Waiting for the miracle to come (Aelan & Cármen / flashback)
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Cármen
♦ PSEUDOs : Illabye ♦ MESSAGES : 526 ♦ RÉPUTATION : 4073 ♦ DC & co : Raeryan, Elea, Selen, Violette ♦ DISPONIBILITÉ RP : ✓ Disponible— RACE DU PERSO : humaine — ORIGINAIRE DE : Haradrim, elle est née dans un village à la frontière de Khand à l'est — ÂGE DU PERSO : 27 ans — RANG SOCIAL : pauvre — MÉTIER PRATIQUÉ : voyante, danseuse, musicienne, comédienne — ARMES DU PERSO : un couteau bien caché sous ses jupons — ALLÉGEANCE〣GROUPE : son père, son groupe — VOYAGE AVEC : sa troupe de saltimbanques
Sujet: Waiting for the miracle to come (Aelan & Cármen / flashback) Ven 3 Nov 2017 - 16:05
Waiting for the miracle to come
Aelan & Cármen
Il n'était pas rare qu'on s'en prenne à eux mais jamais cela n'avait été en bande organisée de la sorte. Tout avait été trop soudain, le calme quotidien de leur campement avait été chamboulé en l'espace de quelques secondes quand en plein après midi, des bandits avaient fait irruption pour semer la panique. N'étant pas de la région peut être qu'ils constituaient des proies faciles, d'autant plus qu'ils soient un groupe assez pacifiste. Les hommes savaient se battre mais ils n'avaient jamais été guerriers ou soldats, juste marchands, travailleurs voire esclaves. Alors le niveau n'était clairement pas le même et ils semblaient l'avoir compris pour en profiter. Les hommes tentaient de défendre leurs femmes et leurs enfants, Cármen elle continuait de chercher ses parents tout en essayant d'éviter les brigands. Affolée, terrifiée, elle finit par voir son père qui croisait le fer avec l'un d'entre eux. Sa mère était retranchée dans la roulote et lorsqu'il vit Cármen arriver dans leur direction, il s'empressa de lui hurler de fuir. C'était beaucoup trop, ils étaient envahis et même si son réflexe a priori aurait été de rester pour les aider, elle emmena avec elle deux femmes et leurs enfants à travers la forêt pour aller se cacher. La jeune femme avait récupéré un sabre bien qu'elle ne sache pas s'en servir, dans la panique il était bien possible qu'elle se découvre quelques talents. Elles se précipitèrent à travers bois, essayant tant bien que mal de calmer les pleurs des enfants qui étaient complètement horrifiés de voir ces bandits les attaquer. Cármen les conduisit pour se cacher derrière une énorme douche d'arbre et tous ensemble reprenaient leurs respirations. C'était un véritable désastre et la gitane priait les valars pour qu'ils ne s'en prennent à personne quitte à les dépouiller de leurs maigres richesses. L'un des enfants continuait de pleurnicher dans les bras de sa mère, visiblement traumatisé. Des bandits arrivaient dans leurs directions alors les trois femmes essayaient de le calmer pour qu'il ne trahisse pas leur présence. Mais le chagrin ne tarissait pas et le danger approchait.
«Allez vous cacher là-bas, je vais les attirer dans l'autre direction !» annonça Cármen.
L'une d'entre elles était enceinte de bien 5 mois et l'autre avait des enfants alors il était logique que Cármen prenne cette initiative. Les larmes au bord des yeux, ses amies lui souhaitèrent bonne chance dans des prières étouffées de sanglots.
La gitane attendit le bon moment pour sortir de sa cachette et se précipiter dans le bois
«Là!! Attrapez la!!!
Trois bandits et elle seule, la jeune femme savait d'avance qu'elle ne faisait pas le poids mais au moins ils ne toucheraient pas les deux autres. Elle essaya de les éloigner le plus possible, étant bien assez en forme pour courir rapidement, elle les devança pendant un long instant. Puis elle sortit du bois sans vraiment s'en rendre compte, arrivant sur une large plaine ou soufflait le vent dans les hautes herbes. La jeune femme tenait les pans des tissus bariolés que constituaient sa jupe en priant ne pas se faire avoir et s'accrocher à une branche. Elle était complètement essoufflée, elle n'en pouvait plus mais continuait de courir. La bohémienne jeta un regard par dessus son épaule pour constater qu'elle était toujours poursuivie. L'un d'eux profita de la visibilité pour sortir son arc et viser la jeune femme. Il tira une flèche, chassée comme un gibier, elle s'écroula au sol, disparaissant dans les herbes.
Les cris victorieux trouvèrent écho dans la plaine et Cármen s'était retrouvée avec une flèche fichée dans l'épaule. À plat ventre, gémissant de douleur elle tenta de se relever rapidement mais l'un des hommes parvint à la rattraper.
