Le loup n'est pas toujours un prédateur, il peut être la proie[Libre]

Le soleil quittait lentement l'horizon et le ciel commençait déjà à prendre ses teintes de soirée. Les petits nuages cotonneux se paraît d'un mentor d'or et de feu, on aurait put croire que le ciel venait de s'enflammer dans quelques minutes, le phénomène disparaîtrait et l'obscurité commencerait tout doucement à s'étendre. Le silence ambiant fût soudainement brisée par les cris plaintif d'oie sauvage qui traversait l'immensité du ciel. La vallée était encore verdoyante et le gibier qui la parcourait était encore paisible, la saison automnale pointait le bout de son nez et une bourrasque plus fraîche s'engouffra entre les branches du vieux chêne ou avait élu domicile Ecerice.

Le souffle du vent glissa sur la peau du visage de la demi-elfe qui ouvrit lentement les yeux  et s'étira tel un gros chat , le petit déjeuner  de la jeune femme avait été frugale et plutôt copieux se qui expliquait que la jeune elfe avait finit par s'assoupir contre le tronc noueux du vieil arbre. Le ciel s'éteignait lentement, combien d'heures avait elle dormi , elle ne le savait pas , mais à vue de nez plus de six heures. Redescendant de son perchoir, elle mit pied à terre. Cette longue sieste lui avait fait un bien fou, elle remit un peu d'ordre dan sa tignasse sombre et s'étira une nouvelle fois.

Devant son regard s'étendait à perte de vue, de vaste prairie et des troupeaux de cerfs et de biches.
Le bruit  et la fureur du petit torrent qui se déchaînait à quelques mètres de là indiquait à la demi-elfe la possible présence de banc de poisson , elle n'était arrivée dans la région que depuis quelques jours. Elle devrait crée son petit chez elle comme à chaque fois, une cabane dans les hautes cimes pour lui permettre d'avoir un point de vue immense et ainsi éviter les mauvaises rencontres , elle était partit depuis plusieurs lunes de son territoire natale et pour le moment elle ne regrettait pas ses choix , la solitude ne lui pesait pas et les rencontres fortuites n'avaient pour le moment pas été fort nombreuses. La noiraude posa son doux regard sur le paysage qui s'offrait à son regard, elle soupira avant de reprendre sa marche silencieusement.  Son pas était étouffée par l'herbe tendre de la prairie ou elle s'engageait à découvert, mais malgré son apparente tranquillité, elle restait concentrée sur les bruits environnant.

Des craquements de branchages lui indiquèrent la présence d'une autre personne dans les environs. Elle s'arrêta donc brusquement et s'accroupit pour disparaître dans la végétation. Le troupeau de cervidé avait levé la tête au même moment, les bruits se faisant plus proche. Alors qu'elle c'était à présent arrêter de respirer, elle leva les yeux vers l'origine du bruit et écarquilla ses yeux. Une boule de poil sombre plutôt imposante se tenait à même pas deux cent mètres d'elle, elle ne mit guère longtemps a reconnaître l'animal c'était un petit ourson noir. Le cerf prit la fuite suivit de sa cour de biche et des faons de l’année. La prairie avait finit par ne plus être si calme. La demi-elfe se releva légèrement sa chevelure s'élevant derrière elle comme un oriflamme calciné. Elle fixa la petite créature apparemment perdue. L'ourson pleurait enfin pleurer était un bien grand mot, il émettait des grondements qui pouvait s'apparenter à des pleures. Le cœur de la jeune elfe se serra, elle n'aimait pas  voir la détresse des jeunes animaux. Ecerice se releva et prit le direction du mammifère, elle ne quittait pas des yeux le petit animal, mais jetait divers coup d’œil aux alentours. Il aurait été fort désagréable de voir surgir maman ours, alors qu’il n'y avait plus que deux pas qu'ils les séparaient à présent.

Une série de craquement  retentit alors ...