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Strange what fear can make foolish people do
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 Strange what fear can make foolish people do

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MessageSujet: Strange what fear can make foolish people do   Strange what fear can make foolish people do EmptyMar 3 Mai 2016 - 19:04



Strange what fear
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Cármen & Leoden







La douceur matinale éveillait peu à peu ses sens. L'esprit encore embrumé par des songes nocturnes dont il n'avait plus que des flashes rapides, l'homme émergeait tranquillement, perdu au milieu des draps colorés de la roulotte qu'il connaissait si bien. Gardant les yeux encore fermés pour profiter un instant de plus, il laissa sa main gauche chercher la présence de Cármen, encore assoupie à ses côtés. Les nuits de Leoden s'étaient calmées depuis quelques semaines, et il était capable de laisser les pensées qui concernaient Constance dans un coin sans plus les ressortir. Dans l'air chaud de la journée qui se préparait, il sentait encore les effluves de l'encens qu'ils avaient fait brûler le soir ; une douce vapeur qui les aiderait à s'apaiser et à dormir paisiblement. Leoden savait les bienfaits de cette pratique, à laquelle Cármen l'avait initié dès le premier soir où il avait dormi avec elle.

A côté de lui, la jeune femme était encore plongée dans un sommeil réparateur, alors que dehors le soleil semblait finir de poindre. A travers les rideaux qu'il avait entrouverts, Leoden voyait filtrer la lumière matinale, qui lui semblait d'une blancheur pure. Même si le jour n'était qu'à son début et que les autres gitans ne semblaient pas encore éveillés, il faisait déjà chaud. C'était normal au vu de la saison, et les couvertures se faisaient parfois de trop dans leur lit.

Amusé par la belle journée qui se proposait à eux comme tous les matins, il trouva finalement la silhouette de son amoureuse au milieu des draps pourpres. La présence de Cármen à côté de lui chaque nuit lui donnait le courage de se lever tous les matins, et participait aussi à lui procurer un sommeil réparateur dont il avait cruellement besoin après ce qui s'était passé avec Constance quelques semaines avant.

Il caressait les doux cheveux de Cármen du bout des doigts, dans un geste qu'il voulait agréable pour sa belle, sans pour autant la tirer de ses songes. Aujourd'hui, il avait plusieurs affaires à aller régler au village d'à côté, où il devrait se rendre accompagné de plusieurs gitans pour rapporter le matériel dont ils auraient besoin pour réparer quelques pièces défectueuses et usées sur certaines roulottes. Cela ne lui prendrait pas longtemps, songea-t-il, et il pourrait probablement même emmener Cármen avec lui si elle le désirait. Il pourrait se permettre d'attendre qu'elle ait finit quelques corvées si elle en avait, car cette petite expédition se devait d'être brève.

Leoden observait la femme assoupie sur sa gauche, dont la beauté transperçait son cœur en mille endroits. Même dans son repos, elle dégageait cette aura qui l'attirait toujours plus vers elle à chaque instant. Il caressait son dos d'un mouvement simple, répétant des courbes qu'il dessinait sur sa peau infusée de soleil.

Doucement, l'homme laissa ses mains courir sur le corps de la gitane, dans l'audace qu'elles brûlaient de prendre. Se délectant de la douceur de sa peau ambrée, il s'imprégnait du capiteux parfum de celle-ci alors qu'il venait déposer de furtifs baisers sur les reins de la jeune femme encore endormie. Il caressait ses hanches dans un contact à peine perceptible, peignant un dédale compliqué d'ondulations invisibles. Effleurant le dos de sa belle en y semant des baisers amoureux, il remonta le long de sa colonne vertébrale sans cesser son geste, jusqu'à arriver dans le cou de la gitane, où il sentait son souffle se refléter dans sa nuque. D'une main, il écarta les boucles noires de sa bien-aimée pour découvrir ses épaules, qu'il ne tarit pas non plus sous ses assauts.

Leoden sentait que Cármen émergeait sous ses gestes, qu'il voulait téméraires tout en conservant la douceur dont il avait tant besoin entre eux. Il lui glissa un petit « bonjour » à l'oreille, chuchotant pour ne pas la brusquer, alors qu'il occupait davantage ses mains qui dessinaient les courbes parfaites de la femme qu'il avait entre les bras. Il suffisait d'une réponse de sa part, et il était prêt à abdiquer devant elle.








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Cármen

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♦ MESSAGES : 526
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♦ DISPONIBILITÉ RP : ✓ Disponible
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— RACE DU PERSO : humaine
— ORIGINAIRE DE : Haradrim, elle est née dans un village à la frontière de Khand à l'est
— ÂGE DU PERSO : 27 ans
— RANG SOCIAL : pauvre
— MÉTIER PRATIQUÉ : voyante, danseuse, musicienne, comédienne
— ARMES DU PERSO : un couteau bien caché sous ses jupons
— ALLÉGEANCE〣GROUPE : son père, son groupe
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MessageSujet: Re: Strange what fear can make foolish people do   Strange what fear can make foolish people do EmptyMar 3 Mai 2016 - 22:09

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Les rayons du soleil se diffusaient sur la terre du milieu par une aube chaleureuse. Dans le campement des gitans, le jour était filtré entre les arbres et leurs feuillages alors qu’un coucou dérangeait le silence installé pendant la nuit. Le feu de camp s’était éteint, ne laissant qu’une trainée de fumée sortir du bois encore chaud. Un gitan chargé de garde s’était endormi devant tandis que les autres revenaient dans le campement, éreintés. La nuit avait été douce et tranquille, la journée le serait aussi, car le groupe était arrivé dans cette clairière depuis peu et ne comptait pas repartir avant deux bonnes semaines. Ils vaqueraient ainsi à leurs occupations habituelles, quelques réparation, la préparation de la nourriture, les enfants chahuteraient dans l’étang pendant que les femmes les plus habiles s’occuperaient de raccommoder leurs vêtements. Il y avait beau y avoir une routine, les gitans mesuraient leur chance de toujours être sur le chemin après tout ce qui leur était arrivé. Les événements de quelques semaines plus tôt étaient encore douloureux dans leurs cœurs mais la vie avait repris son cours. Pour Cármen aussi, c’était le cas, grâce à la présence de Leoden qui rendait ses journées plus belles les unes que les autres. Tous deux partaient en exploration dans les alentours où se laissaient reposer dans les champs tout en observant le temps défiler sous leurs yeux par les nuages cotonneux passant leur chemin dans le ciel. Leoden accompagnait également Cármen et Ardan lorsqu’elle allait danser sur sa musique pour quelques piécettes. Ce dernier veillait à sa protection tout en étant spectateur de ses représentations alors qu’elle n’avait d’yeux que pour lui dans ces moments là.

Ce matin là, la gitane semblait reposer tranquillement quand Leoden était déjà réveillé. La plupart du temps, elle avait bien plus que lui la tendance à paresser. Mais il avait là le témoignage qu’elle se sentait bien à dormir à ses côtés. Dans son plus simple appareil, la couverture de soie recouvrait son corps jusqu’au creux de ses reins. La chaleur du jour passant au travers des rideaux réchauffait la peau ambrée de l’endormie mais c’était sans compter les doucereuses caresses que lui fit Leoden pour la ramener lentement à la réalité. Ce sont ces infimes caresses sur son corps qui l’extirpèrent de son sommeil avec une délicatesse incomparable. Un fin sourire se fit sur son visage endormi alors qu’elle gardait les yeux fermés. Elle ne bougeait pas, profitant des baisers qu’il parsemait sur sa peau et qui l’électrisaient le long de son échine. Elle émergeait, il n’y avait pas plus agréable sensation que les mains bienveillantes de l’homme qu’elle aimait sur son corps tandis qu’il redessinait habilement ses courbures. La respiration de la gitane se faisait calme et sereine, comme si celle-ci demeurait au rythme lent qu’imposait un lourd sommeil. Elle laissa échapper une petite plainte dû à un bâillement loupé après avoir longuement empli ses poumons de l’air matinal.

La jeune femme se délectait de ses caresses, ses commissures s’étirèrent davantage lorsqu’il lui glissa un doux bonjour à l’oreille. Sa voix faisait vibrer son cœur d’une manière qu’on ne pouvait égaler. Ils étaient ensemble depuis un peu plus d’un mois et la jeune femme avait l’impression de toujours s’être réveillée entre ses bras. Il était le matin de ces moments qu’elle adorait, réveillée par cette douceur, ses arabesques sur sa peau qui suivaient de temps à autre les tatouages éphémères aux plantes qui ornaient son corps à quelques endroits. Sa peau frissonnait alors qu’il lui prodiguait un bien-être qui lui était vite devenu nécessaire et dont lui seul avait le secret.

Cármen resta sur le ventre pour lui laisser loisir de continuer à parcourir sa peau de ses mains et de ses lèvres. Cármen s’étira, passant ses bras sous son oreiller avec visiblement l’intention de rester là tout en réclamant plus de caresses.

« Si je fais semblant de dormir, est ce que tu continues ? » Murmura t-elle tout en ouvrant doucement les yeux.

Elle n'avait aucune envie de se lever, ayant décidé qu'elle était mieux ainsi pour le reste de sa vie.





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MessageSujet: Re: Strange what fear can make foolish people do   Strange what fear can make foolish people do EmptyMer 4 Mai 2016 - 0:06



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Cármen & Leoden




La petite réplique de Cármen, tout à fait naturelle sortant de sa bouche, finit d'étirer le sourire qui se dessinait déjà sur le minois de Leoden. Il aimait la façon qu'elle avait de lui parler, tant par ses dires que par le son clair et envoûtant de sa voix. L'homme avait encore en mémoire toutes les fois où il l'avait entendue chanter ; que ce soit en haradrim, seule ou accompagnée, dans des mélodies tristes ou joyeuses, il avait toujours été happé par la justesse impeccable de ses notes, et la prosodie parfaite qu'elle était capable de donner à son timbre. Lui même ne savait que piètrement chanter, même s'il aimait à entendre les instruments des gitans et se joindre à eux lors des quelques chants qu'il connaissait.

Il laissait toujours ses mains parcourir le corps parfait de Cármen, sentant sa peau dorée s'éveiller sous ses passages. Dans le cou de la danseuse, il déposait encore quelques baisers avant de venir mordiller doucement le lobe de son oreille, se montrant un peu plus entreprenant. Il se voulait doux comme à son habitude, et venait tempérer ce comportement trop pur en se prouvant parfois plus sauvage.

« Bien sûr que je vais continuer, mais je ne compte pas te laisser dormir.. » glissa-t-il dans un nouveau murmure alors que ses lèvres s'emparaient de la nuque de la jeune femme, comme pour ne pas lui laisser de répit. Alors qu'il se rapprochait d'elle pour continuer ce qu'il faisait, il sentit le drap de soie glisser le long de ses hanches, dévoilant son corps dénudé à la lumière solaire. Il n'était plus gêné de se trouver ainsi devant Cármen. Elle savait son corps et ses défauts, n'était pas effrayée à la vue de ce dernier. Les stigmates du passé marqueraient à jamais Leoden, et pourtant, avec cette femme, il était capable de ne plus les voir. Il avait d'ailleurs la chance que son visage n'ai pas gardé les traces de l'attaque récente qu'il avait reçu, parce qu'ainsi Cármen pouvait continuer de le fixer dans les yeux sans être distraite par une hideuse cicatrice qui fendrait en deux son visage.

L'homme ne perdit pas plus de temps, n'épargnant pas sa belle qui se laissait toujours faire entre ses bras. S'appuyant sur ses coudes, il se tira vers elle, et pencha son visage par dessus l'épaule de la jeune femme, lui volant un langoureux baiser. Leoden chérissait toujours ces moments de bonheur aux côtés de Cármen ; pas qu'il en voyait la fin, mais il savait son existence bien trop sujette à périls pour ne pas s'imprégner de chaque petit instant, profiter de chaque fragment de temps passé près d'elle, surtout ceux où ils étaient liés pour ne faire plus qu'un. Il savait que ces moments auprès de Cármen, quels qu'ils soient, étaient ce qu'il avait de plus précieux au monde. Leoden ne pouvait entrevoir la fin d'une relation aussi parfaite, dans l'harmonie tant spirituelle que physique ; il savait qu'il avait trouvé la perle rare, un trésor inestimable qu'il prenait grand soin à contempler et à adorer.

Alors qu'il sentait finalement les rayons de lumière venir réchauffer sa peau à leur tour, cela le dissuada de ramener sur lui la couverture qui était tombée. Peu importe de toute manière, puisqu'il avait rejoint sa belle au plus près, passant ses pouces dans de petits mouvements circulaires à l'arrière de son cou. Sa douce chevelure cascadait sur l'oreiller d'à côté, révélant des endroits libres pour que l'homme aille les revêtir de ses lèvres qu'il prenait un malin plaisir à balader au gré des courbes de la jeune femme. Lentement, il se hissa de nouveau sur ses avants-bras, prenant sa place au dessus de la jolie danseuse jusqu'à recouvrir son dos ; puis il lui arracha un nouveau baiser. Il ne savait se désaltérer de rien d'autre que d'elle, et chacun de ses gestes augmentait la tension entre eux, jusqu'à ce qu'elle n'atteigne le maximum que tous deux pouvaient supporter. A ce moment précis, il était à elle et rien qu'à elle.








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MessageSujet: Re: Strange what fear can make foolish people do   Strange what fear can make foolish people do EmptyMer 4 Mai 2016 - 10:46

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Leur relation avait vu naitre bien de facettes différentes et dans chacune d’entre elles ils avaient trouvé ce parfait équilibre. Elle avait été le chercher, elle l’avait trouvé et désormais ils ne se quittaient plus. Cármen avait vu ses frayeurs et ses craintes s’estomper à mesure qu’il lui tendait également cette main salutaire ; elle l’avait aidé et lui aussi. Désormais c’était sous un tout autre jour qu’ils évoluaient, l’un à côté de l’autre, amants puis épris l’un de l’autre. Il y avait quelque chose entre eux, une sorte de connexion comme deux âmes sœurs se retrouvant finalement après s’être connus dans une autre vie. Ils ne se quittaient plus, Cármen s’était accoutumée à sa présence à ses côtés et ne pouvait imaginer maintenant se tenir loin de lui. En plus de se compléter, ils étaient en parfaite symbiose. Leurs âmes étaient étroitement scellées l’une à l’autre, ce qui rendait ces instants de rapprochement d’autant plus harmonieux.

