Cármen

NOM&PRÉNOM ▬ CármenSURNOM ▬ les surnoms dépendent de la personne qui lui parle, cela varie entre les compliments et les injures. ÂGE ▬ 27 ans. PATRIE, RACE ▬ Humaine originaire du désert des Harad, un petit village aux abords d’une oasis qui ne compte que très peu d’habitants. Elle n’a néanmoins pas d’attaches à ce lieu, la Terre du Milieu tout entière est sa véritable patrie.   LIEU DE NAISSANCE ▬ Harad RANG SOCIAL ▬ Saltimbanque de grands chemins, sa troupe serait considéré comme pauvre étant donné qu’ils mendient souvent mais leur richesse de culture leur est bien plus importante que les biens. PROFESSION ▬ Voyante/ diseuse de bonne aventure, elle danse, chante et se donne en théâtre avec sa troupe pour gagner son pain dans les grandes villes sur leur chemin.  SITUATION AMOUREUSE ▬ Mariée officiellement, mais elle se considère célibataire puisqu’elle a fuit son époux à ses 13 ans, mariée trop jeune, victime trop vite. POUVOIRS ▬ dons de voyance, elle interprète des signes  et les prophétise, lus avec les cartes et dans les lignes de la main

VOTRE PHYSIONOMIE ▬
Cármen est une fleur du désert, aussi rare, aussi fragile et aussi précieuse. Les pigments solaires de sa peau donnent l’impression qu’elle est couverte d’une infime poussière d’or à chaque fois que rayonne l’astre sur elle. Son grain de peau est lisse, d’une douceur semblable à tous les tissus nobles de ce monde et diffuse une douceur senteur ambrée et vanillée en son sillage. Elle n’a qu’à laisser apparaitre un peu de peau pour que l’on devine son statut social, elle qui vit toujours dehors ne présente absolument rien qui témoignerait d’un statut aisé, bien au contraire. La couleur de sa peau est souvent cible de remarque, on la chasse alors de peur qu’elle n’envisage de voler. Elle est pourtant agréable à la regarder pour ceux qui oseraient détourner leurs regards de leurs femmes pour se laisser fantasmer de saveurs exotiques, elle n’est pas la bienvenue dans les villages mais reçoit bien des faveurs grâce à ce fait là. Cármen à de grands yeux bleus, cernés de noir, ils sont deux pierres précieuses brutes qui se posent sur le monde qui l’entoure avec analyse et sévérité. Le regard de la jeune femme est intimidant, tant par la couleur lunaire de ses pupilles que par la façon dont elle a de regarder les gens. Elle apparait froide, sévère et pourtant il suffit d’un large sourire pour évincer toute pensée de cet ordre là. Cármen possède de longs cheveux noirs charbon, d’une couleur pure est intense et dont les boucles dessinées avec une certaine régularité cascadent jusqu’en bas de ses reins. Ils sont épais, fournis, sa crinière noire corbeau capte la chaleur du soleil et ont une texture soyeuse.

