Betreyal ~ Une longue errance [fiche validée]

NOM&PRÉNOM ▬ Betreyal Khazane. SURNOM ▬ On ne lui en donne pas spécialement. ÂGE ▬ 27 ans. PATRIE, RACE ▬ Homme - Pays de Dun   LIEU DE NAISSANCE ▬ Pays de Dun - Trum Dreng. RANG SOCIAL ▬ Moyen PROFESSION ▬ Guerrier itinérant/chasseur de primes - ancien bûcheron.  SITUATION AMOUREUSE ▬ célibataire POUVOIRS ▬ /

VOTRE PHYSIONOMIE ▬ Du haut de mes un mètre quatre-vingt cinq, j'arbore une allure plutôt imposante qui va de paire avec une musculature massive. J'ai le teint basané et de longs cheveux bruns comme ceux de mon peuple. Quelques cicatrices barrent mon visage sur le côté gauche dont une, mauvais souvenir d'une brûlure remontant à quelques années en arrière et une autre qui me barre le sourcil. Je fais le juste poids en parfaite harmonie avec ma taille. Je garde généralement la même longueur de cheveux depuis l'adolescence et je me laisse parfois légèrement pousser la barbe. Mes yeux sont couleur noisette. Mes mains sont signes de robustesse et de mon ardeur au travail. Elles ont l'habitude de manier autant les outils que les armes. Je présente une silhouette agile et souple derrière cet aspect imposant. Ma peau comporte également quelques tatouages faits par les hommes de mon clan lorsque j'étais plus jeune.

VOTRE STYLE VESTIMENTAIRE ▬ Je porte généralement des pantalons de toiles et des chemises en tissus plus épais ou même des tuniques. Je porte parfois également de longues jupes ou appelons ça plutôt des pagnes qui donnent plus d'aisance de mouvements durant les combats. J'arbore par les temps de grand froid, des étoffes de fourrure au niveau des épaules. Je porte de larges bracelets de cuir qui me quittent rarement ainsi que quelques bijoux comme un bracelet qui appartenait à ma femme, mon alliance au doigt ainsi que la sienne rattachée autour d'une chaine à mon cou.

VOS PARTICULARITÉS ▬ Comme dit plus haut, j'ai quelques cicatrices sur le visage, qui se trouvent sur le côté gauche dont une, mauvais souvenir d'une brûlure remontant à quelques années en arrière et une autre qui me barre le sourcil. Sur mon épaule gauche pareillement, j'ai des traces de griffures, encore là un souvenir marquant d'un combat avec un fauve de taille imposante avec qui j'ai du combattre à mains nues. Griffures qui se prolongent également sur mon pectoral gauche ainsi que sur mon flanc droit.

VOTRE CARACTÈRE ▬

Si tu veux savoir ce qui me caractérise, voici déjà deux points principaux. Ma franchise et mon tempérament solitaire. Côté solitaire que je cultivais déjà bien avant de perdre ma femme même si je partageais la vie d'un petit clan à l'époque et que je me trouvais rarement seul. Ajoutons sans doute aussi mon tempérament de rustre que j’ai tiré de mon père. Il y a également cette part d'honnêteté en moi qui malgré tout a su se faire une place malgré les activités malhonnêtes auxquelles je me pliais depuis tout gosse. Cette même part qui m'empêchait d'aller trop loin et qui me poussait à gérer mes plus viles instincts. Instincts que j'ai fini par développer de nouveau à la mort de ma femme.
J'ai un tempérament pour ainsi dire bien trempé, je suis plutôt vif d'esprit et quelque peu tactique quand je ne trouve pas une bonne raison de ne pas foncer dans le tas comme un bourrin. J’ai le sang chaud, je réagis au quart de tour et suis enclin à rentrer facilement dans une bagarre lorsqu'on veut jouer à l'imbécile avec moi. Je ne tolère aucun manque de respect envers moi, comme je ne tolère pas qu'on maltraite une femme. Même si pour ma part, je ne suis pas toujours doux comme un agneau envers la gente féminine. Du moins dans une certaine mesure.

