(Legolas & Nàriel) Rencontre nocturne

En ce jour de décembre, Nàriel s’était séparée du reste de son groupe. Ses amis étaient rentrés en Lorien, alors qu’elle prenait la route pour Mirkwood, afin de confirmer à la femme qui l’avait embauchée pour livrer un coli au Rohan que celui-ci était bien arrivé. Elle recevrait son paiement à ce moment là, et elle rentrerait le partager en Lorien avec ses amis. La neige recouvrait le monde, et Nàriel aimait la solitude des routes. Son regard se portait au loin et tout ce qu’elle voyait c’était l’étendue blanche et calme. Elle ne risquait rien du tout par ce temps : celui qui sortirait serait un fou, et une fois que la sombre forêt des elfes prendrait place devant elle, elle savait qu’elle n’aurait qu’à suivre le chemin des elfes, comme tant de fois auparavant, afin d’arriver à bon port en évitant les zones dangereuses. Et puis, une part d’elle-même était persuadée que même les araignées restaient à leur place par ce temps. Que leurs nids devaient être tout de même bien plus confortables que d’aller attaquer une jeune femme solitaire.

Sa monture avançait à son rythme, et Nàriel ne tentait pas de la pousser au-delà de ses limites. Le soir elle couchait dans un campement de fortune, collée contre la bête pour ne pas avoir trop froid. Et puis, les arbres tordus de la forêt noire se profilèrent devant elle. Elle attendit le matin pour entrer dans le territoire du Roi Thranduil. Elle voulait parcourir le plus de distance possible avant que la nuit ne l’oblige à s’arrêter. Le sud de la forêt était le plus dangereux : une fois aux abords de la cité elfique, elle serait plus tranquille.

Elle suivit donc scrupuleusement le chemin des elfes, remontant la forêt, jusqu’au moment où elle dût se coucher à même le sol et sans faire de feu. Trop dangereux en cet endroit. Elle ne voulait pas faire flamber la totalité de la forêt. Vers le milieu de la nuit, elle fut réveillée en sursaut par des bruits étranges et inquiétants. Transie de froid, elle se saisit de sa longue épée et la dégaina, cherchant à y voir au travers des ombres biscornues qui l’entouraient. Finalement, elle vit débarquer un elfe, à pied. Un elfe qu’elle avait déjà rencontré plusieurs fois. Prince Legolas, s’étouffa-t-elle en ouvrant de grands yeux surpris. Elle s’avança vers lui. Mais, que faites vous ici à cette heure ?

Il y avait des gens que Nàriel oubliait d’un coup d’un seul. Parce qu’elle voyait beaucoup d’elfe. Et puis, il y avait ceux dont il valait mieux se souvenir. Legolas faisait partie de ceux-là. Nàriel ne l’avait vu que quelques rares fois. Mais, il l’avait marquée. Déjà parce qu’il était un prince, et qu’il valait mieux savoir à qui faire une révérence, ensuite parce qu’il lui avait semblé gentil. Aimable. Nàriel n’avait jamais été du genre à trop se mêler aux autres. Beaucoup de connaissances, très peu d’amis. Quasiment aucuns, en fait. Même ses compagnons d’armes, elle n’était pas certaine de pouvoir leur donner le titre d’amis. Mais, Legolas, elle aurait aimé mieux le connaitre. Elle était sûre que c’était un chic type. Pas le genre de personne qu’elle avait besoin de menacer avec une épée.