«Oh non petite merde, saleté de suderone, t'iras pas plus loin!! »
Cármen lui cracha des injures à la figure dans sa langue maternelle en essayant de se débattre et fut récompensée d'une belle gifle dans la figure.
«Allez on va voir tes copains!»
Ils attachèrent des poignets et une corde à son cou pour la forcer à suivre le mouvement. La flèche fichée dans son épaule la faisait horriblement souffrir et à la moindre résistance qu'elle opposait, ils tiraient d'un coup sec sur la corde pour la faire tomber dans la poussière dans leurs rires gras. Sans doute cherchaient-ils à les ramener dans le sud pour les vendre comme esclaves, ou qu'ils souhaitent simplement les faire travailler pour eux. La marche était épuisante pour Cármen qui sentait ses forces la quitter tout en ayant du sang coulant dans son dos. La blessure lui aspirait tout son énergie, jusqu'au moment où elle s'écroula au sol, à moitié consciente alors que le campement n'était plus très loin. Cármen commençait à sombrer au moment où elle entendit l'un des hommes dégainer son épée et dire que les alentours étaient trop calmes. Tout ne se passait pas comme prévu semblerait il et la jeune femme leva les yeux avec l'espoir que les siens s'en soient sortis et qu'ils venaient la chercher.
♦ PSEUDOs : Loo • Mimi ♦ MESSAGES : 443 ♦ RÉPUTATION : 358 ♦ AVATAR : Lorenzo Richelmy ♦ DC & co : - ♦ DISPONIBILITÉ RP : ✓ Disponible— RACE DU PERSO : Dúnadan du Nord — ORIGINAIRE DE : Il est né dans le nord de l'Eriador. — ÂGE DU PERSO : Aelan a presque 90 ans mais il en paraît tout juste 30. — RANG SOCIAL : Modeste — MÉTIER PRATIQUÉ : Guerrier, archer, messager, escorte, chasseur, pisteur, éclaireur,... Tout dépend de ce qu’on lui demande. Il a également quelques connaissances de base dans l'art de la guérison. — ARMES DU PERSO : Qu'il soit à cheval ou bien à pied son arme de prédilection est l'arc. Le sien, de très belle facture, est à double courbure, le rendant à la fois court et puissant. Il manie également parfaitement son épée à lame courbe et possède une dague elfique, offerte par son père et dont la jumelle appartient à son frère, et deux couteaux basiques. — VOYAGE AVEC : Son petit cheval alezan, Carán, et Gael, un chien-loup au pelage pâle. Parfois son frère Alastar et quelques Rôdeurs. Enfin de temps en temps il lui arrive de faire un bout de route avec les personnes qu'il croise au fil de ses voyages. — AMOUREUSEMENT : Autrefois une jolie brune, répondant au nom d'Aleen, lui a volé son cœur et l'a emporté avec elle lorsqu'elle a quitté ce monde.
Sujet: Re: Waiting for the miracle to come (Aelan & Cármen / flashback) Dim 31 Déc 2017 - 13:29
Flashback - Feat Carmen Waiting for the miracle to come
C
e jour là un vent venu du Sud soufflait sur la campagne, faisant onduler l’herbe et frémir les feuillages épais. Deux hommes, deux frères, aux cheveux sombres et aux yeux couleur de ciel pâle profitaient de l’air doux et de l’ombre de quelques arbres pour se reposer après plusieurs mois de patrouille les ayant menés des alentours de Bree aux régions Sud de l’Eriador où ils se trouvaient désormais. Ils s’apprêtaient à reprendre la route en direction du Nord sous peu et profitaient pour l’heure du calme environnant, leurs chevaux broutant plus loin. Si l’ainé, Alastar, somnolait étendu de tout son long au milieu des hautes herbes, sa cape pliée posée sous sa nuque, Aelan lui s’était adossé au tronc d’un imposant chêne et demeurait attentif aux bruits et mouvements alentours.
Soudain des cris résonnèrent dans les environs, brisant net la quiétude qui régnait précédemment. Aussitôt Ael se redressa, scrutant la campagne tout en restant dans l’ombre du grand feuillu afin de profiter de son couvert en cas de besoin, quant à Alastar il avait ouvert les yeux et s’était redressé d’un mouvement rapide. Le plus jeune des deux frères repéra tout à coup du mouvement au loin, une volée d’oiseaux quittait précipitamment les bois, fuyant à tire d’aile ce qui semblait représenter pour eux un danger éventuel.
« Il se passe quelque chose là-bas », dit-il en désignant la forêt qui se dressait plus loin.
« Allons-y », répondit Alastar en attrapant ses armes.
