Vous me direz, il y a plus confortable comme position
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Sujet: Vous me direz, il y a plus confortable comme position Dim 8 Jan 2017 - 12:57
Il fallait admettre qu'il avait connu des meilleurs situations.
Le magicien se balançait, dans un ridicule notable, ficelé dans une toile d'araignée gluante, entouré par des monstres géants à huit pattes répétant inlassablement qu'ils le mangeraient bientôt.
Et il réussissait tout de même à arborer un air moqueur.
Pallando était revenu de l'Est pour aider. Il était là pour préserver la Terre du Milieu de l'influence de Sauron, et pour aider les peuples à lutter contre le Maïar déchu. Son influence, d'après les dires du monde, se renforçait petit à petit. Le Magicien Bleu était venu à Mirkwood, forêt des elfes sylvains, pour proposer son aide au roi Thranduil, et tenter de rattraper les années de retard qu'il avait sur le reste du monde. La dernière fois qu'il s'était abrité sous les ombrages de la Vieille Forêt, c'était quand il chassait encore avec Oromë et les autres Maïar. Un temps qui lui paraissait... fort lointain.
Il était donc parti avec la décision d'en apprendre plus sur les fonctionnement des elfes, sur la faune, la flore, sur la politique, sur Sauron. Plus tard, il se lancerait peut-être dans les royaumes des nains. Aussi était-il entré d'un pas tranquille dans la forêt de Mirkwood, bâton en main et esprit ailleurs. Puis les araignées étaient arrivées et c'était devenu la panique.
Il avait probablement interrompu une partie de chasse conviviale entre monstruosités aberrantes. Il en avait peut-être tuer une ou deux, mais rapidement le nombre l'avait submergé et il s'était retrouvé dans la situation décrite plus haut, attaché tête en bas dans un nid de toile remplie de cauchemars arachnéens.
Il soupira.
D'ici il pouvait apercevoir son bâton, tombé au sol pendant que les monstres le traînaient dans leur garde-manger, et à peine camouflé sous une racine et une couche de feuille. Il se sentait serré, comprimé, et savait que l'air viendrait probablement à manquer très vite au vu de l'épaisseur de la toile. De plus, son nez commençait à le gratter.
Mais le pire n'était pas tant la position, ou sa mort par asphyxie de plus en plus proche. Le pire était que les araignées parlaient.
Pallando n'avait jamais été spécialiste dans la maîtrise des langues des Kelvar et des Olvar, mais il savait comprendre une dialecte simple. Et les sifflements excités et énergiques des araignées étaient tellement simpliste qu'un linguiste distingué s'en serait offusqué.
-Manger-manger-manger-manger-manger-
Elles gambadaient de-ci de-là, vérifiant leurs différents paquets (Pallando reconnu, grossièrement, un élan, un poney, une petite meute de loup, un ours et deux biches). Certains semblaient être là depuis plusieurs jours, d'autres s’agitaient légèrement par moment. Le supposé élan se mit soudain à trembler, comme si il essayait de se décrocher de la branche qui le suspendait au-dessus du sol. A une vitesse terrifiante, une araignée traversa la moitié du nid, lui bondit dessus et le mordit quelque part au niveau du coup. La pauvre créature s'immobilisa presque immédiatement.
Pallando s'appliqua alors à ne plus bouger d'un pouce, tout en réfléchissant à toute vitesse à une manière de sortir de là. Et, si possible, de cramer le nid tout entier et ses occupants en partant.
Tauriel
Guard Captain of King Thranduil ♦ ELFE
♦ PSEUDOs : Tauriel ♦ MESSAGES : 267 ♦ RÉPUTATION : 614 ♦ AVATAR : Evangeline Lilly ♦ DC & co : - ♦ DISPONIBILITÉ RP : ✗ Indisponible— RACE DU PERSO : Elfe sylvestre — ORIGINAIRE DE : Mirkwood — ÂGE DU PERSO : 600 ans — RANG SOCIAL : Aisé — MÉTIER PRATIQUÉ : Capitaine de la garde personnelle du roi Thranduil — ARMES DU PERSO : Un arc et deux dagues — ALLÉGEANCE〣GROUPE : Fidèle au seigneur elfique Thranduil — VOYAGE AVEC : Régulièrement avec Legolas — AMOUREUSEMENT : Célibataire
Sujet: Re: Vous me direz, il y a plus confortable comme position Dim 8 Jan 2017 - 15:47
La matinée avait commencé rapidement auprès des elfes sylvestres de Mirkwood. En effet, quelques combattants elfes étaient préparés pour chasser une fois de plus les araignées qui grouillaient dans la forêt. Cela devenait tellement régulier que plus personne n’était étonné. Plus le temps passait et plus certains elfes désespéraient de mettre un jour un terme à ses créatures. Pour Tauriel c’était pourtant le contraire, chaque jour qui s’écoulait lui faisait gagner de sa détermination et de sa rage afin d’en finir une bonne fois pour toute. Avec une telle conviction, elle mena une troupe formée de ses gardes à cheval jusqu’à dans la forêt. C’était avec une allure des plus rapides que chaque chevaux c’étaient élancés dans un vif galop.
