AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Through the hurricane
-39%
Le deal à ne pas rater :
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON AVR-X2800H, Enceinte ...
1190 € 1950 €
Voir le deal

Partagez
 

 Through the hurricane

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Selen

The Mermaid ♦ HUMAINE
Selen
♦ PSEUDOs : Illabye
♦ MESSAGES : 827
♦ RÉPUTATION : 4896
♦ AVATAR : emilie de ravin
♦ DC & co : Raeryan, cármen, farshad, elea, violette
♦ DISPONIBILITÉ RP : ✓ Disponible
Through the hurricane  170204125814507173
— RACE DU PERSO : Humaine
— ORIGINAIRE DE : Rohan
— ÂGE DU PERSO : 28 ans
— RANG SOCIAL : Riche
— MÉTIER PRATIQUÉ : Second à bord d'une frégate appelée le Crépusculaire
— ARMES DU PERSO : Epées, dagues, couteaux
— ALLÉGEANCE〣GROUPE : aux pirates du navire et surtout son capitaine; Aaren
— VOYAGE AVEC : les pirates du Crépusculaire
— AMOUREUSEMENT : s'y aventure dangereusement

Through the hurricane  Empty
MessageSujet: Through the hurricane    Through the hurricane  EmptyMar 8 Mar 2016 - 17:10




Through the hurricane

Asabiarn & Selen




Une pluie diluvienne s’abattait sur le pont, c’était comme si on avait la tête dans l’eau : il était difficile d’y voir clair. L’agitation était encore là, une bataille venait d’être remportée sur une frégate Gondorienne et après l’avoir vidée de ses richesses, le navire sombrait. Désormais c’était face aux dieux des mers et du vent qu’il fallait résister, la tempête s’abattant sur eux souleva les rouleaux de vagues et faisait tanguer le Crépusculaire. Aaren avait vu la tempête mais celle-ci s’était abattue sur eux bien plus vite que ce qu’elle avait laissé penser. Les voiles avaient été déployées, avec l’espoir d’en sortir rapidement mais ils furent très vite entourés d’un épais brouillard. La dure vie en mer les avait souvent confrontés à de telles situations, mais les ouragans tels que celui-ci ne devaient jamais être pris à la légère et pouvaient s’avérer être bien plus meurtrier que 150 canons en plein dans la coque.  

Tandis qu’Aaren usait de force pour tenir la barre afin de garder le navire à flot et le pousser le plus loin possible, il fit signe à Selen qu’ils devaient cesser de jouer avec le vent. Selen fit quelques pas depuis le pont arrière pour s’adresser aux gabiers perchés sur les mats, hurlant à travers le vent.

« Resserrez les voiles ! » ordonna t-elle.

Plus la tempête avançait plus les gouttes de pluie étaient aussi aiguisées que des rasoirs. Selen la sentait lui lacérer le visage mais continuait d’observer les matelots tirer les cordages. Elle serra les dents, voyant qu’ils peinaient à les replier alors que la forte houle s’y engouffrait, rendant le travail plus difficile. Selen tapa du poing sur le bois et descendit pour se retrouver sur le pont. Ses bottes s’immergeaient dans l’eau qui inondait le pont, il était difficile de tenir debout et certains marins se retrouvèrent ainsi à l’eau sans avoir pris de précautions. Le quartier maitre évolua entre les marins à la recherche d’un homme fort et de confiance, l’appeler était inutile puisque l’on entendait plus ses ordres à cause du vent.

La jeune femme attrapa l’épaule d’Asabiarn qui était occupé à sécuriser les canons avec d’autres matelots.

« Viens avec moi on va monter sur le grand mat pour les aider à replier la voilure ! » Cria t-elle pour qu’il puisse l’entendre.

Elle lui avait même pointé du doigt le problème, il pourrait aisément voir qu’un peu plus haut il arrivaient toujours pas à rabattre la toile. Il fallait absolument faire quelque chose  pour leur éviter de prendre trop le vent, quitte à se faire simplement bercer par la tempête, au moins ils avaient plus de chance de s’en sortir vivants. Selen détourna les talons, se tenant à tout ce qu’elle pouvait pour atteindre les cordages où les cordes nouées formaient une échelle. Le charpentier interpella Selen, celle-ci demanda à Asabiarn de ne pas l’attendre pour aller aider les gabiers le temps qu’elle règle un autre problème.

« La coque prend l’eau !! »
« Et ben bouche les trous !! »
« Avec quoi ?! »
« N’importe quoi !! Sors-toi les doigts du cul et emmène quelqu’un pour t’aider!! »

Selen le renvoya à sa place et leva les yeux dans les mats. Ils avaient réussi à replier les perroquets des trois mats, les deux focs venaient tout juste d’être maitrisés et bien évidemment il restait les grands volants et les grands voiles avant et arrière, un travail déjà fastidieux en faible houle, en pleine tempête c’était presque impossible mais en ayant déployé une quinzaine d’hommes, Selen avait confiance et suffisamment de culot pour prendre autant de risques. Ils étaient justifiés et nécessaires, elle n’avait normalement pas à monter d’elle-même mais ne pouvait se résigner à rester en train de prendre racine sur le gaillard arrière.

Une fois en haut, aux côtés d’Asabiarn, elle usa de toutes ses forces pour attraper la voilure et la resserrer tout en passant le cordage afin de la maintenir. A deux de plus, ils parvenaient à la maitriser mais un vent soudain la redéploya. Ce fut l’effet d’un freinage brusque. La jeune femme manqua de tomber en arrière mais réussi à s’accrocher.

« Que se passe t-il ? » Fit elle agacée.

Selen jeta un regard en arrière, à quelques mètres plus bas elle vit Aaren soudainement manœuvrer pour virer de bord, aidé d’Espirek pour maintenir la barre. Alors elle tourna la tête vers la droite et aperçu une immense trombe d’eau puisant l’eau de la mer en formant un tourbillon jusque dans le cil.

