Chrysostolphe Hoscule, truculent drille [fiche validée]

NOM&PRÉNOM ▬ Chrysostolphe Hoscule SURNOM ▬ Le pétulant. ÂGE ▬ 42 ans. PATRIE, RACE ▬ humain, lointaine ascendance dunedane LIEU DE NAISSANCE ▬ Anfalas RANG SOCIAL ▬ Très aisé ? PROFESSION ▬ Lord d'une contrée d'Anfalas nommée Ancaleas  SITUATION AMOUREUSE ▬ Marié

VOTRE PHYSIONOMIE ▬ Chrysostolphe n'est pas semblable aux autres gens de ses terres, il est sensiblement plus grand,1m82, plus racé et possède des yeux bleus, fait particulièrement rare dans ces contrées. Son visage est anguleux et il possède des poches sous les yeux que même ses 10 heures de sommeil par nuit ne parviennent pas à éradiquer. L'écartement de ses yeux est parfois sujet de raillerie dans les autres cours, aussi certains l'appellent-ils la truite, voire l'anchois.
Ses cheveux longs et bruns foncés avec quelques notes de sel ici et là sont particulièrement gras et notre pétulant passe un temps énorme à prendre soin de sa chevelure qu'il fait peigner et soigner par un coiffeur personnel. Les soins qu'il reçoit sont aussi divers que farfelus mais ils demeurent essentiels pour lui, car sa crinière est aussi un symbole de son pouvoir. Il n'aime rien tant qu'être complimenté sur la qualité de sa mise capillaire. Il arbore en outre une fière moustache qu'il bichonne et dont il voudrait faire un signe distinctif en la laissant pousser.
Notre Lord n'est pas un monstre de musculature. Il est bien fait, mais n'est pas très porté sur le sport si ce n'est la chasse qu'il pratique avec assiduité.
VOTRE STYLE VESTIMENTAIRE ▬ Maître Hoscule est très attentif à sa garde robe et n'accepte aucune incartade en matière de mode. Il se fournit chez les meilleurs tailleurs du Gondor, (ses fournisseurs se trouvent principalement à Pélargir). Il possède de charmants pourpoints, des chausses, des bas et des bottes de toute première qualité. Ses manches sont toujours délicatement ornées et ses cols remontent au niveau de ses joues ou forment une élégante collerettes. Il apprécie aussi la fourrure lorsque les frimas de l'hiver, quoique légers dans cette région du monde, se font sentir. Chrysostolphe ne sort en outre jamais sans l'un de ses chapeaux. Il en possèderait une centaine selon la rumeur, de toutes formes et de toutes sortes, du bonnet au mazzochio, chapeau à pointe ou de feutre orné d'une plume.
VOS PARTICULARITÉS ▬ Il est capable de toucher le bout de son nez avec la langue. Ce qui amuse beaucoup les dames et leur donne des idées lors des banquets qu'il organise. Une cicatrice de belle taille se trouve à son genou, suite à une mauvaise chute de cheval.
VOTRE CARACTÈRE ▬ Chrysostolphe Hoscule est conscient de sa supériorité en tant que membre de la noblesse du Gondor mais garde une parfaite considération pour les hères qui vivotent sur ses terres. Il a lu plusieurs livres et reçu une éducation correcte mais il reste un personnage rustique. Il s'imagine digne de la plus haute société gondorienne mais dans les faits il n'a ni les manières (qu'il tente pourtant de singer), ni le prestige de ces élites. Il ne les jalouse pourtant pas. Il est très confiant en ses moyens et ses ambitions sont dévorantes. C'est un être patient qui attendra le bon moment pour étendre sa main sur d'autres terres, et peut être un jour devenir le seigneur de tout l'Anfalas. Il ne doute pas d'avoir un grand destin et apprécie tout particulièrement la vie de cour et les flatteries. Il est constamment entouré d'une petite cour qui le célèbre en toute occasion. Hoscule est souvent d'humeur gaie et enjouée ou sombre et massacrante. La demi mesure n'est pas pour lui, mais il sait habilement cacher ses élans en présence de ses hommes ou à la cour. Il connait les usages et s'en sert.
CE QUE VOUS AIMEZ ▬ Chrysostolphe est un hédoniste. Bien que ses terres ne soient pas riches, il s'arrange toujours pour y faire parvenir des objets, de la nourriture et des boissons raffinées de tout le Gondor. Il aime les vêtements, surtout les chapeaux, la bonne chère, les femmes, les ragots, la chasse. Cette dernière lui prend beaucoup de temps et il y convie souvent ses invités. Il apprécie chevaucher dans les collines à la recherche du gibier et faire grand cas de chacune de ses prises, le soir. Il possède un scribe chargé de mettre en scène dans des héroïdes puissantes les chasses du maître. Il aime en outre la guerre, art dans lequel il s'illustre au combat à l'arc et à l'épée, il aime être le plus fort, les jeux spirituels, l'art même s'il n'y comprend pas grand chose, les flatteries de ses courtisans.