Elle commença d’ailleurs à la baisser quand il lui dit qu’il n’était pas là pour chercher querelle. Je l’espère, car je suis bien trop fatiguée par mon voyage pour me battre ce soir, plaisanta-t-elle en rengainant l’arme. Même si je m’attendais plus à une araignée qu’à un visage amical. La fatigue transparaissait sur les traits de l’elfe qui se rassit contre sa monture. Je n’ai pas eu le choix. J’ai tenté d’avancer le plus possible tant qu’il faisait jour mais… La nuit m’a surprise, et j’ai préféré m’arrêter pour ne pas sortir du sentier. Elle n’avait pas eu envie de se perdre ou de tomber dans un nid d’araignée. Ce n’était pas prudent. Elle eut un petit sourire crispé et elle contempla l’elfe alors qu’il lui expliquait ce qui l’avait amené ici. Rentrer à pied ? Le pauvre ! Nàriel fit une grimace. Elle ouvrit la bouche, prête à demander à Legolas s’il voulait lui emprunter sa monture pour rentrer à la cité, puis elle referma la bouche. Sans rien avoir dit. Il caillait. Son seul rempart pour éviter d’avoir trop froid cette nuit, c’était son cheval. Elle ne pouvait pas le lui laisser. Ce ne serait pas raisonnable du tout. Après quelques secondes de silence de plus, Nàriel rajusta sa cape noire autour de ses épaules et elle releva ses yeux vers Legolas. Vous voulez continuer à marcher, demanda-t-elle d’une petite voix. Elle était prête à se remettre en chemin. Même si elle ne connaissait pas le chemin. Demandez lui de retrouver son chemin les yeux bandés en Lorien, pas de problèmes. Mais, dans cette forêt cauchemardesque ? Hors de question ! Si vous vous sentez de nous guider, je veux bien vous suivre,fit-elle avec un sourire timide.

Comment est ce qu’on doit agir, face à un prince ? Surtout quand on lui demande clairement de jouer les guides touristiques ? Nàriel n’avait pas l’habitude de faire face aux Puissants de ce monde. Vraiment pas. Alors, elle ne savait plus trop où se mettre.

La guerrière hocha la tête lorsque le Prince lui dit que la garde faisait en sorte de faire attention à ce qu’il se passait sur les terres des elfes. Mais, un accident était vite arrivé, et puis… qui pouvait surveiller chaque centimètre des frontières, hein ? Il n’allait pas falloir y mettre des palissades, pour éviter que les gens n’entrent quand même ? Les araignées étaient un souci bien réel, et la demoiselle elfe le savait bien. C’était pour ça qu’elle faisait très attention quand elle se rendait par ici. Attention à ne pas s’éloigner des chemins des elfes. Attention à chaque bruit pour être certaine de ne pas attirer l’attention des araignées. La demoiselle était sûre et certaine que ça finirait par aller mieux par ici. Mais, il faudrait plus d’elfes pour raser les points où les araignées pondaient leurs œufs. Si Nàriel avait un courage certain, elle préférait tout de même éviter de se retrouver face à quelque chose qu’elle ne pourrait pas combattre.

Enfin, la solution ne se posait pas aujourd’hui. Déjà, elle n’était plus seule. Ensuite… Ensuite elle se trouvait avec un allié. Quelqu’un qui n’allait pas tenter de lui planter une épée dans le dos. Du moins, l’elfe avait toujours traité le prince avec respect, et elle n’avait jamais fait quoi que ce soit pour s’attirer ses foudres. Vraiment rien. Du coup, elle était à peu près sûre qu’elle ne risquait rien avec lui. Au contraire, elle pouvait avoir un bon allier en cas d’attaque.

Finalement, elle en vint à peser le pour et le contre. Continuer ou rester là ? Elle avait bien peur de finir totalement congelée si jamais elle restait la… Continuons, fit-elle en se relevant. Les elfes étaient après tout résistants. Elle tiendrait encore quelques heures sans sommeil. Elle s’enroula un peu plus dans sa cape et saisit la bride de son cheval pour le mettre en marche à sa suite. Oui, je me rends à la cité. Elle hocha la tête. Je dois récupérer le paiement de ma dernière mission d’escorte. Elle sourit. Mais si vous allez ailleurs, je ne vous embêterais pas. Je peux attendre que le jour se lève. Ou du moins que la nuit s’estompe assez pour y voir, car parler de « jour » dans la forêt elfique… C’était un peu complexe, vu que les arbres empêchaient presque le soleil d’arriver au sol.

