Mayline Telvarien

NOM&PRÉNOM ▬ Mayline "Telvarien" SURNOM ▬ May. ÂGE ▬ L’âge adulte est atteint, elle affiche plus précisément 25 années.  PROFESSION ▬ Archère, voyageuse PATRIE, RACE ▬ Elle pense être une Rohirrim, mais elle apprit il y a peu qu'elle fut adoptée et qu'elle venait d'une autre région de la terre du milieu. SITUATION AMOUREUSE ▬ Personne en vue, et ce n’est pas sa priorité. RANG SOCIAL ▬ Classe moyenne. LIEU DE NAISSANCE ▬ Inconnu pour le moment. POUVOIRS ▬ Aucun DE QUEL COTÉ IL EST ▬ Elle ne prend pas encore part aux problèmes "politiques" actuelles. GROUPE SOUHAITÉ ▬ Humains.

VOTRE PHYSIONOMIE ▬ Humaine... Cela résume que trop bien l'apparence de la jeune femme. Les codes génétiques sont respectés. Une taille moyenne, bien plus petite qu'un humain de sexe mâle. Possédant des formes attrayantes, une longue chevelure brune qui lui descend en cascade de manière ondulée jusqu'à ses hanches. Cachant aussi une partie de son visage. Un visage qui reflète la beauté qu'elle a hérité de sa mère, affichant une jeunesse encore fragile. La jeune femme possède des yeux marrons qui reflètent parfois, -lorsque le soleil se couche- de fines teintes de gris. L'on ne peut rien observer de particulier chez elle si ce n'est une tâche de naissance sur son épaule droite.
VOTRE STYLE VESTIMENTAIRE ▬ Elle est très souvent mal habillée pour une fille, préférant les vêtements confortables. Venant d'une famille de classe moyenne, des beaux vêtements, elle en avaient mais ne les portaient que très rarement. Elle possède néanmoins une épaulette en acier noble et une cape de soldat qu'elle reçut en cadeau de son père adoptif.
VOS PARTICULARITÉS ▬ Aucune particularité.
VOTRE CARACTÈRE ▬ Si je devais la décrire en un seul mot ce serait ; solitaire. May aime voyager et découvrir la terre du milieu mais elle aimait encore plus servir sa famille.Elle parcours la terre du milieu à la recherche de ses racines. May est donc déterminée, mais aussi butée. Personne ne doit se mettre sur son chemin, elle souhaite avoir des réponses et est prête à tout pour les avoirs. Elle est également très protectrice envers ceux qu'elle aime et surtout envers les animaux. Douce et agréable à vivre lorsqu'elle se sent en confiance.
CE QUE VOUS AIMEZ ▬ La bonne nourriture quand elle a la possibilité de pouvoir en manger. Son arc et sa fine lame, son matériel et sa petite dague. Son étalon Athor et les souvenirs qu'elle possède de sa famille adoptive.
VOUS AIMEZ FAIRE LA FÊTE, BOIRE, MANGER ▬ De temps à autre, cela fait du bien de se faire plaisir.
AVEZ VOUS DES PASSIONS DANS LA VIE ▬ Les chevaux, découvrir le fin fond de son histoire.
AVEZ-VOUS UN BUT DANS LA VIE ▬ Faire un maximum de rencontres, apprendre des autres cultures et découvrir d'où elle vient.
CE QUE VOUS DÉTESTEZ ▬ Les races qui puent à des kilomètres.
PROFITEUR OU DÉBROUILLARD ▬ Débrouillarde.
SUR QUI POUVEZ VOUS COMPTER EN CAS DE PROBLÈME ▬ Plus personne, si ce n’est son cheval.
COMMENT RÉAGISSEZ-VOUS FACE AU DANGER ▬ On fait face.    UN SECRET QUE VOUS GARDEZ ▬ Rien de bien particulier qui pourrait susciter l’intérêt.
QU'EST-CE QUI VOUS FAIT HONTE ▬ L’abandon de son enfant.
QUEL TYPE D'ARME AVEZ-VOUS ▬ Un arc long, une fine lame légère, une dague un peu émoussée.
QUELLE EST VOTRE PEUR ▬ Des serpents, insectes et araignées.
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VOUS ET LA TERRE DU MILIEU ▬ Mayline se tient au courant de ce qui se passe en Terre du Milieu, bien évidemment. Les nuages, les orcs et ainsi de suite... Mes les femmes humaines n'ont pas le droit de prendre part à ces batailles ou aux différents problèmes politiques. Mayline trouve cela bien dommage. Elle participera à sa manière aux différents conflits futurs.  