Une fois arrivée aux abords de la forêt, tous se mirent au pas. Le silence pesait parmi le groupe et la forêt semblait bien plus vide qu’auparavant. Cela était étrangement anormal. Habituellement, elles étaient tellement nombreuses qu’elles bondissaient sur chaque elfe juste en les apercevant. Ses maudites araignées étaient bien une œuvre maléfique… Mais où étaient-elles ? Quelque chose ou quelqu’un les avaient elle fait fuir ? Le temps passa et les soldats c’étaient avancés bien trop loin dans la forêt. Pourtant, ce fût à un endroit si éloigné qu’il y avait plusieurs araignées qui commencèrent à attaquer les elfes. En bondissant, tissant leur toile et rampant sur le sol, elles avaient bien leur manière à elles que de se déplacer et que de vouloir tuer. Tandis que les chevaux commencèrent à être effrayé, Tauriel s’élança et bondit dague à la main sur l’une d’elle.
« En avant ! » s’écria-t-elle.
Chaque garde en fît de même dès lors ou elle tua la première araignée. Le silence qui avait régné il y a plusieurs heures c’était terminé pour laisser place aux bruits des épées, des dagues et des flèches. Tous étaient prêts à lutter et se battre pendant un moment pour atteindre le nid. Cependant, le temps s’assombrissait étrangement et n’annonçait rien de bon. La bataille continua et n’en finissait malheureusement pas.
Ce fût à cet instant que des nuages noirs recouvrèrent entièrement la zone dans laquelle se trouvait les sylvestres et contrairement à ce dont on pouvait s’attendre, les araignées reculèrent et s’échappèrent. Tauriel ne comprenait pas leurs actes et la forêt était devenue tellement sombre que l’on ne voyait presque plus le sol. Elle entendait certains elfes se questionner et chacun étaient visiblement dans une incompréhension tout comme elle. Même si les créatures étaient parties, les chevaux devenaient de plus en plus angoissés et ce n’était pas une chose aisée que de les maitriser tous. La capitaine leva la tête vers le ciel, bien qu’elle n’y voyait rien, elle reçut quelques gouttes d’eau sur le visage.
« Replions nous. »
Cette phrase aussi devenait de plus en plus régulière et de plus en plus agaçante pour Tauriel lorsqu’elle l’a prononçait. Ses camarades chevauchèrent à nouveau et se mirent en position pour s’exécuter. Tauriel s’assura qu’il ne manquait personne lorsque les chevaux trottèrent sur le chemin du retour. Elle s’avança avec eux en éprouvant deux sentiments à la fois. L’un fière d’avoir massacré un bon nombre d’araignée, l’autre beaucoup moins du fait de ne pas arriver à les arrêter définitivement. Mais alors qu’elle songeait à ses deux choses, l’un des elfes lui désignât un endroit où l’on pouvait apercevoir un morceau de vêtement bleu. Intriguée, elle arrêta son cheval mais demanda aux autres de continuer sans elle et de rentrer.
Elle s’avança et tendit sa main de son cheval pour ramasser le morceau de tissu. Au vu de la déchirure, il y avait bel et bien une ou plusieurs araignées qui avaient tenté de menacer une autre personne. Blessée ou morte, Tauriel ne savait rien de ce protagoniste mais elle ne resta pas insensible à sa trouvaille. Son cheval parti au galop dès lors ou elle lui avait ordonné et la jeune elfe regardait dans tous les recoins s’il y avait quelqu’un. Ce côté de sa personnalité était bien une chose que lui reprochait Thranduil, le fait de se soucier trop des autres n’était pas forcément bon, mais pour Tauriel ce n’était pas quelque chose de mauvais. Le cheval hennissait fortement lorsque Tauriel arriva près de plusieurs araignées. Aussitôt remarquées, la capitaine sorti son arc et ses flèches. Elle commença à tirer sur chacune d’elle et réussit à chaque fois avec un tir en pleine tête. Pendant que ses araignées mourraient en gémissant, Tauriel distingua cette personne vêtue de bleu qu’elle recherchait. Il était au sol et il ne semblait pas bouger tout en observant l’elfe qui venait d’arriver avec son bâton à la main.
« Vous n’avez rien ? »
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Sujet: Re: Vous me direz, il y a plus confortable comme position Dim 8 Jan 2017 - 18:07
Pallando s'agita, suspendu par les biais. La situation devenait véritablement inconfortable, et son nez le grattait d'autant plus. Il fallait qu'il fasse quelque chose.
Les araignées s'agitaient toujours autant, répétant leur litanie incessante sur une mélodie sifflante, variant entre les graves et les aigus. C'était pour le moins incommodant. Alors, Pallando incanta.
Un mage peut sembler sans pouvoir, si il n'a pas son bâton. Perdre son arme était une crainte qu'il avait connu pendant longtemps, et qu'il avait (plus ou moins) réussi à dépasser. Le sceptre est le catalyseur des pouvoirs du mage, pour autant son contact n'est pas nécessaire. Sa présence elle-même n'est pas nécessaire pour des tours de passe-passe. Ajoutez en plus une bonne dose de désespoir de cause à un sortilège et il marchera probablement mieux.
Pallando chantait. Pas un chant produit par ses cordes vocales, mais par son esprit. Un chant audible des Maïars, un chant audible des psychiques. Pas tout à fait par des araignées qui répétaient inlassablement -manger-manger-manger-. Le chant n'avait pas de véritable parole, ce n'était que des variations infimes de pensée, de subtile notes faites de rêve et d'immatériel, d'inaudible chanson. Ce fut assez court car assez simple: un petit tour, dangereux, s’immisçant dans la matière même de sa prison de toile, visant à la détendre, la rendre plus souple.
Sa magie devait affaiblir la matière visqueuse qui le retenait accroché à sa branche, suffisamment du moins pour qu'il puisse toucher son bâton. La distance, une fois calculée, paraissait traversable, mais il faudrait faire vite. Pallando continuait de chanter, et la corde continuait lentement de se détendre.