En temps normal, je suis quelqu'un de calme et posé s'il n'y a pas lieu à embrouilles. Je ne parle pas à tord et à travers, étant plutôt du genre silencieux. Même mon jeu de charme passe plus sur les gestes et les regards que par les mots que je trouve futiles. Il est difficile de me tirer des confidences, étant très secret sur mon passé et même mon présent. Je ne suis pas ce qu'il y a de plus sociable et pourtant, on semble venir naturellement vers moi. Certains le regrettent, d'autres pas.
A côté de ça, ma franchise m'attire souvent quelques ennuis. Mais c’est là un gage d'amusement pour moi car celui qui me cherche ne manque pas de me trouver.

Quant à mon tempérament solitaire, il est depuis la disparition de Daryelle, bien présent. Je ne consacre plus ma vie qu'à cette obsession de retrouver mon ancien clan, fautif du meurtre de mon épouse disparue. La haine qui me ronge est d'autant plus redoutable qu’elle grandit au fil des jours et des frustrations qui s'accumulent.
Pour résumer, je demeure quelqu'un de sauvage et d'imprévisible qui n'a pas sa langue dans sa poche. Sans attaches. Juste le désir de vengeance et le besoin de toujours plus d'action et d'aventure.

CE QUE VOUS AIMEZ ▬  J'aime l'aventure, la bagarre, le voyage, pouvoir ainsi vagabonder sur les routes et faire d'heureuses rencontres comme de plus malheureuses ou disons dangereuses. Je suis assoiffé de danger ainsi que de liberté. J'aime combattre à mains nues comme manier différentes armes. J’aime jouer avec le feu sur différents aspects comme j'aime jouer de mon charme auprès des femmes. J'aime la bonne bouffe et l'alcool, passant la plupart de mon temps dans des tavernes lorsque je ne suis pas sur la route. Malgré la disparition de ma femme, je multiplie les conquêtes en route pour me noyer dans un flot incessant qui me tient éloigné de mes plus obscures pensées.

VOUS AIMEZ FAIRE LA FÊTE, BOIRE, MANGER ▬  Dans mon genre, je suis plutôt un bon vivant. J’aime la bonne bouffe, j'engloutis pas mal, en quantités d'alcool également. Alcool que je tiens généralement bien et que je n’ai pas mauvais sauf en cas de querelle. J’aime les fêtes. Il m'arrive souvent de m'y attarder jusqu'au matin et de reprendre la route sans avoir fermé l’œil de la nuit.

AVEZ VOUS DES PASSIONS DANS LA VIE ▬ Les femmes. Ma véritable passion ayant disparue, cela ne m'empêche guère de me refuser à ce genre de plaisirs. L’autre passion étant l'art du combat et la recherche incessante d'action et d'aventure. Voilà d'ailleurs pourquoi je me suis pour ainsi dire reconverti en chasseur de primes lorsque j’en ai l'occasion ou que j'accepte tout types de missions moyennant rémunérations de toutes sortes.

AVEZ-VOUS UN BUT DANS LA VIE ▬  En dehors du désir de vengeance qui me pousse sur les routes à la recherche de mon ancien clan, pas spécialement non si ce n'est la constante recherche de plaisir et de danger.

CE QUE VOUS DÉTESTEZ ▬ Je voue une haine viscérale à mon ancien clan pour avoir pris la vie de ma femme. Je hais les lâches, les imbéciles et toutes sortes d'ennemis qui se mettent en travers de ma route. Mon peuple voue une haine pour les gens du Rohan suite à ce qui s'est passéautrefois mais même si certes j’ai une certaine animosité envers eux, je ne peux qualifier ça de haine pure et dure.

PROFITEUR OU DÉBROUILLARD ▬ J'ai toujours été débrouillard. Plus jeune, j'ai su faire preuve de ruse mais je n’appellerais pas ça de la manipulation. Je suis trop franc pour ça et j’ai toujours employé d'autres méthodes étonnement plus directes pour arriver à mes fins ou obtenir ce que je désirais.

