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The destiny at the end of the way
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 The destiny at the end of the way

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Cármen

Cármen
♦ PSEUDOs : Illabye
♦ MESSAGES : 526
♦ RÉPUTATION : 4073
♦ DC & co : Raeryan, Elea, Selen, Violette
♦ DISPONIBILITÉ RP : ✓ Disponible
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— RACE DU PERSO : humaine
— ORIGINAIRE DE : Haradrim, elle est née dans un village à la frontière de Khand à l'est
— ÂGE DU PERSO : 27 ans
— RANG SOCIAL : pauvre
— MÉTIER PRATIQUÉ : voyante, danseuse, musicienne, comédienne
— ARMES DU PERSO : un couteau bien caché sous ses jupons
— ALLÉGEANCE〣GROUPE : son père, son groupe
— VOYAGE AVEC : sa troupe de saltimbanques

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MessageSujet: The destiny at the end of the way   The destiny at the end of the way EmptyDim 6 Mar 2016 - 1:35

☙ The destiny at the end of the way

feat. Búchanán & Cármen

Un cortège aux milles sons et au milles couleurs passait dans la forêt, les bohémiens allaient en quête d’un nouvel endroit pour passer la nuit. Pieds nus, les bijoux accrochés aux chevilles des femmes cliquetaient, leurs longues jupes colorées glissaient sur l’herbe tandis qu’ici l’humeur était toujours la même lorsqu’ils étaient sur la route. Il y avait un optimisme naturel, un bonheur d’être ensemble et d’aller à la rencontre de nouveaux horizons. Cármen s’était faite à cette vie, plus que tout depuis qu’elle avait quitté le désert. Les dunes n’étaient plus que de lointains paysages cauchemardesques, ici les couleurs des forêts enchantées apaisaient son cœur. Elle marchait près de sa roulote, tenant la corde de la vache qui tirait sa propre roulotte en posant le regard un peu partout.

« Attendez !!! »

La voix de la jeune fille brisa le silence alors qu’elle entrevit une silhouette humaine au travers des arbres. Ce qui l’interpela, c’est que celle-ci se trouvait allongée et qu’il y avait un loup. Mais le loup ne le dévorait pas, au contraire, il semblait monter la garde. Cármen se sépara un instant du groupe malgré les mises en garde de ses confrères et leurs interdictions de s’éloigner. Alors il ne lui avait fallut que de quelques instants pour détaler comme un lapin jusqu’à arriver devant la personne et le loup. Très vite le loup montra les crocs, dans le but de protéger la personne allongée.

« Cármen !! »
« N’approchez pas !!! »

La jeune brune montra ses mains en signe qu’elle était inoffensive mais veila à ne pas trop s’approcher au risque de se faire éventrer.

« Je ne vous veux aucun mal !! »

Cármen posa les genoux à terre pour ne pas dominer le loup de sa hauteur et fouilla dans son sac pour en extraire de la viande séchée. Elle lui lança d’abord une tranche afin de voir s’il était réceptif à ce genre d’offrande ou si elle faisait mieux de passer son chemin. Puis Cármen remarqua qu’il s’agissait d’une femelle, une belle bête visiblement apprivoisée par cet homme et qui lui était fidèle en tout points. C’était attendrissant et à la fois intéressant de voir cela. Après quelques secondes de méfiance, reniflant le morceau de viande a quelques centimètres devant, la louve avança, prit le morceau et recula aussitôt pour le manger. Un signe qui encouragea la gitane à tenter d’aller plus loin. Elle sorti alors un nouveau morceau de viande qu’elle tendit dans la direction de la louve en baissant le regard pour qu’elle ne se sente pas affrontée. Les grognements de l’animal allèrent crescendo à mesure que Cármen osait s’avancer et se stoppa avant d’être trop près. La tension était palbable, le cœur de la jeune fille battait vivement et elle n’était pas sure de l’issue de cette histoire. En ayant le visage baissé, elle tourna le regard vers l’homme allongé là, remarquant qu’il était blessé et pâle comme un linge – elle ne devait pas perdre plus de temps.

La louve s’approcha et prit le morceau de viande dans la main de la jeune fille sans tenter de lui croquer les doigts. Elle l’autorisait alors à rester proche  mais sentait encore quelques relans de méfiance de la part de la louve. Cármen releva doucement la tête et lui offrit un troisième morceau de viande séchée.

« Tu es gentille, je me demande quel est ton prénom ? Tu veilles sur cet homme n’est ce pas ? »

Cármen usait de temps et de douceur dans sa voix pour rassurer l’animal. Elle s’approcha doucement de celui-ci tout en laissant la louve conserver la dominance.

« Tu crois que je peux l’approcher ? Pour le guérir… »

Lorsque Cármen tendit la main vers l’homme, la louve aboya et fit sursauter Cármen qui cessa sa tentative. Alors elle tendit à nouveau le bras vers l’animal s’approchant doucement d’elle et la laissa venir vers elle. La louve renifla d’abord sa main, son bras puis son visage, ses cheveux. La gitane ne bougeait pas, se laissant inspecter avec docilité jusqu’à ce que celle-ci fasse le tour et retourne s’asseoir de l’autre côté. Cármen interpréta cela comme une autorisation et osa alors s’approcher un peu plus de l’homme blessé. Elle remarqua ses oreilles pointues, cette marque noire sur le visage et pensa d’abord à un elfe. Mais il était évident qu’il était un homme, plutôt original pour le coup mais elle ne s’y attarda pas. Elle remonta sa chemise tachée de sang afin de pouvoir constater l’état de sa blessure. Cette dernière était infectée, il était en train de succomber à une fièvre mais elle avait foi, elle pouvait encore le sauver. La bohémienne ne perdit pas de temps pour redresser l’homme mourant et appela à l’aide. Alors que des hommes virent soulever le blessé, Cármen offrit d’autres morceaux de viande séchée à la louve et osa lui donner quelques caresses tout en l’incitant à les suivre en sifflant.

On installa l’homme dans sa roulotte, la louve entra aussi et le convoi continua sa route. Tout alla alors assez vite, Cármen utilisa d’abord de l’alcool pour désinfecter et retira le pu à l’aide d’instruments afin de l’assainir. Elle nettoya la plaie avec minutie, puis se dépêcha de recoudre la plaie. Quelques points seulement suffirent à rassembler les deux pans de peau et stopper l’hémorragie.  Elle était concentrée, la louve quand à elle s’était installée dans le lit pour rester près de son maitre. Cármen adressa un petit sourire à cette dernière avant d’appliquer un onguent afin de cicatriser la plaie le plus rapidement possible tout en détruisant les éventuelles bactéries qui pouvaient revenir. La jeune femme lui fit ensuite un pansement, maintenu par un bandage et le recouvrit de couvertures afin qu’il puisse rester au chaud.

A ce moment là, elle senti la roulotte s’arrêter, signe qu’ils avaient établi un point de campement pour la nuit, ce qui n’était pas plus mal puisqu’il allait pouvoir trouver un repos sain. Cármen sorti de sa roulotte pour aller jusqu’à la rivière, n’adressant pas le moindre mot à ses confrères qui lui demandaient des nouvelles de l’homme. Elle puisa de l’eau de la rivière dans une bassine et s’empressa de revenir s’enfermer dans sa roulotte. Là, elle plongea un tissu propre dans l’eau, l’essora et le passa sur le front de l’homme, sur son visage et le haut de son torse afin de rafraichir sa peau et aider à ce que sa fièvre tombe. Son rytme cardiaque semblait avoir reprit une allure normale alors qu’elle vérifiait son pouls, elle soupira et prit place sur le tabouret au chevet.

« Ca y est on a réussi à le sauver ma belle ! » Fit-elle comme si elle parlait à la louve.

Les quelques jours qui suivirent furent difficiles mais il ne présenta pas de complications. Cármen veillait constamment sur lui, l’hydratant en faisant passer un peu d’eau sucrée ou des infusions entre ses lèvres afin qu’il ne meure pas. Son état s’améliorait nettement, ce qui avait encouragé Cármen à continuer de prendre soin de lui et de sa louve. Elle s’autorisa quelques moments de répit avec cette dernière, jouant avec elle aux alentours alors qu’elle courrait dans les bois. Elle la nourrissait et lui donnait quelques gestes d’affection afin qu’elle se sente en confiance. Elle ne se laissait cependant pas approcher par les autres, ce qui était compréhensible et Cármen veillait même à ce que les enfants ne l’embêtent pas.

Un après midi pluvieux, Cármen rentra dans sa roulotte et vit qu’il était toujours endormi. Néanmoins il semblait avoir retrouvé un certain confort et sa peau avait reprit des couleurs. La jeune femme passa un linge humide sur le front du jeune homme blessé, fredonnant une chanson dans sa langue maternelle. Il lui était arrivé de lui parler ces deniers jours, sachant que souvent même inconscients, les malades pouvaient parfois percevoir les vibrations des voix et que cela les apaisait. Elle ne savait pas quelle langue lui parler, Cármen avait très récemment appris la langue commune alors la plupart du temps elle s’était contentée de chanter en espérant que cela suffise à ce qu’il ne se sente pas dans une mauvaise posture à son réveil. Il fallait dire que l’intérieur de la roulotte était rempli de curiosités, de talismans mais aussi de tissus colorés et de bibelots clinquants. D’ailleurs elle avait glissé au cou de l’homme une amulette pour éloigner les mauvais esprits et faire en sorte que sa guérison se fasse sans problème. Cármen observa un instant le jeune homme, puis ne voyant pas plus d’amélioration, elle se réinstalla dans le fauteuil et entreprit de faire un peu de couture pour une nouvelle robe.



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MessageSujet: Re: The destiny at the end of the way   The destiny at the end of the way EmptyMar 8 Mar 2016 - 0:52


The destiny at the end of the way.
You may need two hands to fight someone. But only one to stab them in the back. Now where is your god ? Does he here your priers ? Does he even care for you when you scream loud and clear ? ••• Cela faisait trois jours que l’adolescent évoluait péniblement dans les plaines brulées du Rohan. S’étant juré de ne plus jamais traverser cette partie de la Terre du Milieu après l’avoir fuie durant une année, Búchanán avait été contraint à couper par ces chemins, car la route était infestée de brigands. En effet, il eut la mauvaise chance d’en croiser.

