[...]Elle ressentait le besoin de remercier ceux qui lui avaient accordé leur temps et leur bienveillance.
Le temps passé à Imladris était plus que bienvenu. Erydrin y séjournait plus longtemps que prévu car la vie de ville la happait comme un courant d'air emporte les feuilles d'automne. Il y avait tant de choses qu'elle retrouvait en parcourant les rues pavées qu'elle s'était résignée à y passer quelques mois. Cela semblait nécessaire, une évidence dont elle se serait jamais douté avant d'y remettre les pieds.
Mais la douceur de la cité cachée ne suffisait pas à chasser toute mélancolie. Et malgré les paroles rassurantes de ceux qu'elle y avait croisé, il lui fallait davantage pour se pardonner. Elle se sentait toujours redevable aux elfes d'Imladris et n'arrivait pas à se résoudre à quitter la cité sans avoir payé ses dettes.
Sa patience et sa dévotion furent bientôt récompensées. Un jour, elle se trouvait là quand quelques elfes évoquaient une demande d'escorte pour amener une enfant de Mirkwood à sa famille d'Imladris. Les elfes réfléchissaient à qui ils pourraient bien envoyer et la question semblait délicate compte tenu de leur air songeur qui leur donnait des airs de statues.
Erydrin comprenait leur situation : ils avaient déjà tant à faire ici qu'ils hésitaient à envoyer un de leur guerrier partir en ces temps troublés. L'occasion était trop belle pour ne pas la saisir. La jeune femme se proposa puisqu'aucune affaire urgente ne l'attendait nul part et qu'elle était familière des voyages. L'idée fut accueillie avec reconnaissance, car si elle restait une elfe, Erydrin n'avait jamais prêté allégeance au seigneur Elrond ou aux habitants de son havre de paix.
Ainsi, celle que l'on commençait à reconnaître comme Lemanben fit ce qu'elle savait faire de mieux : se préparer à une longue chevauchée en solitaire. Deux jours après, elle quittait Imladris par la route de la forêt en direction du royaume du seigneur Thranduil.
La chevauchée fut tranquille et se passa sans encombre, bien qu'une étrange sensation s'empara d'elle quand elle pénétra dans la forêt noire. Le murmure des arbres était lugubre et les ombres semblaient se tordre étrangement quand la nuit approchait. Voilà donc pour quelle raison on demandait un guerrier pour faire le voyage. Depuis quand la forêt gémissait-elle ainsi ?
Une dizaine de jours après son départ, le cavalier arriva aux portes du royaume de Thranduil. Son malaise ne s'étant pas dissipé depuis qu'elle avait pénétré dans Mirkwood, les gardes en faction lui demandèrent non sans une légère méfiance ce qu'une elfe borgne venait faire par chez eux. Erydrin nota qu'elle avait tout intérêt à porter son demi-masque une fois à l'intérieur. En temps normal, elle ne se serait pas donné cette peine mais cette fois, elle avait une mission à remplir, aussi ferait-elle le nécessaire pour la mener le plus simplement possible.
~ Nin estar Erydrin. Telin o Imladris, répondit la cavalière. On m'envoie escorter une jeune elfe de votre royaume jusqu'à son oncle à Imladris.
Quelques instants après sa déclaration, les portes du royaume de Thranduil s'ouvrirent et le garde qui l'avait questionné s'avança jusqu'à elle, la saluant comme il était de coutume avant de la guider à l'intérieur de l'enceinte. Pour le suivre, Erydrin démonta et son cheval la suivit docilement, bien que fatigué par le voyage.
Forte des raisons de sa venue, le cavalier bénéficia d'un endroit où passer la nuit et son cheval d'un bout de terrain où reprendre des forces. On indiqua également à la jeune femme que les parents de la petite allaient être prévenu de son arrivée et qu'ils la recevraient dès le lendemain pour régler les détails du voyage.
Erydrin profita de sa nuit de repos avec grand plaisir. Et le lendemain matin, dès que le soleil pointa par sa fenêtre, elle se prépara, coiffant ses longs cheveux de petites tresses sur les tempes pour les laisser cascader d'ondulations ébène dans son dos. Avant de se rendre au rendez-vous fixé la veille, elle n'oublia pas de glisser son demi-masque argenté pour masquer la cicatrice qui barrait sa joue et son oeil vitreux.
Ses deux épées pendaient à ses côtés lorsqu'elle vit un elfe portant l'uniforme des gardes s'avancer vers elle. Grand, les yeux clairs et pourvu d'une flamboyante chevelure, il correspondait à la description du père de Niphredil. Et après quelques paroles échangées, il le confirma et proposa à Erydrin de rencontrer sa fille en attendant que ses devoirs le libèrent et qu'ils puissent discuter entre adultes.
Un peu déconcertée la solitaire accepta néanmoins l'invitation et le suivit jusqu'à la petite Niphredil. L'enfant était doté de la même chevelure que son père et sembla très intriguée par la personne qui l'accompagnait.
~ Mae govanen, Niphredil. Je m'appelle Erydrin et c'est moi qui suis chargée de ta protection jusqu'à Imladris.
Nul sourire n'éclairait son visage et malgré sa voix calme, elle restait globalement austère, son unique oeil braqué sur la petite demoiselle.
Niphredil
♦ PSEUDOs : Ready ♦ MESSAGES : 351 ♦ RÉPUTATION : 1942 ♦ AVATAR : Ellie Darcey Alden ♦ DC & co : - ♦ DISPONIBILITÉ RP : ✓ Disponible— RACE DU PERSO : Elfe Sylvestre — ORIGINAIRE DE : Vertbois — ÂGE DU PERSO : 12 ans — RANG SOCIAL : Enfant — MÉTIER PRATIQUÉ : Pas grand chose pour l'instant — ARMES DU PERSO : Arc et dagues — ALLÉGEANCE〣GROUPE : Le bien — VOYAGE AVEC : Uniquement dans sa propre tête — AMOUREUSEMENT : De la solitude
Sujet: Re: Payer ses dettes Mer 2 Déc 2015 - 15:20
Mon père avait peur, très peur même, comme ma mère. Mes parents étaient même terrifiés. Vertbois devenait de plus en plus sombre et malade. Et cela les terrifiaient, Oh ! Pas pour eux ! Pour moi. Ils ne voulaient pas qu'il m'arrive quelque chose de grave. Ce qui pour des parents était tout à fait normal. Ma mère était donc toujours près de moi et ne me lâchait pas du regard. Et cette tentions faisait revenir mes cauchemars plus violents et plus nombreux que jamais. Il m'arrivait parfois même de m'endormir en pleine journée, à cause de la fatigue. Ce qui inquiéter encore plus ma mère. Oui, c'était un cercle sans fin. Il y a quelques temps, presque semaines devrais-je dire, j'avais entendu mes parents discuter. ils voulaient m'envoyer à Imladris ... Je m'étais sentis très étrange à cette informations. J'étais très contente de partir, pour découvrir le monde, mais en même temps je devais quitter mes parents pour aller voir mon oncle que je ne connaissais pas... Et ça m’inquiétais beaucoup. J'avais passé une nuit blanche à force de réflechir à ça et à tourner en rond dans ma chambre comme un oiseau enfermé dans une cage trop petite pour lui.
