleuré pour l’enfant, chez elle, après qu’on lui en ait fait part. Elle s’était vidée à chaudes larmes, trouvant cela complètement injuste qu’on lui retire ses parents l’un après l’autre histoire de remuer le couteau dans la plaie. La guérisseuse s’était rendue plusieurs fois au chevet du nain, encore paralysé par la fièvre au moment où on enterrait sa mère. Et même si elle ne travaillait pas dans cet hôpital, elle s’en était occupée de longues heures durant en veillant sur le sommeil de ce petit, les médecins ici étant à ses yeux parfois bien trop incompétents pour qu’elle leur fasse pleinement confiance ; ou bien ses humeurs mal placées lui avaient mis de fausses idées en tête. Quoi qu’il en soit elle avait toujours trouvé quelque chose à dire quand à leurs méthodes de guérison. Les jours qui avaient suivis, Raeryan avait été appelée pour s’occuper d’un nain gravement malade, durant la semaine, elle n’avait alors pas pu lui rendre visite comme elle l’aurait souhaité mais avait prit régulièrement de ses nouvelles. On lui avait alors annoncé, qu’elle serait celle qui récupérerait l’enfant en étant sa famille la plus proche capable d’accueillir un enfant. La nouvelle l’avait réjouie autant qu’elle fut attristée, elle aurait bien évidemment préféré qu’on lui rende ses parents plutôt qu’elle en soit un substitut. Quoi qu’il en soit ce jour là, elle allait lui rendre visite et voir combien de temps il lui faudrait encore avant qu’elle ne le ramène définitivement chez elle.

Raeryan fut donc accueillie et menée à la chambre de l’enfant. On la laissa lors entrer seule, en lui annonçant qu’un autre médecin viendrait probablement lui faire un rapport. Et, elle fut surprise de trouver la chambre vide, il y flottait comme une lourdeur, des ondes parasites, comme s’il y avait eu un mort ici également. Parcourue d’un long frisson, la guérisseuse remarqua cependant que la porte avait présenté une certaine opposition lorsqu’elle avait voulue l’ouvrir plus grande. C’est là qu’elle vit Taràk, debout derrière la porte sans aucun doute pour se cacher de la personne qui entrait.

Elle n’eut besoin que de quelques secondes d’analyse, alors que l’état de Taràk lui avait infligé un gros pincement au cœur. Raeryan entrouvrit les lèvres, les yeux ronds comme si elle s’attendait à ce qu’on lui dise que ce n’était qu’une mauvaise blague tant elle fut choquée de découvrir la torpeur dans lequel l’enfant était laissé. Déjà la dernière fois, elle s’était violement accrochée avec l’une des infirmières mais alors qu’il commençait tout juste à guérir, il était juste inadmissible qu’on ne lui fasse pas un minimum sa toilette afin de le débarrasser de cette sensation moite désagréable. Il était rare de voir Raeryan s’énerver, mais à ce moment même, jamais elle ne fut prise d’autant de fureur. La guérisseuse décrocha ses iris consterné de l’enfant avant de lui adresser un signe pour lui faire comprendre qu’elle revenait. Et sans plus attendre, la porte de la chambre se referma lourdement sur sa silhouette.

C’est à cet instant qu’elle croisa ladite infirmière dans le couloir, les bras chargés d’un plateau repas non entamé provenant d’une autre chambre. Raeryan l’empoigna par l’épaule afin de interpeller. D’un geste de la main elle désigna les assiettes refroidies empilées sur son plateau.

« C’est comme ça que vous prenez soin des malades ? »
« On ne peut pas les forcer à manger madame ! »
« Ah non mais les laisser pourrir ça vous pouvez peut être ? Ça fait une semaine et vous n’avez même pas donné de bain à Taràk ! Vous attendez quoi ? Qu’il se décompose ?»
« Taràk ne met pas de bonne volonté, on ne peut pas être constamment avec lui alors que d’autres attendent aussi ! »
« Alors je l’emmène. » Fit elle avec un sourire ironique.
« Vous ne pouvez pas Raeryan, c’est encore trop tôt ! »
« Oh ! Bien sur que je peux !»

Détournant les talons, la naine appuya à nouveau sur la poignée et entra dans la chambre. Il était hors de question qu’il reste d’avantage dans cet environnement qui l’empêcherait de se remettre correctement des événements. La naine approcha donc de l’enfant, elle se baissa vers lui et lui adressa un large sourire en caressant ses joues. Elle observa un instant ses pupilles ternies par la tristesse, la fatigue et tout un tas de sentiments qui ne devraient jamais être ressentis par un enfant. Raeryan posa la main sur son front afin de mesurer sa température. La fièvre avait baissé, elle en fut soulagée. Désormais il serait sous sa seule responsabilité, elle allait devoir fournir un énorme travail pour l’aider à se reconstruire. Raeryan avait beau s’être occupé de bon nombre d’orphelins, à chaque fois c’était une pression supplémentaire. Ça s’était toujours bien passé, mais tous les enfants ne sont pas pareils.

Taràk était particulier, du fait de sa mutité, mais pas seulement, dès sa naissance elle avait vu qu’il serait spécial et difficile à comprendre. Ce n’était pas un défaut en soit, elle l’avait depuis ce jour suivit avec attention et s’était réjouie de le voir s’épanouir malgré cette petite particularité. Pour Raeryan, ce n’était en aucun cas un handicap, puisqu’il arrivait très bien à se faire comprendre. Il suffisait juste de lui montrer un peu de patience et cette infirmière pourrait d’ailleurs être surprise de savoir que c’est un vrai bavard. La naine lui adressa de nouveaux signes, pour lui annoncer qu’elle l’emmenait avec lui, « parce qu’ici c’est moche et que l’infirmière est méchante. ». Malgré que Taràk entende et comprenne parfaitement lorsque l’on parle, Raeryan se refusait de se laisser aller à la facilité. Il était important pour lui de communiquer avec l’iglishmek, que ses interlocuteurs puissent s’adapter à lui autant qu’il faisait des efforts pour s’adapter aux autres. Et puis, Raeryan appréciait tout autant cette manière de communiquer dans le cas où elle connaissait certains de ses petits mots secrets. Ainsi le signe pour « méchante » ne se traduisait pas réellement comme méchante, il avait également un autre sens pour dire « cochon » et « pourri » mais dont seul Taràk en connaissait la signification du coup. La naine retira alors sa cape rouge afin de la nouer aux épaules du petit nain et passa ses bras à la taille de l’enfant avant de le soulever. Une fois haut perché dans ses bras, la naine recouvrit la petite tête de l’enfant du capuchon rouge avec un large sourire. Il aurait bien pu marcher seul, mais étant donné qu’il était faible, le chemin allait être bien trop éprouvant pour lui et si elle le recouvrait c’était tout simplement pour qu’il n’ait pas froid. Elle cala ses bras sous les jambes de l’enfant par-dessus le tissus de sa cape afin qu’il puisse être confortablement installé.

Lorsque Raeryan sorti avec le nain dans les bras, elle fut stoppée sur sa lancée par l’infirmière et un autre médecin qu’elle connaissait bien assez pour lui avoir fait une formation sur certains remèdes.

« Vous ne pouvez pas l'emmener Dame Raeryan. »
« Si je juge que cet enfant ne guérira pas ici je suis mieux placée que vous pour le savoir. »

Sur ces mots, Raeryan n’avait pas la réelle envie de perdre davantage de temps, elle passa entre les deux nains, forçant le passage et frôlant leurs épaules de manière vive, visiblement excédée. Une fois dehors toutes ces ondes furent comme lavées, et le chemin jusque chez elle n'en fut que plus agréable.


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MessageSujet: Re: The Doctor's smile - ft. Raeryan [terminé]   The Doctor's smile - ft. Raeryan [terminé] EmptyDim 29 Mar 2015 - 23:43

