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Jamais tu n'auras ma confiance, mais tu ne me fais pas peur.
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 Jamais tu n'auras ma confiance, mais tu ne me fais pas peur.

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Niphredil

Niphredil
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— RACE DU PERSO : Elfe Sylvestre
— ORIGINAIRE DE : Vertbois
— ÂGE DU PERSO : 12 ans
— RANG SOCIAL : Enfant
— MÉTIER PRATIQUÉ : Pas grand chose pour l'instant
— ARMES DU PERSO : Arc et dagues
— ALLÉGEANCE〣GROUPE : Le bien
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— AMOUREUSEMENT : De la solitude

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MessageSujet: Jamais tu n'auras ma confiance, mais tu ne me fais pas peur.    Jamais tu n'auras ma confiance, mais tu ne me fais pas peur.  EmptyVen 30 Juin 2017 - 14:31

J'avais appris à vivre avec mes cauchemars, j'en avais revu certains plusieurs fois, certains étaient marquant et j'en conservais la moindre sensation, d'autres je ne conservais que des brides aussi légères que des rubans de fumés. Celui que je venais de faire était intriguant et terrifiant. Je n'avais pas crié, j'avais simplement ouvert en grand les yeux. Cela avait été comme une succession d'images très rapide, comme de courtes séquences de la vie. Quelques brides de quelques secondes dont j'étais témoin sans rien pouvoir faire. Témoins impuissante de la chute d'une personne aux pouvoirs immenses mais que je n'avais jamais vu. Et il y avait ce grand œil. Vieil homme qui c'était fait corrompre. Vieil homme trahit par un homme qui lui avait enfoncé une dague dans le dos avant de ce prendre une flèche. Puis la chute et il avait finit empalé sur une roue à grandes piques. Une migraine lancinante me vrillait la cervelle et je m'étais pris la tête dans les mains. Ce n'était pas la première fois ce rêve, je l'avais fais une fois, exactement le même à Vertbois. Même odeur, même vision des scènes. Mais c'était quoi ces cauchemars ?Je posais les pieds au sol en repoussant ma tignasse en arrière.j'avais besoin d'air, mais je me soumis à ma tante qui entreprit de faire une longue tresse de mes cheveux avant de me laisser sortir, je portais une tenue de chez moi.

Levant le nez vers le ciel je vis des nuages gris. La pluie … elle rafraîchirait l'air sans aucun doute. Je me mis à déambuler sans aucun but dans la cité, me faufilant entre les adultes, dans les petits passages. Peut-être qu'Elea serait à la terrasse aujourd'hui ! Cette perspective me donna un coup de fouet et je me précipitais vers l'endroit où j'avais vu l'humaine la dernière fois. Elle me laisserait jouer peut-être encore de la harpe ! Voilà quelque chose qui me changerait en profondeur les idées. Puis j'aimais bien Elea ! Mes petits pieds frappaient rapidement les dalles et les escaliers jusqu'à la terrasse, je m'arrêtais un instant pour reprendre mon souffle. Je ne grimpais plus autant qu'avant … je perdais en endurance ! Il faudrait que je m'y remette sérieusement ! Je repoussais une mèche folle avant de me glisser parmi les colonnades. Je me figeais aussitôt.

Il y avait un homme de dos. J'écarquillai les yeux. Je reconnu sans mal l'homme avec ses cheveux blancs, sa robe et sa haute taille. Je déglutis et mon instinct me hurla de prendre la fuite et de ne pas rester en compagnie de cet homme, ce magicien. Pourquoi ? Je n'avais fais que des rêves … les rêves n'étaient pas la réalité. Du moins … pas mes rêves. Mais c'était étrange. J'avançais lentement vers lui. J'ignorais jusqu'à son nom … mais après mes rêves … je secouais la tête, je leur offrais trop d'importance. J'hésitais … comment attirer l'attention de cet homme ? Autant essayer de paraître naturelle. Même si je restais sur la réserve. J'avalais ma salive, autant être polie et parler en langue commune

« Veillez me pardonner seigneur, je pensais que cette terrasse était vide. »

J'étais attentive à ce qu'il faisait. J'avais envie de voir ce qu'il allait faire, et surtout qui il était ! Je serrais les poings bien décidé à rester droite et fière sans montrer le moindre signe de peur. Je relevais mon petit menton prête à planter mon regard dans celui de l'homme au bâton.



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MessageSujet: Re: Jamais tu n'auras ma confiance, mais tu ne me fais pas peur.    Jamais tu n'auras ma confiance, mais tu ne me fais pas peur.  EmptyLun 24 Juil 2017 - 18:42

Jamais tu n'auras ma confiance,
mais tu ne me fais pas peur


Saruman poussa un soupir, et promena son regard sur les toits de Fondcombe. La cité était magnifique, même sous la pluie. Dans le ciel, de lourds nuages gris roulaient comme d'immenses pachydermes, menaçant de larguer leur orageuse cargaison d'une minute à l'autre. Pourtant, Saruman les observait depuis maintenant de longues minutes et pas la moindre goutte d'eau n'avait touché le sol. La silhouette menaçante des nimbus s'étaient peu à peu décrédibilisé, et plus personne n'y accordait son attention.
Il était présent pour le deuxième jour à Fondcombe, et c'était probablement le jour de son départ. Des affaires urgentes le rappelaient à Orthanc (comme par exemple son occupation personnelle et son besoin de travailler dans son laboratoire), et il ne souhaitait pas s'éterniser sous le toit d'Elrond, bien qu'il eut été reçu avec une grande courtoisie. Hors de question d'abuser de la générosité de son hôte.
Un court instant, il revit sa tour d'Obsidienne, ses corbeaux, Fangorn à ses portes. Sa bibliothèque, son travail en cours. Puis il haussa les épaules.

Le magicien laissa son regard errer. Le travail d'Elrond était splendide: la cité était belle sans être ostentatoire, protégée sans être fermée, et vivante sans être surpeuplée. Le magicien blanc n'était pas très porté sur les civilisations elfiques, mais Imladris avait une place particulière dans son cœur. Pas tant pour les personnes qui y résidaient (sans offense pour Elrond et ses fils), mais plus pour sa délicatesse architecturale. En tant que constructeur aguerri, Saruman savait reconnaître le travail d'un maçon efficace.

