AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Blood on your hands (Diema & Carmella)
-45%
Le deal à ne pas rater :
WHIRLPOOL OWFC3C26X – Lave-vaisselle pose libre 14 couverts – ...
339 € 622 €
Voir le deal

Partagez
 

 Blood on your hands (Diema & Carmella)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Invité

Invité
avatar

Blood on your hands (Diema & Carmella) Empty
MessageSujet: Blood on your hands (Diema & Carmella)   Blood on your hands (Diema & Carmella) EmptyMer 5 Juil 2017 - 20:52




Blood on your hands

Diema & Carmella


Elle l'avait cherché, pendant des jours et des jours, cet homme-là qui avait osé lever la main sur elle.  Elle l'avait cherché, parce qu'elle était rancunière, la sorcière, et qu'elle avait cultivé bien sagement son désir de vengeance, au prix d'un appétit jamais rassasié. Elle avait le souvenir encore cuisant sur sa peau, qui avait bleuit le coin de sa joue, juste sous l’œil, et qui avait bien failli lui coûter davantage, si elle n'avait pas eu la présence d'esprit de se taire, quand il l'avait fait couiner sous la douleur. Il était plus grand, mais aussi plus fort, et de ce qui devait le plus l'effrayer : c'était qu'il était riche, qu'il était un seigneur respecté du comté où il vivait, et que les villageois lui vouaient une confiance qui n'avait jamais eut besoin d'être remise en question. Tout le souci qui se posait là, c'était que sa parole contre la sienne n'aurait sans doute rien valu de plus à la rouquine qu'une pendaison haute et courte, ou à la rigueur, un bûcher en place publique, si le cœur des villageois y était.

Mais elle était mauvaise, la sorcière, et elle n'aimait pas qu'on lui marche sur les pieds. Cet homme-là, elle avait juré, nuit après nuit, au chaud dans sa roulotte avec quelques amulettes entre les pattes, qu'elle finirait par en faire son petit déjeuner. Et ce matin-là, quand elle s'était finalement décidée à se rendre à nouveau dans la ville pour aller bien docilement dans sa chambre et verser quelques gouttes d'un puissant poison dans son verre, elle fut réveillée aux aurores, bien avant que les fins rayons du soleil ne filtrent au travers de son maigre rideau. Alors elle s'était faite splendide pour l'occasion, arborant une robe fluide et légère aux teintes lilas, et nouant ses cheveux en une longue tresse. Quant à son visage, sous le plus simple apparat d'un sourire aussi vicieux qu'il était large, elle ne perdit pas plus son temps pour rejoindre à pieds les abords de la ville.

Si elle avait compté sur le jour de marché pour divertir assez les passants et que personne ne s'attarde sur sa présence, Carmella fut relativement surprise de pointer le bout de son nez sur une place où se trouvait déjà un attroupement considérable, dont l'attention était focalisée sur un point bien précis. Elle ne pouvait voir, par delà les épaisses silhouettes, ce qui se tramait, mais elle finit par en entendre des nouvelles qui se murmuraient au bas mot dans la foule. « Il est mort ? » certains demandaient, ne pouvant non plus voir de par la densité de la masse de gens. « Oh que oui, regardez, on en voit même les entrailles. C'est presque difficile de l'identifier » A ces mots, la sorcière fut presque déçue que ce meurtre-là ne soit pas de sa signature. Alors, elle se faufila rapidement au travers des gens, débouchant finalement sur le centre de la foule, là où se trouvait la cause de tout ce remue-ménage. Et quelle ne fut pas sa surprise !

Elle se précipita vers le cadavre dont de nombreux domestiques essayaient déjà d'éloigner les gens, prétextant qu'elle était soigneuse et qu'elle voulait voir de plus près. Son regard se posa sur le visage défiguré de l'homme qu'elle reconnaissait pourtant : c'était celui-là même qu'elle s'était donné tant de mal à retrouver et à piéger pour l'envoyer par le fond, quand quelqu'un d'autre lui était vraisemblablement passé juste devant. Elle glissa ses doigts sur la plaie béante qui s'ouvrait dans son ventre, répandant ses viscères encore fumantes sur le sol. Le cadavre avait déjà attiré quelques mouches, mais elle recueillit quelques gouttes du sang encore frais pour le sentir ; pas de poison dans l'affaire, si ce n'était peut-être encore la touche acide d'un tranquillisant. Elle était déçue, Carmella, de ne point pouvoir tailler la nuque de cette saloperie de riche de sa propre dague. Mais à en juger ce qui avait été gravé à la lame sur le front du mort, il avait dû en prendre pour son grade.

Un sourire s'étira sur ses lippes, car elle était finalement contente, l'un dans l'autre, même si elle n'avait pas pu cueillir sa vengeance elle-même. Alors la sorcière s'en retourna, affrontant la foule pour se faire un chemin vers l'extérieur. Elle poussa beaucoup de monde, sur son passage, jusqu'à ce qu'elle ne bouscule une silhouette encapuchonnée. A ce moment-là, elle n'eut pas le temps de réfléchir qu'elle se retourna pour fixer la jeune femme qui allait dans la direction opposée, et qu'à son simple contact, elle sentit tout son corps s'électriser dans des flashes qui lui venaient sans qu'elle ne réussisse à les contrôler.








made by roller coaster
Revenir en haut Aller en bas
Diema Hiima

A vendu ton nez ♦ HUMAINE
Diema Hiima
♦ PSEUDOs : La Fougère
♦ MESSAGES : 144
♦ RÉPUTATION : 599
♦ AVATAR : Clémence Poésy
♦ DC & co : Endriad /Ash
♦ DISPONIBILITÉ RP : ✗ Indisponible
Blood on your hands (Diema & Carmella) Tumblr_m0jzvvpk091qfvzyf
— RACE DU PERSO : Humain
— ORIGINAIRE DE : Pour vrai ou en enjolivant un peu ? Gondor...
— ÂGE DU PERSO : 27 ans ( et 12 dans sa tête à l'occasion )
— RANG SOCIAL : Rang quoi ? Beurk, on touche pas à ces trucs là, c'est néfaste et salissant. Suffisamment riche pour se payer ce qui lui fait envie et ça s'arrête là.
— MÉTIER PRATIQUÉ : Acheteuse de biens volés - contrebandière - comptable - conteuse d'histoires saugrenues - actrice mythomane
— ARMES DU PERSO : Une machette, un joli couteau scintillant, des fléchettes empoisonnées et des ciseaux rouillés. Un pic à viande, un verre cassé, un pot de fleur, une savonnette, une petite cuillère… liste non exhaustive. Mais la préférence va aux ciseaux rouillés…
— ALLÉGEANCE〣GROUPE : Son patron et c'est déjà un exploit !
— VOYAGE AVEC : Ca dépend des jours et de l'humeur. Son mari ? Des esclaves, des enfants, des prostituées… En général, quelques hommes de main.
— AMOUREUSEMENT : Remariée après répudiation en règle, mais prompte à quémander ( ou payer ) de l'affection ( et pas de l'amour ) si besoin

Blood on your hands (Diema & Carmella) Empty
MessageSujet: Re: Blood on your hands (Diema & Carmella)   Blood on your hands (Diema & Carmella) EmptyMer 5 Juil 2017 - 22:40

Blood on your hands


Carmella & Diema





L’appel… le son lourd d’un tambour dans son ventre… Bam ! Bam ! Bam ! Le coeur battant, sa chienne de vie qui s’étiolait, mémoire qui s’égarait et la réalité s’estompait. D’autres visages se montraient sans fard mais, elle, elle ne voyait que celui là. Le sursaut de vie avait grandit dans ses entrailles, jaillissant brutalement avant de disparaitre à jamais, dans une déchirure intense. Son esprit hurlait mais ses lèvres sellées ne pouvaient définir cette faim corrosive. Elle était parti… Oubliant son nom, oubliant ces autres qui avaient fait tourner son monde confortable peuplé d’illusions et de mensonges. Il y avait cet état fatal de plénitude quand enfin ses dents avaient ravagé cette chair sanguinolente, un organe fumant, brulant sa langue tout en abreuvant sa soif contre nature.  