« Accrochez-vous !!! »Hurla t-elle aux gabiers.

Une énorme vague vint frapper la coque, faisant vibrer le navire jusqu’aux mats. L’un des gabiers ne tint pas bon et s’explosa la tête contre un canon. Mas une fois stabilisés, Selen hurla de nouveau à s’en faire mal à la gorge qu’ils devaient resserrer. Elle les encouragea et la voile fut de nouveau repliée. Il en restait une, une voile en haut du grand mat qui semblait avoir lâché sous la pression et Selen se doutait déjà que la corde ne devait plus coulisser. Quoi qu’il en soit ils n’avaient pas le temps de faire les choses proprement.

« Va sectionner la corde !! » Fit-elle à Asabiarn en lui donnant une hachette.

Puisque la voile du haut était inaccessible, il fallait couper les cordages se rattachant à celle-ci depuis le bas sur un côté du pont au risque d’arracher le haut du mat. Si celle-ci n’était pas affalée, ils risquaient de couler dans les minutes qui suivaient. Plus ils s’enfonçaient dans la tempête et plus celle-ci se faisait violente. Selen restait perchée sur le mat avec les gabiers, maintenant la voile de toutes ses forces et observa Asabiarn descendre. Le navire tangua soudainement, se couchant presque à même l’eau et noya Selen et un autre homme dans l’eau un laps de temps. Selen était restée accrochée, coute que coute, elle avait eu peur que ce soudain mouvement de côté fusse le dernier mais le navire se redressa légèrement. L’autre gabier à ses côtés lâcha prise, forçant les derniers restants à redoubler d’efforts. Selen recracha l’eau, toussant et se pencha un peu plus espérant qu’Asabiarn n’avait pas été envoyé par-dessus bord avec ce brusque mouvement.

« Asabiarn !!! » Appela t-elle en le cherchant du regard, prise d'angoisse.




love.disaster
Revenir en haut Aller en bas
https://lonelymountain.forumactif.org/t1653-selen-pyrates-beware https://lonelymountain.forumactif.org/t1654-selen-do-you-love-the-way-i-murdered-your-heart
Invité

Invité
avatar

Through the hurricane  Empty
MessageSujet: Re: Through the hurricane    Through the hurricane  EmptyLun 4 Avr 2016 - 16:50

Through the hurricane

Cela faisait déjà plusieurs années que Asabiarn se trouvait sur le bateau pirate qui avait un jour croisé sa route, alors qu'il n'était qu'un enfant qui rêvait d'aventures et de liberté. Il se souviendrait toujours de ce pirate, le père de Aaren, qui avait accepté de l'amener à bord du pont. Lui qui n'était encore qu'un jeune homme, qui pensait qu'il vivrait des choses incroyables et aurait une vie bien remplie, de richesses, de rires et de chants pirates sortit du fond du cœur. Mais en vérité, le père d'Aaren n'avait vu en Asabiarn qu'une main d'oeuvre de plus qui pourrait nettoyer le pont et faire toutes les tâches ingrates, comme beaucoup d'autres moussaillons. Et le père d'Aaren s'était bien gardé de lui faire part des conditions déplorables de vie sur le pont. Il ne lui avait pas fait part de l'hygiène déplorable, ou du fait de dormir l'un sur l'autre, des odeurs corporelles douteuses des autres membres de l'équipage, ou des conditions climatiques qui rendaient le repos impossible. Il se souviendrait toujours de la première tempête qu'il avait dû affronter alors qu'il n'avait que 14 ans. Il avait bien cru que ce serait la fin pour lui. Jamais il n'avait vu quelque chose d'aussi impressionnant. Le vent soulevait des cubes d'eau qui venaient s'abattre avec violence sur le pont. Les voiles se gonflaient avec force, donnant à chaque fois l'impression qu'elles allaient se déchirer, le bois craquait, mugissait alors que les vagues le frappaient avec brutalité. Le bateau semblait gémir de douleur et peinait à se maintenir sur les flots. Il tanguait dangereusement de gauche à droite, et Asabiarn était persuadé que chaque mouvement serait le dernier. Le capitaine tenait pourtant la barre d'une main de fer. A chaque fois qu'il le regardait, il ne distinguait aucune forme de peur dans ses yeux, ses doigts enserraient fermement la barre, et ses pieds étaient cloués au pont. Il ne flanchait pas, il continuait de vociférer ses ordres et tous ses hommes l'écoutaient sans fléchir. La pluie leur frappait le visage, leur lacérait la peau, le vent faisait tout pour les pousser et les faire basculer dans la mer, là où les requins les attendaient. Et pourtant, jamais il ne faiblissaient, chacun restait à son poste, chacun faisait ce qu'il avait à faire.

Certains rabattaient les voiles, d'autres resserraient les cordages et faisaient tout pour maintenir le Crépusculaire à flot. Et le capitaine continuait de le commander, de le diriger là où il le désirait tandis que Asabiarn se tenait de toutes ses forces au mat, faisant tout pour ne pas lâcher prise, même si le bois se faisait à chaque fois plus glissant. Le bateau fendait la nuit et les flots à une vitesse phénoménale, il était ballotté de toute part et pourtant, grâce à la volonté de fer du capitaine, de sa force et de la volonté de l'équipage, jamais il ne sombra. Ainsi, le soleil se leva le lendemain sur un fier bateau qui avait traversé une tempête qui aurait pu être la dernière, sans pour autant faiblir face aux flots qui venaient le frapper avec une force colossale. Au matin, Asabiarn avait enfin pu lâcher prise et avait observé le ciel, reprenant lentement son souffle, éreinté de s'être accroché toute la nuit à ce mat qui représentait sa seule et unique bouée de sauvetage. Et même si seulement quelques minutes après que le jeune homme ai décidé de se reposer un peu, le quartier maître arriva pour lui ordonner de nettoyer le pont, cela n'ébranla pas la joie de Asabiarn d'être en vie mais aussi, d'avoir rejoint l'équipage. Il avait goûté à sa première tempête et en était ressortit vivant. Il avait été impressionné par la rapidité de l'équipage et par la volonté du capitaine qui avait su donner ses ordres et avait brisé la panique naissante dans le cœur de ses hommes. L'admiration de Asabiarn ne s'en fit que plus grande et cette admiration le conduisit finalement à rêver lui aussi d'avoir cette même volonté de fer et de réussir à son tour à conduire son propre équipage et lui faire confiance et à braver n'importe quelle tempête. Et désormais que c'était Aaren qui avait prit la place de son père, son admiration n'avait jamais sombré, tout comme le Crépusculaire.

