Tauriel (De retour)

NOM&PRÉNOM ▬ Tauriel, c'est ainsi que l'on me nomme. Ce n'est pas un prénom extraordinaire je le sais bien. Mais c'est le prénom que mes parents m'ont transmis, alors pour une raison qui me semble évidente, je l'affectionne beaucoup. Et cela n'est pas plus mal, car sachez que je n'ai point de nom de famille. Du moins, si j'en possède un, je l'ignore. SURNOM ▬ Du plus loin que je m'en souvienne, je crois que l'on ne m'a jamais prénommé autrement que Tauriel. C'est une appellation qui me convient, bien que je ne sois pas hostile à l'idée d'avoir un surnom. ÂGE ▬ Environ 600 ans. Oui, "environ" c'est un peu vague. Mais qu'est-ce que six siècles dans la vie d'un Elfe ? Finalement, pas grand-chose, mais j'ai déjà arrêté de compter. Toutefois, pour ceux qui souhaitent véritablement avoir une idée, 600 ans semblent être un âge raisonnable, bien que je puisse passer aux yeux de tant d'autres pour un bébé. Environ 600 ans, voilà mon âge ! PATRIE, RACE ▬ Elfe, d'ascendance Sylvestre.   LIEU DE NAISSANCE ▬ Il semblerait que je sois née à Mirkwood. Semblerai, parce que cela remonte un peu maintenant que j'y pense et je ne suis pas certaine de vouloir me souvenir de genre de détail. Pourquoi ? Pour la simple et bonne raison qu'après ça je suis devenue une orpheline.RANG SOCIAL ▬ Après la disparition de mes parents, j'ai été élevé à la cour du Roi, je dirais dons, par simple déduction, que mon rang social semble plutôt aisé, mais les richesses m'importe peu. PROFESSION ▬ Capitaine de la Garde du Roi Thranduil.  SITUATION AMOUREUSE ▬ Célibataire. Je dois bien l'avouer, en près de six cents ans d'existence, je n'ai aucun souvenir d'avoir eu une "situation amoureuse". Une fois encore, je ne suis pas hostile au fait d'en avoir une, mais la plupart du temps s'est compliqué et cela mène parfois à la souffrance... POUVOIRS ▬ Aucun pouvoir à porter aux bouts de mes doigts.

