Tu vas pas le croire mais… je passais dans le coin et j'ai vu de la lumière
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Endriad
REBOUTEUSE EN FOURRURE ♦ HUMAINE
♦ PSEUDOs : Tata Grillade ♦ MESSAGES : 688 ♦ RÉPUTATION : 877 ♦ AVATAR : pom klementieff ♦ DC & co : Fili / Diema Hiima / Ash / Berty ♦ DISPONIBILITÉ RP : ✗ Indisponible— RACE DU PERSO : Lossoth / Dúnedain — ORIGINAIRE DE : Forodwaith — ÂGE DU PERSO : 31 ans — RANG SOCIAL : riche en biens & pauvre en piécettes — MÉTIER PRATIQUÉ : marchande nomade / Rebouteuse — ARMES DU PERSO : ses p'tits doigts — ALLÉGEANCE〣GROUPE : Lossoth — VOYAGE AVEC : Firmen, son neveu de 7 ans et 5 chiens-loups aux mâchoires acérés — AMOUREUSEMENT : Célibataire... avec des amants dans les coins.
Sujet: Tu vas pas le croire mais… je passais dans le coin et j'ai vu de la lumière Jeu 7 Avr 2016 - 19:02
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Tu vas pas le croire mais… Je passais dans le coin et j'ai vu de la lumière
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La fin de l'hiver s'annonçait déjà, le climat était toujours rude mais une légère amélioration des températures étaient cependant à noter. Endriad ne craignait pas vraiment les températures négatives, sa résistance aux affronts de la saison froide n'était plus à prouver. Elle avait survécu à bien pire que les maigres neiges, en comparaison, qui recouvraient quelques mois durant l'Eriador. Maintenant que le duvet blanc avait totalement disparu des bords des chemins son petit attelage prenait tranquillement la route vers l'est et les territoires des elfes d'Imladris. Ce chemin n'était pas le plus accueillant, on s'y sentait souvent seul, passablement égaré au milieu de terres pratiquement désertées de toutes formes de civilisation. Qu'importait ce passage, la nomade n'était plus à son galop d'essai depuis longtemps et un peu de tranquillité n'était jamais si bien venue qu'après des mois à côtoyer les hommes du pays de Bree.
Maintenant qu'elle touchait au but de cette expédition, elle ne cachait pas le sourire tendre qui éclairait son visage. Le paysage était enchanteur, cette partie du monde était une des ses favorites, elle devait bien l'avouer. Ce n'était pourtant pas le seul motif de sa réjouissance. Les elfes n'étaient pas de grands amateurs de peaux, et d'ailleurs son stock était déjà pratiquement épuisé, ce n'était donc pas dans l'optique de faire des affaires qu'elle avait franchi ces lieux. C'était bien plus personnel et sentimental qu'autre chose. Endriad était libre de faire ce qui lui plaisait et de s'attardait où bon lui semblait pour son simple plaisir sans même un regret.
Un sorte de rituel avait fini par s'installer. Le temps de quelques semaines, elle s'ajournait dans la foret aux pieds de la cité resplendissante où vivait les elfes et profitait de ses bienfaits et de la sérénité que lui procurait ces sous-bois. Elle faisait généralement un peu de troc d'herbes médicinales avec les hautes-gens. Le Forodwaith n'était spécialement connu pour ses cultures, on y trouvait pourtant des plantes uniques aux propriétés singulières. De quoi se réjouir de les échanger contre un peu de lembas. C'était assez utile quand le retour était long et que la chasse ne donnait pas trop de satisfactions. Maintenant qu'elle avait Firmen avec elle, Endriad devait se prémunir de ce genre de désagréments.
- Allez ! Allez ! Arrête de traînasser… grogna le gamin.
- Pars devant si tu es si pressé, tu connais le chemin…
Alors que l'équipage cheminait enfin dans la cité, Firmen semblait plus excité que d'habitude. Il marchait devant d'un pas décidé mais sautillant, se retrouvant trop souvent pour se fâcher de la lenteur de ses compagnons. Voila bien des mois que la Lossoth n'avait pas fait halte par ici et rendu visite à une jeune demoiselle pas vraiment comme les autres. Les souvenirs de leur rencontre étaient encore bien présent dans son esprit lorsqu'elle posait les yeux sur le visage rieur d'Elea. Un coin de foret paisible, une mâtiné ensoleillée et le cours d'eau qui bouillonnait aux pieds des arbres. La jeune fille était apparue brusquement, chutant d'une branche sous les yeux ébahis de son ainée. Endriad ne savait pas encore que c'était le début d'une belle amitié lorsqu'elle avait accouru pour porter secours à l'adolescente.
Endriad prenait le temps d'observer et de saluer les elfes qu'elle croisaient. Ils étaient d'une beauté remarquable, elle le constatait toujours avec autant d'émerveillement le premier jour. Cela allait la changer de voisinage. En retour elle récoltait un peu de curiosité comme toujours. Les Lossoth et leurs équipages atypiques étaient peu courant dans ces contrées, encore plus que de simples hommes du nord. Pas de doute que la nouvelle allait vite se répandre et que ceux qui la connaissaient viendraient bientôt lui rendre visite et s'enquérir des articles qu'elle gardait précieusement dans ses affaires.
Firmen c'était déjà éclipsé mais on pouvait l'entendre venir de loin. Elea allait avoir une sacrée surprise en ouvrant sa porte. Une pauvre porte qui trembla sous les coups empressés d'un gosse essoufflé par sa course effrénée à travers les rues. Pas vraiment loin derrière finalement, Endriad eut le loisir d'assister un peu en retrait à ce spectacle plutôt attendrissant. Firmen aimait bien Elea, ce qui était une bonne nouvelle car il savait aussi se montrer sauvage et pas toujours très avenant.
- Tu es là ? Y'a quelqu'un ? Allez ouvre ! Ouvre !
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Elea
Elven's child ♦ HUMAINE
♦ PSEUDOs : Illabye ♦ MESSAGES : 621 ♦ RÉPUTATION : 3045 ♦ AVATAR : Lily James ♦ DC & co : Rae & Selen & Cármen& Elladan & Farshad & Isveig ♦ DISPONIBILITÉ RP : ✓ Disponible— RACE DU PERSO : Humaine — ORIGINAIRE DE : Née à Laketown mais elle vit à Imladris depuis ses quatre ans. C'est la fille adoptive du Prince Elrohir d'Imladris — ÂGE DU PERSO : 21 ans — RANG SOCIAL : aisée — MÉTIER PRATIQUÉ : Musicienne, guérisseuse — ARMES DU PERSO : Elea manie bien l'arc, elle apprend a manier l'épée désormais — ALLÉGEANCE〣GROUPE : Elea est humaine mais étant donné qu'elle vit à Imladris, elle fait allégeance au Seigneur Elrond et a son père. — VOYAGE AVEC : Elle ne voyage pas — AMOUREUSEMENT : Personne
Sujet: Re: Tu vas pas le croire mais… je passais dans le coin et j'ai vu de la lumière Lun 11 Avr 2016 - 11:12
Friendship never dies
Endriad & Elea & Firmen
La vallée d’Imladris était toujours aussi belle quelle que soit la saison. La ville semblait s’adapter au paysage et les toits reflétaient la palette de couleur de la saison. Même en fin d’hiver, elle resplendissait de beauté en dévoilant ses nuances lunaires. Les elfes étaient vêtus de ces mêmes couleurs, tous portaient des capes d’un tissu noble et aussi doux que le velours. Imladris était sans contredit l’un des lieux où il y faisait bon vivre en Terre du Milieu. Elea vivait à leur rythme, donnant quelques cours de musique malgré son jeune âge – du moins dans un référentiel elfique. C’était avec grand plaisir que l’on demandait ses services. Elea avait donc passé la journée entre la musique et sa mère qu’elle avait aidée pour préparer quelques remèdes. Tout cela non sans jeter un regard envieux sur l’extérieur alors que depuis l’une des fenêtres de chez Histiel, elle pouvait voir au loin les quelques mystérieux monts brumeux se découper dans le paysage. Elle soupirait souvent, se demandant si un jour elle aurait l’occasion de voir au-delà ou si elle allait rester ici jusqu’à ce que la mort et le temps ne la rattrapent. Le temps était d’ailleurs devenu un terme superflu pour elle, son esprit ne parvenait à faire la différence entre celui des elfes et celui qui lui était propre puisqu’elle vivait avec eux. Quelque fois sa mère lui rappelait qu’elle était humaine et que sa vie était bien plus fragile qu’elle ne le pensait autant qu’elle ne vivrait pas aussi longtemps qu’eux. Une notion troublante donc qu’était le temps qui s’écoulait ; elle changeait et eux non.
Histiel avait donc vu bon de la pousser à vivre seule afin qu’elle puisse trouver son propre rythme au leu de caser le sien sur elle en se prenant pour une jeune elfe. Voilà quelques années maintenant qu’elle tentait tant bien que mal de le trouver. Vivre seule l’avait aidée à commencer à en prendre conscience mais ce n’était pas encore ça. Il lui fallait découvrir le monde humain afin d’en saisir complètement l’idée. Elea était rentrée chez elle, accueillie par le petit cliquetis d’un mobile accroché au plafond fait de cristaux et de métaux sonnant doucement au contact. La jeune femme s’était octroyé une petite pause pour dormir avant de recommencer à jouer de la musique. Ces temps-ci elle apprenait la flûte afin d’être en mesure de pouvoir l’apprendre à ses petits apprentis qui étaient en réalité bien plus vieux qu’elle en âge et non en apparence.
Tandis que le soleil déclinait à l’horizon, Elea allait commencer à préparer son repas du soir. Elle murmurait une petite chanson en elfique que sa mère lui chantait pour la rassurer lorsqu’elle faisait des cauchemars. Mais elle n’eut pas le tems de l’achever qu’elle entendit des coups secs taper contre la porte. Elea reconnu très vite la voix chantonnante de Firmen, la jeune femme accouru aussitôt et ouvrit la porte en grand avant que ses yeux se pose sur cette petite frimousse attendrissante.
« Firmen !!! »
Elea s’était baissée pour prendre le gamin dans ses bras, lui offrant une étreinte tendre comme s’il s’agissait là de son petit frère. Elle était contente de le voir, il avait grandi, c’était toujours perturbant de voir quelqu’un changer en si peu de temps alors qu’elle avait l’habitude du physique figé des elfes quelle que soit l’année ou la saison. Elea se releva, jetant un regard dans la ruelle et comme elle s’y était attendue, elle vit le doux visage de son amie Endriad. Un large sourire orna ses lèvres sur son visage devenu radieux par cette petit visite surprise. Elea appréciait grandement Endriad, leur amitié avait très vite vu le jour alors qu’elles avaient pu passer quelques jours ensemble. Elea s’était improvisée hôte, bien que sa maisonnette n’était pas très grande, elle avait réussi à se débrouiller pour qu’ils puissent tous les deux se sentir à l’aise entre ses murs.
« Endriad !!! »
Elea n’avait pas perdu de temps pour aller se jeter dans les bras de la Lossoth, quitte à l’étouffer un peu. Elle pensait souvent à ces deux voyageurs, se demandant s’ils allaient bien, s’ils ne manquaient de rien. Elea avait une certaine admiration pour Endriad, elle qui voyait de nombreux paysages et vivait en sillonnant les vastes terres de ce monde. Ils étaient de ces rares humains avec qui elle avait pu discuter bien que son vocabulaire de la langue commune soit très restreint faute de pouvoir pratiquer régulièrement.
« Je suis heureuse de te voir !! Allez venez vous réchauffer à l’intérieur !! »
Elea avait agrippé la manche de son amie alors que Firmen était déjà rentré pour s’installer confortablement sur le canapé. Elea étouffa un rire en le voyant prendre ses aises, c’était touchant de voir que l’on se sentait bien chez elle. La protégée des elfes referma la porte sur le froid persistant malgré la fin de l’hiver et s’empressa de mettre une nouvelle buche dans sa cheminée.
« Vous avez fait bon voyage ? Où avez-vous été cette fois-ci ? »
Elea laissa Endriad s’installer à son aise si elle le désirait, Elea leur avait mis à disposition une coupelle de fruits secs et quelques noix pour qu’ils puissent manger un peu en attendant le repas qu’elle leur préparerait. C’était toujours avec une certaine hâte qu’elle attendait d’entendre leurs petites aventures et les belles anecdotes qu’ils avaient à partager. La jeune femme n’avait jamais réellement voyagé, les images du seul qu’elle avait fait restaient floues alors qu’elle avait inconsciemment choisi d’oublier tout ce qu’il avait pu se passer et tout ce qu’elle avait pu voir à ce moment là.
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Endriad
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Sujet: Re: Tu vas pas le croire mais… je passais dans le coin et j'ai vu de la lumière Lun 11 Avr 2016 - 19:29
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Tout en dehors des murs confortables et sécurisants de la demeure de l'enfance était inconnu, qu'on fût humaine au milieu des elfes, Lossoth au milieu des hommes du sud. Ce n'était d'ailleurs pas temps une vérité tangible. Il s'agissait plus là d'un concept, l'idée même de deux cultures en contradictions ou de ce moment fatidique où l'on changeait brusquement de cercle. On avait beau l'imaginer, on avait beau se préparer, il n'était jamais aussi inquiétant qu'un premier pas vers la nouveauté. Ce pas, Endriad l'avait franchi il y avait des années déjà, au moment même où elle s'était rendue compte de l'étroitesse de son monde face à ce qui l'habitait intérieurement. Etre l'enfant de deux écosystèmes presque hermétiques l'un à l'autre n'avait jamais rien eu d'une partie de plaisir. Cela demandait de la réflexion, du temps et un peu de courage pour affronter les vérités à son sujet. Endriad avait eu cette chance, si on pouvait qualifier cela ainsi, que ses frères lui ouvre la voix. Le fait d'être une femme cependant la laissait en dehors de leurs intrigues et de leurs vies la grande majorité du temps.