Cármen se laissait aller entre ses mains expertes, il savait les moindres recoins de son corps et ce qui lui plaisait. Tandis qu’il se faisait plus entreprenant, la gitane se redressa légèrement pour répondre au langoureux baiser qu’il déposa sur ses lèvres, elle ferma les yeux, se délectant du délice de ses lèvres et de ce qu’il éveillait en elle. Le désir qu’elle éprouvait pour lui n’avait pas besoin de grand-chose pour être attisé. Il n’avait qu’à passer ses mains sur son corps pour l’électriser et la transporter. Déjà les sensations dans son être se distillaient, entre la douceur et les instants où il se montrait plus sauvage, il lui faisait tourner la tête. Son corps réclamait encore plus, lui arrachant de discrets soupirs de bien être alors qu’il s’épanouissait sous l’amour que lui témoignait Leoden. Son sourire s’effaça lorsque la tension se fit bien plus ressentir, elle se mordit les lèvres, conservant les yeux fermés. Elle était à sa merci, dans la confiance la plus totale lorsqu’il se glissa sur son dos.

Les témoignages de son affection pour elle se faisaient ainsi plus calculés, Cármen senti les battements de son cœur se faire plus profonds tandis que des décharges s’imprimaient dans ses reins au contact de sa peau. La gitane lâcha un lascif soupir plus intense, agrippa les draps en ne pouvant plus supporter la tension qui s’était installée entre eux. Son dos s’était creusé, épousant parfaitement la silhouette de Leoden. Cármen prit de nouveau appui sur ses avant bras, cherchant le visage de son aimé pour lui réclamer un baiser au moment où il lui en donna un avant de lui glisser quelques mots doux à l’oreille. Elle l’aimait sans retenue même en craignant encore et toujours le futur dans sa globalité et pas seulement le concernant, une chose dont elle était certaine était sans nu doute les sentiments qu’elle lui portait qui étaient purs et totalement différent de ce qu’elle avait pu vivre jusque là. Il l’aidait à se reconstruire, à se réconcilier avec son passé et la manière dont elle avait pu être traitée car ce qu’il se passait là n’avait rien à voir à ce qu’elle avait pu connaitre. Entre ses bras elle se sentait moindre, dominée de sa carrure et avec cette agréable sensation d’être protégée et que rien au monde ne saurait lui faire du mal tant qu’il serait ce halo bienveillant. La gitane reposa de nouveau sa tête contre son oreiller, sentant ses muscles se tendre et se détendre sous sa respiration qui se faisait plus profonde.





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MessageSujet: Re: Strange what fear can make foolish people do   Strange what fear can make foolish people do EmptyMer 4 Mai 2016 - 11:48



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Cármen & Leoden




Sous son poids qu'il faisait léger, Leoden sentait le corps de la gitane, cherchant le contact de sa peau brûlante contre lui. C'était comme si le corps de Cármen rejetait toute la chaleur du soleil qu'il avait emmagasiné durant les longues heures où elle avait été sous ses rayons ardents. Tendrement, comme s'il n'y avait rien de plus précieux au monde, l'homme prit la main de la danseuse dans la sienne, entrelaçant leurs doigts dans un geste rassurant. Dans ces moments de proximité, ils savaient se donner l'un à l'autre dans la parfaite entente, à l'image de tout ce qu'ils faisaient tous les deux. Peu importe qu'ils aillent pêcher, danser.. Dans toutes ces activités, l'un et l'autre se complétaient, formant comme une entité indissociable de leurs deux âmes. Leoden le savait, et il n'aurait pas pu rêver mieux ; c'était comme si le destin les avait poussés dans les bras l'un de l'autre ; le signe ultime qui lui permettait de croire en la providence dont Cármen lui avait si souvent loué la réalité.

Dans ce cocon qu'ils s'étaient forgé, rien ne semblait plus pouvoir les atteindre. Leoden lui donnait tout, l’entièreté de son être. Il savait que tout l'amour qu'il lui témoignait trouvait son écho dans le cœur de Cármen, et s'en sentait d'autant mieux avec elle. Ils formaient une paire comme rarement le monde avait pu en héberger. Il lui semblait d'ailleurs qu'avant elle, il n'avait probablement pas été capable de comprendre ce qu'était l'amour, quand bien même il en avait saisi les contours. Leoden sentait son cœur épris d'une multitude de sentiments tous aussi puissants à l'égard de sa belle, et il avait dessein de ne jamais les laisser tarir.

Dans la lumière levante à l'horizon, il n'entendait rien d'autre que le chant du coucou au loin, et les quelques soupirs de Cármen entre ses bras. Il appelait les lèvres de son amoureuse dans un baiser emprunt d'un subtil mélange de fougue et de douceur, dont eux seuls avaient le secret. Lorsqu'il était aussi proche de la gitane, il se sentait comme happé par sa présence, comme si leurs deux êtres réclamaient d'être liés encore un fois de plus. Au dessus d'elle, il ne tenait plus sous la tension montante, sous les baisers enivrants de sa belle. Il lui était difficile de résister dans ces situations où leurs deux corps se répondaient, appelant l'autre dans un doux chant de soupirs jusqu'à ce qu'il cède sous les assauts. A ce moment précis, Leoden sentait monter une tension de plus en plus difficile à refréner, un désir qu'il avait pour cette femme de nouveau éveillé et à son paroxysme. Sentant le corps de celle qu'il aimait tressaillir sous ses baisers et ses caresses, il s'abandonna finalement au plaisir charnel avec sa belle.

L'homme allait dans de doux mouvements, sans fioritures, sans plus que leurs deux corps, liant son être à Cármen comme ils l'avaient déjà de nombreuses fois fait. Il ne savait trouver aucun plaisir à l'égal de celui-ci. Se délectant des ondulations de la danseuse sous sa carrure, il ne cessa pas de couvrir les épaules dénudées de ses baisers furtifs, rythmés au gré de leurs gestes. Dans leur complétude la plus totale, il ne formaient à présent plus qu'une entité insécable. C'était comme si même les dieux ne pourraient jamais les séparer. Appuyé sur ses avant bras, l'homme tendait l'oreille aux soupirs de Cármen qui commençaient à trouver leur écho dans les siens, eux qui venaient mourir au creux de la nuque de la jeune femme.








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MessageSujet: Re: Strange what fear can make foolish people do   Strange what fear can make foolish people do EmptyMer 4 Mai 2016 - 14:59

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Ne pouvant aller à l’encontre de ce que leurs corps réclamaient, c’était comme si tous deux avaient été façonnés pour l’autre, la peau de Cármen n’avait de cesse de réagir de part le souffle brûlant de Leoden dans sa nuque, par ses mains redessinant ses formes mais aussi son aura protectrice. Il ne serait jamais en mesure de lui faire du mal, leur relation était bien trop pure pour qu’un jour ils en viennent à  se haïr. A vrai dire, Cármen occultait ce genre d’inquiétudes dès la seconde où elle sentait que Leoden la prenait entre ses bras. C’était un sentiment fou ce que ces moments d’intimité leur procurait, leurs gestes étaient naturels additifs et rendaient tout ceci tout ce qu’il y avait de plus magnifique à vivre sur terre. Il marquait son cœur de manière indélébile, les traces invisibles laissées par ses mains ne sauraient s’estomper, elle les ressentait, frissonnant sous le passage de celles-ci. Elle sentait le cœur de Leoden battre contre sa poitrine et résonner contre son dos à l’unisson du sien tandis que leurs gestes et leurs baisers se firent plus charnels.

Elle mesurait la fragilité de ces instants en contraste avec la grande force qu’ils lui prodiguaient et que Leoden lui insufflaient. Ayant leurs doigts liés, Cármen se laissa aller sous la carrure de Leoden tandis qu’ils se liaient dans un acte d’amour passionné. Il s’installa une tension palpable dans un besoin de garder un tant soi peu de contrôle, elle sentait les bras de Leoden légèrement trembler sous l’intensité de leurs retrouvailles. De la manière dont elle était installée, elle ne pouvait faire courir ses mains sur sa peau mais il pourrait aisément percevoir l’effet qu’il lui faisait alors que son bassin ondulait lascivement en réponse aux mouvements de son aimé. Cármen se délectait de ceux-là, profitant avec toujours autant de plaisir que leurs corps et leurs âmes fusionnent. Les soupirs de la gitane se firent ainsi moins discrets, Leoden les lui arrachait dans leur danse sensuelle et effrénée, la poussant dans un état d’extase et de bien-être.

Cármen replia l’une de ses jambes tout en s’appuyant sur l’un de ses coudes pour pouvoir légèrement se tourner et ainsi contempler le visage de Leoden changer sous l’extase. Croisant le regard ambré de l’homme qu’elle aimait, la gitane étira un fin sourire. Elle le trouvait beau, assurément elle aimait tout en lui et la connexion entre leurs regards avait vite fait de lui serrer le cœur alors qu’elle fut une nouvelle fois prise au dépourvu de l’amour qu’elle avait pour lui. La gitane s’empara de la mâchoire de l’homme en la prenant au creux de sa main tout en y exerçant une pression de vive possession. Et, lui adressant un regard affamé qu’elle ne gardait que pour lui, elle le força à se pencher un peu plus vers elle et déposa sur ses lèvres un langoureux baiser sans que cela ne freine leur union, bien au contraire. Dans ce même état d’esprit en contraste avec la douceur et la sauvagerie qui les animait, elle mordilla doucement ses lèvres, accrochant sa peau avec fermeté. Les spasmes se firent ensuite plus vifs, la gitane relâcha Leoden et se laissa finalement retomber sur les draps de soie, complètement transportée par les sensations qu’il lui offrait.

Leoden était respectueux, patient, attentif à ce que son corps exprimait. Il était le seul responsable de ce qui déferlait en elle, non pas seulement par l’expérience qu’il avait acquise en restant avec elle mais aussi parce qu’il avait touché son cœur en montrant qu’il était un homme bien. Il n’y avait ainsi pas meilleure récompense que de constater les changements et de voir encore et toujours à quel points ils ne pouvaient pas se lasser de l’un et de l’autre depuis leur rencontre.






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MessageSujet: Re: Strange what fear can make foolish people do   Strange what fear can make foolish people do EmptyMer 4 Mai 2016 - 16:55



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Encore une fois pris au piège des tourments de plaisir que cet acte leur procurait, Leoden se laissait perdre au milieu des divers sensations qui enivraient son corps. Il laissait ses gestes le guider tout naturellement ; il n'avait pas besoin de réfléchir, son corps savait seulement être doux et respectueux envers celle qu'il aimait éperdument. Il pouvait se laisser aller aux tourments d'amour et de désir qui infusaient chaque parcelle de son être, chaque recoin de son âme lorsqu'il était avec Cármen. Son corps savait, il avait imprimé les courbes de la danseuse au creux de ses mains, il avait mémorisé toutes les notes mélangées du parfum de sa chevelure, il connaissait parfaitement son sourire, ses lèvres qu'elle venait déposer lascivement sur les siennes. C'était comme si leurs deux corps avaient été façonnés dans l'unique but de se compléter parfaitement dans cette union.

L'homme sentait le souffle de la gitane s’accélérer, dans le même temps que lui peinait à prendre ses inspirations sous les baisers langoureux de sa compagne. Ils avaient beau l'avoir fait et refait, les sensations étaient toujours les mêmes, parfois bien plus intenses, mais jamais moindres. Le contact de la peau chaude de la gitane contre son torse le rendait fou, à l'image des baisers qu'elle venait lui offrir à quelques moments durant leurs ébats. Il ne tenait plus dans cette danse rythmée par ses mouvements de bassin, mais s'efforçait de se concentrer pour donner le meilleur de lui à Cármen. L'appui sur ses avant bras commençait à le fatiguer plus que de coutume, alors il se laissa tomber sur le côté, en proie totale aux désirs de la jolie gitane.

Comme à chaque fois qu'il croisait son visage, il avait des papillons dans le ventre de découvrir à nouveau sous ses yeux un si joli minois. Par ses prunelles d'un bleu si pur, il se faisait harponner ; les contemplant comme les joyaux les plus précieux sur la couronne d'un roi. Brillants comme des saphirs au milieu de la lumière matinale, ils auraient fait pâlir de jalousie le dernier des grands dragons s'il arrivait à les croiser un jour. Leoden laissa sa main droite courir sur les contours de ce visage, dessinant la courbure de sa mâchoire. Il sentait sous ses doigts le grain de peau parfaitement lisse de la gitane, et à la fois coloré par le soleil qui y avait laissé son empreinte. Il détailla le contour de ses lèvres si délicatement tracées, l'attirant vers lui pour réclamer leur contact.

Au dehors, les gitans commençaient à émerger eux aussi ; certains s'activaient à l'extérieur, préparant pour les autres ce qu'ils auraient à manger en guise de petit déjeuner. Déjà l'odeur des fruits embaumait l'air qui avait pris quelques degrés, mêlés à l'odeur du bois encore fumant au milieu du campement. Les effluves charbonneuses leur parvenaient à peine, alors qu'ils étaient dans un tout autre monde. Ils n'avaient certainement plus beaucoup de temps devant eux avant que l'on ne vienne demander leur présence, et pourtant, dans ce cocon de douceur, les minutes ne semblaient pas passer. Comme à chaque fois, le temps avait suspendu son cours. Comme à chaque fois, les heures propices s'étaient arrêtées, leur laissant savourer les rapides délices qu'ils s'autorisaient.

Il faudrait bientôt retourner à la réalité, et pourtant, ces moments si parfaits semblaient les garder dans une aura mystérieuse, que rien ne saurait venir dissiper. Dans un dernier souffle, l'homme exultait, dans un soupir qu'il tenait tant bien que mal de contrôler.