Alors qu'une tempête de neige ravageait la contrée. Une femme, allongée sur son lit, hurlait à n'en plus finir. La douleur qui s'emparait d'elle était si intense et si désagréable que tout un village pouvait la ressentir. Les différentes personnes présentes étaient sur le qui-vive. Bassine d'eau, alcool, serviettes, tout le matériel indispensable à un accouchement qui se déroulait en pleine nuit, par un temps glacial.

Le feu de cheminée de la chambre était souvent nourrit pour offrir une chaleur suffisante pour l'enfant qui allait naître. Il fallut à cette femme un courage immense pour supporter les deux heures qui suivirent. Dégoulinant de sueur suite à la forte chaleur et à l’effort qu’elle dû offrir. Et enfin, alors que la Dame essoufflée priait les dieux, des cris de joies s'entendirent. L’on voyait enfin la tête de l’enfant. Les sages-femmes mirent alors tout en œuvre pour soulager la future mère. Poussant sur son ventre pour l’aider à extirper l’enfant. Une fois que la tête et les bras furent sortit, une des soignantes n’hésita pas à tirer l’enfant.

Le Père arriva ensuite dans la pièce. Il assista au premier bain de l’enfant, des étoiles plein les yeux. Il se dirigea ensuite vers cette femme qui avait tant souffert et la félicita.

« Ma Mie, le jour où j’aurais autant de courage que vous, je serais l’homme parfait. » Lui dit-il alors qu’il déposait un baiser sur son front.

La jeune mère était si émue qu’elle ne put retenir ses larmes. « Notre fille, je te présente notre fille, Telvarien. »

Le bonheur commença à envahir la pièce, mais c’était sans compter l’inquiétude grandissante du guérisseur présent pour l’évènement. En réalité la jeune mère n’arrêtait pas de saigner abondamment. Elle ne ressentait rien, préférant se concentrer sur sa fille.

Il fallut encore quelques minutes pour que la jeune femme, âgée d’une trentaine d’années, ne se plaignent de douleurs subites. Impossible pour le guérisseur de soigner cette blessure qu’il qualifiait comme « le mal de naissance ». C’est ainsi que la petite fille, Telvarien, à peine née, vit disparaître sa mère.

Le père, quant à lui, éperdument amoureux de sa belle, ne pouvait être consolé de l’avoir perdue, même en présence d’un être qui venait d’elle.

Il détesta cette petite chose qui n’arrêtait pas de hurler car la faim commençait à se sentir. Il jura, et ne décolérait pas. C’est ainsi qu’il prit la décision de partir, et de payer grassement un marchand de passage pour qu’il emmène cette créature qui lui a pris sa femme aussi loin possible.

Le marchand fit une longue route pour finalement s’arrêter dans une capitale de passage, Edoras. Cité mère du Rohan. Là il décida de partir en quête d’une bonne famille, de préférence sans enfants. Il finit par trouver celle qu’il trouva « idéale » et déposa le panier devant la porte.

Certains se demanderont pourquoi le père n’a-t-il pas décidé de la laisser mourir, ou pourquoi le marchand s’en est-il aussi bien occupé pendant son long voyage alors qu’il avait déjà touché son gain ?

Je ne peux vous fournir de réponses car même la principale concernée ne le sait pas. Fort heureusement, le marchand décida de faire broder le nom de la petite fillette sur le drap dans laquelle elle était enroulée.

La famille qui accueillait l’enfant décida néanmoins de changer son prénom. Il leurs fallut plusieurs jours pour se décider sur son sort. La famille était quelques peu endettés depuis que le père de famille dût quitter son poste dans l’armée Royale suite à une blessure.

Mais les deux jeunes gens ne purent résister à la beauté de l’enfant, en plus, la jeune paysanne ne cessa de demander à son mari d’avoir un enfant et d’ainsi, créer une famille. Ils décidèrent que l’enfant restera unique.

C’est ainsi, que Telvarien devint Mayline, et commença sa vie, loin de son père, loin de son peuple.