Oh oui, elle savait combien la voir ainsi pouvait marquer, même le plus sombre esprit. On avait bien essayé de l’enfermer, mais retenir cette bête carnassière était la pousser vers sa propre annihilation. Il y avait des instincts contre elle ne pouvait luter, contre lesquels elle ne voulait pas luter. De ses mains amaigries et des mécanismes de raisons qui la tenait droite, elle dirigeait cette quête depuis plusieurs semaines, ne faisait plus aucun cas des humains. Ce n’était qu’un public horrifié de ces scènes immortalisés dans mile cauchemars sans fin.

Le vêtement sombre recouvrait une silhouette décharnée, de plus en plus discrète et invisible. Etait-elle encore femme seulement ? Nul miroir ne voulait refléter les traits creusés de la mort. Cette vision n’aurait fait que le séduire tant l’existence se délestait des faux-semblants, révélant une essence entrelacée avec des souvenirs d’une vengeance si douce et si brutale à la fois.

Bam ! Bam ! Bam ! Le son lourd d’un tambour au creux de sa propre carcasse, qu’elle trainait dans cette foule. Ce son, seules ses oreilles pouvaient le percevoir. Il s’était tut, pour quelques heures, pour quelques jours, sans importance. Dans l’ombre du voile noir qui couvrait ses cheveux ses yeux passaient d’un spectateur à un autre, guettant sans une ride d’expressivité le dégout qu’inspirait le cadavre béant dont le parfum suave de charogne fraiche prenait pourtant déjà aux tripes.

Immergée parmi eux, anonyme, elle observait, simple témoin de l’oeuvre que l’artiste laissait à ses orbites exorbités et pleurnichardes. Nulle larme n’était plus sincères et plus fausses néanmoins. Le rang, la famille, le nom même du mort n’étaient que des ronds de fumé dissolus dans l’absolu néant de la société. Pour elle, il n’avait été qu’une proie… Et la saison de la chasse à ce gibier là était ouverte. Celle qu’on nommait Diema Hiima pourrait vivre avec ça, pas sans.

La marée humaine était compacte mais elle se faufilât au travers sans se retourner et sans se presser outre mesure. Il était l’heure de se remettre en route. Elle ne la vit pas vraiment celle qui la bouscula, comme les autres elle flottait dans ce décors futile. Le contact cependant lui arracha un frisson brusque, inattendu, fugace mais brûlant. Un pan de son âme consumée s’échappait par chaque pore de sa peau, arrachant douloureusement des brides indistinctes… Trop tard pour le remarquer véritablement qu’il s’était évaporé sans lui laisser le moindre résidu perceptible, et elle poursuivit son chemin.  

De l’obscurité s’échappait ce cri avant de retomber dans le silence poisseux de cette nuit passé. Si le son ne pouvait s’échapper la douleur était réelle et la terreur dans ses yeux grands ouverts. Bleus, ils étaient bleus… peut-être pas, en vérité, ils pouvaient être tous autres, il y avait tant. L’expression était toujours la même, le supplice identique. Sur le sol crasseux se mêlait le sang des animaux et le ruisseau carmin, brillant comme une pierre précieuse.

Tu pue le mort, tu empestes comme une vielle charogne en putréfaction au bord d’une route alors que ce coeur frappe toujours ta poitrine à tout rompre.

Bam ! Bam ! Bam ! Ses lèvres remuaient sous la vague sanglante immolant des traits changeants, semblables mais singuliers. Pas de répit, pas encore. Tranchait la lame, avec euphorie, festoyant dans la haine brute, sans limite, sans entrave, sans même une autre pensé… Destruction. Sur le corps s’abattit encore et encore, dans un acharnement désordonné le couteau qui eu raison d’une vie. Mais avant ça, il aura souffert, comme une récompense pour sa nature.

Remercie moi de te libérer, toi et tes viscères gluantes, pour extraire le repas et le repos.



Dernière édition par Diema Hiima le Lun 30 Avr 2018 - 19:26, édité 4 fois
Revenir en haut Aller en bas
https://lonelymountain.forumactif.org/t2027-diema-hiima-la-blonde https://lonelymountain.forumactif.org/t2029-diema-hiima-haine-amour-et-surtout-le-reste-entre-les-deux
Invité

Invité
avatar

Blood on your hands (Diema & Carmella) Empty
MessageSujet: Re: Blood on your hands (Diema & Carmella)   Blood on your hands (Diema & Carmella) EmptyJeu 6 Juil 2017 - 12:34




Blood on your hands

Diema & Carmella


L'espace d'un instant, elle eut l'impression de sentir ses veines irradier tout son corps, brûler à en faire s'évaporer tout le sang qu'elles contenaient. Elle sentit aussi son  cœur accélérer ses battements sous les lumières colorées qui venaient se dessiner dans ses songes. Elle sentit sa respiration se faire plus saccadée, elle sentit les ombres danser tout autour d'elle dans un fouillis difficilement distinct. Une sensation qui, d'une certaine manière, sans lui être tout à fait étrangère, ne lui était pas familière non plus : la sorcière n'était pas encore tout à fait capable de supporter ces visions qui la prenaient au hasard, au détour d'une personne ou d'un événement, et elle n'était pas non plus capable de les comprendre de façon vraiment précise. Pourtant, au moment où elle avait senti sa main frôler cette étrangère dans la foule, elle avait compris que celle-là ne laisserait pas dans son cœur un souvenir anodin, non plus qu'une délicate attention ou qu'un sourire échangé. Alors, de fière menteuse et perfide vipère, elle se sentit passer jusqu'à devenir un loup au demeurant méfiant, et qui regardait cette créature qui l'avait appâtée d'un œil hésitant.

Elle avait soulevé la curiosité de la sorcière, cette femme anonyme au travers de la foule, dans laquelle elle s'était déjà fondue presque totalement. Cela ne prit sans doute que l'espace d'une seconde, ces flashes aux lumières incroyables, mais pour elle, c'était comme une danse sempiternelle qui lui donnait à voir des formes vagues, des couleurs parfois tellement saturées qu'elle en aurait mal au crâne, des sons, des paroles, des choses vraiment diffuses qu'elle pouvait facilement manquer, mais pour celle-là, tout semblait déjà soulever une curiosité étonnante. Pendant cet espace de temps finalement très réduit, elle n'eut pas vraiment le choix que de se concentrer sur ce qui s'était dessiné juste devant elle. Du sang, beaucoup de sang et de rouge, et surtout, des choses qui lui rappelaient étrangement ce qu'elle même perpétuait par ses crimes parfois trop sanglants.