Et désormais âgé de 38 ans, Asabiarn avait bien évolué et sa vie s'était nettement améliorée. Maintenant, il n'avait plus a nettoyer le pont et n'était plus considéré comme un moins que rien, il avait prit du galion et avait réussi à prouver sa valeur. Il y avait mit tant de hargne qu'il était arrivé à devenir maître canonnier, bien qu'il espérait devenir quartier maître. Mais il semblerait que Aaren ai une préférence pour Selen, qui pourtant, était arrivée après lui. Durant plusieurs années, Asabiarn ressentit une forte jalousie à ce propos, mais la mit finalement de côté en se rendant compte qu'elle faisait du bon travail et aidait beaucoup sur le bateau. Et puis il avait aussi des responsabilités et des hommes qui suivaient ses ordres. Il était crucial pour lui de bien nettoyer les canons et de les agencer de la bonne manière pour pouvoir pallier à toute attaque. Il devait sans cesse s'assurer de leur bon fonctionnement et devait placer ses hommes intelligemment pour que le Crépusculaire soit le plus rapide en cas d'offense et pour le moment, il semblait faire du bon travail. Asabiarn n'était plus le moussaillon qui fut jadis incertain et qui ne savait pas trop dans quoi il s'embarquait. Vivre sur ce bateau lui avait donné de l'assurance et il n'avait plus peur de dire ce qu'il pensait, il savait se faire respecter et montrer qu'il avait de la poigne. Il avait la confiance des quelques hommes qu'il dirigeait, mais aussi, celle de ses supérieurs. Bref, il n'était plus l'enfant qui avait été terrifié par une mouette et en était tombé dans la mer. Quoi que, il continuait de penser que ces oiseaux là étaient des êtres maléfiques qui devaient disparaître du monde. Quoi qu'il en soit, Asabiarn avait une nouvelle fois prouvé sa valeur alors qu'ils avaient fait la rencontre d'une frégate du Gondor qui était remplie de richesse. Aaren avait ordonné l'attaque et le maître canonnier avait placé ses hommes d'une telle façon qu'à peine le capitaine avait mugit ses ordres, que les boulets de canons transpercèrent déjà la coque du bateau qui avait eu le malheur de croiser leur route. Asabiarn entendit avec satisfaction le bois exploser et les flammes se répandre dans le sous sol du navire, venant dévorer les ressources de ce dernier et les hommes qui s'y trouvaient. Mais ce n'était pas fini. Car tandis que Aaren entamait une manœuvre pour se rapprocher du bateau, la frégate commença à se préparer à riposter. Mais, Asabiarn fut le plus rapide et ordonna à ses hommes de charger de nouveau les canons. Une fois fait, il leur ordonna de faire feu et les boulets de canons fendirent l'air, empêchant la frégate de lancer une offensive.

Bientôt, le mat s'écroula sous l'attaque de Asabiarn, immobilisant totalement le bateau et laissant tout le loisir à Aaren de lancer l'abordage. Sous les cris de joie des pirates, le maître canonnier se saisit d'une corde qu'il coupa, et se retrouva propulsé en direction de la frégate. Il attérit sur le pont dévoré par les flammes et laissa sa lame trancher la gorge ou l'estomac des pauvres bougres qui n'avaient pas eu le temps de fuir. Bientôt, le dernier membre de l'équipage s'écroula et les pirates revinrent sur le Crépusculaire avec un joli butin. Les bras se levèrent dans les airs et des hurlement de joie se firent bientôt entendre. Mais, le rhum n'eut pas le temps de couler à flots car déjà, le ciel se couvrit de nuages noirs et menaçants. Soudainement, alors que la mer était rougit par les flammes, l'atmosphère changea du tout au tout et un silence de mort s'installa lentement. L'odeur changea, se chargeant en humidité. Il n'eut même pas besoin de parler pour que chacun comprenne, une tempête se préparait. Sans crier gare, une pluie diluvienne se déversa sur le Crépusculaire qui se retrouva bientôt frappé par les gouttes qui venaient lacérer le bois et la peau de l'équipage. Rapidement, Aaren retourna à la barre alors que la mer commençait déjà à s'agiter. En seulement quelques minutes, des vagues de plus en plus hautes se soulevaient et venaient s'abattre avec force sur le pont. Aaren cria ses premiers ordres, suivit de Selen, leur quartier maître. Sans attendre, Asabiarn ordonna à ses hommes d'attacher les canons entre eux puis, au bateau pour éviter de les perdre ou que l'un d'eux ne glisse et vienne percuter quelqu'un. Le maître canonnier couru de l'autre côté, accompagné de quatre de ses hommes et attacha les canons qui se trouvaient à bâbord.

Les cordes se faisaient plus lourdes à cause de l'eau et les gouttes de pluie venaient lui fouetter le visage, rendant son travail plus difficile. Il voyait de moins en moins bien, la pluie était si forte qu'elle l'aveuglait presque, et il avait parfois l'impression de se noyer. Mais, il ne lâchait pas prise, vociférant tant bien que mal ses ordres à ses hommes. Et alors qu'il achevait de sécuriser le sien, il sentit une main se poser sur son épaule. Il tourna la tête et croisa le regard de Selen.