Ce matin ma mère avait tenu à ce que je me coiffe et fasse une toilette complète. Que ce passait-il? Javais froncé les sourcils mais obéis. Mes cheveux tombaient donc parfaitement lisse jusqu'à mes reins et ma mère m'avait tressé toutes les mèches de devant avant de les rassemblé en arrière avec un anneau ciselé d'argent. Il était tôt, mais mon père était déjà allé faire son tour de garde. Alors que je demandais à ma mère si on pouvait aller à la bibliothèque celle-ci répondit non avant même que je n'ai finis ma phrase. Je pinçais les lèvres un peu surprise mais m’assis dans un coin et sortis un bout de bois vierge et me mis à le tailler sans but précis. Ma mère lisait sur le canapé en jetant des fréquent coup d'oeil à la porte.
Qui au bout d'un moment s'ouvrit; Je me levais aussitôt pour voir qui c'était. Mon père était la suivit d’une drôle d'elfe avec un demi masque en argent avec de beaux cheveux ébènes qui lui glissaient dans le dos en une rivière de nuit. J'ouvris grand la bouche étonnée. Mon père ne resta pas, il avait encore un tour de garde. Ma mère hocha la tête. L'inconnue se présenta d'une voie très calme sans que aucun sourire ne vienne étirer ses lèvres. Je m'inclinais devant elle en souriant.
-Mae govanen vanimalda hiril. je suis Niphredil !
Même si visiblement elle connaissait mon nom, c'était beaucoup plus poli de se présenter! Je jetais un coup d’œil par terre. Je m'étais levé brusquement et autour de moi c'était rependu les copeaux de bois de mon début de cheval que je tenais à la main en ayant dans l'autre main un petit instrument pour graver le bois. Je posais le tout sur la table avant de m'assoir pour inviter Erydrin à faire de même. Si elle était venu de Imladris elle devait avoir vu beaucoup de chose dehors ! Elle devait avoir plein de chose à raconter ! Je fixais son œil perdu. Elle devait être une combattante ! Ma mère me fixa quelques secondes puis se leva et sortit de la pièce. Je la suivis du regard sans comprendre. Reportant mon attention sur Erydrin je me mordillai la lèvre. Que pouvais-je dire?
- Imladris.... Est-elle une jolie cité? Depuis combien de temps vous y vivez ? Comment vous avez perdu votre oeil ? Vous avez vu beaucoup d'endroits? Vous venez d'Imladris ou d'une autre forêt ?
Je ne voulais pas poser toutes ses questions! Mais une était sortie et les autres avaient suivit et j'avais eu du mal à m'arrêter pour la laisser répondre à toutes mes questions. Et elle devait deviné que même si elle m'en racontez que peu j'allais avoir plein d'autre questions qui allaient vite suivre les premières; Je ne bougeais pas attendant ses réponses que j'avais hâte d'entendre.
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Sujet: Re: Payer ses dettes Mer 2 Déc 2015 - 20:51
Le gentil compliment de la jeune elfe ne tira pas plus de sourire à Erydrin que l'ambiance douce et chaleureuse qui se dégageait de la maison familiale. Un instant la solitaire se sentit écrasée par ce foyer où elle n'avait pas sa place, enfermée dans ces murs finement ouvragés malgré les larges fenêtres et la délicate odeur de fleurs séchées. Etait-ce là ce que ressentait Diamarth dès qu'elle pénétrait dans la moindre habitation ou bien comme elle le pensait, son malaise tenait à l'incongruité de la situation ?
On pouvait dire tout ce qu'on voulait sur les elfes de Mirkwood et faire courir toutes rumeurs du monde sur leur roi, cette famille-là -peut-être parce qu'elle avait besoin de ses services- savait recevoir. L'architecture était bien différente de tout ce qu'elle avait connu et chez les humains et chez les siens. Tout ici, semblait démesuré et souple, à l'instar des branches sinueuses des arbres de la forêt noire. Fort comme le tronc millénaire, subtile comme la feuille qui chavire au vent.
Et dans le fond de la pièce se tenait une autre personne, si discrète que le cavalier ne l'avait pas vu tout de suite, assise avec son livre entre les mains. Elle souriait à sa fille en se levant et Erydrin crut déceler dans ce sourire une pointe de malice. Les deux elfes échangèrent un regard et la mère disparut dans une autre pièce mais son sourire espiègle resta imprégné dans la rétine de la solitaire. Cette histoire de détails de dernières minutes n'était rien qu'un piège, elle s'en rendait compte désormais. Une odieuse machination pour l'obliger, elle et la petite, à faire connaissance avant leur voyage.
Vaincue avant d'avoir songé à lutter, la cavalière se détendit et dégrafa la ceinture portant ses armes pour rejoindre l'endroit où se trouvait Niphredil. Dans l'économie de mouvement caractéristique des guerriers, elle contourna le mobilier qui se dressait en travers de son chemin et déposa ses armes à ses pieds en s'asseyant sur un siège que lui avait désigné la petite.
- Imladris.... Est-elle une jolie cité? Depuis combien de temps vous y vivez ? Comment vous avez perdu votre oeil ? Vous avez vu beaucoup d'endroits? Vous venez d'Imladris ou d'une autre forêt ?
Le défilé de question fit se raidir imperceptiblement la jeune femme qui suspendit un instant ses mouvements. Non content de la livrer en pâture à une petite fille, on avait omis de lui préciser que c'était en fait un petit ouragan qu'on allait lui confier. La surprise passée, elle jeta un oeil à sa future protégée et l'expression troublée qu'elle arborait la rassura. Visiblement, elle avait parlé plus vite qu'elle n'avait pensé et semblait à la fois un peu gênée et très curieuse d'avoir les réponses à ses questions.
~ Je ne savais pas que je devais passer un interrogatoire auprès de vous, jeune dame, commença-t-elle doucement bien qu'on ne peut sérieuse. Mais si vous l'estimez nécessaire, je répondrais à toutes vos questions.
Intérieurement, elle était curieuse de voir la réaction de Niphredil, ce qui ne l'empêcha pas de continuer sur sa lancée dès qu'elle eut fait mine d'ajuster sa tenue déjà impeccable. Comme si elle faisait face à un supérieur, elle se tenait bien droite sur son siège, le visage baissé pour observer le joli minois de l'enfant.
~ Cependant aussi longues que soient nos journées, je n'aurais pas le temps de tout te raconter, alors -si vous me permettez ce conseil- choisis bien tes questions. Garde le reste pour le voyage jusqu'à Imladris, la route sera longue et je ne voudrais pas que tu t'ennuies.
Finalement un discret sourire adoucit les traits sévères de la jeune femme, qui très calmement termina sa démonstration.
~ Alors reprenons : que veux-tu savoir aujourd'hui ? Qui je suis ou bien comment se présente la cité où tu vas séjourner ?
Niphredil
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Sujet: Re: Payer ses dettes Jeu 3 Déc 2015 - 22:05
Vu la tête de Erydrin, j'avais commis un gros impaire. Elle me fixa avec calme mais je me sentis rougir jusqu'au cheveux. Oups.... Je ne voulais pas la contrarier moi ! J'allais devoir faire un long voyage, du moins pour moi long, avec elle ! Si on ne s'aimait pas le voyage allait paraitre encore plus long. Et si elle faisait après un rapport sur moi à Elrond ? Elrond... Le seigneur de Imladris ... C'est tout ce que je savais de cette cité elfique lointaine. Si on ne comptait pas le nom de mon Oncle bien sûre.
