Gollum - «My precious...» [fiche validée]

NOM&PRÉNOM ▬ Sméagol. SURNOM ▬ «Gollum, Gollum.». ÂGE ▬ 511 ans. PROFESSION ▬ Gardien de l'Anneau. Si, si c'est à plein temps. PATRIE, RACE ▬ Hobbit. SITUATION AMOUREUSE ▬ Lié à l'Unique RANG SOCIAL ▬ Pauvre. LIEU DE NAISSANCE ▬ La Comté POUVOIRS ▬ Les pouvoirs du Précieux. DE QUEL COTÉ IL EST ▬ Du côté du Précieux ? GROUPE SOUHAITÉ ▬ Autres.

VOTRE PHYSIONOMIE ▬ Gollum est un être répugnant. Recroquevillé, courbé, osseux et rachitique. Autrefois, il avait la taille moyenne d'un Hobbit. Aujourd'hui, il s'est racorni, voûté. Il a la peau grisâtre, presque pierreuse. Les os sont saillants. Au sommet de son crâne, trois cheveux poisseux et filandreux se battent en duel. Le front dégarni est immense et plissé, et se termine sur deux immenses yeux pâles qui vous dévisagent et luisent dans l'obscurité. La bouche s'ouvre sur quelques dents moisies, bien qu'encore tranchantes. Les oreilles, à l'instar des oreilles de Hobbit, sont légèrement pointues. La créature se déplace à l'aide de ses quatre membres, s'appuyant sur des mains aux doigts immenses, et sur ses grands pieds.

VOTRE STYLE VESTIMENTAIRE ▬ Un lambeau de tissu marron, qui ne couvre rien de plus que le nécessaire, avec une ou deux poches (allez savoir), où il stocke des arêtes, des ailes, des oreilles...

VOS PARTICULARITÉS ▬ Que dire ? Il est une particularité à lui tout seul.

VOTRE CARACTÈRE ▬ Fou. C'est ce qui le définit le mieux. Un instant un, deux celui d'après, il vit dans son monde, persuadé de cette bivalence. Il parle tout seul, tout le temps, gargouillant, grognant et geignant des "Mon trésor" et des "Mon précieux" à tout bout de champ. Il ne s'adresse presque jamais directement à autrui. L'autre n'est pas. C'est un être solitaire qui vit reclus dans sa caverne, se nourrissant de poissons et des rares gobelins qui arrivent jusque-là. Il en sort rarement, n'a pas vu la lumière du soleil depuis des années, ni senti le vent sur sa peau.

Perfide, menteur, manipulateur. Pitoyable, désespéré, pathétique. Il ne pense qu'à l'Unique qui l'a rongé, dévoré, déformé, aliéné. Malgré son âge plus qu'avancé, il lui arrive d'aimer les jeux et s'amuser. L'instant d'après, il ne sera plus que duperie. Fourbe et vicieux. Colère et haine. Il chante, aussi. Des chansons dont il se souvient, des sons inintelligibles, des vagissements de nouveau-né ou des soupirs d'agonie. Il se déplace comme un chat, léger, rapide, mais on le comparerait plutôt à une araignée.

CE QUE VOUS AIMEZ ▬ Le Pré-c-ieux. L'Unique. Le Trésor. Et puis le poisson, le gobelin, ce qui se mange. «Est-ce que c'est sa-vou-reux ?»

CE QUE VOUS DÉTESTEZ ▬ Les gobelins (vivants), le Précieux («Répète-ça ?! »), les Autres, la lumière, les armes (surtout celles des autres, d'ailleurs).

VOUS AIMEZ FAIRE LA FÊTE, BOIRE, MANGER ▬ Non. Il n'y a que nous et le Précieux. Nous chantons, quelques fois, en mangeant du poisson.

PROFITEUR OU DÉBROUILLARD ▬ Profiteur. Laissons-les mourir de faim, tourner en rond dans les cavernes, avant de les manger. M'enfin, si c'est trop long, s'il faut le faire nous-mêmes, nous pouvons toujours, mon trésor.

SUR QUI POUVEZ VOUS COMPTER EN CAS DE PROBLÈME ▬ Le Précieux. On lui doit tout. Pas vrai, mon précieux ?

COMMENT RÉAGISSEZ-VOUS FACE AU DANGER ▬ On fuit, et vite. On détale, on décampe, et surtout on ne pense pas à se venger, ou à foncer tête baissée. C'est calculé, c'est méticuleux. Si les chances sont trop faibles, demi-tour.