Cármen est une jeune femme d’un mètre soixante cinq, élancée et finement musclée grâce aux différentes activités qu’elle pratique. La danse a façonné son corps de telle sorte qu’elle soit menue. On ne peut pas dire qu’elle soit dotée de formes langoureuses et pourtant la féminité va avec son allure sans avoir besoin de présenter des ouvertures vertigineuses sur son décolleté.
VOTRE STYLE VESTIMENTAIRE ▬
Elle porte des vêtements de fortune, plusieurs jupons superposés aux couleurs du crépuscule, des robes trop grandes dérobées à droit et à gauche qui tombent sur ses épaules et qui sont ajustées à sa taille par quelques foulards en guise de ceinture. Il y persiste une influence haradrim, clairement, dans les motifs, les manières de porter certaines vêtements qui choqueraient sans doute même les paysannes des terres plus à l’ouest du désert. Elle porte quelques bijoux ; de larges boucles d’oreilles et autres bracelets et colliers confectionnés elle-même ou qu’elle reçoit en cadeau. A ses chevilles sont attachés de fines chainettes dorées à breloques qu’elle aime entendre clinquer lorsqu’elle danse ou qui mettent de jolis sons dans chacun de ses pas ; d’ailleurs elle marche souvent pieds-nus, préférant sentir l’herbe sous ses pieds plutôt que de souffrir de ces chaussures. Il lui arrive d’avoir mal d’ailleurs car le gravier est moins agréable sous la voute plantaire que le sable fin des Harad. Il lui arrive de mettre des foulards à motifs colorés dans ses cheveux afin que ces derniers ne lui tombent pas dans le visage car elle ne s’embarrasse généralement pas de coiffures ni de tresses élaborées.
VOS PARTICULARITÉS ▬
Cármen ne possède pas de tatouages mais compte quelques fines cicatrices vestiges de moments difficiles de sa vie. Les autres marques visibles sont souvent des motifs fleuris et ethniques qui ont ‘avantage d’être éphémères. Ces derniers recouvrent ses bras et ses jambes, elle le fait avec un mélange de plantes et d’eau chaude pour colorer la peau. Et lorsque les pigments ont disparus, elle n’a qu’à recommencer et inventer d’autres motifs. Cármen a un accent des Harad très prononcé, une touche solaire dans son langage quand elle s’exprime dans la langue commune. Elle ressemble beaucoup à sa mère qui n’est pas originaire du désert à la base, brune, le teint clair et les yeux clairs tandis que son père fait bien plus typé Harad.
VOTRE CARACTÈRE ▬
Elle est une femme mystérieuse, ses yeux rieurs cachent souvent toute une cascade de pensées. Aussitôt qu’elle pose les yeux sur son interlocuteur, il se sent jugé, interprété de toutes parts et cela dérange souvent. Elle n’est pourtant pas le genre à avoir de mauvaises intentions, mais elle a des idées bien arrêtées et ne croit qu’en ses propres principes. Cármen est quelqu’un que l’on préfère connaitre, car d’instinct elle intrigue, il est pratiquement impossible de se faire une idée claire de sa personnalité au premier coup d’œil. Ainsi on aura l’impression qu’en l’ayant de son côté elle n’est pas capable de faire de mal. Malheureusement les choses ne marchent pas comme ça, les faits de sa vie font qu’elle est une personne capricieuse et qui change d’avis rapidement. Elle est surprenante, insaisissable et imprévisible et le manque de justification quand à ses changements d’humeur a tendance à énerver les autres. Cármen ne cherchera jamais à s’expliquer, elle n’aime pas se plier dans une farandole d’excuses dont elle ne croira elle-même que la moitié. Les choses arrivent ainsi qu’elles le doivent, il n’y a pas besoin d’aller plus loin. Ce trait de caractère qu’on lui assimile très vite est en réalité dû à une certaine crainte, causée par certains événements de son passé. Elle sera vite effrayée si quelque chose se passe bien, et se dit souvent que c’est trop beau pour être vrai.

Cármen n’est pas quelqu’un de stable malgré ce que l’on voudrait d’elle, une guerre sévit sans cesse dans son esprit et elle continue de vagabonder dans un lieu sombre où les seules issues sont la fuite sans laisser de trace. Elle est une personne joviale, intéressante on ne se lasse pas de l’entendre rire et de voir son sourire s’étirer, honnêtement, lorsque ses airs mélancoliques s’estompent c’est là où l’on découvre sa véritable personnalité et ce qu’elle aimerait toujours être. Cármen est une femme aimante, attentionnée, elle est taquine et attachante, elle ne perd jamais son éclat. Elle est un coup de cœur et fait souvent en sorte de marquer les esprits. Elle est en contraste avec ses actes et ce qu’elle veut, désire ne as être oubliée mais fait souvent cela de la mauvaise manière. Elle a encore bien des choses à apprendre malgré sa grande maturité ; elle est une personne pleine de culture, réfléchie et très intelligente. Elle possède un énorme potentiel mais refuse souvent de s‘accrocher.

Elle est sanguine, elle s’énerve facilement lorsqu’elle n’est pas satisfaite, son fort caractère est souvent source d’amusement malgré elle. Non pas qu’on la sous-estime mais c’est aussi ce qui fait son charme. La plupart des personnes contre qui elle monte le ton finissent par céder avec un grand sourire, elle est respectée et entendue à sa juste valeur. Cármen est si précieuse qu’on ne peut rien lui refuser. Elle vit comme une véritable princesse sans avoir les biens financiers, protégée, aimée, rares sont les personnes qui lui veulent du mal même si elle n’a pas été sympathique. Carmen ne sait ni lire, ni écrire, elle sera rendue à la terre telle qu’elle a été crée.