L’enfance fut difficile, il s’embrelait que la petite avait des problèmes de concentrations et préférait largement les jeux de garçons aux activités normalement réservés aux filles. Ainsi, elle passa son temps à se battre avec une épée de bois ou de tirer à l’arc que d’apprendre à tricoter ou encore à laver le linge.

Ses parents ne savaient plus quoi faire. La citée entière se demanda s’ils étaient capable d’éduquer une fille proprement. Ils décidèrent alors de quitter Edoras et de s’implanter dans un petit village qui manquait cruellement d’activité. Le père adoptif de Mayline décida que la jeune fille devait s’épanouir comme bon lui semblait, quitte à ce qu’elle soit différente des autres.

Mayline apprit néanmoins beaucoup de choses. L’art du tir à l’arc pour chasser le souper. Elle se débrouilla plutôt pas mal dans les bois et partait parfois plusieurs journées d’affilées, camper et découvrir la nature. Le tricot, les corvées ménagère ou encore la cuisine n’était pas son « dada ».

Le temps passe, la famille connut un bouleversement radical. Le travail du bois et l’art du père de famille devenait reconnu au-delà des frontières et les commandes ne faisaient que s’enchainer. Donnant ainsi une certaine aisance financière à la famille.

Mayline venait d’avoir quinze années, et ses parents le questionnaire sur l’avenir qu’elle voulait s’offrir. La réponse fut brève et étonna fortement la mère. Elle souhaitait voyager, parcourir la Terre du Milieu.

Huit années se sont passées et May s’est encore perfectionnée dans l’art de chasser. Il était temps de prendre son envol. La famille avait déménagé depuis quelques temps, vivant maintenant dans une maison plus grande avec plus de terrains. Un atelier plus grand et une parcelle de forêt pour s’alimenter en bois.

« Mère, Père, je souhaiterais m’entretenir avec vous. » Finit-elle par dire alors qu’ils étaient en train de souper.

« Je souhaiterais partir, et explorer les différentes régions que j’ai vu tant de fois sur les cartes. »

Les parents ne savaient pas quoi dire. Ils étaient plutôt contre et avaient espérée qu’elle avait oublié cette idée qu’ils estimaient farfelue.

« Mayline, nous ne voulons pas te voir partir… » Répondit la mère.

« Mais, Mère, c’est ce que je souhaite depuis maintenant plusieurs années. Vous le saviez très bien. »

« Ça suffit ! Tu ne partiras pas, et c’est ainsi ! »

Mayline se leva, et s’en alla, claquant les portes, hurlant de rage.

« Tu es content ? Et si elle partait sans même nous dire au revoir ! ».
« Arrête. »

« Cela se voit que tu ne la connais pas, oublie pas qu’elle n’est pas réellement notre fille. »
« Arrête, je te dis ! »

« Je pense qu’il est temps qu’elle sache la vérité. »

Le père, accédé par sa fille, puis par sa femme, quitta également la table.

Le lendemain, après une nuit qui porta conseil, le père s’entretenait avec sa fille. Il décida que son épouse avait raison et qu’il était temps que la jeune femme sache tout.

Après plusieurs minutes d’explications, l’homme tendait le drap dans lequel l’enfant était ensevelit.

« Telvarien » qu’on pouvait y lire.

« Vous… Vous m’avez caché cela depuis tout ce temps ? »

« Tu es notre fille, tu es ma fille, même si tu n’as pas mon sang. Nous t’aimons tellement fort Mayline. Ne doute jamais de notre amour. » Finit-il par dire avant de laisser la jeune femme.

Il lui fallait du temps pour encaisser une telle annonce. Plusieurs nuits passèrent, plusieurs journées défilèrent, sans qu’elle pointe le bout de sa frimousse.

« Mère, Père, je vous aime… je vous aime tellement fort et je vous suis reconnaissant de ne pas m’avoir laissé dans ce drap. Je vous suis reconnaissant de m’avoir élevé. De m’avoir laissé vivre une enfance de rêve. Mais… Je souhaite savoir d’où je viens. Et la seule possibilité de le savoir, est de partir… »

« Nous comprenons ta décision Mayline. » Lui répondit sa mère en lui présentant un sacs remplit de vivres et une bourse remplies de pièces.

« Au fond de moi, je savais que tu partirais un jour… »
« Mère… »

Les femmes s’enlacèrent puis Mayline fit de même avec son père. Prenant son sac, sa bourse, son arc, sa dague et son cheval, la jeune femme partit à la recherche de son histoire…