Pour autant, une diversion aurait été bienvenue. Si les araignées se rendaient compte que leur paquet-repas descendait lentement vers le sol, elles réagiraient immédiatement. Enfin, elles se poseraient des questions d'abords, puis agiraient ensuite. Le cocon de toile continuait de descendre, et le magicien sentait son emprise se relâcher lentement. Bientôt, il pourrait se gratter le nez. Il voyait, au travers de la soie collante, le sol se rapprocher. Il distinguait même son bâton.
-Presque... allez ! marmonna-t-il
Puis il y eu un bruit. Pallando se figea net. Les araignées firent de même. -Manger ?- La répercussion s'était faite dans la toile du nid, et le magicien, concentré sur chaque fibre de son cocon, avait put la ressentir: au loin, quelqu'un avait frappé la toile des monstres. Il y eu un hennissement de cheval, quelque par entre les arbres, à une petite distance, et les araignées se jetèrent toutes dans la même direction. -Mangeeeeeer-. Le magicien chanta plus vite, plus fort, toujours dans son esprit. La corde se détendit plus rapidement. Elle traversa les centimètres manquant. Sa prison devenue suffisamment lâche, il put tendre un bras, tentant tant bien que mal de toucher le sol. Et enfin il sentit son bâton sous ses doigts. La toile se détendit d'autant plus, comme si son contrôle dessus s'en renforçait. Il entendit les cris perçants des araignées, sans réussir à traduire bizarrement. Quand il resserra les doigts sur son arme, la toile s'écroula d'un coup.
Le magicien roula au sol et se releva, bâton levé. C'est alors qu'il remarqua l'elfe.
Le bruit du cheval lui avait paru lointain. Désormais il avait prit pied dans le nid. Sur son dos, il portait une elfe aux cheveux couleur de feu, armé d'un arc et d'un détermination luisante dans ses yeux. Avec une précision meurtrière, elle transperçait le crâne des animaux géants d'une seule flèche, les abattant un à un comme si elles n'étaient rien d'autres que des cibles dans un jeu de fléchettes. Elle avait déjà commencé son massacre depuis quelques instants, et le nombre des araignées réduisait cahque secondes sans qu'elles ne puissent même penser l'atteindre. Pallando s'appuya sur son bâton, la regardant faire. Il n'y avait pas à dire, les elfes étaient très doués dans cette contrée.
Finalement, pendant que les cadavres de ses victimes refroidissaient, la guerrière Elfique s'avança vers lui, demandant de ses nouvelles comme si de rien n'était.
-Eldarië, madame. Tous va merveilleusement bien, je suis juste un peu crasseux.
Il sourit et se rapprocha d'une des araignées.
-Ces choses me rappellent leur ancêtre. Elle était insupportable, à tisser ses toiles partout.
Il revint vers l'elfe, un sourire flottant sur les lèvres.
-Permettez-moi de me présenter: Pallando, Conteur de profession. Elen síla lúmenn' omentielvo. Merci encore pour votre spectaculaire intervention.
Puis il sembla se souvenir de quelque chose.
-On parle encore le Quenya par ici ? Lorsque de ma dernière visite les langues étaient partagées entre les tribus elfiques. C'est toujours le cas ou vous avez une sorte de langue commune ?
Tauriel
Guard Captain of King Thranduil ♦ ELFE
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Sujet: Re: Vous me direz, il y a plus confortable comme position Dim 8 Jan 2017 - 21:20
Il n’y avait aucun doute pour la jeune elfe, elle savait qu’elle était face à un magicien qu’elle ne connaissait pas. Tauriel ne sût ce qu’il étonna le plus de sa journée. Etait-ce le fait que les araignées c’était échappées auparavant ? Le temps qui changeait en un instant ? Ou bien le fait de croiser un magicien ? Difficile de faire un choix. En tout cas, ce mage semblait être honnête car il était bel et bien un peu crasseux. Les araignées ne l’avaient vraiment pas épargné afin de s’amuser avec lui. Tauriel écouta respectueusement sa nouvelle rencontre et elle remarqua que ce dernier parlait aussi bien l’elfique. Rien d’étonnant pour un magicien d’autant plus qu’il avait surement davantage d’expérience par son âge que Tauriel. Dès lors ou il se présenta, elle esquissa un sourire et lui répondit.
« Je m’appelle Tauriel, elfe sylvestre de Mirkwood et capitaine de la garde du roi. »
Elle ne savait pas vraiment que dire de plus mais elle resta curieuse de savoir ce qu’il faisait dans les parages. Sans le lui demander pour le moment, elle continua de l’observait et fît une caresse à sa monture qui n’avait pas paniqué à la présence des araignées. Il fallait avouer que Tauriel n’avait pas souvent eût l’occasion de voir un magicien et Thranduil lui avait expliqué qu’ils pouvaient être imprévisibles lorsqu’ils le souhaitaient. La capitaine se contenta de répondre à ses questions avec en plus un hochement de tête.
« Certains elfes parlent encore le Quenya, mais nous sommes peu. Nous avons une fois de plus opté pour une autre langue qui est en effet commune et dont le dialecte ne fait pas de différence de rang. »
En expliquant cela, Tauriel s’inclut dans le « nous » puisqu’elle avait pu l’apprendre grâce à l’éducation qu’avait pu lui offrir le roi. Malheureusement, il était vrai que ce n’était pas le cas de tous car, ceux qui parlaient encore cette langue étaient d’un statut aisé et il s’agissait bien souvent des nobles. Toutefois, la capitaine n’était pas la plus douée avec la maitrise des langues. Elle le savait, elle était tellement devenu passionnée par les armes que les autres domaines ne l’intéressait pas vraiment.