Il poussa un autre soupire, délaissant son bâton contre une colonne, à portée de main. Il était fatiguée. Outre le voyage jusqu'à Imladris, et son entrevue avec Elea, il se sentait fatigué. Il avait la tête ailleurs, remplie de machineries, de sortilèges, d'expériences et d'autres "trucs de sorcier". Cela lui arrivait, parfois, de sentir la brise du temps sur son visage, de se perdre dans les méandres de sa mémoire pour relativiser sa position.

Cruellement, il sentait son esprit autrefois millénaire enchainé à ses os, et cette morsure lui restreignait les sens douloureusement. Le vent ne lui semblait plus si doux, et le soleil plus si chaud. Il sentait cependant la faim, le froid et la fatigue qui le rongeait violemment. Il n'était pas rare qu'il ne dorme pas de la semaine, ou qu'il ne mange pas pendant des jours; mais il fallait tôt ou tard payer un prix, et c'était probablement ce qui lui arrivait maintenant.
Un homme sage avait dit que tout pouvoir vient avec un prix. Et son corps payait, en fatigue, le fait de transporter son âme.

Il se sentait diminué, fatigué, attardé. Mais il devait vivre avec. Il sentait que bien que ses pouvoirs et ses sens se soient émoussés, sa passion et sa volonté, elles, n'avaient rien perdu de leurs tranchants. Le magicien était perdu dans ses rêveries, l'air vague et pensif quand à sa grandeur perdue, et quand à sa mission de détruire Sauron. Il ne progressait pas d'un pouce, et c'était une chose intolérable qu'il devait faire avancer. Il s'enfonçait, chaque seconde qui passe, plus profond dans sa propre psyché. Le phénomène d'introspection est bien plus marquant quand vous n'êtes (à l'origine) qu'un esprit plutôt qu'un corps.
Aussi ne remarqua-t-il pas l'arrivée d'une jeune elfe rousse. Il entendit, cependant, sa voix.

Saruman se retourna vers elle, le visage fermé comme à son habitude. Il lui lança un regard froid, sans pour autant être hostile.

-Bonjour. Il n'y a pas de mal, petite. Cette terrasse n'est pas à moi.

A partir de là, il avait suffisamment l'esprit ailleurs pour se détourner d'elle et l'oublier instantanément. Pour repartir dans ses idées, dans son palais mental. Mais quelque chose dans le regard de la nouvelle venue l'empêcha de détourner son attention.
Il plissa les yeux, la sondant du regard.

-Puis-je t'aider ?

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Niphredil

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MessageSujet: Re: Jamais tu n'auras ma confiance, mais tu ne me fais pas peur.    Jamais tu n'auras ma confiance, mais tu ne me fais pas peur.  EmptyLun 24 Juil 2017 - 21:14

Il se retourne. Il avait définitivement l'air épuisé. Pas comme dans mes rêves. Mais c'était lui j'étais prête à y parier ma vie. Pas de doute. Il avait l'air sévère mais j'avais l'impression de voir dans ce masque la folie que je lui avais vus revêtir dans mes rêves. Que devais-je faire ? Réellement ! Fuir et parler à quelqu'un de ça ? Ou alors affronter mes instincts qui me hurlaient tous de fuir. Ou de lui planter une lame dans le dos. Au choix. Affronter mes peurs et instincts. Je choisis cette option.

Je fis une petite grimace en l'entendant m'appeler petite. J'étais certes jeune mais pas petite pour mes douze ans ! Ce n'étais pas un humain ni un elfe mais il le disait pareillement comme les autres. C'était toujours petite ! Je relevais le menton et soutient son regard lorsque ses yeux de serpent semblaient vouloir retourner ma peau, mes muscles, et mes os pour voir et comprendre. Qu'il essaye pour voir ! J'étais jeune et lui vieux. J'étais certainement plus rapide et plus agile que lui. Si je voulais fuir jamais il ne me rattraperais sans utiliser sa magie. Sa niveau magie par contre j'ignorais de quoi il était capable. De beaucoup trop de choses mauvaises Niph' , me souffla une petite voix dans la tête. Celle qui me disaient toujours de parler de parler de mes rêves. Je ne l'écoutais jamais. Je devrais peut-être.

J'avalai ma salive, bien campée sur mes jambes et j'avançai droit vers le magicien dont j'ignorais presque tout de son nom à son passé j'étais pourtant sûre qu'il mourrait un jour trahit par un humain. Je retiens un sourire qui allait sans doute passer pour carnassier et je m'appuyais contre la rampe en pierre en essayant de contrôler les battements de mon coeur. Toutes les fibres de mon être me hurlaient de m'éloigner de l'homme et de fuir. Je restais assez proche de lui pour qu'il puisse me toucher sans avoir à tendre la main. Je restais silencieuse mon regard perdu dans les constructions d'Imladriss.

Je sentais mon corps plus tendu que les cordes des arcs des guerriers de chez moi. Et malgré tout mes efforts mon cœur battait plus vite et plus fort et mes yeux se glissaient vers le magicien sans que pour autant je ne bouge la tête d'un pouce. Mais je savais que s'il faisait mine de vouloir me toucher ou m'attraper je bondirais certainement sur le côté ou en arrière. Je n'irais pas jusqu'à le bousculer après tout ce n'était qu'un vieillard physiquement parlant. Je me mordillais la lèvre inférieure, je me devais d'en savoir plus. Au moins pour me calmer moi-même. Je levais donc de nouveau la tête vers l'homme, il avait un nez en bec d'aigle , et pris mon visage le plus innocent possible.

" Qui êtes vous seigneur ? "

Autant être polie. L'innocence de l'enfance avait bien des avantages mais l'appeler vieil homme... Cela ne passerait clairement pas. Je tut mon nom pour l'instant. Cela ne l'intéressait probablement pas et tant pis si ma présence le gênait. S'il voulait être seul, il le demanderait de façon direct ou non. Généralement les adultes tentaient de rappeler que les enfants avaient quelque chose à faire. C'était bête, je n'avais rien à faire et il était encore trop tôt pour que ma tante ou mon oncle ne me cherchent. S'il voulait être seul il allait devoir le dire clairement.