Carmella se retourna, dans la foule, son regard trop pâle chercha parmi les nombreux visages qui s'y trouvaient, la silhouette encapuchonnée qu'elle avait bousculée quelques secondes à peine plus tôt. Elle tenta de se frayer un chemin en arrière, poussant cette fois les gens avec une brutalité qui laissait voir qu'il ne fallait mieux pas se mettre entre elle et sa quête, malgré sa composition relativement chétive. Jouant des coudes, sur les remarques parfois acerbes ou dégradantes des hommes à son passage, elle finit par retrouver la capuche qui se faufilait elle aussi au travers de la foule. Ne faisant plus franchement attention à ses pas, elle se laissa porter par la curiosité malsaine qu'avait fait naitre sa vision, et le besoin d'en savoir plus, toujours plus. Alors elle ne lésina pas sur les moyens, ne perdant pas une seconde de plus avant de se rapprocher de la concernée. Carmella ignorait si on l'avait épiée pour savoir ce qu'elle faisait, si cette créature sous la capuche savait qu'on la suivait, mais elle arriva jusqu'à elle, tendant alors une main fébrile pour saisir le poignet de la silhouette, alors que dans les pans de sa robe, elle cachait une dague qui restait à portée de main, juste au cas où.

« Hey ! Toi ! » l’apostropha-t-elle, au moment ou sa petite main se referma sur le bras de cette inconnue, et qu'elle eut à nouveau cette impression bizarre qui venait donner de nouvelles images à son esprit, où naissaient les questionnements et l'envie de savoir. Carmella ne savait pas vraiment ce qu'elle allait pouvoir lui dire, non plus que ce qu'elle voulait obtenir, simplement.. Elle avait cette étrange intuition de penser que cette demoiselle était fortement liée au meurtre qui avait été sauvagement commis ici.








made by roller coaster
Revenir en haut Aller en bas
Diema Hiima

A vendu ton nez ♦ HUMAINE
Diema Hiima
♦ PSEUDOs : La Fougère
♦ MESSAGES : 144
♦ RÉPUTATION : 599
♦ AVATAR : Clémence Poésy
♦ DC & co : Endriad /Ash
♦ DISPONIBILITÉ RP : ✗ Indisponible
Blood on your hands (Diema & Carmella) Tumblr_m0jzvvpk091qfvzyf
— RACE DU PERSO : Humain
— ORIGINAIRE DE : Pour vrai ou en enjolivant un peu ? Gondor...
— ÂGE DU PERSO : 27 ans ( et 12 dans sa tête à l'occasion )
— RANG SOCIAL : Rang quoi ? Beurk, on touche pas à ces trucs là, c'est néfaste et salissant. Suffisamment riche pour se payer ce qui lui fait envie et ça s'arrête là.
— MÉTIER PRATIQUÉ : Acheteuse de biens volés - contrebandière - comptable - conteuse d'histoires saugrenues - actrice mythomane
— ARMES DU PERSO : Une machette, un joli couteau scintillant, des fléchettes empoisonnées et des ciseaux rouillés. Un pic à viande, un verre cassé, un pot de fleur, une savonnette, une petite cuillère… liste non exhaustive. Mais la préférence va aux ciseaux rouillés…
— ALLÉGEANCE〣GROUPE : Son patron et c'est déjà un exploit !
— VOYAGE AVEC : Ca dépend des jours et de l'humeur. Son mari ? Des esclaves, des enfants, des prostituées… En général, quelques hommes de main.
— AMOUREUSEMENT : Remariée après répudiation en règle, mais prompte à quémander ( ou payer ) de l'affection ( et pas de l'amour ) si besoin

Blood on your hands (Diema & Carmella) Empty
MessageSujet: Re: Blood on your hands (Diema & Carmella)   Blood on your hands (Diema & Carmella) EmptyDim 6 Aoû 2017 - 14:06

Blood on your hands


Carmella & Diema





Ce néant… là, perçait son corps. Multiformes, la bête prenait le visage qui lui plaisait, une voix traitresse pour engourdir les bonnes âmes. La bête était son salue, elle l’avait sauvé une fois, elle s’employait à l’aider, de cette si surprenante manière cependant. Certains l’aurait dit folle, mais cette femme s’estimait chanceuse d’avoir vu naitre en elle une créature vorace qui la raccrochait à cette vie lorsque une partie de la sienne la quittait ainsi. Il était de ces blessures qui ne guérissaient jamais totalement, on apprenait à vivre avec, on trouvait le remède, ou on se laissait mourrir. Pas elle, non, pas elle. Qu’importait ce qui devait être prix pour respirer un jour de plus. Cette femme n’avait pas de remords, pas d’attachement pour ces marionnettes qu’elle disséquait, planquant sur eux la fureur engendrée par la perte et ce visage vieillissant dont elle n’oubliait aucun détail.

La foule l’entourait, la soutenait presque, leurs parfums chatouillaient ses narines, pas après pas. Elle n’était rien, l’ombre, ils ignoraient sa présence, trop focalisé sur son oeuvre pour remarquer l’artiste. C’était bien ainsi, de respirer leurs peurs, leurs dégouts, ces vrais émotions transperçant le voile de l’hypocrisie. Aucune expression ne transparaissait sur ses traits en partie cachés pourtant, en elle, un sourire radieux éclairait ce brouillard brun et opaque superposé à ses yeux.

Dans les limbes, avec la force d’un coup de tonnerre, un étaux enserra son poignet brutalement, stoppant net une avancée laborieuse. Lentement, la blonde se retourna, dans un demi sommeil éveillé. Elle releva le menton, fixa la jeune fille devant elle, celle qui émergeait dans les bourrasques difformes. Fixe, son regard vide s’agrippa à cette vision précise dans un silence mortifère. La bête remuait, glissait dans ses veines, enlaçait son bras, nécrosant les tissus de son inconscient.

- Comme tu es belle… soupira-t-elle, en penchant la tête dans un angle étrange alors que ses lèvres s’étiraient pour découvrir ses dents.

Entendait-elle, elle aussi, le champs des choeurs des enfants atténuant le hurlement du tambour ? Sans doute que non. Si jeune, si frêle, immaculée. Passé l’instant de latence, les iris glacés de la bête se lancèrent dans une inspection plus minutieuse, centimètre par centimètre. Les muscles tendus de son avant bras et cette main immergée dans des tissus suaves captèrent rapidement son attention, lui soutirant un ersatz de rire atrophié. Les iris remontèrent soudainement jusqu’à ceux de la rousse. Puis, la main libre se fraya un chemin direct et des doigts tentaculaires s’enroulèrent autour de ce poignet dissimulé.

Sa bouche était déjà son oreille, retenant l’arme sans rudesse pour autant. Sous souffle était régulier, ne suppurant aucune crainte manifeste, se délestant même d’un sourire distrait. L’odeur de la rousse était singulière, un mélange de diverses herbes, une brin de sueur délicate qui devait donner à sa chair pâle un goût agréablement salé. Ce n’était pas un met pour elle, beaucoup trop frais, beaucoup trop fin, mais d’autres pouvaient y trouver un plaisir non négligeable à s’en repaitre.

- Ta méfiance te trompe… Comme toute illusion, elle peut de sauver autant que te faire tomber, murmurra-t-elle.

