♦ PSEUDOs : Ready ♦ MESSAGES : 351 ♦ RÉPUTATION : 1942 ♦ AVATAR : Ellie Darcey Alden ♦ DC & co : - ♦ DISPONIBILITÉ RP : ✓ Disponible— RACE DU PERSO : Elfe Sylvestre — ORIGINAIRE DE : Vertbois — ÂGE DU PERSO : 12 ans — RANG SOCIAL : Enfant — MÉTIER PRATIQUÉ : Pas grand chose pour l'instant — ARMES DU PERSO : Arc et dagues — ALLÉGEANCE〣GROUPE : Le bien — VOYAGE AVEC : Uniquement dans sa propre tête — AMOUREUSEMENT : De la solitude
Sujet: Une chanson douce… Mer 10 Oct 2018 - 12:08
Je me glisse sans bruit hors de la demeure de lord Elrond avant d’aller à l’écurie. J’ai besoin de changer d’environnement un peu. Juste un peu prendre l’air et je reviendrais après, c’est tout. Je caresse Lalaith, mais ne la selle pas. Je vais y aller à pieds, ça sera mieux. J’ai laissé un mot pour dire que je revenais le soir et que c’était promis. Mais je n’ai pas dis où j’allais. Je vais rester dans la vallée, juste sortir un peu ! J’ai besoin de bouger depuis mon… emprisonnement dans ma propre tête et une idée germe lentement dedans. Saruman a dit qu’il pouvait m’aider… Est-ce que c’est vrai ? Je ne sais pas trop. Je laisse mes pieds s’avancer là où ils veulent alors que je m’enfonce dans les bois, parmi les arbres, je me sens plus libre. Mes doigts finissent par épouser l’écorce et je me hisse lentement le long de l’arbre.
Je respire profondément, je vis ? Je suis chez moi ici ? Vraiment ? Je ne sais pas… J’ai l’impression d’être une étrangère partout en ce moment. Je m’allonge sur une branche, la joue contre l’écorce rugueuse de l’arbre. Ça au moins c’est vrai, c’est bon. Nichée au cœur des arbres je me sens plus calme, à ma place. C’est déjà ça… Je crois… Je ne sais pas trop. Je retiens un soupire et enlace doucement la branche. Je ne suis pas si loin que ça de Focombe, mais j’ai peut-être un peu l’impression d’être chez moi… Non… tu parle, Mirckwood me manque ! Mes parents me manquent aussi. J’aimerais les voir pour me cacher dans leur bras. J’aime beaucoup le seigneur Elrond… mais ce n’est pas pareil… Je crois ? J’aime beaucoup le seigneur Elrond… Je retiens un nouveau soupire.
Mes oreilles captent des bruits de pas. Je me redresse et pose mon menton sur mes mains avant de pencher la tête sur le côte. Tiens. C’est un elfe que je n’ai jamais vu. Un grand elfe aux longs cheveux noirs. Pourquoi est-il là ? Je ne le connais pas… Étrange. Il a l’air gentil. Comme tous les elfes en fait. Je penche la tête sur le côté en l’observant sans bouger. Je me demande s’il va me voir ! Je suis allongée sur une branche un peu en hauteur au milieu d’autres branches. Mais mes cheveux roux sont particulièrement visibles. Je crois… Après tout qu’il me voit ou pas… je m’en fiche un peu !