''Viens avec moi on va monter sur le grand mat pour les aider à replier la voilure !''-lui cria-t-elle. Asabiarn leva le nez vers le grand mat et remarqua en effet que les hommes avaient du mal à resserrer et à maintenir la grand voile fermée. Ce dernier hocha la tête et chargea ses propres hommes de sécuriser le reste des canons puis, suivit Selen en essayant de rester debout, bien que cela s'avérait difficile tant le bateau tanguait dangereusement de gauche à droite. Il jeta un regard à Aaren qui tenait la barre avec force et contrôlait le Crépusculaire tant bien que mal. Sur son visage transparaît la même volonté de fer que son père et pendant une seconde, il eut l'impression de le revoir se tenir sur le pont à fendre les flots sur son bateau qu'il dirigeait avec facilité.

Asabiarn détourna le regard. Il devait rester concentré, car c'était aussi en partie grâce à l'équipage si le bateau avait pu ne pas sombrer, s'il y avait un seul rouage défaillant, c'était tous les hommes présents sur le Crépusculaire qui en pâtiraient. Asabiarn entama donc son ascension vers les grands voiles en compagnie de Selen. Il peinait à monter car le vent semblait inexorablement le pousser vers le sol. Mais, il tenait bon et serrait les cordages de toutes ses forces, montant avec lenteur. Finalement, ils arrivèrent en haut et Asabiarn se saisit de la voilure et l'accrocha, essayant de toute ses forces de ne pas la lâcher et de la maintenir le plus rapidement possible. Mais avec ce vent qui soufflait avec force, cela était quasi impossible. Soudain, une bourrasque vint s'engouffrer dans la voile et Asabiarn ne réussi pas à la maintenir, il lâcha le cordage sous la surprise et se retint au bois pour ne pas tomber. Il serra les dents et tourna la tête vers Selen qui lui donnait une hache, lui ordonnant d'aller sectionner la corde pour leur permettre d'attacher la voile. Asabiarn hocha la tête et descendit avec prudence mais rapidité. Mais alors qu'il descendait vers le pont, il sentit soudainement le bateau tanguer dangereusement vers la droite. Il tourna la tête dans ce sens, tout juste à temps pour voir une immense vague de plus de trois mètres se soulever en direction du bateau. Cette dernière dépassait presque le navire. Asabiarn écarquilla les yeux et Selen n'eut même pas besoin de leur ordonner de s'accrocher que le pirate saisit le mat et s'y accrocha de toutes ses forces. Il ferma les yeux et prit une grande inspiration quelques secondes avant que des trombes d'eau ne viennent s'abattre sur le bateau de toutes ses forces. Pendant quelques secondes qui lui parurent de très longues minutes, Asabiarn se retrouva littéralement sous l'eau. Il sentait une très forte pression le plaquer contre le mat, comme si la vague voulait qu'il fusionne avec ce dernier. Puis soudainement, il se retrouva littéralement happé, alors que le bateau se redressait légèrement. Il tenta de rester accroché mais bien sûr, la pression fut plus forte et il lâcha prise. Il se retrouva à tomber dans les airs, il sentait le vent siffler à ses oreilles mais heureusement, il ne tomba que durant quelques secondes et réussi à se raccrocher à une corde. Seulement, elle était glissante et cela ne pu que ralentir sa chute, car il retomba tout de même sur le pont. Il poussa un léger gémissement de douleur et se releva en haletant, légèrement sonné. Il entendit les cris de Selen qui le cherchaient et il agita les bras pour attirer son attention à travers la tempête.

''Je vais bien, Selen ! Je vais sectionner la corde!!''-vociféra-t-il alors qu'il cherchait sa hachette du regard. Il la trouva finalement et pu sectionner la corde. Il leva le nez vers la grand voile qui s'en retrouva propulsée et pu se refermer. Satisfait, il accrocha la hachette à sa ceinture, lorsque soudainement un cri le fit tourner la tête vers l'un des canons qui venait de se détacher à cause du mouvement. L'un de ses hommes tenta de le rattraper mais ne fut pas assez rapide et le canon fonça vers la rambarde qu'il risquait de détruire. Alors, ni une ni deux, Asabiarn se lança à sa poursuite avec deux autres de ses hommes et ils réussirent finalement à le rattraper. Il se saisit de la cordes et tirèrent le canon en arrière de toutes leurs forces, arrivant à stopper sa course. Pendant que ses deux hommes le maintenaient, Asabiarn attacha solidement le canon aux autres, sécurisant le pont. Il se recula ensuite et essuya son visage qui était trempé, espérant qu'ils sortiraient bientôt de cette fichue tempête.


© 2981 12289 0
Revenir en haut Aller en bas
Selen

The Mermaid ♦ HUMAINE
Selen
♦ PSEUDOs : Illabye
♦ MESSAGES : 827
♦ RÉPUTATION : 4896
♦ AVATAR : emilie de ravin
♦ DC & co : Raeryan, cármen, farshad, elea, violette
♦ DISPONIBILITÉ RP : ✓ Disponible
Through the hurricane  170204125814507173
— RACE DU PERSO : Humaine
— ORIGINAIRE DE : Rohan
— ÂGE DU PERSO : 28 ans
— RANG SOCIAL : Riche
— MÉTIER PRATIQUÉ : Second à bord d'une frégate appelée le Crépusculaire
— ARMES DU PERSO : Epées, dagues, couteaux
— ALLÉGEANCE〣GROUPE : aux pirates du navire et surtout son capitaine; Aaren
— VOYAGE AVEC : les pirates du Crépusculaire
— AMOUREUSEMENT : s'y aventure dangereusement