Cette lame, la jeune fille n’avait aucun moyen de s’en servir sans en subir les conséquences. Pas ici, pas maintenant. Ce n’était encore qu’une enfant entravée par de réflexes sociaux basiques pour une personne qui suintait l’inquiétude. Vis à vis de la bête, peux-être vis à vis d’elle même. Sa crainte était légitime mais elle ne prenait pas l’apparence qui convenait, trop brutale, encore ma dégrossie. Elle en disait trop, sans même en avoir conscience sans doute. La bête ne doutait pas, la bête observait les humains comme des exemples, des livres ouvert sur l’être. Si elle se faisait abuser, ce n’était que par besoin. A être trop d’autres, on oubliait parfois que nous avions été quelqu’un un jour, maitre d’une science imperceptible, impalpable, évanescente.

La bête se retira comme elle était venue, dans une caresse, dans un regard, autant faite de compassion que de haine pour les humains qu’elle dévorait ou copiait. Glissante, en se retourna, sans chercher à reprendre pourtant cette main qu’on lui avait confisquée. Le choix n’appartenait plus qu’à cette humaine, lâcher ou poursuivre, mais la bête jamais ne se retournerait pour revenir la chercher si elle décidait d’abandonner. Bien étrange créature, un foetus… ce dont peux-être elle avait besoin pour combler… Ce néant…  



Dernière édition par Diema Hiima le Mar 15 Aoû 2017 - 15:52, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
https://lonelymountain.forumactif.org/t2027-diema-hiima-la-blonde https://lonelymountain.forumactif.org/t2029-diema-hiima-haine-amour-et-surtout-le-reste-entre-les-deux
Invité

Invité
avatar

Blood on your hands (Diema & Carmella) Empty
MessageSujet: Re: Blood on your hands (Diema & Carmella)   Blood on your hands (Diema & Carmella) EmptyMer 9 Aoû 2017 - 18:28




Blood on your hands

Diema & Carmella


Cela lui parut une éternité, cet échange de regards sous le bruit incessant de la foule, sous la lumière dorée du soleil, sous les nuages qui peuplaient le ciel comme un tapis disparate. Une éternité, se disait-elle, alors que ses mirettes à elle contemplaient avec avidité sa petite main resserrée sur le poignet d'une inconnue, de qui elle avait pourtant l'impression qu'elle apprendrait beaucoup. Elle sentait sous ses doigts la peau fraîche de celle qu'elle devinait être une femme, trouvant finalement ses pupilles sous une capuche rabattue, où elle sonda ses iris pendant un temps. Elle avait l'impression d'être dans une bulle, la sorcière ; un peu comme si toutes ces personnes autour s'étaient stoppées dans leur entreprise, et qu'elle disposait alors d'un espace où le temps ne comptait plus, où les secondes avaient cessé de s'égrener au rythme d'un son régulier, et qu'elle pouvait alors profiter de ce laps de temps à son bon gré pour savoir quel mystère l'avait poussée à attraper cette créature par la main.

Aux creux des douces lèvres carminées de l'intéressée, elle put lire rapidement ce qui parvint à ses oreilles alertes ; un message qu'elle ne comprit pas, là où trop d'hommes l'avaient profanée par ce même mot, là où les femmes parfois le lui glissaient avec un intérêt désabusé. Elle ne comprit pas, mais pourtant, elle sentait envers cette créature une attirance infondée, un quelque chose qu'elle ne pouvait tout à fait décrire, et qui pourtant, la poussait toujours plus à s'accrocher, à ne pas laisser filer ce délicat poignet qu'elle avait renfermé dans sa paume.

Un nouveau murmure cette fois au creux de son cou, et Carmella sentit la main de l'inconnue à son tour se refermer sur ses doigts crispés autour de la dague qu'elle cachait dans les pans de sa cape. Oh, elle était tombée sur bien plus fascinant qu'elle ne l'aurait cru ; la créature en face semblait lire en elle comme dans une eau limpide, à en voir les fonds et les mystères qu'elle ne peinait pourtant pas à cacher. Jusqu'à quel point pouvait-elle lire ? Sans doute le point de la curiosité et de l'observation, celles qu'elle n'avait pour l'instant pas encore cultivées au point d'avoir vu venir cette intervention subtilement bien jouée.

La sorcière réalisa que cet instant qui lui avait paru durer des heures, n'avait en réalité couvert l'espace de quelques secondes seulement. C'était.. Étrange. Comme si le temps avait suspendu son cours pour lui laisser de quoi comprendre, de quoi saisir ce moment rare et sous les aiguilles inexorables d'une immense horloge, elle avait couru vers son destin. La silhouette lâcha sa main renfermant la dague sans rien dire, faufilant son chemin au travers de la foule sans chercher non plus à dégager son poignet. Carmella n'eut pas le temps de réfléchir qu'elle sentit sa carcasse se tirer en avant vers celle qui lui ouvrait le chemin, et elle suivi, avide d'en savoir plus, de comprendre cette vision éphémère qui avait parcouru ses veines l'espace d'une seconde.

Elle tenta le tout pour le tout, s'accrochant à ce poignet comme au fil de sa vie miséreuse, et elle en bouscula, des gens, essuyant des remarques acerbes dont elle n'avait cure. La silhouette s'extirpa finalement de la foule, et lorsque Carmella en sortit elle aussi, elle décida de prendre les devants pour tirer la créature après elle. Elle se dirigea rapidement dans une rue aux abords de la place, puis bifurqua dans une allée sombre et vide de toute présence qui l'aurait importunée. Là, elle se retrouva face à face avec la silhouette, passant alors une main sur le tissu qui recouvrait son visage comme une caresse sur l'objet de ses curiosités. Finalement, elle tira sur la capuche pour la faire tomber, découvrant le minois le plus charmant qui lui ait été donné de voir, entouré d'une chevelure blonde qui reflétait encore la faible lumière de l'endroit. « Qui es-tu ? » demanda la sorcière, sans se soucier de se présenter elle-même, et au même moment, elle apposa délicatement le plat de sa main sur la gorge de l'autre, juste à la base du cou, sur les clavicules. Le contact avec sa peau lui envoya un frisson, et alors, elle percevait encore quelques réminiscences de ce qu'elle avait senti dans la foule.








made by roller coaster
Revenir en haut Aller en bas
Diema Hiima

A vendu ton nez ♦ HUMAINE
Diema Hiima
♦ PSEUDOs : La Fougère
♦ MESSAGES : 144
♦ RÉPUTATION : 599
♦ AVATAR : Clémence Poésy
♦ DC & co : Endriad /Ash
♦ DISPONIBILITÉ RP : ✗ Indisponible
Blood on your hands (Diema & Carmella) Tumblr_m0jzvvpk091qfvzyf
— RACE DU PERSO : Humain
— ORIGINAIRE DE : Pour vrai ou en enjolivant un peu ? Gondor...
— ÂGE DU PERSO : 27 ans ( et 12 dans sa tête à l'occasion )
— RANG SOCIAL : Rang quoi ? Beurk, on touche pas à ces trucs là, c'est néfaste et salissant. Suffisamment riche pour se payer ce qui lui fait envie et ça s'arrête là.
— MÉTIER PRATIQUÉ : Acheteuse de biens volés - contrebandière - comptable - conteuse d'histoires saugrenues - actrice mythomane
— ARMES DU PERSO : Une machette, un joli couteau scintillant, des fléchettes empoisonnées et des ciseaux rouillés. Un pic à viande, un verre cassé, un pot de fleur, une savonnette, une petite cuillère… liste non exhaustive. Mais la préférence va aux ciseaux rouillés…
— ALLÉGEANCE〣GROUPE : Son patron et c'est déjà un exploit !
— VOYAGE AVEC : Ca dépend des jours et de l'humeur. Son mari ? Des esclaves, des enfants, des prostituées… En général, quelques hommes de main.
— AMOUREUSEMENT : Remariée après répudiation en règle, mais prompte à quémander ( ou payer ) de l'affection ( et pas de l'amour ) si besoin