Maglor
La Voix de Valinor ♦ ELFE
♦ PSEUDOs : Maglor ♦ MESSAGES : 38 ♦ RÉPUTATION : 118 ♦ AVATAR : Cherif Fortin ♦ DC & co : Aucun ♦ DISPONIBILITÉ RP : ✓ Disponible— RACE DU PERSO : Elfe Noldo — ORIGINAIRE DE : Formenos, Valinor — ÂGE DU PERSO : Environ 7700 ans — RANG SOCIAL : Aisé - Héritier de la Maison de Fëanor. Vit une vie discrète dans l'anonymat. — MÉTIER PRATIQUÉ : Musicien, érudit, protecteur des Peuples Libres — ARMES DU PERSO : Morilindë ''Rossignol'', épée forgée par Fëanor à Formenos pour son fils. Sa voix, qui déplace des montagnes et terrasse le Mal. — ALLÉGEANCE〣GROUPE : Lindon — VOYAGE AVEC : Son luth et son destrier — AMOUREUSEMENT : Célibataire
Sujet: Re: Une chanson douce… Jeu 11 Oct 2018 - 15:28
Les raisons qui avaient poussé un des plus vieux Eldar de la Terre-du-milieu à finalement quitter le lieu de ses errances pour s’enfoncer dans les grandes étendues continentales auraient été mystérieuses pour tous ceux ne connaissant pas le mal affligeant son esprit. Alors que pendant des millénaires, les plages interminables, les falaises abruptes et les berges de galets avaient été son seul refuge, Maglor le Musicien se résigna à prendre une des décisions les plus déchirantes de sa vie. Non pas parce que le chemin serait rude et que l’objectif était hors d’atteinte, mais bien parce qu’il marcherait sous les étoiles et que ces dernières seraient son reflet. Ainsi, à chaque pas, il devrait faire face à lui-même et regarder son image droit dans les yeux, travail qu’il avait pu accomplir tranquillement alors qu’il était face à la mer. En effet, d’un côté, la Grande Mer, dans son immensité, était puissante et révélatrice, mais ses vagues possédaient la vertu de la douceur, entamant toutes ses œuvres dans le calme progressif. D’un autre côté, cette dernière pouvait s’avérer parfois trop diligente envers ceux qui en faisaient leur temple, car elle pouvait ne pas les purger de tous maux dans l’immédiat ; Ulmo aimait prendre son temps. Or, les Lumières de Varda, elles, avaient vu maints envahisseurs et porté secours à une terre trop de fois agressée et n’hésitaient pas une seconde à frapper de plein fouet un esprit de leurs médecines.
La Vallée d’Imladris se trouvait quelque part dans les basses altitudes des Monts Brumeux aux confins orientaux de l’Eriador. Bien qu’il n’eût jamais eu l’honneur d’y aller, Maglor n’eut aucune difficulté à trouver une des entrées secrètes menant aux passages taillés dans le roc. Citoyen de Cirdan, le fils de Fëanor avait accès aux informations les plus importantes du royaume, qu’on lui remettait en gage de reconnaissance pour ses conseils et sa science. Par le passé, également, Maglor avait assisté les hommes de Gil-galad dans leurs marches lors des nombreuses guerres de l’Eriador et de l’Arnor, dans l’anonymat absolu. De cette manière, il gardait de vastes souvenirs de l’Eregion et des routes anciennes qui la découpaient, ainsi que les dangers qui guettaient les montagnes.
C’est grâce à ces vieux souvenirs et à la guidance des serviteurs d’Élentari que Maglor parvint finalement aux embouchures de la Bruinen qui creusaient des chemins dans le roc, conduisant ses amies vers la Dernière Demeure des Noldor. Bien au courant de la magie qui opérait dans ces lieux et de la barrière qui les gardait, Maglor dû user d’habiles stratagèmes afin de déjouer la puissance qui guettait les lieux. Si nul étranger ne pouvait pénétrer la Vallée d’Elrond sans la volonté de ce dernier et sans que le seigneur ne soit au courant, l’anneau de Vilya avait aussi ses limites. Grâce à un chant des eaux, un qui s’adressait aux affluents de la Bruinen et ses nombreuses cascades, Maglor put se déplacer dans la vallée avec la permission des esprits d’Ulmo qui lui cédèrent le passage, heureux d’entendre des louanges que leur adressait la plus belle voix d’Arda et d’Aman. Or, Maglor ne pourrait chanter indéfiniment et on aurait bientôt vent de sa présence dans la vallée. À ce moment, sa missive serait déjà parvenue aux mains du Maître de Fondcombe et le tour serait joué. Autrement dit, Maglor n’avait qu’à tuer le temps pendant quelques heures dans les boisés qui bordaient le sol de la vallée, au point le plus bas du grand canyon caché. Sa cachette serait bientôt révélée.