Through the hurricane  Empty
MessageSujet: Re: Through the hurricane    Through the hurricane  EmptyMer 6 Avr 2016 - 11:07




Through the hurricane

Asabiarn & Selen




Selen s’accrocha plus fermement au mat alors que le haut de celui-ci venait de se briser par l’actio d’Asabiarn. Puisqu’ils n’avaient pas pu affaler la voile, autant la supprimer et très vite on pouvait sentir que le navire perdait moins le contrôle sur la houle meurtrière. Les cheveux trempés, collés à son visage, elle plissait les yeux pour voir tant bien que mal ce qu’il venait de se passer en bas. Les cordages des canons avaient cédé, roulant sur le pont et menaçant de détruire la rambarde lorsque le navire tangua d’un côté. Sous la violence, un matelot se fit écraser les jambes et n’ayant pu se tenir il passa par-dessus bord. Son corps meurtri vola un instant dans les airs tant le vent était violent avant de se faire avaler par les mâchoires de l’océan. Selen s’accrochait mais ne pouvait définitivement pas rester perchée. Les échelles sur les côtés étaient difficiles d’accès, elle décida de descendre directement en s’aidant d’un mouvement de vent tout en tenant une corde. La pirate s’écrasa sur le pont, se déboitant l’épaule au passage dans un cri de douleur.

Le quartier maître fit un signe de tête à Asabiarn, il maitrisait la situation, il n’avait pas besoin d’elle puisqu’il s’en sortait toujours très bien. Selen tourna la tête vers Aaren qui commençait à bien reprendre le contrôle de la frégate. Il savait naviguer par temps de tempête, c’était limite s’il n’y prenait pas du plaisir à défier les vents. La pirate était quelque peu confiante pour la suite mais préféra aller vérifier que dans la calle tout se passait pour le mieux concernant les trous. Elle ne fut pas surprise de voir le sol inondé, l’eau montait à grande vitesse et le charpentier aidé de quelques matelots tentaient tant bien que mal de boucher les trous pour passer la tempête. Le navire s’alourdissait, la ligne de flottaison dépassait sans aucun doute le raisonnable.

Selen leur ordonna de continuer ils devaient absolument faire en sorte que l’eau cesse de s’infiltrer où ils étaient tous perdus. Ceci fait, elle remonta sur le pont, le contraste entre l’intérieur et l’extérieur ne se sentait plus, à quelques détails près notamment la pluie qui semblait lacérer sa peau. Selen supervisa la remise en place du navire et après presque une heure à se battre, hurlant à travers le vent, ils furent enfin sortis de la tempête. Le silence après le chaos, c’est sans doute ce qu’il y a de plus perturbant pour l’esprit. Le tonnerre grondait encore dans ses oreilles tandis que le quartier maitre faisait l’état des lieux. Une petite brise les emporta vers le large, ils n’avaient aucune idée d’où ils se trouvaient mais le principal était de s’éloigner de l’orage. Ils profitèrent de l’accalmie pour vider la coque de l’eau de mer, rafistoler certains mats et nettoyer le pont des cadavres et des débris.  Ils étaient tous épuisés mais tous travaillaient dur pour tenter de repartir le plus vite possible et dans de bonnes conditions. Le navire se fit donc moins lourd au fur et à mesure, Selen s’occupa des blessés et alla s’entretenir avec Aaren pour lui faire un rapport alors qu’il était en train d’étudier les cartes avec Na’man. Espirek était perché sur un mat, tentant de réparer ce que des incapables n’arrivaient pas à faire, fort heureusement il était bien plus dégourdi.

En levant le nez vers le ciel, elle vit qu’il n’y avait pas le moindre nuage, la chaleur commençait à se faire ressentir. Ses vêtements et ses cheveux avaient fini par sécher mais il restait cette sensation désagréable d’étouffement. Son épaule la faisait encore souffrir mais elle n'avait pas eu le temps de s'occuper d'elle et de la remettre en place. Au bout d’un moment, un matelot vint à elle et lui fit la remarque à voix basse pour que les autres n’entendent pas que leurs provisions  avaient pris l’eau et que certains tonneaux contenant de l’eau potable s’étaient percés et déversés dans la calle. Un problème qui la fit grimacer, elle lui demanda de mettre de côté tout ce qui pouvait encore être mangé qui à ce que ce soit dégueulasse tant qu’ils avaient de quoi avoir un apport suffisant.

Le matelot hocha la tête, acquiesçant à ses dires avant de s’en aller. La pirate retira ses mains de ses hanches avant d’aller vers Asabiarn pour le prendre à part et lui parler de ce qu’on venait de lui faire part. En tant qu’officier il se devait d’être au courant. Elle le fit venir au bout du navire, de là où ils étaient ils pouvaient presque voir la figure de proue partiellement détruite elle aussi.  Avant de lui parler, la pirate demanda qu’on abaisse les voiles et reporta son attention sur le pirate.

« La bouffe a pris l’eau, y’a presqu’ plus d’eau potable….»

Avant de finir de lui dire ce qu’elle avait à dire, elle fut soudainement interpelée par un détail qui l’alarma. Les yeux grands ouvert elle observa les voiles déployées dans lesquels pas le moindre vent s’engouffrait. Les matelots observaient également, confus, un silence se fit sur le pont. Selen retourna vers Asabiarn, parlant tout bas pour que la conversation ne reste qu’entre eux.

« Plus de vent non plus, on va dériver, y’a plus qu’à prier qu’le vent mette pas longtemps à s’lever ou on va finir en navire fantôme. »

La pirate fit une courte pause, jetant un regard par-dessus son épaule pour observer les pirates perplexes.