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MessageSujet: Re: Strange what fear can make foolish people do   Strange what fear can make foolish people do EmptyMer 4 Mai 2016 - 20:38

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Il n’y avait pas de question à satisfaire l’autre, ce terme là n’existait pas entre eux car ils avaient une relation qui dépassait ce genre de critère. Ils fusionnaient, s’attiraient et s’aimantaient parfaitement. C’était naturel, ces deux êtres étaient faits pour apporter du bien à l’autre et cela n’était plus à prouver. La gitane se sentait suffoquer tant les émotions la prenaient entre les bras de Leoden. La tempête sembla s’apaiser lorsque le jeune homme se senti faiblir et vint à se retirer. Cármen ne prit pas le temps de reprendre son souffle alors que tous ses sens étaient en éveil, ainsi lorsque Leoden se glissa sur le côté, la gitane se redressa presque immédiatement, prenant appui sur ses mains pour s’approcher de lui. Elle glissa ses lèvres sur sa peau, remontant de baisers le long de son torse en y imprimant le désir qu’elle avait pour lui. Cármen prit place sur ses hanches, préférant échanger d’abord quelques baisers enflammés et affamés là où chaque parcelle de peau se présentait à elle. Ses mains glissaient habilement sur lui, tantôt le baptisant de caresses, tantôt le griffant doucement. La gitane finit par se redresser, reprenant les hostilités là où ils les avaient laissées. Ondulant gracieusement ses hanches, elle lui prit les mains et les entremêla aux siennes pour ensuite les poser de part et d’autre de sa tête, le privant de pouvoir parcourir ses mains sur son corps et la laissant seule maitresse de leur échange. Son regard azuré vint se planter dans celui de Leoden, et le regard qui posa sur elle ainsi qu’il l’était tout le temps lui prenait le cœur. Il n’était pas de ces relations où l’un était l’otage de l’autre, entre eux régnait cette symbiose évidente. Elle scella leurs lèvres dans un baiser empli d’amour et de tendresse, dans une lenteur exquise et qui les transporta tous les deux durant de longs instants tout autant qu’elle savourait le gout unique de ses lèvres contre les siennes et leur chaleur qui la rendait complètement accro.

La gitane logea ensuite son nez dans le cou de l’homme, chatouillant sa peau par ses soupirs qui reprenaient de plus belle. Et lorsque le besoin d’air se fit sentir, elle le lâcha et se redressa une nouvelle fois, laissant sa tête partir en arrière sans refreiner leur danse sensuelle. Les muscles de son ventre se contractaient, de violentes décharges s’imprimaient dans tout son corps alors qu’elle atteignait cet échelon de bien-être indescriptible. Ses mouvements se firent soudainement plus profonds, plus lents mais ne faisaient qu’augmenter la tension entre leurs corps. C’était calculé, maitrisé à la perfection, c’était pareil à de la possession que cette sensation d’ivresse totale où la moindre parcelle de sa peau semble complètement sensibilisée au moindre toucher.  La gitane réclama Leoden, l’incitant à se relever vers elle alors qu’elle ne souhaitait pas vivre ces derniers instants en étant seule à être avide et faible. Elle se logea entre ses bras, leurs soupirs allant mourir sur le bord des lèvres de l’autre jusqu’à ce que leur entreprise atteigne son paroxysme. Tous deux transportés, à l’unisson dans un état de totale extase qui lui figeait le cœur et crispait soudainement son corps.

Cármen reprit son souffle comme si elle était restée longtemps en apnée et entourait les épaules de Leoden de ses bras, prenant le temps qu’il faudrait pour que leurs cœurs s’apaisent enfin. Elle l’entendait lui aussi reprendre doucement un rythme cardiaque normal. Un sourire radieux se fit sur les lèvres de la jeune femme qui ne voulait pas se détacher de l’homme qu’elle aimait, distillant leur amour comme s’il s’agissait là de leurs derniers instants ensembles. Elle chérissait cette étreinte, passant tendrement ses mains sur sa peau. Et savoura la douceur de sa peau durant de longs instants qui n’appartenaient qu’à eux.

« Je pourrais rester ainsi toute la journée. » Fit-elle tout en soupirant d’aise.

Malheureusement ce n’était pas possible, elle le savait car elle entendait les gitans s’agiter au dehors, rouspétant contre ceux qui dormaient encore. La gitane lâcha doucement Leoden, ne pouvant se résoudre que de réclamer une dernière fois ses lèvres avant de se lever et lâcha sa main à contrecœur afin de se vêtir

« Tu vas au village aujourd’hui ? Tu penses que je peux t’accompagner ? » Demanda la gitane tout en enfilant ses vêtements.





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MessageSujet: Re: Strange what fear can make foolish people do   Strange what fear can make foolish people do EmptyMer 4 Mai 2016 - 23:00



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Cármen & Leoden




Recueillant la gitane dans ses bras, il lui donnait une étreinte emplie d'amour et de réconfort alors que finissait doucement leur danse. Sentant ses cheveux noirs chatouiller sa peau, le souffle apaisé de Cármen se mêler au sien, il se concentra pour calmer à son tour sa respiration saccadée. Du bout de ses doigts, il passait ses mains dans le dos de la femme en de subtiles caresses qui ne faisaient qu'effleurer son épiderme. C'était un geste qui servait surtout à signifier sa présence pour celle qu'il aimait, bien plus que pour se délecter encore de la chaleur de son corps. Il trouvait réconfortant d'avoir ce contact doux avec elle, surtout après des moments sauvages comme celui qu'ils venaient de passer. Oui, lui aussi pourrait rester ainsi toute la journée durant.

Au dehors, il entendait les exclamations de quelques gitans qui pestaient contre ceux qui n'était toujours pas debout. Leoden étouffa un rire léger, partageant un sourire complice avec sa belle ; s'ils savaient depuis combien de temps eux étaient réveillés..! Il répondit au dernier baiser que Cármen vint lui réclamer avant que cette dernière ne se lève pour aller passer ses vêtements, et ainsi démarrer pour de vrai cette journée qui les attendait.

Il contempla le corps svelte qu'elle exposait devant lui sans pudeur ; elle avait une grâce infinie, et semblait maîtriser chaque mouvement qu'elle faisait. C'était certainement là les traces de sa vie de danseuse, car pour mener des chorégraphies comme elle le faisait, elle devait être maîtresse de chacun de ses gestes dans une précision dûment calculée. Leoden ne s'était que rarement initié à cette pratique artistique, mais il avait perçu qu'il fallait bien plus d’entraînement qu'il ne l'aurait pensé pour se mouvoir comme les gitans savaient le faire.

« Oui, je n'y resterai pas très longtemps, nous avons quelques petites choses à aller chercher. Tu sais, du bois et quelques bricoles de fer pour finir de réparer les roulottes un peu vieilles. Il nous faudra peut être quelques tissus aussi, les femmes sont venues nous en réclamer pour faire d'autres robes pour les petites. Elles grandissent si vite.. » il sourit à l'idée de voir les enfants des gitans, qu'il côtoyait depuis peu, évoluer autour de lui. Leoden n'avait jamais été touché par ces petits êtres, et pourtant il était souvent intrigué par ceux qu'il y avait ici. Nombre de fois où les fillettes venaient le chercher le soir pour voler une danse qui aurait du appartenir à Cármen, ou encore pour simplement le taquiner, il ne les comptait plus. Il se sentait bien, que les plus jeunes viennent le voir ainsi, car cela prouvait qu'il était bel et bien intégré au sein du groupe.

« Justement, je voulais te proposer de nous accompagner. Tu me seras d'une aide précieuse pour choisir les étoffes, je n'y connais pas grand chose.. » il laissa passer un soupir alors qu'il se penchait pour écarter un rideau et jeter un coup d’œil à l’extérieur. « Tu pourras aussi danser pour les villageois, si tu en as envie. Tu es sublime quand tu danses »

Leoden se leva finalement du lit, retrouvant la gitane déjà vêtue. Il ne pouvait pas s'empêcher de venir lui faire une légère caresse, un baiser furtif ou rien que venir chercher son contact lorsqu'il passait à côté d'elle. C'était comme si leurs deux corps s'attiraient comme des aimants quand ils étaient trop proches.

Il s'empara d'un pantalon épais et d'une chemise de lin qu'il passa sur son torse, ajustant les liens qui en fermaient le col. Leoden s'était converti aux coutumes vestimentaires des gitans, qui n'étaient pas pour lui déplaire : il se sentait plus libre de mouvements, et surtout bien plus proche de la nature qui l'entourait. Il finit pas passer la porte de la roulotte en tenant la main de Cármen dans la sienne, levant le rideau sur un jour nouveau.

« Tu as quelque chose à faire ici ? Nous pouvons t'attendre avant de partir si c'est le cas » lui dit doucement l'homme, dans une voix qu'il sentait encore un peu endormie.








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MessageSujet: Re: Strange what fear can make foolish people do   Strange what fear can make foolish people do EmptyJeu 5 Mai 2016 - 11:36

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Cármen étira un sourire, il s’était si bien intégré qu’il était bien plus au courant qu’elle de ce qu’il allait se passer dans la journée. Ainsi il lui était facile de s’imaginer rester toute sa vie avec lui et avoir leurs propres enfants. Ils vivraient heureux, c’était une certitude. Finalement elle pourrait les accompagner, préférant avoir l’accord de Leoden au préalable avant de faire un caprice avec le danger que cela pouvait représenter. Mais juste à l’idée qu’elle pourrait danser, elle fut soudainement bien plus pressée d’y aller et ajouta quelques foulards à sa taille afin de rendre son apparence plus gaie et plus typique. Un baiser échangé, quelques caresses vinrent se perdre avant qu’ils ne décident de sortir de leur cocon.La gitane suivit Leoden au dehors, ne lâchant pas sa main, elle salua les quelques gitans qui passaient devant eux puis il lui proposa de l’attendre avant qu’ils n’aillent en ville, puisqu’elle l’avait désiré c’était juste parfait ! Elle n’avait aucune envie de rester loin de lui et de s’ennuyer dans le campement lorsqu’elle ferait ses corvées. Elle prit d’abord le temps de leur prendre des fruits qu’ils mangeraient sur le chemin, préférait partir tout de suite avant qu’on ne l’interpelle pour une tâche qu’on lui donnerait à n’en pas douter si l’on voyait son minois trainer par là.

« Non, allons y, il me tarde de sentir les effluves de pain encore dans le four ! » Fit-elle joyeusement.

Les quelques gitans qui partaient aussi les rejoignirent et ils entamèrent la marche jusqu’au village. Cármen zigzaguait entre les arbres, la tête ailleurs et souvent distraite par ce qu’elle trouvait sur son chemin. Cela allait de petits animaux, à des plantes, n’importe quoi qui attirait son attention. Sur les derniers instants de marche, elle rejoignit finalement Leoden pour lui prendre la main et marcher à ses côtés. Elle lui glissa quelques mots doux à l’oreille, témoignant son amour pour lui qui se faisait de plus en plus fort de jour en jour.
Alors, quelques dizaines de minutes plus tard, l’état sauvage de la nature laissa place à des constructions. Les bâtiments tranchaient avec l’environnement tandis qu’ils évoluaient dans la civilisation. La jeune femme avait un fin sourire sur les lèvres, observant le village s’éveiller dans un rythme qui leur était propre. Elle levait le nez un peu partout, trainassant ainsi qu’elle aimait le faire et ignorait les regards en biais ou curieux. Ils firent d’abord une halte pour le tissu sur le stand d’un commerçant, la gitane prit le temps d’observer les couleurs et percevoir la qualité du tissu en les touchant du bout des doigts. Les couleurs les plus chatoyantes l’attiraient forcément, les petites adoraient porter de multiples couleurs. Elle demanda aussi l’avis de Leoden, tous les deux débâtèrent sur les couleurs qui iraient le mieux à telle ou telle petite puisqu’il connaissait leurs personnalités aussi bien que Cármen et les voyait grandir. Finalement ils furent en mesure de faire les bons choix, étant certaine qu’elles seraient contente de savoir que Leoden avait choisi avec elle pour qu’elles soient les plus belles.

Au sortir de la boutique, la jeune femme souhaita profiter qu’ils aillent chercher du bois pour aller danser un peu et récolter quelques pièces. Cela impliquait qu’ils se séparent le temps de quelques minutes, à deux rues d’intervalle. Elle l’embrassa une dernière fois, lui assurant que tout irait bien et qu’ils n’avaient qu’à la rejoindre ici une fois qu’ils auraient fini. Et les mains se délièrent, la gitane lui offrit un dernier sourire avant de disparaitre au coin de la rue pour aller se mettre dans un coin stratégique où il y avait pas mal de passage afin d’augmenter ses chances de ramener un bon petit paquet de pièces. C’était non seulement utile au groupe, mais la gitane ne pouvait pas se passer de danser pour le bien être que cela lui procurait.

Elle commença lentement, ayant ramené une paire de sagattes pour rythmer ses pas. La gitane fut très vite un centre d’attraction, tout autant pour les compliments que les critiques et les premiers généreux n’hésitaient pas à déposer une petite pièce dans le foulard qu’elle avait pris soin d’étaler devant elle.





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MessageSujet: Re: Strange what fear can make foolish people do   Strange what fear can make foolish people do EmptyJeu 5 Mai 2016 - 16:42



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Devant les mille nuances des étoffes, Leoden hésitait, ne sachant vraiment quelle matière convenait le mieux pour la confection de robes. Il se laissa guider par Cármen, et désignait quelques couleurs qui lui paraissaient jolies, et siéraient certainement aux petites pour leur plus grand bonheur. L'homme était particulièrement attiré par les diverses teintes de orange et de rouge ; glissant ses doigts sur les tissus, il en mesurait la douceur au toucher. Ils finirent par repartir avec quelques coupons aux couleurs chatoyantes, qui sans aucun doute, raviraient les petites filles du campement.

Puis Cármen proposa d'aller faire quelques danses à la jonction de deux rues passantes, cependant que lui irait avec les autres hommes chercher le bois et les choses dont ils avaient besoin. Il l'accompagna presque jusqu'au point où elle désirait s'installer, guettant alentours pour mesurer le danger et les possibilités si elle avait des problèmes. Ils n'étaient jamais trop prudents. Rien que les circonstances de leur rencontre montraient à Leoden qu'il était et resterait surprotecteur avec elle.

« Je vais rester ici quelques minutes, pour observer, de loin » lui glissa-t-il, un sourire aux lèvres alors qu'il s'arrêtait au coin de la rue, prêt à la laisser aller seule. Un regard alentours lui suffit pour qu'il ajoute : « Si jamais tu as un problème, cours dans cette direction » il pointa la gauche de son doigt. « Il y a plus de monde et tu pourras te fondre dans la masse si quelqu'un te court après. Et prends un homme du groupe pour t'accompagner, j'aurais moins peur si tu n'es pas seule » il lui vola un dernier baiser du bout des lèvres avant qu'elle ne s'éloigne.