VOUS AIMEZ FAIRE LA FÊTE, BOIRE, MANGER ▬ C'est un homme qui aime tous les plaisirs de la vie quels qu'ils soient. Nourriture, boissons, danse, art, tout peut être sujet à passer du bon temps.
AVEZ VOUS DES PASSIONS DANS LA VIE ▬ Il aime, comme nous l'avons déjà mentionné la chasse, l'art, la mode et la guerre. Passions qui occupent la majeure partie de son temps libre et qui ne cessent de titiller son esprit.
AVEZ-VOUS UN BUT DANS LA VIE ▬ Etre glorieux dans tous les domaines, l'art, la guerre et la chasse. Faire de ses terres un lieu central de la terre du milieu.
CE QUE VOUS DÉTESTEZ ▬ Une des spécialités de son fief côtier est le poulpe à la confiture de figues. Ce plat est dévoré sans modération durant les 14 fêtes qui rythment l'année de cette contrée mais son seigneur rechigne à ingurgiter cette nourriture. Notons en effet que le pouple est cru et qu'il s'agit d'aspirer d'un trait chacun des tentacules séparément afin qu'ils passent directement dans l'oesophage. Donner un coup de dent est un deshonneur et notre homme a souvent manqué de s'étouffer dans l'exercice. Il est persuadé qu'il mourra de cette tradition tôt ou tard. Il n'apprécie pas la rébellion contre son autorité, les esprtis trop brillants et élevés qui n'ont aucune idée des réalités du monde, les fats, les hommes plus glorieux que lui et les femmes qui savent lire et écrire. Concluons enfin sur sa haine viscérale des chèvres qui le terrorisent au point de tomber en pamoison si elles s'approchent de trop près.
PROFITEUR OU DÉBROUILLARD ▬ Il est les deux à la fois, profiteur car noble, il sait néanmoins se débrouiller, notamment par sa pratique de la chasse et de la guerre qui l'oblige aux improvisations les plus incongrues.
SUR QUI POUVEZ VOUS COMPTER EN CAS DE PROBLÈME ▬ Sa femme Margot la large, une vaste rombière dont les cheveux sont aussi nombreux que les dents (qui sont rares). Elle n'aime pas son mari et celui-ci le lui rend bien. Elle vit dans une tour du manoir Hoscule d'où elle ne sort que pour certains banquets bien arrosés où les riches convives aiment à moquer sa face, ses manières et son derrière "plus immense que le golfe de Lhûne" selon les blagueurs.
Chrysostolphe n'arrive pas à obtenir de progéniture de cette atroce créature, mais possède une ribambelle de batards qu'il cherche à légitimer. Il peut compter sur son chancelier, le vieux et servile Terion, qui lui est d'une aide précieuse. Le capitaine de sa garde, le vigoureux Fredegar tête d'enclume mène ses troupes et se montre aussi obtu que féroce au combat.
Il apprécie aussi son eunuque chanteur, le délicat Grégoire le fluet, qui dit-on a connu la chaleur de sa couche en de nombreuses occasions.
COMMENT RÉAGISSEZ-VOUS FACE AU DANGER ▬ Il est courageux mais pas téméraire. S'il sait se battre, il ne se sacrifiera pas si le fait n'est pas glorieux et n'inscrira pas son nom dans le marbre de l'éternité. Il réserve sa mort pour un moment épique et fabuleux qui marquera la terre du milieu.
UN SECRET QUE VOUS GARDEZ ▬ Il possède de petits soldats de bois avec lesquels il aime jouer dans sa chambre lorsque personne ne le voit.
QU'EST-CE QUI VOUS FAIT HONTE ▬ Sa femme en général, et cet événement, dans le château de l'intendant où l'assemblée moqua son couvre chef un peu trop voyant alors qu'il pensait faire sensation. Il rentra chez lui frustré et humilié et nourrit depuis de grandes rancunes envers nombre de membres de la noblesse de Gondor, et l'intendant en particulierdont l'un des membres de la suite lui fit la remarque suivante "Monseigneur, laissez donc votre chapeau en partant, il me manque un ustensil de cette sorte pour nettoyer mes latrines"
QUEL TYPE D'ARME AVEZ-VOUS ▬ Il possède un arc pour la chasse, une épée qu'il tient de ses ancêtres et qu'il nomme mâcheuse. Il sait manier l'un comme l'autre avec le brio qui sied à un homme de guerre.
QUELLE EST VOTRE PEUR ▬ Les chèvres, depuis qu'il tomba dans une chèvrerie alors qu'il n'avait que 10 ans. Les voraces créatures dévorèrent sa tunique et ses chausses, lui laissant des morsures douloureuses sur le corps. Depuis ce temps là il hait autant qu'il craint ces bêtes qu'il imagine avoir été conçues dans les flammes du mordor.

