Car nos cœurs sont hantés [ft Gloin]

Car nos cœurs sont hantés.

La rumeur enflait, grossissait à vu d’œil comme la boule cristalline d'un souffleur de verre, rougeoyante, palpitante, elle se frayait dans les cœur de chacun pour en ressortir, s’élever en murmures au milieu des rues et des allées . Certains y portaient crédit, d'autres non, certains semblaient percevoir les rouges se mettent en marche tandis que pour d'autres, ces derniers demeurait silencieux ; Les rumeurs, les paroles distillées à voix basses ne demeuraient pas tue longtemps, elles finissaient toujours par revenir aux oreilles de celui ou celle qui les avaient lancées. Assis près de l'âtre, dans ses appartements, le regards perdus dans les flammes qui dansaient joyeusement, le roi avait l'impression de se tenir dans l'une des salles de la Montagnes Solitaire, lorsqu'il fermait les yeux, il avait l'impression de sentir le souffle du vent qui sifflait entre Dale et Erebor, comme si la discussion avec le magicien avait pu faire remonter en lui des souvenirs qu'il croyait disparus. Il laissait son esprit vagabonder ainsi, revenu des dizaine d'années en arrière.

Waldur, le chambellan , le tira de sa rêverie, il venait d'apparaître pour signifier à son roi que certains se mettaient à se questionner sur la véracité de la rumeur, que d'autres espéraient qu'elle fût vraie et qu'il était sans doute tant de l'annoncer.
Le Roi des Exilés  laissa son regard se ficher dans celui de son ami et serviteur pour qu'il comprenne qu'il l'avait entendu, écouté. Mais il était bien trop tôt,  le brasier qui l'animait, allumé par les flammes d'Agni, les paroles du magicien, l'étincelle persistante qui demeurait en lui s'accroissaient, révélant en lui une fougue qu'il croyait enfouie ne pouvait s'éteindre à la première bourrasque, il devait étayé chacune de ses pensées, de ses certitudes, argumenter ses propos, faire tenir bon ses plans  afin que ceux qui le suivraient puissent avoir confiance en son jugements, en ses actes, que nul ne s'engage en ignorant les risques encourus. Il finis par se lever, les paroles de son serviteur encore bien fraîches dans son esprit, il devait rendre la rumeur véridique, pas pour tous, seulement ceux qui prendrait par à l'expédition, il en avait déjà discuté avec ses cousins, ses neveux brièvement et sa sœur, à son grand dam, évidemment, mais leur nombre ne serait pas suffisant, il avait une absolue nécessité de 'enquérir de soutien d'autres nains, d'amis.

Un ami, il en avait un auquel il songeait depuis son retour et la fomentation de ses plans, un guerrier valeureux qui n'avait plus besoin de faire ses preuves depuis longtemps, un nain avisé, un marchand respecté, un nain qui s'était battu pour le Salut de leur peuple devant les portes de la Moria. Un nain qui savait ce que le devoir inscrivait dans la chaire des nains, un nain en lequel le Seigneur des Exilés pouvait faire confiance ainsi qu'il le faisait envers ses neveux et ses cousins Dwalin et Balin. Gloin devait faire partie de l'expédition. Peu étaient ceux en qui le vieux nain avait confiance, peu étaient ceux qui chemineraient avec lui vers Erebor en sa compagnie, peu était de ceux qui sauraient discuter ses ordres et à qu'il ne tiendrait pas rigueur si jamais il se perdait, que la folie latente qui attendait tapie en lui et qu'il sentait le regarder prenait le dessus, seraient de le faire s'arrêter avant l'irréparable. Si jamais cela avait lieu, mais il n'était pas son grand-père, cela n'arriverait pas, il voyagerait simplement moins inquiet avec des nains en qu'il avait confiance, qui sauraient se défendre, car rien de pire que la rencontre avec Smaug, quelques orcs ne pourrait arrivé lors de cette Quête, c'était ce que la naïveté qui tentait de se maintenir dans l'esprit du Roi martelait.

Mais il savait en réalité, il l'avait pressenti dans la taverne, lorsque son cœur s'était embrasé d'une flamme nouvelle à l'écoute des paroles du mage, qu'il était temps pour lui de se hâter mais que tout ceci le conduirait sûrement à sa perte, comme une certitude bouillonnante dont il ne pouvait se dépêtrer, il savait au plus profond de son cœur que le Ver pourrait les occire et pourtant , son droit de vengeance, son devoir , son esprit, le poussait à monter sur pied l'expédition. Il était grand temps pour lui de se mettre en marche, lui le roi devenu mélancolique et aigri, lui qui n'avait encore rien tenté pour son peuple, lui qui attendait silencieux et froid. Il savait qu'il risquerait sa vie pour protéger ceux qui viendraient avec lui mais  il ne mourrait pas piégé comme un rat dans une demeure qui n'avait jamais été réellement la sienne, il ne laisserait pas son peuple vivre dans la misère, il ne laisserait pas la limace se vautrer plus longuement dans les souvenirs et les biens de leurs ancêtres. Il avait le hérité du droit de vengeance, il avait taillé sa barbe pendant trop d'années pour que l'humiliation ne demeure pas inscrite, indélébile, sur son visage. Il était temps que Dùrin soit fier de ses fils, que Mahal en fasse de même, il était temps que les peuples nains soient réunis et le nom de Smaug honnis.