Quant à la vieillesse, elle l'envisageait sereinement à l'heure présente. Elle savait pourtant qu'elle devrait voir les autres s'en aller et se faner alors que les rides se formeraient doucement sur son visage. A 30 ans, elle avait encore les traits d'une jeune fille. Si sa mère n'était pas décédée prématurément, cela ne l'aurait pas empêché de subir la différence de longévité qui séparait les Dùnedains du reste des hommes qui peuplaient la terre de milieu. C'était bien moindre que les elfes mais c'était néanmoins suffisamment notable pour y accorder quelques pensées lorsqu'on désirait fonder une famille, ou tout simplement partager son existence avec des êtres chers. La culture Lossoth cependant apportait un certain réconfort. La mort n'était qu'un passage et il ne fallait pas s'attrister des départs. Ce n'était qu'un chemin, calme ou sinueux où chacun avait le loisir d'assurer l'éternité au travers des générations à venir.
Ainsi Firmen n'était que la continuité de son père, de son grand père et de tous ceux qui avaient foulé cette terre avant lui. Il était le réceptacle d'une ligné, le messager d'une histoire que même la mort ne savait arrêter. Ce genre de questionnements sur son identité et sa place au sein d'un tout restait en suspend cependant. On ne pouvait demander guère plus, il avait bien trop de bêtises à faire et de lieux à parcourir. Présentement, il avait une haine féroce contre cette porte qui le séparait de sa grande soeur de substitution. Heureusement, elle n'eut pas à subir son acharnement très longtemps et lorsqu'elle s'ouvrit enfin la silhouette familière d'Elea se dessina dans l'entrebâillement.
Il n'y avait que rarement plus charmant spectacle que des retrouvailles joyeuses et tendres. Sous son air coquin il dissimulait à peine sa satisfaction d'être ainsi salué affectueusement. Il rendit l'étreinte bien vite non sans un petit rire satisfait. Firmen grandissait vite il était vrai, mais bientôt son allure en viendrait elle aussi à se parer d'un masque défiant les aléas du temps. Pour trop peu de jours, il serait enfant, pour trop peu de jours il demeurerait brailleur et innocent.
Alors que la Lossoth approchait de la maison, son amie leva enfin les yeux vers elle. Endriad fût très heureuse de découvrir tant de chaleur dans ces traits délicats. Après tout, ils débarquaient un peu à l'improviste même si ce n'était clairement pas une première. Elle l'espérait sincèrement, pas la dernière non plus. D'un geste et de quelques mots de son dialecte elle stoppa les chiens devant le pas de la porte. Juste le temps qu'il fallait pour que la jeune fille vienne à sa rencontre et se jète littéralement à son coup. Qu'il était bon de trouver des gens chaleureux. Endriad réprouvait un peu la froideur des hommes. Dans son peuple, il était courant de s'enlacer lorsqu'on ne s'était pas vu depuis longtemps. Elle tapota doucement le dos d'Elea avec tendresse avant de l'enserrer plus fort encore en riant.
- Tu n'imagines pas comme la route m'a paru longue. Cela fait bien trop longtemps.
Sans avoir vraiment le loisir de rechigner Endriad suivit son amie à l'intérieur, où Firmen s'était déjà faufilé sans attendre qu'on l'y invite franchement. C'était bien lui ça, il manquait parfois un peu de savoir vivre. Mais où rangeait-il donc les enseignements que sa tante essayait de lui inculquer ? Il avait d'ailleurs déjà trouvé une place de choix, bien au chaud sur le canapé.
- Le temps était plutôt au beau-fixe. Et pas de mauvaises rencontres à déplorer.
La Lossoth se délesta de son anorak. La température de la pièce était presque inattendue en comparaison de ce qu'elle subissait le reste du temps. Endriad était rodé à vivre dehors qu'il pleuve ou qu'il neige. Le confort d'une maison était un luxe qu'elle se payait bien trop rarement. Elle supportait assez mal d'être enfermé d'ailleurs. La femme poussa un peu Firmen qui s'étalait largement pour se faire une place à ses cotés. C'était agréable, même une Lossoth farouchement habituée à la vie nomade ne pouvait le contester. Après toutes ces nuits à dormir sur le sol, c'était même une vrai délectation de s'avachir ainsi contre un dossier moelleux.
- Cet hiver on est surtout resté dans les alentours de Bree. Je commençais à en avoir un peu marre des ivrognes et des marchands de tapis. Toujours à tourner en rond pour grappiller. Donnez moi un lapin en plus et l'affaire est faites. Mais non… A croire que sous la masse de graisse qui orne leurs tailles, ces messieurs on peur de mourir de faim. Mais enfin, les affaires n'ont pas été si mauvaises.
Le tout était de ne pas se décourager et de tenir bon, même si le client vous enlisait sous les hauts-cris et les jérémiades. Endriad était coriace, elle ne tenait pas à avoir une bourse pleine mais elle tenait à vendre ses peaux à un prix correct. Compléter avec un peu de trocs ou des services rendues n'étaient pas négligeable pour assurer le quotidien. Tout ça, c'était parce qu'elle était une femme et qu'il la surpassait en taille et en largeur. Croyez le ou non, après 10 ans à apprendre à connaitre ces gens, ils étaient toujours aussi loin de l'impressionner.
- Et toi, tu donnes toujours des cours de musique ? N'as tu toujours pas décidé de prendre ton balluchon et de te laisser porter là où tes pieds voudront bien ?
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Elea
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Sujet: Re: Tu vas pas le croire mais… je passais dans le coin et j'ai vu de la lumière Lun 11 Avr 2016 - 20:35
Friendship never dies
Endriad & Elea & Firmen
Les deux voyageurs furent vite mis à l’aise par la protégée des elfes qui a chaque fois se mettait en quatre pour bien les accueillir. Elle aimait beaucoup Endriad et la revoir était un véritable plaisir, une amie qu’elle ne voyait que très rarement mais qui la changeait de ses amis elfiques. D’ailleurs pour la plupart de ces derniers malgré leur jeune apparence, ils avaient vu Elea arriver ici, haute comme trois pommes à l’époque, alors il y avait encore certaines choses dont elle n’arrivait pas à parler. Endriad était certes âgée de dix ans son ainée, elle n’en était pas moins sa plus jeune amie - en dehors d’Aragorn. Elle observa Firmen d’un regard attendrit alors que ce petit polisson pris de fatigue avait décidé de faire une petite sieste au lieu de se goinfrer de fruits secs. Ce qui laissait aux deux femmes le temps de prendre de leurs nouvelles, depuis le temps. Leurs sourires ne tarissaient pas, c’était comme si elles s’étaient quittées la veille. Elea avait été rassurée de savoir que leur voyage s’était bien passé et que le temps avait été clément, ce qui leur avait sans doute permis de marcher bien plus longtemps qu’à l’accoutumée de ces derniers mois avec l’hiver et ses conditions difficiles. Pour une Lossoth, la neige ne devait sans doute pas être un frein en plus d’avoir une belle garde composée de magnifiques chiens-loups. Plus tard dans la soirée elle irait l’accompagner pour les nourrir, elle avait de la viande prête à être savourée.
Mais en attendant, elle écouta avec grande attention les précisions de ses activités de cette hiver, Elea arrivait a situer Bree puisque ce n’était pas si loin et que de nombreux voyageurs faisaient halte à Imladris avant de passer les monts brumeux. La jeune femme pouvait donc aisément deviner le tour qu’elle avait du faire. Elle lâcha un rire lorsqu’elle imita les négociants, pouvant clairement les imaginer tenter de lui prendre plus, peut être parce que du fait qu’elle était une femme ils pensaient pouvoir la berner, ils n’avaient qu’à bien se tenir ! Elea lui donna un peu d’hydromel à défaut de lui proposer du vin elfique qui la rendrait sans doute ivre en quelques gouttes avalées. Endriad passa donc le sujet sur Elea pour lui demander de ses nouvelles. La jeune femme hocha positivement la tête lorsque celle-ci lui demanda si elle donnait toujours des cours de musique. Elle ne trouva pas utile de préciser que désormais elle était l’ue des plus demandées et avait beaucoup de succès pour sa manière d’interpréter les sons elfiques avec ses doigts et ses oreilles d’humaine. Ces derniers disaient que cela rendait leurs mélodies traditionnelles plus exotiques mais pour Elea c’était exactement la même chose. Ils devaient sans doute percevoir des vibrations qu’elle n’entendait pas.
Puis, Endriad lui demanda quand est ce qu’elle comptait prendre son courage à deux mains pour partir à son tour à l’aventure. Ce n’était pas un secret pour la Lossoth, elle savait les désirs d’évasion d’Elea pour le nombre de fois qu’elle lui avait dit vouloir revoir ce pic solitaire surplomber le lac de la ville d’où elle venait loin à l’est. Elea se mit à rougir, craignant de la décevoir encore une fois puisque ce n’était pas dans ses projets immédiats.
« M’en aller ? Non, non je me ferais tuer à peine passé les portes d’Imladris et mon père ne voudrait certainement pas que je m’aventure trop loin. »
En plus d’avoir un père et une mère elfes qui la protégeait comme l’on protège de la verrerie en cristal, Elrohir était prince d’Imladris. Autant dire que si elle quittait la vallée, elle serait très vite rattrapée. En plus d’être bien trop jeune au gout d’Elrohir et Histiel pour ce genre de chose, elle s’en croyait tout simplement incapable et finirait sans doute à se faire à l’idée qu’elle n’était pas faite pour mener une vie d’aventure en restant sagement dans son petit nid elfique. Elea haussa les épaules, quelque peu déçue mais elle gardait espoir qu’un jour cela puisse changer et qu’elle trouve assez de courage pour s’en aller le temps de découvrir un peu le monde avant de revenir ici, son point d’ancrage, sa maison, sa patrie. Elea souhaitait tout particulièrement retourner à Laketown là où elle savait avoir des origines et où elle avait laissé tous se souvenirs confinés. Après l’accident qui était survenu dans les monts brumeux, elle avait tout occulté, jusqu’au nom de ses parents ainsi que leurs visages. Comme si cette vie n’avait jamais existé et que ce n’était qu’un terrible cauchemar. Elea remit nerveusement l’une de ses boucles blondes derrière son oreille dans un petit rire et reprit
« Mais toi, où comptes tu aller maintenant ? Passer au-delà des monts brumeux ? »
Sa vie n’avait rien de particulièrement intéressant à vrai dire, elles auraient vite fait le tour. Mais celle d’Endriad était pleine de choses dont elle rêvait. Elle suivait ses aventures comme l’on dévore un bon roman et avait déjà hâte de connaitre la suite.
« Il y a d’autres royaumes elfiques si tu veux y faire commerce, mon père pourrait t’aider à entrer ! Il y a la Lorien et puis aussi Mirkwood !! » Enchérit-elle avant d’entendre sa réponse
Elea se retrouvait un peu honteuse, elle connaissait ces royaumes sans les avoir jamais vus. Legolas lui avait déjà parlé de Mirkwood, et Galadriel lui avait aussi raconté comment était la Lorien. En ce qui concernait les autres villes et villages, elle ignorait absolument tout. Elle avait à vrai dire que vu des noms sur des cartes comme le Gondor et le Rohan mais n’avait pas d’information intéressante à lui apporter sur celles-ci.
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Endriad
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Sujet: Re: Tu vas pas le croire mais… je passais dans le coin et j'ai vu de la lumière Lun 11 Avr 2016 - 22:21
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Firmen n'avait pas mis longtemps à trouver la bonne position pour son bien-être. Il avait suivit les premières phrases en luttant, puis, ses paupières étaient tombées sur ses iris brutalement. C'était une longue route qu'ils avaient arpenté toute la journée, il n'était pas étonnant que la fatigue se fraya elle aussi un chemin jusqu'à lui. Il était vif d'ordinaire, le grand air lui avait forgé un corps robuste même pour un gamin. Pourtant un sommeil paisible et réparateur ne pouvait pas lui faire de mal. En outre, il était bien plus facile d'avoir une conversation avec Elea s'il n'était pas là, à fouiner partout sans gêne. Firmen était passé maitre dans l'art de distraire les adultes avec ses frasques lorsque ceux-ci étaient occupés à tout autre chose. D'une main légère, sa tante caressa ses cheveux désordonnés tout en écoutant la jeune fille.
Elle était d'accord sur ce point, contredire ceux qui vous avez élevé n'était jamais facile. Allez contre l'avis de sa famille et s'en aller sur un coup de tête demandait une bonne dose d'égoïsme et de rébellion, pour ne pas dire d'inconscience. Ce n'était pas une chose qu'Endriad souhaitait. Murir son choix et convaincre les autres du bien fondé de la démarche était la meilleure des solutions. Les elfes étaient sages et même s'ils la voyaient certainement comme une enfant, ils ne seraient pas éternellement sourd face à un discours construit et intelligent. N'était-il pas normal pour une humaine de souhaiter découvrir le monde auquel elle appartenait à l'origine ? Elea avait enfoui beaucoup de choses sur son passé, Endriad osait à peine imaginer les scénarios qui l'avait amenée jusqu'ici. La quête de son histoire égarée semblait être une étape cruciale pour avancer vers un avenir radieux. Mais peut-être était-ce seulement là la vision d'une Lossoth trop bercé dans ses idées de continuité.
- Tu ne mourras pas. Qui t'as donc raconté des choses pareilles ? Au delà de ces portes, il n'y a pas que des monstres à l'affut d'une proie, sourit Endriad, compatissante mais tout de même amusée. Si c'était le cas, je ne serais plus de ce monde depuis longtemps.
Endriad n'était pas déçue, loin de là. Elle estimait que si la jeune fille n'avait pas franchi le pas, c'était tout simplement qu'elle n'était pas encore prête à le faire. Chaque chose venait en son temps et il n'était jamais bon de brusquer les choses. Aaxion était un bon exemple, elle l'avait accompagné, elle l'avait soutenu sans oser dire les pensées qui l'avaient tiraillées. Peut-être avait-elle eu tord en définitive. Lorsqu'elle le regardait aujourd'hui, elle ne voyait plus que l'ombre de celui qu'elle avait connu jadis.