Erydrin poursuivit avec froideur après avoir lissé sa tenue, qui n'en avait absolument besoin. Elle était déjà impeccable.
~ Cependant aussi longues que soient nos journées, je n'aurais pas le temps de tout te raconter, alors -si vous me permettez ce conseil- choisis bien tes questions. Garde le reste pour le voyage jusqu'à Imladris, la route sera longue et je ne voudrais pas que tu t'ennuies
Je rentrais d'avantage la tête dans les épaules gênée. Et je ne vis que du coin de l’œil un léger sourire se dessinait sur les lèvres de Erydrin et qui adoucit ses traits sévère.
~ Alors reprenons : que veux-tu savoir aujourd'hui ? Qui je suis ou bien comment se présente la cité où tu vas séjourner ?
Je souris et me redressais avant de m'assoir sur mes talons nus tout en me mordillant l'ongle de mon pouce, pensive. J'étais curieuse de savoir l'histoire de cette drôle d'elfe avec un drôle d'accent que je n'avais jamais entendu. Enfin vu que je ne sortais jamais de la cité de Vertbois, comment aurais-je pus savoir quel était cet accent? Quand Erydrin parlait ses mots sonnaient étrange mais pas spécialement moche..... Elle semblait avoir une histoire plus que fascinante.... Mais en même temps..... En savoir plus sur Imladris serait bien j'imagine... J'éviterais l'angoisse du départ... Pourquoi pensais-je à ça maintenant ? Je sentis une boule se former dans mon ventre et mes entrailles se tordent de mal aise. Je gardais un visage parfaitement calme avec mon sourire toujours présent et attrapais le début de cheval et le fis tournais dans mes mains. Le contacte granuleux du dégrossissement grossier me calmait un peu. Mes yeux se portèrent dessus un instant. Cette statuette avait un excellent début ! J'allais pouvoir en faire un talissement ! Pour qui ? Je verrais bien. Je levais de nouveau les yeux ver Erydrin
-.... Je pense .... Que parler de notre destination serait plus intéressant pour le moment ! Votre vie doit être passionnante Vanimalda Hiril. Et je crois qu'elle occupera bien nos journées de voyage jusqu'à la cité du seigneur Elrond non ?
Je fixais immobile Erydrin, tout en espérant ne pas avoir été une nouvelle fois désagréable ou imprudente, ou autre. A quoi pouvait bien ressembler Imladris ? Aucune idée. Je fermais les yeux un instant. Je n'arrivais pas à l'imaginer autrement que dans une immense vallée forestière avec d'immense tapis de fleurs au sol, des cascades d'argent qui coulaient le long des murs de la vallée, et comme ici une cité perdu dans les arbres. Les bois devaient être calmes et on pouvait s'y balader tranquillement. Le soir avec la lumière du soleil l’air lui même devait être tout doré et la poussière devait ressembler à des paillettes d'or qui volaient dans les airs. Il devait avoir aussi un grand lac ! Un grand lac où se déversait une petite cascade ! L'eau devait y être très pure et on pouvait s'y baigner et la boire sans soucis. Et puis si on se cachait on pouvait voir des biches et d'autres animaux venir boire. Les étoiles devait illuminer le soir la cité en entière qui devait briller d'elle même ! Il devait avoir de grandes salles remplit de livres en tous genre, de grandes forges d'où sortait les plus belles lames elfiques du monde ! Mais la plus belle cité devait être là où vivait Dame Galadriel. Rien que son nom inspiré le respect ! Lorsque je rouvris les yeux je ne pus n’empêcher de me mordiller la lèvre en attendant la description de Erydrin qui semblait réfléchir. à ce qu'elle allait dire. Je me penchais un peu en avant ayant hâte de l'entendre décrire Imladris et ses habitants. A ce moment je m'en fichais de paraitre impoli. Je voulais juste savoir.
Derrière Erydrin je voyais ma mère faire des allers et retours sans bruit en portant plein de choses différents et en regardant partout. Elle semblait pensive. Qee faisait-elle ? Je fronçais très légèrement les sourcils. Je n'en avais aucune idée et cela m'intriguais au plus au point. Bon d'accord pas autant que de savoir à quoi ressemblait Imladris mais quand même beaucoup. Je reposais mon début de sculpture sur la table et posais les mains à plat sur mes cuisses pour écouter Erydrin en souriant.
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Sujet: Re: Payer ses dettes Ven 4 Déc 2015 - 23:54
La petite fixait la grande avec de grands yeux perdus. Pauvre chaton, elle n'était pas tombé sur l'elfe la plus affable, ni la plus agréable. Cependant, elle n'était pas non plus tombée sur la plus méchante, quoi qu'en laisse percevoir son visage masqué. Erydrin ne se formalisa pas du mouvement de retrait qu'effectua la jeune fille à ses premières paroles, pas plus qu'elle ne changea de comportement. Fidèle à elle-même, la Noldo resta de marbre, se contentant d'observer les réactions de Niphredil.
Et un seul sourire suffit à la faire à nouveau rayonner. Les enfants étaient vraiment surprenants. Ils comprenaient bien des choses, mais semblaient incapables d'évaluer les situations dans leur ensemble. L'important était dans l'immédiat et le futur leur faisait peur quand ils y pensaient. Elle-même ne se rappelait pas de qui elle était en tant que petite elfe, mais elle aimait s'imaginer aussi désemparée que l'était Niphredil face à elle. Aussi joyeuse et pleine de vie. Cette innocence était rafraîchissante.
En attendant la suite de leur entretien, Erydrin se renfonça dans son siège et cala son dos contre le dossier après avoir ramené ses cheveux devant son épaule. Son regard se perdit dans la contemplation de la marre de copeaux de bois qui entouraient Niphredil. Ainsi elle remarqua quelques outils posés devant la petite qui regardait pensivement une sorte de petite statuette. Compte tenu de l'habileté avec laquelle l'enfant maniait le bois, Erydrin devina qu'elle en était le fabriquant. Du peu qu'elle pouvait en voir, c'était du bel ouvrage, bien meilleur en tout cas que tout ce qu'elle aurait pu faire avec les mêmes outils entre les mains. Ces pensées admiratives, elle les garda pour elle, se contentant d'attraper le regard de Niphredil quand cette dernière la qualifia de nouveau de "Vanimalda Hiril". Caché sous son masque, son sourcil se dressa avec surprise. De tous les sobriquets dont on l'avait affublé, celui-ci était le plus incongru.
~ Tu peux m'appeler par mon nom, glissa-t-elle pour cacher son malaise. Ou Lemanben si tu préfères...
Elle hocha brièvement du chef : Niphredil voulait en savoir plus sur Imladris dans l'immédiat. Une question mûrement réfléchie semblait-il, et donc jugée de grande importance. Erydrin avait plutôt intérêt de faire attention à ce qu'elle allait dire pour ne pas décevoir la petite fille ! Aussi elle prit son temps pour formuler sa description de la meilleure façon possible. Mais surtout pour faire mariner son auditrice...
L'opération sembla bien fonctionner car très vite Erydrin eut l'impression d'avoir Niphredil pendue à ses lèvres, impatiente de l'entendre raconter tout un tas de choses sur Imladris.