Lorsqu'il fermait les yeux, il imaginait se tenir devant la pierre de la Montagne Solitaire, la carcasse de Samug gisant dans le lac, il imaginait se tenir devant cette pierre,  celle qui l'avait vu naître, celle au cœur de laquelle il avait passé son enfance, celle où il avait ris de nombreuses fois, celle où sa famille avait été unie. Cette pierre, ces murs et ces halls qu'on lui avait pris, qu'on avait pris à son peuple, lâchement, injustement. Il s'imaginait se tenir devant cette pierre et pouvoir y demeurer à jamais, Roi sous la Montagne, enfin. Oui, il était temps que les tourments cessent, que lorsque ses yeux se fermeraient de nouveau, il n'aurait plus l'impression que des flammes léchant les murs ne soient imprimées sur sa rétine. Il était temps  que le peuple des Exilés cesse de errer.

Il sortit de ses appartements la certitude  de devoir agir frappant comme un fer sur l'enclume dans son esprit. Il avait sur lui sa tunique bleue à manches, ceinte d'un ceinturon de cuir, cette façon de se vêtir qui semblait toujours identique et façonnait ce qu'il état, comme s'il demeurait inchangé, les stries blanches ornant sa crinières et les rides apparaissant au fils des ans avec plus de distinctions, il semblait immuable, une statue de grès qui pourtant arrivait à se voir mouvoir.
D'ailleurs pour prouver que la pierre qu'il semblait être n'était pas glacée, il se dirigeait vers la demeure du nain à la chevelure et barbe rousse avec qui il escomptait s'entretenir.  Les nains s'écartaient sur son passage, d'autres lui offraient des révérences, certains murmuraient sûrement des paroles prête à attiser un peu plus la rumeur, mais ils pouvaient également pensé qu'il rendait simplement visite à un ami, car tel était le cas, du moins en apparence mais bon nombre de nains n'étaient pas dupes, nombreux étaient ceux qui savaient que la rumeur n'était pas si infondée et qu'elle était en marche. Il arriva bientôt près de la bâtisse de Gloin, se présenta à la porte puis il frappa trois coups, attendant qu'on daigne lui ouvrir, espérant que son lointain cousin soit là. Il avait vu ce dernier revenir il y avait peu, il espérait d'ailleurs qu'il n'ait pas choisi le moment où il se présentait ainsi chez lui de disparaître une nouvelle fois ou qu'il ne le dérangea pas dans une quelconque affaire. Il avait à lui parler, car il ne doutait pas qu'il trouverait là un ami, un compagnon de Quête, un nain qui partageait ses valeurs et ses pensées, car après tout, il ne pouvait être le seul dont le cœur était hanté.

Car nos cœurs sont hantés.

Il frappa les trois coups à la porte de celui qu'il venait trouver, attendant une réponse, qu'une figure connue ne vienne lui ouvrir et il n'avait entendu les bottes martelé le sol des Montagnes Bleues non loin de là où il se tenait, il était perdu dans quelques sombres pensées et si l'on avait ouvert la porte devant lui sans un mot il lui aurait fallut quelques instants avant de s'en apercevoir. Il ne vit d'ailleurs pas un nain s'avancer et ce fût seulement lorsque lorsque des mots s'élevèrent qu'il ne se mit en mouvement.