- Tes parents n'ont pas vraiment tord pour autant. Une femme seule, ce n'est pas sans risques non plus. Il faudrait trouver un compagnon de voyage, quelqu'un en qui avoir confiance. Un jour, lorsque tu seras prête et eux aussi, je te garderais une place à mes cotés si tu veux.
Avant même d'aller jusqu'à Laketown, il y avait peut-être moyen de voir moins loin. Cette discussion cependant semblait rendre Elea nerveuse. Endriad ne cherchait pas à la pousser dans une direction ou une autre. Il convenait cependant de l'éclairer sur les dangers, mais aussi sur les bienfaits, du voyage. Elle pouvait comprendre le débat intérieur qui agitait la jeune fille quelque part. Elea ne manquait pas de courage, franchir ce pas ne se faisait jamais totalement sans heurt, même avec toute la bonne volonté du monde. Avoir conscience de la difficulté de se confronter à l'extérieur, et à sois-même indubitablement, était déjà pénible sans même à avoir à quitter son foyer. Il n'était pas de bon ton que de pousser ce débat çi maintenant.
- Je vais descendre jusqu'au pays de Dun, finir d'écouler ma marchandise. Après ça, il sera déjà temps pour moi de refaire des provisions pour remonter jusqu'au Forodwaith. C'est ma maison, cela me manque parfois, surtout après tous ces mois passé ici.
Tout comme Elea avait son point d'attache et sa famille ici, à Fondcombe, Endriad avait les siens quelque part dans ce grand désert gelé. Au delà de l'aspect purement commercial qui la lié encore à sa terre natale, il y avait là haut, dans cet immensité terrifiante, une force dont elle s'abreuvait pour survivre. Comment oublier d'où l'on venait ? Comment aller plus avant sans désespérer lorsqu'il n'y avait rien derrière pour se rappeler à vous ? Endriad n'était jamais perdue car elle avait cette terre, car elle avait ce sentiment puissant d'appartenir à une communauté, à cette nature rude et hostile.
- Je ne voyage pas seulement pour le plaisir, j'ai aussi besoin de faire tourner la boutique. L'Eriador est déjà vaste et je connais bien les endroits où il fait bon séjourner quelques temps. Ce n'est pas que je n'ai pas envie… soupira-t-elle finalement. Peux-être qu'avant j'aurais bien tenté l'aventure mais aujourd'hui il y a Firmen. Je dois m'assurer qu'il est de quoi se mettre sous la dent et le protéger de mieux que je peux. Il a déjà tellement souffert, je ne me sens pas l'âme de le brusquer d'avantage avec des envies folles.
C'était autant un plaisir de l'avoir, qu'une inquiétude latente. On lui avait confié cet enfant, elle se devait d'accomplir sa mission jusqu'au jour où il la quitterait pour rejoindre son père. Si son chemin avait jadis été guidé par sa soif de liberté, il était aujourd'hui également entravé par le soucis de ne pas arriver à faire coexister ses envies et ses devoirs. Alors elle avait décidé de se replier un temps, c'était bien plus sage. Ce changement de mode de vie était déjà suffisamment éprouvant comme cela, elle ne désirait pas pour l'heure arracher un peu plus Firmen à l'endroit où il avait vécu les premières années de son enfance. Rien n'était sur au delà des sentiers battus et elle ne pouvait se permettre de prendre ce genre de risques.
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Elea
Elven's child ♦ HUMAINE
♦ PSEUDOs : Illabye ♦ MESSAGES : 621 ♦ RÉPUTATION : 3045 ♦ AVATAR : Lily James ♦ DC & co : Rae & Selen & Cármen& Elladan & Farshad & Isveig ♦ DISPONIBILITÉ RP : ✓ Disponible— RACE DU PERSO : Humaine — ORIGINAIRE DE : Née à Laketown mais elle vit à Imladris depuis ses quatre ans. C'est la fille adoptive du Prince Elrohir d'Imladris — ÂGE DU PERSO : 21 ans — RANG SOCIAL : aisée — MÉTIER PRATIQUÉ : Musicienne, guérisseuse — ARMES DU PERSO : Elea manie bien l'arc, elle apprend a manier l'épée désormais — ALLÉGEANCE〣GROUPE : Elea est humaine mais étant donné qu'elle vit à Imladris, elle fait allégeance au Seigneur Elrond et a son père. — VOYAGE AVEC : Elle ne voyage pas — AMOUREUSEMENT : Personne
Sujet: Re: Tu vas pas le croire mais… je passais dans le coin et j'ai vu de la lumière Mer 13 Avr 2016 - 16:05
Friendship never dies
Endriad & Elea & Firmen
Elea se mit à rougir, elle savait bien qu’il n’y avait pas de monstres au delà d’Imladris - sauf les orcs. Et justement c’était les orcs qui lui posaient problème puisqu’elle n’avait de souvenir de son seul voyage que ces orcs qui les avaient poursuivis. Elea avait tendance à amplifier ce fait là depuis ce jour là, ayant l’impression qu’ils la recherchaient, qu’ils souhaiteraient la tuer en n’ayant pas pu le faire cette nuit là. Un léger traumatisme pour la jeune femme qui la hantait jusque dans ses cauchemars. A ajouter à cela, Elrohir l’avait suffisamment bassinée sur le danger qu’elle pouvait encourir si elle y allait seule ou avec quelqu’un d’autre que lui. Il lui avait promis d’y aller un jour, il attendait qu’elle soit suffisamment âgée et qu’il ait aussi un peu plus de temps à lui accorder étant donné qu’il n’était jamais plus de quelques semaines à Imladris mais bien en expéditions un peu partout avec son frère. Elea trouvait le temps long, elle avait beau lui demander quand est ce qu’ils y allaient à chaque fois qu’elle le voyait, elle avait la nette impression qu’il ne prenait pas conscience que le temps était bine plus court pour elle. Elle s’était souvent dit que c’était peine perdue, qu’elle finirait par mourir ici en ignorant ce qu’elle était, d’où elle venait. Alors elle avait souvent songé à partir en douce, mais seule, c’était effrayant. Alors a moins d’avoir un moment de culot en plus d’être accompagné par une personne qui connaissait bien les routes allant jusqu’à Laketown, elle n’irait sans doute jamais jusque là-bas.
Elea étira un sourire malgré l’envie de soupirer de désespoir face à cette situation. Elle agrdait espoir qu’un jour cela change.
« Oui tu as raison, c’est idiot d’avoir aussi peur !!»
Elea était tout de même contente de savoir qu’Endriad se proposait de l’accompagner si un jour elle décidait de faire ce voyage. A deux elles pourraient s’entre-aider et garder un œil sur ce petit frippon de Firmen afin que tout se passe bien. Elea hocha d’ailleurs la tête avec grand plaisir suite à cette proposition, s’imaginant déjà découvrir les alentours de Laketown avec elle. En plus de beaucoup apprécier Endriad, elle avait suffisamment confiance en elle pour savoir qu’elle serait toujours saine et sauve ; il n’y avait qu’à voir sa garde rapprochée de chiens loups qui pouvaient certainement se montrer terribles. Mais il y avait aussi son expérience passée sur les grand chemins, elle savait survivre en étant livrée à elle-même, elle aurait donc beaucoup à apprendre d’elle. Endriad lui fit donc part de ses projets, ayant toujours comme restriction l’Eriador. Elea essayait d’imaginer son itinéraire dans une carte qu’elle se dessinait dans la tête afin de garder en mémoire dans quel coin de la terre du milieu elle se trouverait dès son départ d’Imladris. Du coup, ce ne serait pas Endriad qui l’emmènerait à Laketown maintenant puisqu’elle restait en Eriador, alors qu’elle aurait sans doute beaucoup aimé faire du chemin avec elle.
Lorsqu’elle évoqua sa région natale, Elea se senti soudainement curieuse d’en savoir plus. A vrai dire elle savait d’où elle venait mais ne savait rien de ces régions : elles n’avaient encore jamais eu l’occasion de discuter du rythme de vie, des coutumes…
« J’aimerais beaucoup voir ta région natale ! M’y emmèneras-tu un jour ?»
Elea se leva, invitant Endriad à la suivre jusque dans la cuisine où elle commença à laver des légumes pour les couper et leur préparer un bon repas. Elle ne connaissait que la cuisine elfique et espérait que la spécialité qu’elle allait préparer allait leur plaire à tous les deux.
« Parle moi de Forodwaith, tu es la seule que je connaisse qui provienne de la région, et je t’avoue que je n’ai aucune idée de ce à quoi ressemble les paysages… Même les livres d’Imladris dans la bibliothèque d’Elrond n’apportent pas de précision sur le style de vie de ces endroits, je trouve cela dommage…»
Elea continuait de s’occuper de la cuisine, accompagnée de son invité pour qu’elle ne soit pas délaissée. Parler entre elles étaient facile, dès les premiers instants où elles avaient fait connaissance, une belle complicité avait vu le jour pour fonder une amitié solide et durable. Mais elle se retrouvait un peu honteuse de ne pas connaitre les origines de celle-ci alors qu’elles faisaient parti d’elle.
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Endriad
REBOUTEUSE EN FOURRURE ♦ HUMAINE
♦ PSEUDOs : Tata Grillade ♦ MESSAGES : 688 ♦ RÉPUTATION : 877 ♦ AVATAR : pom klementieff ♦ DC & co : Fili / Diema Hiima / Ash / Berty ♦ DISPONIBILITÉ RP : ✗ Indisponible— RACE DU PERSO : Lossoth / Dúnedain — ORIGINAIRE DE : Forodwaith — ÂGE DU PERSO : 31 ans — RANG SOCIAL : riche en biens & pauvre en piécettes — MÉTIER PRATIQUÉ : marchande nomade / Rebouteuse — ARMES DU PERSO : ses p'tits doigts — ALLÉGEANCE〣GROUPE : Lossoth — VOYAGE AVEC : Firmen, son neveu de 7 ans et 5 chiens-loups aux mâchoires acérés — AMOUREUSEMENT : Célibataire... avec des amants dans les coins.
Sujet: Re: Tu vas pas le croire mais… je passais dans le coin et j'ai vu de la lumière Ven 15 Avr 2016 - 22:43
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Endriad n'avait encore jamais eu à souffrir des orcs, du moins pas encore. L'avenir lui prouverait qu'ils avaient plus à lui prendre qu'elle ne le pensait à cet instant. Angmar avait beau se trouver de l'autre coté des montagnes, les peuplades du nord n'avaient jamais éveillé d'envies particulière chez ces créatures là. Savaient-ils seulement que des gens vivaient là haut où le climat était si peu hospitalier ? Ainsi les Lossoth étaient-ils bien à l'abris derrière les montagnes, protégé par la rudesse de leur propre monde. Ces quelques tribus de nomades avaient trouvé là un vaste morceau de terre où personne n'osait vraiment s'aventurer. C'était d'ailleurs assez sage, il y avait fort à parier que ces ignobles créatures auraient gelé sur place avant même d'avoir trouvé une âme qui vive à se mettre sous la dent.
Il y avait bien d'autres choses à craindre que les orcs cependant. Les hommes n'étaient pas tous de bonne nature, ils pouvaient se montrer parfois aussi dangereux et vicieux que ces monstres. Il existait toutes sortes de gens, des plus bienveillants aux plus monstrueux. Voila donc ceux dont il fallait se méfier, de ses propres congénères peu honnêtes et au caractère ombrageux. Il était vrai qu'Endriad avait de quoi répliquer en cas de problème. Les chiens loups étaient de fidèles compagnons de voyages, dociles et affectueux envers leur maitresse. Ils étaient également des armes meurtrières s'ils étaient lâchés à la poursuite de quelqu'un. Issus d'un croisement ancestral entre les bêtes géantes et féroces qui hantaient les steppes glacés et le loup plus commun, ils étaient d'une taille phénoménale et plus large et imposant que leurs congénères. En quelques secondes leurs mâchoires acérées pouvaient déchiqueter un homme en bonne santé. En bref, il y avait de quoi dissuader les âmes malveillantes de s'en prendre à sa personne, à son neveu ou à son chargement, tout simplement.
- Les sages parmi les Lossoth enseignent que la peur est un bien nécessaire. Cependant, elle n'est pas là pour empêcher de marcher, seulement pour nous rappeler de poser les pieds là où le sol est ferme.
Tout en étant des hôtes généreux, les Lossoth ne demeuraient pas moins méfiant à l'égard de toute personne étrangère. L'inconnu devait être sondé, observé, tenu à l'oeil durant des jours avant d'acquérir une certaine confiance de la part des membres d'une tribu. C'était ainsi qu'on se prémunissait contre les dangers et les mauvais esprits. Pourtant, il était indispensable d'arpenter les plaines, de partir chasser, de commercer, de faire vivre la communauté. Chaque tâche comportait son lot de tracas et demandait une attention particulière pour survivre face à une nature profondément capricieuse, pour ne pas dire colérique.
L'évocation de cette terre méconnue ne laissa pas Elea indifférante. C'était encore bien autre chose que l'explorer les régions proches d'Imladris mais son enthousiasme faisait vraiment chaud au coeur. Si peu de gens étaient franchement enchantés à l'idée de parcourir des landes arrides et glaciales que cela étonna une seconde Endriad. C'était plaisant de voir que son amie s'intéressait à sa culture.
- Avant cela, il faudra que je te confectionne des vêtements d'hiver digne de ce nom, déclara la Lossoth tout en suivant la jeune femme dans la cuisine. Les racontars sont loin de refléter pleinement la vérité, il fait bien plus froid qu'on ne peut même l'imaginer par ici. Je ne voudrais pas que tu meures gelée à mi-chemin.
Il n'était pas dans le caractère, ni dans l'éducation d'Endriad de regarder quelqu'un s'afférer sans donner un coup de main. S'il y avait une chose qui la désespérait autant que d'être enfermée trop longtemps entres quatre murs, c'était de se montrer oisive.
- Prête-moi un couteau, je vais t'aider.