Cármen est une personne très sensible à ce qu’il se passe autour d’elle, elle est intuitive et instinctive, cela est dû à ses dons qu’elle a dû apprendre à connaitre parfaitement pour en faire bon usage. Il est vain de tenter de la forcer à faire quelque chose si elle ressent de mauvaises ondes et la plupart du temps il s’avère qu’elle a juste. Elle n’a pas connaissance du futur, elle est simplement très réceptive, elle y croit de toute son âme et cela se fait désormais très naturellement.
CE QUE VOUS AIMEZ ▬
Cármen aime bien des choses. Elle trouve un bonheur dans tout ce qu’elle fait, tout ce qu’elle voit. C’est une danseuse, une musicienne et une comédienne, elle aime se donner en spectacle et faire rêver les spectateurs, les amuser ou les charmer par ses talents. Ces arts là sont ses principaux centres d’intérêt, mais elle aime aussi cuisiner. Elle est minutieuse et même si souvent ils n’ont pas grand-chose à manger, juste le fait de préparer quelque chose et d’y ajouter quelques herbes fraichement coupées pour voir ensuite ce que ça donne est quelque chose qui l’intéresse. Par cela elle aime passer du temps avec les gens qu’elle aime, écouter leurs histoires autour d’un feu sous la voute étoilée. Elle aime que l’on s’intéresse à elle, même si elle a un grand jardin secret, juste le fait qu’on lui porte de l’intérêt est quelque chose qu’elle apprécie et cela encore plus si c’est dans un optique de la charmer. Car c’est une joueuse, elle aime faire tourner les hommes en bourrique et se faire désirer. Cármen respecte son environnement, elle vit en harmonie avec la nature et prend toujours le temps d’observer ce qu’il se passe sous son nez. Elle aime vivre simplement, elle se sent bien plus épanouie en étant constamment sur les chemins.
VOUS AIMEZ FAIRE LA FÊTE, BOIRE, MANGER ▬
Elle est bonne vivante, chez eux tous les soirs ils font une petite fête. S’il n’y a rien à manger, ils dansent et chantent quand même. Il n’y a rien de mieux que les éclats de rire et la musique pour toujours penser positivement.
AVEZ VOUS DES PASSIONS DANS LA VIE ▬
Le monde, les paysage et ses curiosités sont pour elle source d’intérêt. Elle est sensible à ce qu’elle voit et sait trouver la beauté de quelques instants là où il se trouve. Cármen est une grande rêveuse, le nez toujours en l’air à contempler la Lune. La danse, le chant, ces arts là sont aussi de grandes passions, elle en vit et ne pense pas pouvoir être plus heureuse autrement.