Nàriel hocha la tête lorsque Legolas l’invita à venir. La perspective de pouvoir dormir quelques heures dans une auberge de la cité l’attirait grandement. L’elfe de Lothlorien ne connaissait pas assez bien ces bois pour s’y aventurer de nuit. Elle n’y venait, au fond, que rarement. La quasi-totalité de sa vie elle avait marché sous les Mallorns de Dame Galadriel. Ce n’était pas aujourd’hui qu’elle allait choisir un nouvel endroit de vie. Enfin, dans tous les cas, cela ne serait pas la forêt noire. L’endroit lui faisait quelque peu peur. Elle ne l’avouerait jamais à voix haute, mais elle n’aimait pas ces lieux, vraiment pas. Elle soupira. Vous avez raison, dit-elle simplement. Elle n’allait pas rester là. Et puis, elle avait un guide. Et, un prince, même. Elle ne pouvait pas se perdre si elle restait avec lui.

La frileuse elfe s’enroula donc dans sa couverture et elle le suivit. Elle répondit à sa question tout en marchant. Elle avait laissé sa monture la suivre sans lui tenir la bride. Il était bien dressé et il suivrait, de toute façon, celle qui le nourrissait, le pansait et le dorlotait. Nàriel aimait les chevaux, elle adorait passer du temps à les dresser. Jamais elle n’achèterait une monture déjà adulte, non. Il lui fallait créer un véritable lien avec chaque monture qu’elle emmenait en voyage, et ce dès sa naissance. La vie bien trop courte de ces créatures la blessait à chaque fois que l’une d’entre elle périssait, mais elle recommençait toujours. L’animal ne se laisserait monter que par elle ou celui à qui elle le confiait. Personne d’autre.

Elle hocha la tête, une nouvelle fois, lorsque Legolas lui indiqua qu’il y avait du monde qui s’inquiéterait pour lui si jamais il venait à aller ailleurs qu’à la cité. Elle sourit, d’ailleurs. Cela faisait longtemps qu’il n’y avait personne qui s’était inquiété pour elle, d’ailleurs. Son fiancé, peut être bien. Mais, il avait le bon ton de ne jamais lui en faire part. Vous allonger les oreilles, répéta-t-elle, un peu surprise. Elle pencha la tête sur le côté avant de comprendre ce qu’il voulait dire par là. Oh. Elle secoua la tête de droite a gauche en frissonnant. Pas de froid cette fois. Cela serait sans doute douloureux. Elles sont sensibles, nos oreilles. C’était, peut être bien, la pire punition qu’elle n’ai jamais entendu. Mon propre père me faisait copier des lignes. Et ma mère me donnait de la broderie à faire. Rien qu’au son de sa voix, on pouvait comprendre qu’elle n’appréciait pas, mais alors pas du tout, l’idée de faire de la broderie. Elle y avait pourtant eu droit plus de fois qu’à son tour. Pas qu’elle n’ait été du genre turbulente quand elle était enfant. Mais, sa mère espérait qu’elle finirait par aimer ça, et par arrêter de vouloir prendre les armes. Autant dire que ça n’avait pas fonctionné. Du tout.

