Sujet: Lost Hope Dream [Elrohir] Ven 18 Nov 2016 - 21:18
Une demande, un espoir ... Minas Tirith - Gondor
Encore un jour se lève sur la cité blanche fortifiée... Une nuit des plus paisible depuis les hauteurs de cette merveilleuse cité. Enfin, cela dépend pour qui... Fenêtre ouverte, je commençais à entendre les bruits caractéristiques de la ville. Tout comme ma ville natale, je devais reconnaître que Minas Tirith ne manque pas d'animation et il se passe toujours quelque chose. Modestement habillée, je finis par me lever sans même prêter l’œil sur une horloge. De toute façon, je n'arriverais pas à me rendormir donc autant me lever. Je n'ai pas encore les idées claires et je crois qu'un petit-déjeuner s'impose. Ouvrant la porte de la chambrée, je me mets à bailler et je place ma main gauche devant mes lèvres grandes ouvertes. Marchant à peu près droit, je remarque que les appartements sont dans le noir. Cela veut donc dire que mon père n'est pas encore levé. Manifestant un sourire, je secoue ma tête histoire de me remettre les idées en place. Le réveil est toujours compliqué surtout après une nuit des plus agitées et que je ne pourrais pas expliquer à mon vieux père. Non pas que je ne l'aime pas mais il n'est plus tout jeune et il viendra un moment où il va devoir prendre sa retraite. J'aime profondément mon père mais depuis la mort de ma mère, je le trouve changer même s'il est toujours aussi professionnel.
C'est donc avec discrétion et avec grâce que je me dirige vers la chambre de mon père. Non pas que je suis une voyeuse mais je surveille surtout sa santé. Avec son âge avancé, il peut décédé n'importe quand et c'est aussi pour ça que je suis restée à ses côtés. Il me dit souvent qu'il ne pourrait rien faire sans moi mais il est aussi la seule chose qu'il me reste. Il y a ma sœur ainée mais elle vit désormais avec son mari quelque part dans la cité fortifiée. Je vais la voir régulièrement car nous sommes malgré tout très proche mais je sais qu'elle s'inquiète beaucoup pour notre père. Entrouvrant la porte, je le vois encore endormi et je montre un sourire en coin avant de refermer la porte. Je peux le laisser dormir tranquille, il le mérite bien et il est rentré bien tard la veille en raison d'un repas d'affaire. Bien que je sois sa cadette, je ne peux pas me rendre partout et je sais que ce poste est important à ses yeux alors je l'aide comme je le peux. Prenant alors le chemin vers le salon, je passe la main dans ma longue chevelure qui est toute emmêlée....
Je grimace mais finalement, je me fiche de ma chevelure pour le moment. Je ne cherche pas à sortir pour le moment mais juste à venir déjeuner. Peut-être, devrais-je préparer le déjeuner pour mon père au passage. Cela ne serait pas de trop. Oui, on est des nobles mais il arrive de temps que j'ai une soudaine envie de faire un peu de cuisine. Il faut dire que maman m'a appris à savoir me débrouiller et comme je ne vais pas épouser un noble, cela me permet aussi de faire les tâches même les plus ingrates. Du moins, pour beaucoup de personnes, ce sont des tâches ingrates mais lorsqu'on les fait, le temps passe beaucoup plus vite. Cependant, je préfères une bonne lecture à tout ça. Arrivant dans le salon, je contourne alors la table pour me rendre dans une autre pièce. En général, on a du personnel chargé de le faire mais j'aime de temps en temps mettre la main à la pâte. Replaçant une mèche de cheveux, je m'occupe d'un petit déjeuner et mon père finit par se lever. Apparemment, il a été attiré par l'odeur et cela me fait rire. Un véritable estomac sur patte mais je reconnais que mon père est un assez bon vivant. Il me rejoint à la cuisine et je l'embrasse sur la joue comme habituellement. Je ne risques pas grand chose vu que nous sommes dans nos appartements et surtout seuls. Il n'y a pas de honte à avoir. Il ne fait que me transmettre son amour fraternel. Terminant le petit déjeuner, je reviens avec deux assiettes avant de rire. Mon père venait d'entendre son estomac gronder. C'est assez drôle. Je reconnais que la vie avec mon père est assez drôle. Mais c'est les aléas de son poste qui m'ennuie...