Elle croit en beaucoup de choses, ses dons de voyance font qu’elle se penche souvent sur les tirages de carte et est attentive aux moindres signes de son quotidien. Elle le vit bien, elle a appris à maitriser cela et a désormais confiance en son potentiel, ce qui rend les faits bien plus agréables. Elle se donne souvent dans la confection d’amulettes, de charmes pour aider les personnes dans le besoin. Les personnes pour lesquelles elle éprouve beaucoup d’affection se verront d’ailleurs surprotégés, être les encens et autres rituels, elle se montre comme un bouclier pour les mauvaises ondes.
AVEZ-VOUS UN BUT DANS LA VIE ▬
Son seul but est de pouvoir continuer à arpenter la Terre du Milieu et d’en découvrir tous les secrets. Sa troupe se contente du Gondor et du Rohan car là se trouve beaucoup de villages humains. Elle a l’espoir qu’un jour ils osent s’aventurer plus loin.
CE QUE VOUS DÉTESTEZ ▬
Cáarmen n’aime pas lorsqu’une situation lui échappe, lorsqu’elle ne peut pas avoir une main mise sur les événements. L’imprévu est une bonne chose lorsqu’il ne met rien en jeu et lorsque c’est le cas, elle est souvent énervée et frustrée.
PROFITEUR OU DÉBROUILLARD ▬
Cármen a appris à se débrouiller seule, elle pourrait facilement survivre en ne comptant que sur elle-même puisqu’on lui a appris beaucoup de choses. Mais c’est aussi une paresseuse, qui aime que l’on fasse le travail à sa place. Si elle peut ne pas bouger, elle n’hésite pas, et pour cela elle pourra toujours faire les yeux doux afin d’appuyer ses arguments.
SUR QUI POUVEZ VOUS COMPTER EN CAS DE PROBLÈME ▬
Sa famille, composée d’une quinzaine d’haradrims joyeux que compose leur groupe. Plus en détail son père et sa mère qui lui ont permis de se sortir de délicates situations mais aussi d’autres proches qu’elle côtoie très régulièrement et qui font de très belles alliance, ils sont amis ou anges gardiens, quoi qu’il en soit, elle sait qu’elle peut compter sur eux.
COMMENT RÉAGISSEZ-VOUS FACE AU DANGER ▬
Cela dépend de la situation, Cármen a appris à se défendre mais ne se surestime pas. Si elle n’est pas en position de force ou qu’elle sait qu’elle n’a aucune chance, alors elle s’empressera de fuir. Une chance qu’elle est agile et qu’elle sache courir assez vite pour ne pas se faire attraper.
UN SECRET QUE VOUS GARDEZ ▬
Cármen est une femme ayant tout une montagne de secrets car elle n’est pas du genre à vouloir se confier facilement et préfère toujours garder certaines choses pour elle. Les lui soutirer est difficile, souvent ils sont la cause de comportements qu’on ne lui apprécie pas. Cármen préfère passer pour quelqu’un de mauvais plutôt que de se justifier et raconter sa vie. Le plus lourd qu’elle garde est les souvenirs se relatant à celui à qui elle a été offerte en mariage et ce qu’il lui faisait subir. Pour ses parents cela n’est pas un secret, mais pour le reste du monde, il demeure scellé.
QU'EST-CE QUI VOUS FAIT HONTE ▬
Cármen n’éprouve pas de honte quand à ses actes, elle croit au destin et au karma, quoi qu’elle fasse il se passer forcément quelque chose. Négatif ou positif, elle les accepte et continue son chemin.

QUEL TYPE D'ARME AVEZ-VOUS ▬
Cármen sait se défendre en usant d’une dague ou d’un couteau. Elle ne porte jamais de dague sur elle mais aura toujours une petite lame qu’elle dissimule et qu’elle peut utiliser en cas d’urgence. Elle a appris à se défendre, et même si elle n’est pas grande guerrière, elle saura faire en sorte de limiter les dégats.
QUELLE EST VOTRE PEUR ▬
Elle a peur de tout perdre, toute sa vie présente, la troupe, la musique, la danse, tout lui retirer serait un véritable cauchemar pour elle. Elle est aussi effrayée par les orcs et les gobelins, non pas qu’elle ait subit une de leurs attaques mais le redoute toujours.
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VOUS ET LA TERRE DU MILIEU ▬ En étant constamment sur les routes, elle a pu observer les changements et le mal qui gronde dans les terres reculées. Cela se ressent jusque dans les vilages, les habitants craignent, ont peur de l'avenir et si au départ elle ne s'était pas soucié de ce qu'il pouvait arrivé, elle a fini par y porter un peu plus d'attention. Les routes ne sont plus sures, la troupe veille a ne pas prendre le chemin la nuit et fait en sorte de ne pas trop s'écarter des chemins tracés par les hommes. Vivre dans la restriction ne leur ressemblent pas, mais le chef ne désire pas prendre de risque pour protéger leur communauté. La venue des pirates jusqu'à Osgiliath leur est aussi parvenu aux oreilles, encore un fait qui prouve que la Terre du Milieu est sur le point de connaitre un déclin si l'on ne fait pas quelque chose.

CHAPITRE I. I was always an unusual girl.
My mother told me I had a chameleon soul, no moral compass pointing due north, no fixed personality; just an inner indecisiveness that was as wide and as wavering as the ocean...And if I said I didn't plan for it to turn out this way I'd be lying...