Après ces explications, Tauriel regagna sa monture et fît un regard au magicien. Il ne lui semblait pas à court d’autres questions en tout genre et le domaine elfique était une véritable mine d’or lorsqu’on s’y intéressait. Elle trouva ce magicien curieux mais fort sympathique. Même s’il semblait âgé, on aurait cru voir un jeune enfant curieux du monde qui souhaitait connaître plus que ce qu’il ne pouvait retenir. Etait-ce juste une impression ou était-ce vraiment un trait de sa personnalité ?
« Je dois retourner à Mirkwood et je pense pour vous qu’il serait peut-être préférable de venir avec moi. C’est une très belle cité et puis vous pourrez vous changer et avoir un confort sans doute meilleur qu’ici. »
Tauriel leva les yeux au ciel et savait que c’était une sage proposition. Laisser cet homme ici n’était pas recommandé et elle pensait qu’il aimerait probablement voir la cité au vu de sa curiosité. Peut-être l’avait-il déjà découverte auparavant, mais et maintenant ? Elle mit une main derrière elle sur l’arrière de son cheval pour lui proposer de monter.
« M’accompagnez-vous ? »
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Sujet: Re: Vous me direz, il y a plus confortable comme position Lun 9 Jan 2017 - 16:21
Le capitaine de la garde. Pallando ignorait si c'était une sorte de mauvaise blague du destin: capturé par des araignées géantes, attaché comme un jambon à un arbre pour finalement être sauvé par la capitaine de la garde du royaume elfique de Mirkwood. Intéressante journée.
Il était vrai qu'un bain, même dans la rivière, ne lui ferait pas de mal. De plus, en terme de savoir et de connaissances à apporter sur les civilisations elfiques, la cité de Mirkwood promettait beaucoup. De plus, si ils ne semblaient pas avoir besoin d'aide, les elfes pourraient nécessiter ses pouvoirs. Certes, il n'en n'avait aucune preuve; juste une intuition. Ce qui était déjà un début.
Le magicien inclina la tête en direction de la dénommée Tauriel, et grimpa sur son cheval. Même si elle parlait le commun, il préféra opter pour le Sindarin. Il lui fallait bien se dérouiller un peu en terme de langage.
-Merci de votre proposition, capitaine..
En temps normal, il aurait repris la conversation comme si de rien n'était. Mais quelque chose lui titillait les sens dans ces bois. Les ombres étaient plus profondes, le vent qui soufflait dans les arbres plus sifflant. Et les nuages qui s'amoncelaient au dessus des cimes n'étaient pas pour le rassurer. Quelque chose s'agitait dans ses bois, il en était certains. C'était ténu, mais il aurait bien exploré plus en profondeur les problèmes de Mirkwood.
-Les attaques dans les bois (d'araignées géantes, entre autres), ça se passe souvent ? Plus régulièrement en ce moment, non ? Je vous suis redevable, je pourrais peut-être aider à se sujet.
Il laissa son regard se perdre dans les bois sombres de la forêt.
-A défaut, si vous n'êtes pas tentée pour aller pourfendre ces monstruosités arachnéennes, je ne serais pas contre visiter votre ville. On m'a dit beaucoup de bien de la cité du roi Thranduil, que vous devez connaître bien mieux que moi.
Le magicien caressa son bâton d'un air pensif.
-J'ai été absent bien longtemps. Bien trop. murmura-t-il, presque pour lui-même. Il me reste beaucoup à rattraper. Comment vous vous en sortez en tant que royaume, à quoi ressemble la ville, qui est le roi Thranduil, comment vivez-vous en tant que citoyenne et capitaine de la garde... Tellement de questions. J'essayerais de ne pas trop vous étouffer avec, si ce n'est pas déjà fait. ajouta-t-il avec un demi-sourire.
Tauriel
Guard Captain of King Thranduil ♦ ELFE
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Sujet: Re: Vous me direz, il y a plus confortable comme position Ven 13 Jan 2017 - 19:52
Le temps continuait à s’assombrir davantage dans la forêt. Il n’y avait presque plus aucune lumière et rare étaient les rayons du soleil qui franchissaient le seuil de cet endroit. C’était sans doute une raison importante qui faisait mourir la nature jour après jour. Cette magnifique forêt qui autrefois était de toute beauté avait vraiment changée et malheureusement ce n’était pas en bien. En ces moments, rare étaient les elfes qui s’y aventuraient appart pour aller chasser et repousser des créatures ténébreuses qui s’y trouvaient.
Mais à quoi était dû un aussi sombre temps qui avait changé l’atmosphère si rapidement ? Etait-ce à ce magicien ou était-il vraiment si intrigué au point de se promener dans ses bois par simple curiosité ? Tauriel ne pouvait juger sa nouvelle rencontre car elle ne le connaissait pas suffisamment. Cependant, un magicien comme lui semblait ne pas avoir de mauvaises intentions et puis, le fait que Tauriel lui avait sauvé la vie le rendait probablement redevable. Rien de tout ça n’était sur mais la jeune elfe ne voyait aucune objection pour ne pas l’emmener avec elle. Une fois qu’il accepta sa proposition et chevaucha à ses côtés, le cheval de Tauriel parti en douceur puis galopa pour sortir de ce lugubre endroit. Pendant la chevauchée, la capitaine continua de répondre aux questions qu’il lui posait.