En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire les dúnedain étaient en selle, Aelan en tête, tous ses sens aux aguets. Et tandis qu’ils approchaient du bois qu’ils avaient vu de loin, Ael stoppa net son cheval avant de mettre pied à terre. A cet endroit les herbes jaunies par le soleil étaient aplaties comme si quelqu’un s’y était trouvé étendu, et alors qu’il se penchait un peu plus le rôdeur repéra des tâches d’un rouge profond. Du sang il n’y avait pas l’ombre d’un doute. Les regards des deux frères se croisèrent mais ils restèrent silencieux, nul besoin de faire de commentaires supplémentaires, tout cela ne présageait rien de bon. Avec la souplesse d’un chat Aelan se remit en selle et ils poussèrent jusqu’à l’orée des bois. Les dúnedain mirent pied à terre et laissèrent leurs chevaux là, sachant qu’un sifflement suffirait à les rappeler au besoin. Mieux valait continuer à pied pour plus de discrétion, après tout ils ne savaient pas encore qui ils poursuivaient ni leur nombre, la prudence était donc de mise.
Ael, réputé comme faisant partie des meilleurs pisteurs parmi les rôdeurs du Nord, partit en avant, les yeux rivés sur la piste laissée par ceux qu’ils pourchassaient. Il ne tarda pas à entendre des voix et des rires sonores. Les dúnedain s’arrêtèrent, profitant du couvert offert par les hauts arbres. Enfin ils découvraient ceux après qui ils étaient, trois hommes, accoutrés tels des bandits de grand chemin ou autres spadassins. Mais ils n’étaient pas seuls, tirant par une corde une jeune femme à la peau mate, aux cheveux de jais et aux vêtements bigarrés comme on en voyait que rarement en Eriador. La demoiselle semblait éprouver des difficultés à marcher, ses pas se faisant hésitants et trébuchants. Aelan comprit pourquoi lorsqu’il repéra la flèche fichée dans son épaule le sang frais maculant le tissu.
Il fallait agir vite, les deux frères n’avaient guère besoin de mots pour se comprendre, quelques regards et gestes leur suffirent. Alastar s’éloigna afin de contourner le groupe formé par les truands et leur prisonnière, tandis qu’Aelan réfléchissait à une diversion. Mais celle-ci arriva d’elle-même lorsque soudain la jeune femme tomba au sol, visiblement abandonnée par ses forces.
C’était le moment ou jamais ! Ael banda son arc et s’écarta d’un mouvement vif du couvert que lui offrait le tronc derrière lequel il se trouvait. Aussitôt il fut repéré mais il était déjà trop tard pour l’homme qu’il ciblait qui s’écroula une flèche fichée en plein torse tandis qu’Alastar bondit dans le dos des deux autres bandits. Une fois la surprise passée ces derniers, ayant dégainé leurs armes, attaquèrent à leur tour avec hargne. Alors qu’Alastar ferraillait avec l’un d’eux, le second bandit tira un trait destiné à Aelan, qui parvint à l’esquiver en se mettant à couvert, et en profita pour prendre la poudre d’escampette. Mais il n’eut pas le temps de parcourir plus de quelques mètres, intercepté par un éclair pâle qui sembla le foudroyer en pleine course. Ael reconnut là l’œuvre de Gael, le chien-loup au pelage clair qui le suivait comme son ombre. L’animal ne tarda d’ailleurs pas à se montrer tandis que le dúnedain s’approchait rapidement de la jeune femme étendue au sol. Il ne s’était écoulé que quelques minutes depuis qu’Aelan avait décoché sa première flèche et le silence était retombé sur les environs.
Alastar s’approcha à son tour tandis que son jeune frère examinait la blessure.
« Elle a perdu beaucoup de sang, il me faudrait de l’eau et de quoi panser la plaie. »
« Je m’en occupe », lança l’ainé alors qu’il se dirigeait déjà dans la direction de leurs chevaux, sachant qu’il trouverait tout ce qu’il fallait dans les fontes de leurs selles.
Aelan écarta doucement les cheveux qui masquaient le visage de la jeune femme. Les yeux fermés, la respiration à peine audible et le teint rendu pâle par sa blessure, elle semblait plongée dans l’inconscience.
« Mademoiselle, est-ce que vous m’entendez ? », dit-il d’une voix douce et posée.
Il ne fallu que quelques minutes avant qu’Alastar ne reparaisse avec les chevaux. Ael récupéra alors tout le nécessaire pour soigner la jeune femme et entreprit de nettoyer la plaie tout en continuant à lui parler dans l’espoir qu’elle revienne à elle.