Il resta quelques minutes, la regardant s'installer puis se mettre à danser. Elle fut bien vite le centre d'attention de nombreux passants, curieux certainement de l'exotisme qu'une telle femme amenait dans l'enceinte de leur village. Pour la plupart, ils n'avaient certainement jamais vu une danseuse aussi aguerrie, dont la perfection se faisait sentir dans chacun de ses gestes. Sa grâce naturelle prenait le pas pour guider son corps, et elle dansait comme si c'était la seule chose qu'elle avait toujours fait. Leoden, le sourire toujours pendu sur son visage, mit quelques minutes avant de réussir à détourner le regard pour finalement se concentrer sur les tâches qu'il lui restait à faire.

Avec le reste des hommes, il se dirigea dans une rue qui n'était pourtant pas loin ; mais l'éloignement avec sa belle se montrait difficile pour lui, qui n'était pas vraiment plongé dans une activité qui demandait toute sa conscience. Ils marchèrent quelques minutes sous le soleil brûlant, arrivant finalement devant l'enseigne du menuisier dont ils passèrent le seuil. Une fois entrés, lui et les quelques gitans flânèrent pour observer les étales avec les échantillons de différents bois qu'ils pouvaient tester, et tous les outils nécessaires à la fabrication d'objets ou à l'entretient du bois. Passant doucement ses mains sur les cubes de bois, l'homme en examinait la qualité, la rigidité. Il voyait à ses côtés les autres faire de même, tous dans le respect du vendeur, car ils prenaient soin de bien replacer chaque chose après l'avoir touchée.

Le menuisier, qui était certainement dans l'arrière boutique au moment de leur arrivée, lâcha une grimace en les voyant tous dans sa boutique. Leoden savait qu'ici, les gitans n'étaient pas vraiment appréciés, et pourtant il avait dessein de montrer à cet homme qu'ils étaient d'honnêtes gens, et qu'ils réglaient toujours leur dû. Pourtant, il sentait que le vendeur n'avait pas l'air se vouloir se montrer très courtois lorsqu'il lui adressa le bonjour ; sans aucun doute énervé par la présence de cinq gitans dans son commerce.

Leoden lui demanda courtoisement ce dont ils avaient besoin, et même si le marchand semblait alors comprendre pourquoi ils étaient venus en aussi grand nombre, ce ne fut pas le cas d'autres personnes dans la boutique. Alors qu'il attendait le retour du vendeur qui s'en était retourné, il sentit une ombre s'approcher, et lancer d'une voix grave et impressionnante, qui ne laissa aucun doute sur qui il visait avec ses propos :

« De la vermine comme ça, je vous le dis moi, il faut s'en débarrasser avant qu'elle n'infeste le village. »








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MessageSujet: Re: Strange what fear can make foolish people do   Strange what fear can make foolish people do EmptyJeu 5 Mai 2016 - 18:58

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« De la vermine comme ça, je vous le dis moi, il faut s'en débarrasser avant qu'elle n'infeste le village. »
« Bah t’en fais pas, c’qu’une question d’temps avant qu’le vieux Billy les r’marque et t’sais bien c’qu’il en pense des saltimbanques et des bardes venus mendier. Tu paries quoi toi cette fois ? Bucher ? Pendaison ? Ils pass’ront par l’pilori avant, on aura d’quoi s’divertir ! Surtout la gitane là, dans l’carcan s’parfait pour la prendre un coup s’tu vois c’que j’veux dire ! »

L’un des gitans accompagnant Leoden ne perdit pas de temps pour attraper un morceau de bois qu’il éclata sur le crâne de l’un des deux alors qu’il était en train de s’étouffer de rire en compagnie de son comparse. L’autre récolta un coup bien porté dans la mâchoire d’un autre gitan, assommé. Le menuisier s’affolant, sortant en courant dans la rue pour fuir les meurtriers dans son atelier. Quelques paroles furent échangées entre Leo et les gitans et il avait donc été convenu qu’ils aillent chercher Cármen et leur ami pour rentrer au campement avant que tout ne dégénère

Quelques minutes plus tôt, à quelques rues de là, Cármen avait vu Leoden s’en aller au recoin d’un bâtiment après avoir veillé que tout allait bien pour elle. La gitane avait l’habitude de faire ce genre de chose, néanmoins elle appréciait grandement la bienveillance de Leoden, tout comme le savoir la regarder danser n’était pas désagréable. Il profita un peu du spectacle avant de partir avec le reste du groupe pendant qu’elle restait avec l’un de ses confrères qui était adossé contre un mur, tut près selon le souhait de Leoden. Les pièces commencèrent à tomber sur son foulard aux couleurs crépusculaires. Sa jupe virevoltait, se déployant telles des pétales de roses et ne laissait jamais entrevoir ses jambes grâce à ses multiples jupons colorés. Entre les regards admirateurs, il y avait toujours certains croyants qui détournaient leurs yeux d’elle, de peur d’être envouté par sa sorcellerie.

Cela ne dérangeait pas Cármen, elle avait fini par s’y faire et s’était bien rendu compte qu’elle ne pourrait pas changer les mœurs de toute une vie. Les plus âgés évitaient de regarder, en revanche les enfants adoraient la voir tourner, tourner, tourner. Certains applaudissaient même, quand ils n’étaient pas repris par leur mère qui disait « n’encourage pas la sorcière ! » . Entre les doux mots la qualifiant, sorcière était celui qui revenait le plus, mais elle avait déjà entendu prostituée ou même rejeton de sauron. Quand bien même ce manque d’ouverture d’esprit l’attristait, fort heureusement les âmes de musiciens et artistes étaient là pour regarder son spectacle avec admiration et respect. Cela était bien rare, mais rendait la foule plus homogène et évitait que les discussions fassent effet boule de neige avant que tout ne dérape.

Au bout d’un instant, Cármen vit ses confrères arriver en courant vers elle. Dans l’empressement, ils ramassèrent ses pièces quand un autre lui attrapa le bras, lui signifiant qu’ils devaient s’en aller le plus vite possible.

« Et Leoden ? Ou est Leoden ? »
« Il va nous rejoindre, vite il faut partir !! »
« Non je ne pars pas sans lui, dites moi où il est !! »
« Cármen sois raisonnable, aies confiance, il va nous rejoindre au campement. »

Malgré les protestations de la gitane, ils furent contraints de l’emmener de force. La gitane était paniquée, ils se mirent à trois pour la ramener tout en la trainant sur le chemin. Savoir Leoden encore là-bas alors qu’il y avait un possible danger ne la rassurait pas du tout, elle en devenait folle, s’agitait et quitte à les frapper. Elle leur échappa a un moment donné, ainsi le reste du chemin se fit radical alors que l’un d’entre eux la porta par-dessus son épaule pour qu’elle cesse de bouger.

Arrivés au campement, ils l’enfermèrent dans sa roulotte, avec la surveillance d’autres, un groupe se prépara, armes à la main, pour rejoindre Leoden et lui prêter main forte. Au mieux ils le croiseraient sur le chemin ou ils arriveraient au bon moment pour l’aider en cas de pépin, au pire ils se devaient de ramener son corps s’il s’était fait tuer. Cármen ne comprenait pas ce qu’il se passait, dans un stress monumental, elle tenta de défoncer la porte de la roulotte, jurant en Haradrim qu’il leur arriverait malheur s’ils ne la laissaient pas sortir.

Efin l’une des femmes entra dans la roulotte, afin de la raisonner. Mais la jeune femme n’en avait ure de ses mots rassurants, elle ne savait pas ce qu’il se passait, si Leoden allait bien et c’était pire que tout.






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MessageSujet: Re: Strange what fear can make foolish people do   Strange what fear can make foolish people do EmptyJeu 5 Mai 2016 - 22:40



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« Bah t’en fais pas, c’qu’une question d’temps avant qu’le vieux Billy les r’marque et t’sais bien c’qu’il en pense des saltimbanques et des bardes venus mendier. Tu paries quoi toi cette fois ? Bucher ? Pendaison ? Ils pass’ront par l’pilori avant, on aura d’quoi s’divertir ! Surtout la gitane là, dans l’carcan s’parfait pour la prendre un coup s’tu vois c’que j’veux dire ! »

Leoden écoutait l'homme parler, prodiguer ses insultes contre le peuple dont il faisait maintenant partie. Il tentait de rester calme devant la situation, alors qu'il ne pouvait s'empêcher de dévisager l'autre dans un regard qui s'était soudain couvert d'un voile noir. Il se sentait menacé, et à juste titre ; mais il avait appris de son passé qu'user de diplomatie ici le sortirait peut-être plus facilement indemne de cet incident.

Il n'eut pas le temps de dire mot à ses compagnons que déjà l'un des gitans avait envoyé voler un morceau de bois dans la mâchoire de celui qui les avait insulté. Pris au dépourvu par la situation qui tournait bien trop vite à leur désavantage, Leoden recula du comptoir, poussant avec lui les gitans vers la porte. Tournant la tête un bref instant, il fit signe à l'un d'eux de s'approcher.

« Vas-t'en. Maintenant. Tu vas chercher Cármen et vous filez, je vous rejoins après. Rentrez au campement, faites attention de ne pas être suivis et ne vous dispersez pas. » ayant donné ses consignes, il guetta un moment, encourageant le départ des gitans d'un mouvement de tête. Ils hésitèrent un court instant, avant qu'il ne puisse enfin les voir disparaître par la vitrine usée et sale de la boutique.

Leoden se retourna vers le menuisier pour lui demander s'il lui donnerait quand même ce qu'il avait demandé, parce qu'il avait de quoi payer. D'un geste, il montra la pochette de cuir noir dans laquelle il rangeait ses pièces pour faire comprendre au vendeur qu'il n'était pas un voleur ou un escroc comme les autres semblaient le croire.

« T'as pas d'accent toi, dis donc. T'es donc un gars d'ici, ma parole, t'as succombé aux charmes de l'autre prostituée qui s'dore au soleil à gigoter d'vant les autres pour des sous, nan ? » Leoden commençait à sentir la menace peser sur ses épaules. Il n'avait cure qu'on l'insulte lui, il savait se défendre, et il n'aurait probablement même pas réagi s'il avait été visé. Pourtant, attaquer Cármen de la sorte avait été un coup de maître du gros bourru, parce que l'homme commençait à sentir monter son instinct de chasseur, et la rage se réveiller. C'étaient des sentiments qu'il avait perdus depuis sa rencontre avec la gitane, pourtant, alors qu'elle n'était pas là pour lui rappeler qui il était, il se trouvait en proie à cet énervement qui refaisait surface. Il tenta de s'accrocher à l'image mentale qu'il se représentait de son amoureuse, insufflant lentement pour calmer son corps avant qu'il ne soit incontrôlable.

« Je veux juste mon bois, je suis quelqu'un d'honnête, je vais payer mon dû. » il désigna le menuisier d'un mouvement de tête. « Tu me files ce que je te demande et je disparais. On disparaît tous ; tu as ton argent, j'ai mon bois, tout le monde est content. » visiblement, le gros qui avait insulté Cármen n'en avait que faire de ruiner les affaires du vendeur, qui lui ne semblait pas dérangé le moins du monde par son intervention. En même temps, il n'allait pas réprimander quelqu'un qui chassait la vermine de son trou.

« T'sors pas d'ici vivant, espèce de chien. Ou alors tu f'ras juste ton ch'min pour aller au bûcher. Il s'trouve qu'ici on brûle pas qu'les sorcières. » Poussé dans ses retranchements, et entouré par au moins trois hommes – dont le vendeur qui n'avait pas l'air de se manifester plus que cela –, Leoden se sentait pis au piège, enfermé avec peu d'options de sortie. Il ne lui fallut qu'une fraction de seconde pour sortir son épée, dans le son habituel qui fit résonner le métal rutilant, et contrer le coup du gros homme avant qu'il ne le touche.

« Pas de chance pour toi, mon vieux. » lança le chasseur, désormais en proie au courroux qui sommeillait toujours quelque part en lui. « Tu es tombé sur quelqu'un d'habile. » Non, à rester avec les gitans, Leoden n'avait pas perdu de sa tactique. Déstabiliser l'ennemi pour faire décroître son attention, et il aurait l'avantage.

Il para un second coup que l'autre tentait de lui asséner ; il ne semblait pas avoir trop de précision, et c'était tant mieux. Son épée bloquant l'autre lame en hauteur, il en profita pour envoyer un coup de pied dans le sternum du type en l'envoyant voler dans les étales. Le fracas leur attira quelques regards depuis la rue, mais personne ne sembla vouloir se mêler de l'histoire. Alors qu'il cherchait du regard le second homme, Leoden se reçut un gros coup à l'arrière du crâne, qui le propulsa à terre. Là, il se retourna rapidement, brandissant sa lame pour bloquer son adversaire qui se jetait sur lui. Sous le choc, il lâcha l'épée sur le côté, faisant tomber celle de l'autre aussi.

Il se releva le plus vite qu'il put pour se lancer derechef sur son attaquant, à mains nues. Il laissait aller ses poings dans le torse de l'autre alors qu'il se prenait des coups en retour, sentant atterrir les mains du combattant dans son ventre et parfois dans sa mâchoire. Un dernier geste du bras, et Leoden le mit un peu à l'écart, se donnant un temps minuscule pour souffler.

Pourtant, à ce moment, le premier qu'il avait mis à terre se pointa, saisissant l'homme par la gorge de ses deux mains épaisses. Il suffit pourtant d'un crachat de Leoden droit dans ses yeux pour qu'il le jette au sol. Un gros coup de pied dans le visage fit glisser le chasseur plus loin. Sa main tâtait le sol, alors que ses yeux voyaient dans un flou étrange. Il trouva le contact du métal froid à nouveau, saisissant son arme alors qu'un des hommes se propulsait sur lui.

Cela lui valut d'atterrir sur la lame, qui s'enfonça jusqu'à transpercer son corps de part et d'autre, envoyant des projections de sang sur le visage de Leoden. Il se dégagea d'en dessous de l'homme qu'il venait de tuer pour observer les alentours. La boutique était dans un piteux état, beaucoup de choses étaient cassées. Le marchand tenta de lui demander de sortir, mais il ne trouva en écho à ses paroles qu'un cri de rage du chasseur au visage ensanglanté. Ce dernier, en proie totale à la colère qui l'habitait depuis des années n'avait plus contrôle de ses gestes, envoyant voler tout ce qui lui tombait sous la main. Il se laissait guider par la fureur qui brûlait son âme, sentant ses actes dépasser largement ses pensées sans qu'il ne puisse rien y faire. C'était comme s'il habitait un corps qui agissait contre son gré.