UN SECRET QUE VOUS GARDEZ ▬ «Meurtrier !» Nous l'avons tué. Serré, serré, serré, jusqu'à la fin, la fin. Mais nous ne voulions pas, nous ne voulions pas.

QU'EST-CE QUI VOUS FAIT HONTE ▬ «Grand-Mère nous a bannis, mon précieux.»

AVEZ VOUS DES PASSIONS DANS LA VIE ▬ Aimer le Précieux.

AVEZ-VOUS UN BUT DANS LA VIE ▬ Aimer le Précieux.

QUEL TYPE D'ARME AVEZ-VOUS ▬ Des pierres. Ou des os, selon.

QUELLE EST VOTRE PEUR ▬ Perdre le Précieux. Mais il faut avouer que la pensée ne l'effleure pas. Il ne peut pas le perdre.

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VOUS ET LA TERRE DU MILIEU ▬ La Terre du Milieu. Gollum ne l'a plus revue depuis qu'il s'est terré dans sa montagne avec son Précieux et les «Meurtrier!» des villageois dans les oreilles. Elle pourrait bien être réduite en cendres, ne plus être rien d'autre que poussière et désolation, il n'en saurait rien. Même s'il le savait, il n'en ferait pas grand cas. Tant que son lac est poissonneux et que le Précieux est avec eux, il pourrait bien mourir. Les rumeurs, comme le vent, ne franchissent pas les parois rocheuses de sa montagne, et celles qui y parviennent ne s'imprègnent pas dans son esprit embrumé.

Les gobelins, les gobelins racontent des choses, des choses à propos d'araignées, et de beaux jours à venir. Ils parlent de forteresse et de têtes et de joie; puis ils ne parlent plus, ou plutôt ils hurlent à cause des dents plantées dans leur jugulaire. Il s'en fiche. Il ne sert que le Précieux, il n'apprécie personne, ne sert personne. Il tue, mange, et contemple. Rien d'autre n'a d'emprise sur lui, certainement pas la réalité. Le Précieux est sien, désormais. Personne ne le lui prendra. Personne. L'obscurité et la lumière peuvent bien faire la guerre, il est à nous.

«Meurtrier! Non, mon précieux, il ne l'est pas. Il n'a pas voulu, il n'a pas voulu. Serré, serré, serré, mon trésor. Les doigts sur le cou, sur le cou ! Il ne l'a pas tué, mon précieux. C'était pour le Précieux. C'était le mien. Qu'as-tu dit ? Le nôtre! Notre Précieux, à moi tout seul. Il est venu à nous, il est venu pour nous. Grand-Mère nous l'a offert pour notre anniversaire.  

Déagol, Déagol est mort. Dé-Dé-Déagol est mo-mort sur les riiives de l'Anduin. Déagol, ce rat immonde, cet infâme voleur, voulait le Pré-c-ieux.

Il est mort, il est mort. Victoire ! Hourra! Nous l'avons, nous l'avons, c'est notre anniversaire ! Merci, merci Déagol ! Déagol ? Déagol ? Gollum, Gollum.

» Qu'as-tu fait après, pré-c-ieux ? Qu'as-tu fait ? Raconte-nous, raconte-nous!

» Meurtrier, ils ont dit, mon précieux. Nous avions faim. Nous avions, nous avions faim et ils ne nous donnaient rien, ils ne nous donnaient rien, mon trésor. Il fallait, il a fallu manger, manger, manger. Du bon poisson, frétillant, juteux, gouteux, croquant, craquant, craquant. Du pain, des oeufs, de la viande. Nous disparaissions, mon précieux. Il s'en souvient ? On prenait, on prenait les fruits, les bijoux, les outils, les armes, nous les prenions, et nous les gardions.

» Puis ils ont commencé à parler, mon trésor. Voleur, qu'ils disaient, meurtrier. Assassin. Ils disaient perfide, ils disaient sournois. Ils disaient vicieux. Ils disaient mauvais. Alors on l'est devenu, mon précieux, ou peut-être l'était-on avant, peut-être avant. Faire mal aux autres, sans même les manger.

» Grand-Mère disait de ne pas jouer avec la nourriture, précieux !

» Grand-Mère, Grand-Mère nous a bannis, mon trésor.

» Oui, mais Grand-Mère nous avait appris à pêcher, appris à marcher, Grand-Mère, Grand-Mère s'était occupée de nous.

» Elle était mauvaise, elle ne nous aimait pas.

» Pas demander, pas demander!  