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Sujet: Re: Waiting for the miracle to come (Aelan & Cármen / flashback) Mar 2 Jan 2018 - 15:29
Waiting for the miracle to come
Aelan & Cármen
. Le visage écrasé au sol, à plat ventre sur le tapis de feuilles humides, Cármen n'avait eu d'autre choix que d'abdiquer, tombant d'épuisement sans avoir moyen de lutter contre. Ce n'était pas espoir perdu pourtant mais la blessure lui avait causé déjà trop de torts et le gibier fraîchement chassé allait lentement mourir dans son inconscience. Elle n'avait pas eu le temps de voir pourquoi ces chasseurs trouvaient les environs trop calmes ni ce qui les dérangeât au point qu'ils n'essayent pas de la relever. Càrmen avait fermé les yeux , s'en remettant à la volonté des valars et avait une dernière fois prié pour sa famille. Et puis, alors qu'elle était partie que quelques minutes seulement, elle fut ramenée au réveil comme avec une lourde impression d'avoir trop dormi ou d'avoir une énorme gueule de bois. Elle n'avait rien vu, rien entendu, et pourtant il lui apparaissait que les gestes portés vers elle étaient dénués de violence.
Cármen refit surface en étant forcée à lutter contre la douleur, le teint blême et le corps ne répondant pas aux solicitations. Il lui était arrivé de sales choses mais c'était la première fois qu'elle se prenait une sacré raclée comme celle ci. Carmen n'était pas une guerrière, elle n'avait jamais appris à se défendre. La flèche logée dans son épaule semblait lui paralyser la totalité de ses muscles tant la souffrance était forte pour elle et en ayant perdu trop de sang, la jeune femme était à peine consciente. Elle parvint à reprendre ses esprits toutefois, la respiration difficile, mais elle était encore bien vivante
Elle voyait des visages flous, penchés vers elle comme s'ils essayaient de l'aider. Et puis cette voix douce, sa demande finit par la ramener complètement et elle attrapa l'épaule de l'homme aux cheveux bouclés dans une soudaine détresse dans le regard quand tout lui était revenu en tête. Cette attaque avait été soudaine et d'une violence sans nom, et ces deux jeunes homme semblaient être de valeureux guerriers. Elle remarqua les corps inertes de ses chasseurs, les valars avaient répondu à son appel.
«Aidez moi, s'il vous plaît...ils nous ont attaqués, là-bas, les miens sont en danger...»fit elle avec un fort accent du sud et un westron toujours très approximatif dans un état de stress.
Et la douleur crispant son corps la fit grimacer, elle ignorait qui étaient ces voyageurs mais elle préférait qu'ils sauvent ses compagnons plutôt qu'ils s'attardent sur elle, quitte à la laisser mourir ici.
Elle se rendit compte qu'ils étaient en train de la soigner, la flèche avait été délogée mais elle était encore prise de spasmes endoloris.
« Laissez moi ici, sauvez ma famille je vous en conjure»
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Sujet: Re: Waiting for the miracle to come (Aelan & Cármen / flashback) Lun 5 Mar 2018 - 12:42
Flashback - Feat Carmen Waiting for the miracle to come
H
abitué à ce type de situation par plusieurs décennies d’une vie de rôdeur, Aelan retira sans mal la flèche avant de nettoyer et panser la plaie de la jeune femme. Ses gestes étaient rapides, précis, appliqués. Outre le sang perdu la blessure en elle-même n’était pas trop grave, avec des soins adaptés et réguliers ainsi qu’une bonne surveillance elle devrait pouvoir cicatriser sans causer de séquelles à long terme.
Tandis qu’Ael prodiguait les soins nécessaires, Alastar, main sur la garde de son épée, guettait les environs au cas où d’autres de ces bandits se trouveraient dans les parages. Soudain la jeune femme aux cheveux ébène revint à elle, saisissant dans un sursaut l’épaule du dúnadan à son chevet. Croisant alors ses yeux d’un bleu pur emplis de détresse, le rôdeur crut y lire un appel à l’aide que confirmèrent les quelques mots, qu’elle parvint à prononcer malgré la vive douleur qu’elle éprouvait et que les traits crispés de son visage laissaient transparaitre. Des mots empreints d’un accent venu de terres lointaines et qu’il était bien rare d’entendre en Eriador, hormis chez quelques marchands itinérants originaires de ces contrées éloignées qui s’aventuraient parfois dans les régions nord.
Tout en parlant la brunette désigna vaguement la direction que semblaient prendre les bandits avant que les deux frères ne leur tombent dessus. Ces trois malfrats n’étaient donc effectivement pas seuls comme le craignait Alastar, la jeune femme faisait sans doute partie d’une caravane de marchands ou de nomades, des cibles parfaites pour les troupes de bandits de grand chemin qui sillonnaient certaines régions, notamment sud, de l’Eriador. Aelan se tourna vers son ainé, trouvant son regard ils se comprirent sans prononcer le moindre mot, ils n’étaient que deux et n’avaient aucune idée de ce qui les attendait là-bas, toutefois ils avaient déjà connu des situations périlleuses, risquées et de prime abord à leur désavantage et ils bénéficiaient dans le cas présent de l’effet de surprise. Il était exclu de renoncer. Et plus encore de les abandonner, elle et ses compagnons à leur sort. Les yeux clairs d’Aelan revinrent croiser le regard bleu et implorant de son interlocutrice, elle leur demandait leur aide, préférant que les dúnedain viennent au secours de sa famille plutôt qu’ils s’occupent d’elle.