Les vastes dunes de sable bouillant ont toujours été considérées comme un véritable enfer pour quiconque s’y aventure. Dompter le désert est une chose impossible à faire et pourtant les quelques villages implantés de part et d’autre de celui-ci prouvent qu’il y a moyen de s’y adapter. Auprès de certaines oasis notamment, on y a toujours trouvé quelques villages faisant office de halte entre le sud et le nord, pratique pour les voyageurs marchands mais pour ceux qui y vivent les conditions de vie y ont toujours été assez difficiles. Contrairement à certains endroits de la terre du milieu, les habitants ne sont pas très évolués dans leurs techniques que dans les mœurs, ainsi par exemple il y est coutume de marier ses filles assez tôt avec le meilleur parti possible pour subvenir aux besoins de la famille. Cármen était enfant unique, suite à une maladie de sa mère qui l’a rendue infertile. Beaucoup d’hommes auraient fait le choix de prendre une autre épouse afin de pallier à ce problème mais l’amour était fort en son foyer en dépit du profit. Le problème se posa donc lorsque les bêtes de leur élevage tombèrent comme des mouches et les priva de vivres. Le fils d’un riche marchand vint à leur rencontre, consterné par leur situation et leur proposa de leur offrir de quoi remplir leurs assiettes en échange de la main de leur fille. Umayr était âgé de 30 ans et possédait déjà plusieurs femmes mais sa réputation d’homme généreux le précédait, c’était du moins ce qu’il aimait que l’on pense de lui. Une offre qu’ils acceptèrent bien sûr, et les festivités eurent lieues.

Umayr ne portait plus d’intérêt à ses autres femmes, obnubilé par la jeune fille tant par son physique que par sa personnalité. Cármen se montrait aimable au possible afin que sa famille puisse vivre convenablement et appréciait sa vie dans une maison décente avec des vêtements qui ne lui irritaient pas la peau et de la nourriture quine la rendait pas malade. La passion d’Umayr pour sa jeune femme était telle qu’il ne souhaitait plus passer une seconde sans l’avoir à ses côtés. Si au départ, elle voyait cela comme une marque d’affection il se montra bien vite plus possessif. Cármen n’avait même plus le droit de sortir pour aller voir ses parents, personne ne devait la regarder. Lorsqu’elle désobéissait, Umayr se montra très vite moins conciliant et se résolu à la battre pour la rendre plus docile. Une sauvage, voilà ce qu’elle était à ses yeux, et il dû user souvent de force pour la faire plier.

C’est à cet âge là qu’elle découvrit qu’elle avait quelques dons, encouragée par l’une des femmes de Umayr elle-même sensible aux visions. Cármen ne voyait pas des choses à proprement parler mais se montrait souvent réceptive à certains signes, des rêves, des cauchemars qui lui permettaient de prendre les bonnes décisions. Cette femme l’aida donc à développer, à interpréter ces signes là afin qu’elle puisse toujours en faire bon usage. Ces croyances sont assez rependues dans le désert, alors savoir que Cármen était concernée ne lui fit pas défaut. Fort heureusement Sumayya était aussi là pour lui changer les idées et la soutenir lorsqu’Umayr se montrait violent.

Cela dura presque un an avant que sa famille ne se rende compte de la vie de maltraitée qu’avait leur fille. Aussitôt, ils appelèrent à l’aide une troupe de bohémiens originaire du coup qui s’apprêtait à partir pour organiser l’enlèvement de Cármen. Cela se déroula la nuit, ils la firent sortir et quittèrent le village en direction de Umbar avec la troupe pour éviter les représailles. Sa disparition ne laissa aucune trace, ils s’étaient volatilisés et le vent avait déjà effacé les traces de pas sur le sable. Ils n’eurent pas de nouvelles d’Umayr, mais se doutaient bien qu’il se sentait touché dans sa fierté et a surement remué ciel et terre pour la retrouver.

CHAPITRE II.We had nothing to lose, nothing to gain, nothing we desired anymore, except to make our lives into a work of art. Live fast. Die young. Be wild. And have fun.