Elle observa un instant la manière de faire. La cuisine elfique était un sujet que la brune ne maitrisait absolument pas, elle préférait donc s'instruire un peu, plutôt que de réaliser le plus beau des carnages. Endriad acquiesça d'abord silencieusement aux paroles trop véridiques de son amie. Avec beaucoup de bonne volonté, elle avait entrepris de suivre l'exemple d'Elea, s'appliquant dans la découpe des légumes. Elle ne doutait pas que le résultat final serait délicieux et à bien des lieux de ce à quoi elle et Firmen étaient habitués. Ce n'était d'ailleurs pas de la grande gastronomie et dépendait beaucoup de ce qu'ils dégotaient en chemin.
- Ce n'est pas vraiment surprenant. C'est qu'il y a peu d'étrangers qui se rendent au Forodwaith et pratiquement aucun qui s'aventurent au delà de la baie de Forochel. Forcément, toute notre culture reste donc un mystère passé les frontières. Il n'y a pas de grandes richesses, ni de villes comme on l'entend par ici. Et je ne parle pas du climat qui est assez peu accueillant. Nous nous en accommodons très bien, il n'y pas d'argent et donc pas d'ennuis avec les vauriens qu'on trouvent plus au sud. Il est également très rare qu'un Lossoth quitte sa tribus si on exclu ceux qui commercent, comme moi. Mais là encore, c'est vraiment une infime partie.
Bien qu'elle ne fut qu'à moitié Lossoth, Endriad avait vécu la grande majorité de son existence avec la tribu de sa mère. Son éducation avait été à l'entière charge de ce peuple et elle considérait donc qu'elle en faisait partie. Elle avait reçu les preceptes de vie Lossoth avant même de recevoir ceux propres aux Dunedain. Elle vénérait les mêmes dieux que ses ancêtres de l'extrême nord et se ressentait toujours pleinement en accord avec les idéaux qu'on lui avait inculqués dans l'enfance.
- La seule chose que nous connaissons est le troc. Il n'y a pas de riches et il n'y a pas de pauvres non plus. Pas de meurs la faim, pas de gosses abandonnés, pas d'esclaves et personnes maltraités…
Voila ce qu'elle détestait le plus, voir la misère, la crasse et le mépris des gens vis à vis des autres. C'était particulièrement choquant la première fois, à en avoir la nausée et à se sentir blesser intérieurement par ses visions dérangeantes. Certains lui avait d'ailleurs dit fréquemment qu'elle était simplement innocente et qu'ainsi étaient les choses, qu'il ne fallait pas se formaliser pour si peu. La lossoth n'était pas d'accord, elle avait bien vu qu'on pouvait faire autrement en refusant de se laisser aller à l'égoïsme et à l'avarice. Aujourd'hui encore, bien que ses yeux se furent habitués à cet étalage peu relisant de certaines bassesses humaines, elle n'en demeurait pas moins critique sur cette façon de vivre.
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Elea
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Sujet: Re: Tu vas pas le croire mais… je passais dans le coin et j'ai vu de la lumière Dim 24 Avr 2016 - 17:06
Friendship never dies
Endriad & Elea & Firmen
Elea écouta avec attention la sage leçon d’Endriad à propos de la peur. A cet instant là, elle s’était alors promis de ne jamais oublier ces mots afin de toujours demeurer prudente et de ne pas prendre la peur comme quelque chose qui devrait la freiner. Encore une fois la jeune femme était une grande inspiration pour Elea qui avait toujours craint de passer les portes d’Imladris malgré sa grande soif d’aventures. Il était toujours plus facile d’en rêver au travers des livres que de se lancer définitivement dedans. Tandis qu’elle coupait les légumes, elle fut heureuse de savoir que l’emmener sur ses terres natales ne lui serait pas chose impossible et qu’elle serait d’accord pour le faire sans qu’elle ne se sente comme un fardeau à trimballer à cause de son manque d’expérience. Elea étira un sourire amusé à Endriad suite à ce qu’elle lui raconta sur la réelle température de ces lieux et lui donna un couteau après lui avoir fait de la place sur la planche à découper afin qu’elle puisse mettre la main à la pate.
La Lossoth poursuivit sur quelques informations concernant Forodwaith Elea tentait alors de s’imaginer à quoi ces terres ressemblaient. Mais elle lui parla davantage de culture qui lui sembla réellement intéressant. Ils semblaient exempts de toute fourberie, sans argent il ne devait pas y avoir de notion de propriété et sans doute encore moins de conflit. Elle n’avait jamais imaginé qu’il aurait pu exister des êtres plus purs que les elfes concernant la vie en communauté. Mais le reste du monde devait lui sembler bien étrange comparé à cette culture basée sur le respect et où tout le monde se devait de participer pour que la tribu demeure soudée. Elea admirait ces valeurs, ce serait sans doute un retour aux bases qui permettraient à toutes les communautés de prendre plus sérieusement en compte le problème des orcs qui continuait d’accroitre. Beaucoup d’entre eux se contentaient d’ignorer pour le bien de leur propre bénéfice au lieu de se soucier de l’avenir commun de la terre du milieu, oubliant qu’ils vivaient tous sous le même ciel et qu’il ne tarderait pas à s’assombrir.
Elea continuait de couper ses légumes, hochant la tête une fois que son amie eu fini. Elle s’était murée dans un silence de réflexion malgré elle. Que pouvait-elle répondre face à des valeurs aussi précieuses que les siennes ? Elle qui était partie de rien et qui avait été adoptée par un prince, devenue princesse d’une communauté qui n’était même pas la sienne. Beaucoup auraient pu dire qu’elle était chanceuse mais quelque part elle s’était souvent dit qu’elle n’était pas née au bon endroit alors que les valeurs des Lossoth lui parlaient beaucoup plus. Les valeurs elfiques lui étaient tout aussi belles, mais elle était humaine, de Laketown, un endroit matérialiste qui s’était laissé pourrir par la corruption après le départ des nains d’Erebor au lieu de construire quelque chose de nouveau.
Le repas fut vite terminé, le temps qu’il mijote, la jeune femme servit un verre à son amie et l’invita à venir s’asseoir avec elle sur la terrasse. Les lucioles dansaient, se confondant avec les étoiles parsemant la voute céleste. La nuit était belle ce soir là, il n’y avait qu’une douce brise qui avait poussé Elea à recouvrir ses épaules d’un châle. Elles s’installèrent sur une balancelle qui les berçait doucement au moindre mouvement de pied. La jeune femme inspira l’air du soir avec délectation. D’ici l’on pouvait voir les quartiers d’Elrond et quelques toits dans lesquels brûlaient des torches. On pouvait également entendre les fredonnements d’un chant elfique appelant au calme et à l’apaisement pour la nuit.
« Ce chant je l’ai entendu un soir alors que je venais tout juste d’arriver. Elrohir me l’avait chanté pour que je n’aie pas peur de m’endormir. C’est aussi à ce moment là qu’il m’annonçât que je deviendrais sa fille. »
Elea étira un sourire, une pointe de nostalgie alors qu’elle se souviendrait toute sa vie de ce moment. Le monde lui était soudainement apparu moins triste alors qu’il lui avait offert une nouvelle vie ici, à Imladris.
« Les elfes sont de ces créatures soucieuses de leur environnement, j’ai intégré leurs valeurs, leur respect et je dois avouer que je me complais bien parmi eux. Néanmoins j’ai toujours cette impression de ne pas être ce que je devrais même si je préfère être l’une d’entre eux. Je ne serais jamais une elfe, alors je ne sais pas trop ce que je suis. C’est compliqué comme situation, mais ta présence me donne toujours l’espoir que cela change un jour ! »
Elea terminé avec un large sourire, le nez attentif à la douce odeur du potage qui mijotait encore.
« Tu crois qu’un jour je pourrais le faire ? Sortir ? »
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Endriad
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Sujet: Re: Tu vas pas le croire mais… je passais dans le coin et j'ai vu de la lumière Mar 26 Avr 2016 - 19:54
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Il était plus aisé pour Endriad de parler des gens que du paysage. A vrai dire, elle avait un mal fou à le décrire. Désertique, vaste, pratiquement aliénant… Il n'y avait point de soleil écrasant, ou simplement lumineux en journée, et l'obscurité était telle qu'elle engloutissait jusqu'aux ombres dans la nuit silencieuse. Les mois d'été étaient semblables à des hivers, les heures exagérément longues. Le temps s'écoulait différemment, presque à l'infini, tout comme l'horizon n'avait aucune limite tangible. Pas de maison, pas de gué, pas même de pond ou de chemin ne dénaturait la démesure du Forodwaith. Il n'y avait que quelques tribus et le bétail atypique qui les suivait. C'était d'une beauté sans pareille, d'une beauté dérangeante tant la vie y était anecdotique. L'entraide et l'affection des siens étaient les seules choses qui réchauffaient le corps et le coeur. Comment ce seraient-ils seulement enrichi là où il y avait si peu ? Mais oui, elle espérait qu'un jour Elea découvrirait cela de ses propres yeux.
- Je suppose que personne n'a d'autre choix que de compter sur son voisin pour survivre. Et c'est ainsi depuis toujours… La confiance est une notion de survie.
Il existait comme partout ailleurs des gens qui cherchaient à s'élever, mais pas au travers de l'argent et rarement en écrasant les autres. Il était bien trop facile de se retrouver pointer du doigt et mis à l'écart dans une si petite communauté. On était méritant par ses gestes, pas pour le poids impressionnant de sa bourse. Il n'y avait rien à acheter de toute façon, et l'or ne remplissait pas l'estomac, il ne tenait pas les créatures dangereuses et le froid assez loin.
Les orcs étaient un mauvais présage mais l'image des dégâts qu'ils infligeaient demeurait floue pour la majorité des gens. Lorsque le quotidien devenait un combat permanent, quand la moindre âme solitaire était vouée à la mort, peut-être alors existait-il une force plus grande qui pouvait unir les hommes. A l'heure actuelle les nuages flottaient bien trop haut au dessus des têtes. Endriad elle même pouvait reconnaitre qu'elle n'était que d'une utilité moindre dans ce contexte. Elle avaient des frères qui veillaient et dont on ne parlait pourtant pas. Aurait-elle dû prendre les armes contre un monstre de poussière dont elle envisageait mal les contours ? Et qui alors aurait pris soin de Firmen ? Voila quel était son rôle présentement, élever un futur rôdeur, l'endurcir et l'encourager malgré ses blessures.
Lorsque la préparation du repas fut achevée, ce qui avait d'ailleurs été plutôt rapide, la Lossoth suivit son amie sur la terrasse. Elle jeta un regard au gamin qui dormait toujours profondément avant de franchir la porte. C'était reposant et bien que le fond de l'air fut particulièrement frais, elle le trouva néanmoins agréable. L'obscurité était tombée sur la cité sans qu'elle n'y prête attention et celle-ci revêtait maintenant son habit de nuit, calme et scintillant. Les flammes douces des torches avaient quelque chose de chaleureux et d'apaisant. Telles des danseuses, elles oscillaient aux grès des courants d'air, perchées sur les toits humides bourgeonnant au milieu de la sombre foret. Endriad demeura silencieuse, pleinement absorbée par sa contemplation méditative et sensible aux murmures délicats qui parvenaient jusqu'ici. La voix d'Elea la tira néanmoins de sa rêverie.
- On a beau aimer plus que tout ce qui nous a donné du réconfort et de la joie, je crois qu'il est impossible d'oublier ce que nous sommes. Tu le sens, j'aime le Forodwaith mais il n'est qu'une partie de ce que je suis. Parfois, j'aurais aimé appartenir pleinement à ce monde… Comme tu aimes vivre avec les elfes. Ils sont ta famille, ils t'on élevé, c'est bien normal. Et ils sont bien plus fascinants et dévoués que bien des gens que j'ai rencontré. Ce qui rend toujours les questionnements sur soi bien plus difficile que s'il s'agissait de simplets méprisants, sourit la Lossoth.
Se torturer à trouver des réponses franches là où il n'y avait pas, Endriad connaissait bien ce sentiment. Il avait été un compagnon aussi fidèle que désespérant. Ce n'était pourtant pas un fardeau éternel. Elea était jeune, elle avançait dans la vie pas à pas. Faire parti des gens qui apportaient une lueur d'espoir à la jeune fille était flatteur. Ce n'était pourtant que des mots, qu'une présence saisonnière, Endriad doutait de sa propre implication.
- Tu n'es pas une elfe au sens propre certes, mais tu as le droit de l'être un peu. Tu as vécu ici, tu as des parents elfes, alors cela fait forcément partie de ce que tu es. Pas de la même façon, à ta façon. Tu es toi. Je pense que ce que tu désires n'est pas en contradiction avec ça. Si ce n'est pas aujourd'hui, si ce n'est pas demain, il viendra un temps où tu sauras accorder cette musique avec celle qui vient de ton coeur. Si tu dois partir, ce ne sera peut-être qu'un voyage qui t'aidera à trouver l'endroit où tu veux être et les gens avec qui tu veux partager ta vie.
Endriad avait entamé ce voyage et il s'étendait toujours plus. A l'origine, la jeune femme avait seulement souhaité trouver un juste milieu plus confortable. Elle avait revu ses frères et elle avait beaucoup appris, mais pas assez semblait-il pour revenir sur ses pas. Pour l'heure elle n'envisageait pas de se poser. Après tout, une nomade avec une maison et des poules, avait-on déjà vu pareille chose ? Elle attendait, quoi au juste, elle ne le savait pas trop. Firmen était devenu indispensable, il avait chamboulé sa vie, bousculé ses idées, rompu l'ordre de ses priorités. A présent, Endriad en été venue à appréhender le moment où il s'en irait et la laisserait seule. Presque bêtement, la Lossoth avait souhaité cette liberté, et maintenant, à cause de ce gamin, elle la redoutait de nouveau.