The Doctor's home Le petit nain avait passé beaucoup de temps à l'hôpital. Quand il était entré, les nains de la Compagnie de Thorin n'étaient pas encore partis mais cela faisait bien deux semaines qu'ils avaient pris le départ, au moins. Taràk avait rêvé de pouvoir leur dire au revoir avec tout le monde ce jour là mais il n'avait pas eu le droit de sortir, il n'en aurait pas eu la force de toute manière. A vrai dire, il n'avait même pas vu ce jour venir pour repartir tant son état de santé s'était à l'époque détérioré. Mais ce n'était rien en comparaison de celui de sa mère qui ne se réveillait plus que très rarement, comme prise dans un état comateux. Et même en dormant, Taràk n'avait eu de cesse de s'inquiéter pour elle, soufflant son nom dans son sommeil tout en attrapant sa couverture pour la serrer dans ses bras. Quand il en avait encore la force, il avait l'habitude de se faufiler dans son lit la nuit et de coller son petit corps brûlant contre le sien, mêlant ses tremblements de fièvre à ceux de sa mère.
Puis il n'avait plus été possible de le laisser faire ça. Une nuit, alors qu'il tremblait tout seul dans son lot, il avait regardé les soigneurs faire des aller et retour au chevet de sa mère. Il avait fini par s'endormir en les regardant faire, incapable de lutter contre le sommeil avant d'être réveillé par du bruit. Il avait ouvert brutalement les yeux pour regarder un nain couvrir sa maman de la couverture. Elle n'allait plus pouvoir respirer s'il faisait ça. Le petit nain ne comprenait pas mais ne bougea pas, il n'en avait pas la force. Il ne pût que suivre des yeux le nain qui regarda dans sa direction, son regard plein de fièvre croisa ses yeux et le nain vint à son chevet avant de l'attraper sous les jambes et sous la nuque, l'emmenant loin de la pièce pour le glisser dans un lit toit froid. Il ne savait pas où il était mais sa maman n'était plus là, il avait compris au regard du nain. Elle était parti, elle l'avait laissé seul. Il avait eu la même expression que les amis de son papa ce jour là, celle des mauvaises nouvelles.
Seul dans la petite pièce, il avait perdu le goût pour tout. Il ne souriait plus, ne mangeait plus et se laissait choir comme une pierre chaque fois qu'on essayait de le lever. Il était seul, on l'avait abandonné et il n'y avait qu'un moyen de les revoir, les rejoindre. Plusieurs personnes avaient essayé de le faire manger, de le changer mais il se débattait comme un beau diable, laissant libre court à sa colère. Taràk était triste, désespéré mais aussi en colère. Et c'est celle-ci qui le maintint en vie. Ce sentiment d'abandon qu'il ressentait au fond de son cœur, il se muait en quelque chose de sombre mais chaque fois qu'il cherchait à le retourner contre sa mère, il fondait en larme, roulé en boule sur le sol. Oui, il était en colère, il était blessé, mais il était incapable de faire du mal à qui que ce soit d'autre que lui. Le temps passa et il guérit. La fièvre s'était envolée mais il restait très faible, trop faible. Il avait sans doute besoin de sortir, voir des gens mais il était confiné dans cette pièce, tout seul.
Depuis plusieurs jours maintenant, personne n'avait cherché à le forcer à manger et on avait abandonné l'idée de le laver. On lui laissait un plateau de nourriture et un broc d'eau si l'envie de se débarbouiller lui prenait mais il n'y touchait que très rarement, dépendait de si l'odeur éveillait en lui une envie particulière. Il passait ses journées dans un coin à l'opposé de la porte, à tracer des formes sur le mur avec son doigt quand il ne pleurait pas. Parfois son petit corps frêle était secoué de spasmes mais aucune larmes ne coulaient, il avait déjà tout versé. Oui, même s'il était très triste en dedans, toutes ces larmes n'avaient laissé qu'un grand vide qu'il ne savait pas combler. Apparemment, son heure n'était pas encore venue.
A la force de ses bras et de ses jambes, il parvint à se redresser en position verticale et se dirigea vers la porte qu'il ouvrit. Le bruit de pas qui lui parvint le poussa à refermer la porte pour se cacher derrière, se laissant glisser sur le sol si familier. Mais ce n'était pas une cachette, ou alors sa visiteuse n'était pas dupe car elle le trouva tout de suite. Ouh.. ce qu'elle n'avait pas l'air contente. Le petit nain se recroquevilla sur lui-même sous son regard et écarquilla les yeux alors qu'elle lui faisait signe de ne pas bouger. Il se haussa sur les pieds, se collant à la porte avec curiosité. Il connaissait la naine, c'était la dame qui avait aidé sa maman quand il était né. Sans elle, sa maman serait morte et lui aussi, de quoi se sentir reconnaissant. Elle était un peu comme une maman avec son air sévère quand on faisait une bêtise et son air doux quand tout allait bien. Le souffle court, il garda son oreille collée à la porte pendant qu'elle sermonnait une infirmière et colla sa main à sa bouche avec effrois.
En entendant ses pas se rapprocher, il recula en catastrophe, manquant de tomber en arrière sous la surprise. Elle allait l'emmener, mais l'emmener où ? Il n'avait plus de maman, plus de maison. Il ne savait d'ailleurs pas où étaient ses affaires, celles de sa maman.. est-ce qu'ils avaient tout laissé dans la maison ? Mais il n'eût pas le temps d'y réfléchir plus avant. Elle s'accroupit devant lui, le gratifiant d'un sourire en caressant sa joue. Il était lasse mais tout à coup, alors qu'elle touchait son front, il sentit ses yeux lui piquer à nouveau, une humidité les envahir quand il n'avait plus de larmes à verser. Il fronça le nez devant l'insulte de l'infirmière, près à en rajouter en la qualifiant d'idiote aussi mais il n'en avait pas la force, pas le courage de rire. Il la laissa l'envelopper de sa cape beaucoup trop grande pour lui avant de le hisser dans ses bras et il passa instinctivement les siens autour de son cou, enfouissant son visage dans ses cheveux. Il se laissa ainsi aller contre elle tout le long du chemin, fermant les yeux en respirant son odeur de naine si familière, près à s'endormir.

Il ouvrit les yeux alors qu'on le reposait. Le petit nain avait fini par s'endormir au rythme de ses pas et ne reconnaissait pas l'endroit où il se trouvait, un peu déboussolé. Il jeta un regard apeuré à droite à gauche, comme un petit lapin prit au fait devant son terrier, avant de reporter son attention sur Raeryan. Il la connaissait, elle, et comme porté par son chagrin, il se jeta contre elle pour la prendre dans ses bras, de toutes nouvelles larmes venant mouiller son petit visage.
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MessageSujet: Re: The Doctor's smile - ft. Raeryan [terminé]   The Doctor's smile - ft. Raeryan [terminé] EmptyLun 30 Mar 2015 - 18:30

Ma maison si tu veux, ce sera ta maison.
Taràk & Raeryan





Raeryan avait marché lentement jusqu’à chez elle. Ses mains avaient maintenu l’enfant contre elle qui avait fini par s’endormir, bercé par ses pas. Elle était restée pensive, tout le long, adressant de vifs sourires lorsqu’elle croisait des personnes qu’elle connaissait. Elle n’avait cependant pas envie de s’attarder, de discuter,  Taràk avait trouvé le repos dans ses bras mais à quel prix ? La naine se faisait encore du souci pour lui, elle espérait qu’il se sentirait bien chez elle, qu’il arriverait à vivre avec cette peine et que sa mère serait heureuse de le voir sous sa protection. Après tout c’est elle qui l’avait mis au monde, c’est elle qui avait veillé sur sa mère lorsqu’elle était en mauvaise santé. Mais Raeryan ne doutait pas là de ses capacités à le guérir, elle appréhendait simplement de ne pas être à la hauteur en tant que mère de substitution.

Après quelques longues minutes sous un voile de doutes, la naine arriva à destination. Elle  demeura avec l’enfant dans les bras jusqu’à ce qu’elle referme derrière elle la porte de chez elle. Là elle glissa ses doigts sur la joue de l’enfant afin de le réveiller pour le déposer. Elle lui retira la cape tout en l’observant émergé. Son sommeil semblait avoir été suffisamment lourd pour qu’il perde le train des choses et qu’il soit perturbé par cet endroit nouveau. Il était déjà venu chez elle, mais il ne s’en souvenait probablement pas. Sa mère l’avait amené ici afin de lui demander des conseils sur sa mutité. Raeryan s’en souvenait encore, quel adorable enfant il faisait…Il l’était toujours, son visage d’ange lui inspirait que de la tendresse. Mais ses yeux larmoyants avaient terni le regard rieur qu’il lui avait lancé autrefois, et ça, c’était pire que tout. La guérisseuse était bouleversée, elle déglutit et ouvrit ses bras pour y accueillir l’enfant, l’enserrant avec la plus grande affection dont elle savait faire preuve. C’était déchirant, la naine senti tout autant les picotements de son cœur venir humidifier ses yeux. Mais elle ne pleurerait pas, pas devant lui. Elle se devait d’être forte et de lui montrer que même avec les pires choses, la vie vaut quand même la peine d’être vécue. Pour cela, l’entourage était indispensable, et Raeryan allait tout faire pour le soutenir. C’était tout naturel pour elle d’être une oreille attentive et de prendre soin des autres puisque c’était son rôle de guérisseuse, mais là il ne s’agissait pas de travail. Taràk allait grandir ici, elle veillerait sur lui et se devait de lui offrir la plus belle enfance car il le méritait.

Elle le laissa prendre le temps qu’il voulait, glissant ses doigts dans ses cheveux pour l’apaiser. Et lorsqu’il se recula, Raeryan chercha dans sa besace un mouchoir, pour venir doucement essuyer ses larmes. Pour elle il n’y avait rien de pire que de voir un enfant pleurer. Mais il avait le droit de pleurer, il ne devait pas se retenir et prendre le temps pour faire son deuil. Chez elle ce serait déjà plus facile pour lui que dans cette chambre d’hôpital, l’environnement était bien plus chaleureux et il avait de l’espace, il pourrait bouger à loisir et voir que le temps suit son cours, avec ou sans ses parents…Elle lui indiqua d’ailleurs par quelques mouvements des mains qu’il se trouvait chez elle, qu’il vivrait ici avec elle et qu’il pouvait prendre le temps qu’il voulait pour s’y faire. Plus tard, ils iraient tous les deux là où il habitait, il choisirait de lui-même ce qu’il désirait garder ou pas. Mais ces choses là arriveraient en temps voulu, là c’était trop tôt. Elle avait même prévu d’aller faire le ménage chez lui sans qu’il ne le sache pour que lorsqu’il y retournerait tout soit intact. Parce qu’il n’y avait rien de pire qu’un foyer à l’abandon, de voir les affaires des gens qu’on aime recouvert de poussière, dans l’oubli.

Elle lui offrit un baiser réconfortant, déposé sur la joue de l’enfant avant de se relever en gardant sa main dans la sienne. Elle l’invita alors à entrer, à découvrir son salon. La couleur froide de la pierre contrastait avec les décorations, c’était propre, rangé, organisé.  Il y régnait une ambiance agréable, flottant dans l’air une légère odeur de sucre dû aux nombreux gâteaux qu’elle confectionnait  et cela avait toujours été ainsi. Elle observa l’enfant découvrir son humble maison, il y verrait quelques détails, des portraits de sa famille accrochés, quelques statuettes en bois et des objets forgés par son père qu’il avait confectionnés spécialement pour cette maison. Raeryan avançait lentement, ne lâchant pas sa main pour l’accompagner dans ses pas. Puis elle l’invita  à s’assoir sur le canapé. Elle lui lâcha la main quelques instants pour s’éloigner de quelques pas seulement. Puisqu’elle allait lui donner un bain il lui fallait chauffer l’eau au préalable afin qu’il n’attrape pas froid. Elle versa le contenu de quelques seaux dans une grande marmite et y ajouta quelques herbes médicinales qui émanaient des senteurs apaisantes et qui l’aideraient à se relaxer un peu.