Mangeant normalement tout en riant. Bien entendu, j'aime ces moments et je sais que ce ne sera pas tout le temps comme ça. Après le déjeuner, il était temps d'aller se coiffer et autres gadgets en tout genres. Enfin, gadgets... Bijoux, robes etc... Tout ça pour des soirées avec de la beuverie, des rencontres. Je n'apprécie pas tout ça et puis, mon vrai ami est loin de moi pour le moment. Pourquoi je pense soudainement à lui alors que je viens de quitter la table. Saluant mon père, je me dirige vers ma chambre. L'heure était de s'habiller et de se coiffer afin d'être élégante et surtout serviable aux yeux des partenaires de mon père. Pour le moment, tout est calme et ils ne sont pas encore arrivés. Mon père m'a donné l'heure mais je ne m'en souviens plus. Ce n'est pas grave car j'ai quand même le temps de me préparer. Fermant la porte de ma chambre, je prends ma coiffe et je fais ce qui doit être fait. Je sais qu'on peut avoir un coup de main mais moins je vois de serviteurs mieux ce sera. Ils ont bien d'autres choses à faire et en général, je m'entends plutôt bien avec eux. Je les traite avec déférence et être humain. Attrapant ma tenue des plus simples mais suffisante, je me dis que je n'ai pas besoin de faire plus. De toute façon, je vais leur dire bonjour et quitter les lieux permettant ainsi à mon père de s'occuper de ses affaires urgentes. De mon côté, j'avais certaines choses à faire en ville. Harmonisant ma tenue à quelques broutilles, je n'avais plus qu'à sortir de ma chambre.
Rejoignant mon père, nous n'avions plus qu'à attendre. Conservant mon « masque » de diplomate, je devais oublier le reste et représenter mon père au mieux. Celui-ci fut radieux lorsqu'il me vit. A l'écouter, il était fier d'avoir une fille aussi élégante et radieuse. Mais il lui manque toujours quelque chose pour être véritablement radieuse mais ce détail ne peut être apporter que par une unique personne qui se trouve bien loin de moi. Lors de notre dernière correspondance, il se trouvait quelque part dans la Trouée des Troll, non loin de la Montagne Solitaire auprès du refuge Elfe, Fondcombe. Je ne sais pas ce qu'il fait là-bas mais j'attendais avec une très grande impatience le retour de sa missive. Je pouvais remercier mon père pour pouvoir me permettre de continuer à contacter mon ami d'enfance. Cependant, mon père n'est pas dupe... Il en sait peut-être plus qu'il ne veut me le dire mais je ne chercherais pas à lui faire cracher le morceau. Pour moi, le principal était de savoir que ma seule famille et mon seul véritable ami soient encore en vie. Bien que nous soyons fidèle aux intendants et au Prince Régent de Dol Amroth, nous n'oublions pas que nous leur devons la vie que nous menons. Heureusement, mon père semble s'en sortir à merveille. C'est alors qu'un domestique nous annonce l'arrivée des émissaires attendues par mon père. Je me devais faire violence afin de le laisser gérer tout ça. Ouvrant la porte aux émissaires, j'incline ma tête en guise de respect avant que mon père ne me demande de quitter les lieux. Hochant la tête, je finis par sortir de la pièce les laissant ainsi seuls. Cela ne me concerne en aucun cas et ce n'est pas plus mal. Moins j'en sais et mieux, je me porte. Cela évite de m'attirer des ennuis. Attrapant ma cape, je laisse le domicile et mon père avec sa réunion. La mettant sur moi, je me prépare à quitter la résidence afin d'aller me mêler aux gens de la ville. Cela ne me fait étrangement pas peur. Mais en général, je ne suis jamais seule et un garde finit par me rejoindre. Le saluant, je le laisse me suivre... Je vais en avoir pour un long moment...
La population semble être en éveil et cela me fait sourire en coin. Je me demande où je voulais aller. Laissant les pas me guider, après un certain temps, je finis par finir sur les remparts où j'observe la plaine de Pelenor et plus loin, un infime morceau de la ville ruine qu'on a autrefois nommé Osgiliath... Pour une raison que j'ignore, je me revois m’inquiéter pour mon ami qui s'est battu là-bas afin de nous défendre. Je ne sais même plus si j'avais décidé de porter l'arc ou non mais même si j'étais morte de trouille, j'avais continuer à espérer. Et je peux dire que sa majesté des Cieux a bel et bien entendu ma prière car Adrahil s'en est ressorti vivant même s'il a été blessé. Je ne me voyais pas vivre sans mon véritable ami. Une brise se fait sentir et je ferme les yeux quelques secondes avant de regarder vers l'Est par réflexe. Comme si quelque chose avait attiré mon attention. Fermant ma cape avec mes mains, je voulais contempler l'horizon espérant voir la silhouette de mon ami... Le garde est toujours prêt de moi et je reste debout à observer. Je n'attendais personne en particulier et mon esprit se laisse vaguer dans mes souvenirs agréables, ce qui me tire un léger sourire sur le coin des lèvres.