Blood on your hands (Diema & Carmella) Empty
MessageSujet: Re: Blood on your hands (Diema & Carmella)   Blood on your hands (Diema & Carmella) EmptyMar 15 Aoû 2017 - 15:53

Blood on your hands


Carmella & Diema






Une inconnue, elle aimait bien cela la bête, n’être qu’une inconnue, un parchemin vierge sur lequel dessiner des traits mouvants. Cette autre, lumineuse dans la tempête sépia cauchemardesque, semblait sentir ce que nul être n’avait su percevoir ici, elles partageaient son essence dans ce lien tenue. Son sourire était retombé, évaporé dans la foule qu’elle transperçait sans ménagement pour celle qui la suivait. Accroche toi petit serpent ou les pantins de bois t’encercleront et te dévoreront. Ainsi était ce monde, où même un agneau pouvait devenir redoutable. Ce son lourd, primal tapait contre ses tempes comme un cri d’alerte dans cette jungle humaine, exhalant la sueur, l’alcool et la crasse.

Peux-être croyait-elle se cacher, seulement aux yeux des profanes, mais l’audacieux connaissait ces erreurs là par coeur, comme il lui été arrivé d’en faire dans sa jeunesse. Pourtant, lorsque le voile s’était levé, lorsque l’orgueil et la peur avaient fini d’étreindre son coeur, il ne restait que cette vérité : si tu veux passer pour l’un d’eux, alors, soit l’un d’eux. Quand on parvenait à se convaincre, qui aurait pu en douter. Si ce n’était là que les allégations d’un fou, ce fou savait les taire et en jouer, tour à tour bouffon ou roi, prisonnier du même labyrinthe qu’il n’avait jamais pu, ou jamais voulu quitter.

La marrée grouillante était derrière, ils ne restaient qu’elles, dans cette impasse, une impasse ? La bête lâcha un rire incontrôlé, elle s’amusait encore de ces petits riens parfois, comme si ses actes n’avaient pas plus d’impact qu’un cracha dans un caniveau. Une main passa sur la capuche élimée et le tissus glissa sur sa chevelure d’or jusqu’à ses épaules. Cette apparence était traitre, irradiant encore malgré le peu de soin que la bête apportait à l’apparat dans de telles circonstances. Son visage s’était creusée depuis son départ et des cernes entouraient à présent ses yeux aux iris pâles. Les couches de tissus poussiéreux, tombant en lambeaux sur son corps qui s’amaigrissait avec les semaines, confirmait doucement qu’elle n’était qu’un fantôme en comparaison de la jeune femme resplendissante qu’elle n’était il n’y avait pas si longtemps.

Qui elle était ? Personne… Plus personne, et elle s’en réjouissait. Un faible sourire creusa ses joues lentement devant cette question qui avait tellement peu d’importance à ses yeux. Risible… Voila ce que c’était, risible et entravé par d’épaisses chaines. A quoi s’était-elle entendu en fin de compte ? Ce n’était que des prémisses. Si c’était légitime pour une personne jugé comme normale, c’était vide de sens pour une créature de son acabit. On pouvait bien lui donner le nom qu’on voulait, ce n’était que des mots, qui finiraient par devenir obsolètes.

- Je n’ai pas besoin de nom… Pas besoin de définition… Interchangeable…  

Quoique de veuille dire ce geste, il n’était pas anodin. Ce contact intimait une barrière, chose dont elle n’avait pas besoin pour garder une distance cependant, et établissait dans un même un pont étrange entre les deux êtres. Le frisson de la rousse se communiqua naturellement à la blonde. Il n’y avait aucune violence, cette paume à la base de son cou ne lui paraissait pas agressive, bien que certainement invasive. N’avait-elle entrouvert la porte, cependant.

- La seule chose qui a encore de l’importance, n’est-ce pas ce que tu recherches ? Disons que, tu me rappelles une jeune fille, ricana la bête.



Dernière édition par Diema Hiima le Sam 25 Nov 2017 - 19:38, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
https://lonelymountain.forumactif.org/t2027-diema-hiima-la-blonde https://lonelymountain.forumactif.org/t2029-diema-hiima-haine-amour-et-surtout-le-reste-entre-les-deux
Invité

Invité
avatar

Blood on your hands (Diema & Carmella) Empty
MessageSujet: Re: Blood on your hands (Diema & Carmella)   Blood on your hands (Diema & Carmella) EmptyDim 22 Oct 2017 - 1:23




Blood on your hands

Diema & Carmella


Ce qu'elle cherchait, elle n'en était pas vraiment certaine, au final. Pourquoi avait-elle suivi cette silhouette, pour se retrouver loin de toute forme de vie, coincée entre deux murs immenses qui cacheraient à jamais cet échange aux yeux du monde ? C'était risqué, et elle en savait un paquet sur le sujet, la sorcière. Il n'était pas rare qu'elle ait eu à faire à plus fort qu'elle, mais rarement à plus malin. Après tout, elle était d'une sournoiserie avérée, et tant qu'à user de sa prédominance sur autrui, alors elle appréciait de pouvoir se tirer d'une situation délicate par ses propres moyens. Mais pour le coup, elle trouvait réellement intéressant le mystère qui se tenait encore entre elle et cette jeune femme dont elle venait de faire tomber la capuche. Qui était-elle ? Visiblement, elle ne le saurait pas de sitôt, mais était-ce un réel problème ?

Non, bien sûr que non, songea-t-elle. Ce qui intriguait Carmella, c'était bien loin d'être un simple nom. Un nom, ce n'était rien qu'un amas de lettres difformes, qui au final, ne faisaient pas grand sens pour ce qu'elle voulait savoir. La curiosité était pourtant de ces choses qui la poussaient sans cesse à en demander davantage, et comme elle vit rapidement que la créature en face d'elle était bien plus proche de sa façon de faire et de voir les choses qu'elle ne l'avait escompté, la sorcière étira un fin sourire entre ses lippes carminées. Elle avait là la perle rare, ce qu'elle n'aurait sans doute pu espérer. Un bref instant, elle détailla encore le visage de la demoiselle, cherchant sur ses traits le moindre détail qu'elle pourrait grappiller.

Sa main trop froide s'était faite un chemin sur la gorge de sa nouvelle convoitise, et elle manqua sans doute d'arracher un frisson à l'intéressée. Quoi qu'elle trouva sous sa paume une peau qui était loin de refléter le soleil, et cela ne l'étonna pas. Carmella se concentra, cherchant tout autant dans ce regard bleuté ce qu'elle pourrait y voir, ou ce qu'elle avait envie d'y voir. Elle ne perçut d'abord que des bribes de ce qu'elle avait entrevu plus tôt, se concentrant difficilement sur les ondes qui devaient lui parvenir quand elle se voyait bien plus perturbée par cette femme en face d'elle. Qu'avait-elle de si spécial, pour déstabiliser autant celle qui se croyait presque intimidante d'habitude ?