Il y avait le temps avant que l’eau soit à bonne température, La guérisseuse revint vers l’enfant et se baissa vers lui pour lui proposer de s’occuper un peu en attendant. De quelques mouvements de mains, elle lui demanda s’il avait envie de l’aider à préparer les tartines de confiture qu’ils mangeraient tous les deux. Elle savait qu’il y avait de fortes chances pour qu’il refuse de manger, néanmoins elle voulait tenter, en rendant ça un peu moins obligatoire puisqu’il l’aiderait à confectionner celles qu’elle mangerait aussi. Peut être que l’idée de manger lui serait plus accueillante si c’était ludique. Quoi qu’il en soit elle souhaitait qu’il se nourrisse au moins avant d’aller le coucher le soir même. Son petit ventre avait gargouillé le long du chemin, elle l’avait bien entendu.



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MessageSujet: Re: The Doctor's smile - ft. Raeryan [terminé]   The Doctor's smile - ft. Raeryan [terminé] EmptyDim 5 Avr 2015 - 9:51

The Doctor's kindnessLe petit nain avait été un peu surpris. Surpris par l'arrivée de Raeryan qui l'avait tiré hors de cette chambre d'hôpital, surpris qu'elle connaisse des mots qu'il avait inventé, surpris de se retrouver chez elle. Mais en même temps, il n'était pas tellement surpris. Après tout, il la connaissait bien et ce depuis les tout premiers instants de sa vie. Raeryan était la naine qui avait participé à sa naissance, la sage femme expérimentée qui avait sauvé sa vie en plus de celle de sa mère. Sans elle, il ne serait sans doute pas là et sa mère n'aurait pas été là non plus. Mais sa réflexion n'allait pas jusque là. Elle n'allait pas jusqu'à savoir si c'était finalement une bonne chose qu'il ait vécu jusqu'à maintenant si c'était pour souffrir autant. Non, le petit nain était bien loin de se concentrer sur ce genre de questions.
Depuis ce jour où il avait gouté pour la première fois l'air de la montagne, entendu les pleurs de sa mère à défaut de faire entendre les siens, fait son entré dans le monde du mauvais pied, la guérisseuse avait fait parti intégrante de sa vie. Elle devait être bien proche de sa maman pour que cette dernière tienne à ce qu'elle participe à sa naissance quand les sages femmes ne manquaient pas, même si le nombre de naine était pour le moins réduit. Elle avait suivi son développement, mais bien sûr, il n'en avait jamais eu conscience. Depuis ce jour, elle avait veillé sur sa bonne santé en plus de celle de sa maman, surveillé son épaule qui avait souffert du traumatisme de la naissance en plus de son alimentation. Il avait pour le moins grandit maintenant qu'il avait 13 ans mais il restait ce même petit nain qui avait inquiété tout le monde en refusant de pousser un cri, pour le peu qu'il en aurait été capable.
L'utilisation de termes de son langage, celui qu'il partageait avec ses parents, avec sa mère après la mort de son père, ces quelques termes qu'il avait inventé par jeu mais aussi pour son intimité, l'avait surpris. Il avait alors considéré la naine tout autrement, comme si son existence prenait un jour nouveau. A la manière dont on remarque tout à coup le guéridon près du fauteuil, Taràk remarquait Raeryan dans sa courte vie, l'importance qu'elle revêtait. Alors il s'y accrocha de toutes ses forces, comme à une bouée de sauvetage sur une mer agitée. Il s'accrocha à son existence comme à sa présence à ses côtés en cet instant, la serrant dans ses bras en pleurant tout son saoul.
Après son séjour à l'hôpital, après avoir passé des jours à pleurer la mort de sa mère, il ne s'était pas pensé capable de verser encore une seule larme alors que ses yeux demeuraient secs dans la petite chambre où il séjournait. Pourtant, une ultime vanne avait cédé et il n'avait pu que laisser libre cours à son chagrin plutôt que de retenir les larmes qui lui brûlaient les yeux. La naine avait cette chaleur réconfortante propre aux femmes, propre aux mères et il n'avait pu s'empêcher de la voir comme tel, en tant que présence féminine. Pendant ce temps, elle lui caressa la tête doucement, le laissant aller contre elle alors que ses larmes mouillaient ses cheveux. Il pleura ainsi en silence pendant de longues minutes avant de se dégager enfin, le visage trempé auquel quelques mèches humides étaient venues se coller et le nez coulant. Avec un mouchoir, elle vint lui essuyer le visage et il acheva le travail en étalant ses sécrétions nasales avec sa manche, reniflant avec force.
Une odeur sucrée amplie son nez et don ventre fit un petit bruit de succion en de digérant lui-même. Il commençait à avoir faim et l'odeur de sucre lui ouvrait l'appétit mais le coeur n'y était pas, pas totalement. D'un bisou sur la joue, elle se redressa en lui prenant la main et il crispa ses doigts autour des siens, comme s'il avait peur de la perdre dans cet endroit clos. Il observa le salon, parcourant la pièce des yeux. C'est ici qu'il allait vivre maintenant. Il n'avait pas eu de salon avant, sa maison se contentant d'une pièce de vie commune avec la cuisine attenante et les chambres. L'habitation de Raeryan lui semblait bien vaste en comparaison mais il observa chaque détails avec attention, comme pour s'en imprégner. Il était particulièrement intéressé par les statuettes et quelques objets dont il cherchait l'utilité, n'ayant pas vraiment eu l'occasion d'en côtoyer avant. Il avait de quoi faire fructifier son imagination ici et il n'y avait pas de doute qu'il inventerait bon nombre de choses une fois remis de ses émotions.

Il sursauta alors qu'elle lâchait sa main et cette dernière fouilla le vide avant de se poser sur le canapé. Il se hissa dessus, serrant ses genoux entre ses mains en regardant Raeryan mettre de l'eau dans une marmite, n'en perdant pas une miette de ses yeux bleus. Ces derniers commençaient à de fermer doucement comme chaque fois qu'il avait pleuré, la fatigue resurgissant mais il ne voulait la quitter des yeux et aurait-elle changé de pièce qu'il l'aurait suivie comme un petit poussin. Mais elle ne tarda pas à revenir vers lui pour lui proposer de l'aider à confectionner des tartines. Il hocha doucement la tête avant que ses mains ne quittent ses genoux pour l'interroger. « Il y a de la confiture de mirabelle ? » demanda-t-il timidement, ses gestes maladroits et lents. Il aimait bien cette confiture avec son goût sucré et agréable, tout autant que le fruit en lui-même d'ailleurs. Il ne voulait pas la contrarier, d'autant plus qu'il l'avait entendue se fâcher plus tôt et puis, son ventre faisait des bruits, il ne fallait pas se mentir. De toute façon, des tartines de confiture seraient forcément meilleures que tout ce qu'on lui avait servit pour l'aider à guérir, comme cette purée verte qui sentait le chou. Il tenta d'esquisser un sourire avec ses lèvres mais il ne pût que grimacer, se repliant sur un merci signé avec les mains pour la remercier d'être venue le chercher. Il jeta ses jambes dans le vide du siège avant de la suivre en cuisine.
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Raeryan

La rose d'Ered Luin ♦ NAINE
Raeryan
♦ PSEUDOs : Illabye
♦ MESSAGES : 1441
♦ RÉPUTATION : 2131
♦ AVATAR : Meghan Ory
♦ DC & co : Elea, Selen, Farshad, Isveig & Cármen
♦ DISPONIBILITÉ RP : ✗ Indisponible
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— RACE DU PERSO : Naine et fière de l'être.
— ORIGINAIRE DE : Ered Luin, descendante de Telchar des montagnes bleues
— ÂGE DU PERSO : 190 ans
— RANG SOCIAL : Aisé, elle n'a aucune difficulté pour vivre.
— MÉTIER PRATIQUÉ : Guérisseuse réputée, formée par Aiwendil
— ARMES DU PERSO : Des remèdes qui sont pas bons
— ALLÉGEANCE〣GROUPE : Loyale envers son roi, Thorin.
— VOYAGE AVEC : Ne voyage pas.

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MessageSujet: Re: The Doctor's smile - ft. Raeryan [terminé]   The Doctor's smile - ft. Raeryan [terminé] EmptyDim 5 Avr 2015 - 17:58

Jam Therapy
Taràk & Raeryan





Raeryan fut rassurée de le voir hocher positivement la tête, lui demandant de lui-même si elle avait de la confiture de mirabelle. Au moins il n’avait pas perdu le gout de manger, il avait juste besoin d’un petit coup de pouce pour être remis sur pied et retrouver une alimentation normale. Raeryan ignorait la réponse à cette question, parcourant son placard dans sa tête à la recherche de cette confiture de mirabelle. Elle resta silencieuse un court instant, attendant que la réponse vienne automatiquement. Ce n’était pas le cas, alors elle lui répondit de quelques gestes, qu’ils allaient devoir vérifier cela ensemble et l’invita à la suivre. Puis Taràk la remercia d’être venue le chercher. Elle lui répondit par un large sourire, préférant éviter de s’attarder sur le sujet maintenant qu’ils étaient rentrés afin de l’aider à passer à autre chose. C’était tout à fait normal qu’elle soit venue le chercher, dès l’instant où elle l’avait su orphelin, qu’il vienne vivre ici c’était une évidence. Raeryan se serait de toute façon opposée à ce que ce soit quelqu’un d’autre de toute manière puisqu’après sa mère, elle était celle qui le connaissait le plus.