~ J'ai mis dix jours pour venir d'Imladris jusqu'ici et à nous deux, nous devrions en mettre quinze pour y retourner. A cette distance, le paysage est très différent de ce que tu connais. Les forêts sont moins denses, les feuilles d'un vert plus tendre et surtout la ville n'est pas construite au coeur des arbres.
La jeune femme tut les inquiétudes que lui inspiraient la forêt de Mirkwood et l'impression pensante qui régnait dans cette contrée. Elle aurait aimé dire à Niphredil qu'elle se sentirait délestée d'un poids en quittant la forêt noire mais n'osa pas car sa mère devait suivre leur conversation malgré ses allers et retours.
~ A la place de la forêt, tu verras la plaine et les montagnes. Puis tu verras le passage secret qui mène à la cité. Et tu découvriras alors la pâleur des pierres qui la compose. Un dédale de couloir à ciel ouvert, de voûtes et de statues. Tout est plus effilé qu'ici, mais plus froid aussi car tout en bas coule la Bruinen. Imladris est une vallée secrète qu'il est plaisant de découvrir.
Elle se tut, laissant à Niphredil recevoir toutes les informations. Son imagination d'enfant faisait-elle déjà tourbillonner toute une ribambelle d'images devant ses yeux ?
~ Est-ce que ma description correspond à l'image que tu en as ? demanda-t-elle d'un ton neutre.
Niphredil
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Sujet: Re: Payer ses dettes Sam 5 Déc 2015 - 14:08
J'avais l'impression que mes oreilles allaient se décoller ou s'allonger à cause de ma tentions vers Erydrin, qui voulait que je l'appelle comme ça, Je voulais qu'elle me décrive Imladris ! Je crois que mon impatience la faisait rire sous son drôle de masque. Mais elle répondit enfin !
~ J'ai mis dix jours pour venir d'Imladris jusqu'ici et à nous deux, nous devrions en mettre quinze pour y retourner. A cette distance, le paysage est très différent de ce que tu connais. Les forêts sont moins denses, les feuilles d'un vert plus tendre et surtout la ville n'est pas construite au coeur des arbres. A la place de la forêt, tu verras la plaine et les montagnes. Puis tu verras le passage secret qui mène à la cité. Et tu découvriras alors la pâleur des pierres qui la compose. Un dédale de couloir à ciel ouvert, de voûtes et de statues. Tout est plus effilé qu'ici, mais plus froid aussi car tout en bas coule la Bruinen. Imladris est une vallée secrète qu'il est plaisant de découvrir.
Je sentis une déception poindre. Comment pouvait-on vivre si loin des arbres ? Sans être entourée de leur étreintes et présence rassurante ? Comment les enfants, s'il y en avait, pouvait s'endormir sans la lente pulsation de la sève qui coulait sous l'écorce de l'arbre qui vous servait de demeure ? Comment on pouvait observer les animaux si on vivait dans des demeures comme des Hommes ? Comment observer les jeux des rayons du soleil au travers des arbres ? Et puis le voyage était peut-être un peu plus long que ce à quoi je m'attendais...Je plissais le nez un peu déçu de cette description et de cette information. Je sursautais lorsque Erydrin reprit la parole
~ Est-ce que ma description correspond à l'image que tu en as ?
Je m'agitais une nouvelle fois un peu. Devais-je être sincère comme d'habitude ? Ou plus douce ? Au son de sa voix j'avais eu l'impression que Imladris comptait beaucoup pour Erydrin. Et je ne voulais pas la blesser. Mais si je n'étais pas sincère ? Oh et puis ! Autant lui dire ce que je pensais ! Et la vérité ! Je répondis donc en secouant la tête
-Non, pas vraiment. Je voyais..... La cité plus comme ici, vraiment perdu dans les arbres.... Au cœur d'une grandes forêt.... Un peu comme ici...
J’espérais ne pas la vexer ! Après tout ce n'était pas mon but. Mais je ne la connaissais pas du tout, mais elle non plus. Peut-être comprendrait-elle mieux ma "déception" si je lui expliquais comment j'avais imaginé Imladris ? Laborieusement j'essayais de décrire comment j'avais vu cette grande cité elfique, avec ses grands bois dorés remplit d'animaux, de cascades d'argent avec des lacs. Et la cité elle même forêt qui s'élevait digne des cités des Havres Gris, dans une splendeur dignes des Valars ! C'était surement parce que je ne l'avais jamais vu en vrai et que j'avais lu beaucoup de textes dans ma très courtes vie d'Elfe que je m'étais imaginé ça. Peut-être aussi parce que je n'étais jamais partie de chez moi....
Je tournais la tête quand j'entendis la porte s'ouvrir. Mon père rentrait de nouveau. Il semblait vouloir discuter. Il salua une nouvelle fois Erydrin et me fixa
-Nin', tu veux bien aller finir préparer tes affaires ?
Traduction: Nin' va dans ta chambre moi et ta mère, qui va arriver dans une minute, avons des choses à dire à Erydrin et nous n'avons pas envie que tu entende. J'avais beau avoir douze ans je pouvais comprendre ça. Hésitante quelques instants je finis par hocher la tête, m'inclinais devant Erydrin attraper mes petits outils et la statuette avant de sortir. Ma mère en passant me souffla qu'elle avait presque finit de préparer mes affaires et que je devais juste mettre se que je voulais absolument garder dans mon sac.
Je jetais avant tout un coup d'oeil dans le sac en laissant trainer mes grandes oreilles pour entendre ce que disaient mes parents à Erydrin. Pour l'instant ils discutaient du frère de Maman, donc mon oncle. Dans le sac je trouvais que quelques vêtements, en particuliers tous ceux que ma mère m'avait fait, ainsi qu'une longue cape que je n'avais jamais vu. Lentement je glissais quelques morceaux de bois dans les coins ainsi que quelques livres, mes favoris dans le sac. Je vérifiais la contenu de ma bourses pour qu'elle soit complète avant de la glisser dans le sac près du début de statue. Il était prêt. Mais je restais debout près de lui les mains posaient dessus. Une goutte d'eau tomba sur ma main. Hein ? Depuis quand pleuvait-il à l'intérieur de ma maison ? Portant les doigts à mon visage je sentis des traces humides... Je pleurais ? Je pleurais ! Non ! Je ne devais pas pleurer ! J’essuyais tant bien que mal les larmes qui coulaient déjà avant de me mordre la pulpe du pouce pour me calmer. La nuit lorsque je me réveillais en sursaut ça fonctionné !Ma respiration était calme mais je n'arrivais pas à endiguer les larmes qui coulaient sur mes joues. Je sursautais violemment en entendant des pas derrière moi. j'essuyais rapidement les larmes et me retournais vers la personne avec un grand sourire totalement factice mais qui trompait presque toujours
-Oui ?
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Sujet: Re: Payer ses dettes Dim 6 Déc 2015 - 2:56
La déception se peignait sur le visage de Niphredil au fur et à mesure que la solitaire lui dressait un portrait -pourtant flatteur- de la cité du seigneur Elrond. Sans doute était-ce une réaction normale pour une elfe du royaume sylvestre qui n'avait rien connu d'autre que les arbres toute sa courte vie. A ce sujet, Erydrin se rendit compte qu'elle ne connaissait pas l'âge de la jeune fille. Par curiosité, il faudrait qu'elle s'en informe auprès des parents lorsqu'ils seraient prêt à discuter du voyage, si jamais ils avaient l'intention de le faire véritablement.