Il ressortit de la boutique avec un simple marteau à la main qu'il avait pris en sortant, laissant derrière lui le commerce en sale état, avec au moins trois morts à l'intérieur. Il savait son visage couvert de sang – ne sachant pas où était le sien de celui des autres –, ce qui expliquait largement les regards méfiants et les gens qui s'écartaient sur son passage. Il avait toujours son épée dans sa main droite, la pointe traînant au sol, dessinant derrière lui le sillage d'un fléau qui avait frappé ce village. Décidément, pour quelqu'un qui avait voulu agir avec diplomatie, il avait réussi à aggraver les relations entre les gitans et les villages des rohirrim.

Personne n'osa s'adresser à lui, et c'était tant mieux, parce que dans la fureur dont il était victime, il n'aurait probablement répondu qu'avec un coup d'épée. Il se dirigea vers le sentier qu'ils avaient pris pour venir, s'assurant de n'être point suivi. Alors qu'il remontait dans la forêt, il finit par croiser un groupe de gitans, apparemment venus pour le chercher. Il pouvait lire sur leurs visages l'incompréhension face à son état, alors qu'il marchait courbé, boitillant et couvert de sang, mais n'avait pas pour autant piètre allure. Il leur tendit le petit marteau.

« On ne rentre pas bredouilles » dit-il, affichant un léger sourire pour tenter de masquer le reste, qu'on ne dise rien à Cármen.








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Dernière édition par Leoden Doreath le Ven 6 Mai 2016 - 17:01, édité 1 fois
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— RACE DU PERSO : humaine
— ORIGINAIRE DE : Haradrim, elle est née dans un village à la frontière de Khand à l'est
— ÂGE DU PERSO : 27 ans
— RANG SOCIAL : pauvre
— MÉTIER PRATIQUÉ : voyante, danseuse, musicienne, comédienne
— ARMES DU PERSO : un couteau bien caché sous ses jupons
— ALLÉGEANCE〣GROUPE : son père, son groupe
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MessageSujet: Re: Strange what fear can make foolish people do   Strange what fear can make foolish people do EmptyVen 6 Mai 2016 - 8:53

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Faisant les cent pas dans sa roulotte tel un animal en cage, la gitane ne supportait pas ce suspens autour de Leoden. Mais l’attente ne fut pas plus longue alors que l’un des gitans du groupe qui était venu avec eux en ville entra dans la roulotte, visiblement très calme.

« Il est revenu… »
« Laisse-moi passer !! » le coupa t-elle en essayant de forcer le passage
« Attends écoute moi, calme toi d’abord, d’accord ? Tout va bien !! » fit il en l’attrapant par les épaules.

Cármen soupira d’exaspération, faisant l’effort de montrer qu’elle resterait calme si cela pouvait lui permettre de voir Leoden. Il était vivant et c’était déjà ça, elle n’aurait pas supporté de le perdre. Maintenant la question était de savoir s’il avait besoin de soin ou non. Et puisqu’on ne l’avait pas fait demander, il avait semblé que non. Le gitan se poussa donc de la porte, la lui ouvrant au passage. La gitane ne répondit rien et sorti en courant de la roulotte. Elle chercha la silhouette de Leoden du regard, sous la tension elle se senti soudainement perdue dans son propre campement jusqu’à ce qu’elle voie au loin son visage. Un gitan était en train de lui essuyer le visage, retirant le sang qu’il avait. Cármen ressenti l’angoisse monter en elle et se précipita vers Leoden. Elle vint se loger contre lui, un peu brusque, elle avait besoin de le serrer, de le sentir vivant et d’entendre son cœur battre. Elle remerciait les dieux de lui avoir ramené, prononçant quelques mots en haradrim qui résultaient d’une prière et louait le ciel.

Cármen releva les yeux vers Leoden, s’imprégnant de son regard voilé d’une trace rouge. Il s’était passé quelque chose qu’elle ignorait et se sentait coupable de le voir dans cet état là. Ses mains vinrent entourer son visage, le cœur affolé, elle lui offrit un baiser empli d’amour.

« Ne me fais plus jamais un coup pareil »

Sous la retombée de l’émotion, elle senti son nez picoter, retenant ses larmes. La gitane baissa la tête, se dérobant de son regard et lui prit la main pour l’entrainer dans sa roulotte. Les gitans à leur passage posaient parfois leurs mains sur l’épaule ou le dos de Leoden dans des gestes d’amitié et encourageant. Cármen ne s’arrêtait pas pour qu’ils puissent s’enquérir de son état, ayant le besoin de lui apporter des soins avant toute chose.

La gitane fit asseoir son aimé sur le bord de son lit et s’empressa d’imbiber un linge d’eau propre pour finir de nettoyer le sang sur le visage. Il en avait de partout, jusque sur ses vêtements. Il s’était passé quelque chose de grave, elle mesurait l’intensité du choc sans pouvoir comprendre ce qu’il s’était passé. Sa priorité était d’abord de lui porter son aide. Cármen était crispée, malgré elle ses gestes n’étaient pas aussi doux qu’à l’accoutumée, elle avait accumulé beaucoup trop de tension et ne parvenait  se calmer malgré son retour sain et sauf.

La plaie n’était pas vilaine, une fois nettoyée, elle la désinfecta avec un remède de plantes et d’alcool puis passa un baume cicatrisant sur les rebords afin d’aider la peau à cicatriser. La gitane était restée silencieuse, concentrée à sa tâche

« Elle se refermera bien, elle n’est pas assez profonde pour te laisser une cicatrice, néanmoins tu vas avoir une marque sous la peau le temps que le sang se résorbe. » Déclara t-elle.

La gitane se força à souffler pour que ses mains cessent de trembler. Serrant le linge tâché de sang elle se retourna et le plongea dans l’eau afin de le nettoyer. Enfermée dans son silence une nouvelle fois, elle rféléchissait, accusant le coup et surtout pour se dire que c’était fini, qu’elle n’avait plus besoin d’être aussi tendue. La gitane se retourna le temps d’un instant, offrant un doux sourire à Leoden avant d’entreprendre de lui préparer un breuvage aux plantes qui l’aiderait à se détendre un peu.

« Que s’est il passé ? Je n’ai rien vu venir, ils sont tous revenus et m’ont emmenée sans rien m’expliquer. »

Cármen s’étrangla, repensant à cette sensation où son cœur avait fait une lourde chute en ne voyant pas Leoden dans le groupe.

« J’ai eu si peur. J'ai cru que....»






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MessageSujet: Re: Strange what fear can make foolish people do   Strange what fear can make foolish people do EmptyVen 6 Mai 2016 - 17:37



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Les gitans avaient ramené l'homme avec eux jusqu'au campement, où il trouva nombre de personnes déjà prêtes à l'aider. Il adressa quelques brefs sourires et des remerciements pour les gestes gentils qui tentaient d'enlever le sang qu'il avait partout sur le visage. Il avait déjà séché, et tombait facilement en grattant ou en passant un linge humide. Pourtant, c'était un peu sensible, et Leoden remarqua seulement qu'il avait certainement une petite blessure au visage. C'était à croire que les dieux voulaient le marquer là aussi, pour la seconde fois qu'il se faisait blesser en cet endroit.

Les sourires brièvement adressés, il revêtait aussitôt son masque de désintérêt, comme pour montrer aux autres que rien de grave ne c'était passé. C'était loin d'être vrai, mais il n'avait pas envie de rentrer dans des explications ou d'avoir des comptes à rendre à ce moment précis. Il sentait les réminiscences de la colère gronder encore secrètement au fond de ses veines, circuler vaguement dans tout son corps alors qu'il faisait tout son possible pour prendre une respiration calme et ne pas se laisser emporter.

Alors qu'il trouva finalement le regard de Cármen, qu'il avait fait chercher, au milieu des autres, il sentit la différence peser dans son cœur. Seule elle était capable de dissiper totalement les débordements qui le menaçaient, auxquels il était en proie quand il ne pouvait pas poser ses yeux sur l'objet de son amour. Bien plus qu'une simple compagne, la gitane était ce roc solide qui lui permettait chaque jour de ne pas sombrer. Elle éloignait de lui toute cette rage qui le mangeait habituellement, rendant ainsi son existence un peu plus tranquille et sereine.

A Cármen, il décrocha un beau sourire, celui qu'il gardait toujours pour elle. Pourtant, il lui sembla qu'elle était beaucoup plus concentrée sur d'autres choses que les expressions de son minois. Leoden aurait préféré qu'elle ne le voit pas dans cet état, cela lui aurait évité bien des questions auxquelles il ne voulait pas répondre. Mais il savait son inquiétude et l'avait fait chercher, pour éviter qu'elle ne souffre davantage dans l'angoisse de le savoir peut-être mort. Il était bel et bien vivant, au contraire des trois hommes qui l'avaient lâchement provoqué dans la boutique. Il avait décidé qu'il s'abstiendrait de mentionner ces faits là à son amoureuse, pour ne pas la troubler plus, et parce qu'il ne voulait pas sentir à nouveau la rage imbiber son corps.

La danseuse le guida jusqu'à leur roulotte, où elle finit de soigner son visage, qui n'avait apparemment pas été épargné par les villageois qui les avaient insultés. Lorsqu'elle lui demanda ce qui s'était passé, il hésita un long moment avant de répondre. Leoden n'avait pas vraiment réfléchi à ce qu'il allait dire. Il se sentait coupable de vouloir mentir à la gitane, mais savait qu'il se sentirait d'autant mieux s'il oubliait bien vite cet événement, plutôt que de le lui raconter. Il avait honte de ce qu'il avait fait, et ne pouvait pas lui avouer ; après les circonstances qui l'avaient mené à presque tuer Constance, et le regard de Cármen à ce moment-là, non..

« Je vais bien, regarde » il prit la gitane dans ses bras pour la serrer contre lui, lui murmurant dans le même temps de ne plus s'inquiéter, qu'il était sain et sauf, et de surcroît entre de bonnes mains. « Ce n'était rien de grave, j'ai voulu du bois, ils ont voulu ma peau. Mais tout le monde s'en sort bien dans l'histoire. » il savait ces mots faux à tel point qu'il les faisait passer avec regret par ses lèvres. Il n'imaginait pas la réaction de Cármen si elle apprenait la vérité, cela lui faisait bien trop peur. Pourtant, les souvenirs de cet incident étaient là et le hantait, l'enfermant très vite dans une sorte de mutisme dont il connaissait déjà les moindres recoins.

Il arborait toujours cette expression vide, portant sur son visage aucun trait qui ne transmette une émotion. Il revêtait ce masque comme bien des fois où il avait eu à le faire, alors que dans le fond, il se sentait complètement brisé par ce qu'il avait fait.








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MessageSujet: Re: Strange what fear can make foolish people do   Strange what fear can make foolish people do EmptyDim 8 Mai 2016 - 14:04

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Cármen écoutait avec attention les explications de Leoden. Elle demeura consternée par tant de bêtise de la part d’un commerçant vis-à-vis de ses clients. Mais il leur arrivait parfois ce genre de désagrément, lorsqu’ils tombaient sur des gens n’ayant pas l’habitude de voir des étrangers et encore moins des suderons. Ces derniers n’avaient pas réellement bonne réputation étant donné que certains haradrims avaient coopéré avec sauron. Mais puisqu’ils vivaient là, c’était la preuve qu’ils n’étaient pas comme eux. Encore fallait il qu’ils soient en mesure d’avoir bien plus d’ouverture d’esprit, ce qui n’était pas gagné. La gitane se sentait gêné qu’il ait pris tous les coups alors que ce monsieur avait certainement été dérangé par la présence de ses confrères. La gitane soupira un coup, resserrant son étreinte alors qu’elle était logée entre ses bras. Elle respirait son parfum naturel, après avoir eu cette impression d’avoir été privée d’air lorsqu’elle avait cru l’avoir perdu.

« Et bien….Il ne t’a pas loupé… » Fit elle en se détachant pour constater une nouvelle fois les dégats

La gitane appliqua un baume sur ses blessures pour que celles-ci puissent rapidement cicatriser. Une fois complètement remis en état, elle se nettoya les mains. Elle était rassurée de le savoir rentré mais se demandait ce qu’il s’était réellement passé puisque Leoden n’avait pas détaillé les faits. Elle n’avait pas envie de le polluer avec ses questions, de plus elle avait eu peur et n’avait pas la tête aux questionnements. Elle attendrait donc que la journée passe ou bien elle lui demanderait ce qu’il s’était vraiment passé le soir même une fois la tête refroidie.

La gitane laissa Leoden un instant, le temps d’aller leur chercher à manger. Quelques membres du groupe vinrent lui demander des nouvelles de son état, ce à quoi elle répondit bien évidemment positivement, rassurée qu’il soit en entier malgré la blessure qu’il avait. Le plus important était là. Une des gitanes lui fit ainsi remarquer que leur relation avait pris une tournure beaucoup plus sérieuse, et lui demanda s’ils projetaient de bientôt se marier. Cármen se senti rougir, mal à l’aise, elle n’avait pas pensé à cela dans l’immédiat même si elle s’était volontiers senti finir sa vie avec lui. Ces mots prononcés plantèrent des flashs dans son esprit, des visions qui soudainement ternirent son visage. Elle ne comprenait pas ce qu’elle avait vu, ne savait pas non plus si c’était lié à cette idée de mariage ou si c’était lié à Leoden lui-même.

La gitane répondit mécaniquement, revêtant un sourire figé et lui répondit qu’ils avaient encore le temps avant de penser à cela puisqu’ils étaient ensemble depuis que quelques semaines et qu’ils devaient d’abord se fiancer. La dernière fois qu’elle avait eu une vision liée à un mariage c’était avec Búchanán. Elle l’avait vu aux bras d’une femme blonde et avait vite déduit qu’il n’était pas l’homme avec lequel elle devait se marier si elle ne voulait pas souffrir et avait mis fin à leur relation la veille de leur union de manière brutale et qui l’avait perturbée durant de longues années. Elle ne souhaitait pas faire la même chose à Leoden, ainsi plus loin serait l’idée de mariage, mieux elle se porterait. Dans le cas où ce n’était pas cela, la jeune femme revint dans la roulotte avec tout un tas de questions dans la tête qu’elle aurait sans doute aimé lui poser. La gitane lui donna son assiette, silencieuse mais en ayant veillé à lui offrir un large sourire et un baiser sur les lèvres pour ne pas l’inquiéter.

