I see the lights Feat. Buchanan

Elea écouta Búchanán avec attention, donnant de l’importance à chaque mot qu’il lui dirait puisqu’ils étaient décisifs. Alors elle ne fut pas déçue, agréablement surprise de voir que ses sentiments étaient réellement partagés et qu’ils n’étaient pas simplement là par intérêt. Le savoir jaloux, ne supportant pas de la voir avec un autre homme, même si elle ne l’avait pas fait délibérément, cela prouvait bien des choses. Ca lui faisait plaisir, ça la motivait aussi à mettre fin à cette distance qu’elle avait mis entre eux dans une méfiance malgré elle. Il lui répéta aussi qu’il l’aimait, lui arrachait des gargouillis caractéristiques tandis qu’elle senti louper un battement. Une douce chaleur l’avait alors envahie, se traduisant dans un sourire pendant qu’il se dérobait sous son regard. La jeune femme prit possession de la mâchoire du barde en la saisissant d’une main et ainsi le forcer à la regarder. Il l’avait touchée en plein cœur une nouvelle fois et le voir ainsi pris au dépourvu l’amusait. Non pas par moquerie, elle trouvait cela juste adorable qu’il fasse cet effort pour elle, elle s’en souviendrait. La jeune femme déposa un baiser insistant sur sa joue, avant de déclarer une nouvelle fois ;

« Tu n’as rien à craindre, il n’y a que toi que j’aime. »

Cela pouvait peut être paraitre excessif, mais chez elle, les sentiments n’étaient destinés qu’à une seule personne. Elea s’était donnée à lui sans hésitation, il resterait celui qu’elle désirerait toujours. Mais elle n’avait pas envie de se perdre dans les explications sur cette manière de voir les choses qui relevaient de son éducation, Elea l’embrassa sur les lèvres, sur la joue et se logea dans son cou d’une motivation nouvelle alors qu’il exerçait sur elle cette attraction folle.

Elle le baptisa d’autres baisers, puis lui adressa un regard empli d’envie à son égard. Alors, elle l’attira Búchanán sous la table. Elle entreprit de soulever sa robe pour s’installer à califourchon sur ses jambes une fois celui-ci assis. Puis, la jeune femme prit le visage du barde d’entre ses mains pour partager un autre délicieux baiser. Entre sa fougue et cet échange langoureux, on percevait toujours cette même douceur et cette tendresse dont elle avait toujours fait preuve envers lui. L’adrénaline ressentie plus tôt l’aidait aussi sans doute à se faire plus audacieuse ce coup-ci, Elea avait envie de partager avec lui un moment d’ivresse semblable à ces fois là où ils s’étaient unis dans un acte passionné mais cette fois il ne serait pas le seul à diriger ces câlins. Elle avait beau étouffer quelques rires amusés entre deux baisers, elle n’en était pas moins avide de désir pour sa personne. Jamais elle n’avait ressenti pareille envie de sensations charnelles, elle n’en était pas troublé, prenant cela avec instinct naturel et qui aurait fini par se manifester en ayant autant d’attirance pour cet homme. Ses mains s’aventurèrent sur le col de la chemise du barde après lui avoir retiré sa veste, délaçant les quelques ficelles afin d’aller plus facilement au contact de sa peau. Puis elle rompit le contact entre leurs lèvres et les glissa dans son cou. Enivrée par l’attraction qu’avait sa peau sur elle. Elle le couvrit de tendres baisers en se laissant guider par ses envies, avec pour but de faire plaisir à Buchanan. Jusque là il avait toujours pris les initiatives, par son manque d’expérience dans l’art de la luxure mais aussi parce qu’elle avait eu besoin d’un certain temps avant de se sentir parfaitement à l’aise avec ce qu’elle ressentait dans ces moments là.

Désormais plus rien ne la freinait, même pas la fête qui se déroulait autour et les silhouettes dansantes au travers du tissu de la nappe.  Enserrant Buchanan entre ses bras après avoir passé un moment à titiller les terminaisons nerveuses de son cou, Elea revint capturer ses lèvres, son cœur s’emballait alors à nouveau. Elle délassa le pantalon du barde dans un empressement qu’il ne lui avait sans doute pas connu jusque là, puis elle se sent rougir et cacha son visage dans le creux de son cou avant d’entreprendre de glisser timidement sa main dans le pantalon du barde. Mais plus elle se faisait audacieuse, plus elle pouvait ressentir qu’elle faisait du bien à son aimé, ce qui l’aida à prendre confiance et à continuer ses caresses au bas de son ventre pour lui faire plaisir et prendre soin de lui. Brulante de désir, la jeune femme avait le souffle saccadé et n’y tenait plu