~ Imladris possède sa propre végétation, reprit-elle calmement. Différente de ce que tu connais, mais pas moins agréable.
Il y avait également un petit bosquet à proximité, mais l'elfe n'eut pas le temps d'en faire mention qu'une voix retentit dans son dos pour demander à l'enfant de quitter la pièce pour préparer ses affaires. La petite lui sembla se rembrunir mais ne s'opposa pas à son père et fila rapidement dans sa chambre. Erydrin se leva par politesse et salua comme elle aurait déjà du le faire la mère de Niphredil. Après l'échange de quelques banalités, les adultes retournèrent s'asseoir dans la pièce principale pour discuter tranquillement.
Les parents ne Niphredil commencèrent par demander des nouvelles de leur frère et des dispositions qu'il avait prises pour accueillir leur fille chez lui. De cela, Erydrin ne savait pas grand chose, si ce n'est qu'il lui avait demandé lui-même de se charger de l'escorte de l'enfant et qu'il lui avait rédigé un papier le confirmant. Papier qu'elle avait remis au père en arrivant et qu'il montrait à son épouse. Furent ensuite évoqué les dangers de la route, la durée du trajet et tous les détails dont Erydrin devait être informée. Pour rassurer les elfes sylvestres, elle leur expliqua en quelques mots qui elle était : une guerrière formée aux maniement des armes qui passait sa vie à chevaucher d'un endroit à l'autre et porter assistance à ceux qui en faisaient la demande. Très vite, ils oublièrent Erydrin au profit de Lemanben.
Quand la discussion toucha à sa fin, ils étaient visiblement rassurés et confiants à l'idée de laisser leur fille voyager avec elle. C'était tout ce qu'elle avait souhaité. Sa mission du jour était donc remplie et plus rien ne la retenait dans cette maison où l'atmosphère chaleureuse la mettait mal à l'aise. Alors sans demander son reste, elle replaça ses armes autour de sa taille et se dirigea vers la chambre de la petite pour lui dire au revoir -avec l'accord de ses parents.
Le sursaut qui secoua Niphredil quand elle entendit ses pas se rapprocher la laissa perplexe. La petite ne lui avait pas paru aussi craintive pendant qu'elles discutaient... D'ailleurs, elle lui retourna un sourire radieux qui n'avait rien à voir avec l'expression d'une personne surprise.
~ Je vais m'en aller, j'étais venu te dire au revoir, dit-elle sur un ton neutre qui ne trahissait pas ses soupçons.
Malgré ses efforts pour le cacher, Erydrin devinait les sentiments de Niphredil. Elle était passée par là autrefois, la peur de quitter sa maison, de quitter tout ce qui lui était cher pour une lointaine contrée où l'attendait des inconnus. Il n'y avait rien de plus normal, mais que la petite tente à ce point de faire bonne figure l'ennuyait. Une idée germa dans son esprit alors qu'elle fixait la petite d'un oeil sévère.
~ Suis-moi.
Sans être prononcé très fort, le ton ne souffrait pourtant aucune réplique, impérieux. Et l'elfe couronnée d'un fleuve sombre tourna les talons pour revenir sans hâte jusqu'à l'entrée où étaient réuni les parents de la petite, prêts à la laisser s'en aller. D'un regard, elle vérifia que Niphredil était bien sur ses talons et attendit qu'elle les ait rejoint pour s'adresser à son père.
~ Cela vous embête-t-il que j'emmène Niphredil faire une promenade ? J'aimerais qu'elle me fasse visiter Vertbois, avec votre autorisation. Ce ne sera l'affaire que d'un couple d'heures.
Sans s'occuper d'éventuelles protestations de la jeune demoiselle, Erydrin resta fixée sur ses parents. La visite n'était bien sûr qu'un prétexte mais elle ressentait le besoin de passer un peu de temps avec Niphredil loin du cocon familial, que ça lui plaise ou non.
Niphredil
♦ PSEUDOs : Ready ♦ MESSAGES : 351 ♦ RÉPUTATION : 1942 ♦ AVATAR : Ellie Darcey Alden ♦ DC & co : - ♦ DISPONIBILITÉ RP : ✓ Disponible— RACE DU PERSO : Elfe Sylvestre — ORIGINAIRE DE : Vertbois — ÂGE DU PERSO : 12 ans — RANG SOCIAL : Enfant — MÉTIER PRATIQUÉ : Pas grand chose pour l'instant — ARMES DU PERSO : Arc et dagues — ALLÉGEANCE〣GROUPE : Le bien — VOYAGE AVEC : Uniquement dans sa propre tête — AMOUREUSEMENT : De la solitude
Sujet: Re: Payer ses dettes Dim 6 Déc 2015 - 15:25
Pourquoi Erydrin voulait-elle absolument que je lui fasse visiter Vertbois ? Mes parents auraient pus le faire ! Enfin .... Ce n'est pas que je ne voulais pas lui montrer mon chez moi ... Mais Pourquoi voulait-elle ça maintenant ? De ce que j'avais compris elle restait quelques jours ! Alors pourquoi voulait-elle visité maintenant ? Avait-elle compris que j'étais triste et qu'elle voulait me parler ? Je fronçais les sourcils en attendant la réponse de mes parents qui se consultaient du regard. Lentement ma mère hocha la tête
-Vous pouvez, nous vous faisons confiance ....
Je plissais un peu le nez. Pour une fois que je pouvais sortir sans mes parents de la maison j'étais quand même accompagné... Je m'arrêtais un instant sur le seuil de ma maison. Où devrais-je aller pour montrer les plus beau côté de Vertbois à Erydrin ? Les plateformes basses n'offraient rien de très beau... Mais celles d'en haut où l'ont pouvait contempler Vertbois et sa forêt en son entier devraient lui plaire ! Surement plus que les sombres plateformes basses. Même si on pouvait y voir de jolis endroits, elle devait être habituer à voir le ciel. Donc on devait monter !
-Venez ! On va monter !
Je m'élançais aussitôt sur la plateforme avant d'arriver vers une plateforme supérieur pas trop haute. Je bondis et m'agrippais au bord avant de me hisser par dessus. Ce n'était pas vraiment fait pour, mais si on suivait le chemin normal on allait devoir faire tout le tour, et on allait mettre trop de temps pour arriver aux hautes plateformes. Et puis ça m'amusait ! Je souris à Erydrin
-Par ici ! On peut couper ça sera plus court !
L'air frais, et le fait de pouvoir me dégourdir les jambes me rendait un peu le sourire. Marchant d'un pas vif je montais rapidement vers d'autre passerelle en me hissant dés que je pouvais sur celle au-dessus. On arrivait bientôt sur celle tout en haut. J'écartais les branches et posais mes bras sur la barrière qui entourait la plateforme.