Ce dont elle se souvient en arrivant sur les côtes, c’est de l’odeur iodée, de la fraicheur du vent. Dans le désert, celui-ci est désagréable et brûle la peau. En arrivant devant la mer, Cármen se senti enfin libre. Elle n’avait jamais vu de ville animée, de bateaux amarrés, les senteurs de fruits sur le marché et tous ces infimes détails que ses yeux découvraient avec une véritable joie retrouvée. Il semblait loin le temps où elle était effacée par l’ombre de son époux. Le sourire lui revint donc très vite, et puisqu’elle s’entendait bien avec le reste de la troupe, les deux parents décidèrent de demeurer à leurs côtés pour le reste du voyage. Ils étaient environ 15 à voyage dans des roulottes colorées et personnalisées, tous avaient une fonction et une utilité au sein du groupe afin que tout le monde participe à leur survie. Il y avait un chef, élu par main levée, juste et qui avait les épaules assez larges pour prendre en considération les besoins de son groupe et gérer leur chemin. Enfin, ils se ravitaillèrent de dons que leurs faisaient amis et connaissances à Umbar avant d’entreprendre de longer la côte en direction de l’intérieur des terres du Gondor.
Ils firent quelques haltes en forêt, dans les villages, les tribus, quiconque appréciait la présence d’artistes itinérants. Cármen apprit donc la danse, la musique sur le chemin et on l’encouragea aussi à mettre en avant ses donc pour la voyance pour s’improviser diseuse de bonne aventure. La lecture des cartes, à force d’en user devint aussi un moyen pour elle de maitriser les signaux qu’elle percevait. Cármen participa vite à leur communauté et y prit gout. Elle se sentait libre, elle voyait du pays et appréciait cette grande famille où tout le monde se connait et se vient en aide. Cela était important car une fois arrivés en Gondor, leur présence se faisait pas tout le temps appréciée. Puisqu’ils étaient étrangers, qu’ils n’avaient pas de lieu fixe où vivre, on les prenait alors vite pour des voleurs, et ils se firent souvent chasser.

Lorsqu’elle eu quinze ans, ils eurent la malchance de connaitre une dure période. Ils ne s’étaient pas préparés à l’hiver et n’avaient plus de quoi manger. Le groupe s’installa en bordure d’un village, pas assez près pour les alerter mais pas assez loin pour ne pas se faire remarquer. Bien d’entre eux perdirent la vie a cause du froid et du manque de nourriture, ils avaient été supplier un seigneur de leur offrir du pain en échange de services mais celui-ci refusa et leur envoya des gardes pour les déloger. Il faisait presque nuit quand arrivèrent les soldats pour les chasser, mais la plupart d’entre eux n’avaient même plus la force de se déplacer. Cela créa conflit, entre les gitans qui ne voulaient pas partir et la garde qui se montra plus brusque avec eux. Cármen se souviendra toujours de ce moment où l’un d’entre eux l’avait saisie par les cheveux pour l’extirper de ses chaudes couvertures pour la trainer dans la neige, c’est à ce moment là qu’un groupe de personnes arriva pour les aider. Ils les débarrassèrent de ces gardes, et leur donnèrent de quoi subsister jusqu’au retour des jours chauds.

Jukka était à la tête de ce groupe que l’on appelait communément bandits, mais pour eux ils étaient de véritables sauveurs. Il y était avec son jeune frère, Taavi et tous deux avaient de beaux principes, de belles ambitions et ils leur étaient éternellement reconnaissants. On avait allumé un grand feu, les gitans dansaient et chantaient en leur honneur, Cármen retrouvait la joie de se réchauffer en tournoyant sur elle-même, l’esprit apaisé. Elle alla d’elle-même à leur rencontre, leur offrit des talismans de bonne fortune et déposa sur la joue de Taavi un baiser uniquement en ayant remarqué les oeillades insistantes de Jukka. Dès lors ils devinrent des alliés, ils se retrouvèrent souvent sur les routes et les saltimbanques confectionnèrent aux frères une roulotte afin qu’ils se sentent parmi eux comme chez eux. Elle s’entendait bien avec ces deux frères et particulièrement Jukka avec qui elle partagea un amour fusionnel. Ce grand tombeur changea bien des choses en elle et lui apprit à retrouver confiance en elle. Cármen avait eu du mal à oublier son mari et les violences qui lui avaient faites. Jukka se montra patient malgré qu’il était plutôt du genre gros tombeur, un véritable guide qui fit qu’elle se sentit bien plus épanouie. Il ne l’aimait pas comme elle l’aimait en n’en avait aucune idée, pour lui elle était une copine de passage, une personne qui l’amusait sans qu’il ne prenne tout cela réellement au sérieux