Au bout d’un moment, elle se souleva légèrement pour qu’ils s’unifient. Elea l’embrassa avec une nouvelle fougue, à l’aise et parfaitement là où elle avait envie d’être. Elea posa son regard sur celui de Buchanan et lui offrit un joli sourire avant de se mettre à bouger son bassin sur ses jambes. Elle gardait son barde entre ses bras, ne pouvant se résoudre d’avoir ses lèvres loin des siennes dans un instant aussi merveilleux que celui-ci. Parcourue de frisson, Elea étouffait ses gémissements en soupirs lascifs, ondulant ses hanches dans un rythme lent et langoureux, Elle l’embrassait encore et encore, ne pouvant laisser son amour pour lui inexprimé. C’était une bulle dans laquelle ils s’étaient enfermés, ce qu’il se passait hors de ce moment intimiste n’existait pas. Ni même les rires gras des villageois ivres ne pouvaient la détourner, elle était focalisée sur la respiration de Buchanan au bord de ses lèvres, sur les battements de son cœur qu’elle percevait du bout de ses doigts avec la seule envie de faire qu’un avec lui. Elea était envahie d’extase, laissant sa tête retomber en arrière et s’efforçait de taire les gémissements qu’elle aurait préféré lâcher librement, respirant à grand bouffées d’air pour combler son essoufflement. A un moment, elle ne put empêcher un de ses soupirs de s’échapper, la jeune femme posa ses mains sur sa bouche, soudainement en train de rire, légèrement honteuse et amusée par la situation en espérant que personne ne l’avait entendue.

Leur valse sensuelle rythmée par la jeune femme les emporta tous les deux dans un plaisir non dissimulé. Leurs soupirs se mélangeaient, tantôt discrets tantôt plus forts. Le bruit de la fête couvrait bien suffisamment leurs ébats, toutefois Elea essayait de garder un certain contrôle sur elle-même. L’alcool ne rendait pas la tâche facile, tout comme résister au bien ressenti l’était. Mais elle se sentait si bien que pour rien au monde elle n’aurait cessé son activité. Elea ferma les yeux un court instant, se délectant des ondulations de ses hanches et des caresses que lui procuraient le barde. Alors qu’il s’était laissé tomber sur le dos, a jeune femme s’était baissée vers lui en prenant appui sur ses mains de part et d’autre de sa tête pour aller chercher ses lèvres. Leurs baisers enflammés témoignaient de l’amour naissant qu’ils avaient l’un pour l’autre, ce qui rendait Elea bien plus avide de désir que ces autres fois où ils s’étaient unis.

Les caresses de Búchanán sur sa peau sensibilisée imprimaient de vives décharges qu’elle laissait échapper par des plaintes de moins en moins étouffées. Les frissons traversant son corps diffusait le plaisir dans chaque parcelle de celui-ci. Elle lui murmura un « je t’aime » à l’oreille avant de venir gouter à sa peau avec gourmandise par quelques baisers déposés dans son cou. Pour rien au monde elle ne souhaitait que ce moment ne cesse et pourtant il fut bientôt écourté. L’arrivée d’un homme à leur table arracha un petit rire à la jeune femme, l’adrénaline montant, sa danse se fit plus rythmée. Puis contre toute attente elle se sentit propulsée sur le côté, manquant de se faire dévoiler.
Búchanán l’avait repoussée avant de se tourner sur un côté. Elea fut surprise, se demandant ce qu’il se passait. Avait-elle fait quelque chose de travers ? Peut être qu’il n’avait pas aimé ? Le silence qui s’en était suivit avait plongé Elea dans un état de léger stress alors qu’elle plaidait coupable à cause de son inexpérience. Peut être que ce fait pourrait l’excuser ? La jeune femme avait soudainement honte d’être si mauvaise et d’avoir cru que cela s’arrangerait en prenant des initiatives.

« Je t’ai fait mal ? » Murmura t-elle inquiète en posant sa main sur son épaule.

Elea déglutit mais fut rassurée en voyant de nouveau le visage de Búchanán. Il l’attira contre lui, lui arrachant un petit rire avant d’échanger un nouveau baiser. Elle n’avait toujours pas compris ce qu’il venait de se passer mais elle avait visiblement attisé le feu. Puisqu’il la réclamait encore c’était déjà bon signe. Elea y répondit, reprenant ses caresses sur le corps de son aimé avant de se retrouver allongée sur le dos. Le sol n’était pas confortable mais sous l’intensité de ses baisers parcourant son corps, elle n’en avait que faire. Il descendit, descendit le long de ses courbures dont lui seul en connaissait les secrets. Même le tissu de sa robe n’était pas un frein aux frissons qu’il lui arrachait.