Taràk la suivit  à petits pas jusque dans la cuisine, comme convenu il allait l’aider et allait pouvoir se remplir un peu le ventre en attendant de pouvoir manger quelque chose de plus consistant. Il devait avoir réellement faim, elle se demandait depuis combien de temps il n’avait pas eu de vrai repas. La guérisseuse avait entendu le ventre du petit nain gargouiller depuis l’hôpital au moins une dizaine de fois...Et toute guérison ne peut se faire avec le ventre vide ! Raeryan ouvrit le placard où se trouvaient toutes les confitures qu’elle avait confectionnées. Il faut savoir que Raeryan est une grande fan de confitures, qu’elle essaye diverses façon de les cuisiner et qu’elle en possède un bon nombre de variétés. Elle déplaça soigneusement les bocaux d’un geste de main à la recherche d’une étiquette où elle aurait écrit Mirabelle. Elle était sure d’en avoir eue mais pas s’il en restait encore, il faut dire que certains nains qui venaient lui rendre visite ne prévenaient pas toujours lorsqu’ils terminaient quelque chose. C’est après quelques secondes de recherches qu’elle arriva à mettre la main dessus et elle fut heureuse de constater qu’il en restait bien assez. Un large sourire vint illuminer son visage alors qu’elle se retourna vers Taràk et lui confia la confiture afin qu’il la pose sur la table. En attendant qu’il s’installe à son aise, elle entreprit de couper quelques tranches de brioche, attrapa quelques couverts, deux assiettes et ajouta deux autres confitures de parfums différents ; quitte à se faire plaisir, autant se lâcher sur les possibilités ! Raeryan avait encore du mal à effacer les inquiétudes qui embrumaient son esprit vis-à-vis de Taràk. La tristesse était persistante et le serait probablement encore longtemps, mais pour lui, elle faisait son possible pour ne pas le laisser paraître.

Taràk serait quelqu’un de fort une fois grand, il n’avait probablement pas conscience du courage dont il faisait preuve et qu’elle l’admirait énormément. Il avait souffert pour de nombreuses choses et avait réussi malgré cela à maintenir ce joli sourire sur ses lèvres, sauf depuis peu, mais tant qu’elle était avec lui, plus aucun mal ne lui serait fait. Elle aurait tout le temps de lui faire comprendre et qu’il en fasse sa force, puisqu’il allait grandir ici, qu’elle allait veiller sur lui comme s’il était son propre enfant. Elle prit place à ses côtés, lui tendit une cuillère afin qu’il puisse étaler à loisir la confiture sur les tartines. Elle préparait la tartine aux mirabelles de Taràk pendant qu’il faisait la sienne, le rituel était conçu comme cela ! Et après s’être suffisamment appliquée, elle la déposa dans son assiette - Une belle tartine sur de la brioche faite maison ! Elle lui en fit même une seconde, à la framboise puisque cette dernière semblait être celle qui avait le plus de succès à chaque fois qu’elle avait des invités.

Comme à son habitude, elle avait beau être habile de ses mains, lorsqu’il s’agissait de manger elle avait le chic pour en mettre de partout. Raeryan étouffa un rire, constatant ses mains collantes de confiture alors que Taràk semblait avoir terminé de lui préparer ses tartines. Sa propre mère en avait souvent était exaspérée par le passé, elle avait rarement eu l’autorisation d’utiliser la cuisine à son bon loisir sans avoir quelqu’un avec elle pour la surveiller. « Regarde moi ça !! Je suis un vrai cochon ! » Dit elle à Taràk par le biais de quelques mouvements de mains avant de se lever pour aller se laver les mains. Elle en profita pour prendre de quoi hydrater son petit protégé, ajoutant quelques goutes d’un remède dans le verre sans que Taràk ne le soupçonne. Il l’aiderait à renforcer d’avantage ses défenses naturelles, et pourrait lui permettre de ne pas retomber malade de si tôt. Raeryan faisait souvent de genre de chose avec les personnes de son entourage. Elle cachait ces attentions parce que certains gestes n’avaient pas à être accordés avec son métier et qu’elle espérait qu’il la considère comme une nouvelle référence plutôt que comme un médecin. Ceci fait elle déposa les deux verres sur la table et reprit sa place. Elle le remercia pour les belles tartines qu’il lui avait préparées et lui souhaita un bon appétit. Les premiers instants où elle mordit dans sa tartine demeurèrent silencieuses, elle avait faim elle aussi ; les dernières nouvelles lui avaient coupé l’appétit. Mais puisque Taràk avait eu envie de manger, elle se sentait apaisée. Elle l’observa un instant, vérifier qu’il avait réellement envie de manger et qu’il n’avait pas fait cela uniquement pour lui faire plaisir. Lorsqu’elle croisa son regard, la guérisseuse lui adressa un large sourire, et finalement, reposa sa tartine pour lui adresser quelques remarques à l’aide de gestes.

Elle lui raconta qu’ici, elle avait souvent de la visite et qu’il allait faire la connaissance de beaucoup de nains et de naines, et même quelques enfants de son âge. Et même ses amis à lui, ils pourraient venir quand ils le voudraient parce qu’il avait une chambre assez grande à l’étage, juste pour lui et qu’ils pourraient y jouer.

Il s’agissait d’une chambre qu’elle avait réservée pour les patients qu’elle gardait en observation, puis elle avait été la chambre de Loin, et désormais réaménagée pour qu’elle plaise à Taràk. Elle était tout à fait basique pour le moment, il y avait un lit, un placard, un coffre avec des jouets. Avant de reprendre sa tartine, Raeryan lui fit d’ailleurs remarquer qu’il devrait la décorer sa chambre, pour qu’elle soit jolie. La guérisseuse connaissait ses petits côtés créatifs car elle avait eu l’occasion de le voir dessiner et même bricoler certains objets. En voilà un qui rendrait Bofur heureux soit dit en passant !



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MessageSujet: Re: The Doctor's smile - ft. Raeryan [terminé]   The Doctor's smile - ft. Raeryan [terminé] EmptyDim 12 Avr 2015 - 19:20

The Doctor's jam Voilà maintenant plus de deux semaines que les nains de la Compagnie de Thorin étaient partis. Le petit nain se souvenait comme si c'était hier de l'Appel qu'avait lancé leur souverain. Il avait été très excité par la perspective de cette journée et elle avait remplie ses attentes. La salle remplie de nains, se pressant pour voir la table avec l'encrier, les murmures interrompus par son arrivée, les quelque braves qui avaient osé signer le parchemin en y apposant leur nom et le petit discours du jeune nain plein de courage qui avait défié les autres, n'hésitant pas à leur faire avaler la réalité, ils étaient lâches tous autant qu'ils étaient. Lui-même n'aurait pas hésité à signer, s'il avait été assez grand pour savoir lire correctement ce qui était écrit sur le papier même si la perspective d'affronter un dragon le terrifiait. Il avait vu son ami Bifur signer ce parchemin, lui qui était un incompris, comme lui et le petit nain était fier de le compter parmi ses amis, ce mentor. Bien sûr, il était triste à l'idée de le voir partir, de ne pouvoir l'observer davantage dans son atelier mais il était admiratif. Bifur n'avait peur de rien, c'était un valeureux combattant comme le prouvait cette hache plantée dans le sommet de son crâne, ce souvenir de bataille. Malgré cette mauvaise expérience, il n'hésitait pas à retourner au combat et à affronter le danger d'une quête difficile. Il était parti loin, pour très longtemps, peut-être même qu'il ne reviendrait jamais et il n'avait pas pu lui dire au revoir. Oui, cela l'attristait au plus haut point, lui qui avait tant voulu être là pour leur dire en revoir, lui dire au revoir.
Mais le passé était le passé. Beaucoup était arrivé en peu de temps. Sa mère de faible constitution qui avait montré des signes de fatigue lors de l'Appel avait fini par tomber malade et lui aussi à son tour. Ils n'avaient pu rester chez eux et il n'avait pas eu le temps de le dire à son ami, il n'aurait pas pris le risque de lui donner de la fièvre à lui aussi, même s'il ne savait trop comment cela marchait. Son état de santé s'était dégradé, petit à petit, jusqu'à ce qu'il ne puisse plus se lever pour se glisser dans le lit de sa mère. Il n'avait pas vu le jour du départ arriver pour s'éloigner alors qu'il dormait la majeure partie de la journée et puis son état avait fini par s'améliorer. Il avait recommencé à s'asseoir, à s'animer à l'inverse de sa mère qui dépérissait de jour en jour pour s'éteindre une nuit fatidique. Un coup fatal pour le petit nain qui avait vu sa mère recouverte d'une couverture avant qu'on ne l'emmène ailleurs, loin d'elle. Il n'avait rien pu faire, encore trop faible pour protester. Alors, malgré son fragile état de santé à ce moment, il s'était renforcé dans la tristesse et la colère, la rancœur. Il dormait peu et mangeait encore moins mais il semblait survivre à travers ses mauvais sentiments.
Peut-être aurait-il été trop loin, peut-être aurait-il fini par se vider de ses sentiments avant de sombrer à jamais dans le néant, qui sait ? Mais l'arrivée inopinée d'une naine l'avait sans doute sauver, alors qu'il s'abandonnait peu à peu au désespoir, souhaitant plus que tout rejoindre ses parents de l'autre côté des portes. Le manque qu'il ressentait, cette plaie béante dans son cœur, rien ni personne n'aurait pu la combler, la soigner. La guérisseuse avait fait son entrée à point nommé, avant qu'il n'ait franchit le point de non retour, et il s'était accroché à elle comme à une bouée de secours. Il n'aurait pu souffrir d'un autre abandon, son petit cœur se serait brisé en mille morceaux pour ne jamais être recollé. Raeryan était d'une attention et d'une douceur extrême, du baume pour le petit nain qui n'allait maintenant plus la lâcher d'une semelle, comme un poussin suivant sa maman. A peine l'avait-elle lâché sur le sol qu'il s'était jeté contre elle pour la serrer contre lui en pleurant. A peine avait-elle lâché sa main plus tard qu'il avait ressentit le manque de contact, l'abandon. La blessure était trop récente mais il y avait ce risque qu'il ne puisse se passer de la guérisseuse dès lors qu'il s'attachait trop à elle. Mais il était encore tôt.