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VOUS ET LA TERRE DU MILIEU ▬ Ancaléas et ses villages de pêcheurs ont toujours vécus dans une relative paix si l'on occulte les rixes, émeutes frumentaires et autres famines ponctuelles. Ces derniers temps ont été plus chaotiques. Des navires pirates venus d'Umbar ont en effet été vus de plus en plus près des côtes depuis quelques années et ces horribles pillards ont eut le toupet de débarquer à plusieurs reprises durant les six derniers mois. La canaille se met à prospérer et même la riposte de Chrysostolphe n'est à la mesure de la menace. Il a dernièrement organisé une petite flotille qui lui permet d'effectuer des opérations de reconnaissance afin de surveiller les brigands et prévoir leurs expéditions. Il a aussi organisé des bandes villageoises armées prêtes à agir en cas de danger auquel il adjoint sa propre garde. Ces précautions n'ont pas permis de repousser les dernière attaque des corsaires qui brûlèrent de nombreux villages de pêcheurs sur la côte. Chrysostolphe enrage de cete situation... il  veut demander de l'aide à son seigneur le Lord d'Anfalas et si cela ne suffit pas, il ira demander à l'intendant quelques renforts.
Chrysostolphe est très sensible à la progression du mal et s'il désire étendre son domaine, il n'en reste pas moins un ennemi acharné et viscéral des forces de l'ombre et des pillards.

Une tragique venue au monde...

Notre homme est issu d'une lignée qui fut jadis celle des dunedains, mais les mésalliance ont fait leur oeuvre et Chrysostolphe n'a plus beaucoup de ce sang en lui.

La naissance du pétulant fut aussi l'occasion de faire sa première victime en la personne de sa mère. Selon des sources dont vous douterez sans doute autant que moi, il aurait affirmé à sa sortie, avant même son premier cri :

"Mère honorée, vous qui me portâtes avec tant de foi, tout ce que j'accomplirai sera en votre nom, puissiez-vous ressentir quelque fierté lorsque je viendrai vous rejoindre dans les lointaines contrées où vous résidez désormais. Son père lui porta alors l'épée dynastique et Chrysostolphe la leva haut, les yeux dans le vague se tenant déjà debout face à l'adversité. Oncques ne vit jamais nouveau né plus fier. Il semblait voir l'avenir de son nom briller au firmament des gloires du royaume, Hoscule en lettre d'or au côté des noms des illustres rois de jadis."
Fragment des forts fabuleuses et admirables gestes et paroles de nostre seigneur Chrysostolphe version recomposée.


Inutile de dire que sa venue au monde fut fort romancée par le scribe de la petite cour d'Ancaléas.

Drames de l'enfance :

Le petit Chrysostolphe, bien que descendant de la lignée des seigneurs d'Ancaléas n'était pas épargné par les quolibets des autres enfançons. Son prénom étant difficilement prononçable par ses camarades, ils se gaussaient. C'était un enfant curieux, joueur et passionné. Son père, l'auguste Margir le borgne l'appréciait d'autant plus qu'il était son dernier né et son seul fils. Il lui offrait tout ce dont il pouvait avoir envie et ne négligea pas son éducation. Il le confia à un érudit nommé Fraledor, un vieillard quasiment sénile qui passait plus de temps à dormir pendant les leçons qu'à inculquer les rudiments de culture au jeune garçon. Ce dernier ne perdait pas son temps pourtant. Il lisait les épopées de jadis fasciné et jouait avec ses petits soldats de bois.
Il n'était pourtant pas souvent en contact avec les jeunes de son âge. Il jouait fort bien seul mais il aurait apprécié l'appui d'un ami fidèle.

Durant son enfance, il put à plusieurs reprises observer son père repousser à la tête de ses troupes des assauts de pirates. Il admirait ce diable d'homme depuis sa cachette près du village d' Argalath, ce géant qui étêtait, démembrait ses ennemis et repoussait les attaques avec la vigueur d'un oliphant.
Son père l'emmenait aussi volontiers à la chasse et la nature et son exploration passionnait le jeune Hoscule qui buvait les paroles de son géniteur.