Un soir, alors qu’il s’était installé près de son petit feu et caché sous sa couverture, deux brigands jaillirent de l’ombre et s’approchèrent de lui, menaçant. C’est à ce moment qu’un des hommes l’attrapa par le col de sa chemise et le fit se lever.

« Alors on est tout seul ? C’est dangereux les routes ces temps-ci. Et particulièrement quand on est seul comme toi ! »
« Laissez moi tranquille. » cria le jeune homme, terrifié par son adversaire qui le tenait à bout de bras.

Un autre homme profita de son inattention pour fouiller dans son sac.

« Mais c’est qu’il a quelques pièces clinquantes ce petit ! Et regarde ça, il peut même nous jouer un petit peu de musique. » lança-t-il en brandissant le luth.
« Laissez ça je vous en prie. C’est un cadeau de mon grand-père. »

Mais tout ce qu’il eut pour réponse ce fut les rires rauques de ces bandits qui n’en avaient que faire de ce qu’il disait. Il fallait qu’il fasse quelque chose, car ils n’auraient aucune pitié à le tuer à l’instant. Le jeune barde parvint à atteindre sa dague, mais quand il la brandit, l’homme le désarma avec une facilité déconcertante. Búchanán n’aurait jamais eu le courage d’aller plus loin et de le frapper de toute manière. L’homme rit à nouveau devant l’innocence de cet enfant.

« C’est pas comme cela que tu vas survivre, mon garçon. »

Puis il trancha le flanc de Búchanán avec la dague qu’il avait tenue dans sa main un instant auparavant. Ce dernier tomba dans la boue, plié par la douleur. Il se savait fini. Ils allaient le tuer. Fermant les yeux, l’adolescent préféra ne pas voir sa mort arriver. Mais au moment où il pensait que tout était terminé, la louve qui le suivait depuis des mois réapparut et s’attaqua aux brigands. Sa mâchoire s’était refermée sur la gorge de son agresseur qui rejoignit Búchanán au sol, s’étouffant dans son propre sang qui jaillissait de sa gorge. L’autre homme lâcha le luth et s’enfuit, poursuivit par l’animal. Le pauvre blessé, aurifié par l’agonie de son agresseur, se releva le plus rapidement possible et rassembla ses affaires avant de fuir cet endroit.

Il courut le plus rapidement qu’il pouvait, sans jamais se retourner. Il ne voulait pas croire ce qu’il venait de se passer. Ces horribles images continuaient à apparaître devant ces yeux. L’aveuglant à tel point qu’il ne vit pas la louve blanche lui couper la route. Les deux se percutèrent et Búchanán se retrouva à nouveau au sol. La bête s’était empressée de s’approcher de son protégé et de frotter son visage contre lui. Elle cherchait certainement à connaître son état de santé. Surpris et terrorisé par cet animal, le barde ne savait comment réagir ; elle ne semblait pas lui vouloir de mal, mais il savait que les loups étaient imprévisibles. Il osa tout de même tendre la main vers elle et, à sa grande surprise, la louve approcha sa tête. Son pelage était d’une extrême douceur. Sa queue remuait de joie et Búchanán savait à cet instant qu’ils ne se sépareraient plus. Il décida de la nommer Edana.

Il alluma un nouveau feu dans une grotte qu’il avait trouvé. Après qu’Edana ait inspecté les lieux, Búchanán prit ses quartiers à l’intérieur. La lueur des flammes dansait sur les parois de pierre. Il put enfin inspecter sa blessure qui continuait de saigner. Sa veste était trempée de son sang, ce qui ne le rassurait pas sur le potentiel état de son entaille. En effet, l’homme n’avait pas retenu son bras quand il avait planté son couteau dans le côté de l’adolescent. Cela lui faisait de nouveau mal ; l’adrénaline avait étouffé la douleur et là elle revenait le bruler. Il n’avait rien pour désinfecter. Il avait laissé toutes les diverses plantes qu’il avait toujours utilisées pour ce que sa mère lui avait infligé. Etant parti de la demeure dans la précipitation, il n’avait pas pensé à les prendre et n’avait jamais eu assez d’argent pour s’en procurer. La seule possibilité qui se présentait à lui était le feu. Il plongea donc sa dague dans les flammes et attendit que la lame devienne rouge vive. Le jeune homme plaça ensuite un morceau de bois entre ses dents avant de s’emparer de l’arme. La peur le prenait à l’estomac, mais il devait le faire pour prévenir des infections. Prenant une profonde inspiration pour se donner du courage, il plongea la lame dans sa blessure. La douleur lui arracha un cri atroce tant cela était insoutenable. Son sang se mit à bouillir et sa chair à cuir. L’odeur était insoutenable, mais il continuait à nettoyer le plus possible. Il finit par tomber en arrière, épuisé.

Malgré son bon vouloir, Búchanán ne put empêcher l’infection d’arriver. Il marchait péniblement, avec une grosse fièvre qui l’affaiblissait à chaque instant. Chacun de ses pas était un effort qui lui semblait insurmontable. Sa respiration était irrégulière et difficile. Il se sentait faible. L’adolescent était parvenu à rejoindre la route, mais pour quel prix. Il sentit soudain sa tête lourde, comme si elle était prise dans un étau. Tout s’assombrit autour de lui. Puis il s’effondra. Edana, paniquée, tentait de le réveiller, mais rien n’y faisait. Búchanán ne se relèvera pas.

On avait emporté son corps inconscient, mais il respirait toujours. Il n’était pas encore mort. L’adolescent ne saurait pas combien de temps il était resté endormi, mais il lui avait semblé entendre une voix de femme. Elle semblait lointaine, mais tellement agréable. Il avait passé son temps entre le semi-comas et les délires qui le rappelait à la réalité. Perdu dans des terres lointaines que seuls les dieux sauraient décrire. Le jeune barde ne comprenait pas ce qu’il lui arrivait. Puis un jour, ses yeux s’ouvrirent à nouveau. Ses clignements montraient qu’il revenait d’autres contrées, cherchant à s’habituer à la lumière. Tout d’abord floue, les tâches lumineuses devinrent plus net, le faisant découvrir une chambre de bois à l’étrange décoration. Toutes sortes de breloques pendaient un peu partout. Puis Búchanán remarqua qu’il était dans un lit confortable, sous des couvertures soyeuses et chaudes. Quand il baissa les yeux, il remarqua la présence d’une jeune femme. Il sursauta immédiatement, alerte.

« Qui êtes-vous ? Et où suis-je ? » demanda-t-il en se cachant sous les couvertures après avoir remarqué qu’il n’avait plus ses vêtements.          




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MessageSujet: Re: The destiny at the end of the way   The destiny at the end of the way EmptyMar 8 Mar 2016 - 11:05

☙ The destiny at the end of the way

feat. Búchanán & Cármen

Plongée dans ses pensées, sur un air des Harad doucement chantonné, Cármen gardait un œil bienveillant sur l’inconnu qu’ils avaient recueilli. Ces quelques jours elle s’était amusée à tenter de deviner qui il était. A chaque fois elle trouvait un détail qui effaçait ses hypothèses. Elle lui avait alors attribué un statut d’aventurier, d’éleveur de bêtes mais aussi de jeune fermier pour ensuite revenir à barde et puis finalement elle avait fini par abandonner ce petit jeu de devinettes pour en avoir le cœur net une fois qu’il se serait réveillé. Elle avait hâte quelque part, ce n’était pas tous les jours qu’elle avait l’occasion de sauver quelqu’un et puis elle avait bien sympathisé avec sa louve qui leur apportait de la viande en parallèle des chasseurs. Même si elle ne se laissait pas approcher, du moins que par Cármen, les gitans l’appréciaient beaucoup et lui lançaient de temps à autres quelques morceaux de viande afin qu’elle se sente en confiance parmi eux. A cet instant là, elle était surement au-dehors en train de se promener, toutefois elle ne restait jamais loin au cas où son maître se réveille ; un bel exemple de loyauté, il en avait de la chance.

Alors qu’elle était sur une couture qui demandait un peu plus de précision, un geste brusque du jeune homme la déconcentra lorsqu’il se réveilla. Dans un réflexe défensif elle eu un mouvement surpris et se piqua le doigt avec l’aiguille. Une légère plainte résonna masqué par la voix du jeune homme qui demanda qui elle était et où est ce qu’il était. Cármen leva les yeux vers lui et le vit se recouvrir dans une pudeur non dissimulée. Elle pouvait le comprendre, il ne devait pas avoir l’habitude. En étant aussi jeune, il s’était sans doute perdu, sans compter qu’il aurait pu tomber sur un groupe mal intentionné. Fort heureusement c’était Cármen qui était à son chevet et non le boucanier qui lui avait une vraie tête de malade mental malgré qu’il soit inoffensif. Sa réaction aurait sans doute été amplifiée mais là, il verrait très vite qu’ici il n’y avait absolument rien de menaçant. Cármen porta sa main au niveau de son cœur afin de calmer la soudaine peur qu’il lui avait provoqué et étouffa finalement un petit rire amusé. Elle ne perdit donc pas de temps pour répondre à ses questions avant que son angoisse duplique.

« Je m’appelle Cármen, et tu es dans ma roulotte ! »

La jeune femme laissa de côté son atelier couture et se leva pour aller chercher de la nourriture qu’elle préparait à chaque fois au cas où il se soit réveillé. Elle revint donc vers lui avec un plat creux en terre cuite de semoule épicée avec quelques légumes qu’un sympathique fermier leur avait offert. Puis, Cármen se réinstalla sur la chaise et l’invita à manger, ça ne devait déjà pas être très chaud, mais elle espérait qu’elle n’avait pas trop chargé en épices ; elle s’était forcé à avoir la main légère puisqu’il ne devait pas être habitué à ses coutumes. Alors elle continua afin de lui donner le contexte de sa venue jusqu’ici afin qu’il ne se sente pas plus perdu.