Lorsqu’il arriva au bas de son ventre, Elea lui adressa un large sourire avant de se laisser submerger par une nouvelle vague de plaisir. Très vite sa respiration se fit plus profonde et plus lente, elle chercha les mains du barde pour les serrer dans les siennes tout en fermant les yeux. Et les plaintes lascives reprenaient de plus belle, sous la tension de ce que lui offrait Búchanán. Son dos se creusa, elle se mordait les lèvres et elle se demandait pourquoi il la faisait autant languir avant de revenir en elle. Non pas qu’elle n’aimait pas ce qu’il lui faisait, bien au contraire, elle se sentait complètement transportée, mais sentait quelques contractions au bas de son ventre qui la dérangeaient puisqu’elle ne les avait jamais ressenties auparavant. Elle n’avait pas l’habitude de ressentir un tel plaisir mais cela venait souvent à lui couper le souffle. La musicienne glissa ses mains dans les cheveux du barde, massant doucement son cuir chevelu.

Elle déglutit, sa respiration se faisait beaucoup trop difficile tant elle retenait ses cris. Il pouvait sentir sans aucun doute l’état dans lequel il la mettait puisqu’elle était parcourue de spasmes en plus de la chaleur qu’elle diffusait. Elle avait l’impression d’être sur le bord de l’évanouissement et que son cœur allait complètement lâcher.

« Búchanán…Arrête, je suis à bout de souffle…» Fit elle en appuyant doucement sur sa tete pour l'inciter à se retirer.

Búchanán stoppa ses baisers lorsqu’elle le lui demanda. Essoufflée, jamais son cœur n’avait battu à un rythme aussi saccadé. Elle avait eu cette impression qu’il allait sortir de sa poitrine ou qu’il allait s’arrêter sous la pression. Non pas qu’elle n’avait pas aimé ce qu’il lui avait fait, bien au contraire mais elle était un peu effrayée par ce qu’elle ressentait alors qu’elle avait été complètement submergée. Elea laissa reposer sa tête sur le sol, passant l’une de ses mains sur son front fiévreux tandis qu’elle reprenait son souffle. Ses joues étaient légèrement rougies, jamais elle n’avait pensé pouvoir ressentir telles sensations. La jeune femme accueilli le baiser du barde avec une joie non dissimulée, elle attrapa son visage pour le faire durer avant qu’ils n’envisagent de sortir de là. La jeune femme remit correctement sa robe sur ses jambes et ils sortirent de leur cachette discrètement.

Après avoir encore un peu profité de la fête, ils se retirèrent à l’auberge où ils se consumèrent encore. Elea savait que c’était l’amour qu’elle lui portait qui faisait que chaque geste qu’il faisait l’électrisait. De longs instants durant, leurs corps unis ondulèrent sur l’épais matelas, se témoignant leur amour tout juste dévoilé tant qu’ils ne cédaient pas encore à la fatigue. Elea se sentait reine entre ses mains, il lui procurait un bien être dont elle n’aurait pas eu le moindre doute. La soirée se termina lorsqu’ils furent épuisés, laissés dans les bras l’un de l’autre à se dévorer du regard. Elea qui manquait cruellement d’expérience se demandait encore pourquoi il l’avait repoussée. Elle se senti rougir, quelque peu honteuse de poser la question et le barde lui expliqua donc que c’était pour qu’elle ne tombe pas enceinte. La protégée des elfes appréciait donc ce geste et le remercia d’un langoureux baiser sur les lèvres. Il y avait bien des choses qu’on ne lui avait pas expliquées, elle avait peur que cela finisse par ennuyer Búchanán malgré les initiatives qu’elle prenait.

Ils reprirent la route jusqu’à Imladris, découvrant leur amour, les jours se faisaient bien trop courts à son gout et ils ne manquaient pas une occasion pour s’unir dans l’amour et la passion de leurs sentiments partagés. Elea était complètement accro à lui, à son odeur, à sa peau et ses sourires. Elle aimait tout chez lui et ne pouvait désormais plus se résoudre de vivre avec quelqu’un d’autre. Arrivés à Imladris elle lui demanda de rester avec elle, avec l’espoir qu’un jour ils se marient et demeurent ensemble pour le reste de leur vie.