Je le détaillais même si je l'avais vu d'assez près pour que son parfums entre en contact avec mon odorat. Odeur instable et inquiétante. Je tendis un peu mon nez. Ce n'était pas le cas aujourd'hui. En tout cas, c'était sûr je n'avais jamais vu son passé. Simplement parce que dans le rêve le prince Legolas semblait plus vieux qu'aujourd'hui ... Mais était-ce une vision ou un rêve ? Je n'arrivais pas à savoir. Je n'aimais pas le nez crochu de l'homme, ni sa barbe broussailleuse, et ses cheveux trop long trop blanc et encore moins son air épuise. Non, je n'aimais rien chez lui clairement. Pourtant je restais debout face à lui à planter mes yeux bleu clairs dans les siens un air d'innocence pur sur le visage. Même si dans ma tête tournaient pensées et images autour et du rêve. Je n'ai pas peur de lui ! Je me refusais de trembler devant ce vieil homme.
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MessageSujet: Re: Jamais tu n'auras ma confiance, mais tu ne me fais pas peur.    Jamais tu n'auras ma confiance, mais tu ne me fais pas peur.  EmptyMar 1 Aoû 2017 - 13:22

Jamais tu n'auras ma confiance,
mais tu ne me fais pas peur


Saruman ne répondit pas tout de suite. Il pencha la tête, observant la jeune fille, plongeant son regard perçant dans le sien. Une jeune elfe, rousse. L’air intrépide, les yeux flamboyants. Non, pas tout a fait intrépide : la jeune fille avait l’air de le défier, comme un enfant brave un interdit de ses parents dans le seul but de montrer qu’il est suffisamment courageux pour le faire. Saruman se retint in extremis de hausser un sourcil. Elle regardait les toits, en contrebas de la terrasse, mais son regard glissait de temps à autre vers lui.
Hum.

-Je suis un vieil homme sur une terrasse d’Imladris. Habillé en blanc.

Quelque chose clochait, chez cet enfant. Ou alors quelque chose clochait chez lui. En quelques secondes, le visage du sorcier s’était refermé, et il arborait à nouveau son masque fier, froid, ayant effacé toute trace de fatigue.
Il y avait quelque chose, chez cette elfe, qui ne tournait pas rond. Le magicien ne parvenait pas à mettre le doigt dessus, mais il sentait qu’il manquait une information importante. Non pas que la présence de l’enfant soit un problème en soit, mais il y avait quelque chose dans son regard, dans son attitude, de dérangeant pour le magicien. Comme si elle savait quelque chose qu’il ignorait : il le voyait à ses regards en coin, à ses gestes vifs. Il se sentait observé, étudié. Le magicien pinça les lèvres.

Il ne souhaitait pas être le premier à se révéler, à s’ouvrir. La nouvelle venue était trop intrigante pour qu’il parle d’abord. Mais stratégie oblige, il allait devoir faire quelques concessions.

-Mon nom est Saruman.

Il détourna (momentanément) son regard de l’elfe, pour observer à nouveau les nuages. Les pachydermes anthracites continuaient à se prélasser sans vouloir pleuvoir, roulant dans le ciel comme d’énormes animaux gras.

-Il existe une loi, dans la nature, dans l’univers, à laquelle sont liées de nombreuses choses : la loi de l’échange équivalent. Quiconque veut quelque chose doit être prêt à céder autre chose de même valeur.

Le sorcier se retourna, complètement cette fois. Il garda sa main gauche sur la rambarde, cependant : près de son bâton. Il se tenait droit, dans la lumière grisâtre du jour, et sa robe sembla légèrement plus blanche (juste un jeu de lumière, sûrement).

-Quel est ton nom ? Et que me veux-tu?

Il hésitait à lui ouvrir le crâne en deux pour chercher la réponse dans sa cervelle. Seul un minimum de sens pratique l’en empêchait : il n’avait jamais été très bon pour recoudre, et Elrond lui en voudrait probablement si il tachait de sang une terrasse de sa cité. Alors le magicien se contenta de l’observer ; non pas ouvertement hostile, mais légèrement méfiant et clairement curieux.

Un observateur extérieur aurait remarqué à quel point les deux protagonistes qui se faisaient face s’opposaient radicalement : il était grand elle petite ; ses cheveux avaient la couleur de la neige, les siens des flammes ; il semblait calme et elle tendue ; il était froide, et elle semblait brûler d’une flamme étrange que Saruman ne comprenait pas.
Mais le fait est que, hormis eux deux, la terrasse était déserte. Jusque dans les quelques endroits d’où on aurait pu apercevoir la scène, il n’y avait pas la moindre trace de témoins.

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MessageSujet: Re: Jamais tu n'auras ma confiance, mais tu ne me fais pas peur.    Jamais tu n'auras ma confiance, mais tu ne me fais pas peur.  EmptyMar 1 Aoû 2017 - 15:43

Je n'arrivais pas à empêcher mon regard de se glisser trop régulièrement vers le vieil homme habillé de blanc. J'eus presque l'impression de le voir se fermer en me regardant et son air fatigué disparu. Ma mère disait parfois que mes cheveux donnait de l'énergie. Je ne savais pas si c'était vrai j'avais plus l'impression qu'il était presque hostile à mon égard mais qu'il demeurait poli. Sa réponse me fit presque lever les yeux vers les nuages. Je me contentai de la fixer longuement. Merci Capitaine choses évidentes ! Je n'avais pas remarqué que tu étais un vieil homme tout de blanc vêtu sur une terrasse observant Imladris. Je devais être aveugle pour n'avoir rien vu ! Je retiens un claquement de langue irrité et hochai simplement la tête sans rien rajouter. Il ne voulait pas dire son nom tout seul ? Une ou deux conversations mon oncle devrait pouvoir me donner les clés du savoir.

Mais je ne quittais pas des yeux ce vieil homme fouillant dans son habit, sur son visage ou son bâton la moindre trace de ce que j'avais pus voir. Malgré ma logique je ne pouvais de m'empêcher de penser que cet homme causerait beaucoup de destruction. Je me promis de faire attention au moindre geste qu'il ferait. Je tournais un peu le dos à la cité m'appuyant  sur la balustrade qui m'arrivait au presque aux côtes. Il ne semblait pas apprécier que je l'observais avec autant d'attention. Je n'aimais pas non plus son regard mais je gardais mes lèvres aussi pincées que les siennes. Je ne parlerais pas sans qu'il ne pose de question ou qu'il réponde à la mienne Saruman. Saruman le Vieux. Saruman le Vieux magicien en blanc. Non . Juste Saruman le Vieux lui allait mieux. Et il se détourna de moi pour regarder les nuages. Je ne le lâchai pas du regard. La suite de son discours me surpris et je clignais des yeux en essayant de comprendre ce qu'il voulait. Ah ! Il voulait simplement sûrement savoir qui j'étais. Je penchais la tête sur le côté avec un mince sourire sans pour autant le lâcher du regarder ou reculer face au sien glacial. Autant faire l'enfant jusqu'au bout .