« On t’a  trouvé inconscient sur le bord de la route, ta blessure était dans un sale état…Du coup je t’ai soigné, ça s’est refermé mais j’imagine que tu dois avoir encore mal… ça passera en quelques jours, tu as eu beaucoup de chance. »

Cármen étira un sourire amical, espérant s’être bien fait comprendre malgré son fort accent solaire. Elle laissa quelques secondes de silence avant qu’un détail ne lui revienne en tête. La jeune femme se leva soudainement pour aller ouvrir la porte de sa roulotte et siffla au dehors afin de faire venir la louve qui l’avait protégée quelques jours auparavant, se doutant bien qu’elle devait être son animal apprivoisé. Il serait sans doute rassuré de la voir et elle pourrait enfin savoir son prénom apr la même occasion. La louve arriva rapidement, monta dans la roulotte avec empressement et se dirigea vers le jeune homme pour lui faire la fête, visiblement très contente de le voir réveillé. Un large sourire étira les lèvres de la bohémienne, attendrie, elle s’approcha à nouveau afin de calmer les ardeurs de la louve pour qu’elle ne le blesse pas involontairement et que la blessure s’ouvre de nouveau en la caressant doucement puis reprit de nouveau place.

« Et toi, comment tu t’appelles ? » Demanda t-elle au jeune homme.

Elle le trouvait étrange, de part son allure, ses quelques particularités, ses cicatrices et ses oreilles pointues. Mais il avait l’air sympathique, du moins il attirait sa curiosité et elle ne voulait donc pas l’effrayer.




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MessageSujet: Re: The destiny at the end of the way   The destiny at the end of the way EmptyVen 8 Avr 2016 - 22:55


The destiny at the end of the way.
You may need two hands to fight someone. But only one to stab them in the back. Now where is your god ? Does he here your priers ? Does he even care for you when you scream loud and clear ? ••• Ainsi, le nom de sa sauve était Cármen. Un prénom peu commun dans ces régions qu’il avait pu visiter. Peut être venait-elle d’encore plus loin ; des terres qu’il n’avait pas encore explorées. D’ailleurs son accent chantant, Búchanán ne l’avait encore jamais entendu pour dire que cela faisait deux ans qu’il parcourait la Terre du Milieu. La jeune femme eut la gentillesse de lui donner de la nourriture, qu’il n’hésita pas à prendre et à bondir dessus pour la dévorer. Il mourait de faim. Le jeune barde n’avait jamais rien mangé de pareil : de la semoule épicée. Ce n’était pas trop fort, heureusement pour son palais peu habitué à ce genre de cuisine, mais il trouvait cela délicieux. Il mangea jusqu’à la dernière miette. C’est alors que la jeune femme lui expliqua comment il était arrivé là. Il se souvenait désormais : les brigands, sa blessure et sa fièvre. Inconsciemment l’adolescent porta sa main à ses côtes pour sentir encore pincer.

« Je me suis fait attaquer par des brigands qui m’ont blessé. Je me souviens de l’avoir cautérisée avec ma lame que j’avais laissée dans le feu et d’avoir marché plusieurs jours après. La dernière chose qui me vient c’était de m’être évanoui. Merci énormément en tout cas. Sans ton aide, je serais certainement mort maintenant. »

Búchanán avait relevé les yeux vers la jeune femme et rougit en lui disant merci. Il n’avait pas l’habitude d’être traité de cette façon si bienveillante. Il ne vit pas qu’elle s’était levée pour ouvrir la porte. Les pas d’Edana le firent relever sa tête pour la voir débouler en toute hâte jusqu’à lui et sauter sur le lit. Le jeune homme se retrouva plaqué contre le matelas, écrasé par la louve qui lui léchait le visage et poussait des cris de joie. Ses côtes le firent mal, mais il était tellement heureux de la revoir. Ses mains passèrent dans son pelage blanc pour la caresser jusqu’à ce qu’elle se calme. Mais Cármen s’en chargea et Edana retourna à l’extérieur.

« Búchanán. »

Ainsi, ils passèrent plusieurs jours à discuter de tout et de rien. Ils se sont brièvement expliqués d’où ils venaient. Búchanán lui avait dit qu’il était barde et qu’il s’était enfui de chez lui il y a déjà deux ans sans vraiment expliquer les raisons. Il avait bien évidemment esquivé le sujet de ses oreilles ou de sa cicatrice à la jeune femme si toutefois elle voulait le lui demander. Une fois qu’il fut rétabli, Cármen le fit visiter leur campement en lui expliquant leur façon de vivre. L’attention du barde s’était tout de suite reportée sur les musiciens.

Au soir venu, ils se retrouvèrent autour d’un feu à manger le repas du soir. Toujours avec Cármen, il avait fini par apprécier sa présence et sa manière d’être. Il la trouvait très sûre d’elle et d’un esprit très fin. Il avait fini par se débrider un peu et à se sentir un peu plus à l’aise avec elle.

À un moment dans la soirée, les musiciens prirent leurs instruments et avaient entendu parler que le petit nouveau était barde. Ils lui lancèrent donc le défi d’improviser. Búchanán sentit le pourpre lui monter aux joues mais il accepta.




Il prit son luth et commença à jouer quelques notes continues. Un guitariste le rejoignit en ajoutant sa propre mélodie. Son visage était concentré sur ses doigts, comme s’il se nourrissait des notes qui sortaient de l’instrument. Ses doigts filaient doucement sur les cordes, presque sensuellement. Une femme intervint avec sa voix pour ajouter son épice. Puis Búchanán changea de rythme, plus rapide et soutenu par les percussions. Un homme accompagna également la chanteuse. Un sourire resplendissant s’affichait sur son visage quand il voyait tous ces gens tournés vers ce même objectif qu’était la musique. C’était lui qui menait la danse. Il était heureux. Une connexion inexplicable se faisait autour de ce feu, comme une magie qui unissait toutes ces personnes.

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MessageSujet: Re: The destiny at the end of the way   The destiny at the end of the way EmptyDim 10 Avr 2016 - 18:43

☙ The destiny at the end of the way

feat. Búchanán & Cármen

L’inconnu lui expliqua sans plus attendre de quelle manière il s’était retrouvé avec cette blessure. C’était donc avec attention que Cármen avait écouté son récit, consterné par ce qui lui était arrivé. Puisqu’elle l’avait retrouvé sans beaucoup de possessions elle se demandait s’il avait été dépouillé. Visiblement ses bien matériels ne semblaient pas l’inquiéter, Cármen en déduisit qu’il devait être un simple voyageur. La louve l’avait sans doute protégé pour qu’il ne se fasse pas tuer. Il la remercia gentiment, Cármen fit un geste de main pour lui dire que c’était rien, c’était même tout à fait normal de faire cela, elle n’aurait pas pu être en paix avec elle-même en étant passée à côté de quelqu’un qu’elle aurait pu sauver et qu’elle n’avait rien fait pour. Le calme de la roulotte avait ensuite été dérangé par l’arrivée de la louve, puis l’inconnu se présenta : Búchanán, et sa louve s’appelait Edana.

Les jours suivant la guérison de son invité furent agréables, il était très sympathique et très ouvert d’esprit. Il lui avait raconté d’où il venait et Cármen avait fait de même sans pour autant passer sur les détails. Le fait de savoir d’où elle vient et ce qu’elle faisait là était amplement suffisant dans la mesure où elle avait encore du mal à parler de ce qu’il lui était arrivé dans son village natal. Elle lui avait aussi un peu expliqué leur manière de vivre là bas, quelques coutumes qui auraient pu surprendre un Rohirrim comme lui. Une fois capable de se déplacer sans trop de mal, elle l’avait aidé à sortir, se poser près du feu, puis elle lui avait fait faire le tour du campement afin  de lui montrer leur manière de s’organiser ici. Puisqu’il allait ester encore un peu, ça lui serait sans doute utile de voir et de comprendre leur manière de vivre. Ils étaient d’ailleurs partis, un petit voyage de deux jours seulement avant qu’ils ne se posent un peu plus au nord du Rohan, là où le vent les guidait à chaque fois. Puisque Búchanán était suffisamment en état pour leur donner un coup de main, elle lui avait donné quelques directives et ils avaient marché tranquillement côte à côte.

Lorsque la blessure fut complètement guérie c’était avec une joie non dissimulée qu’elle le lui annonça. Il pouvait partir ou choisir de rester avec eux. Cármen s’entendait bien avec lui, elle espérait qu’il puisse faire un bout de chemin avec eux le temps qu’ils puissent faire plus ample connaissance même s’ils étaient déjà bien amis. Il l’intriguait et il lui plaisait surtout, elle avait cette nette impression qu’ils pourraient partager bien des choses. C’était un sentiment qu’elle n’avait jamais réellement ressenti, même Jukka ne lui avait pas tapé dans l’œil. Et puis, comme ce dernier n’avait pas perdu de temps, elle ne s’était jamais demandé s’il aurait pu l’intéresser. Puisqu’avec  Búchanán c’était le cas, elle lui sous-entendait souvent qu’elle souhaitait qu’il reste ; en faisant quelques projets, lui proposant de lui montrer certaines choses durant leur voyage et de quoi susciter son intérêt. Le soir arrivé, les gitans firent une petite fête pour célébrer un jour spécial que l’on faisait dans le désert. L’ambiance était donc particulièrement joyeuse et sous le signe du partage. Ils mangèrent à leur faim, de l’alcool était servi et les chants accompagnés des musiciens étaient déjà là pour rythmer la soirée.

Les gitans qui avaient vus que Búchanán avait un luth lui demandèrent de leur faire une petite démonstration de ses talents. En le voyant intimidé, Cármen l’encouragea en posant sa main sur son épaule et c’est dans un silence respectueux que la troupe écoutait leur invité. Ils furent très vite impressionnés par son jeu de main trahissant de nombreuses heures d’entrainement. Cela lui était désormais très naturel de jouer et il pouvait sans doute faire ce qu’il voulait de son instrument. Emballés par sa mélodie, certains gitans commencèrent à l’accompagner pendant que d’autres imprimaient le rythme en tapant dans leurs mains. Cármen se leva au bout d’un instant, emportée par sa musique, elle se mit à danser. Tournoyant sur elle-même tout en tenant un pan de sa longue jupe aux couleurs du crépuscule dans sa main. Le tissu ondulait en arabesque sous ses gestes tandis qu’elle improvisait sa chorégraphie. Elle lançait quelques regards à Búchanán, tantôt pour lui montrer qu’elle s’amusait beaucoup tantôt pour essayer de le charmer. Elle voulait voir s’il avait une sensibilité à son charme, s’il tenterait une approche en voyant qu’il avait peut être moyen. Il n’y avait rien de mieux que la danse pour donner des palpitations aux hommes, il suffisait d’être gracieuse et agile pour que la magie fasse effet.  La gitane dansa jusqu’à essoufflement et lorsque Búchanán eu terminé de jouer, elle applaudit, accompagnée des autres gitans qui le complimentèrent alors que d’autres espéraient déjà l’entendre jouer un autre jour. Il était déjà beaucoup apprécié ici, parce qu’il était respectueux et qu’il ne cherchait pas à les embrouiller.