La forêt s'étalait sous mes yeux, son feuillage était tout doré et on voyait des oiseaux s'envolaient par dizaine et volaient au dessus de la forêt. C'était absolument magnifique. Et en plus on avait de la chance on pouvait voir très bien le lac avec Lacville et au fond Erebor. La montagne des nains.... Avec un Dragon dedans. Du moins c'était ce que disait les histoires. Après je ne pouvais pas confirmer je n'étais pas née à cette époque. J'imaginais que ça ne servait à rein de raconter cette histoire à Erydrin qui devait la connaitre par cœur. Mes doigts tambourinaient légèrement sur le bois usé et patiné par les intempéries de la barrière. Ce paysage allait me manquer. Enfin pas que ce paysage. Tout allait me manquer. Mais ce paysage allait me manquer plus que certaines chose. Surtout la nuit avec toutes les étoiles qui l'illuminaient d'une lumière plus que surréaliste et le paysage en était plus que magnifique. Je regardais un instant Erydrin
-C'est encore plus beau la nuit quand il y a toutes les étoiles qui brillent.....
De nouveau le silence s'installa entre nous; Je ne savais pas quoi dire. Je ne savais pas ce que je DEVAIS dire surtout ! Autant être franche
-Vous vouliez me parler sans que mes parents écoute pas vrai? Demandais-je sans quitter le paysage des yeux
Je voulais le graver dans ma mémoire pour le voir dés que je voulais une fois loin d'ici .... Je me retiens de pousser un soupire et me retournai à moitie pour fixer Erydrin. Mon visage était parfaitement calme et attentif à ce qu'elle allait me dire.
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Sujet: Re: Payer ses dettes Dim 6 Déc 2015 - 21:16
La jeune femme salua machinalement les parents du salut guerrier des rohirrims. Ces soldats étaient les derniers qu'elle avait connu, mais heureusement pour elle, ce n'était pas le cas de tous les elfes. Prenant conscience de son geste à travers le regard interrogateur du couple, elle prit le parti de ne pas relever et de sortir en poussant doucement Niphredil devant elle. Mais une fois à l'extérieur, dès qu'elle eut l'assurance de ne plus être épiée, elle passa une main sur son visage.
Il fallait vraiment qu'elle fasse attention à ses manières. Les siens n'étaient pas réputé pour leur ouverture d'esprit en ce qui concernait les autres peuples, plus jeunes, de la terre du milieu. Du moins, c'était le son de cloche des gondoriens et de bien d'autres habitants des contrées au sud des forêts. Fondée ou non, ces rumeurs restaient sa seule certitude pour les elfes du royaume sylvestre qu'elle n'avait jamais rencontré avant cela.
Son regard se posa sur la petite fille qu'elle avait embarqué. Malgré quelques réticences, Niphredil n'avait pas protesté et semblait même prendre son rôle de guide très à coeur. Peut-être un peu trop d'ailleurs... En moins de temps qu'il n'en fallait pour le dire, elle avait escaladé une plateforme et lui faisait signe de la suivre. Erydrin fronça les sourcils, retenant de justesse une réflexion de réprobation quant à l'étrange chemin que voulait lui faire emprunter la demoiselle. Elle pouvait bien lui accorder ce petit plaisir car elle n'aurait plus l'occasion de s'y adonner d'ici quelques jours.
Ainsi la cavalière suivit l'enfant dans son escalade, sous le regard tantôt perplexe, tantôt amusé des quelques gardes qui les apercevaient. Qu'ils ne cherchent pas à les en empêcher confirma ce que pensait Erydrin : Niphredil n'en était pas à son coup d'essai. Ah, les enfants...
Plus attentive aux mouvements de la petite qu'au paysage, une fois arrivée au sommet des plateformes qui lui rappelaient un peu l'architecture de sa chère Lorien natale, Erydrin reçut le panorama en pleine figure. Voilà bien des années qu'elle n'avait plus rien contemplé de tel. La forêt s'étendait à perte de vue sous ses pieds, majestueuse et sombre, comme un gouffre insondable caché sous la surface d'une eau claire. Et la montagne que l'on devinait au loin n'allégeait en rien cette impression pesante qui ne la quittait pas.
Quand elle aurait plus de temps, il lui faudrait s'entretenir de ces impression avec Diamarth. Elle pourrait lui dire de quoi il retournait, cela ne faisait aucun doute.
-Vous vouliez me parler sans que mes parents écoute pas vrai?
Erydrin reporta son attention sur Niphredil. A quoi pouvait-elle penser ? Mirkwood pour elle n'avait rien de sombre ou d'inquiétant. C'était sa maison, et rien ne saurait l'égaler à ses yeux, ni la blancheur d'Imladris, ni la douceur de Caras Galadhon.
~ Tu es perspicace, dit-elle doucement en s'appuyant à son tour contre la balustrade.
Le petit visage se tourna vers elle, attendant sagement la suite. Elles étaient seules maintenant, exactement comme elle passerait le voyage. Juste elles deux. Erydrin réalisait doucement ce que cela impliquait. Pendant deux semaines, elle devrait surveiller la petite et assurer sa sécurité. La rassurer quand elle aurait peur des bruits inconnus. Lui assurer des nuits paisibles. L'écouter quand elle aurait envie de parler. L'espace d'un instant, la solitaire se demanda si cette mission était vraiment faite pour elle. Mais les yeux de Niphredil restaient là, posés sur elle, ne lui laissant aucune chance de faire marche arrière.
~ Ne retiens pas tes larmes si tu es triste. Ni avec moi, ni avec personne.
Avec autant de maladresse que de bonnes intentions, la jeune femme passa sa main sur les cheveux de Niphredil. Le geste la mit mal à l'aise, mais elle ne savait pas bien comment s'exprimer autrement pour être comprise. Les adultes agissaient comme ça avec les enfants chez les humains. Ce devait être la même chose avec les elfes...
~ Tu as le droit d'être triste de quitter tes parents et d'avoir peur... Du voyage, ou de moi. Personne ne t'en voudras, tes parents comprennent déjà j'en suis sûre...
Comme il pouvait être déroutant d'avoir cette discussion avec une enfant. Et comme elle avait l'impression de s'y prendre mal ! Heureusement qu'elles étaient seules, car elle imaginait déjà la mine outrée des parents s'ils l'avaient entendu parler si... si abruptement à leur fille.
Niphredil
♦ PSEUDOs : Ready ♦ MESSAGES : 351 ♦ RÉPUTATION : 1942 ♦ AVATAR : Ellie Darcey Alden ♦ DC & co : - ♦ DISPONIBILITÉ RP : ✓ Disponible— RACE DU PERSO : Elfe Sylvestre — ORIGINAIRE DE : Vertbois — ÂGE DU PERSO : 12 ans — RANG SOCIAL : Enfant — MÉTIER PRATIQUÉ : Pas grand chose pour l'instant — ARMES DU PERSO : Arc et dagues — ALLÉGEANCE〣GROUPE : Le bien — VOYAGE AVEC : Uniquement dans sa propre tête — AMOUREUSEMENT : De la solitude
Erydrin semblait pensive en me regardant. Je lui rendis son regard patiemment guettant sa réaction. Je vis une ombre passer dans son regard. Que lui arrivait-elle ? Se rendait elle compte de son travail et de sa responsabilité ? Peut-être. Je la plaignais silencieusement de devoir me supporter la nuit, lorsque j’allais être en proie à mes cauchemars habituels. J'espérais juste qu’ils allaient être soit moins fréquents, soit avec beaucoup de chance totalement absent. Mais je pouvais toujours espérer cela n’arriverait pas. Enfin, si je pouvais éviter de hurler dans mon sommeil et de faire des cauchemars jusqu’en en être malade … Cela m'arrangerais tout comme Erydrin, j’imaginais.