" Je m'appelle Niphredil. Et que pourrait donc vouloir une enfant à un vieux magicien si ce n'est des histoires sur l'histoire ? "

J'en avais probablement un peu trop fait mais je ne changeais toujours pas d'attitude face à cet immense homme qui me dominait de par sa taille et son âge. Je refusais de bouger toujours appuyé sur la balustrade mon regard voguant sur son apparence et essayant de percer le masque froid de ses yeux. Je ne pus m'en empêcher je me mordillais la lèvre inférieure quelle serait sa réaction si je lui lançais au visage ce que je savais. Est ce que cela changerais quelque chose ? Est ce que le destin pouvait être changé ? Tiens mais ceci était une question d'enfant que bien ses adultes éludé. Est-ce que ce grand magicien allait pouvoir y répondre ?

" Mais j'aime aussi poser des questions. Alors en voilà une, vieil homme en blanc sur la terrasse d'Imladris répondant au nom de Saruman , le destin peut-il être changé ou est-il immuable ? Ne parlez point de mort je vous pris seigneur. Elle est inéluctable pour bon nombre d'être vivant. Je parle de l'ordre des actions d'un Homme. Sont elles à jamais fixé ou peuvent-elles être modifié ? "

Ah mes question qui n'avaient aucun sens ! Et j'avais utilisé tout les qualificatifs qu'il m'avait donné sur lui pour le nommé. Jeux d'enfant aussi. Ne disait-on pas que la vérité sortait de la bouche des enfants ? Et de leur questions sans fin ? Mais ne venais-je pas de me mettre dans danger en parlant de futur. Je sentis un frisson me parcourir la colonne vertébrale et une envie de prendre mes jambes à mon coup parcouru mon corps en un battement de cœur. Je ne fis pas le moindre geste mais je n'en restais pas moins prête à bondir pour éviter sa main aux longs ongles crochu. Du moins je les percevais comme tel. S'il essayait de l'attraper vieux ou pas je le frapperais de toute mes forces, quitte à le mordre, avant de m'enfuir. Ou alors je passerais par dessus la terrasse ? Je jetais un regard. Très mauvais plan. Je gardais uniquement la fuite dans les escaliers. Mais oserait-il tenter quelque chose en ce lieux ? Bien qu'il n'y ait personne les elfes avaient l'ouïe fine.
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MessageSujet: Re: Jamais tu n'auras ma confiance, mais tu ne me fais pas peur.    Jamais tu n'auras ma confiance, mais tu ne me fais pas peur.  EmptyVen 4 Aoû 2017 - 0:22

Jamais tu n'auras ma confiance,
mais tu ne me fais pas peur


"J'ai vu votre destin ! Et le sien !"

Saruman jeta un regard pensif à Niphredil. Il l'observait, certes, mais il ne semblait pas la voir. Comme si ses yeux transperçait le crâne de l'elfe pour observer un endroit précis situé quelques centimètres derrière ses orbites. On aurait pu mettre ça sur le coup de l'agacement que lui avait procuré la réponse impertinente, voir presque moqueuse, de l'elfe. Mais son regard pensif était dû à un autre mot.

"Il y a cette ombre qui plane sur vous, qui vous suit. Prenez garde, ou elle vous dévorera !

Le magicien regardait non pas certaines régions inexplorées du cerveau de Niphredil, mais ses propres souvenirs. Le mot destin flottait en périphérie de sa conscience, avec dans son sillage une flopée de souvenirs. Il se rappelait le visage ridé d'une vieille gitane, une pipe grossière coincée entre les lèvres. Il se rappelait sa tente, déchirée par des villageois en colère, pour une quelconque histoire de meurtre.

"Vous !"

Il se souvenait de son regard. Ses yeux gris métalliques, sans beauté, écarquillés par l'effarement. La bave aux commissures de ses lèvres, le duvet grisâtre surplombant sa lèvre supérieure. Son doigt osseux, sec comme une branche, tendu vers lui comme une baguette de bois noueuse. Il se souvenait de sa voix, rauque comme celle d'un corbeau. Il se rappelait que sa pipe de bois droite était tombée, ce soir là.

"Il est le blanc ! Le vrai, le seul !"

Les villageois s'étaient arrêtés. Il n'était à l'époque qu'un voyageur dans l'Est, sans véritable importance. Il se rappelait son sourire, ses lèvres sèches révélant des dents d'une blancheur inattendue. Il se rappelait ses mèches grises dansant dans le vent de la nuit à venir, trempées par une fine pluie, qui lui rappelaient tant les cheveux d'un autre magicien. Il se rappelait qu'elle avait été emmenée. Et qu'il n'avait pas assister à sa pendaison.

"Prenez garde à l'ombre ! Je connais votre destin !"

Il avait eu le temps de cogiter sur les paroles de la vieille bohémienne, sur le sens de ses mots. Sur les implications qu'ils avaient, et sur la vérité qu'ils recelaient. C'était une pseudo prophétie, qu'il croyait issue des méandres fous d'un esprit malade. Il n'y accordait aucun crédit, pas plus qu'il n'accordait de crédit aux pseudos diseurs de bonne aventure qui n'étaient ni elfes ni Ainurs.
La menace qui pesait sur sa tête s'avérait vague sur la formulation, et l'histoire du blanc ne lui évoquait rien. Il avait admis que ça puisse traiter d'un autre Istar, qui prendrait sa place et sa couleur blanche dans l'ordre, mais le concept était tellement absurde qu'il l'avait laissé tomber. Il en était parvenu à la conclusion que ce n'était qu'un ramassis de menaces sans queue ni tête avec pour seul but d'effrayer quelqu'un dans la foule. La pendue s'était apparemment trompée de personne.

Plus que son regard hagard, plus que sa pipe tombée dans la boue, plus que la voix rauque de la vieille femme lui crachant son futur au visage, il se souvenait avoir rit. S'être ouvertement moqué d'une vieille folle qui lui promettait, entre deux formulations nébuleuses que n'importe qui pourraient asséner, une fin horrible dans les ténèbres. Il imaginait sans peine l'expression méprisante de son visage, comme si elle avait été reflétée dans les yeux de la sorcière.
Et il se souvenait, mot pour mot, de la réponse qu'il avait adressé à la gitane.