A l'âge de 10 ans devait se produire un événement terrible qui allait le traumatiser. Tombé dans un enclos à chèvres, il fut attaqué par ces voraces qui, on le sait, font ventre de tout ce qu'elles trouvent. Les vêtements étaient à leur goût et elles couvrirent le garçon de morsures. Laissons plutôt le truculent scribe nous conter la scène :

"Le biaulx seigneur Chrysostolphe estait cerné par les forts abominables monstres. Noire fumée sortoit de leurs naseaulx, leurs cornes de feu brilloient  et de leurs yeulx meschant jaillissoient le sang de leur infortuniez victimes. Elles béèrent leurs gigantesques gueules garnies de moults crocs et commencoirent horrible carnage. Tout aultre eult succombiez, mais le héros se roidit contre son cruel destin et, bien que blessiez en sa chair moultes fois, il  fraya  chemin dehors de l'antre. Ainsi sauviez, il partit cherchier arme et fit chastiman. Debout sur les cadavres de ces créatures il sourit. "Nul ne peut me vaincre, fut-ce en mes tendres années, nulle abominable beste ne m'occira tant que ne brillera pas en lettres d'or, au firmament des gloires du royaume,  Hoscule parmi les noms des illustres rois de jadis."
Fragment des forts admirables et fabuleuses gestes et paroles de nostre seigneur Chrysostolphe, version originale teintée de parler d'Anfalas.

Adolescence et âge d'homme :

Arrivé dans le bel âge, le pétulant mérita enfin son sobriquet. Il commença à s'intéresser à la mode, aux mondanités et aux femmes qu'il tenait en haute estime tant qu'elles obéissaient à ses commandements. Il poursuivit ses entraînements à l'épée et demeurait féru de chasse. Il fut marié à la créature immonde que l'on a décrit plus haut. Ecoeuré, le jeune homme ne consomma jamais son mariage et s'arrangea pour rencontrer aussi peu que possible sa compagne forcée.

A l'âge de 24 ans, son père mourut. On organisa alors de dantesques festins pendant une semaine et le deuil fut porté trois mois pendant lesquels Chrysostolphe resta emmuré dans le manoir familial. Nul ne sait ce qu'il fit alors, mais il avait de grands projets. Une fois sorti, il enferma sa femme dans une tour et il fit valoir ses droits sur des terres laissées en faire valoir à de gros fermiers, parfois en usant de la force. Dans ces provinces ou l"héroïsme est aussi rare que le blé, la vue d'un propriétaire terrien les parties dans la bouche, la tête séparée du corps lui-même cloué à la porte de sa demeure était souvent un argument de poids. La plupart cédèrent, et l'on s'attendait à connaître un règne de terreur.
Voici la version officielle de l'épisode :

"Nuées comme oncque n'eut vu formèrent dans les cieulx, les païsans fort alarmiés par des cris d'orcs coururent au biaulx seigneur d'Ancaleas... La malemort frappoit moulte fois et les doulx farmier supplioient fort piteulsement Hoscule de prendre sienne leurs terres. Il agréa bonnement et chassa par suite l'orc affreulx".
Fragment des forts admirables et fabuleuses gestes et paroles de nostre seigneur Chrysostolphe, même version que la précédente.


Rien n'était plus faux pourtant. Après ce premier coup de force, notre homme s'adoucit, il organisa avec faste les 14 fêtes de l'année suivante et mangea de bon coeur, et en public le poulpe à la confiture de figue traditionnel sous les vivas des habitants.
Sa vie de cour se développa, il fit l'acquisition d'un eunuque avec qui il a récemment découvert des plaisirs interdits, après une soirée un peu trop arrosée, il invita le digne chanteur dans ses appartements, et la nature fit le reste. Ajoutons qu'il a réorganisé une troupe de guerriers villageois en plus de sa garde et qu'il tente de se conduire en maitre juste et ferme avec son peuple.

Il a plusieurs fois tenté de se faire connaître des personalités importantes du royaume, mais le monde n'était pas encore prêt pour sa venue. Il ne fut jamais remarqué, années après années et la seule fois où il le fut, on se gaussa de lui et d'un chapeau qui pourtant n'avait rien de honteux. Cette expérience, pour vexante qu'elle fut, lui appris à prendre davantage de précautions dans la cour des grands. Il lui fallait davantage de prestige et de finesse. Il se donna le temps de se composer un personnage plus en phase avec la cour et il compta sur le fait que le temps effacerait sa honte.


Il demanda à un clerc, Ethalor d'écrire l'oeuvre de sa vie et chaque épisode fut régulièrement crié ou conté dans les villages. AInsi le nom de Hoscule fut bel et bien écrit
sur les pages des manuscrits à défaut de briller au firmament. Oeuvre du destin ou simple hasard, la première version de cet ouvrage fut perdue et on reconstitua comme on put les fragments dont on se souvenait.

Maintenant que Chrysostolphe est assuré de son pouvoir et de l'amour relatif de son peuple, il désire se faire une place plus importante dans le royaume, réaliser le destin qu'il estime le sien.

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Et voilà, je t'ai tout dit à présent. J'espère que tu t'amuseras bien parmi nous, Chrysostolphe ... En espérant que tu survives en Terre du Milieu !