« En effet oui. Les attaques des araignées se font de plus en plus régulières en ce moment. En revanche les orques nous laissent tranquille depuis quelques temps et n’empruntent plus cette forêt. »
Tauriel ne souhaitait pas parler des araignées davantage et ne prononça plus aucuns mots à leur égard après cette réponse. Il était de plus en plus difficile pour elle d’accepter l’échec et donc le fait qu’elle n’arrivait pas à mettre un terme à tout ça même en étant accompagnée de ses plus valeureux soldats. A chaque moment où elle essayait d’en terminer et de détruire le nid sans y arriver, elle connaissait une grande hargne des plus redoutables. Elle savait aussi que cette défaite n’était pas qu’une simple défaite personnelle car lorsqu’elle rentrait au royaume, nombreux étaient les elfes qui posaient une multitude de question et souhaitèrent savoir si les attaques des araignées étaient enfin finit.
En ces temps-ci, les elfes rêvaient d’une paix sans araignées et qu’ils avaient connu auparavant. Quanta Tauriel, elle se voyait comme un pilier qui allait promettre cette paix et la donner à chacun.
« Je vous ferez visiter la ville moi-même si vous le désirez. Mais après il faudra que j’aille faire mon rapport au roi et je pense pour vous qu’il serait préférable de m’accompagner également afin qu’il vous souhaite la bienvenue. »
Souhaiter la bienvenue mais aussi l’en informer que le magicien allait probablement séjourner quelques temps à Mirkwood. Et puis, peut-être que Pallando avait l’envie tout simplement de parler à Thranduil. Tauriel commençait elle aussi à se questionner, mais avant qu’elle ne put lui demander ce qu’elle voulait savoir elle fût devancée par le magicien qui posa de nouveau quelques questions.
« Ces temps-ci sont durs mais notre royaume va bien. Nous avons bien évolué et nous continuons à le faire. Mirkwood est un royaume elfique de toute beauté, vous l’apprécierez ! Le roi Thranduil, lui, est quelqu’un de bon et sage. Il a ses manières de diriger la cité et je pense qu’il sera plus apte à vous dire davantage comment se porte Mirkwood. En ce qui me concerne, je me comporte aussi bien en tant que citoyenne que capitaine. Je ne fais pas vraiment de différence la dessus car je fais mon devoir tout le temps et je suis redevable à Mirkwood et au roi. »
La chevauchée des deux individus continua et l’on pouvait apercevoir plus loin le royaume qui restait baigné dans la lumière. Il fallait croire que le soleil ne c’était caché uniquement que lorsqu’ils étaient en forêt.
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Sujet: Re: Vous me direz, il y a plus confortable comme position Lun 16 Jan 2017 - 21:57
Pallando ne répondit pas. Il n'avait rien à redire si ce n'était hocher la tête d'un air pensif. Ses yeux vagabondaient parmi les troncs d'arbres, dans cette forêt toujours plus sombre. Il y avait peu d'animaux dans le coin, seulement des végétaux à l'aspect rendu lugubre par le soleil caché. Pourtant, le magicien décelait une antique beauté dans ces bois. Des branches noueuses aux racines plongeant dans la terre, de l'humus retourné au bruit d'eau au loin, des feuillages jusqu'au profondeurs, Mirkwood resplendissait. Dans son souvenir, c'était un jeune et vigoureux bosquet. Maintenant, c'était devenu un fier et vieux bois, dont la beauté semblait presque endormie. C'était étrange. Le magicien était au courant de la présence de Radagast, plus loin dans les fourrés, et il savait le druide protecteur des domaines d'Yavana. Aussi lui paraissait-il étrange que des araignées pullulent soudainement dans les bois, que la faune soit si peu nombreuse et que l'obscurité se trace un chemin entre les cimes de son domaine. Peut-être Aiwendil aussi aurait besoin d'aide.
Pour l'instant, il devait se concentrer sur les Elfes Sylvains. Thranduil pourrait avoir besoin de son aide, ou même avant lui Tauriel. Il était redevable à l'elfe de sa vie, ce qui n'était pas une mince affaire. Il préférait se débarrasser de sa dette au plus vite; le poids d'une vie est lourd à porter et surtout lourd à repayer. Pour l'instant, l'elfe cavalait sur les chemins Sylvains et ne semblait pas se préoccuper beaucoup de la présence d'un magicien, sortit de nulle part alors que supposément là depuis plusieurs centaines d'années, et ce pendant une période d'attaque soudaine et de faits plutôt négatifs et inexpliqués. Ce qui, si plutôt convenant à Pallando, restait une possible faille dans la sécurité de Mirkwood. Pour autant ça n'en rendait Tauriel que plus sympathique.
Puis les portes de la cité apparurent. Deux grande portes marbrées, de l'autre côté d'un pont blanc délicat, couvert de dorures elfiques vertes. De hautes colonnes en encadrait l'entrée, et les portes étaient flanquées de deux gardes. Le cheval de Tauriel ralentit.
Les deux gardes se mirent au garde-à-vous devant leur capitaine, tout en jetant un regard suspicieux au magicien. Pallando en dévisagea un, avec un regard azur pénétrant, essayant d'en lire les pensées.
C'était un exercice difficile que la télépathie, et Pallando n'y étais pas particulièrement doué. Au mieux, il en tira le nom de l'elfe -Astaldo-, et la douce satisfaction d'un soldat un peu mal à l'aise. Le coin de ses lèvres se redressa. Il ne fallait pas jouer avec les esprits comme ça.