-Il n'y a nul destin. Nul futur préconçu, nul avenir tout tracé. Nuls méandres obscurs du temps dans lesquels regarder, nulle prophétie à formuler. Il n'y a pas de devins, pas de voyants: il n'y a, en tout et pour tout dans la vie des hommes, des elfes et des nains, que leurs choix. Tous ont reçu le libre arbitre en cadeau, et tous payent le prix de ce présent. Demain n'est forgé qu'aujourd'hui, et n'est que ce que nous voulons bien en faire. On peut tenter de prévoir, tenter de savoir: ce ne sont que des hypothèses, des suggestions. Tout avenir peut-être modifié, et rien n'est fixe car le destin de l'Homme se joue avec les tambours de son cœur. répondit-il à Niphredil.

Il lui adressa un léger sourire. Et il omit délibérément (comme il l'omettait dans ses propres pensées) de préciser que si le destin dépends de nos actes, c'est souvent en tentant de changer le futur que l'avenir prophétisé se réalise. Et que si les voyants reposent leurs prédictions sur des probabilités, il n'en reste pas moins que leurs paroles s'avèrent très (voir trop) souvent vraies.  

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MessageSujet: Re: Jamais tu n'auras ma confiance, mais tu ne me fais pas peur.    Jamais tu n'auras ma confiance, mais tu ne me fais pas peur.  EmptyVen 4 Aoû 2017 - 12:08

Je regardais le vieux magicien habillé en … blanc ? Gris ? Lumière mouvante ? J'avais presque envie de dire arc-en-ciel de gris à blanc. Mais je l'avais vu avec une grande tâche pourpre fleurissant dans son dos. Je crispais mes mains sur la pierre pour éviter de croiser mes bras sur mon torse en un signe de défense instinctif malgré le regard lointain du magicien. J'avais l'impression que à la fois il me prenait de haut et qu'en même temps il se méfiait un peu de moi. C'était une sensation des plus désagréable car je ne savais absolument pas quelle attitude adopter face à lui. La fuite n'étant pas une option. Je l'écoutais avec attention et je ne me sentis pas du tout satisfaite de sa réponse, et malgré moi je sentis une grimace tordre mon visage. Après tout il venait de passer un long moment en silence. Je n'étais pas satisfaite de sa réponse. Il avait beau dire que le destin n'existait pas … Le seigneur Elrond avait quand même le don de voyance !

« … Alors, pardonnez moi vieil homme en blanc sur la terrasse d'Imladris répondant au nom de Saruman, mais pourtant le seigneur Elrond possède le don de voyance. Est-il donc un menteur ? Et il n'est pas le seul elfe possédant ce don. Sont-ils tous donc des menteurs ? »

Ce n’était guère élégant ni aimable de ma part, mais je n’aimais pas sa réponse. Je me doutais qu'il n'y avait pas un destin possible, enfin si, presque tout les destins sauf ceux des immortels et encore, menaient à la mort. Ainsi il y avait plusieurs manières pour un seul être humain de mourir. C'était quand même fous que les humains cherchent l'immortalité. En fait non. Pas vraiment, puisqu'ils étaient mortels ils ignoraient ce qu'il y avait dans la mort. Alors pourquoi se faisaient-ils la guerre ? S'ils avaient peur de la mort, le meilleur moyen de l'éviter était quand même de ne pas se chercher querelle ! Bon, il y avait aussi des événements qu'on ne pouvait maîtriser comme des maladies ou la formation du mal ! Comme les grosses araignées de Vertbois. Mais la guerre … Je me frottais le bout du nez de la paume de la main gauche, la droit étant toujours crispée autours de la rambarde en pierre. Malgré mes interrogations, je n'en restais pas moins sur le qui-vive. Pas question de laisser cette vielle carne de magicien me toucher. J'aurais aimé porter des manches longues, mais ma tunique n'en avait que des courtes. Je repris vite mes interrogations pour l'empêcher de réfléchir à mon comportement plus qu'intriguant sûrement pour lui.

« Pourquoi les humains se font-ils tout le temps la guerre ? »

C'était une varie question, mais il y avait de quoi l'occuper un peu, et je ne voulais pas une réponse simple. Je fermais un instant les yeux retenant mon souffle. Les mêmes images de mon rêve de cette nuit tournèrent sous mes paupières closes. Je respirais à fond en rouvrant les yeux. À force de voir trop souvent des images se superposer à la réalité j’avais compris que la sensation de vertige était passagère et que je ne devais pas lutter contre, mes paumes étaient couverte d'une mince couche de sueur et je bloquais un instant ma respiration avant de porter mer mains à mes tempes pour les masser. De nouveau cette migraine ! C'était à devenir dingue. Le pire était les sensation. Il me fallait une dizaine de secondes pour reprendre totalement pied dans la réalité. Et en dix secondes il pouvait s'en passer des choses.
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MessageSujet: Re: Jamais tu n'auras ma confiance, mais tu ne me fais pas peur.    Jamais tu n'auras ma confiance, mais tu ne me fais pas peur.  EmptySam 5 Aoû 2017 - 12:55

Jamais tu n'auras ma confiance,
mais tu ne me fais pas peur


Saruman fronça les sourcils, l'air un peu plus orageux.

-N'insulte pas le seigneur Elrond dans sa cité. Il est loin d'être un menteur. C'est un voyant, certes. Mais le "destin" n'est que supposition, probabilité, hypothèse. Ce qu'il voit n'est que ce qui a le plus de chance d'arriver. Ses visions ne sont, pour autant, jamais fixes ou immuables.

Le magicien observa à nouveau l'elfette et ses remarques insolentes. Elle avait surgit, comme ça, de nulle part, pour lui poser des questions sur le destin et les voyants. Outre le manque total de subtilité dans son approche, cela soulignait un intérêt particulier pour les prophéties. Cependant, impossible de savoir si c'était parce qu'elle en avait eu ou parce que quelqu'un lui avait prédit son futur.
Mais auquel cas, pourquoi venir le voir lui ? Elle ne le connaissait même pas. Et leur entrevue avait commencé comme par erreur: elle lui était tombé dessus par hasard.