Alors qu’il venait tout juste de s’asseoir sur un rocher pour se reposer pour la première fois après deux longues journées de marche soutenue, Maglor entendit des pas légers venant s’accorder à sa musique et à celles des feuilles que l’on faisait virevolter. Soudain, à travers les feuilles enflammées d’un vieil été, ses yeux distinguèrent une chevelure rousse, puis une très jeune Elda qui s’avançait vers lui, d’une démarche plus craintive que gracieuse. Par le son de ses pas et les notes que cette dernière imprimait dans l’air ambiant, le musicien sut qu’elle n’était pas du Peuple de Finwë, elle qui semblait appartenir au clan des arbres qui la laissaient gambader ici comme si elle était une de leurs enfants.
Quand elle fut suffisamment proche de lui pour qu’il puisse lui sourire, il reprit sa musique là où il l’avait laissée et lui joint une nouvelle mélodie. Il lui chanta un des airs qu’il avait appris à Valinor, alors qu’il devait avoir à peu près l’âge de l’innocente muse qui venait de le rejoindre. Il changea les paroles pour des mots en un vieux sindarin, de manière à ce que la fillette puisse peut-être comprendre quelques rimes.
‘’ Gwanna i menel vorn Meth en-fuin Eria hith min imlaid Dolen i aur.’’
Niphredil
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Sujet: Re: Une chanson douce… Jeu 11 Oct 2018 - 19:53
Curieuse de cet étrange elfe, je me laisse glisser sans bruit au sol. La curiosité est un bine vilain défaut ! Mais cet elfe est trop intriguant pour que je ne m’approche pas. J’essaie d’être le plus discrète possible et de ne faire presque aucun bruit. Mais j’ai l’impression de troubler les bruits de la nature. L’elfe s’est assit sur un rocher et je m’avance en le regardant entre les arbres. Je sens bientôt son regard sur moi et je souris un peu en continuant ma route aussi silencieusement que possible. Je finis par me glisser entre deux arbres pour regarder directement l’elfe qui me sourit. Contente, je lui souris également en réponse au sien. Il a l’air gentil.
Je reste surprise et écarquille un peu les yeux en l’entendant chanter. Je me laisse porter par l’air qu’il chante et très lentement je m’avance vers lui. Je veux être plus proche pour l’entendre mieux même si je n’ai aucun problème pour entendre. Je finis par m’asseoir à même le sol juste devant lui sans pourtant le lâcher des yeux. Mon regard est planté dans le sien. Je ne comprends pas ce qu’il dit mais sa mélodie me calme, m’apaise, et m’ancre un peu pour une fois dans ce monde. J’entends les mots qui chantent et qui me bercent mais je ne les saisis pas. On dirait la berceuse de Elrond ! Je niche mon menton entre mes mains sans le lâcher du regard, attendant que la chanson se finisse. J’ai l’impression qu’elle porte au loin mes incertitudes. Le chant finit, j’attends quelques secondes avant de parler à nouveau.
« C’était magnifique. Quel est votre nom ô chanteur ? »
Je sais que normalement on se présente avant, mais… j’ai trop envie de connaître la saveur de son nom. Je suis véritablement un bébé pour les elfes, mais j’ai envie de le connaître, de savoir qui il est… Est-ce que je suis trop curieuse ? Est-ce que je suis impolie à regarder une personne de cette façon, mais j’ai envie d’en savoir plus. Je m’installe en tailleurs à même le sol sans rien rajouter. Pourquoi la confiance entre nous s’est établi tout de suite sans que je n’hésite même à parler ? Aucune idée. Peut-être la chanson ? Je penche la tête sur le côté curieuse.
« Que signifiez votre chant ? »
Tout signifie quelque chose et je n’aime pas ne pas saisir la signification des choses. C’est comme ça.
Maglor
La Voix de Valinor ♦ ELFE
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Sujet: Re: Une chanson douce… Dim 14 Oct 2018 - 1:21
C’était une petite fille de l’automne dont la peau d’ivoire était la demeure d’une multitude de petites taches couleur terre, brillante dans la lueur du jour comme une orchidée. Délimitant les frontières de ses traits fragiles, sa chevelure avait tout des grandes canopées des bois du nord, alors que l’hiver se faisait pressant, enflammée des teintes les plus chaudes. Ici, parmi les grands arbres qui bordaient la Bruinen et tous ses sujets, la gamine était une fée, une apparition mystérieuse qui, vraisemblablement, avait trouvé le chemin de leur rencontre en écoutant la musique de Maglor que les plantes et les rochers chantaient désormais. Parmi le tapis de feuilles, elle s’était incarnée dans une petite robe azure, telle une poupée ou une de ces princesses de jadis que la Douleur du monde ne semblait jamais atteindre.