Pallando n'avait jamais été un homme attaché au sérieux. Aussi continua-t-il de fixer le garde dans les yeux, plus pour accentuer son malaise que pour en tirer des informations. Et puis pour changer, il lança un regard profond à l'autre garde, comme si il tentait de lire son âme, son histoire et son futur.
Qu'est-ce que c'est drôle d'être mage, par moments.
Tauriel
Guard Captain of King Thranduil ♦ ELFE
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Sujet: Re: Vous me direz, il y a plus confortable comme position Mar 17 Jan 2017 - 10:36
Alors que Tauriel et sa nouvelle rencontre, Pallando, venaient de franchir les portes du royaume de Mirkwood, les gardes à l’entrée lancèrent des regards étonnés et incompris à la capitaine. Il était vrai qu’on ne ramenait pas un magicien tous les jours ici. Tauriel adressa à son tour un petit regard l’air de dire « Tout va bien, je vous expliquerai » et partit en direction de l’écurie. Plusieurs habitants n’étaient pas indifférents au retour de Tauriel avec ce mage et chacun les observait. Il y avait même des enfants qui criaient et appelaient leur parents pour voir ce fameux magicien.
« Je suis désolé si un tel accueil peut paraître gênant. Certaines personnes n’ont jamais vu de magicien. »
Ce n’était peut-être pas si gênant pour Pallando, qui sait et puis cet enthousiasme n’était pas mal intentionné. La jeune rousse arriva à l’écurie et descendit avec le magicien. Elle reposa et descella son cheval dans son étable en lui adressant une dernière caresse avant de le quitter. Chaque jour qui passait, sa monture se montrait de plus en plus brave. Elle le remercia et commença à sortir en observant les alentours. Tauriel aperçut les gardes qui l’avaient accompagné dans la matinée et chacun circulaient dans la cité afin de la protéger quotidiennement. Aujourd’hui, son travail n’était pas de les suivre mais plutôt de guider le magicien et de lui montrer la cité. Elle fît un signe à Pallando afin qu’il la suive pour visiter les lieux.
La marche de la capitaine et du mage était assez lente car c’était pour mieux observer les environs. Il y avait tellement de chose à Mirkwood à regarder et apprécier. Louper un tel décor serait bien dommage. Le royaume était bien lumineux, les habitations étaient souvent claires et avec une belle architecture, certains bâtiments disposaient de fines sculptures très détaillées, en bref c’était un plaisir pour les yeux que de découvrir de quoi était capable les elfes. Il fallait avouer aussi que les rues étaient plaisantes à y circuler et les habitants n’étaient sans doute pas aussi bruyants que chez d’autres races. Ils arrivèrent à un bâtiment des plus luxueux.
« Ça c’est notre bibliothèque. Il y a beaucoup d’ouvrage et il y en a même qu’on ne trouve qu’ici. »
Et oui c’était déjà arrivé que certaines personnes d’une contrée plus lointaine viennent jusqu’ici pour trouver des livres introuvables ailleurs. Tauriel ne savait pas vraiment ce qu’elle pouvait proposer à visiter au magicien. Peut-être aimait-il lire mais peut-être pas.
« Nous avons aussi une grande allée de commerce située un peu plus loin. Puis il y a un petit amphithéâtre de ce côté-là, une prestigieuse forge par là… Où voulez-vous aller ? »
A chaque fois qu’elle expliquait ou se situait un endroit, elle faisait plusieurs signes de la main pour renseigner au mieux à Pallando. Elle ne connaissait ni ses goûts, ni ses envies. Souhaitait-il voir un endroit en particulier ? Les magiciens n’étaient pas des personnages faciles à cerner et ce même si celui-ci semblait un tantinet étourdit.
Pour Tauriel, l’accompagnait lui changeait de son quotidien et la détendait. De plus, elle marchait dans des endroits qu’elle connaissait mais dont elle n’avait pas l’habitude de fréquenter. La bibliothèque était d’ailleurs un bon exemple, pourtant l’endroit était plaisant mais elle avait bien plus à faire auprès du roi ou encore à la forge et dans des salles d’entrainement. Sa vocation était bien liée à celle des armes.
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Sujet: Re: Vous me direz, il y a plus confortable comme position Mar 24 Jan 2017 - 20:06
Aelewil se passa la main sur les yeux. La fatigue se faisait sentir, et pourtant il était au beau milieu de l'après midi. Avec un soupir léger, il se laissa aller contre le dossier de sa chaise, les yeux se promenant dans le vide, posant leur regard un peu partout où ils pouvaient. Ils se perdaient dans le haut plafonds décorées d'arcades elfiques, rappelant légèrement celles d'Imladris avec un caractère plus sylvestre plus boisé. Une fine lumière, légèrement orangée, tombait par les hautes fentes pratiquées dans les murs (et faisant office de fenêtre) et s'étalait sur les rayonnages variés et nombreux de la bibliothèque. Percé de manière apparemment aléatoire (bien qu'a la vérité parfaitement calculé) ces ouvertures (et un large lustre cristallin renvoya la lumière extérieure) illuminaient le bâtiment avec de complexes arcs lumineux; ajoutés à une architecture basée sur la hauteur, les niches, les escaliers, un côté presque naturellement chaotique et une file de gens ondulant entre les étagères couvertes de livres, ils conféraient presque à la bibliothèque un aspect (plus grande à l'intérieur qu'à l'extérieure). Et Aelewil était là, minuscule elfe, vautré sur une chaise en bois simple, un épais livre à reliure de cuir ouvert sur la table, à reluquer les beautés du plafond. Il se redressa, et dans un mouvement parfaitement logique et évident, son regard se tourna vers la porte d'entrée (à laquelle son bureau faisait face).