« Il est hors de question de vous laisser ici », dit Aelan d’une voix sûre avant de se tourner vers son frère, « Alastar, aide-la à se mettre en selle ».
Alastar, plus grand et plus large d’épaule que son cadet n’eut aucun mal à soulever la menue demoiselle, l’aidant à se hisser sur le dos de Carán, tandis qu’Ael regroupait rapidement leurs effets. Un instant plus tard il fut à cheval, la jeune femme aux amples boucles brunes en croupe. Elle était revenu à elle malgré la douleur et le rôdeur espérait qu’elle parviendrait à lutter encore un peu malgré la chevauchée, ce n’était certes pas l’idéal mais ils n’avaient guère d’autres choix. Il fallait faire vite et agir avant que le reste de la bande ne s’inquiète de ne pas voir revenir les trois hommes avec leur proie échappée.
« Tenez bon et accrochez-vous bien ».
Tenant les rênes d’une main et maintenant la demoiselle de l’autre il lança Carán au galop d’un mot, il n’y avait pas de temps à perdre. Ils traversèrent rapidement les bois, de temps à autre Aelan jetait un œil derrière lui afin de s’assurer que la jeune femme était toujours consciente. Son frère chevauchait à ses cotés tandis qu’entre les arbres les rayons de lumière qui filtraient à travers l’épaisse frondaison s’accrochaient au pelage pâle de Gael qui les suivait de près.
Ils parvinrent enfin à l’extrémité de la forêt, à travers les derniers troncs on pouvait distinguer la lumière solaire inondant la plaine, les dúnedain firent halte avant l’orée du bois, profitant du couvert et de l’obscurité fournis par les hauts arbres aux feuillages denses pour demeurer hors de vue. Au-delà s’étendait une plaine herbeuse et dégagée, parsemée de quelques bosquets et arbres ça et là, où se trouvaient plusieurs roulottes et chariots. Sans un bruit les rôdeurs mirent pied à terre, Aelan aidant la jeune suderone à descendre de cheval et la soutenant au cas où, puis ils se postèrent à l’abri afin d’évaluer la situation.
L’attaque avait dû être aussi rapide que violente, un groupe de voyageurs était rassemblé au milieu des roulottes. Des hommes, des femmes et des enfants, tous agenouillés ou accroupis, certains visiblement blessés, entourés par des hommes armés semblant les passer en revue un par un. Ces derniers n’avaient pas quitté les lieux aussitôt le campement mis à sac et n’avaient visiblement pas non plus l’intention d’abattre ces occupants, il était donc probable qu’ils aient dans l’idée de les emmener afin de les vendre comme esclaves. Ils ne s’attarderaient donc pas par ici et n’attendaient probablement plus que le retour de leurs comparses avec la fugitive pour prendre la route.
A première vue ils devaient être autour d’une dizaine, tous armés, la plupart surveillant leurs prisonniers, les autres guettant les environs.
Pour le moment le couvert des arbres offrait un avantage non négligeable aux dúnedains, si Ael était un excellent archer son frère ne l’était pas moins, ils pourraient surprendre leurs cibles ainsi. Néanmoins une partie des brigands étaient hors de portée et s’il fallait combattre le terrain dégagé de la plaine jouerait plus en leur faveur qu’en celle des rôdeurs, sans parler de leur nombre.
« Il faudrait trouver un moyen de les attirer par ici », finit par lâcher Alastar, « Les éloigner de leurs prisonniers autant que faire ce peut. »
Aelan acquiesça, une attaque de front était risquée y compris pour les voyageurs, il était déjà impossible pour le moment d’évaluer l’ampleur des dégâts causés par cette attaque, il n’était pas question d’en rajouter et de les mettre plus en danger. Le temps jouait contre eux, il fallait trouver quelque chose pour attirer l'attention des brigands.