« Qu’en est-il de la poudre à canon ? Elle est utilisable ? Et les boulets ? »

Un navire pirate sans moyen de défense ou d’attaque n’était pas fait pour atteindre les côtes en toute sécurité.




love.disaster
Revenir en haut Aller en bas
https://lonelymountain.forumactif.org/t1653-selen-pyrates-beware https://lonelymountain.forumactif.org/t1654-selen-do-you-love-the-way-i-murdered-your-heart
Invité

Invité
avatar

Through the hurricane  Empty
MessageSujet: Re: Through the hurricane    Through the hurricane  EmptyDim 19 Juin 2016 - 15:15

Through the hurricane

Asabiarn se recula finalement du canon qu'ils venaient de rattraper, lui et deux de ses hommes, tandis que ce dernier dérivait dangereusement en direction d'une des rambardes du bateau, à une vitesse folle, menaçant ainsi de la briser en mille morceaux. Heureusement, les trois pirates s'étaient montrés assez rapides et avaient pu éviter la catastrophe. Soulagé, Asabiarn félicita ses deux compagnons et leur intima d'aller revérifier les cordages de toute l'artillerie du côté gauche du navire, tandis que le maître canonnier prévoyait d'en faire de même de l'autre côté du bâtiment. Il fit un signe de tête à Selen qui l'avait rejoint pour s'assurer que tout était sous contrôle et, il la regarda s'éloigner en direction de la cale pour vérifier que tout se portait pour le mieux. Le pirate passa une main dans ses cheveux noirs alourdis par la pluie diluvienne qui s'abattait sur eux et fit volte face, se rendant maintenant vers les autres canons. Il devait absolument tout vérifier, s'assurer qu'il n'y avait pas d'autre risque qu'un nouveau mortier ne se détache et ne cause d'autres dégâts en cas de nouvelle vague, car, il craignait que cette fois, ce ne serait pas réparable, même pour Espirek.

Alors, Asabiarn repassa toute l'artillerie en revue une troisième fois, l'ayant déjà fait deux fois avant que Selen ne demande son aide pour rattacher la grand voile. Tout semblait aller pour le mieux, aucun autres canons ne semblait menacer de se faire la malle, il resserra tout de même les cordages, mais l'artillerie était sécurisée. De plus, la tempête semblait se calmer. La mer était toujours déchainée, mais elle ne déversait plus ses bras monstrueux pour détruire le bateau et la pluie se faisait moins forte. Asabiarn profita donc de cette accalmie pour aller vérifier la poudre, craignant qu'elle n'ai prit l'eau. Toutes les caisses étaient solidement fermées et attachées non loin des canons, à chaque extrémités de ceux-ci, tout comme les boulets de canons. Il valait mieux faire ainsi plutôt que de les mettre dans la cale, là où il serait plus long de venir les chercher en cas d'attaque. Le maître canonnier demanda à l'un de ses hommes de venir avec lui, tandis que les autres nettoyaient l'artillerie, parce que des algues s'y étaient déposées lorsque les vagues dévastatrices s'étaient retirées, après les avoir frappés. Tandis que derrière eux, le ciel commençait à s’éclaircir, Asabiarn sortit son sabre et glissa le bout de la lame entre le couvercle et le reste de la caisse. Il poussa ce dernier d'un geste sec et dévoila l'intérieur de la caisse. A cette vue, il se crispa totalement. La poudre baignait dans l'eau. Rapidement, il ouvrit toutes les caisses qui se trouvaient sur le côté droit du bateau, accompagné de son second, et découvrit avec horreur que toutes les caisses qui se trouvaient sur l'extrémité droite du navire avaient prit l'eau.

Alors, avec son compagnon, ils se rendirent en face, après avoir refermés les caisses, sans en avertir les autres. Pour le moment, ils devaient conserver le secret. Ils ouvrirent les autres barils et virent que ceux-ci, pour une raison inexpliquée étaient restés intactes. Asabiarn soupira de soulagement, mais ce soulagement était gâché par cette mauvaise nouvelle. S'ils rencontraient un autre navire, ils ne pourraient pas se défendre pleinement. Bon, au moins, la tempête s'était calmée, c'était un poids en moins et il n'y avait plus de risque qu'ils prennent l'eau, tout comme la poudre. Mais, est-ce qu'il n'y avait que la poudre qui était endommagée? Asabiarn espérait de oui. Justement, il vit Selen qui vint à sa rencontre et le prit à part, rien que ce geste n'inspira pas confiance au pirate qui en voyant son visage, s'attendait déjà au pire. Et, cela ne rata pas. La nourriture avait elle aussi prit l'eau, et ce n'était pas la peine de compter sur l'eau qui s'était écoulée lorsque la tempête les avaient frappés. Donc, plus de la moitié de la poudre qui avait prit l'eau, et plus de ressources. Super. Ils allaient vraiment droit vers le kraken si cela continuait.

"On a réellement plus aucune ressources? On pourrait toujours récupérer ce qui est le moins endommagé et le manger, quitte à ce que ça soit dégueulasse. De toute manière, ce n'est pas comme si on mangeait comme des rois. Et les rats, on en a toujours, on peut pas les bouffer?"-demanda-t-il. Non, ce n'était pas stupide, sur les bateaux, il y avait toujours des rongeurs qui s'offraient un petit voyage en mer, et il avait déjà entendu des histoires où des marins avaient survécus en mangeant des rats, durant de longs jours à dériver en mer. Et, il y avait toujours des rats sur les bateaux, maintenant, il fallait juste espérer qu'ils ne soient pas vecteurs de maladies. Et puis de toute manière, ce ne serait très certainement pas pour très longtemps, le vent serait de leur côté.

Mais, le regard de Selen l'inquiéta d'avantage. Et c'est là qu'un détail le frappa à son tour. Jusqu'ici, lorsque la tempête s'était calmée, il n'y avait pas réellement fait attention, parce qu'il était trop occupé à vérifier l'état des canons et de la poudre, mais il n'entendait même plus le vent s'engouffrer dans les voiles. Ils n'étaient pas en mouvement, leur navire dérivait seulement. Et, un regard en direction du mat confirma les peurs de chacun. Même le vent ne serait pas de leur côté. Puis, vint la question fatidique que Asabiarn n'aima pas entendre, celle où il aurait forcément dû répondre. Il grimaça et jeta un regard par dessus son épaule pour s'assurer que personne ne pouvait les entendre. Puis, il reporta son attention sur le quartier-maître.