Juste au moment ou un homme rentra.
Aelewil était plutôt jeune, comme elfe. Il était fin, avec une tignasse brune en bataille, deux yeux noisettes presque scintillants, une canine de travers et une fossette à gauche. Il était bibliothécaire depuis maintenant quelques années, et aujourd'hui il était standardiste. C'était quelqu'un de joyeux, avec des besoins simples, et qui avait un péché mignon pour la framboise sous toute ses formes. Il n'était quasiment jamais sortit de Mirkwood (une ou deux fois à tout casser) et n'avait jamais véritablement vu d'hommes. Encore moins d'hommes entrant dans sa bibliothèque. C'était quelqu'un de stature moyenne, drapé de bleu et appuyé sur un bâton en bois. La base ferré du sceptre accompagné son avancé de tap-tap répétés, claquant légèrement sur le sol de la bibliothèque. Juste après lui entra une elfe que Aelewil n'aurait véritablement jamais pensé voir passer le seuil de son lieu de travail (quel qu'il fut). Le capitaine Tauriel, chef de la garde du roi Thranduil, accompagnait l'humain.
Aelewil avait toujours eu une certaine admiration pour cette femme. Elle incarnait, en substance, tout ce que lui prisait de devenir. Elle était forte, belle, courageuse, gentille, protectrice, belle, intelligente, maline, belle, déterminée et belle. Surtout belle, en fait. Elle était, à ses yeux, un symbole d'évolution et un idole d'avenir réussi. Si il avait pu s'enregistrer dans la garde à son service, il l'aurait fait sans hésiter une seule seconde. Or, elle appartenait à la voix des armes et lui à la voix des lettres. Un choix qu'il méprisait. Jeune, il s'était aventuré hors de Mirkwood pour cueillir des champignons "comme le Sorcier de Rhosgobel". Il s'était fait attaqué par une araignée et capturé. Sauvé assez rapidement par la garde elfique, il avait tout de même été gravement blessé et avait depuis une canne de marche. Ce qui, le rendant boiteux, le discriminait de toute forme d'activité physique ou de poste de soldat.
Et donc, comme je disais, son idole venait de passer la porte. Il se doutait bien qu'elle se rendait à la bibliothèque de temps en temps, mais être de service d'accueil lors de son passage avait quelque chose de valorisant. Il devait faire bonne figure. Pour autant il intercepta un morceau de conversation entre l'humain et l'elfe.
-Pour autant, je ne pense pas que me voir consulter ouvrages et parchemins consistera l'après-midi le plus rayonnant que vous puissiez avoir.
Le magicien avait une voix calme, basse, un peu triste ou fatiguée sur les bords. Ce qui contrastait avec ses deux yeux bleus profonds, pétillants de bonne humeur. Il contrastait légèrement, dans ses couleurs sombres, avec Tauriel et ses cheveux flamboyants.
-Allez voir votre roi. Je ne bouge pas d'ici en vous attendant j'ai de toute évidence fort à faire.
Il sourit un peu, le regard se promenant rapidement dans l'endroit.
-Saluez Thranduil pour moi. Dîtes lui que je serais sage.
Aelewil baissa la tête, le cerveau fonctionnant à toute allure. Un humain, lisant ses livres, semblant s'entendre plutôt bien avec le capitaine des gardes. Il le surveillerait de plus près.
Tauriel
Guard Captain of King Thranduil ♦ ELFE
♦ PSEUDOs : Tauriel ♦ MESSAGES : 267 ♦ RÉPUTATION : 614 ♦ AVATAR : Evangeline Lilly ♦ DC & co : - ♦ DISPONIBILITÉ RP : ✗ Indisponible— RACE DU PERSO : Elfe sylvestre — ORIGINAIRE DE : Mirkwood — ÂGE DU PERSO : 600 ans — RANG SOCIAL : Aisé — MÉTIER PRATIQUÉ : Capitaine de la garde personnelle du roi Thranduil — ARMES DU PERSO : Un arc et deux dagues — ALLÉGEANCE〣GROUPE : Fidèle au seigneur elfique Thranduil — VOYAGE AVEC : Régulièrement avec Legolas — AMOUREUSEMENT : Célibataire
Sujet: Re: Vous me direz, il y a plus confortable comme position Ven 17 Fév 2017 - 15:10
Tauriel restait heureuse de sa rencontre d’aujourd’hui. Après tout, avoir rencontré un magicien n’était en effet pas courant et cela lui changeait de son quotidien. Comparé à d’autres elfes elle pouvait se montrer très curieuse et il est vrai que Pallando avait éveillé sa curiosité. Pour elle ce n’était pas un défaut et elle aimait entendre des histoires de personnes différentes. C’était en quelque sorte une forme d’évasion car ces temps-ci, elle restait cloitrée dans Mirkwood et sa forêt. Cependant selon d’autres personnes tel que le roi, sa curiosité n’était certainement pas une qualité mais plutôt une perte de temps.