Maglor observa sa seule spectatrice elfique pendant qu’elle s’était approchée de lui, avant même qu’elle ne lui adresse si innocemment la parole de sa voix angélique. La frêle créature ne devait pas avoir vu ne serait-ce que vingt lunes et avait tous des plus jeunes membres de sa race. À vrai dire, cela faisait longtemps que le chanteur avait vu un Elda si jeune, alors que les siens partaient aujourd’hui, en famille souvent, vers l’Ouest et que peu d’entres eux ne fondaient de nouvelles familles ici. Certes, Arda n’était plus la Terre des Quendi, mais cette jeune enfant ne semblait pas pour le moindre du monde lasse ou affligée de la morosité de ce monde. Son pas était celui des faons et ses yeux avaient cette lueur si belle que les Premiers Nés arboraient dans leurs premiers jours.
Par son allure générale, par la couleur de ses cheveux et de ses yeux, Maglor avait perçu son ascendance et aussi, il le croyait, son origine. Il n’avait pas devant lui une Noldo, bien que cette dernière s’exprimât avec un accent propre aux gens de Gil-galad, trahissant alors son lieu de naissance. Il scruta son esprit pendant quelques instants et découpa les détails de son hroä de ses yeux, tentant de comprendre à quelle sorte de miniature puissance il avait à faire. En son for intérieur, il perçut quelque chose de familier, comme une sorte de présence lointaine qui avait trouvé le chemin de son cœur; sensation qu’il attribua au fait que cette petite personne avait grandi dans la demeure de son fils, Elrond. Or, elle avait aussi quelque chose de distant, de sauvage et d’insaisissable, qui n’était pas inconnu à Maglor, mais fortement étranger. Par déduction, il comprit que la fillette provenait d’un des peuples Teleri ou Moriquendi et probablement des Nandor ou des Avari des grandes forêts de l’est. Maglor se réjouit de pouvoir faire la connaissance de cet être, qui, elle, avait surement pu l’accueillir lui avec une plus grande neutralité.
- Je m’appelle Macalaurë.
Bien que Maglor soit venu pour rencontrer Elrond et que cette rencontre aurait lieu le soir-même, il ne souhaita pas s’afficher ouvertement devant une sujette du seigneur d’Imladris. Il choisit ainsi son nom maternel, qui serait plus difficile à retenir pour une fillette de cette époque et moins connu des Eldar.
- Je chante pour l’automne. D’ailleurs, tu ressembles beaucoup à l’automne !
Maglor lui sourit et lui parla comme il se serait adressé à ses propres enfants.
- Je vais t’enseigner quelques notes. Viens, approche ! N’aie pas peur ! Comment t’appelles-tu, jolie princesse des bois ?
Niphredil
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Sujet: Re: Une chanson douce… Dim 14 Oct 2018 - 13:16
Macalaurë… Je n’ai jamais entendue ce nom mais il me plaît beaucoup. Il est tout doux, une petite boule de coton douce. Du moins c’est comme ça que je le vois. Je sens son regard scrutateur sur moi, mais il me semble plus emplie de curiosité que de malveillance, ainsi je ne bouge pas vraiment. Après tout moi aussi je le détails sans véritablement que cela soit de manière polie. Mais au moins nous sommes deux. S’en est amusant. Je crois. Mais lui au moins il ne m’effraie pas c’est déjà ça. Il chante vraiment bien en plus ! C’est la première fois que j’entends quelqu’un chanter comme cela. C’est incroyable. Je ris lorsqu’il me compare à l’automne. C’est une drôle de manière d’expliquer ce qu’il chantait mais j’aime bien ! C’est vrai que mes cheveux portent la couleur de l’automne. Je m’approche d’avantage de lui lorsqu’il me le demande et souris lorsqu’il m’appelle princesse. Polie, je fais une petite révérence avant de répondre avec le sourire.