Il se fit tuer lors d’un combat quelques mois plus tard, c’est avec une immense douleur que le groupe itinérant lui organisa ses funérailles. De nombreuses offrandes lui furent données pour l’accompagner dans son nouveau voyage, on lui fit honneur et Taavi eu bien sûr tout le soutien nécessaire. Inconsolable, Cármen se renferma quelque peu, devenant bien moins facile à vivre qu’à l’accoutumée. Cet événement la rapprocha cependant plus de Taavi, qu’elle se sentit dans le besoin de le protéger alors qu’il reprenait la tête du groupe. Elle l’aidait souvent, se posait comme moyen de diversion lorsque ses coups étaient trop dangereux malgré la réticence de ce dernier dans le risque de la mettre en danger. Sa présence lui a toujours été rassurante, elle avait perdu son frère, il était hors de question qu’elle le perde à son tour.

CHAPITRE III.Who are you? Are you in touch with all of your darkest fantasies? Have you created a life for yourself where you can experience them? I have. I am fucking crazy. But I am free.




Les jours se firent bien moins sombres, le groupe reprit son chemin pour remonter dans le Gondor, arpentant les villes et villages tout en animant les rues en échange de quelques pièces. Lorsque les habitants appréciaient, tout se passait bien, Cármen aimait ces moments d’échange, de voir les enfants sourire et rire à leurs petits tours de passe-passe. Le chemin se fit plus serein, elle eu l‘occasion de voir la cité blanche, d’entrevoir quelques royaumes elfiques alors qu’ils ne s’en approchaient pas trop. La jeune femme allait quand même se cacher dans un coin pour les observer, elle en avait tellement entendu parler qu’elle n’avait pas résisté à l’envie de les observer le temps qu’ils soient à proximité. Le père de Cármen fut élu nouveau chef après la mort du précédent alors que celui-ci s’en est allé en paix. Une nouvelle grande perte à surmonter mais il fut honoré jusqu’au dernier instant. La père de Cármen endossa le rôle de dirigeant avec la volonté de faire aussi bien que son prédécesseur et de les protéger jusqu’à ce qu’il ne soit plus en capacité de le faire.

Les couleurs dans leurs vêtements revinrent peu à peu, il marchandait régulièrement avec des commerçants pour faire en sorte qu’ils ne manquent jamais de nourriture et très vite on le trouva bien plus compétent en tant que chef. La vie reprenait son cours sous de nouvelles couleurs, la nourriture ne venait plus à manquer et leur avenir se dessinait déjà bien moins incertain. Aussitôt le plaisir de danser, de jouer reprit, et ils allèrent jusqu’à Bree, puis dans le nord, ils zigzaguaient sur la carte à la recherche de nouveaux horizons. Cármen ne se lassa pas de voir sous ses yeux se dessiner de nouveaux paysages, elle admirait les aurores avec autant de fascination qu’une petite fille.

Lorsqu’elle eu 16 ans, son père lui fit cadeau d’une roulotte, sa roulotte à elle, puisqu’elle était désormais considérée comme une adulte. Elle en prit soin, la personnalisa à son image et l’utilisa aussi pour recevoir ses clients à la recherche d’une diseuse de bonne aventure. Elle avait le droit de s’en aller, de quitte la troupe pour se sédentariser mais ne l’avait jamais entendu ainsi. Sa vie ne pourrait jamais être complète sans entrevoir un ciel différent à chaque nouvelle Lune. Cármen aidait son père, que ce soit au niveau de la gestion des vivres ou par certaines décisions de chemin à prendre, à force elle avait fini par apprendre, elle participait beaucoup à la vie du groupe. Son père avait même fini par espérer qu’elle finisse un jour par lui succéder. Une ambition qui ne lui déplaisait pas mais qui l’effrayait, car elle avait prit conscience que la Terre du Milieu recelait de dangers et d’imprévus dont ils ne pouvaient parfois pas se protéger.