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Sujet: Re: Waiting for the miracle to come (Aelan & Cármen / flashback) Mar 27 Mar 2018 - 21:38
Waiting for the miracle to come
Aelan & Cármen
Puissent les valars être loués cent fois pour ces deux anges qu'ils lui avaient envoyés, la jeune femme mesurait la chance qu'elle avait et réalisait qu'une fois de plus elle avait frôlé la mort. C'était à croire que son ancien mari avait engagé une sorcière pour lui jeter une malédiction et faire en sorte que sa vie soit rythmée de malheurs, de pertes et d'imprévus. Mais Cármen par la bienveillance et la générosité dont elle faisait preuve chaque jour se voyait toujours suivie par une bonne étoile, Destan et maintenant eux, courageux soldats croisant par hasard son chemin et qui l'avaient sauvée d'une agonie certaine. La gitane retrouvait espoir que tout finisse par s'arranger. Elle observait cet homme qui était en train de la soigner, y mettre toute la volonté du monde pour qu'elle ne souffre pas alors qu'ils ne se connaissaient pas, Il était de ces personnes doté d'une belle humanité pour faire abstraction de ses origines évidentes contrairement à ce qu'elle avait souvent connu. Les haradrims ne sont pas bien vus à l'ouest du Harad mais lui, s'appliquait pour la soigner et le faisait habilement, Il n'avait alors pas non plus pour but de la laisser souffrir à l'endroit où ils l'avaient trouvée et elle fut soulevée délicatement pour être mise en selle.
Cármen ne voulait pas être un fardeau, alors elle essayait de prendre sur elle pour reprendre ses esprits et éviter de faire des mouvements trop brusques ou utiliser son bras pour ne pas tourner de l'oeil. Elle agrippa à son sauveur et tous les trois prirent la direction du campement. La jeune femme les dirigea ensuite silencieusement vers les lieux, afin qu'ils puissent d'abord analyser la situation, assise par terre, la jeune femme avait encore très mal et haïssait encore plus cette sensation d'impuissance, mais les deux courageux jeunes hommes étaient visiblement déterminés à tous les sortir de là, ce qui la rassurait aussi. Le temps de réfléchir à un plan d'action, le silence était revenu. La gitane observait les siens pris au piège non sans éprouver du chagrin, de la rage. Parfois elle aurai voulu être un chevalier, grand et fort, qui n'a pas peur de mourir, elle pourrait alors les protéger tous autant qu'ils sont. Pour eux elle mettrait déjà volontiers sa vie en péril mais seule cela n'aurait probablement servit à rien. Elle n'était pas forcément en état pour être utile et pourtant elle était prête à faire des efforts pour leur faciliter la tâche.
« Il y a numéro que on fait souvent pour effrayer gens qui viennent nous embêter, je ne sais pas si marcherait...Il faut que moi joue possédée par Sauron ou prêtresse de sauron, que toi ou toi joue étrange comme s'il était dans ma malédiction. Ça peut effrayer ! Mais ils peuvent aussi comprendre que comédie... Mais ça donne temps pour que l'autre aille autre côté libérer gitans et attaquer les hommes derrière... »Fit elle en essayant d’articuler chaque mot pour gommer son accent et favoriser la compréhension de ses paroles. Elle avait beaucoup hésité sur certains mots et espérait s'être faite tout de même comprendre dans l'idée générale. Elle y avait ajouté des gestes de ses mains pour essayer de mimer ce qu'elle voulait dire par « joue étrange » elle voulait bien entendu dire, que l'un d'entre eux prétende être ensorcelé, soit agressif, joue presque au loup féroce, cela attirerait l'attention des hommes pendant que l'autre avait un accès par derrière.
Cármen étira un faible sourire, elle se sentait encore dans les vapes mais elle était prête à repousser les limites. S'ils ne trouvaient pas qu'elle ait un bon plan, parce qu'elle n'est pas non plus spécialiste en la matière, au moins ses deux sauveurs pouvaient comprendre qu'elle serait là pour les aider au cas où, quitte à servir d’appât. Histoire d'illustrer sa volonté, Cármen se redressa, la main venant par réflexe tenir son épaule, mais elle pouvait se mettre sur pied, elle était prête à les suivre pour sauver tout le monde.
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Sujet: Re: Waiting for the miracle to come (Aelan & Cármen / flashback) Mar 15 Mai 2018 - 13:11
Flashback - Feat Carmen Waiting for the miracle to come
L
a jeune femme qu’Ae et son frère avaient secourue les avait discrètement guidé jusqu’à l’orée des bois. Tous trois installés à couvert, accroupis à l’ombre des arbres, ils n’étaient désormais plus qu’à quelques mètres de là où étaient retenus les autres voyageurs.
Alastar avait raison, ils faisaient face à une petite dizaine d’hommes armés et habitués à combattre, une attaque de front était totalement exclue, il fallait donc attirer leur attention afin de les surprendre. La demoiselle blessée semblait alors avoir eu une idée qu’elle parvint à leur exposer, s’exprimant dans la langue commune, malgré son fort accent du Sud, et associant à ses mots des gestes afin d’être sûre qu’elle soit bien comprise. Les deux rôdeurs l’écoutèrent avec attention et lorsqu’elle eut terminé Alastar se tourna vers son cadet, une nouvelle lueur dans le regard. L’aîné n’avait pas besoin de mots, l’idée était excellente. Risquée certes, mais excellente. Durant un instant Aelan sembla peser le pour et le contre, l’idée d’exposer un peu plus la jeune femme blessée ne lui plaisait guère cependant son frère avait raison, l’idée de la suderone était la meilleure qu’ils aient sous la main. Et plus ils attendaient plus leurs chances de réussite s’amenuisaient.