Cármen revint vers lui, ne manquant pas de lui faire part de ses impressions.
« C’était fantastique, tu m’as transportée ! » Fit elle avec un large sourire.

La gitane l’emmena à part au bout de quelques instants en lui dévoilant qu’elle avait quelque chose à lui montrer. Elle le prit par la main et l’emporta avec elle à l’extérieur du campement avec une folle rapidité. Puis au bout d’un moment, elle stoppa sa course et mit son index devant sa bouche pour lui demander d’être silencieux. Cármen lâcha sa main et se baissa tout en progressant vers un buisson en invitant le barde à l’imiter. Cármen finit sa progression en rampant au sol une fois sortis du buisson. Ils étaient sur la rive d’un étant éclairé par les lucioles, au fond, il y avait une biche avec ses trois petits paisiblement endormis.

« Regarde ! » Fit-elle en pointant du doigt avec un large sourire.

Sous la scène attendrissante, La gitane soupira doucement.

« Maintenant tu es guéri, est ce que tu vas partir ? J’aimerais bien que tu restes un peu, nous avons tant de choses à te montrer ! »





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MessageSujet: Re: The destiny at the end of the way   The destiny at the end of the way EmptyMar 12 Avr 2016 - 8:42


The destiny at the end of the way.
You may need two hands to fight someone. But only one to stab them in the back. Now where is your god ? Does he here your priers ? Does he even care for you when you scream loud and clear ? ••• Les notes finirent par s’estomper dans les cieux lorsque le barde fit raisonner les dernières. Lorsqu’il releva la tête, les gitans le félicitèrent, se languissant de la prochaine fois où il jouerait de nouveau. Le jeune homme était satisfait de sa prestation, mais gardait tout de même un certain recul. Il n’était pas vraiment démonstratif sur ses performances, pour lui, il ne s’agissait que de plaisir qu’il voulait partager. Cármen vint à s’approcher de lui pour le féliciter à son tour. Mais il garda le silence, se contentant de lui sourire avec gratitude. À dire vrai, Búchanán était impressionné par son amie, car il l’avait vue danser du coin de l’œil les fois où il relevait les yeux de son instrument. Il l’avait trouvée si gracieuse et à l’aise avec son environnement que son corps ne faisait plus qu’un avec la mélodie. Les pans des tissus de sa robe avaient voltigé dans les airs. C’était la première fois qu’il l’avait vue danser et, s’il l’avait pu, le barde aurait posé son luth pour la regarder. Elle-même lui avait envoyé des regards furtifs, mais il ignorait ce qu’ils voulaient réellement dire – à défaut de savoir, il préférait les avoir ignoré.

Elle l’emmena ensuite à l’extérieur du campement, en lui prenant la main. À ce contact, Búchanán ne put s’empêcher de ressentir une timidité mal placée. Il ne comprenait pas pourquoi il ressentait cela. Mais il la suivit à travers les buissons, refermant la marche. Il rampa, se faisant accrocher les vêtements aux branches, mais il parvint à rejoindre l’autre côté où la gitane l’attendait déjà. Un spectacle merveilleux se présenta à lui : un étang paisible s’y trouvait, éclairé par les rayons laiteux de la lune et les quelques lucioles qui virevoltaient de-ci de-là. Tout était calme. À cette vue, le barde ne put refreiner un souffle d’exaltation tant il trouvait cet endroit magnifique. C’est alors qu’il entendit la jeune femme soupirer, ce qui le fit tout de suite tourner la tête dans sa direction. C’est vrai que plus rien ne le retenait parmi ce groupe de voyageurs, maintenant qu’il était guéri. Cela faisait déjà quelque jour que l’idée de repartir de son côté lui titillait l’esprit, mais il était partagé entre son envie de rester et de faire sa route de son côté, comme il l’avait toujours fait depuis deux ans. Mais d’un côté, il se demandait s’il pouvait vraiment rester. Etait-ce vraiment là sa place, parmi les gitans ? Il est vrai qu’il avait été bien accueilli, sans mauvaise pensée à son égard vis à vis de son aspect. Peut-être était-ce là l’endroit qu’il attendait et qui pouvait le rendre heureux. Et puis, il avait commencé à s’attacher à la jeune femme qui l’avait sauvé. Il soupira, incertain. Mais quand il posa les yeux sur elle, c’était clair.

« Je peux bien rester quelque temps de plus. » répondit-il avec un sourire. « Et puis, qu’est-ce que tu ferais sans moi, franchement ? »

Pour la taquiner, il lui mit une légère tape sur l’épaule avant de la prendre dans ses bras.


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— ORIGINAIRE DE : Haradrim, elle est née dans un village à la frontière de Khand à l'est
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— RANG SOCIAL : pauvre
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MessageSujet: Re: The destiny at the end of the way   The destiny at the end of the way EmptyMar 12 Avr 2016 - 21:21

☙ The destiny at the end of the way

feat. Búchanán & Cármen

La gitane était appuyée sur ses coudes, observant le paysage nocturne devant elle alors qu’elle avait émis le vœu auprès du barde que ce dernier reste plus longtemps avec eux. Ses espoirs furent donc réalisés lorsqu’il répondit positivement à son invitation, lui arrachant un marge sourire et même un rire en ajoutant une petite boutade. Il n’avait pas tort en un sens, Cármen s’ennuyait bien moins quand il était avec elle, il apportait quelque chose en plus, un autre regard et puis il pourrait sans aucun doute lui apprendre quelques mots en Rohirrim pour qu’elle puisse répondre des insultes qu’elle entendait à son encontre lorsque ses prestations ne plaisaient pas. Cármen l’enlaça pour répondre à son étreinte, contente qu’il choisisse de rester et ne le dissimula pas.

« Les autres seront contents, tu as fait très bonne figure ce soir ! Tant que tu parles le langage de la musique, tu seras la bienvenue parmi nous ! »

La musique en effet prenait une place très importante. Elle est universelle, elle permet de passer des émotions qui ne peuvent avoir de mots. Ils avaient communiqué en jouant tous ensemble dans la bonne humeur et Cármen savait par expérience que Búchanán était déjà très apprécié et qu’il ne poserait aucun problème qu’il choisisse de faire un peu de route avec eux bien au contraire. Car il disait « quelques temps de plus » mais la gitane comptait bien le faire rester bien au-delà de ces quelques temps – un besoin de pur caprice de l’avoir à ses côtés. Pour se faire elle devait approfondir ce lien entre eux et chercher ce qui pourrait possiblement se dissimuler sous leurs conversations. Cármen savait qu’il y avait du potentiel à ce que leur relation devienne plus intéressante, elle sentait ces choses là et n’allait pas se priver pour sauter sur l’occasion de jouer un peu. Une envie de jeu, certes, mais surtout de la curiosité à l’égard de cet homme qui recelait bien des mystères. Elle ne chercherait peut être pas à tous les découvrir mais cela lui donnait une aura suffisamment intrigante pour qu’elle s’y attarde.

« Viens on va se baigner !! »

Prise d’un élan de motivation, Cármen sorti du buisson, essayant de ne pas effrayer la biche de l’autre côté de la rive. La pleine Lune éclairait les lieux, se reflétant sur la rive, belle et imposante. La jeune femme s’approcha de l’eau, elle laissa son pied mesurer la température. Elle était assez bonne, bien assez pour entreprendre de se baigner ainsi qu’elle l’avait voulu. Cármen posa son regard sur Buchanan par-dessus son épaule pour l’inviter à venir avant de se détourner de lui et tout en lui faisant dos, elle ôta sa blouse, puis fit glisser ses jupons sur ses hanches après avoir dénoué les foulards attachés.  Elle ne s’était pas mise nue devant un homme depuis Jukka, l’idée que Buchanan la voie ainsi la rendait quelque peu nerveuse mais puisqu’il faisait nuit il ne verrait que les contours de sa silhouette. Elle ne resta donc pas sur ses aprioris et entra dans l’étang. L’eau la fit frissonner mais elle continua de s’immerger jusqu’à ce que l’eau recouvre sa poitrine. Là elle se retourna et observa Búchanán la rejoindre.

Il arriva jusqu’à elle, ils échangèrent un sourire et Cármen glissa ses mains mouillées jusque sur les épaules du barde, sachant très bien que la sensation d’eau froide lui serait désagréable, elle étouffa alors un rire malicieux. Pour se faire pardonner elle glissa dans son dos et entreprit de lui masser les épaules, faisant doucement rouler sa peau entre ses doigts après avoir réchauffé ses muscles par quelques effleurages. Ses gestes trahissaient d’un savoir faire, elle savait où mettre ses doigts et comment faire pour relaxer le corps mais ses mains n’en restaient pas moins aimantes. Les bracelets accrochés à ses poignets cliquetaient à mesure qu’elle dénouait la tension dans ses épaules et dans sa nuque. Elle pouvait aisément les sentir sous ses doigts, il était quelque peu crispé, sans doute à cause du stress ressenti par cette mésaventure avant qu’il n’arrive ici. Désormais il n’avait plus rien à craindre, car les gitans l’intègrerait comme l’un des leurs s’il contribuait à leur vie en communauté et serait nourri et protégé avec grand plaisir. Il avait déjà fait bonne figure depuis son arrivée, elle était certaine qu’il allait y prendre gout et pourquoi ne pas rester parmi eux le reste de sa vie ? Elle avait vu dans son regard cet éclat de surprise lorsque les gitans l’avaient accompagné en musique et savait que cela était bon signe.