VOTRE PHYSIONOMIE ▬ Physiquement ? Comment parler de son physique sans être trop sévère envers soi-même, tout en évitant la fausse modestie, devenir hautaine ou je ne sais quoi d'autre ? Il est difficile, même pour une Elfe, du moins pour moi, de parler de soi de manière objective, car l'on ne se verra jamais comme les autres nous voient. Et je suis peut-être bien placé pour le savoir. Mais je vous fais la promesse d'essayer.
Physiquement donc, je suis plutôt grande et élancée. Mince (enfin j'imagine et comme la plupart des miens finalement). Le visage doux et lisse. Un sourire que l'on qualifie souvent de chaleureux et tendre. Des yeux de couleur noisette. Pouvant dissimuler un profond attachement pour mon peuple et ma terre. Une tendresse pour un ami, mon Roi, etc. Vous pourrez lire au travers mon regard ma détermination, mon amitié, ma colère, mes regrets. Peut-être bien plus que cela si comme mon ami d'enfance Legolas, savait lire en moi comme dans un livre ouvert.
J'arbore également, une longue chevelure rousse flamboyante qui me tombe jusqu'aux fesses et qui ondule vers le bas. J'ai rarement croisé d'Elfe possédant une chevelure aux couleurs de l'automne, c'est aussi pourquoi, et par elle qu'il m'arrive parfois de me sentir quelque peu... unique ? Différente serait peut-être le mot juste, car j'aime ne ressembler à personne, c'est ce qui fait de moi ce que je suis.
Eh bien, ce n'est pas grand, mais il me semble avoir fait le tour.
VOTRE STYLE VESTIMENTAIRE ▬ Je m'habille de manière relativement simple et aux couleurs de Vert Bois. D'autant plus que le vert est une couleur que j'affectionne tout particulièrement.
Par souci de confort, je ne porte pas de robe. Très peu, pour ne pas dire quasiment jamais. Mais tout cela découle aussi du fait qu'entant que Capitaine de la garde du Roi, que je me dois toujours d'être prête en cas d'une éventuelle attaque. Donc porter des vêtements du type masculin me convient davantage. Cela étant, je ne vous cacherai pas que porter des robes ne fais pas tout à fait partie de ma personnalité. Ajoutant à cela le fait que je porte presque toujours sur moi des armes. Les robes, symbole de féminité, ne peuvent se confondre avec des armes, vous ne croyez pas ?
VOS PARTICULARITÉS ▬ Beaucoup d'hommes pensent qu'une femme ne devrait avoir rien à faire avec des armes et encore moins avec la guerre voir même et tout bonnement avec ce qui concerne la violence, les combats, la chasse à l'orc et j'en passe. Et ils ont peut-être raison, la femme reste tout de même un grand symbole d'amour, de tendresse, de bienveillance. Mais voilà, le sort a fait de moi une guerrière. Alors, oui les armes font partie de ce que je suis et de mon quotidien. Il m'arrive de me battre pour la sécurité de mon Roi et des miens, et si je n'avais pas était une elfe, mon corps garderais très certainement certains souvenirs de ses batailles.
Mais je tiens à ajouter que chez les elfes, les femmes guerrières ne sont pas regardé de travers. Ils sont évolués et ont une vision du monde quelque peu différente sur beaucoup de choses. Une femme avec une arme, ne les choque dont pas plus que cela. Et cela fait finalement bien longtemps que l'on ne m'a pas regardé de travers parce que je portais des armes sur moi. J'ai simplement tendance à être un peu vieux jeu sans toujours m'en rendre compte.
VOTRE CARACTÈRE ▬ Je dirais que définir son propre caractère n'est pas non plus une chose aisée et à la portée du première venue. Il y a rarement un  juste milieu entre nos défauts et nos qualités. Mais notre caractère est le reflet de nous-mêmes, de nos âmes.
Voici le mien : D'un point de vue interne je me décrirais comme étant une personne à l'allure calme et posée. Comme quelqu'un de gentille, d'attentive, loyale à son Roi, fidèle à son peuple. Mais je dirais aussi de moi, qu'il m'arrive d'être difficile à cerner. D'être lunatique, franche (ce qui n'est pas toujours vu comme étant une qualité). Je parle très rarement de mes sentiments, je n'aime pas cela parce qu'ils me font me sentir faible, vulnérable et je déteste me sentir ainsi. Pour finir je dirais que je suis un esprit libre malgré le paradoxe de mon allégeance à l'homme qui m'a élevé, mon Roi. Je vais au gré des vents et rêve sans arrêt de partir à l'aventure.
D'un point de vue externe, les gens disent souvent à mon sujet que je suis difficile à cerner. J'aurais, selon leur dire, un caractère de feu. Je ne me laisse pas faire et comme j'ai une forte tendance à être lunatique, tout pourrait s'expliquer. Mais les gens me décrive généralement en bien, peut être de peur de s'attirer mes foudres ou tout simplement pour ne pas me vexer.
CE QUE VOUS AIMEZ ▬ Voilà une question à laquelle je peux répondre aisément. Comme vous devez-vous en douter j'ai un goût prononcé pour l'art du combat. J'aime magner les armes et sans prétention, je dirais que je suis plutôt doué avec un arc entre les mains. Mais en dehors de cela j'apprécie mes moments de solitude. J'adore la lecture et admirer des heures durant la beauté du ciel étoilé à la nuit tombée.