Dernière édition par Svéa le Dim 29 Jan 2017 - 15:12, édité 1 fois
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Sujet: Re: Lost Hope Dream [Elrohir] Jeu 23 Fév 2017 - 20:34
lost hope dream
Elrohir & Svéa
Imladris
Voilà quelques jours que ce petit prince était arrivé. Autant dire qu’il n’avait pas fait très bonne impression à Elrohir, ça non ! L’elfe avait cru qu’en le voyant, Eléa aurait immédiatement oublié le Parasite. Mais non. L’affaire était loin d’être gagnée, visiblement. Pourtant, Elrohir était sûr de son coup. Vraiment sûr. Il avait l’impression qu’Adrahil ne faisait pas d’efforts. Ça non. D’un point de vue totalement objectif, il était bien plus bel homme que le Parasite. Plus avenant. Plus agréable. Mieux élevé. Bon, c’était normal après tout : Adrahil était un prince de sang. Et, le Parasite… Elrohir ne savait pas d’où il venait et il n’avait pas très envie de le savoir, pour être franc. Il n’avait qu’une seule envie : voir le Parasite disparaitre. Définitivement. Cet homme n’était pas digne de sa fille. Eléanor avait été élevée comme une princesse, et certainement pas pour terminer sa vie avec un homme qui fuirait après lui avoir prit tout son argent, sa vertu et brisé le cœur. Elrohir ne voyait absolument aucun dénouement positif possible à cette histoire.
Et, il avait bien l’impression qu’Adrahil n’y mettait pas tout son cœur. Il avait protestée quand Elrohir l’avait poussé dans les bras d’Eléa. Et, l’un de ses gardes lui avait dit qu’il y avait déjà quelqu’un dans le cœur du petit prince humain. Elrohir était donc parti fouiner dans les affaires d’Adrahil et il avait trouvé une pile de lettres. Ouvertes. Dans un coffret. Ouvert. Enfin, presque ouvert. Et presque à la vue de tous. Elrohir n’avait eu qu’à fouiller la malle déverrouillée qui contenait les affaire d’Adrahil. Enfin, elle avait été déverrouillée après quelques manipulations du couteau de l’elfe sur la serrure. Tout comme il avait réussi à ouvrir le coffret après avoir joué avec deux épingles à cheveux empruntées à Elinà.
Elrohir était en effet sortit de la chambre d’Adrahil, laissant là le bordel qu’il y avait mis, pour aller trouver la guérisseuse dans la bibliothèque et lui demander de but en blanc deux pinces à cheveux. Elinà l’avait regardé, avait poussé un profond soupir et avait prit deux épingles dans sa coiffure pour les lui remettre avec un « Je ne veux même pas savoir ce que tu vas en faire » qui avait fait rire le fils d’Elrond aux éclats alors qu’il retournait sur les lieux de son crime.
Oui, vraiment : Adrahil avait cherché à ce qu’il fouille dans ses affaires. Il n’y avait pas d’autres solutions.
Mais, le jeune prince n’avait pas vraiment partagé son avis quand il était rentré dans sa chambre et avait trouvé Elrohir assit sur son lit, une lettre de Svéa entre les mains. Une dispute s’en était suivie sur la culpabilité de l’elfe, qui avait proposé, pour se racheter – mais aussi et surtout parce qu’il était un vil curieux incapable de comprendre comment on pouvait préférer une « Dame Svéa » à sa fille chérie – d’inviter la dite Dame Svéa à visiter Imladris.
Adrahil avait finit par accepter, et Elrohir s’était mis en chemin avec la missive, après avoir promis de la confier à un coursier. Sauf qu’il n’avait pas l’intention de confier le message à quelqu’un, ça non. Il prit Canasson, son fidèle étalon noir, et il partit lui-même à la chasse de « Dame Svéa ».
Minas Thirit
Arrivé à la cité Blanche, Elrohir se rendit directement dans la demeure de la demoiselle qu’il cherchait. Là, on lui indiqua qu’elle était partie se balader, et on lui demanda s’il souhaitait l’attendre. Etant donné qu’il n’avait aucune idée de ce à quoi elle ressemblait, Elrohir songea à accepter. Il n’allait tout de même pas faire le tour de la ville sur Canasson en criant « Dame Svéaaaaa où êtes vouuuuus ». ça non. Finalement, il proposa à la servante de l’accompagner aux endroits où la demoiselle avait l’habitude s’aller. Après deux essais ratés, elle lui indiqua les remparts et Elrohir la suivit pour finalement tomber sur celle qu’il cherchait.