SUR QUI POUVEZ VOUS COMPTER EN CAS DE PROBLÈME ▬ Moi-même. Je n’ai ni famille ni amis désormais. Et au final je ne crois pas en avoir jamais eu.

COMMENT RÉAGISSEZ-VOUS FACE AU DANGER ▬ Je réplique. Ça va de paire avec mon caractère, petit.

UN SECRET QUE VOUS GARDEZ ▬ Les raisons qui me poussent sur les routes. Personne n'a à savoir.

QU'EST-CE QUI VOUS FAIT HONTE ▬ Petite confidence entre nous, c'est le fait de ne savoir tenir ma libido. Malgré la disparition de ma femme, j'ai toujours une ou plusieurs femmes dans mon lit lorsque je m'arrête ça et là au grès de ma route.

QUEL TYPE D'ARME AVEZ-VOUS ▬ J’ai une épée forgée par mes propres soins et ceux de mon père. Le haut de la lame comporte quelques gravures.
Un arc avec des flèches.
Et deux lames plus courtes planquées sur moi au cas où.

QUELLE EST VOTRE PEUR ▬ Je ne crois plus avoir peur de rien si ce n'est d'un jour finir par sombrer à mon tour comme mon père l'a fait bien des années plus tard suite à la mort de ma mère.

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VOUS ET LA TERRE DU MILIEU ▬

Au cours de mes voyages en solitaire comme actuellement, j’ai pu constater la présence d’Orcs dans des contrées où ils n'avaient vraisemblablement rien à faire. Quelques rumeurs circulent sur la présence de trolls des montagnes qui s'aventurent en dehors de leurs zones habituelles, chose que j’ai d'ailleurs pu constater de mes propres yeux mais toutefois sans avoir à m'y confronter.
Pillages, assassinats semblent de plus en plus monnaie courante désormais. J’ai parfois entendu le chant des Warg aux alentours lorsque j’ai erré un temps par delà les montagnes, à l'est de l'Isengard. Le ciel est d'une obscurité perpétuelle là où le Mal gronde.
Il y a des terres où il ne fait pas bon de s'aventurer et qui regorgent de traces tendant à prouver que le Mal s'installe et gagne du terrain. Quelque chose de foncièrement mauvais se prépare et s'il le faut, je rejoindrais le peuple de quelque origine qu'il soit parmi les Hommes, les Nains ou les Elfes pour combattre la vermine venue de l'Est et des terres de désolation.

L'histoire de mon pays est quelque peu chargée. Je suis originaire du Pays de Dun, une région à l'ouest des Monts Brumeux. A l'origine, mon peuple était originaire des vallées des Montagnes Blanches mais il a fini par migrer vers le nord pour s'installer dans le Pays de Dun. C'était bien avant la création du Gondor. Nous ne formions qu'un peuple primitif qui, à l'époque de la Guerre de l'Anneau, ne constituait nullement une nation mais se rassemblait plutôt en quelques groupes tribaux éparpillés à travers la région.
Puis les hommes du Rohan nous ont chassés des vallées du nord des Montagnes Blanches et des plaines de l'ouest du Rohan, et nous leur avons dès lors voué une haine farouche. Nous avons mené divers attaques pour reprendre nos terres mais sans succès.


J’ai ainsi vécu dans le Pays de Dun, plus précisément à Trum Dreng. C'est mon père qui m'a élevé, ma mère n'ayant pas survécu à l'accouchement. Je suis fils unique. Je n’ai pas grand chose à dire de mon enfance. Mon père s'est consacré à mon éducation jusqu'à mes douze ans, c'est lui qui m'a enseigné l'art du combat. C'était un homme qui ne montrait rien, avec un tempérament fort. Quelqu'un de plutôt rustre dans son genre. Il n'abordait jamais le sujet de ma mère, se refusant à en parler. Je n'ai même jamais cherché à aborder le sujet d'ailleurs, je connaissais sa position à ce propos. C’est lui qui m'a enseigné l'art du combat et qui a fait de moi ce que je suis devenu au fil du temps. Et puis finalement, le vide laissé par ma mère l'a rattrapé, comme si jusqu'ici, pendant toutes ces longues années, il s'était refusé à ressentir quoi que ce soit ... comme s'il avait refusé de l'admettre. Le choc fut d'autant plus terrible lorsqu'il laissa tomber les barrières puisque trop fier pour se laisser malgré tout submerger par les émotions, il prit une nouvelle fois sur lui en trouvant une échappatoire qui l'a conduit sur une très mauvaise voie. Et doublement, puisque non seulement il passait ses nuits à boire dans les tavernes mais il a finit par avoir de mauvaises fréquentations en ces lieux.