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Elea
Elven's child ♦ HUMAINE
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Sujet: Re: Tu vas pas le croire mais… je passais dans le coin et j'ai vu de la lumière Mer 27 Avr 2016 - 16:52
Friendship never dies
Endriad & Elea & Firmen
Les paroles d’Endriad une fois de plus aidèrent Elea à se sentir moins seule. Elle ne la voyait qu’un temps mais à chaque fois elle avait l’impression qu’elle était celle qui la comprenait le mieux en Terre du Milieu. Elle lui était reconnaissante pour sa bienveillance, son écoute mais surtout ses conseils qui en fin de compte arrachèrent un large sourire serein à la protégée des elfes. Galadriel lui avait dit qu’elle était princesse d’Imladris, ce qui effectivement faisait d’elle une elfe dans un sens. Elle s’était appropriée leur culture, parlait et vivait comme eux, elle avait donc le droit de dire qu’elle avait en elle quelque chose d’elfique. Elrohir et Histiel avaient beau dire qu’elle était leur fille et souvent la considérer comme une elfe, les avaient aussi parfois tendance a la surprotéger de part sa vie bien plus fragile que la leur.
Mais elle gardait l’espoir que cela change et qu’elle puisse un jour aller au-delà de tout ça. Alors elle reviendrait pour raconter ses découvertes à ses parents mais aussi à Endriad dès la prochaine fois qu’elle serait de retour dans sa petite maison
« Tu as raison Endriad. Merci pour ta sagesse, tu me redonne de l’espoir ! »
Elle avait décidé donc qu’un jour viendrait où elle se rendrait à Laketown, qu’elle prendrait son courage à deux mains et qu’elle irait contempler de nouveau le soleil se lever sur les flancs de la Montagne solitaire pour se refléter dans le lac. Laketown n’était pas le plus bel endroit de la Terre du Milieu à voir mais il signifiait beaucoup de choses pour elle et notamment sa vie passée qui avait été complètement annihilée de son esprit. En retournant là bas elle avait espoir de revoir et de se souvenir du visage de son père, de sa mère, de leurs noms et de sa famille. Après l’accident il y avait bien des choses qu’elle avait oublié, Elea errait entre un passé flouté et un avenir incertain. Désormais elle ne voulait plus vivre dans ce doute constant de ce que serait fait son avenir.
Les deux jeunes femmes restèrent un moment à contempler les étoiles, Elea lui raconta quelques légendes et mythes sur les constellations visibles ce soir là. Des récits elfiques, de grands héros et de belles histoires tout comme les plus tragiques. Elle avait aussi entendu parler de ces grand serpentins colorés de lumière se dessinant dans le ciel que l’on pouvait observer à la nuit tombée. La jeune femme demanda plus d’informations à ce sujet à la Lossoth puisque ces aurores n’étaient visibles qu’au nord. Dans les quartiers d’Elrond il y avait un magnifique tableau les illustrant, étant enfant elle avait souvent détaillé et redétaillé ces serpentins, ayant une grande envie d’un jour les voir de ses propres yeux. Le temps d’en parler, le repas avait fini de mijoter, Elea invita donc son amie à rentrer avec elle pour qu’ils puissent tous passer à table.
En rentrant, la chaleur de la maison la fit frissonner en contraste avec la fraicheur du soir. Elle vit que Firmen était toujours affalé sur le divan éreinté. La jeune femme étouffa un rire aux côtés d’Endriad
« Tu crois qu’il a faim ? Essaye de le réveiller, sinon je lui garderais une assiette lorsqu’il aura faim. »
La jeune femme laissa Endriad s’occuper du petit pendant qu’elle leur installa une table, allumant d’autres bougies pour plus de clarté après avoir tout installé. Elle veilla à mettre du pain à disposition et sorti un vin humain qu’Elrohir lui avait ramené puisque le vin elfique était beaucoup trop fort pour elle. La jeune femme revint ensuite avec le plat qu’elle déposa sur la table puis leva le nez vers Endriad.
« Tout est prêt ! »
Elle s’avança vers la Lossoth, se demandant si Firmen avait trouvé la motivation de les suivre ou si elle devait penser à lui préparer une couche pour qu’il puisse faire tranquillement sa nuit.
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Endriad
REBOUTEUSE EN FOURRURE ♦ HUMAINE
♦ PSEUDOs : Tata Grillade ♦ MESSAGES : 688 ♦ RÉPUTATION : 877 ♦ AVATAR : pom klementieff ♦ DC & co : Fili / Diema Hiima / Ash / Berty ♦ DISPONIBILITÉ RP : ✗ Indisponible— RACE DU PERSO : Lossoth / Dúnedain — ORIGINAIRE DE : Forodwaith — ÂGE DU PERSO : 31 ans — RANG SOCIAL : riche en biens & pauvre en piécettes — MÉTIER PRATIQUÉ : marchande nomade / Rebouteuse — ARMES DU PERSO : ses p'tits doigts — ALLÉGEANCE〣GROUPE : Lossoth — VOYAGE AVEC : Firmen, son neveu de 7 ans et 5 chiens-loups aux mâchoires acérés — AMOUREUSEMENT : Célibataire... avec des amants dans les coins.
Sujet: Re: Tu vas pas le croire mais… je passais dans le coin et j'ai vu de la lumière Mer 27 Avr 2016 - 19:51
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N'était-ce pas là une des tares des parents que de s'inquiéter outrageusement pour ses garnements ? Dans le sens normal de la marche, oui, certainement. En pratique, tout n'était pas aussi rose hélas. Il y avait bien trop d'enfants abandonnés à leur sort sur le bas coté par des gens égoïstes et peu soucieux du bien être de leur progéniture. Ce n'était pas toujours un travail facile, Endriad c'était souvent arrachée des cheveux avec ses frères et sa soeur, Firmen les dépassait déjà. Sous cette adorable frimousse se cachait bien des souffrances qui ressortaient le plus souvent par un caractère déjà bien trempé. Malgré les disputes, sa tante restait férocement attachée à lui. Et malheur à celui qui osait le brutaliser.
Suivant les conseils d'Elea, Endriad entreprit donc de réveiller le petit fauve. Il était mignon mais d'assez mauvais poil au réveil en général. Tant pis, elle mettait un point d'honneur à ce qu'il partage le repas avec les autres plutôt que de se complaire dans des traitements de faveur. L'éducation était un vaste programme. La femme s'approcha du sofa et se pencha sur l'enfant endormi tout en posant une main délicate sur son épaule.
- Firmen, dit-elle, réveille-toi. Nous allons manger.
Un grognement mécontent ne tarda pas à surgir alors qu'elle le secouait doucement pour le tirer des songes. Il pouvait bien faire semblant, l'adulte n'était pas dupe. Comme elle revenait à la charge une seconde fois, il ouvrit un oeil noir lentement et fixa le visage de son ainée dans un soupir. Après une dernière remarque, Endriad le laissa émerger seul et rejoignit son amie.
- Ca sent très bon. Firmen ne va pas tarder, ce fumé parviendrait certainement à sortir un ours de l'hibernation.
La Lossoth s'approcha de la table qui avait été dressé avec attention. Elle n'avait guère l'habitude de manger autrement que perchée sur un rocher face à un bon feu. Ce sentiment d'être une invitée de marque la fit sourire. L'odeur éveillait déjà le creux qui s'était formé dans son estomac. Une bouteille de vin trônait même sur la table. Endriad attrapa le verre de son amie et les servit toutes deux généreusement. Elles pouvaient bien se laisser un peu aller, il n'y avait pas de dangers à guetter dans l'obscurité.
- Décidément, tu me gâtes trop ! Je ne vais plus repartir si tu continus. On finira peut-être même par te faire fuir quand tu ne nous supportera plus.
Les pas trainants du gamin ne tardèrent pas et presque aussitôt des doigts agiles mais discrets s'étaient faufilés jusqu'à la panière pour se servir généreusement. S'en suivit l'éternelle question " on mange quoi ? " dans un bâillement des plus impolies. Firmen avait déjà englouti une tranche de pain, peu gracieusement. Il aurait tout de même pu faire un effort pour paraître un peu civilisé. Endriad fronça les sourcils en pianotant des ongles sur le bois lisse. Réponse immédiate, le gamin sourit malicieusement, avala tout rond, avant d'enfourner un second morceau encore plus gros.
- Ne t'empiffre pas comme ça, voyons, soupira finalement Endriad. Je rectifie, c'est Firmen avec sa bienséance naturelle qui t'usera certainement.
Il pouffa, pas vraiment inquiété par la remarque de sa tante. On aurait dit son père… Aussi fier de ce faire mal voir que d'autres espéraient des louanges. Pour le peu qu'ils se connaissaient d'ailleurs, c'était toujours surprenant de voir que leurs expressions et leurs façons d'agir avaient quelque chose de très similaire. Endriad évitait d'y faire allusion, elle avait peur que cela conforte Firmen dans cette mauvaise manie d'enquiquiner le monde.
- Assieds-toi vite. J'abuse suffisamment, ordonne moi seulement ce qu'il reste à faire. Et veille à ce que l'oiseau moqueur ne s'étouffe pas avec une miette.
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Elea
Elven's child ♦ HUMAINE
♦ PSEUDOs : Illabye ♦ MESSAGES : 621 ♦ RÉPUTATION : 3045 ♦ AVATAR : Lily James ♦ DC & co : Rae & Selen & Cármen& Elladan & Farshad & Isveig ♦ DISPONIBILITÉ RP : ✓ Disponible— RACE DU PERSO : Humaine — ORIGINAIRE DE : Née à Laketown mais elle vit à Imladris depuis ses quatre ans. C'est la fille adoptive du Prince Elrohir d'Imladris — ÂGE DU PERSO : 21 ans — RANG SOCIAL : aisée — MÉTIER PRATIQUÉ : Musicienne, guérisseuse — ARMES DU PERSO : Elea manie bien l'arc, elle apprend a manier l'épée désormais — ALLÉGEANCE〣GROUPE : Elea est humaine mais étant donné qu'elle vit à Imladris, elle fait allégeance au Seigneur Elrond et a son père. — VOYAGE AVEC : Elle ne voyage pas — AMOUREUSEMENT : Personne
Sujet: Re: Tu vas pas le croire mais… je passais dans le coin et j'ai vu de la lumière Ven 29 Avr 2016 - 21:14
Friendship never dies
Endriad & Elea & Firmen
Firmen s’était finalement levé, Elea entrevit sa frimousse et ses cheveux en bataille alors qu’il s’approchait de la table tout en baillant. La jeune femme étira un large sourire, toujours aussi attendrie par ce petit garçon qui lui rappelait beaucoup ce qu’elle était étant enfant : une teigne avec un caractère bien trempé. Tous les deux avaient beaucoup de points communs et pour cette raison elle l’aimait comme un petit frère. Ses deux invités s’installèrent, Elea étouffa un rire amusé lorsqu’Endriad déclara qu’elle resterait bien et qu’elle finirait par ne plus les supporter. Secouant négativement la tête, elle savait qu’une telle chose ne pourrait arriver sous son toit, d’abord parce qu’elle appréciait beaucoup trop ces énergumènes mais en plus parce qu’il était tout à fait naturel pour elle de gâter ses invités et de faire en sorte qu’ils soient bien reçus.
« Tu sais je reçois tellement peu de monde que quand j’ai des invités j’ai besoin de me plier en quatre, tant que vous êtes bien ici, je suis heureuse ! »
Elea servit les assiettes, les remplissant suffisamment pour qu’ils soient rassasiés à la fin du repas pendant qu’Endriad s’occupa de leur servir le vin. Une fois tous attablés, les couverts dans les mains, ils commencèrent à déguster le repas toujours dans cette ambiance joyeuse et amicale. Endriad sermona un peu Firmen, Elea se moquait pas mal qu’il ne se tienne pas correctement, elle avait beau avoir un rang de princesse, elle ne se sentait pas le besoin de sauver les apparences. Du plus ils revenaient tous deux d’un long voyage, elle ne voulait pas l’obliger à redoubler d’efforts. Toutefois Elea ne s’en mêla pas, parce qu’elle n’était pas bien placé pour lui dire comment faire l’éducation de Firmen alors qu’Endriad le connaissait bien mieux qu’elle.
La jeune femme se contenta de sourire, et lança un clin d’œil à Firmen suite aux dires de sa tante. Elle ne lui en voulait pas de mal se tenir mais Endriad avait toutes les raisons du monde de vouloir lui serrer la vis. La protégée des elfes se contenta donc de manger, ne pouvant s’empêcher de trouver à redire sur ce qu’elle leur avait cuisiné. Peut être pas assez chaud ? Peut être mieux avec telles épices ? Et si elle avait cuit tout cela autrement ? La cuisine elfique n’avait rien de très complexe, leur vie était bien trop longue pour apprécier leur plaisir simple d’avoir de bonnes choses dans l’assiette. Aussi c’était pour cela qu’elle avait la manie de tout revisiter et y ajoutait des touches personnelles qui souvent ravivait leurs papilles. Elle avait réussi à surprendre Galadriel et Elrond de cette manière qui s’étaient empressés de féliciter leur petite fille adoptive et qui avaient mangé tous ses biscuits en quelques minutes. Des anecdotes qu’elle se gardait en coin de la tête et qui lui rappelaient qu’elle ne faisait qu’expérimenter en fin de compte et qu’elle finirait forcément par se rapprocher de ce qu’elle voulait.
Dans tous les cas, le repas n’avait pas l’air de déplaire puisque le reste se fit en silence. Il était là de ces moments où l’on savoure l’effet apaisant d’avoir le ventre plein en vue d’une bonne nuit de sommeil. La jeune femme aimait cette sensation de bonne fatigue, elle l’était d’autant plus en sachant qu’elle avait des gens qu’elle appréciait avec elle, car passer la nuit seule parfois la terrifiait alors que savoir une présence quelque part dans sa maisonnette lui était plus agréable. Elle resservit Firmen qui semblait en redemander, oubliant parfois que les humains en pleine croissance avaient souvent besoin d’une bonne dose de légumes pour bien grandir. Puis arriva le moment du dessert qui était toujours le moment préféré d’Elea. Pour le coup elle n’avait pas eu le temps de faire un gâteau mais il lui restait quelques cookies qu’elle amena dans une assiette et elle avait notamment quelques fruits. Ainsi ils n’avaient qu’à se servir à leur guise.
« Demain nous fêtons la fin de l’hiver, il y aura un rassemblement sur la place centrale avec des musiciens et d’autres animations. Si cela vous tente de rester un jour de plus, la journée je pourrais vous emmener voir la vue depuis le haut de la falaise ! » Proposa Elea avec entrain.