Elle ouvrit la porte de la bibliothèque pour y faire rentrer Pallando mais également un elfe qu’elle connaissait un peu du nom d’Aelewil et qui s’y rendait. La jeune rousse lui adressa un salut puis elle entra et referma la porte derrière elle. Il était vrai de dire que cet endroit était riche, lumineux et par-dessus tout très charmant pour les adeptes de lecture. Cet endroit était si immense que l’on ne pouvait savoir précisément combien de rayon il y avait. Le nombre de livres que disposait la bibliothèque était très certainement un chiffre colossal. La capitaine tourna les yeux vers un rayon qu’elle connaissait plutôt bien et qui consistait à apprendre des techniques de combat et connaître différentes armes à manier. Lorsqu’elle se retourna à nouveau vers le magicien bleu, ce dernier était déjà en train de regarder de partout et de chercher ce dont il pouvait dénicher d’intéressant.
La jeune sylvestre aux cheveux flamboyant s’approcha du bureau ou se tenait une belle elfe qui gérait la bibliothèque. Elle se nommait Lùmen et à chaque fois qu’elle croisait Tauriel ici, elle ne pouvait s’empêcher de hocher les sourcils et d’agrandir davantage ses yeux car ce n’était pas souvent qu’elle venait. Juste de temps en temps.
« Bonjour, il me faudrait de quoi écrire s’il vous plaît. »
Lùmen, un peu nerveuse, chercha rapidement ce que lui avait demandé Tauriel pendant qu’elle patientait. La gérante lui apporta une plume et un papier vierge où elle pouvait écrire librement. Après avoir remercié la bibliothécaire, elle posa ses affaires sur une table de lecteur et s’installa en commençant à écrire. Son écriture était connue pour ceux qui avaient l’habitude de la côtoyer et c’était d’ailleurs son intention. Elle commença à rédiger une lettre qu’elle allait remettre à Pallando et qui était destiné si besoin aux autres gardes. Tauriel ne s’attardait pas vraiment sur les mots et son importance car, elle souhaitait juste transmettre un message.
Une fois celui-ci achevé, elle le roula en le fermant avec un petit lacet et retourna aux côtés de Pallando. Elle semblait apaisée de voir qu’il allait déjà bien mieux que lorsqu’elle l’avait secouru des araignées et apparemment cet endroit lui plaisait un minimum. Une fois proche de lui, elle lui tendit la lettre qu’elle avait réalisée.
« C’est pour vous. Je vais en effet aller voir le roi alors je vais devoir m’absenter. Avec ça vous pouvez la donner à un garde pour qu’il vous propose un endroit où loger cette nuit ainsi qu’un autre pour vous laver. Ça vous sera utile. »
On pouvait aussi traduire ça par un « Passez un séjour agréable à Mirkwood ! ». Elle sourit de nouveau au magicien, le salua en penchant la tête en guise d’au revoir et commença à s’en aller.
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Sujet: Re: Vous me direz, il y a plus confortable comme position Lun 20 Fév 2017 - 11:54
Pallando leva le grimoire pour le mettre au niveau de la lumière. Un traité d'histoire. Il avait toujours trouvé ça passionnant. Certes, pour toute personne un minimum sensée, un livre excessivement épais et poussiéreux, écrit d'une patte de mouche et racontant avec une précision maladive (et sommes toutes, inutile) l'histoire d'Arda et des différents peuples en seulement une vingtaine de volume, ça n'avait rien de palpitant. Mais Pallando, lui, l'avait vécu. Il avait vu de ses propres yeux la grande majorité de tous ce que contenait l'ouvrage ouvert sur ses genoux, et ça le touchait un peu de voir comment les peuples libres réagissaient à l'univers que les Ainurs avaient créé avec tant d'attention.
Certes. Théoriquement parlant, c'était Eru le créateur. Mais les habitants du Valinor avait façonné Arda de manière plus précise, et avait mis du coeur à l'ouvrage. Pallando était donc heureux de voir ce que les gens pensaient de son travail, comme toute personne à peu prêt normale.
Certes, il n'est pas tout à fait normal, et certes, Melkor avait mis tout sauf du coeur dans la création d'Arda. Mais voulez vous bien arrêtez, un moment, et laisser le Conteur faire son travail ?
Le magicien était donc absorbé par la lecture du grimoire quand Tauriel lui tendit une petite lettre. Qui lui offrait de quoi se loger (et mieux, se laver !) à Mirkwood. Le magicien prit la lettre, tandis qu'un sourire relevait les commissures de ses lèvres. Il salua le capitaine qui s'éloigna tranquillement, dans son coin. Puis juste avant qu'elle sorte, il se leva et la héla:
-Capitaine !
Certes, on ne crie pas dans une bibliothèque. Mais bon.
-Merci du fond du coeur. Si jamais vous avez besoin de moi, d'une quelque façon que ce soit, vous pourrez compter sur moi. Je vous suis redevable. Passez une bonne journée.
S'inclinant devant l'elfe, il repartit dans l'autre sens, pour se replonger dans la lecture. A intervalles irréguliers, il fronçait les sourcils ou marmonnait quelque chose. Quelques instants (ou heures) plus tard, Aelewil s'assit devant lui.
-Excusez-moi, vous êtes magicien ?
Pallando leva les yeux vers lui.
-Pourquoi ?
-J'aimerais des éclaircissements sur telle ou telle histoire.
-Moi aussi, j'aimerais. Tenez, prenez ce Vaia, par exemple. Il n'est pas blond. Pas du tout. Il est même plutôt auburn.
-Ah.
-Oui.
-Oh. Hum.
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Sujet: Re: Vous me direz, il y a plus confortable comme position
Vous me direz, il y a plus confortable comme position