Nàriel sourit, amusée, lorsque Legolas lui confirma que, se faire étirer les oreilles, c’était douloureux. Vraiment douloureux. Elle pencha légèrement la tête sur le côté. Ses parents n’avaient jamais utilisé ce genre de punition sur elle. Parce que, ça n’aurait pas marché. Lui faire mal pour lui faire apprendre quelque chose ? Non, c’était idiot. Autant lui faire comprendre que… Autant lui faire comprendre qu’elle avait fait une bêtise. Avec des lignes. Mais enfin, vous êtes adulte. Pourquoi est ce que vous… Pourquoi vous feriez vous à nouveau tirer les oreilles ? Nàriel avait mis bien moins de temps que cela pour s’éloigner assez de sa famille pour faire ce qu’elle souhaitait. Vraiment. Elle ne comprennait pas… Hey bien, que ça puisse être différent dans la famille du prince. Et pourtant, cela semblait l’être. Legolas devait rentrer chez lui à heure fixe, répondre de ses actions à son père… La demoiselle soupira et secoua la tête. Ce n’était pas sa façon de vivre. Vraiment pas. J’aurais préféré des heures d’entrainement. Elle leva les yeux au ciel à cette mention. Si seulement elle avait eu des heures d’entrainement au lieu de l’acharnement de sa mère à vouloir absolument lui apprendre le broderie, hein ? Cela aurait été bien plus intéressant !

Elle fit quelques pas dans le silence avant de tourner son regard vers l’elfe et de pencher la tête légèrement sur le côté. En effet. Elle ne parlait que peu de ses missions avec ceux qui n’étaient pas concernés. Mais, pour Legolas elle allait faire un effort. Nous avons emmené quatre cheveux d’un éleveur de Mirkwood jusqu’au Rohan, accompagnés d’un coffret. Apparemment c’était les noces de l’arrière-arrière-arrière-arrière petite fille d’un elfe de la cité, et s’il ne fait pas partie de sa vie, il a quand même tenu à lui faire un présent.

Les punitions elfiques… Nàriel espérait parfois pouvoir revenir en arrière et choisir de naitre dans une autre famille. Elle avait l’impression qu’elle était trop… Trop différente de ses sœurs et ses parents. Malgré ça, elle ne mentirait pas : elle avait eu une bonne vie. Une vie agréable. Elle avait dû se battre pour obtenir ce qu’elle voulait, mais ensuite, mis à part quelques remarques une ou deux fois par siècle, elle avait été heureuse. Elle avait la vie qu’elle avait souhaitée. Pouvait-on en dire autant de Legolas ? Une part d’elle-même en doutait, en fait. Elle avait l’impression qu’il n’était pas si heureux que ça. Qu’il était… contraint et forcé. Oui, c’était le terme. Ce n’était pas vraiment une vie, de devoir faire des choses qu’on ne contrôlait pas. Nàriel n’en aurait voulut pour rien au monde. Elle jeta un regard en coin au prince avant de hausser les épaules. Elle n’allait pas épiloguer là-dessus. Même si elle était d’accord sur un point : De nos jours, sortir d’une cité sans savoir combattre n’est pas une bonne idée. Il y a trop de dangers sur les routes des Terres du Milieu. Elle soupira à cette idée, qui lui rappelait la façon dont elle avait faillis perdre son fiancé. La blessure était encore trop fraiche dans son esprit pour qu’elle n’accepte de la laisser de côté, et son visage se ferma quelque peu.

C’était un voyage sans encombres, répondit-elle à sa question sur sa récente mission. Mis à part que l’un des chevaux a perdu un fer à des milles de toute civilisation et que nous avons perdu une journée comme il ne pouvait plus galoper. Oh, et il y a cette rivière en crue, aussi, qui a emporté toutes nos provisions … et le coffret pour la demoiselle ! Nous avons dû le poursuivre. Heureusement, il s’est accroché dans une branche brisée elle-même prise dans un rocher. Elle rit. C’était un voyage intéressant. Amusant, même. Pour une fois qu’il n’y avait pas eu de danger. C’est rare, les missions de ce genre où les seuls soucis que nous rencontrons sont des soucis de la vie de tous les jours. Elle hocha la tête pour appuyer ses propos, avant de retourner la question à Legolas : Vous avez dit avoir rencontré un Troll mais… N’aviez vous pas des compagnons pour cette mission ?Au fond, elle trouvait étrange qu'on laisse le prince crapahuter de la sorte sans escorte. Mais, elle n'était pas de ceux qui prenaient ce genre de décision. La mercenaire savait juste qu'elle avait été embauchée à plusieurs reprise pour des missions d'escorte, et que plus la personne était de haut rang, plus il fallait la surveiller. Guerrier ou pas Guerrier, d'ailleurs.