Elle ignorait si cela altérait aux prévisions d’Endriad mais était certaine qu’une journée de plus à se reposer avant de reprendre la route ne lui serait pas ma vu.
« Qu’en penses-tu Endriad ? Revêtir une robe d’elfe ça te tente ? » Fit elle avec un sourire taquin.
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Endriad
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Sujet: Re: Tu vas pas le croire mais… je passais dans le coin et j'ai vu de la lumière Sam 30 Avr 2016 - 11:28
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Tout le monde s'était enfin attablé sans trop de soucis et ils commencèrent à manger avant que la soupe ne refroidisse. Elea n'avait pas à s'inquiéter, c'était tout à fait délicieux. Endriad la rassura de quelques mots. Quant à Firmen, il raclait la cuillère contre le fond du bol, ce qui était également très bon signe. Les enfants étaient rarement élogieux avec la nourriture, s'il ne se plaignait pas à grand renfort de qualificatifs déplaisants, c'était que cela lui convenait parfaitement. Il fut le premier à finir et quémanda un second bol tout en s'essuyant la bouche avec sa manche.
Si cela faisait plus sourire son hôte qu'autre chose, Endriad ne pouvait s'empêcher de remarquer ces petits gestes déplacés. Il ne fallait pas se méprendre, Firmen était tout à fait capable de se tenir, sa mère n'aurait jamais toléré ça d'ailleurs, même lorsqu'il était plus jeune. Mais voila, cette douce et tendre jeune femme n'était plus là… Il fallait composer avec cette triste équation. Endriad ne savait pas toujours s'il s'agissait d'une mauvaise blague de plus ou s'il s'était parfaitement innocent. Elle lui lança seulement quelques regards désapprobateurs et fit quelques vagues remarques sur le ton de la plaisanterie.
Endriad n'avait jamais été ce genre d'enfant terrible. Elle cherchait à comprendre ce qui se passait dans sa tête tout en peinant avec ce schéma de pensé, qui ne lui était pourtant pas totalement inconnu. Etre l'ainée lui avait apporté bien plus de responsabilités qu'elle n'en aurait souhaitées lorsque sa propre mère était morte en couche. Et même si elle avait eu une vie plutôt heureuse en comparaison de beaucoup de gens, elle avait dit adieu à l'enfance prématurément. L'honneur, le devoir, le bien-être des plus jeunes, la Lossoth avait placé tout ça avant le reste, oubliant qu'elle était une enfant aussi, qu'elle aussi avait le droit de s'amuser et de faire des caprices.
Le dessert arriva. Quelques cookies et des fruits étaient amplement suffisant. Elea n'aurait pu prévoir d'avantage, leur arrivée était loin d'avoir été annoncé. Endriad préféra une pomme dans un premier temps alors que, bien évidement, Firmen se jeta littéralement sur le plat de biscuits. Mieux valait s'en réserver un avant qu'il ne dévore tout, plus par gourmandise que réelle faim.
- Chooouuuette, s'exclama le gamin en postillonant des miettes à 10 mètres à la ronde, sitôt la jeune fille eu annoncé l'événement à venir. On reste ! on reste ! Fais pas le troll tantine.
Le gamin était déjà emballé par l'idée. Endriad fronça les sourcils, elle n'était pas aussi rabat-joie qu'il le laissait penser. Bien vite cependant, son visage retrouva une expression plus joyeuse. C'était une proposition qui ne se refusait pas. La Lossoth était toujours curieuse et friande des fêtes que les autres peuples organisaient. Son planning n'était pas défini à la minute près, ils pouvaient bien s'accorder une journée de plus à Fondcombe avant de reprendre la route.
- Pourquoi pas, répondit-elle. Je suis sure que ce sera très beau à voir ! Je n'ai jamais vu de fête chez les elfes, ce serait dommage de manquer ça.
Mettre une robe, cela remontait à longtemps. La Lossoth avait peu d'occasion de s'habiller comme une femme en bonne et dû forme. A vrai dire, la seule robe qu'elle avait dans ses bagages était tout au fond de son sac et ne prenait l'air qu'une fois par an, ou presque. Elle n'était d'ailleurs pas spécialement apprêtée, d'une simplicité et d'une épurement pratiquement morose. Elle n'avait même pas pris le temps d'y ajouter des broderies comme elle le faisait couramment avec le reste de sa garde robe.
- Tu crois que ça m'ira ? les elfes sont tellement grands… Je suis une naine à coté, plaisanta-t-elle. Je n'ai pas mis de robe depuis des lustres. Mais je pense que ça en vaut la peine.
- Pouarf… tu vas ressembler à une fille… ricana Firmen. On va danser si y'a de la musique ? Y'a des concours de fléchettes ? Ou de lances pierres ? parce que je suis meilleur !
- Je suis une fille, je te rappelle ! Tu vas voir toi, je vais t'habiller en salade verte si tu te moques de moi. Tu seras à croquer petit bout de chou, répliqua Endriad avec un air presque aussi malicieux que le gamin.
La perspective de rester un jour de plus et d'assister à ces célébrations avait presque fait fuir la fatigue. Demain matin, il y avait fort à parier que Firmen viendrait les tirer du lit avant l'aube en se servant de couvercles de casseroles comme cymbales.
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Elea
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Sujet: Re: Tu vas pas le croire mais… je passais dans le coin et j'ai vu de la lumière Dim 1 Mai 2016 - 18:30
Friendship never dies
Endriad & Elea & Firmen
Ainsi qu’elle l’avait espéré, Endriad accepta sa proposition, le tout rythmée par la joie non dissimulée de Firmen qui ne s’était pas privé de s’exprimer en rendant un quart des cookies sur la table. Elea étira sourire, étouffant un rire amusé et fut prise de cette motivation contagieuse alors qu’ils étaient contents de savoir qu’il y avait une fête et qu’ils pourraient y assister. Il n’était pas donné à tout le monde de pouvoir vivre une fête au sein de cité elfique, par chance Elea pouvait facilement inviter des humains, on ne la blâmerait pas pour cela. Les elfes avaient beau être communautaires, ils n’en étaient pas moins complètement fermés ni réticents à l’idée que des humains inconnus viennent partager leur culture tant qu’ils respectaient leurs coutumes. Elea hocha la tête positivement à Endriad lui demanda si la robe lui irait, pour sûr qu’elle lui irait, Endriad était une femme avec une grande beauté, il lui fallait ainsi juste rajuster et arranger une robe pour qu’elle puisse lui sied parfaitement. En plus de cela elle repartirait avec et pourrait la remettre en revenant un jour à Imladris.
Elea était heureuse qu’Endriad accepte son idée et soit tout aussi contente qu’elle, la soirée promettait d’être intéressante et Elea pourrait leur raconter quelques légendes elfiques afin de leur expliquer les rituels et autres chants auxquels ils seraient spectateurs. Cela ennuirait sans doute Firme, qui n’aurait qu’à aller jouer avec les autres jeunes elfes qui seraient très heureux de se faire un ami humain. Puisqu’ils côtoyaient Elea mais aussi Aragorn, ces derniers n’étaient pas le moins du monde effrayés à l’idée de partager un jeu avec un petit humain. D’ailleurs les petites chamailleries entre le neveu et sa tante avat de lui arracher un fou-rire lui fit penser qu’elle avait aussi de quoi l’habiller et le rendre présentable pour qu’il puisse se fondre aisément dans la masse le soir de la fête.
« Ne fais pas le malin Firmen, toi aussi tu auras droit à ta robe elfique !! » Fit Elea tout en le provoquant. « Je n’ai que des robes tu sais, mais j’ai encore dans mon armoire celles que je portais lorsque j’avais ton âge, je suis sure qu’elles t’iront à merveille ! »
Elea lança un regard complice, sous le regard interrogateur et effrayé du gamin qui se demandait surement si elle était sérieuse ou si elle se payait sa tête. Il avait vite fait de comprendre qu’il s’agissait de la deuxième option et face à cette petite tronche faussement boudeuse, la protégée des elfes ne pu s’empêcher de passer ses doigts sur sa petit tête afin de lui ébouriffer les cheveux. Elle lui enfonça un cookie dans la bouffe et s’empressa ensuite de dissiper sa petite blague.
« Nous irons voir Aragorn demain, il pourra devenir ton copain et te prêter ses vêtements ! Il a sept ans et c’est un grand garçon qui aime beaucoup jouer à la bataille ! Je suis sure que tu t’entendras bien avec lui ! »
Elea leur expliqua quelques faits sur les fêtes elfiques afin qu’ils ne soient pas surpris, car cela ne devait pas ressembler aux fêtes humaines. Elea n’avait jamais assisté à une fête humaine mais pour avoir vu les expressions surprises des visiteurs, elle savait que cela pourrait les perturber en n’étant pas au courant. Les elfes sont des créatures plus humbles qui ne passent pas les fêtes sous le flot de l’alcool et de la nourriture. Elle savait néanmoins que tout se passerait bien ils passeraient tous les trois un bon moment et qui sait peut être qu’ils pourraient revenir pour les prochaines.
Quelques minutes plus tard, Elea débarrassa la table et demanda à Firmen de l’aider à faire la vaisselle et l’essuyer. Pendant ce temps là, elle avait donné à Endriad de quoi nourrir ses chiens et lui proposa d’y aller pendant qu’ils nettoieraient. Puis, Elea s’occupa de préparer leurs couches, proposant à Endriad de dormir avec elle dans son lit puisque sa maison n’était pas très grande. Firmen avait la place pour lui sur le canapé et y serait à son aise. Elle lui offrit des couvertures et plusieurs coussins afin qu’il s’installe à son aise et lui souhaita bonne nuit d’un baiser sur le front. Puis, Elea emmena Endriad dans la chambre où elle l’invita à se sentir à son aise et de ne pas hésiter si elle avait besoin de quelque chose. Elea glissa derrière le paravent pour se changer et revêtir une robe plus légère et plus agréable pour la nuit après avoir tiré les rideaux.
« Bonne nuit Endriad ! »
Elea s’était glissé dans les couvertures, s’y emmitouflant et ferma les yeux.
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Endriad
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Sujet: Re: Tu vas pas le croire mais… je passais dans le coin et j'ai vu de la lumière Mer 4 Mai 2016 - 21:04
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La réplique d'Elea laissa Firmen sans voix. Une robe elfique, c'était pire que d'être couvert de pied en cap de feuilles de salade. Plus qu'elfique, c'était surtout le mot robe qui lui avait coupé la parole. Endriad était prête à se prendre au jeu, elle rigolaient de bon coeur de la figure presque outrée de son neveu. Mais avant de lui faire enfiler quoique ce soit, il faudrait parvenir à l'attraper, ce qui était déjà un chalenge de taille. Non, bien sur que non, elles n'allaient pas aller jusque là. Elea devait bien connaitre quelques enfants dans le voisinage pour lui prêter de quoi rendre Firmen présentable. Il était vrai qu'ils n'avaient ni l'un, ni l'autre, de tenues suffisamment convenables pour se montrer en public au milieu de leurs hôtes resplendissants.
- Vous pouvez pas me forcer !
- Ca poussin, c'est ce que tu crois… et tu auras bien besoin d'un bain aussi !
Firmen et l'hygiène corporelle, c'était toute une histoire. Elea le gavait de cookies et c'était une bonne technique pour parer à toute forme d'insurrection. On aurait presque reconnu le gamin à l'odeur et Endriad voulait éviter de passer pour une barbare, ni causer du tord à un quelconque nez. Ce petit Aragorn n'avait pas à subir ça non plus. Firmen c'était détendu presque instantanément, même si l'épreuve du décrassage demeurait surement en alerte rouge dans un coin de son cerveau.
- C'est un elfe ? Y'a des gens qui disent que les elfes jouent pas à ça… mais, il à l'air pas trop mal !
Endriad n'était pas linguiste mais elle pouvait déjà rayer ce prénom comme ayant une consonance Elfique. A l'heure présente, elle ignorait cependant qui il était. Les Dunedains n'étaient plus si nombreux et croiser le chemin du petit fils de leur roi était plus qu'inattendu. Même si elle ne se considérait pas comme appartenant vraiment à cette communauté de par son éducation, elle était fille et petit fille de rôdeur. Firmen lui même était amené un jour à servir la même cause et sous les ordres de cet enfant.
- J'espère que nous ne seront pas trop une gêne, tout de même.
Il y avait bien évidement une certaine peur d'occasionner du dérangements. Faire un faux pas et gâcher la fête l'aurait vraiment mise dans l'embarras. Elea para néanmoins les inquiétudes légitimes de la Lossoth en exposant les coutumes du peuple parmi lequel elle avait grandi. Cela semblait assez différent des festivités auxquelles Endriad avait assistés en parcourant l'Eriador. Ce n'était pas un mal, elle avait presque l'impression que cela les rapprochait plus des cérémonies auxquelles participaient les gens du nord. Elle avait finalement hâte de pouvoir apprécier ce spectacle.
Il commençait à se faire tard. Pendant que Firmen apportait son aide à leur hôtesse pour ranger, Endriad s'éclipsa pour aller nourrir les chiens-loups. Ils étaient plutôt calmes, comme si l'atmosphère paisible de la cité avait également un effet sur eux. Elle resta un moment avec eux, prenant soin de leur offrir des caresses et quelques paroles. Pour certains il était étrange de parler à des animaux mais pas pour une Lossoth, au contraire. Ils connaissaient sa voix, elle parvenait mieux à se faire respecter en étant pratiquement considérée comme un membre de meute et en leur donnant de l'affection.
Quand elle revint à la maison Firmen avait déjà retrouvé sa place sur le canapé. Même s'il était très bien installé, Il n'avait pas vraiment l'habitude de dormir seul. Pendant qu'Elea se changeait pour la nuit, sa tante revint sur ses pas et s'assit donc à coté de lui pour lui raconter une petite histoire afin qu'il s'endorme plus facilement. Bien qu'il eut déjà fait une sieste un peu plus tôt dans la soirée, ses petits yeux s'étaient rapidement fermés tout seul. La lossoth le borda soigneusement et retouna dans la chambre. Elle avait demandé à Elea de lui prêter une tunique pour la nuit. D'ordinaire, elle dormait dehors et un pyjama n'était pas du tout suffisant. Elle se changea à son tour rapidement avant de rejoindre le lit chaud et confortable.