Le dúnadan porta alors son attention sur elle, son regard semblait empreint de toute la détermination du monde malgré sa blessure, ce qui finit de convaincre Ae. Ca pouvait marcher, après tout les rôdeurs connaissaient bien ce genre de brigands. Ils étaient souvent relativement superstitieux, plus encore lorsqu’il s’agissait de peuples originaires des lointaines contrées du Sud dont ils ne connaissaient ni la culture et ni la langue, ne se servant d’eux que pour les vendre en tant que main d’œuvre. L’ignorance, la peur et la haine formaient un cocktail détonnant que le trio pourrait bien réussir à mettre à profit pour cette fois.
« Entendu », dit doucement Aelan qui prit aussitôt la suite en main accompagnant ses paroles de gestes afin d’être compris de tous. « Alastar tu contourneras le campement afin de les prendre à revers, pendant que nous deux nous détournerons leur attention. Elimine leurs sentinelles postées en arrière je m’occupe de celles de devant dès qu’ils s’approcheront. »
« Et si ils décident de te tenir à distance en tirant ? »
« Prions les Valars qu’ils soient mauvais archers dans ce cas. »
Avant de s’éloigner afin de se tenir prêt à intervenir, Alastar donna sa dague à son frère qui la dissimula dans sa manche, comptant confier la sienne à la jeune femme blessée. Ces armes elfiques étaient jumelles et leur avaient été offertes par leur père lorsqu’ils avaient rejoint les rangs des rôdeurs du Nord. Des lames fines, élégantes, affûtées et finement ouvragées, aussi belles que mortelles.
« Tenez, n’hésitez pas à vous en servir car eux n’hésiterons pas une seconde », dit-il en se tournant vers la jeune suderone.
Le dúnadan jeta un coup d’œil rapide à la blessure de la demoiselle et tira d’une de ses sacoches une longue cape sombre qu’il passa autour des épaules fines tout en veillant à ne pas réveiller la douleur sourde qu’elle devait ressentir et qu’il ne connaissait que trop bien. Enfin il termina par tirer le capuchon sur les cheveux ébène de la jeune femme, ombrageant ainsi tout le haut de son visage.
« Voilà qui devrait faire l‘affaire. »
Enfin il jeta un coup d’œil vers les bois, l’accompagnant d’un geste discret qui semblait destiné aux ombres, jusqu’à ce que le pelage pâle de Gael n’apparaisse entre les arbres.
« Voici Gael, il demeurera à vos cotés. Disons qu’il sait se montrer assez dissuasif. »
Il y avait fort à parier que la présence de l’animal rajouterait encore un peu plus de crainte face au tour qu’ils s’apprêtaient à jouer aux bandits. Aelan se délesta du fourreau qui portait son épée, afin que ces brigands se méfient moins en le voyant s’avancer.
« Alastar doit être prêt, allons-y », dit-il doucement avant de se tourner une dernière fois vers la demoiselle. « Restez non loin des bois en cas de besoin vous pourrez vous y abriter et si jamais les choses tournent vraiment mal, prenez un cheval et mettez autant de distance que possible entre vous et ces hommes. »
Le rôdeur espérait néanmoins que cette dernière éventualité n’advienne pas… Cette fois la manœuvre était lancée. Aelan sortit le premier du couvert des arbres. Aussitôt les brigands s’agitèrent, armes prêtes, cependant quelque chose sembla les laisser perplexes et les retint immobiles. Cela tenait sans doute à l’allure de celui qui s’avançait lentement vers eux, sa démarche erratique, ses mouvements incohérents, irréguliers, sa tête baissée, son regard perdu au sol. Derrière lui une silhouette encapuchonnée, presque menaçante, se découpait lentement sur les ombres des bois, à ses cotés une bête pâle, tous crocs dehors, grognait d’un air furieux.
Les hommes en face hésitaient. C’était un bon début, leur plan pouvait marcher. Aelan referma doucement sa main sur la garde de la dague toujours dissimulée dans sa manche. Il était prêt, qu’ils viennent.