L’elfe attendit que la servante l’introduise, tout en jetant un regard amusé au malabar qui l’accompagnait. Et, Elrohir tendit ensuite la lettre à la jeune fille avec une légère courbette. Il croisa les bras et pencha la tête sur le côté pour observer la demoiselle de haut en bas, se demandant bien ce qu’avait pu lui trouver Adrahil.
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Sujet: Re: Lost Hope Dream [Elrohir] Sam 29 Avr 2017 - 14:22
lost hope dream
Feat Elrohir
Toujours debout sur les remparts, je me débrouille pour ne pas gêner les gardes sur place. Il est vrai que la bataille d'Osgiliath était terminée mais rien n'est sûre avec les frontières. Il faut dire que l'intendant s'est arrangé pour que l'ensemble du pays soit aux aguets. Les Orcs continuent leur traversée illégale sur les terres du Gondor. La brise ne me laissait pas insensible et je me demandais ce que faisait mon Prince. Pour mon père, il n'y avait pas de secret et j'avais eu du mal à répondre lorsqu'il m'a posé la question. Il faut dire qu'il est mon père est qu'il voit toujours tout. Mon père est quelqu'un d'adorable et je veillais sur lui. Il faut dire que ma sœur aînée ne passe plus vraiment à la maison, bien trop occupée à gérer la maison de son époux. Dans le fond, je lui en voulais un peu de nous avoir abandonné mais d'un autre côté, je comprends parfaitement. Attentive, je laisse mon regard filer à l'horizon et malgré le temps agréable, je suis un peu maussade. Les échanges de lettres avec Adrahil me manquent et j'avais réellement hâte de lire sa prochaine missive. Rien qu'en y pensant, j'avais ce sourire au coin des lèvres. Heureusement pour moi, personne ne me voyait vu que je suis tournée vers l'horizon. Gardant le sourire sur le visage, je laisse mes pensées s'évader tandis que je sais mon père en sécurité. J'ai beau dire ce que je veux, je le sais débrouillard et je n'ai pas le droit d'interférer dans ses affaires sauf s'il me le demande.
Après tout, je ne suis qu'une modeste femme sans époux et sans vertus comme dirait certaines rumeurs à mon égard. Je ne prends pas la peine de répondre à de tel palabre en sachant que cela ne regarde que moi. Et puis, ce ne sont que des rumeurs vu que personne ne sait la réalité sauf moi. Y répondre ne ferait que valoir des probables ennuis à mon père alors j'y fais abstraction. Il est par contre vrai que j'ai refoulé tous ceux qui ont cherché à me faire la cour. Rien ne m'intéresse réellement dans cette cité et on ne m'a jamais demandé mon avis là-dessus. J'ai suivi mon père mais plus le temps passe et plus j'ai l'impression que la séparation avec Adrahil était volontaire. Il faut dire qu'après la dernière discussion que j'ai eu avec le père de mon ami me laisse penser qu'il a tout calculé. Sauf peut-être les échanges qu'il a aussi tenter de stopper. Pas de chance pour lui, mon père a accepté de payer un messager pour mes missives avec la véritable personne qui dispose de ma loyauté. Cette situation m'oblige à réfléchir à tout ça... Une expression dit que la nuit porte conseil mais je n'ai réellement jamais eu ce besoin... Sauf aujourd'hui... Et puis, la nuit était loin d'être levée. Il y avait encore une paire d'heure avant que la lumière ne laisse place à sa sœur jumelle mais que peu de personne peuvent dire la côtoyer.
La tête dans les nuages, je reste debout sur la forteresse qui descend vers la ville alors que je regarde l'horizon. Dire que je n'ai pas peur, ce serait mensonger... J'ai peur de perdre mon père, ma sœur et plus que tout, mon ami de toujours. Encore maintenant, je passe mon temps à me demander s'il ne finira pas par mourir sur le champ de bataille. Cependant, je ne peux pas espérer mieux que lui comme régent de ma cité natale. Il est proche de ses hommes et j'en ai souvent l'écho. Il faut dire que les exploits de mon ami ne passent pas inaperçu pour un représentant de Dol Amroth. Le garde qui m'accompagne reste immobile et il voit bien la servante et une autre personne. Il est clair que si la personne non identifiée n'était pas accompagnée d'une tête connue, le malabar l'aura repoussé. Il doit assurer la protection de la fille du diplomate du Gondor. On est jamais sur de rien. La servante lève alors la voix afin de m'interpeller. Finissant par me tourner vers la servante, je l'invite à me rejoindre. Elle m'explique alors qu'une personne est venue m'apporter une lettre. La remerciant, je l'invite à nous laisser. L'observant un moment, je reconnais la personne qui m'avait sauvé une fois la vie alors que nous étions en route mon père et moi pour notre cité natale. Je regarde mon malabar et je lui fais signe de nous laisser seuls. Je marche vers lui avant de faire une révérence à l'attention du Prince Elfique.