J’écoutais parler Erydrin qui passa maladroitement sa main dans mes cheveux. Elle n’avait visiblement pas l’habitude des enfants. Bon en même temps il n’y avait que peu d’enfants elfes, ce qui expliquer sans doute cette maladresse, tout à fait pardonnable. J’imaginais aussi que cela devait être sa première mission de ce genre sûrement.
Je baissais les yeux vers la forêt en dessous de la plateforme. Elle ondulait comme un lac qui se rider sous l’effet de l’air. C’était vraiment beau. Même si sous cette couverture idyllique se cachait des araignées par dizaines et d’autres dangers. Mais pour moi rien ne pouvait égaler cette forêt, même Imladris aussi beau soit-elle ne pouvait être plus belle que ma forêt. C’était impossible. Je portais mon attention sur Erydrin avec calme. Pourquoi voulait-elle que je pleure devant elle ? Elle avait pitié de moi? Je sentis ma mâchoire se crispait légerement. C’était les bébés qui pleuraient devant les adultes ! Pas moi ! J’étais “grande”. Bon j’étais encore un bébé, une enfant pour les elfes, mais je n‘avais plus six ans ! Et puis …… Peut-être que j’étais un peu inquiète de quitter mes parents , mais j’avais tellement hâte de découvrir le monde ! Je tournais le dos au paysage pour fixer Erydrin droit dans les yeux
-Je ne pleure plus depuis longtemps ! Ce sont les enfants, les touts petites enfants, qui pleurent devant les autres. Je suis trop grande pour pleurer devant les adultes !
J’avais un peu relever le menton avec un certain orgueil avant de me décoller de la barrière et de lui faire signe de venir avec un sourire pour adoucir mes paroles. Je refis le chemin inverse. Avant de descendre vers les plateformes les plus basses. En passant je saluais quelques gardes que je connaissais pour être de grands amis à mon père. Et qui n’essayaient même plus de m'empêcher de sauter de plateforme en plateforme ou de grimper sur les supérieur. Ils en avaient l’habitude et savaient très bien que cela ne servait à rien de me l’interdire parce que je le ferais dans leur dos. Pas comme marque de rébellions, mais juste parce que je trouvais cela stupide de devoir faire un grand détour pour grimper alors qu’en sautant je pouvais atteindre la plateforme supérieur plus rapidement.
On atteignit les plateforme inférieur et même le sol. Ici il faisait plus frais et plus sombre. J’aimais bien. Après j’ignorais si c’était le cas pour Erydrin. Je me dirigeais d’un pas souple vers les écuries. J’aimais bien cette endroit. Ayant appris à monter à cheval, pas seulement pour ce voyage, j’y passais beaucoup de temps avec ma mère ou mon père pour soigner les chevaux. Du coin de l’oeil je vis un nouveau cheval et en déduis que c’était celui de Erydrin. Je m’approchais d’une jument à la robe marron clair avec une crinière couleur crème. Elle hennit en me voyant; Je souris et lui frottais le chanfrein
-Je vous présente Lalaith ! Je crois que c’est avec elle que je vais voyager.
Je ris doucement en sentant la jument posait sa tête sur le creux de mon épaule. Je fixais toujours Erydrin
-Et vous, votre cheval il s’appelle comment? Demandais-je curieuse
Parfois certaines personne ne nommait pas leur chevaux. Je trouvais ça stupide, les chevaux avaient besoin d'un nom eux aussi. Et puis ça donnait une idée du caractère soit du cheval soit du propriétaire. Lalaith ne m'appartenait pas Mais pour moi c'était tout comme. Je fixais toujours Erydrin attendant sa réponse.
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Sujet: Re: Payer ses dettes Ven 11 Déc 2015 - 21:56
-Je ne pleure plus depuis longtemps ! Ce sont les enfants, les touts petites enfants, qui pleurent devant les autres. Je suis trop grande pour pleurer devant les adultes !
La réponse semblait sincère, pourtant elle était loin de satisfaire l'adulte qu'était Erydrin. Se comporter comme ça n'était pas bon, cela ne faisait que souffrir, encore et encore. Et une fois cette habitude prise, il était difficile de s'en défaire. La vie en solitaire n'avait pas que des avantages... Forte de cette expérience, la Noldo fronça les sourcils et ouvrit la bouche. Un instant s'écoula avant sa voix résonne dans le vent.
~ L'orgueil ne sied pas aux jeunes filles.
Ce n'était pas ce qu'elle avait voulu dire. Mais c'était tout ce qu'elle avait trouvé pour ne pas montrer à Niphredil qu'elle s'était ravisée au dernier moment. La petite était encore trop jeune pour comprendre certaines choses. Mieux valait lui épargner certains discours, comprenant celui qu'Erydrin avait eu pour intention de lui asséner.
Pour le moment, ce qu'elle avait déjà dit suffirait. Niphredil n'était pas idiote et il y avait fort à parier qu'elle méditerait sur les paroles d'Erydrin plus tard, malgré son refus actuel.
Coupant court à la conversation, la petite fit demi-tour. Erydrin retint un soupir de soulagement. Le chemin sur lequel elle s'était engagé avec la petite l'avait mise profondément mal à l'aise. Elle ne se sentait pas à sa place dans le rôle du précepteur alors elle chassa les doutes qui l'envahissaient un peu trop et se rassura en se disant que c'était aux parents de Niphredil de lui tenir ce genre de leçons.
Redescendre s'avéra une tâche aussi facile qu'escalader les plateformes. La demoiselle cavalait en tête, suivie de près par la cavalière. La pénombre s'intensifiait au fur et à mesure, autant que l'humidité et la fraîcheur des bois reprenaient leurs droits. Une fois de retour sur le plancher des vaches, Niphredil mena l'étrangère droit vers un nouvel objectif, laissant peu de place à la contemplation. Peut-être avait-elle en tête de faire voir le plus d'endroits possibles à sa future protectrice avant de devoir rentrer chez elle.
Ce n'est pas si mal, songea Erydrin en lui emboîtant le pas. Au moins aura-t-elle des souvenirs frais de chez elle pour le voyage.
Après quelques pas, la jeune femme reconnut l'endroit où l'emmenait la petite : les écuries. Un sourire fugace éclaircit son visage quand les hennissements se firent entendre. Les bêtes avaient souvent du succès avec les enfants, mais ce qui l'amusait vraiment c'était de partager cette quasi-adoratin pour les chevaux depuis qu'elle avait vu la plus belle créature de ce monde sous des traits équins.
Mais de tous les chevaux présents dans les stalles, le sien était le plus remarquable. Une robe blanche outre un oeil cerclé de noir et cet air intelligent caractéristique des chevaux du Rohan. Les montures elfiques, moins musculeuses lui semblaient d'une banalité ennuyeuse. Mais devant l'enthousiasme de Niphredil, elle fit mine de s'intéresser à sa jument, allant jusqu'à lui flatter gentiment le chanfrein.
~ Je l'ai appelé Olombina, mais sa dresseuse lui avait donné un autre nom. Je l'ai oublié, dit-elle en se rapprochant de l'animal.
Avec une certaine tendresse, elle retira un brin de paille coincé dans ses crins avant de faire glisser ses doigts de long de son oreille aux poils si doux. La bête se dégagea d'un brusque coup de tête et presque boudeur disparut derrière la porte en bois.
~ Mauvais caractère, mais une bête courageuse.