Le temps lui dirait si elle faisait le bon choix, en revanche si cela concernait le passé, elle avait envie de le savoir, très vite. En observant son aimé, elle remarqua qu’il avait l’air préoccupé, du moins en un certain sens. Son regard habituellement si jovial et chaleureux était délavé. Cármen ne pouvait considérer qu’il s’était passé quelque chose, néanmoins elle souhaitait étudier toutes les possibilités. Et si elle se trompait sur toute la ligne, elle finirait bien par s’en rendre compte. La gitane mangea en silence, pensive et continuait de jeter des coups d’œil à Leoden.

« Crois tu que nous devrions lever le camp ? »

Fit Cármen, soucieuse que leur présence soit désormais mal vu avec cet accrochage. Si c’était le cas il leur faudrait quitter le terrain dans l’après midi au risque que rester leur porte préjudice. La jeune femme n’avait nulle envie de partir en urgence et pris au dépourvu ainsi qu’il leur était arrivé quelques jours plus tôt avec les orcs.

« Tu devrais en parler à mon père, il pourrait prendre rapidement une décision. » Poursuivit la jeune femme tout en attaquant son riz.







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MessageSujet: Re: Strange what fear can make foolish people do   Strange what fear can make foolish people do EmptyDim 8 Mai 2016 - 16:05



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Cármen l'avait laissé seul quelques minutes, dont il profita pour souffler un peu. Il était habitué à son mode de vie solitaire ; pas que la jeune femme le dérange, mais après les événements de l'après-midi, il se sentait mieux sans aucune présence humaine alentours. Le contact avec des gens joyeux, contents de le voir revenir contrastait trop avec ses actes, l'homme sentait qu'il ne méritait pas ces sourires, s'efforçant d'y répondre tant bien que mal. Il avait fini par laisser les femmes qui s'étaient occupées de lui pour rejoindre sa bien aimée, ce qui lui permettait de se retrouver en moindre compagnie.

Qu'elle ait laissé la roulotte un instant lui donnait quelques petites minutes pour réfléchir, se distancer de ce qui s'était passé. Cármen n'avait pas encore posé de questions, pourtant l'homme savait qu'avec ses vagues réponses, il avait évidemment réveillé sa curiosité. Pas une curiosité mal placée, loin de là car la gitane était toujours emprunte de bienveillance envers lui. Mais une curiosité qui, en ces circonstances, le dérangeait. Leoden avait honte de ce qu'il avait fait, emporté par des sentiments qu'il ne voulait plus dans son cœur. Même si la danseuse pouvait comprendre, il ne se trouvait pas capable de lui faire de telles révélations. Il avait toujours voulu lui cacher l'horreur des actes qu'il avait pu commettre par le passé ; lui en révéler d'aussi récents était loin d'être envisageable. Leoden voulait qu'elle garde une image de lui comme s'il était un homme bien, quelqu'un d'honnête et respectable. Pas celui qui tuait sans pitié quand il avait perdu son sang froid.

Lorsque la gitane finit par revenir, portant des assiettes pour qu'ils mangent à l'écart des autres et de la joie ambiante qui revenait à chaque repas, Leoden s'efforça de lui adresser un petit sourire. Mais bien vite, il retrouva son visage morne, qui laissait fuiter les secrets qu'il voulait lui garder. Il jetait de petits regards en direction de Cármen, priant silencieusement pour qu'elle ne lui pose pas de questions. Un jour peut-être, il serait capable de lui dire. Tout de suite, cela lui était trop difficile.

Sa bien aimée souleva l'idée que Leoden aille parler à son père, alors qu'elle lui demandait s'il pensait qu'il fallait lever le camp. L'homme n'était sûr de rien, mais il lui semblait judicieux d'aller discuter avec le chef des gitans, ce qui assurerait la prise d'une décision correcte et bonne pour tous. Hochant la tête en réponse à sa question, il n'eût pas l'appétit de finir son assiette avant de partir. Laissant Cármen derrière lui, l'homme lui fit comprendre qu'il était mieux qu'il parle seul ; il lui donna un rapide baiser avant de s'en aller.

Les courants d'air sur son visage lui faisaient du bien, et il aurait pu rester dehors plus longtemps, mais il avait à faire. Leoden savait parfaitement où se diriger pour trouver celui qu'il cherchait, et il ne tarda pas à arriver devant la roulotte en question, frappant doucement la porte de son poing fermé. Un homme dont le visage lui était maintenant familier lui ouvrit, l'invitant à l'intérieur. Il pouvait lire sur les traits de Leoden que quelque chose le préoccupait, ce qui, au vu des événements du matin dont il avait ouï-dire, ne laissait rien présager de bon. Passé les formalités de salutations, le père de Cármen invita l'homme à s'asseoir en sa demeure.

« Pardonnez-moi d'arriver de la sorte, votre fille m'a conseillé de venir vous parler, et je trouve cela judicieux.. » il marqua une pause, jouant avec ses mains, le regard rivé sur ces dernières. Il n'osait pas soutenir les yeux du chef des gitans, parce que quoi qu'il ait entendu, Leoden savait qu'il était le seul coupable de cette situation. « Vous l'avez certainement entendu, mais nous avons eu quelques problèmes ce matin, au village » L'homme en face de lui hocha la tête avant de parler à son tour :

« En effet, l'on m'en a dit quelques mots. Pensez-vous qu'il est temps pour nous de quitter cet endroit ? Nous pouvons facilement plier bagage dans l'après midi si c'est nécessaire » le chef des gitans se montrait compréhensif, concerné par ce qui devait se passer. Leoden acquiesça à sa proposition.

« Je pense que c'est mieux, au vu des circonstances. Je voudrais juste vous enquérir d'une dernière chose » il s'arrêta, levant les yeux pour fixer enfin son interlocuteur, alors qu'il allait lâcher ce qu'il se devait de dire au moins à cette personne-là, question d’honnêteté et de confiance au sein du groupe. S'il devait être puni, alors l'heure était venue. « Quoi que l'on vous ait dit, je suis le seul responsable. C'est moi qui ait tué ces trois hommes. »








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MessageSujet: Re: Strange what fear can make foolish people do   Strange what fear can make foolish people do EmptyDim 8 Mai 2016 - 21:20

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Hannad observa Leoden, fronçant les sourcils à ce qu’il venait de dire. Il venait d’avouer qu’il avait tué trois hommes dans le village et en prenait l’entière responsabilité. Leoden avait bien intégré le camp, même si au départ le chef des gitans avait vu d’un mauvais œil qu’il soit aussi proche de sa fille et qu’ils ne connaissent rien de lui, il avait fini par montrer que l’intérêt qu’il lui portait était pur et sans mauvaises intentions. De part ce fait là, il devina que c’était pour protéger Cármen et les siens qu’il s’était vu contraint de tuer. En lui avouant cela il espérait sans doute avoir un retour qu’il soit positif ou négatif. Hannad lui-même avait fait d’horribles choses pour protéger sa famille, y compris mettre le bonheur de sa fille en jeu. Une chose qu’il se pardonnerait jamais, c’était pour cette raison même qu’il ne lui mettait pas de barrières concernant ses relations ou ce qu’elle voulait faire dans une certains mesure. Elle avait bien choisi son compagnon cette fois encore même s’il la souhaitait mariée à Taavi, il acceptait de voir Leoden partager la vie de sa fille. Il ne lui fit pas la remarque mais en le sachant capable de tuer pour la protéger, il avait gagné encore plus d’échelons qu’il n’en avait déjà eu en participant activement à la vie du groupe. Le gitan posa sa main sur l’épaule de Leoden, une tape amicale et qui se voulait rassurante.

« On a tous commis l’inacceptable pour les gens qu’on aime. Tu as protégé Cármen et les autres, c’est tout ce qui compte à mes yeux. » Avoua t-il dans un demi-sourire

Le gitan fit quelques pas et observa le campement qui continuait de vivre comme si de rien était. Il était le moment de prendre une décision. Leoden se douterait surement laquelle était, ils ne pouvaient prendre le risque de rester plus longtemps en se sachant mal vus. Cela était déjà arrivé, ils avaient l’habitude de devoir partir plus tôt que prévu à cause d’histoires, notamment avec Cármen qui avait parfois failli se retrouver brûlée sur un bûcher.

« Nous partons sur l’heure, nous allons remonter vers la forêt de fangorn à environ une journée et demi de marche, nous y serons tranquille le temps de quelques semaines. Partez devant avec Cármen dans le cas où il y ait des représailles et qu’ils nous rattrapent, nous vous rejoindrons là-bas mais je veux la savoir en sécurité. »

Un dernier regard échangé, Hannad alla répandre l’information avec Leoden dans le campement sans donner les raisons exactes de leur soudain départ, disant simplement qu’ils n’étaient aps la bienvenue ici et qu’il leur fallait s’en aller avant qu’on ne les expulse. En vérité Hannad ne craignait pas que l’expulsion mais bien une attaque et il était hors de question que cela arrive. Les gitans commencèrent les préparatifs, remballaient leurs affaires et préparèrent les chevaux.

Dans sa roulotte, Cármen entendit alors l’agitation, interpellée après avoir vu les gitans sur le départ, elle sorti de sa roulotte. Finalement son père avait choisi qu’ils partent, ayant raison de ne pas vouloir prendre le risque. Au moins ils pourraient s’en aller tranquillement et se choisir un nouvel endroit un peu plus loin le temps que les tensions s’apaisent. La gitane s’occupa de sa roulotte et alla aider les autres gitans qui ne comprenaient pas trop la décision soudaine d’un départ Elle croisa le regard de son père qui avait l’air grandement préoccupé, la gitane elle, ne s’était pas attendu à ce que cela prenne une telle ampleur

Puis elle chercha Leoden du regard, lui qui venait juste de lui parler pourrait sans aucun doute l’éclairer sur ce qu’il s’était dit et ce qui le rendait aussi inquiet. Elle le retrouva alors, lui attrapant le bras en l’interceptant et lui adressa une sourire mêlé à de l’incompréhension.

« Tout va bien ? »  Lui demanda t-elle. «  Mon père a l’air très préoccupé, est ce qu’un epetit accrochage vaut qu’on soit si pressé que ça ? »







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MessageSujet: Re: Strange what fear can make foolish people do   Strange what fear can make foolish people do EmptyDim 8 Mai 2016 - 22:00



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« Mais s'il vous plait, je vous demande seulement de n'en pas parler à Cármen.. » Ce furent les derniers mots que Leoden put adresser au père de sa compagne avant qu'ils ne se séparent d'un commun accord pour partager la nouvelle. Même s'il savait qu'Hannad ne risquait pas de le crier à qui voulait l'entendre, l'homme préférait prendre des précautions. L'intéressé s'en doutait aussi, et avait compris que si quelqu'un devait mettre sa fille au courant, c'était bien le chasseur lui-même.

Parcourant le campement, Leoden donnait les consignes dont il avait été décidé, se rendant dans chaque roulotte pour en prévenir les habitants. Le départ devait se faire rapidement pour qu'à la tombée de la nuit, ils soient déjà assez éloignés du village. Ensemble, Hannad et Leoden avaient convenu qu'il leur faudrait monter vers le nord, où ils pourraient rejoindre la lisière de la forêt de Fangorn. Ce n'était pas très loin, mais cela leur prendrait du temps de se déplacer avec tout ce cortège. Le père de Cármen avait aussi demandé à l'homme de partir en avant avec sa fille, pour qu'elle soit en sécurité avant tout.

Leoden arpentait les chemins créés par les roulottes à la recherche de plusieurs hommes qu'il savait où trouver. Les quatre gitans qui l'avaient accompagné à la boutique étaient là, l'homme qui avait gardé Cármen lorsqu'elle dansait aussi. Il leur annonça le départ prochain, eux qui savaient mieux que quiconque ce qui l'avait déclenché.

« Hannad m'a ordonné de partir devant avec Cármen pour qu'elle soit en sécurité. Mais si nous partons en éclaireurs, vous vous doutez bien qu'on ne peut y aller seuls. C'est pourquoi je viens vous proposer de nous accompagner. Nous allons au nord, le voyage sera moins long que si nous restons avec le groupe ici. Il nous faudra quelques chevaux, si vous savez monter nous pourrons être encore plus rapides, et ce serait pour le mieux. Nous camperons en chemin, il faut charger les chevaux avec des tentes » alors qu'il expliquait ce qu'ils devaient faire à son petit groupe dont il savait qu'ils les suivraient, Leoden sentit arriver derrière lui cette présence féminine qu'il chérissait tant. Il glissa un regard aux hommes, leur intimant de garder le silence quant aux raisons du départ, eux qui se doutaient de la confidence.

Il sentit la main de Cármen attraper son bras sans pour autant le surprendre. En se retournant, l'homme découvrit un sourire bien inhabituel sur le visage de sa bien-aimée. Elle semblait troublée par ce départ soudain qui les prenait pour ainsi dire un peu au dépourvu.

« Je suis désolé, Cármen, mais oui, il nous faut partir. Ton père craint que nous ne soyons la cible de représailles, parce que nous sommes encore une fois malvenus ici. Il préfère que nous partions avant pour nous éviter de tomber sur des villageois qui nous reconnaîtraient s'ils venaient à monter jusqu'ici pour nous chasser » Leoden masquait un peu la réalité, ne voulant pas mettre Cármen sur la piste de ce qu'il avait fait. « Nous allons partir bientôt avec un petit groupe. Le reste nous rejoindra rapidement, mais nous auront de l'avance. Nous pouvons partir à cheval, si tu le veux bien. Plus vite arrivés, plus vite installés »

Il remit une mèche folle de la gitane derrière son oreille, lui tendant un petit sourire discrètement crispé. L'homme n'aimait pas beaucoup devoir cacher la vérité à son amoureuse, pourtant il y était contraint, afin d'éviter qu'elle ne pose les questions délicates.