"Les canons sont en parfait état d'utilisation. Mais, toutes les caisses de poudres qui sont destinés aux canons qui se trouvent sur la partie droite du navire ont prit l'eau. Cette satanée flotte s'est infiltrée dans les caisses et a prit un malin plaisir à tout détruire. Nous reste plus que l'autre moitié de la poudre qui elle, est intacte. Je me demande même comment c'est possible. Mais bon, je doute que se questionner sur ça soit réellement important. On s'en fout de comment ça s'est fait. Elle est juste intacte. Tous les canons aussi sont en bon état. Mais ceux de la partie droite, on peut pas les utiliser. Ils sont foutrement inutiles tant qu'on aura pas de nouveau de la poudre. De toute manière, on aura pas assez avec le reste de poudre pour pouvoir s'en servir. Donc, on a tout un côté d'un navire qui peut s'faire détruire."-répondit-il en serrant les dents, maudissant les dieux des mers. Il poussa un profond soupir et son regard tomba sur l'épaule du quartier-maître qui était déboitée. Il fronça les sourcils et releva ses iris marrons, les plongeant dans ceux de la pirate.

"Tu devrais aussi penser à te charger de ton épaule. J'sais que même avec un seul bras tu vaudrais toujours 10 hommes. Mais on aura pas le temps de se charger d'une infection, surtout si la bouffe est immangeable."-lui conseilla le canonnier. Il fallait au moins lui faire entendre raison sur ça. Certes, ils n'avaient pas vraiment le temps de se charger d'une pauvre épaule, mais si cette dernière s'infectait, ils ne pourraient pas la prendre en charge. Il fallait toujours plus de nourriture aux malades et aux blessés. Et dans la situation dans laquelle ils se trouvaient, ce n'était pas faisable. De plus, ils ne pouvaient pas se permettre de perdre un élément important de leur navire.

"Maintenant, faut qu'on porte nos couilles et qu'on en parle à Aaren."-acheva-t-il.

© 2981 12289 0
Revenir en haut Aller en bas
Selen

The Mermaid ♦ HUMAINE
Selen
♦ PSEUDOs : Illabye
♦ MESSAGES : 827
♦ RÉPUTATION : 4896
♦ AVATAR : emilie de ravin
♦ DC & co : Raeryan, cármen, farshad, elea, violette
♦ DISPONIBILITÉ RP : ✓ Disponible
Through the hurricane  170204125814507173
— RACE DU PERSO : Humaine
— ORIGINAIRE DE : Rohan
— ÂGE DU PERSO : 28 ans
— RANG SOCIAL : Riche
— MÉTIER PRATIQUÉ : Second à bord d'une frégate appelée le Crépusculaire
— ARMES DU PERSO : Epées, dagues, couteaux
— ALLÉGEANCE〣GROUPE : aux pirates du navire et surtout son capitaine; Aaren
— VOYAGE AVEC : les pirates du Crépusculaire
— AMOUREUSEMENT : s'y aventure dangereusement

Through the hurricane  Empty
MessageSujet: Re: Through the hurricane    Through the hurricane  EmptyMer 29 Juin 2016 - 10:51




Through the hurricane

Asabiarn & Selen




« Aye, bonne idée, les rats, on s’en servira et la bouffe trempée va nous faire consommer de l’eau, ça doit être gorgé d’sel… »

Selen écouta les déclarations d’Asabiarn avec attention concernant leurs réserves en matière d’armement. Elle réprima un juron en découvrant qu’une bonne partie de poudre avait prit la flotte, ce n’était pas pour les arranger…La migraine tapait dans sa tête en plus d’un cagnard insupportable, elle avait l’impression d’étouffer et de manquer d’air. Elle se senti craquer à mesure des dégâts annoncés, donnant un violent coup de pied dans une caisse. Si Asabiarn disait qu’ils n’avaient pas assez de ressource, alors elle le croyait.

« Fais passer la moitié des canons à babord, quitte à baisser notre capacité d’attaque, autant que ce soit équilibré. Là où il y a des trous, essaye de trouver un leurre pour que nos ennemis ne voient pas qu’on manque de canons… »

Asabiarn la rappela à l’ordre, concernant son épaule déboitée qui continuait de la faire souffrir. Elle fronça les sourcils, posant sa main sur son épaule pour mesurer l’ampleur de la blessure. Aaren s’en chargerait et pour l’heure, le pirate avait raison, ils devaient aller annoncer tout ça au capitaine.

« Aye, allons-y. »