« - Votre altesse, bienvenue à Minas Tirith ! »
Il faut être courtoise et polie en présence d'un fils de seigneur de terre et dans ce cas, il est le fils du maître de Fondcombe, une ville refuge que j'ai toujours voulu voir de mes propres yeux. Les rumeurs parlent d'elle comme une magnifique cité arborant nature et eau pure. Je dois reconnaître que cela m'a toujours donné envie de la visiter et peut-être de rencontrer un jour le maître des lieux. Bien que je sois adulte, je suis encore un peu cette petite enfant qui rêve d'aventure. Après ma révérence qu'il me rend avec un légère courbette, je me redresse et il me tend une lettre. Oh... Gracieusement, je prends la lettre en main et je commence à l'ouvrir tout en observant le Prince d'Imladris.
« - Je vous remercie ! »
Une fois la lettre ouverte, je commence à la lire en silence et plus, je la lisais, plus le sourire apparaît sur mon visage. J'ai toujours été impatiente de lire ses missives. On aurait dit une enfant qui attendait des nouvelles de son père ou qui attend des cadeaux pour son anniversaire. J'ai peut-être vingt-quatre ans mais je suis encore un peu cette petite enfant qu'il faut protéger alors que je peux manier un arc sans me poser de question. Bon, il est vrai que je ne sais pas chasser et je n'y suis jamais aller mais je sais m'en servir pour faire mal à quelqu'un. Heureusement pour moi, je n'ai encore jamais eu besoin de le faire. Laissant le sourire sur mon visage, je relis plusieurs fois le message avant de replier le message. Le gardant en main, je porte alors mon attention sur Elrohir.
« - Vous avez fait bon voyage ? Souhaitez-vous vous restaurer avant de repartir ? »
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Sujet: Re: Lost Hope Dream [Elrohir] Jeu 8 Juin 2017 - 21:20
Merci, répondit Elrohir, sans s’embarrasser de protocole. Il passa une main dans ses cheveux étrangement courts pour un elfe et les ébourriffa. Décidément, cette dame Svéa se rappelait de lui. Lui ? Oh, il ne l’avait pas vue depuis qu’elle était partie de Dol Amroth. Il était passé là bas pour un banquet, alors qu’elle n’était qu’une enfant. Elle avait beaucoup changé. Appelez moi Elrohir, fit-il simplement. Juste Elrohir. Pas de « messire » et autres du même genre, précisa-t-il ensuite. Parce que, les ronds de jambe, tout ça, ça l’ennuyait. Vraiment beaucoup. Il n’avait pas réellement l’habitude. Les elfes avaient abandonné depuis longtemps l’idée de lui donner du « Prince Elrohir » car dans ces cas là, il faisait littéralement la sourde oreille. La plupart des Rohirrims avec lesquels il voyageait étaient des gens simples. Très simples. Le genre de personnes qui n’avait même pas l’impression qu’Elrohir était autre chose qu’une paire de bras en plus pour aider lorsqu’il le fallait. Et, ça, c’était reposant. Elrohir ne se présentait que rarement comme « prince » d’Imladris. La plupart du temps il ne donnait que son prénom. C’était suffisant comme ça. Ceux qui s’intéressaient à la généalogie elfe pouvaient comprendre qui ils avaient en face d’eux. Les autres… Tant mieux s’ils ne savaient pas.
Et puis, de toute façon, il fallait savoir qu’Elrohir n’était qu’un sale gosse. La plupart du temps, il savait faire le minimum d’efforts pour éviter de se retrouver dans les ennuis ou que son père n’apprenne qu’il était complètement irrévérencieux. Elrond lui aurait clairement tiré les oreilles, qu’il avait assez longues comme ça. Vraiment assez longues. Pas besoin d’aide, il entendait assez bien comme ça. Attendez de l’avoir lue pour ça. elrohir eut un sourire amusé. La dernière fois que j’ai apporté une lettre ici, c’était une lettre de rupture. La Dame en question m’a tapé dessus en pleurant. s’il avait voulu en faire un peu « trop » il aurait dit avoir une cicatrice à l’endroit où elle l’avait griffée. Mais, les elfes ne gardaient que peu de cicatrices. Elrohir avait eu beau se battre encore et encore, les cicatrices finissaient toujours par s’estomper. Il n’en gardait que peu. Celles des combats où il avait été le plus blessé. Celles des combats où il avait faillis… Hey bien faillis y rester. Et oui.