Une petite part de Nàriel fut surprise que Legolas partage son avis sur les routes et la façon dont il fallait les sécuriser. Après tout, elle n’était pas… eh bien, elle n’était pas le genre d’elfe qu’on écoutait. Parce qu’elle ne savait pas trop… elle ne savait pas trop si elle allait réussir à finir cette tâche qu’elle s’était donnée. Elle n’avait pas trop imaginé que d’autres pouvaient partager cet avis. Et encore moins des têtes couronnées. Après tout, quand elle avait parlé de tout cela à son père, à sa mère et à ses sœurs, elle n’avait pas reçut réellement d’accueil favorable. Vraiment pas. On l’avait grondée. On lui avait crié dessus. On l’avait forcée à faire de la couture et toutes ces choses de femmes. Parce que, c’était ce qu’elle était après tout. Une femme. Mais, Nàriel n’avait pas écouté. Elle n’en avait fait qu’à sa tête. Elle avait pris les armes. Et, elle avait finit par partir pour ne plus voir les regards culpabilisants de sa famille. Parce qu’elle en avait envie, aussi. Parce que personne d’autre qu’elle ne pouvait choisir ce que serait sa vie future, ça non ! Nàriel le savait. C’était son avenir. C’était à elle de décider. De faire en sorte que… hey bien, de faire en sorte d’être heureuse. Est-ce que cela serait avec erÿe ? Elle n’en était pas sûre. Pas vraiment. Parce qu’une part d’elle l’aimait. Elle en était sûre. Elle le sentait dans son cœur. Mais, une autre part avait besoin de rester ici. Et lui, il ne pourrait pas rester ici. Est-ce qu’il était réellement celui qu’il lui fallait ? Est-ce qu’elle avait vraiment Choisi ? Toutes ces questions lui tournaient dans l’esprit. Parce qu’elle n’était pas sûre. Vraiment pas. Elle ne savait pas… Elle ne savait pas trop ce qui lui était passé par la tête, quand elle lui avait demandé de l’épouser. Comme ça. Sur une impulsion. Deux jours avant, il était un ami, et maintenant il était son fiancé. Est-ce qu’elle n’avait pas agit trop vite ?

Elle n’aurait probablement jamais la réponse à ces questions, en fait.

Et, elle revint au moment présent. A Legolas et à la discussion. Je vous remercie, fit-elle quand il l’invita à passer par la forge de la cité noire. La demoiselle hocha la tête. J’ai fait une réparation de fortune mais je ne suis pas sûre que ça tiendra jusqu’en Lorien. Mais au moins, elle n’avait pas rencontré d’orc. C’était déjà ça. Parce que vraiment… Les orcs, elle les haïssait de tout son cœur. S’il y avait une chose dont elle était totalement sûre, c’était qu’il fallait les détruire. Tous. Et, les araignées aussi tant qu’à faire. Ce serait plus prudent, dit-elle avec un sourire. Vous êtes le Prince après tout. On ne peut pas vous remplacer sur un claquement de doigts. Imaginez que ce troll vous ait fait du mal ! Evidemment, elle n’essayait pas de lui imposer quoi que ce soit. Parce que… Hey bien, ce serait un peu stupide. Vraiment stupide. Elle n’était personne. Juste une elfe. Une guerrière itinérante. Une mercenaire. Certains désapprouvaient ce métier, d’ailleurs. C’était ennuyeux. Nàriel espéra un instant que Legolas n’en faisait pas partie et elle lui fit un sourire. Mais, je dois avouer que je ne le supporterais pas. Avoir toujours quelqu’un sur le dos… Même mes compagnons de voyage m’exaspèrent, parfois, alors que je les ai choisis. Je n’ose pas imaginer si je devais me voir imposer une escorte !