« Je m’appelle Niphredil de Mirckwood. Et c’est avec plaisir que j’accepte votre invitation ! »
J’aimerais savoir chanter comme lui, être comme lui. Il me fait penser non pas à un chêne, mais un peu à un roseau. Il semble souple et fort à la fois. Il peut ployer mais c’est pour mieux se redresser droit et fière. De plus, il a un peu la même aura que le seigneur Elrond. Est-ce qu’ils peuvent être parents ? Cela expliquerait peut-être que je suis si à l’aise avec lui et qu’il semble être chez lui dans ces bois. D’ailleurs je me demande bien d’où il vient. Je m’assoie tout près de lui, sans même avoir besoin de tendre la main il pourrait me toucher. Je l’observe en fronçant les sourcils. Il ne ressemble pas vraiment au seigneur Elrond, mais… je ne sais pas comment expliquer, les deux ont des points commun, mais c’est dur à expliquer comment je le perçois. Tant pis si cela est impolie, mais la curiosité d’une enfant, quoi de plus naturel ?
« D’où venez-vous Macalaurë ? Je ne vous ai jamais vu par ici, même si cela fait peu de temps que je vis ici. Seriez-vous de la famille du seigneur Elrond ? »
J’ai vu de loin les jumeaux ainsi qu’Arwen. Mais lui semble bien plus vieux… Et je ne crois pas que le seigneur Elrond ait de frère vivants. Après je peux me tromper. En douze ans, c’est impossible de connaître toute l’histoire des Elfes et de la Terre du Milieux. Alors j’avoue être avide de connaissance et de compréhension du monde. Je ne le lâche pas des yeux, essayant de trouver des ressemblances entre lui et Elrond, mais… Je ne sais vraiment pas expliquer. Il me semble quelque part familier sans que je ne l’ai vu quelque part. C’est étrange que j’accepte de lui parler ainsi puisque je suis du genre mutique avec les étrangers et avec beaucoup de monde en fait. Mais puisqu’il ressemble au seigneur Elrond… la communication me vient plus facilement. Étrange.
Maglor
La Voix de Valinor ♦ ELFE
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Sujet: Re: Une chanson douce… Dim 14 Oct 2018 - 15:32
Son nom vint confirmer les doutes que le chanteur avait quant à l’origine de la fillette, qui se présenta avec fierté et assurance. Puis, Maglor se demanda qu’est-ce qu’une jeune sylvestre pouvait faire à Fondcombe si jeune et il ne put que se sentir navré par ces questions. D’un autre côté, il se réjouissait que cette petite personne soit aux bons soins des gens de la Maison d’Elrond, qui feraient d’elle une grande Elda. Ils lui enseigneraient la science des Elfes et la connaissance transmise depuis des âges immémoriaux, la façonnant en une des plus jeunes détentrices du savoir millénaire. Quand la tristesse qu’il avait ressenti à son égard eut passé, il fut emporté d’un profond espoir envers elle, voyant en cette Niphredil de Mirkwood un bijou culturel, une détentrice de trésors qu’il avait peut-être même-lui oubliés.
« D’où venez-vous Macalaurë ? Je ne vous ai jamais vu par ici, même si cela fait peu de temps que je vis ici. Seriez-vous de la famille du seigneur Elrond ? »
Maglor figea une sorte de sourire un inquiet et détourna le regard au moment où la fillette pénétra dans un royaume interdit. Il prit une longue respiration et ferma les yeux et, soudain, son air n’était plus celui du paisible ménestrel qui se baladaient dans les landes, égayant les choses de sa voix. Son air ne devint pas grave, mais la magie qui l’habitait un instant auparavant se ternit et il n’avait plus la tête à réciter des poèmes. La tête basse et le regard perdu dans une distance, fixe, il se sentit se perdre dans un passé où Maglor s’engouffrait dans des pensées. Tels des essaims, ses songes bourdonnaient dans les profondeurs de son âme et résonnaient en écho jusque dans sa conscience assaillie d’un million d’échos, bruits sourds que l’on étouffait point. Si Maglor avait beaucoup évolué depuis le temps où il avait été un père, sa venue à Fondcombe, secrète et singulière, l’avait profondément bouleversé.