Elle ne le saurait sûrement pas, pas aujourd'hui, mais lorsqu'enfin la puissance qu'elle ressentait dans sa paume se fit plus importante, Carmella songea qu'elle ne s'était pas trompée. Elle percevait une aura de noirceur autour de cette femme, quelque chose qui, tout en étant à la fois horriblement beau et putride, trivial tout autant que perturbant, fit naitre en son cœur une fascination grotesque pour celle qui se tenait sous ses yeux. Carmella hésita un long moment avant de retirer sa main, se nourrissant encore un peu de ce qu'elle ressentait, grappillant la moindre miette de ceci, avant que finalement elle n'entrevoit des réminiscences d'un meurtre fraîchement accompli. Ce n'était pas grand chose de précis, juste un goût de sang dans sa bouche, une impression bizarre que c'était celle-là-même qui avait achevé son travail avant qu'elle ne puisse s'en vanter personnellement.

« C'est toi qui a tué l'autre bâtard sur la place » fit-elle, la voix assurée et loin d'être timide ; presque trop grave pour laisser une échappatoire à l'autre, qui lui avait vraisemblablement volé sa vengeance.








made by roller coaster
Revenir en haut Aller en bas
Diema Hiima

A vendu ton nez ♦ HUMAINE
Diema Hiima
♦ PSEUDOs : La Fougère
♦ MESSAGES : 144
♦ RÉPUTATION : 599
♦ AVATAR : Clémence Poésy
♦ DC & co : Endriad /Ash
♦ DISPONIBILITÉ RP : ✗ Indisponible
Blood on your hands (Diema & Carmella) Tumblr_m0jzvvpk091qfvzyf
— RACE DU PERSO : Humain
— ORIGINAIRE DE : Pour vrai ou en enjolivant un peu ? Gondor...
— ÂGE DU PERSO : 27 ans ( et 12 dans sa tête à l'occasion )
— RANG SOCIAL : Rang quoi ? Beurk, on touche pas à ces trucs là, c'est néfaste et salissant. Suffisamment riche pour se payer ce qui lui fait envie et ça s'arrête là.
— MÉTIER PRATIQUÉ : Acheteuse de biens volés - contrebandière - comptable - conteuse d'histoires saugrenues - actrice mythomane
— ARMES DU PERSO : Une machette, un joli couteau scintillant, des fléchettes empoisonnées et des ciseaux rouillés. Un pic à viande, un verre cassé, un pot de fleur, une savonnette, une petite cuillère… liste non exhaustive. Mais la préférence va aux ciseaux rouillés…
— ALLÉGEANCE〣GROUPE : Son patron et c'est déjà un exploit !
— VOYAGE AVEC : Ca dépend des jours et de l'humeur. Son mari ? Des esclaves, des enfants, des prostituées… En général, quelques hommes de main.
— AMOUREUSEMENT : Remariée après répudiation en règle, mais prompte à quémander ( ou payer ) de l'affection ( et pas de l'amour ) si besoin

Blood on your hands (Diema & Carmella) Empty
MessageSujet: Re: Blood on your hands (Diema & Carmella)   Blood on your hands (Diema & Carmella) EmptySam 25 Nov 2017 - 19:41

Blood on your hands


Carmella & Diema






Combien d’heures, combien de chemins avait-elle arpenté, la bête ? Trop, mais encore trop peu, depuis des siècles elle hantait miles esprits, et son hôte se savait une passade. Ce fragment de ses vies, dissolues et hétérogènes, sans importance maintenant. La bête courait, en liberté sur cette terre et elle appréciait juste ça pour ce que c’était, une libération, un hurlement sauvage dans le vacarme des grouillantes hordes humaines, des vers dégoutants s’agglutinant jusqu’à avoir dévoré leurs propres cadavres. Tous de la cher, tous du sang, tous parfaitement mortel. Trouvez, se baisser et ramasser, que demander de plus ?

Tiens là bien, serre tes griffes autours enfant du malheur, la bête s’évaporait comme la Brume, tous comme ses expressions déformaient un visage tantôt rieur, tantôt stoïque. La bête la transformait, grignotait millimètre par millimètre son tour de taille, la cher de ses bras et de ses cuisses, ternissait son teint, l’éclat de ses yeux, pour trouver la forme à son image. Ni froid, ni chaud, elle aspirait, ou était-ce l’inverse, telles des aiguilles planté à vif dans son épiderme. Ca faisait mal, pas désagréable, juste mal.  

Ce qu’on n’y trouverait, perdu dans des souvenirs friables, ne serait que chaos, incohérences, comme l’hôte se complaisait dedans. Une illustration parfaite, aussi décousu de ce à quoi chacun s’exposait finalement. Menteur, menteur, menteur... Le sang pulsait à sa jugulaire, tranquille mais puissant...

Qui ? répéta la bête, franche et sincère dans son incompréhension. Pour elle, ce n’était pas important, pas assez pour s’en souvenir autrement que d’un cauchemar voluptueux. L’identité de sa victime, son existence était rayé de la mémoire. Tuer... Ah, la rouquine parlait du mort qui gisait les tripes à l’air, ça la percuta tardivement, dans un rire léger. Ce n’était pourtant pas une blague graveleuse après un verre de trop, mais ça lui faisait le même effet.

- bâtard... j’aime bien ce mot. Il sonne comme un coup de hache.

La bête ne niait pas, pas plus qu’elle n’approuvait. Pourquoi se préoccuper de quelque chose d’aussi insignifiant, des bâtards il y en avait partout. Et dans ses entrailles, en gestation, suppurait les restes d’un festin interdit qui provenait de la carcasse fumante du dit bâtard. C’était plus un concept qu’un être vivant, alors non, on ne pouvait pas dire qu’il était mort pour elle.

- L’enterrement sera surement dans quelques jours, si ça t’intéresse autant, déclara-t-elle avec indifférence.

L’espace d’un instant, elle se demanda si elle n’avait pas surestimé cette créature. Regarder dans le blanc des yeux de cette inconnue avait perdu de son sel. Sa main s’égara dans ses haillons fantomatiques un instant, puis agrippant celle de la rousse, elle déposa une grosse bague à l’intérieur. Voila, son dû, la taxe du mort. C’était ça qu’elle voulait, juste ça alors ?

- Donne le sceptre à un être sensé et il ne pourra pas l’utiliser, donne le à un fou et il construira des murailles jusqu’au ciel et des abimes sans fond, ricana-la bête en refermant délicatement les doigts sur le butin.

La capuche miteuse était revenue orner son crâne, des dents luisantes dépassaient de sa bouche béante dans un dernier sourire moqueur. Elle en avait fini pour l’heure, c’était tout ce qu’il y avait a en tirer apparement. Sans se retourner, fluette et chancelante comme une volute de fumée, la bête était sortie de l’impasse tranquillement pour traverser la ruelle. Le ciel était bas, plein comme un outre, et elle pensait déjà à un manteau de cuir étanche, et pourquoi pas un cheval.  

Revenir en haut Aller en bas
https://lonelymountain.forumactif.org/t2027-diema-hiima-la-blonde https://lonelymountain.forumactif.org/t2029-diema-hiima-haine-amour-et-surtout-le-reste-entre-les-deux
Invité

Invité
avatar

Blood on your hands (Diema & Carmella) Empty
MessageSujet: Re: Blood on your hands (Diema & Carmella)   Blood on your hands (Diema & Carmella) EmptySam 3 Fév 2018 - 12:51




Blood on your hands

Diema & Carmella


Qui ? Mais qui d'autre que ce corps encore fumant au beau milieu de la place publique, les viscères épandues sur le sol, le sang coagulé craquelant la peau sous les rayons solaires. Qui d'autre que ça, ce bâtard qu'on avait occis, ravissant à la sorcière le loisir succinct de perpétrer le crime de ses propres mains. Qui d'autre que cette brute, cet imbécile qui gisait, l’œil aussi mort qu'un poisson sur l'étale du marché, l'odeur aussi putride et irrespirable qu'un marais en plein soleil. Qui d'autre ? Qui d'autre que ça ?