Dernière édition par Aelan le Sam 1 Sep 2018 - 14:19, édité 1 fois
Cármen
♦ PSEUDOs : Illabye ♦ MESSAGES : 526 ♦ RÉPUTATION : 4073 ♦ DC & co : Raeryan, Elea, Selen, Violette ♦ DISPONIBILITÉ RP : ✓ Disponible— RACE DU PERSO : humaine — ORIGINAIRE DE : Haradrim, elle est née dans un village à la frontière de Khand à l'est — ÂGE DU PERSO : 27 ans — RANG SOCIAL : pauvre — MÉTIER PRATIQUÉ : voyante, danseuse, musicienne, comédienne — ARMES DU PERSO : un couteau bien caché sous ses jupons — ALLÉGEANCE〣GROUPE : son père, son groupe — VOYAGE AVEC : sa troupe de saltimbanques
Sujet: Re: Waiting for the miracle to come (Aelan & Cármen / flashback) Lun 21 Mai 2018 - 20:56
Waiting for the miracle to come
Aelan & Cármen
Le plan qu'avait proposé la bohémienne semblait faire sensation, pour une fois elle avait eu une idée pas trop mauvaise, elle qui avait tendance à ne pas pouvoir réfléchir en état submergée par la panique. Finalement, les deux frères peaufinèrent le tout, et pour qui resterait avec elle et qui allait se diriger derrière les brigands, elle leur faisait tout particulièrement confiance. Elle acquiesça à chaque directive d'Aelan et fit la connaissance de Gael, son chien-loup. Elle vint caresser le haut de sa tête avec douceur, appréciant ces animaux fidèles et qui apportaient toujours un peu plus de douceur. Pour sûr cela apporterait un peu plus de dissuasion à leur petit numéro. La jeune femme laissa ensuite Aelan la préparer concernant les détails de son apparence pour qu'on ne voit pas trop son visage qui pourrait décrédibiliser la scène si elle n'était as assez effrayante. Et ce n'était pas ses grands eux bleus qui allaient le faire en effet.
Cármen avait brièvement passé ses doigts sous la blessure, essuyer du bout de ses doigts un peu de sang qui coulait là pour ensuite les passer sur son visage. Des traits qui rajouteraient au costume de prêtresse et puisqu'elle en avait déjà vu à l’œuvre et qu'elles étaient particulièrement impressionnantes. Le rouge était de mise pour Sauron, et on savait ces personnes venant du désert ce qui était tout simplement un parfait hasard. La jeune femme souhaita bon courage aux deux hommes, et le plan se mit petit à petit en place. Aelan entra en scène, mimant la possession de la prêtresse qui suivit ensuite d'une démarche lente et effrayante et laissa les brigands pris au dépourvu de ces apparitions étrange Le chien loup suivit ensuite, ayant visiblement compris qui étaient les méchants dans l'histoire. Sa carrure athlétique, ses yeux perçants eurent vite fait d'inquiéter les brigands qui finalement se décidèrent à rester sur place à la venue de ces trois protagonistes. Cármen commença son numéro, elle déclara en haradrim sous l'air d'incantations qu'ils étaient là pour délivrer tout le monde et que quelqu'un viendrait de derrière les aider. Comme ça le message était passé et les brigands n'avaient pas pu comprendre la langue dans laquelle elle s'était exprimé.
« Dégage !! On va te tuer sorcière !! »
L'exemple de possession que faisait Aelan les incitait à ne pas attaquer, sans doute par peur qu'elle ne réplique et les transforme à leur tour en morts-vivants. La démarche hasardeuse d'Aelan combinée à celle de Cármen occupait leur esprit d'outre en outre, ils ne savaient plus où donner de la tête et bientôt ils ne feraient même plus attention à leurs arrières.
Les bohémiens derrière avaient bien entendu reconnu la jeune femme mais se prêtèrent au jeu en venant hurler de peur, tirer de fausses larmes de craintes ou même tenter de s'en aller. L'agitation derrière les deux brigands les perturbaient alors davantage et très vite le vent leur fut favorable. Et Cármen continuait d'avancer doucement, récitant de fausses incantations en parlant Haradrim et avec les bras levés vers le ciel. Elle improvisait, mais plus elle en faisait des tonnes plus les bohémiens réagissaient et plus les brigands reculaient d'angoisse. La gitane leva son bras, pointant du doigt dans le vide et puis pointa l'un des bringands, laissant d'abord un moment de silence angoissant dans lequel elle continuait d'avancer ; et puis finalement, elle haussa de nouveau la voix, lançant sa malédiction tout aussi aisément que cela.
« Maudit. »
L'homme hurla, ne voulant pas devenir un esclave d'esprit comme ce bel exemple que faisait Aelan et s'en alla en hurlant, relâchant son arme et courant à travers bois. Le moment était venu pour les attaquer, leur attention était reportée complètement sur Cármen et les gitans derrière commençaient à se défaire de leurs liens, attendant un signal pour attaquer. Alastar n'aurait qu'à les lancer avec lui et c'en serait terminé de toute cette histoire, ils pourraient reconstruire et continuer leur vie.
Un homme tira une flèche en direction du chien-loup, la cible loupa a cause des tremblements de l'archer mais cela énerva le canidé qui se mit à aboyer et à grogner, menaçant. Cármen continua de faire balader son doigt sur sa prochaine victime.