Ses compagnons de beuveries n'étaient pas ce qu'il y avait de plus fréquentable et la petite bande qu'ils formaient avec mon père a commencé à nourrir des projets tout sauf honnêtes. Ceux-ci l'ont détourné de son métier de bûcheron alors qu'ils se sont bientôt mis en tête de gagner tous ensemble leur vive autrement. Mon père a ainsi pris la tête d'une bande de voleurs sans vergogne, laquelle j’ai été forcé de suivre puisqu'à partir de ce moment, nous avons quitté Trum Dreng pour parcourir les routes des régions alentours. Cette vie de nomade me plaisait à l'époque et était pour moi, synonyme d'aventure. J'admirais mon père et prenais ainsi part à leurs activités à force de ruse et de débrouillardise, cherchant sans cesse à me faire remarquer aux yeux de mon père qui n'avait plus guère d’attention pour moi ou disons d'intérêt.


Mon adolescence fut ainsi riche de voyage, de découverte et de plaisir entre autres choses moins bénéfiques et somme toute moins honorables du fait de nos activités auxquelles je prenais de plus en plus part avec l'âge. J’ai bientôt fais ma place en surpassant les autres dans l'art du cambriolage, si l'on peut qualifier cela de la sorte. J'étais ivre de danger, que ce soit rencontré au hasard des routes ou via nos activités tout comme j'étais à mon tour plus tard ivre des addictions les plus douces comme les plus terribles, les femmes et l'alcool. Mon charme naturel me facilitait grandement les choses et il n'y avait pas une étape dans une taverne ni une auberge où je ne passais la nuit avec une ou plusieurs compagnes. Chose qui suscitait parfois la jalousie des miens. Notre petit clan était en quelque sorte devenu une famille. A seize ans, je n'étais plus le petit qu'on taquinait et à qui on apprenait tout ce qu'il y avait dans ce qu'il y a de bon ou de moins bon, mais celui qui par son jeune âge les surpassait déjà tous sur tous les plans. J'étais sans doute devenu le plus vif d'esprit parmi eux, chose aisée vu leur mentalité ... mais aussi le plus agile, le plus déterminé et le plus combatif. J'excellais dans l'art du combat et le maniement des armes. Je maniais aussi bien l'arc que l'épée. J'aurais pu faire un guerrier sans pareil et je me réjouissais ainsi de pouvoir me défouler au détour de divers ennemis croisés sur notre route.


Cette vie me convenait pleinement même si mon caractère solitaire tendait parfois au désir de partir seul sur les routes. Si plus jeune je partageais leur compagnie sans jamais en décoller, avec le temps, j'avais tendance à être dans mon coin, supportant moins leurs idioties et leur manque de réflexion sur la plupart des sujets. Hormis mon père, on ne pouvait les qualifier d'esprits lumineux. Mais vint malheureusement le moment où ce dernier du nous quitter au hasard d'une bagarre stupide avec un villageois qui a mal tournée.  Du moins, selon les dires de celui qui dès lors, a repris la tête du petit clan que nous formions. Je n'étais pas là lors des faits, nous nous étions séparés en deux groupes et le mien se trouvait à des heures de route. J'avais pour ainsi dire des doutes sur cette version des évènements mais je n’ai finalement jamais su.