Erydrin s'appuya contre la porte du box et posa son regard sur Niphredil qui se trouvait aux prises des envies de câlin -ou de sucreries- de sa jument. Un joli sourire se fixa sur son visage.
~ J'espère que tu ne la gâtes pas trop... Ce n'est pas bon pour sa santé.
Niphredil
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Sujet: Re: Payer ses dettes Sam 12 Déc 2015 - 14:03
Le cheval de Erydrin s’appelait Olombina et semblait vraiment pas commode Mais avec sa tache noir autour de l’œil on aurait dit qu'il faisait un clin d’œil. C'était drôle ! En tous cas il était vraiment beau ! Je souris largement en le voyant faire la tête à Erydrin. Comment les deux pouvaient voyager ensemble ? Cela devait être drôle à voir !
Je poussais un petit cris de surprise quand Lalaith qui commençait à me mastiquer les cheveux. Je la repoussais en riant lorsque la voyageuse s'installa contre la porte
~ J'espère que tu ne la gâtes pas trop... Ce n'est pas bon pour sa santé.
Je ris et secouais la tête en flattant l'encolure de la jument
-Papa m'en voudrait si elle devenait plus grosse qu'une barrique !
Ma jument hennit et tournant le regard vers elle, m’aperçus qu'elle regardait la réserve d'avoine. Je secouais la tête et elle la hocha vigoureusement. Ce manège dura deux bonnes minutes. Je repoussais la jument qui essayait de manger de nouveau mes cheveux en riant. En me hissant sur la pointe des pieds je m'accoudais à la porte de son box. Elle me fixa et hennit brièvement. Un cheval répondit. Je crois que c'était celui de Erydrin. Mais ne connaissant pas tous les chevaux je ne pouvais pas savoir exactement. Lalaith qui c'était reculé de quelques pas revient lorsque je tendis la main et je pus continuer à la caresser. Depuis combien de temps étais-je parti de chez moi avec Erydrin ? Elle avait dit à mes parents que je devais lui faire visiter la cité pendant deux heures ...... Je fis un calcul rapide .... Oups ! Si on ne partait pas rapidement j'allais être en retard.
Je cessais de frotter le chanfrein à Lalaith et fixais Erydrin qui ne m'avait pas lâché du regard.
-Les deux heures sont bientôt écoulés. On doit rentrer. L'informais-je
Elle devais surement le savoir elle était plus âgée que moi. Et plus attentive à ce genre de "détails". J'aurais volontiers prolongé la sortie plus longtemps mais j'allais inquiéter mes parents. Et même si je refusais de l'avouer je voulais passer encore le plus de temps possible avec eux ! Je quittais donc l’écurie avant de recommençais mon escalade vers la plateforme où je vivais.
Puisqu'on passait au dessus de la cascade je m'arrêtais un instant pour savourer la vue. C'était sombre mais on entendait le bruit de la cascade qui coulait. Elle tombait bas, plus bas que la partie caverne de la cité. Des geôles on pouvait la voir. Quand on était sur la passerelle pas dans les geôles. Mais on voyait d'en haut la vie des "rues" de la cité avec une légère rumeur qui couvrait à peine le bruit de la cascade qui recouvrait plus souvent ce murmure que l'inverse. Je restais immobile quelques minutes à regarder la vie de la cité. Pendant combien de temps n'allais-je plus la contempler ? Mon nez commença à me piquer et je le frottais pour faire disparaitre cette désagréable sensation qui indiqué souvent des larmes à venir.
Je repris aussitôt ma route pour éviter de pleurer devant Erydrin et ainsi me contredire moi même. Je savais que c'était orgueilleux de ma part, comme l'avait si bien dit Erydrin, mais je n'aimais pas montrer autre chose qu'un magnifique visage souriant aux autres. Point à la ligne ! Je rentrais dans la maison et souris à Erydrin ne savant pas trop si elle voulait rentrer ou non.
-A dans quelques jours Erydrin !
Je m’inclinais devant elle avant de filer rejoindre mon père près de la bibliothèque. J'aperçus ma mère s'approchait de Erydrin parlait quelques minutes avec elle la saluait puis refermait lentement la porte. Je fronçais les sourcils. Que lui avait-elle dit ? Lui avait-elle parler de mes cauchemars ? Mes parents savaient que je faisais des cauchemars très souvent. Mais ils ignoraient qu'ils étaient presque présents en permanence pour moi. Je sursautais lorsque mon père me déposa dans les bras des livres en me souriant. je lui rendis son sourire avant de filer les ranger là où il me le demandait. D'ici trois jours je ne serais plus entrain de faire ça. Je serais sur Lalaith près de Erydrin et son cheval en route pour Focombe ....
HRP:
Merci d'avoir RP avec moi :) Tu voudras commencer celui du départ où je le commence ?
Niphredil s'amusait avec sa jument sous le regard attentif, bien que ne manifestant rien de son amusement, d'Erydrin. Adossée contre la porte de son compagnon à quatre pattes, la jeune femme observait le manège de la petite. Cela ne faisait aucun doute que sans son intervention, elle aurait fini par céder à sa jument en lui rapportant une discrète poignée d'avoine, sans quoi l'animal n'aurait pas insisté comme il le faisait. Ce serait à surveiller pendant le voyage, que Niphredil ne laisse pas brouter sa monture n'importe quoi en pensant lui faire plaisir. Aussi intelligents que pouvaient être les chevaux, ils restaient des animaux...
Olombina pivota dans son box et repassa soudainement la tête au-dessus de la porte pour répondre au hennissement de la petite jument. Erydrin détestait quand son cheval lui hennissait dans l'oreille de la sorte. Du revers de la main, et bien qu'il soit apparu dans son angle mort, du côté où elle portait son masque, elle lui tourna la tête pour qu'il se décale. A en juger par l'arrêt de sa mastication, la bête restait attentive à ce qui se passait en face de lui. Avait-il compris qu'il était question d'avoine ? Probablement pas, même si cela en donnait fortement l'impression.
-Les deux heures sont bientôt écoulés. On doit rentrer.
Erydrin acquiesça en se redressant.
~ Tu as raison.
Ce n'était pas le moment d'inquiéter les parents. La Noldo laissa passer Niphredil devant elle et la raccompagna jusqu'à chez elle. Elles ne parlèrent pas beaucoup durant le retour, l'une et l'autre occupées à leurs pensées. Le départ se ferait dans peu de temps, juste de quoi prendre une journée de repos et réunir les affaires nécessaires, nourriture et autres, indispensables pour le voyage de retour.
Une fois la porte ouverte, la petite la salua et les convenances échangées, s'empressa de disparaître à l'intérieur, laissant Erydrin en tête à tête avec sa mère. Elle s'assura d'un bref coup d'oeil que sa fille n'était plus dans les parages avant de délivrer quelques informations supplémentaires à Erydrin sur les habitudes de la petite. La solitaire écouta attentivement et se força à garder les informations en mémoire, bien que honnêtement elle ne sache pas trop ce qu'elle devait en faire. Là-dessus, elle salua poliment l'elfe et son mari et quitta les lieux.
Ayant suffisamment tourné en ville pour la journée et fatiguée par les efforts relationnels qu'elle venait de fournir, Lemanben retourna s'enclaver dans le calme de la chambre qu'on lui avait prêté.
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Payer ses dettes
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