Mais, Svéa était en train de lire la lettre. Un sourire s’épanouissait sur son visage. Bon, pas de lettre de rupture, alors. Vraiment pas. Dommage. Enfin, l’elfe savait le contenu de la missive, après tout. C’était lui qui avait incité Adrahil à l’écrire. Autant qu’il puisse observer la Dame Svéa dans son environnement naturel. Comprendre pourquoi cette fille attirait l’attention du jeune homme encore et encore. Je meurs de faim, répondit l’elfe avec un sourire. Ils servent toujours du porc au miel dans cette petite auberge à côté de la fontaine ? Le siècle dernier, j’y venais une fois par an tellement c’était bon. Il tendit son bras à la demoiselle pour l’inviter à venir avec lui, marcher dans les rues de la cité.
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Sujet: Re: Lost Hope Dream [Elrohir] Sam 10 Juin 2017 - 12:56
lost hope dream
Feat Elrohir
En tant que membre de la diplomatie humaine, je me dois de savoir qui sont les personnalités politiques influentes quelque soit leur race ou leur espèce. Et puis, je suis quelqu'un de cultivé qui préfère le toucher des livres aux senteurs des boissons disponibles lors des soirées mondaines. Bien que les années ont passées, j'ai mémorisé beaucoup de choses bien que ce sont surtout les souvenirs de ma mère et de mon frère jumeaux qui disparaissent. Ce sont deux êtres qui me sont chers et je veux qu'ils gardent leur place dans mon cœur. Amusée par l'anecdote du Prince du refuge, j'hoche la tête avant de lire la dite-lettre.
« - C'est entendu, Elrohir ! »
Mais je ne suis pas quelqu'un de violente même si je sais me servir d'un arc. Bien qu'un sourire se manifeste sur mon visage, je ne suis pas réellement dans mon environnement naturel. Ce n'est pas Minas Tirith ma cité mais bel et bien Dol Amroth et j'aimerais tant y retourner. Je dois aller sur la tombe de mon jumeau et de ma mère. Je ne pourrais jamais oublier comment mon frère est mort mais le temps a passé et voilà de nombreuses années que je n'en veux plus à celui qui dispose de ma véritable loyauté. Rangeant la lettre dans ma petite pochette, j'écoute avec attention mon invité qui me parle alors d'un plat d'une auberge non loin d'ici.
« - Bien sûr, il s'agit même de leur spécialité. Je constate que vous êtes un fin gourmet ! »
Gardant mon sourire, j'allais être sur mon petit nuage durant encore quelques heures. Cependant, son invitation me faisait réellement plaisir. J'allais enfin voir la fameuse cité refuge d'un maitre elfe réputé pour son immense sagesse. Dans le fond, je suis un peu pressée d'arriver dans l'un de derniers refuges des elfes. Oh que oui. Depuis mon plus jeune âge, je voulais voir la beauté de cette cité et grâce à Adrahil, je vais pouvoir réaliser un rêve de gamine. Gamine que je suis encore peut-être un peu. Je remarque alors le bras de mon invité et je le prends sans hésitation. Marcher nous fera du bien et de ma main libre, je soulève ma robe afin de descendre les marches des remparts. Je n'ai pas peur de marcher en ville et je connais de nombreuses personnes. Le boulanger, le pâtissier, le paysan... Je me suis bien souvent mélangé aux gens du petit peuple par plaisir et envie. La noblesse est une vie qui ne m'intéresse pas vraiment mais je suis naturelle de cette façon. Et puis, ce sont eux qui m'ont occupé alors que je m'ennuyais dans cette cité. Arrivant en bas des marches, je remarque alors la servante et le garde du corps. Observant la servante, je lui souris avant de lui donner des instructions.