- Fais de beaux rêves, murmura-t-elle en souriant dans le silence apaisant qui planait.
Et avant même qu'elle n'en ai conscience ses paupières étaient closes et son esprit s'échappait vers d'autres rivages. Demain serait un autre jour qu'elle avait presque aussi hâte de vivre que Firmen.
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Elea
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Sujet: Re: Tu vas pas le croire mais… je passais dans le coin et j'ai vu de la lumière Mar 10 Mai 2016 - 11:42
Friendship never dies
Endriad & Elea & Firmen
La nuit fut paisible et propice au repos, Endriad avait de la chance qu’Elea n’ait pas le sommeil agité et que celle-ci ne lui vole pas les couvertures. Elle dormait paisiblement, bercée par de doux rêves où elle voyait encore ce visage inconnu et qui la rendait sereine par sa seule présence. Elle n’avait aucune idée de qui il s’agissait et espérait un jour le rencontrer. Elea ouvrit doucement les yeux lorsque la clarté du soleil se fit plus envahissante dans la chambre malgré les rideaux tirés. Endriad avait l’air de dormir encore, elle le savait en ayant tendu l’oreille à sa respiration lente et profonde. Il était tout à fait normal qu’elle prenne le temps de dormir, ils avaient fait une longue route et le confort d’un lit lui avait sans doute manqué. Elea étira un large sourire, le regard posé sur la fenêtre et ce petit coin où elle voyait au dehors à cause du rideau replié. Les feuilles de l’arbre posté devant sa maison étaient entourées d’un halo d’or revêtues de leurs parures d’aube. Les oiseau commençaient leur journée en chantant, la douce mélodie du matin avait tout pour l’empêcher de sortir du lit. Elea ferma les yeux et se laissa apprécier ce si joli son.
Mais c’était sans compter l’arrivée en trombe de Firmen dans la chambre, visiblement déjà bien réveillé. Ce petit polisson avait dû attendre le signe de réveil de l’une d’entre elles pour considérer qu’il était l’heure de se lever. Le jeune garçon hurla en chantant qu’il était l’heure de se réveiller tout en sautant sur le lit. La pauvre endriad écopa d’un réveil fort agité puisqu’il ne l’épargna pas en hurlant dans ses oreilles. Bien sûr qu’il la prenait pour principale cible, après tout elle état sa chère tantine. Elea étouffa un rire et tout en se redressant, elle extirpa son oreiller qui vint s’écraser sur le visage de l’enfant qui s’écrasa contre le sol.
« Je suis désolée Endriad, en ce moment j’ai un gros problème de mouches dans ma chambre, elles sont encombrantes. » Déclara t-elle dans un rire.
La jeune femme se leva et enfila une robe de chambre afin de ne pas attraper froid. Tout en libérant ses longues boucles blondes, elle vit que le coup que Firmen avait pris ne l’avait pas résigner à embêter sa tante alors qu’il essayait de la tirer du lit. Elea étira un sourire amusé et fit en sorte d’aider son amie afin qu’elle puisse se réveiller tranquillement.
« Allez viens Firmen, on va préparer le déjeuner ! »
A l’entente du mot magique, le jeune garçon cessa de sauter sur le matelas et s’empressa de prendre la main d’Elea qu’elle lui avait tendue. La jeune princesse prit garde de bien refermer la porte derrière elle et emmena Firmen dans la cuisine. Elle lui donna quelques directives, lui confia quelques pièces et lui demanda d’aller acheter une miche de brioche elfique pour qu’ils puissent y tartiner les multiples confitures qu’elle avait chez elle. Il se ferait sans doute arrêter sur le chemin par les elfes curieux de voir un petit garçon aller acheter sa brioche. Il ne lui ferait pas de doute qu’il reviendrait avec un surplus de brioche gratuite, il n’avait qu’à étirer les lèvres pour attendrir même les orcs. Le temps qu’il y aille et qu’il revienne, Endriad serait surement levée et pourrait bénéficier d’un calme qu’elle n’avait pas dû avoir depuis bien longtemps.
En attendant, Elea prépara la table, fit chauffer de l’eau dans la cheminée afin qu’ils puissent manger tout en dégustant un bon thé fleuri. La journée promettait d’être belle, au vu du soleil qu’il y avait la fête serait sans doute mémorable. Elea faisait dans sa tête la liste de choses à faire, le plus important était de leur trouver des vêtements et de préparer quelques gâteaux afin qu’ils puissent apporter leur contribution au buffet qui se tiendrait. Une idée lui vint alors en tête, qu’elle s’empressa de partager avec Endriad lorsque cette dernière apparu dans son champ de vision.
« Nous pourrions peut être préparer quelques spécialités Lossoth pour la fête ! Les elfes seraient ravis de gouter à quelque chose de différent ! Si tu es d’accord tu m’accompagnera faire quelques courses, quand à la préparation je te ferais confiance ! »
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Endriad
REBOUTEUSE EN FOURRURE ♦ HUMAINE
♦ PSEUDOs : Tata Grillade ♦ MESSAGES : 688 ♦ RÉPUTATION : 877 ♦ AVATAR : pom klementieff ♦ DC & co : Fili / Diema Hiima / Ash / Berty ♦ DISPONIBILITÉ RP : ✗ Indisponible— RACE DU PERSO : Lossoth / Dúnedain — ORIGINAIRE DE : Forodwaith — ÂGE DU PERSO : 31 ans — RANG SOCIAL : riche en biens & pauvre en piécettes — MÉTIER PRATIQUÉ : marchande nomade / Rebouteuse — ARMES DU PERSO : ses p'tits doigts — ALLÉGEANCE〣GROUPE : Lossoth — VOYAGE AVEC : Firmen, son neveu de 7 ans et 5 chiens-loups aux mâchoires acérés — AMOUREUSEMENT : Célibataire... avec des amants dans les coins.
Sujet: Re: Tu vas pas le croire mais… je passais dans le coin et j'ai vu de la lumière Ven 3 Juin 2016 - 19:59
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La pierre était froide, le sol si loin en dessous. Elle reconnaissait bien les points sombres sans même arriver à les voir. Elle ne pouvait rien prise d'un vertige violant qui la fit tomber à genoux. Des cris dans l'air brulant d'un soir, sous un ciel bas d'un rouge flamboyant. Oui, elle avait peur sans savoir pourquoi, sans savoir comment, juste une peur comme elle n'en avait jamais ressentie de telle, viscérale, violante, inextricable. Ce sentiment d'impuissance qui la clouait contre les blocs de pierre qui constituait la tour bancale où elle était enfermée.
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Un cauchemar perdu dans la nuit, qui l'avait tétanisée dans son sommeil. La Lossoth rêvait peu, du moins, elle ne s'en souvenait que rarement. S'il y avait un signe là dedans, il restait cloitrée dans le silence et l'ignorance la plus totale. N'était-ce pas normal lorsqu'on savait ses frères partis briser leurs lames sur des chemins plus dangereux les uns que les autres ? Endriad avait beau prétendre le contraire, elle n'ignorait pas que la tâche d'un Dunedain était ardue et lourde à porter. Elle revoyait son père, si sombre et éteint, les années de servitude teintant son visage d'un masque glacial.
Au matin cependant tout s'était envolé, restait seulement un pressentiment à miles lieux de ses préoccupations quotidienne. Ce matin là était d'autant plus déroutant que la Lossoth se réveilla dans un lit, tiraillée par les bavasseries joyeuses de Firmen. Oh oui, elle aurait souhaitée un réveil plus doux mais comme prédis la veille le garçonnet était plus en forme et excité qu'à l'accoutumé. Elle le repoussa un peu d'un geste mou, toujours accrochée farouchement à l'oreiller si moelleux.
- haaaaaaa… chasse la grosse mouche….
Son timbre de voix ensommeillé était plus dégoulinant que de la guimauve. Oui, préparer le déjeuné était une très bonne idée pour occuper l'élément perturbateur. Le matelas la ramollissait passablement. D'ordinaire la Lossoth était bien plus vive et c'était elle qui devait tirer à grands efforts son neveu de la chaleur réconfortante des fourrures.
Heureusement, Firmen ne se fit pas prier et Endriad eut tout le loisir de somnoler encore quelques minutes avant d'ouvrir véritablement les yeux. Elle se leva alors que Firmen était déjà parti laissant derrière lui un silence presque déconcertant. Il n'aurait cessé de jacasser sans fin. Elle s'habilla rapidement et rejoignit Elea qui préparait le petit déjeuné.
- Des spécialités Lossoth ? Répéta Endriad tout en réfléchissant. Je ne suis pas sure que cela plaise, c'est que nous ne sommes pas de grands cuisiniers. Je peux même dire que c'est le plus souvent assez mauvais pour quelqu'un qui n'est pas habitué. Nous n'avons pas de farine et pas de sucre. Si nous parvenons à trouver ce qu'il faut, j'ai bien une idée cependant.
Et c'était bien vrai, les Lossoth se nourrissaient pour survivre et se réchauffer. Il n'y avait guère de mets délicats et ils étaient loin de s'en plaindre pourtant. Depuis son départ du Forodwaith Endriad avait gouté bien des aliments apparemment commun mais dont elle avait ignoré l'existence durant toute sa jeunesse. Elle-même comprenait bien mieux pourquoi certains raffolaient de la nourriture au point d'en devenir des esclaves. Les repas était le plus souvent constitué de soupes de racines et de viandes séchés ou cuite dans de la graisse animale, accompagné de lait. Les différentes collations, bien plus nombreuses qu'ici cependant, ne différaient même pas les une des autres en général.
- Tu crois qu'un plat de poisson pourrait convenir ? J'aurais bien aimé te faire gouter de ces baies qu'on utilise parfois pour les sauces. C'est un plat de fête. Hélas, il n'y en a pas ici, le climat est bien trop doux. Je trouverais bien quelque chose d'approchant, je suppose. Elles sont vertes, un peu sèches et très fortes en gout. J'ai au moins quelques herbes appréciés dans mes affaires, ça compensera. Je te préviens, tu risques d'être surprise. Tout est rude la haut, même dans un bols.
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Elea
Elven's child ♦ HUMAINE
♦ PSEUDOs : Illabye ♦ MESSAGES : 621 ♦ RÉPUTATION : 3045 ♦ AVATAR : Lily James ♦ DC & co : Rae & Selen & Cármen& Elladan & Farshad & Isveig ♦ DISPONIBILITÉ RP : ✓ Disponible— RACE DU PERSO : Humaine — ORIGINAIRE DE : Née à Laketown mais elle vit à Imladris depuis ses quatre ans. C'est la fille adoptive du Prince Elrohir d'Imladris — ÂGE DU PERSO : 21 ans — RANG SOCIAL : aisée — MÉTIER PRATIQUÉ : Musicienne, guérisseuse — ARMES DU PERSO : Elea manie bien l'arc, elle apprend a manier l'épée désormais — ALLÉGEANCE〣GROUPE : Elea est humaine mais étant donné qu'elle vit à Imladris, elle fait allégeance au Seigneur Elrond et a son père. — VOYAGE AVEC : Elle ne voyage pas — AMOUREUSEMENT : Personne
Sujet: Re: Tu vas pas le croire mais… je passais dans le coin et j'ai vu de la lumière Lun 20 Juin 2016 - 12:59
Friendship never dies
Endriad & Elea & Firmen
Elea était ravie de voir qu’Endriad avait pu profiter d’un peu plus de repos en ayant pris l’initiative d’occuper Firmen le temps qu’elle sorte de son sommeil. Elle espérait sincèrement que sa nuit avait été paisible et réparatrice. La jeune femme lui avait alors proposé de faire un plat Lossoth à l’occasion de la fête qui allait avoir lieu, Endriad sembla quelque peu inquiète à cette idée, pas certaine que leurs spécialités soient au gout des elfes.
« Oh mais détrompe toi, les elfes seront très contents de pouvoir gouter à une spécialité d’ailleurs !! »
Contrairement aux humains, leur palais était bien moins sensible et ils pouvaient alors apprécier de la nourriture très épicée et boire de l’alcool sans que cela ne leur fasse quoi que ce soit. D’autant plus que son plat se démarquerait des autres par son exotisme, elle savait alors d’avance qu’il n’en resterait plus rien en quelques heures. Elea également, était curieuse de pouvoir gouter de la nourriture humaine, elle qui n’en avait pas eu les saveurs depuis bien longtemps. Même s’il ne s’agissait pas d’une spécialité de Laketown, elle était ouverte à tout. Elle acquiesça quand à son idée de faire un plat à base de poisson, quoi qu’elle ait envie de leur faire essayer, Elea s’y plierait et avait hâte de voir la préparation autant que de passer à la dégustation.
« J’ai hâte de découvrir cela !! Viens, nous allons chercher ce qu’il nous faut et nous nous mettrons aux fourneaux !!! »
Elea était heureuse, une belle journée s’annonçait et avoir al compagnie d’Endriad la sortait un peu de sa pseudo solitude quotidienne. Elle adorait recevoir des gens et espérait que son invitée allait rester longtemps avec elle, car elle avait tant de choses à lui montrer. Elea monta s’habiller enfilant une robe assez simple pour sortir et ne prit pas le temps de se coiffer les cheveux. Les elfes avaient l’habitude de voir ses boucles en bataille et puis elle n’était pas quelqu’un d’obnubilé par son apparence malgré son rang, les elfes avaient l’habitude de la voir très naturelle, souvent dépareillée et originale, on ne la changerait pas, car les seules fois où elle était particulièrement soignée étaient lors des banquets ou à l’occasion d’une fête elfique. D’ailleurs il leur fallait aussi penser à la robe de la Lossoth une fois rentrées, Elea avait tout autant hâte de la voir habillée en elfe et de passer un bon moment avec eux – cela leur ferait de bons souvenirs et qui sait peut être qu’elle aurait envie de revenir pour la prochaine fête qui aurait lieu par ici. Elea descendit en trombe, préparant ses affaires le temps qu’Endriad se prépare et elles sortirent toutes les deux bras dessus bras dessous comme de vraies sœurs. Firmen avait décidé de rester paresser chez Elea, elle lui avait laissé de quoi s’occuper avec quelques jeux de réfléxion, mais le temps qu’il comprenne comment cela fonctionne, elles seraient déjà revenues par ce genre de casse-tête était vraiment très compliqué pour les humains.