VOUS AIMEZ FAIRE LA FÊTE, BOIRE, MANGER ▬ Les elfes, comme bien d'autres êtres vivants en nos Terres, aiment faire la fête, boire et manger. Mais je n'aime pas grandement festoyer. Une fois de tant à autre j'aime me mêler à mes frères le temps d'un instant, mais je préfère et de loin être spectatrice de genre d'événements et veiller discrètement sur leur sécurité durant ses moments de joie et finalement d'insouciance au mal qui ne dort jamais.
AVEZ VOUS DES PASSIONS DANS LA VIE ▬ Hormis le combat, qui pour moi se résume à la chasse à l'orc, l'abattage des araignées ou une quelconque lutte contre les forces du mal mis en oeuvre dans notre monde, je n'ai que deux passions : les étoiles et les livres. Deux passions qui peuvent parfois n'en devenir qu'une. Puisqu'il m'arrive souvent de lire aux claires de lune ou étudier, dans les livres, tout ce qu'il y a à savoir sur les étoiles.
AVEZ-VOUS UN BUT DANS LA VIE ▬ Sur l'heure mon voeux le plus cher serait de débarrasser Vert bois de toutes ses maudites araignées ! Et cela de façon définitive. *Si seulement nous pouvions les tuer dans l'oeuf.*
CE QUE VOUS DÉTESTEZ ▬ Comme bien des miens, j'ai un amour profond pour le monde qui m'entoure. Du vent qui souffle dans les plaines ou du haut de la cime d'un arbre. J'aime entendre le son de la pluie, sentir la chaleur du soleil sur ma peau. J'aime la paix et la sérénité. Alors, en toute logique, je déteste tous ceux (toute chose) qui a le pouvoir de rendre notre monde hostile, malade et parfois même nuisible à lui-même. Je déteste les faux-semblants et malgré-moi je tolère difficilement la lâcheté.
PROFITEUR OU DÉBROUILLARD ▬ Je dirais débrouillarde sans la moindre hésitation et je pense que la plupart d'entre vous seront d'accord avec moi sur ce fait. Sans compter qu'entant que Capitaine de la Garde du Roi, que cela est une qualité assez appréciée. Tant part vos hommes que part votre Roi qui attend beaucoup de la Garde Royal et davantage de ma personne qui est à sa tête. Bien sûr, je n'ai pas la science infuse et je suis encore jeune. J'ai donc encore beaucoup à apprendre je le sais bien.
SUR QUI POUVEZ VOUS COMPTER EN CAS DE PROBLÈME ▬ J'ai longtemps pensé, après la mort de mes parents, que j'allais finir seule. Vivre si j'en avais la force et mourir (ce qui me semblait, à l'époque, une voie plus aisée à suivre que le fait de survivre et continuer seul). Mais après ce terrible événement qui a fait basculer le court de ma vie, notre souverain, mon Roi, Thranduil m'a pris sous son aile. M'offrant une chance, une nouvelle vie. Alors, sans la moindre hésitation, je sais que je pourrais toujours compter sur lui en cas de problème. Et tout cela bien sûr, sans oublier l'une des personnes qui compte le plus pour moi en cette Terre : Legolas, le fils du Roi. Il sait tout de moi. Du plus loin que je m'en souvienne, nous avons toujours été fourrés l'un avec l'autre. On se connaît comme personne d'autre ne nous connaît. Il m'est très cher. Je sais qu'il donnerait sa vie pour sauver la mienne et j'ose espérer qu'il sait s'en faille que je ferais de même pour lui. Enfin, il en va de même pour ma chère Luthien. Elle compteaussi beaucoup pour moi et de même que pour Thranduil et Legolas je sais qu'elle ne sera jamais trop loin de moi au cas où les choses tourneraient mal.
COMMENT RÉAGISSEZ-VOUS FACE AU DANGER ▬ Je suis une guerrière. Cela ne semble être un secret pour personne, pas même pour moi. J'aime le combat et le fait de savoir que par ma vie ou ma mort durant un affrontement aura permis de sauver la vie des miens et de bien d'auquel je tiens. Il m'arrive d'avoir peur, oui comme tout le monde ! Mais je ne suis pas du genre à fuir devant le danger. Et comme je n'ai rien à envie à mes amis du sexe masculin, je n'hésite jamais à me battre, bien au contraire !
UN SECRET QUE VOUS GARDEZ ▬ Tout le monde a des secrets, moi y compris. Mais nous ne sommes pas tous disposé à en parler, autrement nous ne nommerions pas cela un secret. Mais de vous à moi, je vais vous confier le mien. Mon secret, concerne de près ou de loin un Prince. Oui, mon secret est directement lié à Legolas. Je ne sais pas par où commencer. Mais comme je l'ai évoqué précédemment, Legolas compte énormément pour moi. Et ayant grandi à ses côtés je ne peux que me sentir proche de lui. Et bien que durant de nombreuses années, je l'ai considéré presque comme un frère (et même comme étant le meilleur ami que je n'ai jamais eu), aujourd'hui, mes sentiments à son égard semble changer. Mais cela me fait peur, alors j'essaye de garder au plus profond de moi l'image d'un frère... d'un simple ami. Mais mon coeur est loin de se laisser duper.
QU'EST-CE QUI VOUS FAIT HONTE ▬ Mon secret me fait honte depuis les fluctuations de mon coeur. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'à cause de cela je me sens à la fois vulnérable et idiote. Idiote surtout auprès du Prince.
QUEL TYPE D'ARME AVEZ-VOUS ▬ J'ai en ma possession un arc et deux dagues. Mes armes favorites pour les combats.
QUELLE EST VOTRE PEUR ▬ « QUE CRAIGNEZ-VOUS GENTE DAME ? UNE CAGE. RESTER DERRIÈRE DES BARREAUX JUSQU'À CE QUE L'USURE ET L'ÂGE LES ACCEPTENT ET QUE TOUTE FORME DE COURAGE AIT DISPARU IRRÉVOCABLEMENT. »