« - Mara, pouvez-vous ,s'il vous plait, faire préparer ma monture et mes affaires pendant que je m'occupe de notre invité. Si mon père vous demande pourquoi, dites-lui que son altesse, le Prince Héritier de Dol Amroth, réclame ma présence à ses côtés ! »
Je prends alors la lettre que j'avais rangé et je la tends à la servante avec le sourire. Cela lui servira de preuves au cas où que mon père soit un peu trop curieux. Et il est au courant de la relation ambiguë que j'ai avec le futur régent de la coté de Dol Amroth. Ma robe retombe sur le sol sale mais cela n'a pas d'importance. Cela se lave et il m'arrive souvent de laver mes affaires moi-même. Pourquoi ? Parce que je m'entends bien avec elle et elles ont presque toujours été là pour moi. Je sais aussi qu'elle me sont fidèle. La voyant me faire la révérence, je montre un petit rire. Ce n'est que du protocole et je ne suis pourtant pas une reine. Malgré tout, je suis bien vu dans le milieu et la seule personne qui a su attirer mon attention est l'Intendant du Gondor lui-même car il a un esprit très ouvert. Bien que je sois une femme, il ne m'a jamais refoulé en tant qu'ambassadrice de Dol Amlroth et il a su me montrer que j'avais ma place dans cette cour. Cependant, le Prince Adrahil est plus important pour moi que le rôle de mon père. Car c'est lui le véritable ambassadeur mais il a tenu à ce que je le suive pour l'aider. Et j'ai tenu ce rôle jusqu'à aujourd'hui. Mais ses obligations pour Dol Amroth seront toujours prioritaire sur ses obligations ici. Surtout si elles viennent de ce qu'elle porte dans son cœur. La remerciant vivement, je regarde le garde qui sera probablement pas loin même si cela fait des années que je n'ai plus besoin de garde dans la cité. Cependant, mon père y tient alors je respecte sa volonté. Tournant la tête vers Elrohir, je montre un fin sourire avant de reprendre la marche.
« - Alors, dites-moi, pourquoi cette envie de jouer les messagers, Elrohir ? »
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Sujet: Re: Lost Hope Dream [Elrohir] Dim 2 Juil 2017 - 12:46
Elrohir eut un sourire narquois lorsque la demoiselle accepta de l’appeler juste par son nom. Les seigneurs et autres du genre, ça n’était clairement pas pour lui. Il n’avait jamais aimé ça. Déjà enfant, il se contentait de regarder fixement la personne qui l’appelait ainsi jusqu’à ce qu’elle cède et n’utilise que son prénom. Il était une véritable petite terreur. Le genre de terreur qui finit par devenir une légende et… Well. C’était ce qui était arrivé. Pas pour ses âneries d’enfants, cependant. Pour toutes celles que lui et son jumeau avaient faites ensuite. Alors qu’ils grandissaient et qu’ils devenaient des adultes. Comme, la fois où ils avaient tenté de cacher un bébé oliphan dans les écuries d’Imladris, par exemple. Leurs exploits guerriers n’avaient jamais réussis à éclipser cette réputation de farceurs qu’ils avaient. Et, de toute façon, ils étaient aussi farceurs quand ils combattaient.
Elrohir indiqua ensuite à la demoiselle qu’il souhaitait se restaurer. Il connaissait une petite auberge très sympathique. Enfin. Elle l’était la dernière fois qu’il avait mis les pieds à Minas Thirit. Le temps passait tellement plus lentement pour les elfes que pour les hommes… c’était tout simplement hallucinant. Ce qui lui semblait une minute pouvait être dix ans pour les Hommes. Vraiment. Excellent, dit-il en tendant son bras à la jeune femme quand elle lui dit que cette auberge n’était pas fermée. Ni disparue. Tant mieux. Il entreprit donc de marcher tranquillement dans les rues avec la demoiselle à son bras. En bas des marches, le garde du corps attendait toujours. La servante aussi. Celle-ci fut renvoyée avec un sourire et la lettre en mains. Elrohir tourna la tête sur le côté pour que personne ne remarque son expression amusée. Cette lettre n’était pas une surprise pour lui, mais il trouvait touchante la façon dont elle mettait Svéa en joie. Si elle savait à quel point il avait été l’instigateur de tout ça… Il se pinça les lèvres. Cette nouvelle farce promettait d’être encore plus intéressante que les précédentes. Il revient au présent, cependant, lorsque la demoiselle lui posa une question. J’avais besoin de bouger, répondit-il. J’ai toujours été sur les routes, mais depuis un siècle ou deux, mon père tend à me former pour prendre sa place, lorsque le moment viendra. J’ai encore du mal avec la sédentarité. Il leva les yeux au ciel à cette idée. Je préfère la vie avec simplement moi, mon cheval et mon épée qu’être entouré de courtisans et conseillers qui passent leur vie à tenter de me faire des ronds de jambe pour obtenir mes faveurs. Il haussa les épaules. Et puis parce que j’ai fait quelques bêtises et que j’avais besoin de m’éloigner de la cité, aussi.