Alors lorsque l’on trouva un homme à moitié mort sur le chemin, elle demanda à le soigner et son père accepta. Elle était loin de s’imaginer que cet homme allait donner un nouveau tournant dans sa vie une fois rétabli de sa maladie due à une blessure. Búchanán, un barde, débutant dans la vie à la belle étoile et accompagné d’une louve blanche qui se montra docile lorsqu’elle réussi enfin à l’approcher pour lui faire comprendre qu’elle ne lui voulait aucun mal. Elle se montra particulièrement attentive  son état, concernée par sa détresse et une fois sur pied, il fut autorisé à rester parmi eux. La musique est ce qui rapproche les âmes, il n’eut donc pas de mal à s’intégrer, sous le regard curieux et intrigué de sa sauveuse. L’entente entre eux se fit très vite, leur complicité naissante laissait entrevoir certains désirs du barde à l’égard de Cármen qui n’était pas insensible à ses charmes tout en jouant avec cela. Elle usa de cette tension durant quelques semaines jusqu’à céder et ils restèrent ensemble durant quatre ans. Dès le départ leur amour se voulait pur, jovial et fusionnel, elle lui apprit à survivre en milieu hostile et lui fit découvrir bien d’autres merveilles ainsi que l’avait fait Jukka avec elle. C’était un véritable nid douillet dans lequel ils se réveillaient dans les bras l’un de l’autre chaque matin. De ses conseils experts Búchanán prit confiance en lui et devint quelqu’un de bien plus entreprenant. Elle l’aida à surmonter les épreuves de son passé et se confia à lui sur le sien.  Malheureusement Cármen se sentit dans le besoin de tout arrêter sans vraiment comprendre pourquoi. Elle le laissa derrière, lui demandant de ne pas venir avec eux malgré ses supplications. Elle ne lui donna pas d’explication et ils s’en allèrent trois jours avant que leur mariage ne soit prononcé.

En mettant fin à cette liaison, âgée de 20 ans, Cármen en ressorti bien plus sévère, bien plus dure et plus compliquée à cerner - Quelque chose en elle s’était éteint. C’est ce qui fit ce qu’elle est aujourd’hui, une femme intrigante et souvent non recommandable au risque de se voir le cœur brisé. Endurcie, Cármen ne vit que pour le bien de sa communauté, le reste est accessoire.  Jusqu’à ses vingt-sept ans les jours étaient prospères et elle prit très vite une place important au sein de leur communauté pour seconder son père, parfois même superviser. Elle continuait d’offrir ses services en tant que voyante, prophétesse ou diseuse de bonne aventure selon les besoins, maitrisant ses dons avec bien plus d’assurance désormais.

Maintenant mon brave, je t'invite à te créer une fiche de relationship ici ; c'est conseillé pour te dépatouiller des relations de ton personnage ! ici, tu pourras lister tes RPs en tout genre, encore une fois pour voir clair ! Pense à mettre les liens vers ta fiche et ces différentes petites choses dans ton profil, c'est bien pratique !
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Plus sérieux à présent ; si tu as un personnage en lien avec le tien et que tu veux le proposer aux autres joueurs, tu peux créer ton propre prédéfini ici ! Enfin, quand l'envie de RP te prendra, tu pourras alors te diriger par là pour faire une petite demande pour ceux qui pourraient être intéressés !

Maintenant, préparez vos bières et autres boissons alcoolisées car voilà la partie la mieux arrosée ! Je t'invite à flooder un max pour faire vivre le forum, ainsi que de jouer aux jeux ; ça ne prend que quelques secondes par jours/postes, et en plus, ça te fait grimper le nombre de messages pour d'éventuels doubles comptes ! Ah et tant que j'y pense ! N'oublie pas de voter, ça pourrait de permettre de gagner des cadeaux trop cool ! N'oublie pas non plus d'aller t'informer sur ce que sont les points de réputations, et ce que tu peux aussi gagner avec ! Et si tu es téméraire et veux t'amuser à relever des défis, vas-y, n'hésite pas !

Et voilà, je t'ai tout dit à présent. J'espère que tu t'amuseras bien parmi nous, Carmen... En espérant que tu survives en Terre du Milieu !