Ils faisaient maintenant tout deux des tartines de confiture. Son ventre s'était manifesté de nouveau devant la brioche et ses mâchoires lui faisaient mal tant la salive peinait à la remplir. Oui, il avait faim, mais il ne savait s'il serrait capable de manger. Il ne voulait surtout pas vexer Raeryan, après tout, elle s'était montrée très gentille avec lui. Il était décidé à faire un effort pour elle et l'odeur de la mirabelle qui remplissait ses narines gonflait son cœur qui se réchauffait peu à peu. Il s'appliqua à étaler la confiture sur les tartines de la naine tandis qu'elle faisait les siennes. C'était étrange de faire celle de l'autre mais c'était aussi amusant et il alla jusqu'à mettre les deux confitures sur une seule tartine, pour mélanger les goûts. Raeryan n'était pas très appliquée comme elle le lui fit remarquer et il aurait sans doute rit de sa maladresse s'il en avait eu le cœur, mais il se contenta de froncer le nez avant de placer la dernière tartine sur l'assiette qu'il lui destinait. Il avait étalé la confiture aux quatre coins de façon méticuleuse, se concentrant dessus pour ne pas réfléchir à autre chose. La confiture de framboise aussi sentait bon, des parfums de belles saisons.
Le silence régnait dans l'habitation de la naine tandis qu'ils mangeaient en silence. Il avala un peu d'eau avant de faire tourner sa tartine entre ses doigts. Celle-ci collait un peu sur les bords et il allait s'en mettre partout en la mangeant. Il mordit un coup dedans et mâcha longuement, les yeux perdus dans le vague avant de capter le regard de sa vis à vis qui lui sourit largement et abandonna son assiette pour lui expliquer deux trois choses. Elle avait une vie bien remplie et il allait avoir sa propre chambre fut tout ce qu'il retint alors qu'il terminait sa tartine tranquillement pour en entamer une autre machinalement.
Il ne savait trop comment décorer une chambre mais elle allait être décorée pour sûre, surtout avec ses menus travaux. Elle aurait assurément une petite touche à la Taràk. Il hocha la tête en signe d'assentiment et termina la deuxième tartine, reput. S'adossant à la chaise, il laissa son regard vagabonder autour de lui, les mains collantes de confiture sur son petit ventre. Il se demanda où étaient ses vêtements, ceux qu'il portait avant qu'on ne lui donne cette chemise de nuit trop grande pour lui. Il avait laissé un objet dans sa poche et il voulait le récupérer, une petite sculpture qu'il avait fait pour aider sa maman à se remettre de la fièvre avant qu'il ne tombe malade à son tour. Elle n'était pas achevée mais elle avait de l'importance pour lui. Il interrogerait la guérisseuse une autre fois sur le sujet, après tout, il devait encore retourner chez lui mais pas aujourd'hui. Il poussa un petit soupir en regardant Raeryan, ses jambes se balançant dans le vide de la chaise comme elles en avaient l'habitude. Il savait ce qui l'attendait après ça, et il n'en avait vraiment pas envie, même s'il en avait grandement besoin. Il n'avait jamais été très attiré par les bains et celui qui venait ne faisait pas exception, la naine allait avoir besoin de force de persuasion pour l'y faire entrer et se frotter car malgré toute la bonne volonté dont il pouvait faire preuve, il aurait préféré se rouler dans la poussière.
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Raeryan

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MessageSujet: Re: The Doctor's smile - ft. Raeryan [terminé]   The Doctor's smile - ft. Raeryan [terminé] EmptyLun 13 Avr 2015 - 19:39

Bath Therapy
Taràk & Raeryan





Taràk mangeait avec appétit pour le plus grand bonheur de Raeryan. Elle se senti instantanément plus légère, libérée d’un premier poids. Car en effet convaincre quelqu’un à s’alimenter était probablement le problème le plus difficile qu’elle avait pu rencontrer. En ce qui concerne les enfants ça l’était d’autant plus que c’était très important qu’ils mangent correctement en étant en pleine croissance. Si elle avait su l’appâter avec des tartines, elle se faisait déjà moins de soucis sur les repas à venir et cela signifiait aussi qu’il se sentait bien avec elle. Un dernier point très positif donc, qui illumina son visage d’un large sourire en voyant qu’il entamait même sa deuxième tartine. Lorsqu’il eut terminé, elle lui demanda de quelques signes s’il avait aimé la deuxième confiture. Elle se saisissait de son assiette, l’empilant sur la sienne pour les mettre de côté avec les couverts afin de s’en occuper plus tard. La vaisselle et le nettoyage attendrait, Raeryan souhaitait être complètement disponible pour Taràk et ses premiers jours chez elle, le temps qu’il prenne ses marques et que son chagrin s’estompe.

Le moment était désormais venu pour lui de prendre un bain, afin qu’il soit dans des conditions optimales vers sa guérison totale. Et surtout parce qu’elle ne souhaitait pas le voir dans cet état lamentable, ça lui brisait le cœur. Elle attendit cependant un instant, posant ses coudes sur la table, la tête maintenue du dos de ses mains, elle le regardait avec un joli sourire. Pendant qu’il se remettait un peu de ce gouter, la naine lui expliqua un peu l’histoire de son arrivée dans cette maison, des petites anecdotes rigolotes concernant les habitudes de certains de ses amis et d’autres histoires courtes. Elle était heureuse d’avoir quelqu’un a qui parler, car depuis que Loin était parti avec Meruva, elle n’avait que le silence pour compagnie. Heureuse oui, mais à quel prix ? Elle lui lançait de larges sourires alors qu’il venait tout juste de perdre sa mère…Ces pensées lui infligèrent un lourd pincement au cœur, ainsi Raeryan se redressa un peu sur sa place, fit face à Taràk et prit sa petite main dans la sienne. Elle lui offrit un nouveau sourire, et cette fois ci, associa les mots aux gestes.

« Je serais toujours là pour toi Taràk, si tu as besoin de quoi que ce soit, n’hésite jamais à me le demander. L’heure, le jour, peu m’importe, tu ne me dérangeras jamais. »

Elle termina ces mots en posant sa propre main au niveau de son cœur, afin de lui signifier qu’elle l’aimait énormément et qu’elle le voulait heureux entre ces murs. Ceci dit, la naine se leva, lui tendit la main afin de l’aider à descendre de sa chaise et lui demanda de la suivre.

Raeryan savait qu’il n’était pas fan de bains, pour en avoir entendu parler quelques fois auprès de sa mère. Cependant elle ne lui laissera jamais le choix lorsqu’il s’agirait de son bien être, sa mère avait cédé quelques fois, mais Raeryan était bien plus têtue là-dessus. Puisqu’il était tombé sur un médecin, il fallait savoir que certaines choses ne pourraient pas être cédées si cela impliquait sa bonne condition. Une fois qu’ils furent à nouveau dans le salon, la naine adressa un large sourire à Taràk, signant de quelques gestes qu’elle allait lui préparer un bain. Elle relâcha sa main afin de s’approcher de la marmite encore sur le feu. La guérisseuse trempa son index dans l’eau afin de mesurer la température pour qu’il ne soit ni ébouillanté et pour qu’il n’ait pas non plus froid. Elle avait de la chance, c’était parfait mais il ne fallait pas trop attendre pour ne pas laisser refroidir tout ça. Se saisissant d’un tissu pour ne pas se brûler la peau, la naine souleva la marmite et l’emmena dans une salle voisine où il y avait un réceptacle prévu à cet effet. La salle de bain n’était pas très vaste, mais  Raeryan avait fait en sorte qu’elle soit suffisamment accueillante et relaxante. Des nains lui avaient prêté main forte afin qu’elle soit à l’image qu’elle désirait. La naine alluma les bougies, éclairant la pièce et invita Taràk à entrer. Un sourire étira ses lèvres alors qu’elle sorti d’un placard une pochette en tissu qu’elle avait gardé. La naine s’agenouilla devant Taràk, fière de pouvoir enfin lui montrer ce qu’elle lui avait fait.

De gestes délicats, la guérisseuse sorti de la pochette un pyjama qu’elle lui avait cousu elle-même avec des chaussettes épaisses, douces et chaudes parfaites pour l’intérieur et réchauffer ses petits pieds. Elle indiqua alors au petit nain qu’elle lui avait fait elle-même et que s’il voulait l’essayer il fallait d’abord qu’il soit propre. Raeryan n’allait pas le forcer, du moins elle ne voulait pas en arriver là et espérait pouvoir le faire coopérer afin qu’il rentre de lui-même dans la baignoire afin qu’il n’associe pas ce moment à quelque chose de désagréable justement parce qu’on l’y a forcé. Le but n’était pas de le traumatiser et les guérisseurs de l’hôpital n’avaient probablement pas eu le temps pour user de pédagogie. Hors là, Raeryan avait tout le temps qu’il faudrait et à la moindre résistance elle saurait comment réagir. Quoi qu’il en soit, Taràk allait prendre un bain ! Sur les derniers signes qu’elle lui avait adressé, elle en ajouta d’autres en lui demandant s’il le trouvait joli ce pyjama. Elle l’avait choisi avec de jolies couleurs rougeoyantes et foncées tirant sur le marron. Elle savait que c’était sa couleur préférée, elle le lui avait demandé quelques années plus tôt alors qu’elle dessinait avec lui et s’en était souvenue au moment où elle avait eu envie de lui faire quelques vêtements afin qu’il se sente à l’aise chez elle.