Il l'accompagna jusqu'à leur roulotte pour l'aider à ranger leurs affaires dans des sacs qu'ils pourraient accrocher sur les selles des chevaux, puis alla préparer ces derniers pour faciliter leur départ. Leoden regrettait beaucoup d'avoir mis le groupe dans cette situation délicate, pourtant il lui semblait qu'il n'avait pas vraiment eu le choix. De cette légitime défense, s'était-il simplement montré trop barbare avec ses victimes pour connaître autant de remords ?








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— ORIGINAIRE DE : Haradrim, elle est née dans un village à la frontière de Khand à l'est
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MessageSujet: Re: Strange what fear can make foolish people do   Strange what fear can make foolish people do EmptyDim 8 Mai 2016 - 23:40

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La gitane hocha la tête avec approbation, elle aurait sans doute voulu rester pour accompagner le cortège comme elle l’avait toujours fait mais puisque Leoden lui proposait de l’accompagner avec les éclaireurs ce n’était pas de refus. La gitane cessa de se poser des questions, toutefois l’air inquiet de son père ne la quittait pas. Elle le croisa une dernière fois alors qu’ils sortaient de leur roulotte, il déposa un baiser sur le front de sa fille en lui demandant d’être prudente sans lui donner plus d’explications ou de détails en disant qu’il avait des choses à faire et peu de temps de parler. Elle croisa aussi sa mère qui lui donna une dague et lui demandait de bien faire attention également. La bohémienne avait été surprise de savoir qu’ils allaient si loin, à ce train là ce n’était pas éviter les problèmes c’était carrément imposer un mur. Mais soit, elle respectait cette décision et aida Leoden à préparer les chevaux en suivant ses directives. La gitane était un peu stressée de monter une nouvelle fois, même si il lui avait bien enseigné, elle ne l’avait pas fait sur une si longue distance et appréhendait la route.

Leoden dirigeait le groupe, elle le vit discuter avec son père qui devait sans doute lui donner les dernières consignes avant de leur demander de partir. Cármen jeta un regard en arrière pour constater que leur petit groupe était prêt. Ils quittèrent ainsi la clairière, la jeune femme suivait de près le groupe tout en restant concentrée sur sa route. Elle eu besoin de quelques minutes avant de s’adapter de nouveau et se sentir plus à l’aise. Le cheval devait sentir qu’elle était crispée, elle n’avait de cesse de se répéter cela et que ça pouvait aussi lui porter préjudice. Alors elle tenta de se détendre et en profita pour profiter du paysage. Ses boucles noires se déroulaient et se reformaient dans son dos par le rythme effréné qu’avait imposé Leoden. La première partie du voyage se fit qu’avec les bruits de sabots martelant le sol comme fond sonore alors que le ciel se couvrait peu à peu.  Arrivés en haut d’une colline, la gitane prit un moment pour regarder en contrebas de la vallée, où se trouvait le campement un peu plus tôt. Elle chercha dans la forêt un indice du cortège des gitans mais cette dernière était si épaisse qu’elle n’en voyait pas.

La jeune femme ne traina pas plus longtemps et rattrapa le groupe qui venait tout juste de ralentir en ayant remarqué qu’elle n’était plus là. Le voyage pouvait continuer, ils firent quelques pauses pour que les chevaux puissent manger et s’abreuver. Sur demande de Cármen, ils firent une plus grosse halte car celle-ci commençait à souffrir du dos à force d’être crispée. Ils attachèrent les cheveux près d’un petit ruisseau et pendant que deux d’entre eux allaient vérifier que les alentours étaient sécurisés, la jeune femme plongea ses mains dans l’eau fraiche et épancha sa soif avant de remplir sa gourde. Puis elle passa ses mains imbibées d’eau sur son visage et dans sa nuque avant de se lever pour rejoindre Leoden.

La jeune femme lui tendit sa gourde, lui aussi devait boire car ils ne feraient sans doute pas de prochaine halte avant d’arriver près de Fangorn.

« Crois tu qu’ils arriveront avant la tombée de la nuit ? »

Cette inquiétude avait commencé à prendre forme dans son esprit. Elle n’avait été séparée du groupe plus longtemps que quelques heures et les savoir en chemin ou arrêtés quelque part sans qu’elle y soit emplissait son esprit de mauvaises choses. N faisant le calcul et au vu de leur avancée, ils arriveraient au crépuscule mais avaient une meilleure allure, ce qui n’était pas le cas du groupe. Ainsi il n’avait pas besoin de répondre qu’elle connaissait déjà la réponse.

La gitane ferma doucement les yeux, le cœur serré, ayant l’impression d’être une petite fille pleurant l’absence  de ses parents. Elle ne montra pas de tristesse, juste de l’inquiétude. Ils s’en sortiraient très bien dans leur petit groupe, mais l’autre manquait de quelques hommes forts pour leur défense.

« J’espère que tout ira bien pour eux. » Fit Cármen tout en se tripotant machinalement les doigts. Puis elle se pinça les lèvres et étouffa un rire nerveux « Excuse moi, j’ai toujours tendance à penser au pire… »

Elle fit un effort monumental pour ne pas embrouiller l’esprit de Leoden de ses idées noires.

« Tant que tu es là, tout va bien ! » fit elle sur une note plus positive.




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MessageSujet: Re: Strange what fear can make foolish people do   Strange what fear can make foolish people do EmptyLun 9 Mai 2016 - 11:46



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Le petit cortège qu'ils formaient avait avancé bien plus vite que prévu, ce qui rassurait Leoden. Le père de Cármen lui avait prédit un jour et demi de route pour les roulottes, un peu moins pour eux, et pourtant, alors qu'il arpentait des sentiers qui lui étaient familiers, il avait rapidement su qu'ils n'auraient pas à camper en chemin. C'était tant mieux, s'ils étaient arrivés avant que la lune n'éclaire le ciel nocturne. Ils n'auraient pas à plier bagage au petit matin pour reprendre les routes.

L'homme savait que le reste du groupe des gitans ne pourrait pas les rejoindre le soir même. Avec toutes les roulottes, ils avançaient bien moins vite, d'autant qu'ils n'avaient pas prévu de prendre les mêmes routes. Le groupe de Leoden avait décidé d'utiliser les petits sentiers, bien moins fréquentés, où ils n'auraient pas à croiser trop de monde ; c'était à la fois plus rassurant, et plus rapide pour avancer. En revanche, ces chemins-là étaient bien trop escarpés pour y faire passer les roulottes et les auraient juste abîmées. Leoden menait son petit groupe en suivant les directives de Hannad, et tout se passait pour le mieux.

A ses côtés, il avait senti que Cármen était tendue. Monter à cheval aussi longtemps demandait de l'endurance, il en savait quelque chose ; c'était tout à fait normal que la danseuse ne fatigue, d'autant qu'elle ne savait pas monter. Ils avaient donc convenu d'une pause un peu plus longue que les autres au prochain cours d'eau.

Lorsque la gitane avait posé sa question, il avait suffit d'un haussement d'épaules de Leoden pour qu'elle comprenne ; non, le reste du groupe était plus lent, et eux avaient pris de l'avance sur ce qu'il avait prévu aussi. Secrètement, il espérait qu'il n'était rien arrivé de grave aux roulottes. Sans forcément y faire attention, Leoden avait pris avec lui une bonne partie des hommes forts, ce qui porterait préjudice au groupe de Hannad s'il venait à leur arriver quelque chose. Pourtant, il lui fallait rassurer Cármen, parce qu'il voyait bien que le rythme soutenu qu'il avait adopté pour leur cortège l'avait alarmée.

« Ne t'inquiète pas, j'essaye de nous faire avancer rapidement pour que nous ayons le temps de patrouiller autour de la clairière que nous allons rejoindre. Ce sera plus facile à la tombée de la nuit qu'en plein noir. » lui glissa-t-il en réponse à sa première question.

L'homme attrapa la gourde qu'elle lui avait tendu pour s'abreuver un peu. Il faisait encore chaud même à l'ombre des arbres, pourtant, plus ils montaient, plus le climat deviendrait clément avec eux. Leoden observait Cármen alors qu'elle semblait vraiment troublée ; ce qu'il pouvait comprendre, car elle avait rarement été séparée de sa famille, à chaque fois pour des raisons loin d'être heureuses. Il glissa une main dans son dos pour la réconforter, l'attirant vers lui pour la prendre dans ses bras.

« Je suis certain qu'ils vont tous très bien, Cármen. Tu n'as pas à t'en faire, ils nous rejoindront plus vite que tu ne le penses. Et puis, ils ont ton père comme chef. Ce n'est pas n'importe quel homme, il sera largement capable de les défendre, bien plus que moi ! » il lui adressa un bref sourire, alors qu'il se dissimulait toujours derrière ce masque joyeux. Mais au fond, le chasseur était là, retournant dans sa tête la scène dans la boutique. Il revoyait le sang sur la lame, les projections sur son visage, et les étales complètement en désordre. Ces pensées continuaient de l'assaillir, comme s'il ne pouvait s'en défaire. Encore une fois, elles tentaient d'attiser sa rage, mais pour le moment, il était capable de se contenir.

« Je connais ces forêts, c'est aussi pour ça que nous avançons rapidement » dit-il pour changer le sujet de la conversation. Jouant avec ses mains, la gitane toujours dans ses bras, il déposa un petit baiser sur le haut de son front. « Nous sommes dans le nord du Rohan, c'est ici que j'ai grandi »








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MessageSujet: Re: Strange what fear can make foolish people do   Strange what fear can make foolish people do EmptyLun 9 Mai 2016 - 15:06

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Les mots de Leoden étaient rassurants et emplis de bienveillance, elle aimait chez lui cette faculté à toujours lui ôter le doute et à être confiant. Il suffisait qu’il le dise pour qu’elle le croie sur parole, après tout c’était lui qui avait discuté avec son père. La gitane se retrouva une fois de plus dans ses bras, profitant de la chaleur rassurante qu’il lui infusait alors qu’elle passait ses bras à sa taille out en écoutant les battements de son cœur. Que serait elle devenu s’il n’était pas apparu sur son chemin ? Dans quel monde serait elle en train d’errer ?  La gitane respira doucement, s’imprégnant de ses paroles comme un remède que l’on prend pour apaiser ses maux. Il avait raison sur un point : son père n’était pas qu’un chef qui se complait sur son trône et profite du service des autres mais il était également fier combattant. En y repensant, lorsqu’ils vivaient dans les Harad, ils n’étaient que de misérables paysans, aujourd’hui il était fine lame et agile guerrier, il les avait protégés de nombreuses fois et Cármen se devait de lui faire confiance.

Ses inquiétudes s’estompèrent dans la bourrasque de vent qui fit voler les cheveux de la gitane. Elle se détacha de lui tout en conservant cette proximité alors qu’il baptisait son front d’un baiser. C’était là qu’il avait grandi et aussitôt quelques brides de l’histoire de Leoden lui revinrent en tête. Ses pourrait il que son père vive encore ici quelque part ? La gitane ne lui fit pas remarquer, il n’avait pas besoin d’elle pour le savoir et ce n’était pas non plus le moment d’en débattre. La gitane lui offrit un fin sourire, les inquiétudes ne marquaient plus son visage tandis que ses yeux avaient retrouvé de leur clarté.

« Remettons nous en route, je ne veux pas que les autres regrettent de m’avoir emmenée si l’on s’arrête trop ! »

Elle serra leurs mains liées contre son cœur et déposa un baiser dessus avant de retourner à sa monture. Elle cajola son cheval de quelques caresses avant de remonter dessus puis attendit le signal de Leoden pour qu’ils puissent reprendre la route. Le trajet dura quelques heures encore avec de courtes pauses pour abreuver les chevaux. Le jour s’exténuait à l’horizon, les derniers rayons d’or du soleil étaient filtrés entre les arbres jusqu’à la clairière où ils s’étaient arrêtés. Elle était grande, le point d’eau était bien plus bas. Cármen descendit de son cheval, observant les cimes des arbres depuis lesquelles les oiseaux chantonnaient. C’était ce calme qu’elle aimait, il y avait ici des ondes pures et bienfaisantes qui seraient parfaites pour leur petit campement.

L’un des gitans s’empressa de monter un feu central, amenant de grosses pierres pour former un cercle et il jeta du bon bois à brûler. Cármen attacha son cheval avec les autres et entreprit d’aller chercher des baies, de quoi les nourrir alors qu’ils passeraient la nuit ici. Ils avaient emporté des vivres, mais elle avait envie de manger des fruits rouges en ayant vu de belles mûres sur le chemin. Elle s’éloigna quelques temps, laissant Leoden donner ses directives au reste du groupe. Elle s’était alors isolée, prenant le temps de recueillir les quelques fruits rouges dans un foulard tout en continuant de se promener dans les alentours. Elle vit d’autres fruits rouges, ces derniers ressemblaient à ceux que l’un de ses oncles avait ramenés une fois lorsqu’il revenait d’un voyage dans le Rohan. Un sourire étira ses lèvres en souvenir de cet instant là où elle n’avait même pas laissé la chance à ses parents d’en gouter une seule tellement elle avait aimé cela. La gitane en prit une et la porta à ses lèvres puis entreprit de dénouer son foulard dans le but d’en ajouter dans sa cueillette.

Au bout d’une dizaine de minutes, elle se releva pour retourner vers les autres et chancela soudainement. Ses jambes ne répondaient plus, elle avait l’impression de marcher sur un sol meuble alors que l’environnement semblait tourner. Elle se mit à tousser puis compris que c’était le fruit qu’elle avait mangé qui la rendait malade, elle s’en débarrassa alors, jetant le foulard et tenta de continuer d’avancer pour rejoindre le petit campement. Elle continua de tousser, à s’en étouffer alors qu’elle ne parvenait toujours pas à se remettre sur pieds à cause des vertiges qui a prenaient. Sous l’effet de sueurs froides, elle se senti faiblir, tremblante, elle ne parvenait plus à retrouver son chemin. Elle n’arrivait pas à élever la voix pour appeler à l’aide puis sombra dans l’inconscience.