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VOUS ET LA TERRE DU MILIEU ▬ Les temps se sont assombris en terre du milieu, comme beaucoup et malgré mon jeune âge je le constate aussi. De sombres nuages sont visibles de très loin, des araignées attaquent sans relâche les Verts Bois et les murmures d'une peur encore sans nom ou presque, commencent à se répandre en nos terres. Les orcs se déplacent comme ils le veulent et sèment la terreur sur leurs passages. Même les trolls quittent leurs montagnes semant aussi une grande pagaille. Les meurtres, que dis-je les massacres ne cessent d'augmenter. Le mal grandi dans l'ombre jour après et s'invite là où il le peut. Je tolère cela très difficilement et j'aimerais que les choses changent. Que la paix soit rétablie, mais je crains qu'avant cela qu'une guerre éclate. Je n'hésiterais pas, une fois encore à brandir mon arc, à rejoindre les rangs pour la bataille. Mais quand tombera-t-elle ? Qu'adviendra-t-il réellement de nous : les peuples libres de la Terre du Milieu ?  

Haut perché à la cime d'un arbre au tronc tordu et aux branchages abîmés, se tenait une jeune elfe à la chevelure rousse flamboyante tel un amas de feuilles aux couleurs de l'automne. Le regard tantôt perdu dans un livre aussi vieux que le monde et à la reliure fragile et tantôt le regard levé vers la beauté du ciel étoilé, Tauriel descendante des elfes sylvestres, songeait aux maux et aux bonheurs de ses âges passés en ce monde. Six cents vies d'homme et tant d'autres à venir. Pourtant, l'éternité ne lui faisait guère envie. Du moins, pas tant que vivront toujours en elle ses vieux démons du passé. Mais comment s'en défère, comment les oublier ? La rouquine au visage tendre ferma inconsciemment les yeux, se replongeant ainsi dans les souvenirs d'une vie qu'il lui arrive parfois d'ignorer. Et soudain, dans son esprit tout changé. Le temps est différent, elle est plus jeune (bien plus qu'aujourd'hui), il fait jour et elle n'est plus au sommet d'un arbre mais, les pieds bien ancrés au sol. Derrière elle, un père aimant et tout près de celui-ci une femme merveilleusement belle a le lierre aussi rougeoyant que l'éclat d'un rubis. Elle eut envie de leur sourire mais, au lieu de cela elle rouvrit brusquement les yeux. Elle s'en voulait un peu de fuir à ce point son passé, mais il était si difficile à accepter et cela même au bout de six siècles. Ni sa peine ni haine ne s'était envolé avec le temps, ils s'estompaient par moments mais, ils finissaient toujours par lui revenir.

Mais avant d'essayer de comprendre cette jeune femme, essayons avant tout de connaître son histoire.

C'était il y a environ six ans de cela :

Tout commença à Eryn Lasgalen (Mirkwood), qui se situe dans la Région de Rhovanion à l'est de l'Anduin. Au nord-est, on y trouve le royaume du Roi Thranduil et non loin de là, au sud-ouest la terrifiante forteresse de Dol Guldur.
À cette époque, Tauriel est encore une enfant, elle a environ une vingtaine d'années, ce qui ne représente pas grand-chose encore dans la vie d'un elfe. Elle est la seule enfant qu'eurent ses parents. Loin de là l'idée qu'ils n'en ont pas désiré d'autres, ils n'en eurent cependant guère le temps.

Tauriel est, semble-il, naît ici même. Au cœur de Vert-bois-Le-Grand. Elle est la fille tant chérie et désiré de ses parents. Elle aimerait toujours et encore pouvoir en dire plus à leur sujet mais, hélas vingt années passées auprès d'eux fut un temps bien trop court pour daigner en parler avec certitude. Tout ce dont elle se rappelle, c'est qu'il formait une famille unie, aimante. Et qu'ils auraient tout fait pour affronter tous les âges de ce monde ensemble. Du moins, ils ont essayé jusqu'à ce terrible jour où leurs vies ont basculé.