Et que dire à la fillette ? Peut-être avait-elle perçu quelque ressemblance dans la manière de s’exprimer ou une lumière dans le regard propre aux gens ayant connu une époque bien différente de celle-ci. Y-avait-il vraiment une ressemblance entre ce grand Elfe sage et clairvoyant qu’était Elrond Peredhel et ce vieux Noldo errant, qui ne connaissait guère comme compagne que les étoiles ? Craignant que cette dernière porte son nom et son arrivée jusque dans les murs de Fondcombe, Maglor prit la décision, peut-être trop brusque et froide envers cette innocente enfant, de ne pas élaborer davantage dans les présentations et de trouver un refuge en attendant la tombée de la nuit. Caché, il éviterait ainsi les patrouilles ou les autres sujets d’Elrond qui viendraient se balader aux abords du fleuve. L’automne était froid, mais il apporterait aussi de nouvelles rencontres.
- Je suis voyageur. Je chante pour les Elfes et les Hommes. Quand les gens apprécient le spectacle, ils me donnent parfois des présents. Je crois que…
Alors Maglor, gêné, enfonça sa main loin dans son sac à la recherche d’un alibi, un truc qui changerait le sujet de conversation. Par malheur, il en ressortit une broche en argent où brillait en son centre un montage de broderie et de pierres précieuses très fines. Il s’agissait d’un joyau d’orfèvrerie de Nargothrond, qu’il avait obtenu en guise de remerciement de la part de son défunt frère Celegorm, alors que ce dernier y résidait. Elle avait une valeur immense pour lui, qui voyait en cet objet l’héritage de sa famille et un des derniers vestiges de sa Maison. Pour rien au monde ne l’aurait-il laisser aller et ce fut bien par superstition, par croyance d’une proximité avec l’âme de son frère que Maglor traînait partout ce bijou d’une valeur incommensurable.
Cependant, maintenant qu’il tenait l’artefact au creux de sa main, devant sa poitrine, brillant comme les yeux de la gamine qui le dévorait de son regard trop curieux, une force l’empêcha de le remettre dans sa besace où il aurait dû retourner. Belle et innocente, sans aucun jugement sur ce que Maglor avait pu être, sans aucune idée de ce que cet objet représentait, Niphredil regardait le ‘’présent’’ de ses yeux grands yeux sombres. Ce fut précisément à ce moment que Maglor pénétra dans une vérité longuement cachée à son esprit : ce qu’il tenait dans sa main n’était qu’un objet. Rien de plus. Sa famille n’y était pas confinée.
- Ceci est le plus beau cadeau que je reçus. Tu vois comme il brille ?
Et il le tint en direction de la fillette.
- Je crois que cette broche t’irait à merveille !
Voyant son regard fasciné, Maglor lui sourit de la manière la plus paternel, tel qu’il n’avait jamais oublié de le faire et se pencha en la direction de la gamine. Il prit la proche et l’inséra dans la chevelure épaisse et reluisante de la jeune Elfe qui arborait désormais l’héritage du vieux Noldo avec splendeur. Maglor aurait pu sentir un pincement au cœur, mais aujourd’hui était une journée de changement dans la vallée d’Imladris. Son destin ne lui aurait pas permis de faire les choses autrement. Plus maintenant.
- En voilà une princesse !
Niphredil
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Sujet: Re: Une chanson douce… Dim 14 Oct 2018 - 16:39
Oups… J’ai touché quelque chose qui ne fallait pas au vu de la tête de l’elfe. Cela m’apprendra à être trop curieuse. Je vais finir par fâcher quelqu’un un de ces jours avec cette curiosité là… Ce n’est pas possible autrement. Je me sens mal… Je ne voulais pas rendre triste Macalaurë ! Loin de là ! Je voulais juste un peu le connaître un peu plus… Rien d’autres. J’attends sa réponse avec une pointe de peur au creux du ventre. Je pourrais toujours lui dire que ce n’est pas grave et qu’il n’est pas obligé de répondre, mais alors que j’ouvre la bouche pour lui dire que ce n’est rien, il me devance. Il est donc simplement un voyageur qui chante ? Je plisse un peu le nez sans vraiment savoir s’il est sincère ou non.