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MessageSujet: Re: Strange what fear can make foolish people do   Strange what fear can make foolish people do EmptyLun 9 Mai 2016 - 16:16



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Leoden avait mené son groupe par les sentiers de la forêt rohirrim, sur des chemins escarpés, traversant plusieurs fois des cours d'eau pour faciliter leur trajet. Ils avaient mis bien moins de temps que ce que l'homme avait escompté pour finalement parvenir à leur destination alors que le crépuscule n'était pas tout à fait tombé sur le dôme astral. Le voyage avait été épuisant de par le rythme qu'ils avaient maintenu, mais cela leur avait valu de pouvoir inspecter parfaitement la clairière avant de s'y installer. Il n'y avait pas de grand gibier à proximité, mais certainement de plus petits animaux dont on pouvait entendre les bruissements.

L'endroit semblait paisible, dégageant la tranquillité habituelle de cette région de la Terre du Milieu. Leoden se rappelait de quelques chemins qu'ils avaient empruntés, lui qui les avait aussi parcouru il y a de cela une vingtaine d'années. C'était parmi les rares souvenirs qui subsistaient dans sa mémoire, accompagnés du vague visage de son père qu'il n'avait pas vu depuis trop longtemps.

L'homme aida les autres gitans à attacher les chevaux en tendant une corde entre deux arbres, ce qui pourrait leur permettre de s'alimenter seuls. Il leur fit les soins avant d'entreprendre de monter les tentes dans lesquelles ils avaient prévu de passer la nuit. Au petit matin, ils seraient sûrement réveillés par l'arrivée du reste des gitans et des roulottes, et pourraient ainsi établir à nouveau un vrai campement. La tente donna un peu de fil à retordre à Leoden, lui qui n'avait pas beaucoup eu l'occasion d'en monter dans sa vie. Mais avec l'entraide qui régnait au sein du groupe, ils furent bien vite sortis de l'affaire.

« Sois prudente » glissa l'homme à sa bien aimée avant qu'elle ne parte cueillir des fruits de la forêt pour compléter leur repas. Il lui faisait une confiance aveugle, sachant que la danseuse mesurait les risques et n'allait pas se mettre en danger ; pourtant il ne pouvait s'empêcher de se montrer protecteur envers elle. « As-tu une dague ou un couteau ? Je serai plus rassuré si tu as de quoi te défendre » lui demanda-t-il. Il savait cette région peuplée de grands animaux, parfois féroces, et même s'il n'en avait pas entendu, le mieux restait de parer à toute éventualité.

Une fois que la gitane eut disparut dans les sous-bois, Leoden s'occupa des préparatifs pour les couchages dans la tente, puis il s'attela à ceux du repas. Ayant pris avec eux quelques sacs de riz, l'homme descendit remplir une marmite d'eau dans le ruisseau en contre bas pour l'y faire cuire. Il se prit à rêvasser devant les reflets qui dansaient sur la surface de l'eau agitée. Les points de lumière désormais accrochés dans le ciel lançaient leur lueur jusqu'à lui dans une pureté céleste, lui rappelant comme à chaque fois, les légendes que son père lui avait contées. Il aimait particulièrement celle qui expliquait les étoiles, et dont il avait déjà parlé à Cármen. Ces souvenirs lui procuraient la douce sensation d'apaisement dont il avait cruellement besoin.

Assis devant le feu, à attendre que l'eau de la marmite se mette à bouillir, Leoden commençait à trouver le temps long. Il s'était enquis plusieurs fois des gitans pour savoir s'ils avaient vu sa bien aimée, mais toutes les réponses demeuraient négatives. Alors que le ciel se faisait de plus en plus sombre, éclairé seulement par l'astre d'argent, l'homme sentait monter en lui les doutes d'un mauvais présage.

Pourquoi n'était-elle pas rentrée ? Il supputa un instant qu'elle avait pu se perdre, mais elle avait pourtant dit qu'elle ne s'éloignait pas.. Leoden sentait la panique prendre peu à peu le dessus alors que le temps lui semblait compté. Il averti les autres gitans, et les mena avec lui dans la direction qu'il avait vu Cármen prendre, ne laissant qu'un seul homme pour garder le feu.

« Elle n'a pas du aller bien loin, mais il faut à tout prix la retrouver avant que la nuit ne soit tombée pour de bon.. » Il criait frénétiquement son nom, ne trouvant en écho à son désespoir que le vide d'une réponse qu'il aurait voulu entendre.

**

Après quelques minutes bien trop longues à fouiller les sous-bois, alors qu'il ne trouvait toujours pas sa voix pour lui répondre, Leoden commençait sérieusement à paniquer. Où pouvait-elle bien être passée ? Il ne semblait y avoir aucun bruit alentours, ce qui écartait l'hypothèse qu'elle se soit faite attaquer. Le ciel s'était revêtu de son manteau bleu sombre, donnant au monde une lueur blanchâtre parmi l'obscurité. Pourtant, sous les feuillages, cet éclairage ne parvenait presque pas aux hommes de Leoden.

Le chasseur avançait doucement entre les buissons fruitiers, à l’affût du moindre bruit suspect ou alertant. Tout à coup, il trébucha sur quelque chose, et comprit tout de suite.

« Non ! Cármen ! » Il appela les autres alors qu'il tentait d'y voir plus clair, ramassant la gitane par les épaules pour la prendre dans ses bras. « Elle est ici ! Vite, j'ai besoin d'aide ! » entre ses mains, le corps de sa bien aimée ne bougeait pas, totalement inerte. Leoden était sous le choc, complètement perdu. Il sentait ses mains trembler, la peur de l'avoir perdue à tout jamais envahir peu à peu son cœur. Non, ce n'était pas possible..

A côté, un des gitans examinait les lieux, ramassant le foulard rempli de baies de la bohémienne. « Est-ce que c'est toxique, ça ? » il montra des petites perles rouges au rohirrim, qui connaissait cette région de la Terre du Milieu bien mieux qu'eux.

« N'y touche pas, c'est du poison ! » et la réalisation le frappa de plein fouet : il fallait agir vite.








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MessageSujet: Re: Strange what fear can make foolish people do   Strange what fear can make foolish people do EmptyLun 9 Mai 2016 - 18:05

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La gitane gisait inerte au sol et dans la pénombre jusqu’à ce que le groupe la retrouve. Elle ne montra pas de réaction lorsque Leoden la souleva. Elle n’entendait pas sa voix, enfermée dans un abysse qui ne semblait pas avoir de fond. Les gitans accoururent à l’appel de Leoden une fois qu’il les fit venir, muni de leur torche, l’un d’entre eux s’approcha pour observer son visage à la lumière. Livide et pâle comme la mort, ce qui les fit vite paniquer. Mais le plus proche porta son oreille au niveau du nez de la gitane et lorsqu’il perçu une faible respiration, il fut rassuré de constater qu’il n’était pas trop tard.

« Elle respire encore ! Emmenons-la près du feu ! »

Ils aidèrent Leoden à la soulever pour ne pas lui faire mal et le laissèrent la porter jusqu’au campement. Ils étalèrent en vitesse une couverture et on y fit installer la gitane qui ne montrait toujours pas de signe de réveil. Puisqu’elle avait été empoisonnée il leur fallait agir vite. Ils avaient visiblement l’habitude de ce genre de situation, ainsi ils avaient pris son de prendre des plantes médicinales avec eux. Le temps que l’eau chauffe pour y faire infuser les plantes. On demanda à Leoden de surveiller qu’elle continue de respirer et de lui parler dans le cas où elle l’entendrait et pour la rassurer.

Elle était déjà tombée malade intoxiquée par des fruits, mais ceux là semblaient particulièrement puissants, ce qui inquiétait le gitan qui préparait la mixture. Il revint avec un bol du remède préparé et demanda à Leoden de bien tenir Cármen relevée afin qu’il puisse lui faire boire sans qu’elle ne s’étouffe. Ce fut fastidieux et délicat mais il réussi à lui faire boire sans que cela ne vienne se loger dans ses poumons. Puis il posa sa main sur le front de la jeune femme, essayant de voir si elle avait de la fièvre ou non. Il releva ses yeux sombres sur Leoden, puisqu’il était le compagnon de la danseuse, il devait être le premier au courant de son état.

« Elle a un peu de fièvre, c’est bon signe, ça veut dire qu’elle se défend. Il faudra juste veiller à ce que ça ne monte pas trop dans ce cas là il faudra la porter à la rivière. On a plus qu’à attendre voir si ça fait effet. »

Il revint avec une couverture qu’il donna à Leoden afin qu’elle puisse rester au chaud. Et les heures défilaient, le ciel s’assombrissait. Entre les épais nuages, on pouvait voir quelques parcelles de la voute céleste et les quelques étoiles qui la parsemaient. Le temps passait, l’état de la gitane semblait s’améliorer alors qu’elle avait repris quelques couleurs. Le gitan revint régulièrement la voir, tenta même de la réveiller mais rien n’y faisait.

« Il faudra l’emmener à un village demain pour qu’elle puisse voir un guérisseur. » Déclara t-il « Dormez, on ne peut rien faire de plus pour le moment. »

Le petit groupe s’endormi après de longues heures de veillée, des prières furent envoyées aux dieux, les invoquant pour leur rendre la gitane qui leur était si précieuse. Il restait un morceau d’un bois spécial qui se consumait près d’elle, un encens qui avait un pouvoir guérisseur selon leurs croyances et qui émanait également un parfum apaisant.

Les buches craquaient sous les braises en accompagnement des grillons que l’on entendait un peu partout. Le silence caractéristique de la nuit s’était bel et bien installé lorsque chacun d’entre eux s’était fait emporter par le sommeil. La nuit, paisible et muette, portait en son sein la gitane qui gardait les yeux clos. Son cœur battait lentement, chaque pulsation avait une intensité importante, afin que son corps demeure irrigué de sang malgré le mal qui la rongeait. Son front s’était recouvert de fines gouttelettes, lorsque la température de son corps augmenta considérablement.








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MessageSujet: Re: Strange what fear can make foolish people do   Strange what fear can make foolish people do EmptyLun 9 Mai 2016 - 20:53



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Cármen & Leoden




Leoden était complètement paniqué par l'état de Cármen. En temps normal, il aurait été capable de réagir correctement et d'aider la personne malade, mais là tout semblait différent. Il n'avait jamais aimé autant quelqu'un comme il aimait Cármen, et cela le rendait d'autant plus sensible à son état. La gitane avait le visage livide, comme si toute forme de vie s'en était échappé depuis longtemps. Avec l'aide des autres hommes, Leoden avait pu la ramener près du feu, où il l'avait installée sur une couverture pour qu'elle reste confortable.

Il avait voulu aider à préparer un remède, mais il était incapable de tenir quelque chose tant ses mains tremblaient. Verser le moindre liquide aurait juste valu à perdre des denrées désormais précieuses, et il était si perturbé qu'il ne pouvait pas se concentrer très longtemps sur ses actes. L'un des gitans l'avait aidé, se chargeant lui même de faire la potion qui, ils l'espéraient tous, sauverait Cármen.

La nuit déjà bien avancée, l'on avait conseillé à tout le monde de prendre du repos. Leoden ne voulait pas quitter sa bien aimée, aussi, il s'était simplement adossé à un arbre pour pouvoir dormir assis, la tête de la danseuse sur ses genoux. Dans le cœur de la nuit noire, il sentait que la peur de la perdre se faisait de plus en plus lourde ; comme si une petite voix venait lui souffler qu'elle était déjà partie.. L'homme continuait de lui parler tendrement cependant qu'il ne trouvait pas le sommeil. Il caressait ses doux cheveux noirs, sa peau blanchie par le poison..

Il s'efforçait de lui prodiguer des mots doux alors qu'il sentait sa voix défaillir. Une boule s'était formée dans sa gorge. Il avait toujours l'amer souvenir de l'attaque d'orcs, lorsqu'il avait vu Cármen se faire projeter au sol, et qu'elle ne lui avait plus répondu pendant un moment. Il s'était senti tellement insignifiant, impuissant face à la vie qui avait doucement quitté la gitane.. Et là, il lui semblait que tout recommençait. Il sentait le faible souffle qu'elle expirait contre ses mains, vérifiant souvent que son cœur ne s'était pas arrêté de battre.

« Je ne sais pas si tu m'entends.. » commença-t-il, d'une voix faiblarde. « Mais je vais te dire que tu as plutôt intérêt de te réveiller, et d'arrêter de me faire des frayeurs comme ça ! Cármen, tu es tout ce que j'ai dans ce monde, tout ce qui compte à mes yeux.. Tu n'as pas le droit de m'abandonner.. » Plus ses paroles venaient, et plus il sentait les larmes monter, à fleur de peau et prêtes à couler. « Je t'aime, je t’aime tellement.. Avant toi je n'étais pas capable de comprendre tout ça, je ne pouvais m'imaginer qu'un tel sentiment puisse exister. Et pourtant, à chaque fois que je croise ton regard, je me rappelle pourquoi j'existe. Tu es celle qui me donne le courage de vivre, de vivre pour toi, à tes côtés. Tu ne peux pas partir, nous avons tellement de choses à découvrir ensemble.. »

Et pourtant, rien n'y faisait. Elle n'ouvrait pas les yeux, plongée dans un sommeil profond, que lui était incapable de trouver. Il remuait ses pensées, priait les dieux silencieusement, et toujours rien.

« Alors c'est donc ça ? » dit-il en regardant le ciel, comme s'il s'adressait aux dieux. « J'ai tué trois hommes, et vous trouvez à me punir ? » Qu'elle l'entende ou pas, de toute manière, c'était pareil. Il aurait du la surveiller. Il lui semblait juste que tout était fichu, que le monde s'était ri de lui en lui donnant quelqu'un à aimer pour la lui prendre aussi rapidement.

Au bout d'un moment, il avait somnolé quelques heures, et il fut réveillé par la lueur du soleil qui poignait à l'horizon. Ouvrant doucement les yeux, il plaça une main sur le front de Cármen. Il était brûlant. A ce moment-là, il vit passer l'un des gitans qu'il héla.

« Il faut qu'on l'emmène au village le plus proche, elle a beaucoup trop de fièvre.. Si aucun d'entre vous ne veut y aller, je comprendrai, aidez moi simplement à la hisser sur un cheval, ne perdons pas de temps » Dans la panique qui le prenait à nouveau, Leoden n'avait même pas remarqué que le cortège de roulottes n'était toujours pas arrivé, alors qu'il aurait dû être là au petit matin. Le gitan l'aida à seller son hongre, et puisqu'il s'était proposé, il partit avec eux en direction du village le plus proche, à quelques heures de marche vers l'Est.








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