-Les humains se font la guerre car un jour, un être leur a murmuré que c'était le meilleur moyen de régler un conflit: s'imposer à l'autre, détruire son adversaire jusqu'à ce qu'il ne reste que des cendres. Mais ils ne sont pas les seuls à être féroces et assoiffés de combat. A l'époque où les humains n'étaient même pas né, les elfes étaient autant si ce n'est plus belliqueux qu'eux. Les guerres fratricides et meurtrière s'égalisent, autant chez les Edain que les Eldar. Et pourquoi s'affrontent-ils tout le temps ? Parce qu'ils ont des conflits. Pourquoi ont-ils des conflits ? Parce qu'ils n'ont appris que tardivement à discuter, à parler, à s'entendre. La guerre n'est pas une belle chose, et devrait en vérité n'être tournée que vers un seul ennemi. L'Ennemi.

Sa voix changea imperceptiblement de ton. Les Hommes et les Elfes faisaient la guerre, et savaient bien la faire, c'était certain. Mais devaient-ils toujours s'entretuer dans des conflits sans queue ni tête, si peu constructives ? Le seul véritable danger, le seul qui méritait l'attention de leurs lames et de leurs flèches se situait dans l'ombre, du côté du Mordor. Sauron devaient être détruit, et le pourrait probablement si les armées humaines et elfiques pouvaient s'entendre comme elles l'avaient fait autrefois.

Saruman était frustré du manque de coordination et d'obéissance parmi les différents royaumes (qu'ils soient nains, hommes ou elfes). Si ça n'avait tenu qu'a lui, il aurait pris le contrôle de tous ces royaumes pour marcher sur Sauron. Mais il n'avait pas son mot à dire. Du moins pas encore.

-Pourquoi toute ces questions ? Pourquoi ces interrogations sur les voyants, le destin, la guerre ? Explique toi. Ce ne sont pas exactement les préoccupations d'une enfant normale, même elfe. As-tu vu quelque chose ? T'a-t-on raconté quelque chose ?

Saruman était de plus en plus curieux, au fur et à mesure de leur conversation. Elle semblait trop agitée pour les phrases et les questions relativement anodines qu'elle énonçait. Elle semblait savoir des chose dont il n'avait même pas idée, et l'idée de ne pas savoir le frustrait au plus haut point. Saruman était curieux, et poussé en avant chaque jour qui passe par une soif de connaissance et de pouvoir: il était hors de question qu'il la laisse s'échapper sans en avoir le cœur net.
Etait-ce juste une lubie passagère, ou avait-elle vraiment vu/entendu une prophétie ?
Le magicien se demanda, un court instant, si sa curiosité n'était pas mal placée: il n'y avait aucune assurance que l'hypothétique vision parlerait de lui, voir qu'elle existait tout court. Mais son avis sur Niphredil était encore trop vague, trop flou. Aussi infusa-t-il fortement sa voix de sa magie, pour lui extorquer la réponse au mieux.

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MessageSujet: Re: Jamais tu n'auras ma confiance, mais tu ne me fais pas peur.    Jamais tu n'auras ma confiance, mais tu ne me fais pas peur.  EmptySam 5 Aoû 2017 - 14:26

Hey ! N'inverse pas les rôles tu veux ! C'est toi qui critique le seigneur Elrond et les voyants elfes ! Je n'ai rien fait de mal ! Je n'ai rien à me reprocher. C'est toi qui dit que le destin n'existe pas ! Je plissais les yeux. Et tient fermement la rembarre en pierre. Le sol tanguait trop fort sous mes pieds. Le destin existait. J'en étais sûre. Et je ne croyais pas ce magicien qui me disait que nous étions tous totalement libre. Je n'arrivais pas à le croire.

Sa réponse sur la guerre me passa complètement au-dessus. Je crois que je ne l'avais même pas entendue, trop occupé à subir de nouveau sa mort, trahit par un humain aussi pâle que la lune aux cheveux de jais, recourbé sur lui même, ainsi que sa chute face à un grand œil sans paupières entouré de neufs ombres noires. J'avais sentis la terreur me prendre aux tripes et ma respiration s’accélérer. Mais il n'avait rien dû voir ou remarquer, trop occuper à être furieux, et je sentis sa frustration comme une vague violente me giflant. Entre ça, la terreur et au fond de moi le soulagement, je n'arrivais plus à déchiffrer mes propres émotions. J'enfouis un bref instant mon visage dans mes mains et je fermais les yeux, chassant les émotions qui venaient des visions, laissant le monde retrouver sa stabilité autour de moi. Respire Niphredil, ce n'est pas la plus terrifiante que tu as eu. Tu as l'habitude. Je m'agrippais quand même à la rambarde pour ne pas tomber. Je sentis un filet de sueur mouiller le dos de ma chemise. Je frémis malgré moi face au regard de Saruman, et cette fois ce fut ma propre peur de cette situation qui me grimpa le long des jambes comme des mains gluantes aux doigts qui plongeaient lentement dans ma chaire. J'avalais ma salive.

Je reculais d'un pas. J'allais devoir me sortir de cette situation seule, sans avoir vraiment l'air de fuir. Pouvait-il me convoquer par le Seigneur Elrond ?  Je priais que non. Je vis du coin de l'œil que ma paume avait laissé une tâche d'humidité sur la pierre clair. À cause de quelle peur ? Ceci était ma question. J'avais l'impression que mon cœur allait jaillir de ma poitrine au vu de la force dont il battait s'en était presque douloureux. Je crispai une main sur mon pantalon et glissai un rapide regard, je doutais qu'il ait put le voir, vers les escaliers. Cinq, sept … À tout casser dix mètres. Si je m'élançais maintenant je pourrais le distancer rapidement. Mais cela ferait beaucoup trop suspect, et il pourrait demander de me revoir, c'était un invité du seigneur Elrond et un magicien alors pourquoi ne le pourrait-il pas ?, dans une pièce … Fermée. Et là je serais obligée de parler. Je m'étais juré qu'il n'aurait jamais ma peur et là … Un mensonge ! J'avalais une nouvelle fois ma salive avant de planter mon regard dans le siens, je sentis des mots que je ne voulais pas dire se presser dans ma bouche, mais je les ravalai avec difficulté pour dire ceux que je voulais vraiment dire. Je ne parlerais pas de mes rêves ni de mes visions, ce n'étaient pas des prophéties !