« Tu vas devenir un bohémien toi aussi, je vais vite t'y faire prendre gout tu vas voir ! » Fit-elle avec un large sourire.

Cármen continuait son activité, se montrant la plus douce possible tout en étant efficace afin qu’il puisse complètement se détendre. Elle s’imaginait toutes sortes de choses qu’ils allaient pouvoir faire ensemble, elle avait déjà envie de l’entendre de nouveau jouer afin qu’elle puisse danser sur sa  musique.

« D’ailleurs la prochaine fois que j’irais en ville pour danser, m’accompagnera tu ? J’ai besoin d’un bon musicien… »





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MessageSujet: Re: The destiny at the end of the way   The destiny at the end of the way EmptyMer 20 Avr 2016 - 22:36


The destiny at the end of the way.
You may need two hands to fight someone. But only one to stab them in the back. Now where is your god ? Does he here your priers ? Does he even care for you when you scream loud and clear ? ••• Un sentiment d’apaisement et de joie avait pénétré le corps du jeune homme quand la gitane lui annonça que ses compagnons seraient heureux de le garder parmi eux. Búchanán se sentait finalement appartenir à quelque chose, comme s’il avait trouvé sa place. Lui qui vagabondait de places en places à la recherche de quelque chose que lui-même ignorait. En aucun lieu il ne s’était senti à sa place, alors que son enfance avait été le lieu tragique de tortures. Auprès de Carmen, il sentait cette sécurité qui lui avait tant manqué durant plus de dix-sept ans. Il n’avait pas besoin d’être quelqu’un d’autre, de se mentir à lui-même, mais simplement d’être qui il était réellement, sans se demandant si elle le jugeait par son apparence. C’est alors que la gitane lui proposa une baignade au clair de lune. Il la vit les tissus de ses jupons glisser le long de ses flancs et finir leur course à ses chevilles. Il faisait sombre, mais Búchanán parvenait à distinguer les contours de sa silhouette. Ses yeux s’écarquillèrent de surprise – ne s’y étant vraisemblablement pas attendu – tandis que la jeune femme pénétrait dans l’eau. Reprenant ses esprits, il s’enquérait de retirer ses bottes. En équilibre sur une jambe, ses mains s’accrochèrent à sa chausse tout en sautillant sur le côté. Il ne voulait pas perdre de temps. Une fois la première retirée, la deuxième suivit immédiatement. Le barde retira frénétiquement sa chemise ainsi que son pantalon, se retrouvant nu tout comme Carmen.

Il pénétra à son tour dans l’eau jusqu’à ce qu’elle cache ses parties intimes. Ses mains les cachaient timidement alors que la jeune femme s’approchait dangereusement de lui. S’il avait fait jour, Carmen aurait pu voir ses joues s’empourprer légèrement. Cette dernière posa ses mains sur ses épaules, ce qui le fit sursauter et prendre les mains de cette dernière. Un frisson parcourut son échine. Mais pour se faire pardonner, la jeune femme commença à lui masser les épaules. C’était agréable pour Búchanán qui profitait avec délice de ce contact avec Carmen. Sa tête se laissa tomber en avant, suivant les mouvements délicats et experts de la gitane. Elle lui glissa à l’oreille qu’il deviendrait un bohémien à son tour. Cette idée ne lui déplut pas : c’en serait terminé de sa vie de vagabond sur les chemins dangereux. Il troquerait cette vie là pour la sécurité. Et il devait se rendre à l’évidence qu’il n’avait pas envie de quitter Carmen.

« Bien sûr que je t’accompagnerai la prochaine fois. Ce sera un plaisir que de jouer pour toi. »

Il s’était retourné pour lui répondre, un sourire délicat sur les lèvres. Puis il l’entraina un peu plus loin, là où ils pouvaient toujours avoir pied, mais où l’eau atteignait leur poitrine. Légèrement éclairée par la lune, Búchanán la trouvait très jolie. Ce dernier se laissa tomber en arrière, plongeant dans l’onde froide. La fraicheur lui ferait certainement freiner ses ardeurs, alors qu’il était porté par ce désir de se rapprocher de son amie. Il ne comprenait pas ce qui lui arrivait. Pourquoi faisait-elle naître ce désir en lui. Tout ce qu’il savait à cet instant c’était qu’il voulait l’embrasser. Le barde nagea sous l’eau et revint vers elle. Emergeant tout juste devant elle, il osa poser sa main sur bras et approcher doucement ses lèvres des siennes.


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MessageSujet: Re: The destiny at the end of the way   The destiny at the end of the way EmptyMer 20 Avr 2016 - 23:14

☙ The destiny at the end of the way

feat. Búchanán & Cármen

Elle sentait sa peau se détendre sous ses effleurages alors que de gestes experts elle savait où manipuler la peau pour le détendre. Elle fut heureuse de savoir qu’il était partant pour l’accompagner, il avait sans doute bien plus l’habitude qu’elle des villages Rohirrim et pourrait lui donner quelques conseils. La gitane étira un sourire tout en continuant son entreprise pendant quelques minutes jusqu’à ce que les nœuds dans ses muscles soient complètement défaits et qu’elle le senti se détendre sous ses gestes. Puis, Búchanán l’emmena un peu plus loin dans l’étang, la jeune femme prit garde de toujours sentir le sol sous ses pieds au risque de se noyer puisqu’elle ne savait pas nager. Elle ne prenait d’ailleurs pas le risque de s’immerger complètement contrairement au barde qui sembla bien profiter de ce moment là. La gitane étouffa un petit rire en le voyant plonger et ne s’était pas attendue à ce qu’il refasse surface aussi près d’elle. Son sourire demeura accroché à ses lèvres tandis qu’il la dévisageait. Elle devinait ses intentions et le laissa s’approcher un peu plus d’elle.

En ne voyant pas de signe en opposition, Il s’approcha alors entreprenant d’aller l’embrasser sans qu’elle n’en connaisse ses motivations ? Un désir charnel ? Des sentiments ? Rien n’était réellement clair mais la jeune femme ne comptait pas lui laisser l’avantage bien longtemps. Cármen posa ses mains sur le visage du barde, enfermant celui-ci, le freinant dans son élan jusqu’à ce qu’il ne soit qu’a quelques millimètres de son visage. Elle pouvait sentir son souffle brûlant sur sa bouche, percevoir son grand désir de poser ses lèvres sur les siennes alors qu’il tentait de les atteindre. Son sourire malicieux s’étira de plus belle, elle ressentait la tension de ce moment et conservait une infime distance entre eux. Elle demeura quelques instant à jouer avec lui avant de guider son visage jusque sur sa joue afin qu’il s’en contente. Il ne s’y était pas pris de la bonne façon pour entamer un tel échange, du moins il allait trop vite à son gout ; Carmen avait aussi cette envie de se faire désirer le plus longtemps possible. Il ne s’agissait pas de sadisme, mais la phase de découverte et où on la courtisait restait de ses favorites.

La gitane était quelque peu honorée qu’il lui présente un tel intérêt et ne voulait surtout pas e décourager, bien au contraire. Pour cela, elle déposa un baiser au coin de ses lèvres.

Ils rentrèrent ensemble après quelques minutes de baignade où elle continuait de lui lancer de ces regards charmeurs tout en conservant une certaine distance. La gitane avait réussi alors à relancer un sujet de conversation comme si de rien était pour ne pas le mettre mal à l’aise. La gitane lui prépara sa roulotte afin qu’il s’y sente bien et lui souhaita bonne nuit avant de s’éclipser.

Au lendemain, Cármen était là lorsqu’il fut réveillé. Elle lui apporta de quoi manger, ne manquant pas d’effleurer ses doigts lorsqu’elle lui donna son assiette. La gitane lui offrit un immense sourire et prit place à ses côtés.

« J’ai rêvé de toi cette nuit… » Lui glissa t-elle à l’oreille tout en posant sa main dans le dos du barde

La jeune femme étira un sourire mystérieux, n’ayant visiblement pas l’intention de détailler ce fameux rêve tout en sous-entendant qu’il se passait certaines choses entre eux.

« Nous allons aller au village aujourd’hui, il nous faudrait quelques piécettes pour acheter des outils que nous n’avons pas. »






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MessageSujet: Re: The destiny at the end of the way   The destiny at the end of the way EmptyMar 26 Avr 2016 - 17:32


The destiny at the end of the way.
You may need two hands to fight someone. But only one to stab them in the back. Now where is your god ? Does he here your priers ? Does he even care for you when you scream loud and clear ? ••• Lui-même ne savait pas quel élan le portait, de l’attachement, des sentiments ou simplement dans la fougue du moment. Búchanán ne savait pas ce qu’il ressentait. Il était perdu devant ce flot d’émotions que lui procurait la gitane. Le jeune homme ne comprenait pas pourquoi un sourire niais apparaissait sur ses lèvres à chaque fois qu’il la voyait. Une chose était certaine, c’était qu’il avait envie de l’embrasser. Sa tête s’avançait doucement vers celle de Cármen, certain de pouvoir assouvir ce désir. Il avait osé penser que tout était parfait. Ils étaient seuls sous la lune et la jeune femme s’était mise nue devant lui. Il avait interprété comme le signe qu’elle aussi aurait eu envie de quelque chose. Mais il déchanta rapidement lorsqu’il sentit les mains de la bohémienne se poser de chaque côté de son visage. Le barde ouvrit les yeux et vit un sourire malicieux sur son visage. Avait-il été trop vite ? Pourtant il avait pensé que c’était le moment parfait, après tous ces jours qu’ils avaient passé ensemble. Ses joues devinrent chaude tant il avait honte de s’être fait refuser ainsi. Mais Cármen tourna la tête pour qu’il dépose un bisou sur sa joue. Il le fit sans hésiter, comme pour chercher à sauver le navire qui était déjà en train de sombrer.