Carmella réprima une grimace. Comme à son habitude trop bien ancrée, elle préférait cacher la moindre des émotions loin de son minois, qui servait pour elle comme le tableau d'un peintre ; elle y déposait une savante composition, quoique sans doute un peu ternie et agitée par la surprise que constituait cette soudaine rencontre. Bâtard, elle appréciait le mot ; c'était peu dire si Carmella le trouvait faible pour un homme de la race dont elle jurait. Non, celui-là, il aurait mérité tous les mots. Les mots les plus vulgaires, les plus dépravés, qui n'auraient toutefois pas su définir assez bien la vengeance qu'elle avait silencieusement monté contre lui.

« L'enterrement, je me fiche de l'enterrement. Qu'est-ce de plus qu'un rassemblement d'hypocrites autour d'un cadavre ? Rien de bien intéressant, si ce n'est pour voir la veuve pleurer son infidèle de mari » Non, la distraction était loin d'être assez intrigante pour que la sorcière y risque le bout de son nez. Elle serait probablement la première visée par les représailles, si elle allait s'y glisser. Une tentative bien trop risquée pour le faible butin qu'il lui en résulterait. Carmella soupira.

Elle fut presque surprise du toucher de l'inconnue sur sa main, évitant de justesse une réaction furieuse, habitée par d'anciens démons qui avaient trop de fois brûlé sa chair au feu de leur joug ; elle serra légèrement les dents, attrapant ce qu'on glissait dans sa paume avec une certaine surprise qu'elle ne laissait pas voir. Quel don d'une inconnue pouvait bien compenser une vengeance impossible ? Elle doutait fort que l'objet soit de valeur, mais elle ne dit mot, attendant seulement que la silhouette ne s'éloigne d'elle pour ouvrir sa main sous ses petits yeux attentifs.

Elle y trouva une bague, sans doute celle du mort si elle pouvait en juger des gravures qui s'y trouvaient. Son regard ne put s'empêcher de briller devant le bijou, elle qui était comme un pie, attirée par le moindre éclat. Elle étira un sourire, mais bien vite, la sorcière se retourna en précipitation. Une bague ? Une bague ne saurait pas refaire cette vengeance, ça non. Et cette inconnue, que faisait-elle ? Elle n'avait jamais confirmé son meurtre, toutefois, son attitude laissait à présager qu'il portait bel et bien sa marque. Carmella n'attendit pas plus, elle suivit en courant le chemin qu'avait pris la femme, tentant tant bien que mal de suivre cette silhouette comme si elle était son ombre. « Attends.. » maugréa-t-elle, prise dans la foule, qui risquait probablement de lui faire perdre sa filature. Il lui fallait la suivre, par tous les dieux : elle était la clef d'une vérité qu'il lui fallait connaître, mais aussi, étonnement, une femme dont elle pourrait apprendre et dont elle pourrait vraisemblablement tirer des enseignements les plus importants.

« Attends ! » répéta-t-elle, mais en vain. Qu'elle ne l'entende pas ou qu'elle l'ignore délibérément, la sorcière s'en fichait : elle avait dessein de s'entretenir avec cette femme, et elle y arriverait peu importe les moyens. C'était souvent ainsi, et elle y était habituée. Alors, elle se pressa à sa suite, toute débutante qu'elle paraissait alors face à la silhouette assurée. « Tu as tué cet homme, dis-le-moi. Dis-le, que tu m'as volé ma vengeance » Elle était décidée à l'entendre, au moins ça, et peut-être plus. Cette fois-ci, c'était de la colère qu'on lisait sur ses traits, une colère presque fabriquée sur des traits qu'on voyait si peu animés ; mais elle n'en était pas moins réelle qu'elle laissait bouillonner la sorcière alors qu'elle avait perdu sa longueur d'avance.








made by roller coaster
Revenir en haut Aller en bas
Diema Hiima

A vendu ton nez ♦ HUMAINE
Diema Hiima
♦ PSEUDOs : La Fougère
♦ MESSAGES : 144
♦ RÉPUTATION : 599
♦ AVATAR : Clémence Poésy
♦ DC & co : Endriad /Ash
♦ DISPONIBILITÉ RP : ✗ Indisponible
Blood on your hands (Diema & Carmella) Tumblr_m0jzvvpk091qfvzyf
— RACE DU PERSO : Humain
— ORIGINAIRE DE : Pour vrai ou en enjolivant un peu ? Gondor...
— ÂGE DU PERSO : 27 ans ( et 12 dans sa tête à l'occasion )
— RANG SOCIAL : Rang quoi ? Beurk, on touche pas à ces trucs là, c'est néfaste et salissant. Suffisamment riche pour se payer ce qui lui fait envie et ça s'arrête là.
— MÉTIER PRATIQUÉ : Acheteuse de biens volés - contrebandière - comptable - conteuse d'histoires saugrenues - actrice mythomane
— ARMES DU PERSO : Une machette, un joli couteau scintillant, des fléchettes empoisonnées et des ciseaux rouillés. Un pic à viande, un verre cassé, un pot de fleur, une savonnette, une petite cuillère… liste non exhaustive. Mais la préférence va aux ciseaux rouillés…
— ALLÉGEANCE〣GROUPE : Son patron et c'est déjà un exploit !
— VOYAGE AVEC : Ca dépend des jours et de l'humeur. Son mari ? Des esclaves, des enfants, des prostituées… En général, quelques hommes de main.
— AMOUREUSEMENT : Remariée après répudiation en règle, mais prompte à quémander ( ou payer ) de l'affection ( et pas de l'amour ) si besoin

Blood on your hands (Diema & Carmella) Empty
MessageSujet: Re: Blood on your hands (Diema & Carmella)   Blood on your hands (Diema & Carmella) EmptyMar 13 Mar 2018 - 21:11

Blood on your hands


Carmella & Diema




Dans la foule compacte surgissait le cri étouffé, l'écho d'une bruissement juvénile. Elle s'egosillait en vain l'enfant au pelage de feu. Attendre, mais attendre quoi?  Le temps continuait sa course sans attendre, sans se retourner pour sacrer les vivants. Il se moquait des morts aussi, tout comme la bête. Non, son pas implacable ne ralentirait pas, pas plus qu'il se laisser malmener par ce flot continu de visages effacés. Lorsqu'elle se posa aux côtés de la bête sa colère desuette suintait dans ses prunelles de saphir. Ses mots, eux,  tombaient à l'eau, inutile ricochets n'existant qu'une fraction de seconde. La réclamation frôlait des oreilles peu intéressées par ces jérémiades.

La bête s'arrêta alors devant les écuries d'une auberge. Elle repoussa son voile sombre, lissa sa crinière abîmé." Détail. Ridicule. Remplaçable. " trancha une voix monocorde. Elle n'accorda que ce fragment monolithique à sa  poursuivente avant d'entrer. Sa carcasse s'était brusquement redressée, s'erigeant comme une nouvelle personne pleine d'assurance.