» Tais-toi ! Va-t-en, elle a dit. Disparais ! Ne reviens surtout pas. Nuisible, elle a dit. Meurtrier. Gollum Gollum. »

Roulé en boule, recroquevillé sur lui-même, les mains sur les oreilles, il geint, il pleure. Inepties et litanies de "Non" interminables et indistinctes. Il se laisse tomber au sol, lourdement, et se replie encore plus. Toujours la même rengaine. Le sol de pierre est glacial sous lui, mais il ne sent pas. Il ne sent plus le froid depuis longtemps, ni la chaleur, ni le toucher. Les poissons et les gobelins ont la même texture, l'hiver et l'été ont la même température. De longues journées s'étalent et se répètent, inlassablement. De longues journées de contemplation béate, d'admiration grotesque. Accroupi en haut de son perchoir, il l'idolâtre, il le cajole, susurrant à mi-voix, comme pour ne pas le réveiller.

D'autres jours, cela va mieux. Il s'élance dans les galeries, explorant, écoutant. Les gobelins parlent, les gobelins murmurent et exultent, à leur manière. Hurlant et criant et ricanant. Il entend, il écoute. Le grand roi gobelin chante, parfois. Puis il retourne dans les ombres, dans les profondeurs tranquilles de sa caverne.

«Mon Précieux, mon Précieux... Le mien, à nous, à moi tout seul...»

Il a tout oublié. Il a oublié son nom, il a oublié l'extérieur, il a oublié les sensations. Pendant des années, des centaines d'années d'asphyxie, de noyade, lente et douloureuse. De longues heures de dépravation, à perdre, petit à petit, les derniers soupçons de conscience, à s'enfoncer dans les limbes de la folie.

Il se roule dans la fange de son propre délire, en alimentant la vivacité, la véracité, à mesure que les jours, les mois, les années, s'écoulent, s'égrènent. Ils sont deux, deux entités distinctes qui, dans un même corps, ne font plus qu'une.

Ca a toujours été. Dès les premières années de sa vie, lorsqu'il était encore un Hobbit, ou quelque chose d'approchant, il disait "Nous" pour dire "Moi" et prenait les deux partis des disputes qui éclataient entre eux. Seul, il l'a toujours été, sans jamais l'être. Plus ou moins. Ils étaient peu nombreux, et si tout le monde le connaissait, beaucoup l'évitaient soigneusement. Il fut élevé par sa Grand-Mère, qui était une personne de haute stature, issue d'une famille prospère et riche, une Matriarche. Orphelin, il ne sut jamais et ne demanda pas ce qu'il était advenu de ses parents, mais aussi loin que remontent ses souvenirs morcelés, il n'y a pas de visage, ni de nom. Il n'y a que Grand-Mère, et Déagol. Déagol. «Le voleur. Il voulait le précieux, il le voulait pour lui, alors que c'est nous qui l'avons trouvé, pas vrai ? Il est venu à nous.» Proches, ils l'étaient. Autant qu'on peut l'être. Ils passaient du temps ensemble. Peut-être parce que Déagol n'avait personne d'autre, peut-être parce qu'ils appréciaient la compagnie de l'autre, ce dont on peut douter. Tous les deux étaient des êtres cupides, avides et fourbes. L'un l'était plus que l'autre. L'un ajoutait la folie au tableau, et le résultat était, et est toujours, des plus pittoresques. Si d'aventure vous vous échouez par là, passez votre chemin.

Maintenant mon brave, je t'invite à te créer une relationship ici ; c'est conseillé pour te dépatouiller des relations de ton personnage ! Il y a aussi la possibilité de se créer un journal intime ici, pratique si tu veux t'occuper en attendant une réponse de ton coéquipier de RP. ici, tu pourras lister tes RPs en tout genre, encore une fois pour voir clair ! Quand à cette section, il t'est possible de passer des petites annonces comiques sur le forums, qui défileront. Ah tien, tant qu'on y pense, ça te dit, un rang ? Va y donc. Au fait ! Si tu veux te documenter un peu plus sur la terre du milieu, c'est par ici l'ami !

Plus sérieux à présent ; si tu a un personnage en commun avec le tien et que tu veux le proposer aux autres possibles joueurs, tu peux créer ton propre prédéfini ici ! Enfin, quant l'envie de RP te prendra, tu pourras alors te diriger par là pour faire une petite demande pour ceux qui pourraient être intéressés ! Enfin ; n'oublie pas d'aller au bottin à avatar pour dire quel est le nom de ton acteur -pour les O.C (original character) seulement-, merci ! Cela évitera les doublons.

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Et voilà, je t'ai tout dit à présent. J'espère que tu t'amuseras bien parmi nous, Gollum... En espérant que tu survives en Terre du Milieu !