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MessageSujet: Re: The Doctor's smile - ft. Raeryan [terminé]   The Doctor's smile - ft. Raeryan [terminé] EmptyVen 17 Avr 2015 - 19:45

The Doctor's bath Il n'avait pas mangé de véritable repas depuis quand ? Depuis combien de jours ? Taràk n'avait jamais été très doué pour compter le temps, une notion trop abstraite pour son âge mais rien ne lui avait fait véritablement envie depuis la mort de sa mère et personne ne s'était enquit de ses goûts, ce n'était pour ainsi dire pas le genre de la maison. Alors, il avait repoussé assiette après assiette, ne jetant qu'un regard dédaigneux au contenu. Sa mère s'en serait sans doute offusquée mais elle n'était pas là, elle n'était plus là. Elle ne l'avait peut-être pas éduquée comme ça mais ne l'avait elle pas éduquée en vue de vivre avec lui ? De passer le plus de temps à ses côtés pour le voir grandir ? Elle n'avait certainement pas fini son éducation, elle laissait tant de choses inachevées. Son enfance, ses travaux sur la table de la cuisine, des choses qu'elle ne finirait jamais et dont elle ne verrait jamais la fin. Oui, le petit nain se sentait cruellement abandonné et si se laisser mourir de faim lui permettrait de la rejoindre, alors ce n'était pas plus mal. Mais il ne ressentait pas la faim. Parfois, son estomac se mettait à gronder mais son esprit était bien trop occupé ailleurs pour l'écouter. Souvent, la tête lui tournait quand il bougeait et quand ses entrailles se tordaient de faim pendant la nuit, il arrivait à imaginer sa mère. N'était-ce pas étrange, d'être en agonie pour pouvoir voir sa mère ?
Raeryan avait changé la donne avec ses tartines de confiture et son air maternel. Elle avait sorti le petit nain de sa torpeur maladive et l'avait ramené du côté des vivants avec un simple sourire. Un sourire bienveillant plutôt qu'emplie de pitié, Taràk détestait la pitié. Cela ne voulait pas dire que la guérisseuse n'avait pas pitié du petit nain, mais plutôt qu'il n'y avait pas que ça. Il en avait l'habitude de la pitié. Il avait perdu son papa, il ne parlait pas et maintenant il avait perdu sa maman. Il en avait soupé à tous les repas de la pitié et il avait atteint ses limites.

Une fois les tartines terminées, Taràk savait ce qui l'attendait et pour le coup, effort ou non, il n'aimait pas ça. Le bain, cela avait toujours été une affaire difficile avec lui. Il n'aimait pas se mouiller, il n'aimait pas l'odeur du savon, il n'aimait pas la sensation irritée de sa peau quand elle était frottée et puis, en sortant du bain, il ne sentait pas pareil. Tout était affaire de sentiments. Mais pour le coup, lui même pouvait dire qu'il ne sentait pas très bon. Une odeur de transpiration maladive envahissait ses narines, la sueur collait ses cheveux à son visage et dans sa nuque ainsi que sa chemise à son petit corps. Ce n'était pas très agréable pour le coup mais il avait peur du bain. Il inventait toujours une excuse pour ne pas en prendre, comme le fait que de toute manière, il allait se salir à nouveau après. En réalité, il avait toujours peur de s'y noyer. Ça lui était arrivé, de perdre pied en glissant dans l'eau du bain et de la sentir emplir sa gorge et ses poumons. Depuis, il avait une peur bleu du bain, mais il n'avait jamais voulu le dire à sa maman. Les garçons sont courageux et puis, il ne voulait pas l'inquiéter. Il préférait se comporter en homme, quitte à sentir le cochon.
Mais Raeryan ne semblait pas plus pressée que ça de l'ôter de cette odeur. Alors il resta tranquille un petit moment, à l'écouter lui parler d'elle. Taràk avait beau la connaître d'avant, il ne savait pas grand chose sur elle en dehors du fait qu'elle était guérisseuse et qu'elle s'appelait Raeryan. C'était pour dire qu'il en savait des choses. Mais comme tout enfant, on ne s'intéresse aux grands qu'une fois qu'on fait parti de leur monde. Elle était rigolote Raeryan, avec ses mimiques et son activité. Il l'aimait bien. Ses doigts s'agitèrent pendant qu'elle parlait, comme s'il s'apprêtait à intervenir, mais il n'en fit rien, se contentant de l'écouter. Il sourit cependant, timidement et légèrement en coin, comme une grimace mais en plus joyeux. Elle connaissait vraiment des nains bizarres et il avait hâte de les rencontrer. Mais sa grimace s'effaça rapidement, comme s'il ne s'était agit que d'un mirage alors qu'elle lui attrapait la main.
Il aurait sans doute dû s'y attendre, qu'on en viendrait aux violons et que l'atmosphère ne resterait pas très longtemps légère mais il ne lui en voulait pas. Après tout, elle aussi, elle devait en avoir gros sur le cœur et puis si lui parler ça pouvait la soulager, il n'en serait que plus heureux -ce qui n'était pas bien difficile vu la situation actuelle-. Cependant, les mots touchèrent difficilement son cœur qui se serra douloureusement. Il ne voulait pas qu'on lui promette des choses qui ne pouvaient pas être tenues. Certaines choses ne dépendaient pas de la volonté et il en était bien conscient. Mais il appréciait son geste, aussi acquiesça-t-il en réponse, pressant sa main dans la sienne.

Les choses sérieuses allaient maintenant pouvoir commencer. Attrapant la main qu'on lui tendait, il sauta à terre et la suivit dans sa salle de bain tandis qu'elle portait l'énorme marmite dont s'échappait de la vapeur. Il savait pertinemment ce qui s'y trouvait, il n'était pas idiot et on aurait presque pu le sentir freiner des quatre fers pour ne pas y entrer tant il en avait envie. Il ne s'attendit pas à ce qu'on lui offre un cadeau dans la petite pièce sombre et il regarda la naine avant de porter son attention sur la pochette qu'elle tenait, accroupie à sa hauteur. Il la gratifia d'un petit regard d'incompréhension, attendant son explication avant qu'elle n'en sorte un pyjama dans les tons rouge/marron. Ses joues s'empourprèrent et les larmes lui montèrent aux yeux. C'était beaucoup pour lui, tant d'attention. Il lui en était très reconnaissant et il hocha la tête si rapidement qu'il aurait juré avoir entendu son cou craquer, il arrêta aussi vite de peur de voir sa tête se détacher de son corps. Tendant sa petite main un peu collante de confiture, il caressa l'étoffe du bout des doigts, admirant sa douceur. Bien sûr, pour les mettre, il allait devoir prendre un bain et bien qu'il ait autant envie de les essayer que de faire plaisir à la naine, son cœur accéléra devant la baignoire. Il jeta un petit coup d'œil apeuré à la naine et déglutit, respirant un bon coup pour se donner du courage. « Tu restes avec moi ? » lui demanda-t-il fébrilement, ses petits yeux bleus écarquillés et la bouche entrouverte. Il s'approcha de la baignoire en tremblant un peu, faisant de son mieux pour se maîtriser, avant d'ôter sa chemise de nuit, se dévoilant totalement à la naine. Il mit un doigt dans l'eau pour en tester la température, même s'il savait que de ce côté là, il pouvait faire confiance au jugement de la guérisseuse. Après un dernier coup d'œil en arrière, il passa un pied puis l'autre par dessus le rebord, s'y agrippant fermement de ses petites mains. Il s'assit finalement en expirant au contact de l'eau sur son corps nu, sans lâcher le bord de la baignoire, s'y accrochant comme à une bouée de secours.
Il lui fallut un peu de temps pour prendre confiance dans cette baignoire inconnue, un peu de temps pour oser en lâcher le bord et profiter de l'eau chaude ainsi que de ses bienfaits. Il ne voulait surtout pas que Raeryan le prenne pour un peureux. Le petit nain passa ses mains dans l'eau en jouant des doigts, laissant l'eau couler en rigoles entre ses mains. Il joua un peu comme ça, observant le jeu de l'eau détourné par son petit corps, ses mouvements à chacun de ses gestes. Finalement, il reporta son attention sur la naine qu'il avait un peu oublié pendant ce temps, se contentant de sa présence réconfortante à ses côtés. Il lui demanda rapidement où était le savon, pour voir s'il moussait bien dans l'eau du bain. Oui, il ne fallait pas chercher trop loin.
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Raeryan

La rose d'Ered Luin ♦ NAINE
Raeryan
♦ PSEUDOs : Illabye
♦ MESSAGES : 1441
♦ RÉPUTATION : 2131
♦ AVATAR : Meghan Ory
♦ DC & co : Elea, Selen, Farshad, Isveig & Cármen
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— RACE DU PERSO : Naine et fière de l'être.
— ORIGINAIRE DE : Ered Luin, descendante de Telchar des montagnes bleues
— ÂGE DU PERSO : 190 ans
— RANG SOCIAL : Aisé, elle n'a aucune difficulté pour vivre.
— MÉTIER PRATIQUÉ : Guérisseuse réputée, formée par Aiwendil
— ARMES DU PERSO : Des remèdes qui sont pas bons
— ALLÉGEANCE〣GROUPE : Loyale envers son roi, Thorin.
— VOYAGE AVEC : Ne voyage pas.