« Parce que les enfants aiment bien essayer de comprendre le monde dans lequel ils vivent. Je n'ai rien vu, je ne possède pas le don de voyance. Mais j'ai lu des choses, et j'ai entendue les discussions de mes parents. Alors tout cela m'intrigue. »

Il ne restait plus qu'à espérer que mon pieux mensonge parfaitement digne d'une enfant totalement stupide passe pour ce vieil homme. Étrangement dire ceci et pas lui hurler la vérité m'avait coûté. Mais je ne dirais rien de mes rêves. Ce n'était pas des prophéties ou ce genre de choses. Même si j'avais quand même un gros doute. Mais partir en courant serait quand même beaucoup plus suspect. Et beaucoup plus dangereux surtout avec cette étrange baisse d'énergie. Je n'avais pas très envie de me rompre les os et je crois que c'était le meilleur moyen pour qu'il veille absolument de nouveau avoir une discussion avec moi. Je trouvais que ma réponse était parfaite, tout le monde savait que les enfants aimaient poser des questions étranges. Pourquoi pas moi !
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MessageSujet: Re: Jamais tu n'auras ma confiance, mais tu ne me fais pas peur.    Jamais tu n'auras ma confiance, mais tu ne me fais pas peur.  EmptyDim 6 Aoû 2017 - 1:05

Jamais tu n'auras ma confiance,
mais tu ne me fais pas peur


Elle ne mentait donc pas. Saruman pencha la tête. Il avait un peu forcé sur son sortilège, et si la jeune fille avait semblé perturbée, elle avait déclarer ne pas avoir de vision. Il plissa les yeux. Il était suffisamment confiant envers ses pouvoirs pour penser avoir pu lui exhorter la vérité de force; mais tous ses sens luis criaient qu'il lui manquait toujours une information. Qu'il ne savait pas tout. Qu'elle lui mentait.
Intérieurement, Saruman nota l'effort de volonté nécessaire pour lutter, à cet âge, contre sa magie.
Il la sonda, encore une fois. Il avait l'impression de ne faire que ça, la sonder, l'étudier. Et il avait l'impression, perpétuellement, de se heurter à un mystère. Que chaque nœud dénoué en cachait un autre. Et qu'elle continuait de lui résister quoi qu'il arrive.

Il soupira. Il fallait qu'il en est le cœur net, et si il devait regarder dans son esprit pour en tirer la vérité, il le ferais. Peut-être qu'il n'irait pas jusqu'à lui ouvrir le crâne; mais sonder son regard, ça il pouvait. Le magicien bondit en avant, attrapant la jeune fille par le bras, plongeant son regard dans le sien. Elle semblait épuisée. Il plongea son regard d'obsidienne dans ses yeux voilés par la fatigue et agités par la peur.
Il trouva relativement facilement ce qu'il cherchait.

-Tu m'as menti,fit-il d'un ton détaché. Pourquoi ?

Son intrusion mentale le lançait légèrement. Il se doutait aussi que pour l'elfe, un début de migraine devait se faire sentir. Ou pas. Il ignorait sa résistance exacte.

Et surgissant dans sa tête, apparurent neufs silhouettes. Neufs robes noires comme la nuit, chevauchant sous le ciel obscur des étalons de cauchemars. L'image en soit était fixe, immobile, comme si le temps avait été gelé pendant la cavalcade des neufs encapuchonnés. Et pourtant, tous tournèrent la tête vers Saruman. Et bien que leurs visages soient dissimulés sous une lourde capuche noire, le magicien sentit leurs regards comme des lances hivernales au travers de son âme.

Il lâcha Niphredil, et recula en titubant. La projection n'avait duré que quelques secondes, tout au plus. Il se raccrochait à son bâton comme à une béquille, pour ne pas tomber. Son visage était livide, et ses yeux écarquillés. Mais ils se relevèrent bien vite vers Niphredil. La jeune fille était pâle, et semblait terrifiée. Et pour cause.
Les Neufs. Les cavaliers damnés de Sauron, anciens rois corrompus et déchus. Dévorés par leurs anneaux de pouvoirs, ils n'étaient plus que les pantins de ses macabres desseins. Une pointe de compassion fit mouche dans l'esprit du magicien, bien vite étouffée. La fillette avait vu les Neufs, en rêve ou en vision. Ce n'était pas des plus agréables, il fallait l'admettre. Même lui était ébranlé par ses créatures surgies dans l'esprit d'une enfant. Il avait été prit par surprise. Il se repris un peu, étouffant sa compassion par la même occasion. Il se redressa légèrement, les yeux plantés dans ceux de Niph.

-Tu... comment... Qu'est-ce que c'était ? Un rêve ?

Il ne cherchait, à l'origine qu'une faible trace de duplicité. Mais il avait aperçu bien plus que ce qu'il ne souhaitait voir, à l'origine. Et il ne comprenait pas comment la petite avait pu voir les Neufs. Et quand bien même elle les avaient vu dans un simple flash, ça impliquait que les histories sur la libération des pirates dans le Gondor était vrai. Et ça impliquait que Sauron ait une longueur d'avance sur lui.

Il fit un pas en avant.

Saruman avait les yeux brillants. Il ne ménageait pas vraiment l'enfant, l'esprit trop embrumé par les complexités soulevées par le retour des 9. Il attendait plus qu'impatiemment la réaction de la jeune fille, la main serrée sur son bâton au point d'avoir les jointures blanches.
 

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MessageSujet: Re: Jamais tu n'auras ma confiance, mais tu ne me fais pas peur.    Jamais tu n'auras ma confiance, mais tu ne me fais pas peur.  EmptyDim 6 Aoû 2017 - 9:36

C'était quoi cette fatigue anormale qui me dévorait brusquement de l'intérieur et qui rendait tout le reste trop rapide ? Moi qui était sûre de pouvoir empêcher le magicien de me toucher je fut incapable de bondir en arrière et me sauver à temps. Je croisais son regard mais du contacte de sa main sur mon bras nu je sentis une sensation désagréable comme si de l'huile c'était mit à couler dans mes veines. Je n’eus même pas le temps de répondre à sa question, je n'avais pas mentis, que je sentis mon esprit basculer.