Je suis sa main lorsqu’elle plonge dans son sac. De quel cadeau peut-il bien parler ? Je suis curieuse de voir ça ! J’écarquille les yeux devant ce qu’il sort de son sac. C’est une broche plus que magnifique, rutilante de pierres précieuses. Elle est plus que magnifique et au vu du regard de l’elfe il y tient. Il y a de quoi. Est-ce un roi qui lui a offert ça ? Elle est incroyablement belle ! C’est une perfection ! Je hoche la tête. Bien sûr que je vois ! C’est incroyable ! Je ne sais pas qui est celui qui a créé ce bijoux, mais il était plus que doué. Je relève la tête surprise quand il affirme que la broche m’ira à merveille, et en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, il l’accroche dans mes cheveux. Je n’ose plus bouger. Avant de décrocher délicatement la broche et de l’observer avec attention.
Sans un mot, je prends la main de l’elfe et la pose délicatement dedans avant de refermer ses doigts dessus. Je ne veux pas de cette broche. Oui elle est magnifique, n’importe qui peut le dire. Mais j’ai vu le regard de l’elfe, il y est attaché et je ne veux pas lui prendre. Je lui souris alors que mes petites mains tiennent toujours les siennes. Je secoue tout doucement la tête.
« Une vraie princesse ne veut pas voir les gens se défaire de leur objets à qui ils tiennent juste pour elle. Je préfère que vous la gardiez et comme ça, dedans il y aura aussi le souvenir d’une petite elfe qui n’en a pas voulu ! Je préfère entendre encore une fois vos chansons que de vous prendre ce bijoux ! »
Je lui fais un petit sourire simple. J’ai déjà une broche en forme de rose offerte par mes parents auquel je tiens beaucoup. C’est sans doute pareil pour lui ? Peut-être que c’est sa broche porte bonheur comme moi. Je fais un sourire amusée.
« Puis, j’ai déjà une broche. Pas aussi jolie, mais elle vient de mes parents, je n’ai pas besoin d’une seconde. Elle ne me servirait pas. »
Je fais un grand sourire à Macalaurë attendant de voir s’il accepte de chanter encore un peu pour moi. Ou s’il préfère juste autre chose.
Maglor
La Voix de Valinor ♦ ELFE
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Sujet: Re: Une chanson douce… Lun 15 Oct 2018 - 16:35
La petite fille avait tout d’une noble, elle qui s’exprimait d’une manière très éloquente ! Maglor fut surpris de la voir refuser son présent, mais il n’avait pas dit son dernier mot. En effet, ce dernier avait pris sa décision et il était capital pour lui aujourd’hui d’aller de l’avant et de se défaire de cet héritage familial. La raison : il retrouverait sa propre famille ici, ce soir, et les vestiges de vieilles alliances fraternelles ne pouvaient que peser trop lourd pour celui voulant prendre son envol. Aussi, il voyait en la jeune Niphredil le parfait récipiendaire de ce cadeau, qui lui donnerait un souffle nouveau et dont l’innocence laverait ce présent de son histoire ternie.
Il tenait la broche dans sa main et l’écouta parler, observant son minois qui avait adopté des airs solennels à mesure qu’elle énonçait son discours. Maglor ne pouvait s’empêcher de sourire et de penser à ses propres enfants, alors que ces derniers étaient aussi à leurs premières lunes. Elrond, le plus calme des deux, était lui également du genre à philosopher et à débattre du bien et du mal alors qu’il n’avait quelques années de vie, se prononçant sur le sens de la vie. Très vite, il avait surpassé les autres Eldar de son âge dans la compréhension des choses et aurait eu le cœur à être un chef dès l’enfance, lui que les Edain aimaient et les Eldar adoraient. Son frère, Elros, était de nature plus turbulente et appréciait les longs séjours en forêt et la chasse. Il était un Homme d’action, qui parlait peu et faisait bouger les choses, eurent-elles été sont bouclier, son épée ou toute une compagnie de jeunes complices. Très vite, les gens l’avaient suivi à cause de son charisme naturel, ses émotions intenses et sa capacité à se faire aimer de toutes les castes. Évidemment, ces deux jeunes gens portaient en eux le sang et le pouvoir de grandes gens et Maglor eut la lourde responsabilité de préserver la flamme sacrée qui brûlait en ces enfants rescapés.