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MessageSujet: Re: The Doctor's smile - ft. Raeryan [terminé]   The Doctor's smile - ft. Raeryan [terminé] EmptySam 18 Avr 2015 - 10:23

Ça mousse!
Taràk & Raeryan





Raeryan observa les mouvements des yeux de Taràk, y décelant de l’appréhension. C’était tout à fait normal mais il n’avait fait aucune remarque et n’avait opposé jusque là aucune résistance. C’était admirable, elle appréciait le geste et cela signifiait très certainement qu’il se sentait suffisamment à l’aise avec elle pour ne pas lui faire la même chose qu’aux médecins de l’hôpital. Raeryan était touchée, elle espérait qu’il comprenne qu’en aucun cas c’était pour l’embêter mais que c’était pour son propre confort. Il ne pourrait pas aller mieux en restant dans cet état là. Autant pour sa santé physique que pour sa santé mentale. L’eau a des vertus purifiantes, autant pour le corps que pour l’âme, rien de tel qu’un bain pour se débarrasser de pensées négatives, faire peau neuve et pouvoir reprendre sur de bonnes bases. Un chapitre s’était clôturé pour lui, un nouveau commençait. Il ne devait pas oublier, il devait avancer et il pouvait être certain que Raeryan ferait toujours en sorte de l’aider.

Elle fut agréablement surprise de le voir prendre sur lui et s’approcher de la baignoire. Se relevant, la naine lui adressa quelques signes pour lui promettre qu’elle restait avec lui et qu’il n’avait pas de soucis à se faire. Elle n’allait certainement pas le laisser seul, bien sûr que non, en le sachant peu fan des bains elle allait veiller à ce que tout se passe bien pour lui et peut être le réconcilier avec. Une fois qu’il fut installé, la naine versa un peu plus d’eau dans la baignoire, pas trop mais suffisamment pour qu’il n’attrape pas froid. En étant assis, l’eau lui arrivait en bas du ventre et cela allait lui permettre de ne pas trop perdre ses moyens. Reposant la marmite, la naine s’accroupi ensuite près de la baignoire et s’empara d’un savon et d’une éponge. Elle l’observa jouer avec l’eau, un sourire étira ses lèvres tandis que dans son dos qu’elle imbibait l’éponge de savon. C’est à cet instant qu’il lui demanda où était le savon afin de voir s’il moussait bien, alors elle le lui donna. Pendant ce temps elle mouilla son dos, ses cheveux et entreprit de le nettoyer doucement. Le savon avait une odeur douce et agréable, et il moussait convenablement pour ôter les saletés de son corps. D’ailleurs au bout d’un moment alors qu’elle frottait sur ses bras, la naine adressa un large sourire à Taràk et signa quelques gestes pour lui demander de regarder. Elle fit un rond avec son index et son pouce, formant une fine pellicule de savon à l’intérieur de celui-ci et souffla doucement pour faire gonfler cette pellicule et former une bulle. Celle-ci resta formée quelques secondes seulement et éclata, arrachant un rire à la naine qui proposa ensuite à Taràk d’essayer. Elle ne savait pas s’il en avait déjà fait, mais elle adorait faire ça.

En attendant elle nettoya son visage en prenant garde de ne pas lui en mettre dans les yeux, puis elle le rinça juste après pour qu’il ne soit pas davantage dérangé le temps qu’elle ait fini de le laver complètement. Elle lui demanda aussi de se lever, l’aidant à se maintenir pour qu’il ne glisse pas afin de laver le reste de son corps. Raeryan s’éclaboussa un peu, mouillant ses manches alors qu’elles étaient remontées jusqu’aux coudes tout comme les pointes de ses cheveux mais ce n’était rien, elle faisait en sorte qu’il soit complètement propre.  Ceci fait elle l’aida à se rasseoir avant de prendre appui sur le rebord de la baignoire afin de se lever et remplir un seau d’eau pour le rincer. Ainsi elle le rinça totalement, c’était fini et elle ne perdit pas plus de temps pour le sortir de l’eau. Il s’était montré très coopératif en y allant de lui-même, il était normal qu’elle l’épargne le plus possible tout en étant efficace. Cette fois il était tout propre, il sentait bon et il pourrait enfin se sentir à l’aise. L’aidant à sortir de la baignoire, Raeryan l’enveloppa dans un linge géant qui épongerait l’eau. Il n’avait pas été nécessaire d’en prendre un aussi grand mais Raeryan n’aimait pas les linges trop petits étant petite lorsque sa mère lui donnait le bain. Plus ils étaient grands, plus c’était confortable et elle pouvait aussi envelopper sa tête. La guérisseuse l’emmitoufla de la tête au pied, le momifiant entre les pans du tissu avant de le prendre dans ses bras. Voilà une jolie chenille ! Elle lui laissa tout le loisir de poser sa tête sur son épaule pendant qu’elle frottait sa peau afin de retirer l’eau. Ceci fait, elle retira le linge et lui adressa quelques signes pour le féliciter d’avoir été aussi courageux. C’était alors avec une certaine fierté qu’elle lui apporta son nouveau pyjama. Elle l’aida à enfiler le bas et lui laissa le monopole de boutonner sa chemise et de découvrir la douceur de ses chaussettes-chaussons. Ses cheveux étaient encore légèrement mouillés et en les ébouriffant légèrement elle retira l’épi qu’avait fait le séchage.

Voilà, c’était fait, elle lui demanda alors s’il voulait bien l’aider pour ranger un peu et lui laissa retirer le savon de l’éponge en utilisant l’eau propre pendant qu’elle vidait la baignoire et la nettoyait. C’était l’histoire de quelques minutes seulement, la naine emmena ensuite Taràk visiter un peu sa maison. Elle ne lâcha pas sa main et lui fit découvrir les moindres recoins de la maison; il découvrit la chambre de la naine, son laboratoire, l'endroit où elle recueillait les blessés qu'elle gardait en observation pour finir par la chambre du petit nain. En ouvrant la porte, la naine encouragea Taràk à aller découvrir un peu ce qu’il s’y cachait alors qu’elle l’observait sur le seuil, le sourire aux lèvres. Il y avait un énorme coffre avec des jouets à l’intérieur, un bureau avec posé dessus des parchemins, des crayons pigmentés et même de quoi faire de la peinture. La chambre n’était pas très grande mais Raeryan était une vraie pro de l’agencement et ainsi elle était confortable. Il y découvrirait également son lit, avec un matelas épais, de grosses couvertures et un oreiller.  



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MessageSujet: Re: The Doctor's smile - ft. Raeryan [terminé]   The Doctor's smile - ft. Raeryan [terminé] EmptySam 18 Avr 2015 - 12:32

The Doctor's soap Le bain était une véritable épreuve pour le petit nain mais il avait fait preuve de courage en ne faisant de son mieux pour ne pas montrer qu'il en avait peur. Cela faisait maintenant bien longtemps qu'il avait peur des bains et sa mère n'avait pas assez de caractère pour l'y contraindre, ou peut-être ne voulait elle juste pas le forcer à faire quelque chose qu'il ne voulait pas. Peut-être qu'au fond d'elle, elle avait compris qu'il en avait peur, qu'il cachait un sentiment au fond de lui, mais cela, il ne le saurait jamais. Il ne pourrait jamais le lui demander quand il serait plus grand, dans un moment de complicité mère-fils entretenu à l'âge adulte lorsque l'on repense à des événements passés avec nostalgie.
Depuis combien de temps en avait-il peur ? Il n'aurait pu donner une date précise, un jour, seulement un âge approximatif et pourtant, il s'en souvenait comme si c'était hier. Ce jour où il avait mis la tête sous l'eau, l'avalant à grandes gorgées en essayant de respirer, manquant de se noyer. Il se souvenait de la peur qui l'avait étreint et du soulagement d'être toujours en vie quand il avait réussi à se hisser en agrippant le rebord du bac. Sa mère n'y était pour rien, il n'aurait jamais pu l'appeler à l'aide mais il en serait sans doute marqué pour toujours, une mauvaise expérience dont il était ressorti marqué mais chanceux d'être encore en vie pour ressentir ce sentiment. Il avait vite appris à se débrouiller seul, raison pour laquelle il faisait les choses seul, sans surveillance. Ce n'était pas par pudeur s'il prenait son bain seul à l'époque, juste par commodité. Mais il avait glissé, manqué de s'assommer, perdu pied et craint pour sa vie dans un instant de panique.
Assis dans le bain, il repensait à cet incident tout en jouant avec l'eau pendant que Raeryan versait le liquide chaud dans son dos. Il se sentait à la fois mal au fond de lui et bien grâce à l'eau chaude, un sentiment assez étrange, mais la présence de la naine à ses côtés l'aidait à se détendre. C'était plus facile de se sentir bien dans le bain quand on se savait en sécurité, il était convaincu qu'elle se porterait à son secours si jamais il avait le malheur de glisser. L'eau chaude diffusait une odeur particulière, un peu étouffante mais réconfortante d'une certaine façon. On se sentait comme dans un cocon enrobé de la vapeur qui s'en échappait. La chenille se transforme en papillon en sortant de son cocon et à cette image, les mauvais souvenirs autour du bain et des derniers jours commençaient à s'estomper, le rendant plus léger. Il commençait par ailleurs à sentir son esprit s'alourdir, ses yeux lui piquant un peu. La journée avait été longue et le bain contribuait à l'endormir en le détendant un peu.