Búchanán se détacha de son emprise et lui tourna légèrement le dos. Il se mordit les lèvres tant la honte qu’il ressentait le prenait à cœur. Cela faisait mal d’être ainsi rejeté. Il aurait dû se douter qu’une femme telle que Cármen ne soit pas intéressée à quelqu’un comme lui, défiguré, sorti de nulle part. Il avait envie de replonger et de se soustraire à son regard. Mais la jeune femme reprit son visage entre ses mains et déposa un baiser au coin de ses lèvres. Ce contact eut pour effet de l’électriser. Ce n’était pas un geste anodin, ça il en était sûr. Il ne se rendait pas compte de ce qu’il venait de se passer. Ses lèvres affichaient un sourire tendre et niais sans qu’il ne le commande.

Après quelques instants à passer dans l’eau et à discuter de tout et de rien, les deux amis rentrèrent au campement. Cármen lui avait préparé la roulotte pour qu’il puisse dormir. Mais il ne ferma pas l’œil de la nuit, gardant ce sourire heureux. Il repensait à ses lèvres sur les siennes. Il avait comme des papillons dans le ventre qui diffusaient une douce chaleur. Il était heureux.

Au lendemain, la jeune femme était là à son réveil pour lui donner son déjeuner. Le barde prit le bol et effleura, accidentellement ou pas, les doigts de Cármen. A nouveau ce même sentiment déstabilisant le prit et ses joues se mirent à rougir légèrement. Il tenta de le camoufler en observant le gruau qui se trouvait dans le plat. La jeune femme vint soudain lui avouer qu’elle avait rêvé de lui. Son souffle chaud dans son oreille lui arracha des frissons. Au vue de son expression, Búchanán se doutait de ce qu’elle avait dû rêver, mais il se garda de lui demander ce qu’elle avait vu. Il se réservait à la fête de ce soir pour lui poser la question quand les langues seraient déliées par l’alcool. À la fin de son repas, il s’habilla, marqua son visage de noir et mit son bonnet, car il savait que ses oreilles pouvaient jouer en leur défaveur. Le jeune homme avait souvent remarqué qu’il gagnait moins quand il ne le portait pas.

« Je prends mon luth. »

Ceci fait, ils allèrent tous les deux au village le plus proche. Il était quelque peu rassuré, car il savait que sa mère ne viendrait jamais dans ce genre d’endroit. Ils s’installèrent au coin d’une ruelle fréquentée, à l’entrée d’un marché et Búchanán but une gorgée d’hydromel et commença à jouer.
 


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MessageSujet: Re: The destiny at the end of the way   The destiny at the end of the way EmptyMar 26 Avr 2016 - 19:26

☙ The destiny at the end of the way

feat. Búchanán & Cármen

Ils se dirigèrent dans le village, la gitane avançait joyeusement, le sourire aux lèvres aux côtés de son nouveau musicien. Les bracelets à ses pieds cliquetaient à chacun de ses pas, faisant de chaque seconde de sa vie un peu de musique. Ils se posèrent dans une ruelle de manière stratégique à avoir du monde au passage. Cármen s’étira légèrement puis commença à danser sur les notes du barde. Ses notes étaient plus claires, plus audacieuses que certains gitans et la mélodie ne ressemblait en rien à celles qu’elle avait l’habitude d’entendre provenant d’Umbar et des Harad. Juste ce fait là la poussait à préciser ses gestes tout en tournoyant sur elle-même. Sa jupe aux reflets violines se mouvait telles des pétales de fleur, avec une fluidité et une grâce qui n’était connus que d’elle. Cármen dansait ave un large sourire sur les lèvres, prenant parfois un tambourin dans ses mains pour apporter un peu plus de rythme. La ceinture à ses hanches sonnait aussi sous ses mouvements lorsqu’ils se faisaient plus séduisants, sur des gestes qui demandaient bien de la technique et de nombreuses années d’entrainement. C’était ce qui fascinait le plus ces gens, de voir son corps vibrer avec maitrise en contraste avec ses grands mouvements de bras.

Elle s’était arrêtée de temps à autres, reprenant son souffle en s’installant près de Búchanán tout en s’éventant. Le temps qu’ils reprennent leurs forces, ils changèrent d’endroits. Cármen utilisa quelques pièces pour leur acheter de quoi manger lorsque la faim se fit ressentir et ils partagèrent le repas dans cette même complicité. Ils se placèrent à plusieurs endroits où me spectacle fut différent grâce au large répertoire musical qu’avait le barde. Puis, lorsque le crépuscule vint à étirer ses couleurs vives, ils rentrèrent au campement. Cármen donna à son père l’or amassé de la journée qui sembla bien plus abondant cette fois-ci. Elle mit sur le compte la musique de Búchanán qui ne leur était pas étrangère et dont ils connaissaient parfois les paroles, ce qui avait souvent mis une belle ambiance.

« Profitez des festivités, vous avez bien travaillé ! » Fit le gitant à sa fille et son compagnon.

Cármen ne se fit pas prier, glissant sa main dans celle de Búchanán, elle l’emmena près du feu où ils furent servis en nourriture et en hydromel. La gitane déposa un baiser sur la joue de son compagnon en le remerciant pour sa patience et pour l’avoir accompagné ce jour-là avant de se mettre à manger avec appétit







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MessageSujet: Re: The destiny at the end of the way   The destiny at the end of the way EmptyMar 26 Avr 2016 - 19:50


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You may need two hands to fight someone. But only one to stab them in the back. Now where is your god ? Does he here your priers ? Does he even care for you when you scream loud and clear ? ••• Les doigts du barde dansaient sur les cordes de son luth qui semblait être le prolongement de son corps tant son aisance était grande. C’était des mélodies du Rohan qu’il savait qu’elles en seraient un succès auprès des Rohirrims. De temps en temps, il posait son regard sur la jeune femme dansant à côté de lui. Il ne pouvait s’empêcher de penser qu’elle était très belle et admirer ses tournoiements. Une grâce et une agilité se dégageaient de ses pas, malgré le fait qu’elle ne connaissait pas toutes les musiques. Les passants se regroupaient devant eux, lançant quelques piécettes dans le chapeau qu’ils avaient déposé au sol. De temps à autre, durant leurs petites pauses, il arrivait que certains leurs pose des questions pour savoir qui ils étaient. C’était un petit village et bien souvent dans ce genre d’endroits les personnes préféraient parler leur langue maternelle plutôt que le commun. C’était avec une joie que le barde leur répondait en rohirrim avant de faire la traduction à Cármen. Durant toute la journée jusqu’à la fin de l’après-midi, ils étaient restés dans les ruelles avant de rentrer, satisfait de ce qu’ils allaient rapporter.

Lorsqu’ils arrivèrent au campement, les deux amis furent fiers de donner l’or au chef des gitans. Ce dernier les félicita et les laissa profiter des festivités en toute tranquillité. La jeune femme prit sa main, ce qui mit mal à l’aise Búchanán qui rougit légèrement dans la pénombre. Ils allèrent s’asseoir près du feu afin de partager le repas avec les aures. Cármen déposa un baiser électrisant sur la joue du jeune homme, même s’il aurait préféré que cela soit ailleurs. Il s’était vraiment attaché à la jeune femme et admirait profondément son art. Il lui dit que c’était normal qu’il l’aide puisqu’il avait choisi de rester parmi eux. La fête battait son plein, tout comme l’hydromel qui coulait à flot. Sans chasser ses démons, Búchanán ne se priva pas de boire beaucoup de verres. Il avait l’habitude de cet alcool qui ne lui faisait plus vraiment d’effet mise à part de le rendre légèrement saoul. Il lui fallait certainement plusieurs bouteilles pour le rendre malade.

Il passa toute la soirée avec la gitane, discutant de tout et de rien et même jusqu’allant danser avec elle autour du feu, au rythme de la musique. Búchanán était un excellent musicien, mais lorsqu’il s’agissait de danser, il n’était pas très bon. Ce n’était que l’alcool qui l’avait déridé et poussé à danser avec Cármen. Après quelques danses, ils revinrent s’asseoir sur un tronc, un peu à l’écart où personne ne s’y trouvait. Le jeune homme était fatigué et légèrement assommé par l’hydromel. Il tanguait légèrement sur place alors qu’il posait son intense regard sur la gitane. Un sourire malicieux apparut sur ses lèvres alors qu’il s’approcha de son oreille.

« Alors comme ça tu rêves de moi la nuit ? Et c’était quoi alors ce rêve ? »


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MessageSujet: Re: The destiny at the end of the way   The destiny at the end of the way EmptyMar 26 Avr 2016 - 21:39

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Cármen était heureuse de voir que Búchanán vienne à danser avec elle, cela témoignait qu’il se sentait bien parmi eux et qu’il s’épanouissait petit à petit à ses côtés. Elle n’avait jamais regretté de l’avoir sauvé et maintenant qu’entre eux fleurissait quelque chose de nouveau, la jeune femme éprouvait de plus en plus d’intérêt à son égard. Elle aimait savoir qu’il rougissait à chaque fois qu’elle posait ses lèvres sur son visage, que le moindre mot à son attention lui faisait grandir un désir sous-jacent. Ils continuèrent leurs conversations tout en dégustant différents alcools que les gitans possédaient ou faisaient eux-mêmes. La gitane n’avait pas pour habitude de trop boire et le faisait avec une certaine modération pour ne pas perdre complètement la tête alors qu’elle était toujours accompagnée du barde. Ce dernier osa alors lui demander de quoi avait été fait le rêve qu’elle avait fait sur lui. La gitane qui avait porté son verre à ses lèvres vint à étouffer un petit rire tout en passant sa main devant sa bouche. Elle se tourna vers lui, ayant son visage à quelques centimètres du sien. Son regard se perdit sur ses lèvres qui avaient étiré un malicieux - Comme elle le trouvait charmant avec cet air là.
La jeune femme lui adressa ce même sourire

« Le genre de rêve que je ne te raconterais pas en détails. » Commença-t-elle avec une pointe de mystère. « Mais je dois te dire, que tu avais une manière de passer tes mains dans mes cheveux qui me plaisait énormément. »

Cármen se leva et prit la main de Búchanán pour l’emmener dans sa roulotte. Non pas que les festivités l’ennuyaient mais elle avait un présent pour lui. Elle fouilla dans ses affaires et sorti un talisman qu’elle avait fabriqué exprès pour lui.  Elle l’enfila au cou du barde et leva les yeux vers lui tout en glissant sa main sur le pendentif et déborda sur le torse du jeune homme.