Soudain, non loin de là, Maglor entendit le bruit d’une conversation qui se faisait de plus en plus proche et le pas de femmes dans les feuilles mortes. Convaincante, la pensée de se faire interroger par d’autres sujets du Seigneur d’Imladris avait suffit pour qu’il veuille clore cette singulière rencontre avec Niphredil. En aucun cas, le Noldo ne pouvait se permettre que certains individus ne doutent de sa présence ici, répandant la rumeur d’un étranger mystérieux errant dans les bois. Car les Elfes présentaient celui qui venait d’ailleurs et les desseins de ce dernier et la seule sensation de Maglor, nerveux et fuyant, aurait suffit à troubler quiconque l’aurait rencontré. S’il avait chanté, c’était bien pour se fondre dans le décor et tenter d’apaiser son propre trouble. Or, peut-être avait-il assez chanté pour aujourd’hui.
- Écoutez, ma jeune amie… Macalaurë doit partir à présent, car il est attendu ailleurs, mais…vous devez garder cette broche, bien que vous ayez refusé ma première offre. Gardez-la, s’il vous plaît, en guise d’une promesse : une prochaine rencontre où je vous enseignerai la chanson de l’automne, la vôtre.
Et il déposa la broche dans les mains de la gamine, refermant les doigts de cette dernière sur l’artefact ancien, désormais léger comme l’air marin. Puis, il se leva et couvrit sa tête de sa capuche et sourit à sa jeune muse.
- Êl síla erin lû e-govaned vîn.
Telle fut sa dernière révérence et il disparut à travers les monticules de rocher qui bordaient la montagne et délimitaient les boisées.
Niphredil
♦ PSEUDOs : Ready ♦ MESSAGES : 351 ♦ RÉPUTATION : 1942 ♦ AVATAR : Ellie Darcey Alden ♦ DC & co : - ♦ DISPONIBILITÉ RP : ✓ Disponible— RACE DU PERSO : Elfe Sylvestre — ORIGINAIRE DE : Vertbois — ÂGE DU PERSO : 12 ans — RANG SOCIAL : Enfant — MÉTIER PRATIQUÉ : Pas grand chose pour l'instant — ARMES DU PERSO : Arc et dagues — ALLÉGEANCE〣GROUPE : Le bien — VOYAGE AVEC : Uniquement dans sa propre tête — AMOUREUSEMENT : De la solitude
Sujet: Re: Une chanson douce… Lun 15 Oct 2018 - 18:49
J’entends un drôle de bruit et je tourne la tête un peu surprise alors que le grand elfe se lève. Et avant que je n’ai pus refuser ou essayer une nouvelle fois de dire non, j’ai à nouveau la broche dans la main et il a refermé mes doigts dessus. Mais… je… je… Je… Je ne veux pas de la broche ! Mais mes doigts sont serrés dessus, il veut que je la garde. Une promesse ? Une chanson. D’accord. Je hoche la tête et glisse la broche à l’intérieur de la ceinture qui tiens ma robe. Je souris et finis par dire avec chaleur.
« D’accord. Je garde la broche jusqu’à notre prochaine rencontre ! Et je la rendrais pour la chanson. »
Et j’aurais aimé discuté un peu plus, mais il se lève et disparaît vite dans les bois. Je reste surprise en le regardant partir. Mais des bruits de pas me ramènent un peu dans la réalité. J’entends même mon nom prononcé. Je garde une main sur la broche et ne quitte pas des yeux la direction de la disparition du grand elfe. Promis. Je ferais très attention et je la cacherais pour qu’elle ne s’abîme pas qu’on ne la vole pas. J’entends encore mon nom prononcé avant d’enfin tourner la tête vers l’elfe qui s’approche. Machinalement, je lui prends la main quand il me la tend. Et le suis docilement lorsqu’il me tire vers Focombe. Oui, oui je sais il est l’heure de rentrer…
Je suis l’elfe en continuant de regarder derrière moi sans répondre aux questions qu’on me pose. Je n’ai pas envie de répondre ! C’est comme ça. Promis Macalaurë ! J’attendrais que tu revienne pour te rendre la broche et apprendre ma chanson de l’automne. J’espère que nous nous retrouverons vite ! Fais attention à toi ! Je veux te rendre ta broche !