Ils traversèrent le pont, Selen siffla Espirek perché sur le mat pour attirer son attention et lui demanda de venir également. Les officiers étaient tous concernés, Na’man était sans doute déjà avec Aare puisqu’elle ne le voyait pas sur le pont et ainsi tous les trois les rejoignirent. L’heure était grave, Selen exposa ses problèmes au capitaine pendant que ce dernier lui remettait l’épaule en place, puis laissa Asabiarn expliquer les pertes en termes d’armement. S’ils se faisaient attaquer, ce n’était pas certain qu’ils puissent tenir. Fort heureusement Asabiarn était un malin, son expérience ferait qu’elle le savait capable de prendre de bonnes décisions si jamais ils venaient à se faire attaquer. Pour l’heure, Aaren sembla soudainement inquiet concernant l’équipage, redoutant des mutineries et demanda à ses officiers d’ouvrir l’œil et de surveiller l’équipage.
Selen soupira intérieurement, se disant que pour le moment il y avait plus important à penser qu’une mutinerie et qu’il savait ses officiers suffisamment loyaux pour le faire de manière naturelle. Ils débâtèrent alors sur un autre problème présent qui concernait les vivres. Réserves d’eau presque à sec, nourriture à moitié foutue. Même en suivant l’idée d’Asabiarn de la manger même imbibée d’eau de mer. Le problème étant que puisqu’elle était gorgée de sel, cela ferait appel à l’hydratation et l’eau pure finirait par venir à manquer. Selen rappela qu’ils étaient à la dérive et que cela pouvait durer plusieurs jours avant que le vent se lève. Tous les cinq trouvèrent alors logique de réduire les portions de nourriture pour chaque personne de l’équipage. Le capitaine étant important, il aurait bien évidemment plus de ration en eau et en nourriture. Aaren décréta aussi que personne ne devait se fatiguer ni faire de geste inutile, qu’une équipe devait être nommée pour briquer le pont, simplement en mouillant le bois, inutile de le frotter. Les voiles resteraient déployées jusqu’à ce que le vent revienne et en attendant tout le monde devait minimiser les efforts pour conserver de l’énergie au moment où il reviendrait.

Selen acquiesça, trouvant l’idée raisonnable. Les jours qui allaient suivre allaient être particulièrement longs et difficiles. Le soleil cognait déjà sur le pont, ils avaient sans doute dépassé les 40 degrés avec la réverbération et cela s’amplifiait en réchauffant le bois du navire. La chaleur était particulièrement étouffante dans la cabine et avec tout ce qu’il y avait à penser, elle avait la nette impression que les officiers souffriraient davantage de la situation que l’équipage. Sur ces accords, Na’man resta avec Aaren alors qu’ils essayaient de repérer leur emplacement sur les cartes, pendant ce temps là, les trois autres sortirent et Selen en temps que quartier maitre devait annoncer la suite à l’équipage.

« Nous sommes à la dérive, il n’y a pas le moindre vent dans les voiles, j’pense que vous l’avez r’marqué…Jusqu’à nouvel ordre, Asabiarn, Espirek et moi seront ceux qui vous donneront à manger. Les portions seront réduites, d’une part parce que la bouffe a prit la flotte ; d’autre part, par souci d’économie. »

Selen observait son équipage, toujours ferme, marchant lentement entre les pirates. Ses pas claquaient contre le bois, il y avait un silence de mort mais les esprits s’échauffaient. Bien entendus, pas contents d’entendre ce qu’ils avaient décidé. Elle s’arrêta devant deux d’entre eux en qui elle avait confiance.

« Toi, et toi vous s’rez chargés d’monter la garde devant la réserve de bouffe et d’eau potable. Personne ne se sert, vous m’avez comprise ? »

Selen tourna la tête vers Espirek et Asabiarn avant de s’enfoncer davantage entre les quelques centaines de pirates présents.

« Tout effort doit être minimalisé, les voiles resteront déployées, en attendant trouvez de quoi vous occuper sans provoquer des bagarres. Il n’y aura besoin que d’briquer l’pont et là encore une fois, ce sera fait au strict minimum pour qu’la coque craque pas. »

Les premiers murmures de mécontentement commençaient à se faire entendre. Elle ne parvenait pas à savoir ce qu’il se disait, qui ils prenaient pour responsable. Quoi qu’il en soit, les officiers se devaient de rester fermes aux décisions prendre par le capitaine. Ils n’étaient pas au bout de leurs surprises car venait le moment des interdits.

« Toute rébellion, tout vol, toute bagarre est interdite et sera sévèrement punie. Si vous tenez à votre cul, vous ferez mieux d’rester tranquille jusqu’à c’que l’vent se lève. »

Selen laissa planer un moment de silence, détaillant les regards posés sur elle. de la haine, de la colère, de la frustration. Et ce n’était pas parti pour s’améliorer car la chaleur, la soif, bientôt pourrait leur donner des hallucinations. Il leur fallait rester vigilant pour que cet endroit ne finisse pas en boucherie générale et en cannibalisme. Malgré la tension autour d’elle, comme lorsqu’elle se baignait dans une baie de requins alors qu’ils l’auraient volontiers tuée, Selen continua de faire ses tours jusqu’à revenir près d’Asabiarn et soupira, relâchant la pression. Ils se dispersèrent.

« Nous allons nous occuper de sauver la poudre et les vivres, j’ai pas confiance en eux. »

Selen retira sa veste, gardant simplement sa blouse  sur les épaules pour éviter de transpirer et perdre en eau inutilement. D’autres hommes entreprirent de se mettre torse nu et nouèrent des foulards sur leur tête pour se protéger du soleil, tous se mettaient en condition de survie.




love.disaster
Revenir en haut Aller en bas
https://lonelymountain.forumactif.org/t1653-selen-pyrates-beware https://lonelymountain.forumactif.org/t1654-selen-do-you-love-the-way-i-murdered-your-heart
Contenu sponsorisé


Through the hurricane  Empty
MessageSujet: Re: Through the hurricane    Through the hurricane  Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Through the hurricane
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
☁ Lonely Mountain :: détente des Hobbits :: Cimetière :: RPs-
Sauter vers:  
hobbit rpg hobbit nains hobbit nains lotr sda hobbit nains lotr sda hobbit nains hobbit nains hobbit rpg hobbit rpg hobbit rpg hobbit rpg tolkien hobbit rpg hobbit rpg
© Lonely Mountain 2016 ♦ Le forum appartient à l'intégralité de son Staff. Design et codage by Dwalin et Kili, bannière de LRG, avec des éléments de Dark Paradize et Neil. Sources de codes trouvées sur des plateformes d'aide de codage, notamment Never-Utopia. Remerciements à tous ceux qui ont soutenu le forum et à vous, nos membres, d'être chez nous et de faire perdurer l'aventure. Nous vous aimons très fort, bande de wargs mal lavés ! ▬ Le Staff.