« Il te protègera et te portera chance. Si un jour tu veux partir, ainsi tu m’auras avec toi.  » Fit elle en étirant un sourire. « Je t’aime beaucoup Búchanán, tu sais. »

Elle ignorait s’il s’agissait d’amour véritable, mais pour le moment elle savait qu’elle éprouvait pour lui un grand attachement dont elle avait eu envie de lui faire part. Prise de fatigue, Cármen alla s’installer sur son lit et invita le barde à la rejoindre afin qu’elle lui montre quelque chose. Au plafond, il y avait une ouverture depuis laquelle on pouvait admirer la voute céleste.







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MessageSujet: Re: The destiny at the end of the way   The destiny at the end of the way EmptyMar 26 Avr 2016 - 22:10


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You may need two hands to fight someone. But only one to stab them in the back. Now where is your god ? Does he here your priers ? Does he even care for you when you scream loud and clear ? ••• Son visage se tourna vers le sien alors qu’un rire lui échappa – il le trouvait très charmant. Leurs têtes étaient très proches. Búchanán pouvait sentir son souffle chaud et épicé sur ses lèvres. Une tension s’était soudain installée entre eux. Il brulait d’envie de l’embrasser. Elle lui révéla alors que son rêve était quelque peu ambiguë pour être révélé. Mais ce qu’elle lui dit eut pour effet de dégager une chaleur en dessous de sa ceinture. Une tension le prenait alors qu’il se pinça les lèvres, s’enflamment de désir. Mais il n’eut pas le temps d’agir que la jeune femme s’était levée pour l’emmener dans sa roulotte. Un infime espoir le prit soudain, mais il déchanta vite lorsqu’elle lui passa un talisman autour du cou. C’était très généreux de sa part.

« Je le garderai toujours sur mon cœur, Cármen. » la remercia-t-il. « Moi aussi je t’aime beaucoup. »

Il l’avait avoué, mais était-ce l’effet de l’alcool ? Il ne doutait pas de ses sentiments qu’il portait à la jeune femme. Elle était la première à l’avoir accepté tel qu’il était, malgré sa cicatrice. Elle ne l’avait pas rejeté comme bon nombre de personnes l’avaient fait avant. Son cœur battait sous sa poitrine, prêt à exploser. Il crevait d’envie de l’embrasser, mais il ne voulait pas réitérer l’expérience et se faire remballer à nouveau. Son esprit était soudain apaisé, sûr et certain de ses sentiments. C’était un amour naissant. Il le savait et cela le rendait heureux. Ce fut la première fois qu’il se laissa espérer d’être aimé.

La jeune femme l’invita à la rejoindre dans le lit, alors qu’elle était allongée sur le dos. Le barde l’imita et observa les étoiles un instant avec elle. C’était un spectacle magnifique. Il n’y avait pas trop de lumière dans le campement, du coup ils pouvaient admirer les astres sans parasite. Ils voyaient la voie lactée s’offrir à eux. Durant de longues minutes, ils observaient ce spectacle et s’amusaient à voir des formes en reliant certaines étoiles. Après quelques instants, Búchanán se remit assis et invita la jeune femme à s’asseoir également. Un sourire tendre était sur ses lèvres alors qu’il admirait la beauté de Cármen.

« Et dis-moi, je passais mes mains comme cela ? »

Sans hésiter, il passa ses mains dans les cheveux de la gitane, massant son cuir chevelu. C’était une chose qu’il avait apprise de son grand-père qui avait l’habitude de le masser pour le calmer les fois où sa mère s’emportait trop dans les coups. Il ne savait pas si c’était ce dont elle avait rêvé, mais il espérait que cela lui fasse du bien.


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MessageSujet: Re: The destiny at the end of the way   The destiny at the end of the way EmptyMar 26 Avr 2016 - 22:31

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Contemplant les constellations, Cármen lui raconta quelques légendes et mythes se relatant à la voute céleste provenant de ses terres natales. Elle aimait partager ces choses là avec les gens qu’elle croisait, l’idée de partage était une qualité toujours de mise chez les gitans particulièrement attachés à leurs traditions même s’ils se trouvaient à des lieues de leur terre mère. Cela était aussi intéressant de recueillir l’avis des étrangers et de constater parfois quelques similarités avec leurs propres histoires.

Au bout d’un moment, le barde prit place dans son dos en demandant à Cármen de se mettre assise. Elle s’était exécutée avec curiosité et senti ses doigts se perdre dans ses cheveux épais et noirs. La gitane ferma les yeux, envahie d’un bien être certain alors qu’on ne lui avait jamais fait cela. Il lui demanda si c’était de cette façon qu’il avait passé ses doigts dans ses cheveux dans le rêve qu’elle avait fait. Elle étouffa un rire et répondit

« Non, mais les effets sont les mêmes. »

La gitane profita de ses gestes emplis de patience et qui lui procuraient le plus grand bien en plus d’une détente qu’elle n’avait jamais connue. Puis la jeune femme alla poser son dos contre le torse de Búchanán avec toute la confiance qu’elle avait en lui. Elle tourna légèrement la tête pour le regarder, étirant un fin sourire alors que ses doigts allèrent doucement caresser sa joue dans un silence où seuls leurs regards étaient liés. Elle était bien entre ses bras, elle allongea ses jambes afin d’être plus à l’aise. Puis l’une de ses mains s’aventura dans la nuque de Búchanán, l’incitant à se pencher vers elle. Leurs visages étaient de nouveau qu’à quelques centimètres, leurs souffles s’entrechoquaient tandis qu’elle contemplait ses prunelles bleutées teintées de désir.

« Tu as des yeux magnifiques Búchanán. »

Son regard était doux, envoutant, il émanait quelque chose qui l’avait prise au cœur dès la première fois qu’elle l’avait vu. Elle avait pu entrevoir des années de vie, le regard ne trompe jamais ; elle avait deviné qu’il n’était pas un simple poète de grands chemins mais bien un jeune homme qui avait tout une histoire derrière lui. Elle aimait ce fait là, qu’il avait déjà eu une existence, cela les rapprochait. La gitane lui adressa un fin sourire et en relevant légèrement la tête, elle frotta son nez contre le sien comme une invitation, un désir partagé.







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MessageSujet: Re: The destiny at the end of the way   The destiny at the end of the way EmptyMar 26 Avr 2016 - 23:02


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You may need two hands to fight someone. But only one to stab them in the back. Now where is your god ? Does he here your priers ? Does he even care for you when you scream loud and clear ? ••• Un léger rire s’échappa de ses lèvres, mais cela ne le déconcentra pas dans son massage. Il avait envie de la détendre, comme elle s’était bien occupée de lui, il voulait lui rendre la pareil. Ses doigts effleuraient en rond le cuir chevelu de la jeune femme qui se détendait petit à petit. Elle finit par appuyer son dos contre son torse, ce qui fit cesser le massage. Búchanán se contenta de la serrer dans ses bras, comme s’il gardait une chose précieuse. Son pouce se mouvait pour caresser la peau douce de son bras, comme s’il la berçait doucement. Elle pouvait certainement sentir les battements de son cœur qui s’était accéléré après avoir osé la masser. La main de Cármen alla caresser sa joue intacte de toutes cicatrices. Cette caresse l’apaisa alors qu’il ferma les yeux afin d’en profiter pleinement. Il se sentait si bien avec elle dans ses bras. Il espérait que cet instant durerait éternellement. Il sentit la main de la gitane se glisser dans son cou, cherchant visiblement à attirer son attention. Búchanán baissa sa tête sur le visage rond de Cármen. Comme il la trouvait magnifique, éclairée par les rayons lunaires. Il sentait à nouveau son souffle chaud sur son visage et son désire enfoui réapparut avec une grande intensité. Il brulait d’envie pour elle. La tension était palpable alors qu’il avait du mal à déglutir. Le jeune homme ne savait que répondre à Cármen. Elle aussi avait des yeux magnifiques, elle était magnifique. Tout en elle était parfait. Il voulait lui avouer ses sentiments, mais il ne comprenait pas encore ce qu’il ressentait réellement. Il avait peur de cela, car il ne l’avait jamais ressenti. Il s’était toujours dit que ce genre de choses lui serait pour toujours interdit.

Il fut électrisé par le contact de son nez contre le sien. Cette jeune femme avait le don de le perturbait énormément à tel point qu’il en venait presque à oublier son prénom. Le barde brulait d’envie pour elle et crevait de vouloir l’embrasser. Mais il avait peur de se faire refuser comme lorsqu’ils avaient été se baigner. Son cœur s’emballait tandis que sa respiration se faisait plus courte et haletante.

« J’ai tellement envie de t’embrasser. » murmura-t-il en caressant ses cheveux.

Ils s’étaient créés un monde, un cocon que eux seuls connaissaient. Plus rien n’existait autour d’eux. Ils se noyaient dans leurs regards. Il la désirait tellement.

« Tu me déstabilises tellement. » avoua-t-il.

C’est alors que la jeune femme accepta. Búchanán ne se fit pas prier pour aller cueillir les lèvres de Cármen. Un baiser brulant. Voilà ce qu’ils partageaient. Ses lèvres charnues étaient tellement douces qu’elles en faisaient tourner la tête du jeune homme. Sa main alla se réfugier au creux de son cou alors que leurs baisers se faisaient plus intenses. Une tension le serra dans son bas ventre tandis qu’elle nourrissait cette envie de la posséder. Se sentant plus fougueux et osant un peu, Búchanán s’allongea à ses côtés, sans toutefois briser leur lien.


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MessageSujet: Re: The destiny at the end of the way   The destiny at the end of the way EmptyMer 27 Avr 2016 - 0:04

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feat. Búchanán & Cármen



Càrmen s'était délectée de cette tension résidant entre eux comme une véritable drogue, distillant leur désir mutuel avec avidité non dissimulée. Elle avait fermé les yeux, attentive aux battements de son coeur lorsqu'il lui fit part de son envie de l'embrasser. Là, son souffle se fit plus saccadé, la gitane se redressa pour frôler ses lèvres sans complètement les toucher. Bùchanàn semblait perdre pied, elle le mettait en plein émoi par sa force de séduction. Càrmen avait ainsi l'impression d'être un péché à elle seule, se demandant s'il était normal de ressentir telle satisfaction de faire tourner la tête à un homme. Il déclara de plus qu'elle le déstabilisait et ce fut comme l'ivresse passant dans ses veines et parcourant son corps. Son désir pour elle étaient telles des effluves d'encens venant s'écraser contre sa peau, elle ressentait ces vibrations, cette énergie.