Un garçonnet d'environ 12 ans se trouvait là, nourrissant et prenant soin des chevaux des clients de passage. Il n'était pas bien grand, pas bien épais non plus, sans doute faisait il ce travail sous payé  pour mettre de quoi manger sur la table de sa famille.  La dame n'hésita pas lorsqu'elle s'avança vers le gamin dans une expression chaleureuse qui contrastait avec l'être entrevu plus tôt. La bête était multiple; elle jouait savamment des illusions. De son corsage ample elle extirpé des pièces d'argents pour les offrir au garçon d'écurie.

"Tu as bien fait ton travail, mon garçon. Dépense le judicieusement."

Une main bienveillante s'attarda dans cette chevelure parsemé de paille, dont elle retira quelques brins le plus naturellement du monde. Il sentait fort, l'animal, et la bête se sentait frémir à ce parfum. Elle lui souriait cependant sans se départir de sa personnalité sorti du néant dont les contours étaient aussi palpables que réels. L'enfant avait pris l'argent, il ne demandait rien de plus qu'un peu de compassion après tout. La femme lui inspirait sans doute plus de confiance que les ivrognes qui devaient lui taper dessus pour un oui et un non.

"Merci ma dame."

Détournant les talons, la blonde demoiselle n'hésita pas  davantages lorsqu'elle détacha la corde qui entravait une vieille et robuste jument grise. La plus calme de toutes les montures à défaut d'être celle qui valait le plus. Estimer, ce talent s'avérait utile autrement que dans le commerce. Douce, ses doigts carressèrent l'animal avant de prendre place en selle. "Il est là" déclara-t-elle d'un fin sourire amusé en posant sa main sur son ventre. "Tout ce qui reste si ça te suffit" ricana la blonde. Puis, elle tendit une main vers la rouquine pour l'inviter à la rejoindre. "Cesse de plaindre, geignarde. Il y en a d'autres pour prendre sa place."

Revenir en haut Aller en bas
https://lonelymountain.forumactif.org/t2027-diema-hiima-la-blonde https://lonelymountain.forumactif.org/t2029-diema-hiima-haine-amour-et-surtout-le-reste-entre-les-deux
Invité

Invité
avatar

Blood on your hands (Diema & Carmella) Empty
MessageSujet: Re: Blood on your hands (Diema & Carmella)   Blood on your hands (Diema & Carmella) EmptySam 26 Mai 2018 - 11:14




Blood on your hands

Diema & Carmella


C'était une étrange créature, qu'elle poursuivait dans la hâte et dans la folie : une petite tête blonde qu'elle avait vaguement entraperçu avant qu'elle ne se dissimule sous une capuche. Carmella, toute fouineuse qu'elle était, partageait son sentiment de la retrouver entre deux branches indistinctes : la colère, et la curiosité. Elle n'aurait su dire lequel de ces deux sentiments prenait le dessus, car ils étaient entremêlés d'une façon si étonnante qu'elle ne pouvait en faire la distinction. Tantôt l'un, tantôt l'autre, et elle ne quittait des yeux cette silhouette élancée qui était la clef de ses présentes interrogations.

La sorcière pressait ses pas, quand l'autre ne semblait pas se décider à l'attendre. Après tout, que devait-elle à une inconnue ? Carmella pourtant désirait obtenir des réponses à ses questions, quand elle avait si longuement préparé cette vengeance aux yeux clairs. Elle avait rêvé de trop nombreuses nuit au regard de ce porc qu'elle voulait voir occis, elle avait songé si longtemps à sa dague plantée dans le cœur gras de cette sous-merde dans une vision dantesque. Le bref sourire que cette pensée lui avait dessiné s'effaça bien vite quand elle compris que l'autre n'avait pas l'intention de s'arrêter pour discuter, ni même pour lui accorder un regard. Carmella la suivit tout de même, quand elle se dirigea vers une écurie où elle paya son dû pour l'entretien d'une monture.

Alors c'était tout, elle abandonnait là une gamine sans réponse à ses questions ? Décidément, les choses n'allaient que trop rarement dans son sens, songea la sorcière. Elle ne dit mot, les mâchoires serrées et les poings le long du corps, son visage encore marqué par la frustration et la colère de ne pas obtenir ce qu'elle voulait. D'habitude, elle empoisonnait des gens pour moins que ça ! Carmella fixait toujours la femme, avec très peu de subtilité. Elle n'était plus à cela près.

Elle ne s'attendait vraiment pas à ce qu'une fois en selle, la femme ne lui tende la main pour la faire venir avec elle. Quel était donc son but ? Mystérieuse qu'elle lui paraissait, Carmella oublia ses questions sans réponse à la première parole qu'on lui adressa. Elle saisit cette main comme une rare opportunité, cala son pied sur un appui et se hissa sur la jument, ajustant les pans de sa robe le long de ses jambes. Elle laissa ses petites mains venir s'accrocher autour de la taille de la femme, mais ne se sentait pas trop à l'aise, juchée tout en haut de cette immense jument. Elle avait bien plus de confort avec sa mule, de taille beaucoup plus acceptable pour elle, qui tirait une charrette. Quelle idée de laisser un être avec sa propre conscience et autant de force déambuler entre ses cuisses ? Comme elle le disait souvent, ces animaux étaient dangereux aux deux bouts et fourbes au milieu !

Elle ne broncha pas, de toute manière l'équidé en question avait l'air d'un tempérament relativement calme qui lui valait un tout petit peu de sa confiance. Carmella prêta garde à ne pas serrer les jambes plus qu'il ne le fallait pour tenir dessus, afin d'éviter toute accélération subite et incontrôlée. Mal à l'aise, elle pria pour que le trajet fusse de courte durée, mais.. Elle réalisa qu'elle n'en avait foutrement aucune idée. « Où va-t-on ? » demanda-t-elle à l'inconnue, alors qu'elle resserrait son étreinte quand la jument fit un pas. De toute façon, elle se fichait bien de l'endroit, ou du reste. Peut-être seulement voulait-elle récupérer sa chariote avant de s'éloigner de trop, car elle y laissait ses biens les plus précieux et ses armes les plus recherchées. Elle se garda de le mentionner directement, attendant sagement une réponse, et prête à quémander un détour si l'autre ne daignait pas élever la voix.








made by roller coaster
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé


Blood on your hands (Diema & Carmella) Empty
MessageSujet: Re: Blood on your hands (Diema & Carmella)   Blood on your hands (Diema & Carmella) Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Blood on your hands (Diema & Carmella)
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Prise la main dans le sac [Pv Carmella]
» Doomsday (Saruman & Carmella)
» You're not the only monster out there [ft - Diema] Flashback
» Titre de m*rde (Farshad & Carmella)
» Blood of the fold

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
☁ Lonely Mountain :: détente des Hobbits :: Cimetière :: RPs-
Sauter vers:  
hobbit rpg hobbit nains hobbit nains lotr sda hobbit nains lotr sda hobbit nains hobbit nains hobbit rpg hobbit rpg hobbit rpg hobbit rpg tolkien hobbit rpg hobbit rpg
© Lonely Mountain 2016 ♦ Le forum appartient à l'intégralité de son Staff. Design et codage by Dwalin et Kili, bannière de LRG, avec des éléments de Dark Paradize et Neil. Sources de codes trouvées sur des plateformes d'aide de codage, notamment Never-Utopia. Remerciements à tous ceux qui ont soutenu le forum et à vous, nos membres, d'être chez nous et de faire perdurer l'aventure. Nous vous aimons très fort, bande de wargs mal lavés ! ▬ Le Staff.