Nous l'avons accepté en tant que nouveau chef vu son aisance toute naturelle à diriger comparé aux quatre autres qui n'auraient nullement fait le poids. Quant à moi, j'étais encore trop jeune puisque j'abordais tout juste mes dix-huit ans. J'aurais cependant pu partir, les quitter et continuer de mon côté mais cette vie me satisfaisait et le temps n'était sans doute pas encore venu pour moi. Je ne connaissais rien d'autre que ces errances malhonnêtes jusqu'à ce qu'on se retrouve un jour face au besoin de trouver un travail pour nous calmer un temps sur nos activités, par nécessité de discrétion après un coup qui avait bien manqué de très mal tourner. Nous avons alors retrouvés le chemin du pays de Dun où nous avons travaillés comme bûcherons. Nous ouvrions de nouvelles voies au nord.
Nous avions alors tout ce que nous désirions de façon plus honnête somme toute. L'action ne me manquait pas spécialement, nous avions du travail, de quoi manger à outrance, de l'alcool et des femmes. L'exaltation de notre ancienne vie ne me manquait certainement guère du fait que je savais que ce n'était que pour une plus ou moins courte durée.


Et puis il eut cette femme. La femme. Daryelle. Une grande brune au tempérament de feu, aussi sulfureuse que passionnée. J'avais alors vingt-cinq ans. Elle et moi avions le même âge. Elle travaillait à la taverne dans laquelle nous avions nos habitudes tous les soirs. C'est elle qui a bouleversé ma vision des choses. Si bien que plus je la fréquentais, plus je m'éloignais de ce mode de vie auquel les autres aspiraient ardemment. Et le jour où il fut alors temps de repartir sur les routes, j’ai préféré rester auprès d'elle. Un choix qui a eu du mal à passer auprès du clan mais face auquel ils n'avaient toutefois d'autre choix que de devoir se plier, perdant ainsi leur meilleur élément.
Ils ont cependant pris sur eux ou du moins fais mine de et sont repartis sans moi. Mais le sentiment de trahison que j'avais ainsi fais naitre en eux ne m'avait pas échappé.
Ils comptaient sur le fait d'avoir fais mine d'accepter mon choix à l'époque mais j'avais toujours su qu'ils avaient pris cela pour une trahison et qu'ils n'avaient nullement renoncé à moi malgré les jalousies que j'avais longtemps suscité dans leurs cœurs et dans leurs esprits.

Malheureusement, si je m'attendais certes un jour à les voir revenir pour trouver un moyen de me ramener dans la bande, il a fallu qu'ils reviennent en mon absence au moment où je m'y attendais le moins, et ce, des années plus tard. Celle qui était devenue ma femme avait appris les rudiments du combat afin de pouvoir se défendre en toute occasion, malheureusement, mon ancien clan a choisi une ruse toute particulièrement ignoble pour s'en prendre à elle. Ils l'ont violenté alors qu'ils s'étaient assuré de la mettre en position de faiblesse et l'ont violenté  dans tous les sens du terme jusqu'à lui ôter la vie. Et dès lors, je n’ai alors plus aspiré qu'à les retrouver. Rien ne me disait pourtant qu'il s'agissait d'eux mais c'était un fait certain dans mon esprit. D'autant plus le jour où j’ai trouvé confirmation auprès d'un témoin bien des mois plus tard.


Cette vie d'errance s’est ainsi rappelée à moi mais cette fois-ci animé par un besoin de vengeance. Je n'aspire désormais qu'à leur remettre la main dessus. Je mène depuis une vie de guerrier itinérant qui se charge de divers types de missions au fil de sa route. Je suis tantôt chasseur de primes, tantôt bûcheron ou parfois encore même voleur. Toutes activités se trouvant offertes sur mon chemin sont susceptibles de me convenir. Et ma route me mène toujours plus sûrement vers les hommes qui ont tué ma femme. Ces hommes qui ont cru que je les rejoindrais sans doute aussitôt une fois ma femme disparue et que je ne me douterais pas de leur crime. Mais c'était sans compter sur mon désir de vengeance et les témoins bien que rares de leur présence sur les lieux et dans les environs à la période dite.  Ainsi, lorsque je les aurait retrouvé, aucun clan ne subsistera plus.

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Et voilà, je t'ai tout dit à présent. J'espère que tu t'amuseras bien parmi nous, Betreyal... En espérant que tu survives en Terre du Milieu !