Le clignais des yeux. Je flottais dans le vide dans un long puits, mon cœur martelait ma poitrine avec force et levant les yeux je ne vis qu'un ciel totalement noir, et pourtant j'y voyais comme en pleins jour. Des créatures évoluaient sur les escaliers autour du puits et je vis bientôt émergeaient des entrailles de la terres neuf silhouettes que les créatures couvrirent d'un manteau jais. Ne contrôlant rien je me retrouvais bientôt à flotter près d'elle lors de leur course sur les palefrois aussi noirs que leur cavaliers. Je tremblais de peur surtout quand l'un d'entre eux tourna la tête vers moi. Mais il ne fit rien et bien contre mon grès je les accompagnais dans la nuit. Une forteresse en ruine … Et dedans une espèce de brume noire qui se collait au mur et qui les parcourrait à une vitesse folle. Sa voix rappeuse m'écorcha les oreilles. Le royaume d'Angmar ? La fin du temps des Elfes ? Un cris résonna à mes oreilles et je me rendis compte que c'était moi qui hurlais.

Je retombais dans mon corps hurlant pour mon âme de terreur. Mes jambes me lâchèrent et je tombai à genoux uis sur le côté. De grosses larmes roulaient sur mes joues. Le cris mourus dans ma gorge. Je me roulais lentement en boule sur moi même en me tenant la tête à deux mains. Ma tête ! Elle allait exploser ! Et ces mots râpeux … j'avais l'impression qu'ils m'avaient tailladé tout le corps. Combien de temps tout cela avait-il duré ? Une minute ? Pas plus . Je repris ma respiration avant de me traîner jusqu'au mur le plus proche. Je m'appuyais lourdement dessus pour me redresse, je sentis un goût métallique dans ma bouche. Je m'étais mordue la langue. Je me tourner vers le vieux. Il avait l'air aussi choqué que moi et il se cramponnait à son bâton. Je n'aimais pas son regard et je reculais les jambes tremblantes.

« … N … N … Ne m'approchez pas. Je … je vous l'interdis … Pas un … un rêve … »

Fuir. Courir. Se cacher. Je repris de l'air en essayant de calmer les battements de mon cœur et je commandais à mes jambes de bouger. Je ne devais pas rester ici. Prenant appuie sur le mur je tombais à moitié dans les escaliers, mais repoussant loin la douleur et obligeant mes jambes à reprendre leur course je m'enfuis dans les dédales de la maison d'Elrond. Lorsque je me jugeais assez loin, et malgré de nombreuses chutes, je m'appuyais un instant sur une colonne pour reprendre mon souffle et ma contenance. Elinà. Je devais aller voir Elinà … Elle devait bien être rentré non ? Sinon … je l'attendrais. Mais il me semblait qu'elle était rentrée. Je repris de nouveau de l'air avant de reprendre ma course dans les dédales de la cité. Je tombais une nouvelle fois sur le chemin de la maison d'Elinà mais je réussis à l'atteindre et je frappais contre la porte en suppliant tout les dieux possibles qu'elle soit là. Heureusement ce fut le cas et je m'engouffrais avec plus que du plaisir dans cette maison embaumant les herbes accrochée à Elinà.
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MessageSujet: Re: Jamais tu n'auras ma confiance, mais tu ne me fais pas peur.    Jamais tu n'auras ma confiance, mais tu ne me fais pas peur.  EmptyLun 14 Aoû 2017 - 15:17

Jamais tu n'auras ma confiance,
mais tu ne me fais pas peur


Saruman releva les yeux aussi sec, tentant une amorce de mouvement pour rattraper la petite. Seule une infime trace d'empathie (et de manipulation psychologique) l'empêcha de véritablement agir. Elle était de toute évidence en état de choc, et rêvé des spectres du Mordor n'était chose plaisante pour personne. Encore moins pour une enfant, fusse-t-elle une elfe. Il serra le poing sur son bâton. Elle dévala les escaliers, mais il ne la vit pas vraiment.
Les Neufs occupaient encore trop son esprit.

Non pas qu'il tienne la vision tirée du cerveau de la gamine pour une quelconque évidence. Une enfant pouvait très bien cauchemarder sur les histoires et les fables que leur contaient leur grand-mère; le magicien s'estima par ailleurs heureux de ne pas être tombé sur la grotesque fable du monstre sous le lit. Cependant, il fallait lui reconnaître (outre une certaine imagination et un sens inconscient du spectacle dans ses cauchemars) une précision dérangeante. A ses yeux, il n'avait fait aucun doute que c'étaient les Neufs, et non pas quelques fantômes jaillis des flots bouillonnants de l'imaginaire d'une fillette.

Le magicien se déplaça vers un siège, posé un peu plus loin. Si il titubait, quelques minutes auparavant, ce n'était plus le cas. Son habituel masque de froideur avait repris sa place, et ses yeux brillaient alors que ses pensées tourbillonnaient. Il s'assit sur le fauteuil, son regard perçant fixé sur quelques desseins ou plans visibles pour lui seul.
Cela le ramenait à des sujets de considération qu'il avait presque écarté. Il avait entendu des rumeurs, venus du Royaume du Gondor. Des rumeurs sur un équipage de pirates, sauvés de la potence par une sombre providence drapée en cavaliers. Neufs cavaliers aux manteaux couleurs de suie et à l'épée d'argent.
Aucun rapport de la couronne n'avait appuyé la rumeur: certes, il était de notoriété publique que les pirates avaient été sauvés par 9 guerriers. Mais aucune missive n'étaient parvenue devant sa porte pour lui demander conseil, chose qui ,'aurait pas manqué si les cavaliers avaient été de plus sinistre nature.
Saruman ne s'était donc pas vraiment inquiété.

Et maintenant, une gamine survenait avec un rêve les concernant. C'était tout de même intriguant, et ça tourmentait légèrement l'esprit du vieil homme. Il doutait sérieusement qu'il y ait un quelconque lien, voir que Sauron soit vraiment intervenue pour aider les pirates. Les informations qu'il avait récupérée de l'évènement étaient trop floues, mais il n'avait pas vu (ni ne voyait vraiment) d'utilité à se renseigner plus. Les sauveteurs des pirates étaient humains, à son humble avis. Quand au rêve de l'enfant, ce n'était qu'une étrange coïncidence.
Mais après avoir vécu aussi longtemps, Saruman accordait peu d'importance aux coïncidences.

Le magicien écarta ses questionnements, qui s'éparpillèrent dans son esprit. Là n'était pas la question. Il devait mener des investigations, poser des questions. Trouver des réponses. Il se leva, et se dirigea vers un escalier opposé à celui de Niph. Vers lequel, cependant, il glissa un dernier regard.

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