Il faisait beau, un doux vent s’engouffrait dans les cimes des arbres qui se balançaient doucement, un parfum fleuri et d’herbe fraiche lui chatouillait les narines alors que le parfum de la nature rendait à Imladris cette ambiance authentique et secrète. Un large sourire sur les lèvres de la blonde, les deux jeunes femmes se dirigeaient vers le centre ville où les marchands vendaient de la nourriture, des tissus mais aussi d’autres objets artisanaux et souvent pour le moins fantastiques à ses yeux. Il lui était souvent arrivée de dégoter des instruments de musique humains qu’elle achetait bien qu’elle ne sache pas en jouer – ne sait on jamais, et en attendant de pouvoir s’en servir, ces derniers servaient de décoration à son petit atelier musical. Il y avait parfois des marchands humains venant de tous recoins de la terre du milieu pour vendre notamment des herbes médicinales qui ne poussaient pas par ici et que les elfes appréciaient beaucoup pour leurs remèdes, cela les évitait d’aller en expédition. Cette idée, fit qu’Elea revint rebondir sur les propos d’Endriad un peu plus tôt concernant ces baies vertes
« Peut être que nous trouverons quelque chose qui se rapproche de ces fruits dont tu m’as parlé, ou peut être que l’on en trouvera si un marchand Lossoth est descendu par ici. »
La deuxième hypothèse était bien moins sure, mais tant qu’elles n’y étaient pas, elles ne pouvaient pas tirer de conclusions. Dans tous les cas, la sortie ne serait pas inutile puisqu’elles rentreraient avec bien des choses. Elea souhaitait confectionner quelques gâteaux également mais sa priorité demeurait le plat Lossoth. Ainsi, une fois arrivées, elle laissa Endraid prendre les devants et lui dire ce dont elles avaient besoin. Il n’y avait pas grand monde, ce qui leur laissait libre marche et leur donnait aussi le temps de s’arrêter et de réfléchir à chacun des stands.
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Endriad
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Sujet: Re: Tu vas pas le croire mais… je passais dans le coin et j'ai vu de la lumière Sam 9 Juil 2016 - 12:10
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Galvanisée par cette idée de recette toute la maisonnée s'activa afin de sortir chercher tous les ingrédients requis. Seul Firmen ne semblait pas emballé par cette idée, il préférait largement faire sa vie en marge des deux femmes. Endriad lui demanda donc d'aller donner à manger aux loups et de passer un peu de temps avec eux. C'était sans doute inutile car ils étaient de précieux amis pour Firmen et il se languissait d'eux très vite. Autant le dire, il se considérait parfois lui-même comme l'un d'entre eux. Il fallait juste espérer qu'il n'ait pas l'idée de les lâcher dans la ville pour courir avec eux dans les ruelles. Il n'était pas sur que les elfes apprécient de voir une meute de loup en liberté avec un gosse pour seul repère. Elle préféra le mettre en garde au cas où.
Sur ces dernières recommandations que le gamin écouta d'une oreille peu attentive à finissant de se remplir le ventre de brioche, l'hôte et l'invitée quittèrent la maisonnette. Ne sachant pas par où il fallait aller Endriad se contenta de suivre la jeune femme jusqu'aux rues plus commerçantes. C'était une mâtiné agréable, le temps était particulièrement clément et il faisait bon se promener. Jusqu'ici Endriad n'avait pas eu l'occasion de visiter véritablement ou de s'attarder sur les recoins charmants qui se cachaient à chaque angle de rue. C'était dommage de ne pas en avoir profité plus tôt, pensa-t-elle.
- Ca me fait penser, je connais effectivement quelques marchands Lossoth qui passent par là des fois. C'est que notre communauté est très restreinte. Nous nous connaissons pratiquement tous, il y a très peu de marchands qui vont dans le sud.
En effet, rare était les Lossoth qui choisissaient cette voie. Ce rôle avait beau être crucial, il était loin d'être convoité. Ceux qui empruntaient les routes de l'Eriador partaient pour de long mois et voyaient rarement leurs familles. Beaucoup renonçait d'ailleurs à cette idée. Ils étaient de ce fait un peu en marge, toujours à jongler entre des cultures différentes. Voila pourquoi, ces quelques commerçants savaient s'entre aider et se reconnaitre lorsque leurs routes se croisaient. Ainsi donc, Endriad avait appris à connaitre ceux qui partageaient la même vie qu'elle et affrontaient les mêmes problèmes récurants.
- Ce serait bien, je pense que Ikiaq aurait ce que je veux. C'est le plus vieux marchand Lossoth que je connaisse. Ses mains sont magiques, il fait des figurines lorsqu'il s'ennuie. De vrais oeuvres d'art. Si tu le croises un jour, dit-lui que tu me connais et il te les montrera. Il n'est pas bien difficile à reconnaitre, il est très ridés avec une barbe blanche et sa peau est bien plus brune que la mienne. Ses yeux sont tous petits, comme s'ils étaient toujours plissés.
Lorsqu'elle n'était qu'une novice, Ikiaq lui avait apprit beaucoup de choses. C'était homme d'une grande gentillesse qui était incapable de ressentir une once de colère. Les sentiments négatifs semblaient glisser sur lui. Tout comme Endriad il était issu d'un mariage mixte, elle se reconnaissait parfois en lui et espérait un jour posséder la sagesse et la sérénité intérieure qui étaient siennes.
- A quelle heure est la fête ? Demanda-t-elle brusquement, comme prise de conscience. Il faudrait peut-être qu'on se dépêche, non ? Je flâne, je flâne… mais n'hésite pas à me presser. Je m'en voudrais de nous mettre en retard.
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Elea
Elven's child ♦ HUMAINE
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Sujet: Re: Tu vas pas le croire mais… je passais dans le coin et j'ai vu de la lumière Sam 13 Aoû 2016 - 12:04
Friendship never dies
Endriad & Elea & Firmen
Flânant dans le marché, les deux jeunes femmes arrivèrent devant les nombreux stands de la place. Il y avait quelques elfes qui venaient faire leurs emplettes, un doux parfum sucré s’élevait dans l’air alors que l’on sortait de cuisson des petites brioches. A leur passage, l’elfe qui les avait préparées leur en offrit une à partager, ne manquant pas de s’incliner devant Elea au vu de son rang. En faisant le tour il y avait effectivement quelques marchands étrangers dont des Lossoth qui permettraient à Endriad de préparer ce plat du nord pour ravir les elfes de la fête donnée le soir même.
« Ne t’en fais pas, nous aurons le temps !! » Fit Elea à Endriad.
Il n’y avait pas vraiment d’heure, les elfes ont bien plus de capacité à veiller et elle avait souvenir que certaines fêtes duraient jusqu’au lendemain après midi sans qu’une seule trace de fatigue ne se lise sur leurs visages. Il était souvent arrivé qu’Elea s’endorme au beau milieu des festivités, qu’elle se réveille et continue de faire la fête. Quand elle était petite notamment, sa mère insistait toujours pour rentrer afin qu’elle puisse se coucher mais la jeune fille avait toujours trouvé un coin où se mettre.
La jeune femme en profita pendant qu’Endriad faisait son choix pour prendre quelques aliments pour nourrir ses invités sur le reste de leur séjour ici. Elle allait leur faire plein de bonnes choses. Elle adorait cuisiner pour les autres, quand elle était seule elle ne se donnait pas vraiment de mal pour cuisiner. Là c’était l’occasion, alors elle allait s’en donner à cœur joie ! Ceci fait, elles quittèrent la place principale, puis passèrent dans un magasin pour récupérer les vêtements de Firmen. Puisque c’était un petit garçon, au niveau de la taille, il n’y avait pas à s’en faire et Elea avait suffisamment l’œil pour être certaine que cela lui irait comme un gant. La couturière étant l’amie d’Elea et celle qui lui confectionnait ses robes depuis toute petite, leur laissa le vêtement, déclarant que les enfants elfes grandissaient beaucoup trop vite et que celui-là ne durait jamais.
Mais alors qu’elles allaient sortir, l’elfe observa un moment Endriad, puis demanda à Elea si son amie avait une robe Cette dernière ne parlait pas le westron, alors Elea se devait de faire la traductrice. Elea lui répondit qu’elle allait lui prêter une de ses robes. Mais l’elfe ne l’entendait pas de cette manière. Elle ne manquait jamais une occasion de faire un peu de publicité pour ses talents et déclara avoir une robe qui serait parfaite pour son amie. Elle était habituée à habiller les elfes dans leurs carrures très fines, leur grain de peau clair, Endriad avait un physique beaucoup plus exotique et c’était une occasion qu’elle ne pouvait pas louper, un nouveau défi à relever. Puisque c’était une amie à Elea, elle voulait lui donner une robe, l’elfe débarrassa Endriad de ses paquets, lui adressant un large sourire en essayant de baragouiner quelques mots en westron pour lui demander de la suivre. Elea étira un large sourire, posa ses paquets aussi et alla s’affaler dans un divan en soupirant d’aise. La pauvre ne devait pas comprendre ce qu’i était en train de se passer que l’elfe prenait déjà ses mesures ; alors Elea s’empressa de lui dévoiler qu’elle repartirait elle aussi avec une jolie robe.
« Elle voudrait te donner une robe, elle n’a jamais eu l’occasion d’habiller une humaine avec des traits aussi exotiques ! Laisse-la relever le défi, tu seras magnifique Endriad. » La rassura t-elle.
L’elfe semblait concentré, cherchant au niveau de la palette de couleurs qu’elle possédait celles qui lui iraient le mieux au teint pour que cela fasse le plus naturel possible. Elea se ferait aussi grand plaisir à coiffer son épaisse crinière sombre. Elle n’aurait pas le choix de toute façon, elle allait attirer tous les regards durant cette fête, cela ne lui ferait aucun doute.
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Endriad
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Sujet: Re: Tu vas pas le croire mais… je passais dans le coin et j'ai vu de la lumière Mar 6 Déc 2016 - 18:45
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Comme elle l'avait imaginé le marché était plutôt animé en cette journée de fête. Chacun semblait avoir une idée similaire à celle qui avait germée dans leurs esprits. Avec ravissement, la Lossoth goûta sans se faire prier ce que les marchants elfes offraient de bon cœur. C'était agréable d'être ici. Endriad avait l'habitude des marchés, elle-même y faisait commerce le plus souvent. Pourtant, aujourd'hui, elle profitait seulement de flâner avec son amie d'étal en étal avec un plaisir et une curiosité non dissimulés. Elle posait des questions sur beaucoup de choses, prenant sans doute un peu trop son temps. Elle discuta tout aussi longuement avec les quelques Lossoth qu'elle rencontra dans un langage qu'elle n'utilisait qu'en solitaire habituellement. Comme cela se faisait fréquemment au Forodwaith, ils échangèrent quelques babioles.
Le panier plein, les deux jeunes femmes quittèrent finalement la place pour faire un détour par une charmante boutique. La couturière se montra bien généreuse envers Firmen, sans doute car elle semblait connaitre Elea depuis des années. Pour une fois, il aurait une tenue convenable, ce qui était pourtant le cadet des soucis du garçonnet. Du moment qu'on ne l'habillait pas comme une fille, tout se passerait bien supposait-elle, mis à par le bain, certainement. Puis, la discussion paru changer de sujet. Endriad ne faisait que deviner au regard de l'elfe qui s'était attardé un long moment sur elle. Il était vrai que son physique n'avait rien de banal de ce coté ci de la carte. Très vite et sans vraiment s'y attendre la Lossoth fut délestée de ses achats sans oser s'opposer aux paroles semi compréhensible de la couturière.
- C'est beaucoup trop, déclara Endriad tout aussi gênée que surprise alors que l'elfe s'empressait déjà de la mesurer de tous les cotés. Je n'ai pas d'argent pour ça, tu le sais bien. Il faudra que je trouve un cadeau qui soit à la hauteur de ce présent.
Endriad connaissait bien des dialectes, mais lorsqu'il s'agissait de parler avec des Elfes ses connaissances étaient vraiment vétustes. Elle se contenta d'un "merci" en s'inclinant sans grande grâce mais avec une bonne volonté et une sincérité manifestes. Il fallait dire qu'elle ne faisait pas cela tous les jours. Le geste de la tailleuse la touchait profondément, il y avait si longtemps qu'elle n'avait pas eu droit à un tel traitement de faveur qu'elle s'en trouvait particulièrement désappointée. Le vêtements pour Firmen était déjà un cadeau d'une grande valeur.
- Tu peux lui dire que je la remercie sincèrement, qu'elle n'est pas du tout obligée de faire ça. Je ne pourrais certainement jamais lui rendre un aussi magnifique travail. Mais j'essaierais, il y a aussi des couturières Lossoth, qui brodent. Dis-lui que je n'oublierais pas et que je reviendrais avec un présent dans quelques mois.
Elle espérait qu'elle ne se ferait pas trop remarquer mais elle devinait déjà qu'Elea ne l'aurait pas laissé sortir vêtue de ses vêtements usées jusqu'à la corne. Pourtant, elle était assez anxieuse à l'idée d'être un peu trop apprêtée. Même en habit d'apparat une Lossoth restait une Lossoth, des gens simple qui se paraient pour survivre à la rudesse d'un climat sacrément capricieux. Il n'y avait rien de commun avec l'élégance et le raffinement des elfes, ou même de certaines nobles dame du sud.
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Sujet: Re: Tu vas pas le croire mais… je passais dans le coin et j'ai vu de la lumière
Tu vas pas le croire mais… je passais dans le coin et j'ai vu de la lumière