Raeryan lui tendit le savon à sa demande et il l'approcha de son nez pour le sentir avant de le faire mousser entre ses mains. Il avait toujours l'habitude de renifler les choses, comme un tic, comme s'il avait besoin des odeurs pour compléter le tableau mémoriel. L'esprit occupé par les bulles se formant sur sa peau, il se raidit cependant en sentant l'eau lui couler sur la tête et le dos avant d'expirer longuement. Comme si elle l'avait senti, elle s'approcha pour lui montrer un tour amusant avec le savon, formant un rond entre son pouce et son index pour ensuite faire des bulles avec l'espace formé. Son rire emplit soudainement la salle de bain alors que la bulle éclatait, couvrant le petit nain d'une couche agréable de réconfort. Il aimait son rire qui lui mettait du baume au cœur et souhaitait l'entendre plus souvent, tirant tant de choses d'un simple éclat de rire. Alors il s'évertua à créer d'autres bulles de savons, s'empressant de les éclater en espérant qu'elle rirait encore, ajoutant une touche de gaieté à ce nouvel environnement. Il se sentait bien mieux depuis qu'il s'était trouvé dans les bras de Raeryan, s'endormant sur le chemin. Elle était tendre, réconfortante, c'était agréable et il s'y était abandonné avec joie, son caractère doux et ses attentions gonflant son petit cœur. Il s'agrippait à la naine comme au rebord de la baignoire, une barrière de sécurité pour ne pas plonger.
Il ne rechigna pas quand elle lui frotta le visage, fermant les yeux et fronçant le nez, ni quand elle lui demanda de se lever pour laver le reste de son petit corps, bien qu'il se soit tenu en tremblant hors de l'eau, s'accrochant aux épaules de la naine, mais il n'était pas mécontent de quitter la baignoire. Sa main effleura les cheveux mouillés de la naine qui faisait de petites bouclettes sous ses doigts, formant des gouttes dans le creux de sa main. Le linge dans lequel elle l'emmitoufla le fit disparaître entièrement, bien au chaud caché dedans. Il s'abandonna contre elle, respirant doucement contre son épaule alors qu'elle achevait de le sécher avant de l'aider à s'habiller. Il reboutonna le haut avec dextérité pour enfiler enfin ses chaussettes qu'il caressa à loisir du bout des doigts, jouant ensuite de ses orteils dedans. Elles étaient douces et chaudes, tant et si bien qu'il ne se sentait pas de les enlever à l'avenir, ce qui déplairait sans doute à la naine si il devait se promener avec tous les jours sans qu'elle puisse les laver. Mais cela donnerait lieu à une autre négociation, une autre fois, en attendant, il pouvait en profiter autant qu'il le voulait. Il fronça à nouveau le nez en recevant une petite goutte d'eau dessus alors qu'elle lui ébouriffait les cheveux et les lissa du plat de ses mains en faisant une petite mou.
Sa mère aussi aimait bien lui ébouriffer les cheveux mais il les aimait bien comme ils étaient. Parfois, il s'amusait à faire des petites tresses dedans pour les dresser sur sa tête, ce qui avait le don de faire rire sa mère. Son rire, son sourire, sa voix, son odeur, beaucoup de choses lui manquaient et bien qu'il retrouvait le même genre de chose chez la naine, cela ne faisait qu'aggraver son chagrin quand il n'y prenait pas garde.

Il n'eut pas le temps de se morfondre cependant et aida la jeune femme à ranger un peu, nettoyant l'éponge qu'elle lui tendait. Il s'amusa un moment à regarder entrer et sortir le reste de savon dans l'éponge, observant le mouvement de l'eau qui se faisait aspirer. Se faisant, il mouilla un peu les manches de son pyjama qu'il s'empressa d'essuyer contre son corps, mouillant de ce fait, le reste de son pyjama mais au moins, l'éponge était maintenant vidée de tout savon. Il fit une petite mine déconfite, craignant de se faire gronder d'avoir mouillé son pyjama tout neuf, craignant de l'avoir déçue mais elle se contenta de lui faire visiter le reste de sa maison.
Celle-ci n'avait vraiment rien à voir avec celle qu'il occupait autrefois avec sa mère. Elle était bien plus grande et mieux agencée. Main dans la main, ils passèrent dans les différentes chambres ainsi que dans son laboratoire. Il aimait bien cette pièce d'ailleurs, elle lui rappelait un peu l'atelier de Bifur dans lequel il passait beaucoup de temps avant de tomber malade. Ce qui l'impressionna fut cependant la chambre qui lui était destinée. Il hésita un moment sur le pas de la porte, n'osant pas y entrer, s'accrochant à la main de la naine qu'il refusait de lâcher. Elle était de taille raisonnable et elle ne manquait de rien. Il prit toutefois son courage à deux mains et y entra, faisant le tour de la petite pièce, passant ses doigts sur le coffre, puis sur le bureau, il s'agenouilla sur la chaise pour venir toucher les crayons qu'il observa un à un avant de les reposer là où ils étaient, comme s'il n'acceptait pas le fait qu'ils étaient maintenant siens. Il se dirigea vers la naine et attrapa sa main, sans s'appesantir davantage. Peut-être penserait-elle que la chambre ne lui plaisait pas mais il n'avait pas l'habitude de recevoir ce genre de cadeau et il ne s'était pas encore fait à l'idée qu'il allait maintenant vivre ici. Tout ce qui comptait à ses yeux, c'était la naine qui l'avait accueillit et qu'il ne voulait lâcher d'une semelle. Il ne savait tout simplement pas comment exprimer toute la reconnaissance qu'il ressentait, un peu maladroit.
D'une certaine façon, il se demandait ce que cela pouvait cacher. N'allait-il pas trop souffrir d'être heureux ? N'avait-il pas mérité ce qui lui arrivait ? Sa petite mine triste en disait long sur les sentiments qui l'animait alors qu'il pressait la main de la naine dans la sienne, serrant ses petits doigts.
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MessageSujet: Re: The Doctor's smile - ft. Raeryan [terminé]   The Doctor's smile - ft. Raeryan [terminé] EmptySam 18 Avr 2015 - 13:44

Good night  ♥
Taràk & Raeryan





C’est avec la plus grande attention que Raeryan observa Taràk s’approprier les lieux qui lui seraient propres. Son sourire qui s’était fait encore discret s’étira lorsqu’il découvrit les crayons, aucun détail ne semblait lui échapper, elle espérait que cela lui fasse plaisir. Lorsqu’il revint vers elle, Raeryan prit ce geste comme un aveu de sa part qu’il n’était pas encore prêt à y rester seul. Sa chambre d’hôpital ne devait pas être un bon souvenir décidément. Mais ce n’était pas un problème, Raeryan se pencha vers lui et le prit dans ses bras, le soulevant du sol pour le porter. Elle glissa son doigt le long de son petit nez, voyant là la fatigue qui commençait à alourdir ses paupières. Elle lui fit quelques gestes pour lui dire qu’il pouvait dormir avec elle cette nuit et que lorsqu’il serait prêt il pourra profiter de son gros matelas. Refermant la porte de la chambre de Taràk, la naine l’emmena alors dans sa chambre et alluma les lumières. Elle le déposa sur son lit et le laissa le temps qu’elle puisse se changer et revenir avec un livre. Raeryan souhaitait lui lire une histoire afin qu’il puisse s’endormir convenablement et qu’il n’ait pas le temps de ruminer. Elle en avait même pris deux pour qu’il puisse choisir quelle histoire il voudrait entendre pour s’endormir.

En revenant elle lui présenta les deux livres et attendit qu’il fasse son choix. Ceci fait, elle alla ranger l’autre et revint. Se glissant dans les couvertures, elle recouvrit Taràk et lui demanda s’il était bien installé. On a pas un bon sommeil sans bonne literie ! Raeryan laissa le petit nain venir près d’elle pour qu’il puisse profiter de l’histoire. Elle la lui raconta de vive voix, optant pour ce choix afin qu’il ne soit pas obligé de se concentrer sur ses gestes et qu’il puisse fermer les yeux lorsqu’il se sentirait partir pour le pays des songes. Le livre était un cadeau que lui avait fait Dori, racontant l’expédition d’un groupe de nains dans le sud des montagnes bleues. Un livre basé sur des faits réels, qu’elle avait beaucoup aimé puisqu’elle était fan d’aventures. Elle lui racontait à voix basse, articulant correctement et de telle sorte que la lecture lui soit le plus agréable possible aux oreilles. Les lignes défilèrent, la pages furent tournées unes à une, racontant les mésaventures de ces courageux nains, de leurs découvertes et de leurs péripéties.

Au bout d’un moment, Raeryan baissa le regard sur Taràk. Les yeux clos, il semblait s’être endormi sans qu’elle ne le voie venir. Relâchant un bâillement, la naine étira ensuite un sourire et déposa un baiser sur le front du petit nain. Elle l’installa correctement, retira son bras de dessous sa tête afin qu’elle puisse être libre de ses mouvements pour poser le livre sur sa table de chevet. Elle glissa ses doigts sur la reliure, pensant à Dori et de ce jour là où il le lui avait offert. Se pinçant les lèvres, la guérisseuse déglutit et tenta de se libérer de ce pincement au cœur en soupirant longuement. Maintenant que Taràk n’était plus son centre d’intérêt pour la soirée puisqu’il dormait, elle s’était laissé à penser alors qu’elle aurait souhaité ne pas ruminer. Ces dernières nuits elle avait mal dormi à cause de cela. Et comme d’habitude depuis lors, la naine secoua la tête, remettant en cause le stress et la fatigue qui l’avait sans doute rendue un peu malade et sensible à tout sujet. Elle souffla sur la bougie, plongeant la pièce dans le noir et ferma les yeux.

La nuit fut tout de même plus paisible que les précédentes, sans nul doute par la présence de Taràk mais dans son cœur, un poids persistait.



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