La jolie rouquine haut perchée à la cime de son arbre cabossé, secoua fébrilement la tête. Tous ses songes lui donnaient le tournille mais elle ne laissa rien paraître. Elle fit ensuite mine de retourner à sa lecture mais ses pensées, elles étaient rivées sur tout autre chose.

Elle s'en souvient comme si c'était hier. Enfin presque. Les détails comme le jour ou l'année précise semblent un peu lui échapper parfois. Mais elle se rappelle que c'était une époque où le temps était doux, chaleureux. Il faisait bon de vivre et la brise était légère. Le temps idéal pour une longue balade au cœur des bois. Ce n'était donc pas un malheureux jeu du sort si la rouquine et ses parents se retrouvèrent tous les trois en ces vert bois ce jour-ci. C'était le destin. Une chose que l'on ne pouvait pas toujours contrôler et qui avait une fâcheuse tendance à vous tombait dessus toujours au moment où vous y attendez le moins.
"Tauriel, approchez mon adoré". Lui dit soudainement son père d'un ton jovial. La jeune elfe marchait on ne peut plus loin devant mais, elle se hâtait d'aller retrouver son père. Arrivé à hauteur de ce dernier, celui-ci lui sourit tendrement avant de lui tendre un petit paquet."Ce n'est pas mon anniversaire." Dit-elle quelque peu surprise par ce présent. "Ton père et moi voulions t'offrir une pensée pour cette nouvelle année de ta vie qui commence. Il représente à la fois notre amour à ton égard et ta force. Ouvre-le."




"Il est magnifique !" Beuglait-elle en s'empressant de le mettre à son coup. Mais alors que son père s'apprêtait à lui répondre, un bruit étrange attira alors son attention. C'était comme le grondement sourd d'une bête que l'on n'avait guère envie d'avoir en face de soi. "Des orcs... Des orcs ! Hurla l'elfe. Mais avant qu'ils n'aient eux le temps de réagir une dizaine de créatures plus immondes les unes que les autres leur sautèrent à la figure. Tauriel et sa mère se tenaient l'une à côté de l'autre et semblaient désemparés, surprise par la tournure que prenaient les événements tandis que son père tentait de se débarrasser de l'orc qui l'assaillait. Il fini par se saisir d'une bague qu'il avait presque oublié et qui se trouvait dans le fourreau qu'il portait à son dos. Il réussit finalement à mettre à terre l'orc qui l'avait eut par surprise, un seconde puis un troisième. Mais alors qu'il tentait de protéger sa fille bien aimé, deux des créatures en profitèrent pour s'en prendre à la mère de Tauriel. Elle avaient été séparé dans la mêlé et n'étaient pas parvenue à se retrouver. "Reste ici !" Hurlait elfe à sa fille tout en allant secourir son épouse. Tauriel, elle, se trouvait à l'abri dans le creux des racines d'un arbres. Elle regardait tétanisé la scène dramatique qui se déroulait sous ses yeux et son impuissance. Elle aurait aimé faire quelque chose, n'importe quoi ! Mais elle était rongé par la peur et cette Tauriel était bien loin d'être à cette époque la jeune femme courageuse et forte d’aujourd’hui. De son côté, son père tentait tant bien que mal de protéger sa bien aimé, mais les orcs étaient beaucoup trop nombreux. Et ces derniers profitèrent une nouvelle fois du fait que l'elfe se battait en duel contre plusieurs orcs à la fois pour trancher d'un coup sec la gorge de son épouse. Surprit de cet acte, l'elfe se perdit un long moment dans la souffrance et l'inattention. Et c'est ainsi qu'une lame empoissonné lui transperça également le corps. Peut-être aurait il pût survivre grâce à la médecine elfique, mais le temps que quelqu'un ne les trouve, il serait sûrement trop tard. Et c'est à ce moment précis que Tauriel décida se sortir de son trou pour porter secours à son père. "Tenez bon  Atar, tenez bon" Dit-elle les larmes aux yeux. Eh bien qu'elle eut pas à portée de main quelques plantes qui l'aurait grandement aidé à stopper la propagation du poison, elle se mit à réciter des incantations en elfique oubliant presque la présences des orcs. Toutefois, eux ne l'avait pas oublié et ils n'avaient nullement l’intention de l’épargner. C'est alors que l'un d'eux s’avança et lui porta un coup mortel.