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Sujet: Re: Lost Hope Dream [Elrohir] Jeu 27 Juil 2017 - 14:13
lost hope dream
Feat Elrohir
Allez savoir pourquoi Elrohir aodrait cette auberge mais elle va l'y conduire. A force de venir aider les classes les plus fragiles depuis la dernière bataille, j'ai ma petite notoriété au sein de la cité blanche. Après avoir fait ce que j'avais à faire, je rejoins mon invité du jour et je me tiens à son bras, marchant comme n'importe qui. Habillée comme d'habitude, je ne porte pas beaucoup de bijoux vu qu'ils peuvent facilement disparaître. En règle générale, je les garde pour les soirées mondaines même si je m'y ennuie très souvent malheureusement. Et mon père le sait très bien alors il essaye de me faire apprécier ce genre de détail qui font partie de ma vie de diplomate... Bien qu'au départ, je ne suis pas censée m'occuper du métier de mon père, je me suis finalement décidée à apporter une aide à mon père qui n'est plus vraiment tout jeune. Ma mère a perdu la vie de maladie dans cette cité et mon père va probablement finir sa vie ici. Je passerais de toute façon lui dire au revoir avant de prendre ma monture et d'aller à Imladris comme le souhaite Adrahil.
Les rues de la cité ne sont pas des plus propres mais il y a des jours où c'est pire. Sur notre chemin, je croise plusieurs gardes de la cité blanche et je les salut d'un signe de tête. J'écoute alors les paroles du fils du célèbre maître du refuge des elfes. Il explique qu'il préfère être sur les routes et qu'il ressent le besoin de bouger. Chose que je peux comprendre et je dois admettre que cette invitation va me permettre de quitter la cité blanche pour un moment. C'est pas que je n'aime pas la cité mais la vie ici ne me plait pas plus que ça pour être honnête. Je ne parle pas de contact avec les classes populaires mais des soirées mondaines où les nobles passent leur temps à se goinfrer et à boire comme s'il n'y avait que ça dans la vie. Pendant que les civils et la classe populaire subissent la guerre, les nobles font des fêtes et se fiche de ce qui se passe devant leur portes tant qu'on n'interrompt pas leur festivités... L’égoïsme... Voilà bien une chose qui m'agace ici et de nombreux nobles s'imaginent que tout leur appartient...
Montrant un sourire, j'entends qu'on m'appelle à plusieurs reprises et je tourne la tête vers les personnes qui me saluent oralement. Simple et modeste, je leur fais signe de la main en leur répondant et en demandant simplement s'ils vont bien. Je me suis fais quelques bons contacts au sein de la classe populaire et j'apprécie ce contact. Gardant le bras de mon invité, je continue ma marche avant de rire sur le fait qu'il a fait une bêtise et qu'il préfère s'éloigner un peu. Cependant, je suis d'accord sur le fait qu'être noble ou de sang royal n'est jamais très simple. Je pose alors mon regard sur l'elfe et je parle avec lui simplement et sans secret.
« - Je peux comprendre ce que vous ressentez. La cité blanche n'est pas ma cité et même si je porte une attention particulière à la classe populaire, je ne peux pas en dire autant des nobles qui agissent comme des égoïstes et de la même manière que vos courtisans et conseillers... Mais ils ne sont pas prêts d'avoir mes faveurs... »
Je lâche un soupir avant de placer une mèche de cheveux derrière mon oreille droite. Je ne sens pas à ma place ici et je l'ai toujours dit à Adrahil. Ma place n'est pas ici mais à Dol Amroth. Je me sens plus proche du lac que des pavés blancs de la cité fortifiée. Cette cité est belle et elle a été construite d'une manière particulière. Je reconnais qu'il y a des endroits où la vue est magnifique mais hormis l'Intendant et quelques rares personnes, rien ne m'attache ici... Je continue à marcher vers la dite-auberge qui se trouve en contrebas. Y aller à pied ne me gène absolument pas et j'ai un garde du corps pas loin.
« - Quelles sont donc ces bêtises ? »
Je garde malgré tout le sourire car il m'avait apporté une excellente nouvelle et je ne pensais pas revoir Adrahil si vite. Je suis plutôt contente et heureuse de pouvoir faire ce voyage et mon père m'a appris à monter à cheval. Cela ne sera peut-être pas facile mais je prévois de prendre mon arc et mon carquois avec moi afin de ne pas être sans défense. Non pas que j'ai pas confiance en Elrohir mais ce n'est jamais de trop. Je n'avais jamais eu le besoin de réellement m'en servir même pendant la dernière bataille même si j'étais prête à cette éventualité, je n'avais pas eu besoin de tremper mes mains dans le sang d'orcs. Il paraît que cela marque. Cependant, je ne suis pas là pour ça.
« - Dites, serait-ce déplacé de ma part de vous demander de me parler de Foncombe ? »
Je voulais en savoir plus sur le refuge elfique où se trouvait actuellement la véritable personne en plus de mon père en qui je tiens réellement. En plus de ça, j'avais avec moi l'un des héritiers du domaine de la maison Rivendell. Oui, j'avais lu certaines choses sur la cité et sur la dite maison mais peut-être que la voix d'un de ces habitants me mettra l'eau à la bouche.