" Embrasse moi" demanda t-elle, le cœur battant la chamade.

Alors le contact se fit, électrique et brûlant. Cela n'était en rien comparable aux autres baisers qu'elle avait déjà reçu. Son mari avait été brusque, Jukka avait aussi manqué de délicatesse mais ce baiser là fit celui qu elle avait attendu toute sa vie sur des sentiments partagés et un désir commun et non égoïste. Càrmen faisait lentement danser ses lèvres sur les siennes, caressant sa langue avec douceur avant de se redresser afin de mieux l'embrasser. Finalement ils se laissèrent accueillir par le confort du lit, blottis dans les bras l'un de l'autre ils ne tarissaient pas de fougue et témoignaient de leurs envies sans le moindre recul. La gitane glissa ses doigts dans ses cheveux lisses et d'une douceur incroyable, savourant ses lèvres avec gourmandise en conservant cette tension.

Mais ils n'iraient pas plus loin ce soir là, la jeune femme finit par mettre un terme à leur baiser en lovant son visage au creu de son cou le temps que là tensions redescende. Càrmen l'enlaça entre ses bras, caressant son torse alors qu'ils passeraient la nuit ensemble. Elle retourna à l'assaut de ses lèvres à plusieurs reprises avant de s'endormir complètement contre lui. Leurs deux corps enlacés avec un amour naissant, la nuit fut belle et le sommeil fut réparateur.





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MessageSujet: Re: The destiny at the end of the way   The destiny at the end of the way EmptyLun 21 Nov 2016 - 21:34


The destiny at the end of the way.
You may need two hands to fight someone. But only one to stab them in the back. Now where is your god ? Does he here your priers ? Does he even care for you when you scream loud and clear ? ••• Une tension palpable se faisait ressentir entre ces deux jeunes personnes. Un désir mutuel qui naissait petit à petit. Les yeux du barde dévoraient la gitane tant elle les fascinait. Son cœur s’accélérait dans sa poitrine à mesure que leur rapprochement se faisait. Les lèvres brulantes, Búchanán n’avait que le seul désir de diminuer cette distance qui les séparait encore. Alors qu’elle laissait échapper ces quelques mots si symboliques à ses oreilles, le jeune homme céda et leurs lèvres se rencontrèrent. Ce contact électrisa son corps qui réagit vivement mais discrètement.

Ses lèvres caressaient les siennes avec avidité – jamais il n’aurait voulu que ce contact s’arrête. C’était comme s’il touchait un morceau de paradis au goût d’épices. Carmen embrassait divinement. Sa bouche courait sur la sienne, tendrement mais avec fougue. Sa main continuait de caresser le dos de la jeune femme avant de s’arrêter sur la pointe de ses cheveux sombres. Ses doigts jouaient doucement avec ces derniers, c’était son petit plaisir. Le barde se laissa tomber à ses côtés, accueillant la jeune femme dans ses bras comme s’il tenait un trésor précieux. Ils alternèrent baisers et tendres enlaçades ce qui ne déplut pas à Búchanán, même s’il gardait secrètement le désir d’aller plus loin. Il n’avait pas l’habitude de ce genre de situation, car il n’avait jamais connu de relations naissantes. Tout ce qu’il avait eu dans son parcours c’était des femmes qui acceptaient d’assouvir ses désirs durant ses longues marches, alors tout ce qui était sur le plan relationnel le dépassait. Mais il ne voulait pas gâcher ce moment avec Carmen et préféra ne pas précipiter les choses.

La jeune femme finit par laisser reposer sa tête sur son torse. Il déglutit avec peine ; il ne savait pas quoi faire… jamais il n’avait atteint ce stade avec une demoiselle. Sa respiration était compliquée, car il ne voulait pas la déranger dans ce haut et bas que faisait sa poitrine à chaque inspiration. Il avait l’impression qu’il allait suffoquer. C’était comme la fois où il avait rencontré Edana et que la louve s’était couchée sur lui. Il n’avait plus osé bouger… bon, c’était surtout de peur de se faire manger. Il décida d’attendre qu’elle s’endorme avant de penser à son confort. Les minutes passèrent. De longues et interminables minutes. Il n’osait pas non plus bouger sa tête pour vérifier si sa belle s’était assoupie. Ses yeux se fermaient, mais il luttait contre cette torpeur.

Il finit par s’assoupir, mais avait gardé la même position toute la nuit. Les rayons du soleil commençaient à percer à travers les rideaux de couleurs quand il ouvrit les yeux. Son bras était engourdi, même qu’il n’avait plus de sang. Carmen était toujours endormie sur lui. Il parvint par on ne sait quelle adresse à se soustraire à elle et quitter le lit qui avait accueilli ces deux jeunes gens. Búchanán observa la jeune femme et ne réalisait pas encore ce qu’il s’était passé la nuit dernière. Est-ce que ça allait continuer ? Il l’espérait en tout cas, même s’il avait des appréhensions sur ce qu’allait être aujourd’hui. Il se demandait même s’il était assez bien pour elle et s’il méritait vraiment ce qui était en train de lui arriver. Le barde sortit de la roulotte en faisant le moins de bruit possible.

Dehors, la rosée fraiche du matin vint lui rafraichir la peau. Il emplit ses poumons de cet air nouveau. Un feu venait d’être allumé, on pouvait voir les petites flammes sortir du bûcher. Quelques gitans s’affairaient déjà à des tâches tandis que d’autres tentaient de se remettre de la fête d’hier. Le jeune homme s’approcha d’un groupe de femmes qui avait déjà préparer quelques galettes. Búchanán en pris quelques-unes qu’il mit dans un bol en y ajoutant quelques fruits. Il revint dans la roulotte et s’assit au bord du lit. Il attendit que Carmen se réveille avant de lui sourire, timidement.

« Bonjour. » lui dit-il en lui montrant le bol. « …hum, je t’ai apporté le petit déjeuner. » il se frotta la nuque vraisemblablement mal à l’aise. « Est-ce que tu as bien dormi ? »

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MessageSujet: Re: The destiny at the end of the way   The destiny at the end of the way EmptyMer 7 Déc 2016 - 17:49

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feat. Búchanán & Cármen



La nuit fut douce, paisible, bercée par les battements du cœur de Buchanan, Cármen s’était endormie avec un fin sourire sur les lèvres. Leur relation fleurissait petit à petit et ce n’était pas pour lui déplaire. La jeune femme espérait que cela puisse les amener loin mais comme elle ne le connaissait pas depuis longtemps, elle avait encore du mal à passer certains caps. Puisqu’elle avait déjà été mariée, il n’y avait plus de conformités pour elle, son père lui avait dit qu’il la laisserait faire sa vie amoureuse comme bon lui semblait. Une chance pour elle, ou bien son père aurait vite fait d’exiger qu’ils ne passent pas leurs nuits ensemble. Au petit matin, la gitane dormait si profondément qu’elle n’entendit pas son compagnon sortir. C’est la douce odeur du thé qui la ramena à la réalité et en ouvrant les yeux, son cœur se serra en découvrant que le barde avait attendu qu’elle se réveille. La jeune femme lui adressa un large sourire, elle s’étira doucement avant de se relever et commencer à manger tout en le remerciant de cette douce attention.

Cármen se redressa légèrement pour lui voler un baiser avant d’attraper une baie et la manger. Etouffant un rire, elle prit de nouveau du recul. Ils avaient dormi l’un contre l’autre et pour la première fois de sa vie elle avait ressenti un courant électrique agréable qui les connectait. Cela changeait considérablement des relations qu’elle avait eues avec les hommes, d’une part de l’homme qu’elle avait épousé et puis Jukka particulièrement violent avec elle également. Buchanan n’était pas comme ça, elle voyait dans son regard cette douceur qu’elle n’avait vu chez personne d’autre. C’était troublant pour elle, car elle sentait qu’elle pouvait tomber amoureuse de lui, le baiser qu’ils avaient partagés avait été magique. Et pourtant une part d’elle la freinait considérablement à s’offrir complètement à lui. C’était peut être pour cela qu’elle continuait de jouer avec lui de lui en montrer mais pas tout.

« J’ai très bien dormi, et toi ? »

Elle l’invita à manger également, sans quoi il ne pourrait pas avoir d’énergie alors qu’il y avait pas mal de choses à faire au campement. Puisqu’il restait avec eux, il devait mettre la main à la pâte, c’était comme ça qu’ils fonctionnaient. Cármen se leva du lit une fois qu’elle eu terminé de manger et de boire son thé puis entreprit de s’habiller après avoir donné des vêtements de rechange à Buchanan afin qu’il puisse être à l’aise aussi. Cármen glissa ses doigts dans ses boucles noires pour les démêler un peu et lorsque Buchanan fut fin prêt elle ouvrit la petite porte de sa roulotte pour l’inviter à sortir. D’humeur taquine, elle la referma avant qu’il ne puisse sortir puis étouffant un rire, elle l’ouvrit de nouveau et le laissa sortir en lui glissant une tape sur les fesses.

Ils avaient besoin d’aide pour s’occuper des quelques bêtes qu’ils avaient avec eux. La gitane donna un sceau rempli de nourriture pour les chèvres et les poules à Buchanan afin qu’il puisse les nourrir pendant qu’elle s’occupait des chevrons qui étaient nés deux semaines plus tôt et qui avaient perdu leur mère attaquée par un loup. La gitane s’était assise par terre et leur donnait du lait contenu dans une bouteille avec un système pour leur permettre de téter. Quand Buchanan eu terminé, elle l’invita à s’asseoir à côté d’elle et lui montra comment faire en lui confiant un petit et l’aida à bien le tenir pour le nourrir.

« Je ne t'ai pas demandé d'où tu venais...Je te demande de rester avec moi mais si ça se trouve des gens t'attendent quelque part ? »

Peut être qu'il avait déjà quelqu'un dans sa vie et qu'elle n'était qu'une distraction ?





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