Prise au dépourvu par ses songes qui lui revenaient malgré elle, Tauriel ferma froidement l'ouvrage qui était délicatement pausé sur ses genoux. D'innombrable flash-back la hantait en cet instant. Son père ne parvenait pas à les protéger, sa mère et elle. Les terribles images de ses parents baignant tous deux dans une mare de sang et une vision d'elle-même en train de mourir tout près d'eux. Elle se rendait soudainement compte, qu'une perle salé lui coulait le long de la joue. Elle s'empressait alors de l'essuyer, comme si elle craignait que quelqu'un n'ait pu la voir.


Après cela, la jeune elfe ne garde pas beaucoup de souvenir, puisqu'elle c'était évanoui après s'être fait infliger une immense blessure dans le dos. Une blessure à laquelle elle n'aurait sûrement pas survécu si Legolas et la garde Royale n'étaient pas intervenues.
C'est donc de cette horrible tragédie que c'est joué son avenir. Étant devenue orpheline, le Roi Thranduil décida alors de la prendre sous son aile. C'est pourquoi elle fut élevée à la cour de ce dernier et qu'elle finit par devenir bien des années après ces événements Capitaine de la garde Royale. Tauriel se souvient encore de son arrivé au Palais. Et dans d'autre circonstance elle aurait put être heureuse ou se sentir chanceuse de pouvoir évoluer dans un tel cadre. Mais compte tenu du fait qu'elle était à présent une orpheline, cela changé de beaucoup la donne. Bien sûr, ça ne l'empêchait pas d'être plus que reconnaissante envers son Roi, car rien ne l'avait obligé à l'accueillir. Mais, néanmoins, il l'avait fait et la rouquine savait qu'elle lui devait beaucoup, car que serait elle devenue aujourd'hui sans son soutiens ? Elle avait apprit au fil de temps à le considérer à la fois comme son Roi et comme un père de substitution qu'elle aimait beaucoup mais qui bien entendu ne remplacerait jamais son véritable père. D'ailleurs Thranduil n'avait jamais souhaiter cela. Jamais il ne lui avait forcé la main ni même voulu de quelques manière que se soit acheter son affection. Cela à finit par se faire naturellement.
Tauriel se souvient tout du moins de ses débuts à la cours. Ayant un esprit que l'on pourrait qualifier de libre et une personnalité assez poussé sur la rébellion, elle avait eut un peu de mal à se faire à l'autorité présente. Mais elle avait vite finit par comprendre que Thranduil ne plaisantait pas et qu'il n'allait pas supporter encore et toujours ses gamineries passagères. Bien que parfois cela pouvait être mal interprété. Tauriel avait souvent besoin de solitude pour se reconstruire intérieurement et de se sentir indépendante. Elle avait mit un peu de temps avant de réaliser pleinement qu'elle n'était pas seule. Et une fois qu'elle eut comprit, les choses commèrent à s'arranger, et avec le temps elle avait aussi pris en maturité.

Aujourd'hui, et cela même après six cents ans, elle n'a pas quitté la cour du Roi, elle veille toujours sur les siens et cela sans relâche au côté de Legolas avec qui elle tisse des liens un peu plus fort chaque jour. Elle vit merveilleusement bien et ses parents seraient très fier de la jeune femme qu'elle est à présent devenue, mais son esprit semblait de nouveau tiraillé par les changements plus que notable en Terre du Milieu, elle se faisait du souci pour l'avenir et la paix qui semble se fragiliser à chaque instant.

Finalement, rassurer de constater que ses pensées n'étaient désormais plus rivées exclusivement sur ses parents, elle commençait à se sentir un peu mieux. Elle sourit même en songeant au jeune Prince d'Eryn Lasgalen mais, fut une nouvelle fois parcourue d'un frisson à l'idée d'imaginer un nouvel affrontement pour préserver la paix. Et c'est enfin, qu'elle se décidait à quitter son arbre au tronc tordu et de rentrer à la cour avant je jeter un dernier coup d’œil à la pensée que lui avaient offerte ses parents avant leur disparition. Une pensée qui ne la quittait jamais.

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Et voilà, je t'ai tout dit à présent. J'espère que tu t'amuseras bien parmi nous,Tauriel... En espérant que tu survives en Terre du Milieu !