Il se tourna vers la voix bien connue qui parvint à ses oreilles, son cousin éloigné arrivait derrière lui. Il était fort heureux que le vieux nain ne se soit pas présenté plus tôt à la porte du marchand, il aurait sans doute attendu pendant bien trop d temps avant que ce dernier en regagne sa maison ou devant l'absence du nain roux il serait sans doute retourner vaquer à des occupations qui devenaient de plus en plus prenante et pressantes. Mais par chance, voilà que Gloin était là, a peine revenu de son voyage qu'il courrait déjà partout, sans doute avait-il lui aussi fort à faire mais ses préoccupations ne vaudraient en aucun cas la raison pour laquelle le Régent venait le trouver.
Il hocha la tête en guise de salutations, appuyant la remarque du nain de la lignée de Dùrin. Les mots qui suivirent attirèrent un peu plus l'attention du roi, ainsi Gloïn savait de quoi allait retourner leur entrevue, il se doutait qu'il ne se trouvait pas là pour seulement s'enquérir de sa santé ni de celle de sa famille.  Il remarqua effectivement les quelques stigmates de dispute que le roux portait, ainsi avait-il sans doute déjà discuté avec son épouse Daria, sa décision était probablement déjà bien arrêtée, il serait ainsi plus facile de le convaincre de ratifier le contrat que Balin préparait pour l'expédition.
Il vit le nain scruter les alentours, comme pour trouver un endroit tranquille où ils pourrait tenir un conciliabule, il souhaitait converser dans le calme et le secret, la rumeur avait déjà profilé ses mains dans les ruelles et touché les esprits puisque Gloïn était déjà au courant.
Ainsi la nouvelle avait déjà percé les murs des Hall, elle se répandait comme une traînée de poudre aux oreilles de chacun et bientôt tout l'Ered Luin saurait ce que son souverain avait en tête. Il se doutait que Gloin fût déjà au courant des faits, sans doute Balin ou Dwalin lui en avait-il parlé, après tout, il faisait parti de ces nains que le Seigneurs des Exilés voulait voir rejoindre les rangs de sa compagnie .



Il désigna d'un geste de la main, paume ouverte, avenante, la direction du chemin de ronde. Là où son geste était chaleureux, une froide détermination brûlait dans es yeux. Le temps s'assombrissait, tout comme le regard du Roi du Peuple Errant, comme si ses iris aspiraient en eux la grisaille qui semblait poindre. Il était devenu un peu plus taciturne qu'à son habitude au fur et à mesure que se préparait le contrat, ses épaules donnaient l'impression de se libérer d'une charge bien lourde, comme s'il se mettait enfin à respirer,  sa démarche ne semblait plus si pesante sous ce poids invisible lorsqu'on le regardait. Il semblait rajeunir au fur et à meure ue la rumeur se faisait plus dense pour devenir certitude, comme si le feu qui le consumait dans l'espoir de vider les Halls d'Erebor de la Limace des Landes Desséchées l'avait rajeunis. Seules les stries blanches de sa chevelures demeuraient, seul son regard grave continuait de se poser sur les siens, seul le silence qu'il conservait devenait plus pesant semblait rappeler l'éternité durant laquelle il avait attendu de voir ce jour enfin arriver.
Il se dirigea lentement dans la direction qu'il indiquait à son cousin, s'assurant que ce dernier le suivait. Il tourna un instant son regard vers lui, avant d'oublier la politesse et de se conduire en nain bien mal élevé, venant voir un ami avec seulement des doléances et peu d'intérêt pour le reste.



La question n'était pas que pure rhétorique, il était curieux de savoir si tout avait été pour le mieux lors  des semaine soù le nain qu'il était venu trouvé s'étaient bien déroulée, mais il ne pouvait également se présenter à son cousin avec une requête importante en oubliant la courtoisie. Il ne demeurerait pas longtemps loin du thème principal de la discussion mais au  moins, il paraîtrait moins empressé qu'il ne l'était réellement à l'idée de se mettre en marche vers la Montagne Solitaire.
Non, Il se devait de convaincre totalement avec habilité Gloin de venir avec eux, mal grès le courroux de Daria son épouse, mal grès son travail et ses occupations. Thorin savait qu'il ne pouvait partir en Quête d'Erebor sans le soutien d'un nain tel que le marchand, ni fédérer les Sept Peuples Nains sans le soutien d'une compagnie digne de ce nom.   Il priait pour que la décision de ce dernier soit déjà prise depuis longtemps, il connaissait la valeur du nain, il pressentait que le roux se joindrait a eux, laissant son fils à la maison, bien que le jeune Gimli ait sans doute souhaité participer. Il était  intérieurement certain que le nain à la chevelure flamboyante répondrait présent, encore fallait-il que ce soit lui qui en fasse la demande et non les murmures qui parcouraient les Halls des Montagnes Bleues. Il se tourna de nouveau vers lui alors qu'ils gravissaient les marches pour accéder à la courtine.

Car nos cœurs sont hantés.

Il était rare de voir le Roi se promener dans le dédale de pierre que représentait les Montagnes Bleues, certains pouvaient jurer l'apercevoir au détour d'une allée de temps à autres tandis que d'autres les faisaient taire en disant que leur Seigneur avait bien mieux à faire que de se déambuler dans les différentes place du relief. Il était vrai que leur Régent n'était que peu enclin à ce genre de promenade, mais cela ne l'empêchait pas de se mêler au sien aussi humblement que possible afin de prendre la température de ses sujets. Il était importants de savoir ce que les gens de Dùrin faisaient comme doléances, surtout celles qu'ils n'exprimaient pas devant leur roi mais peu de nain possédaient comme trait l’hypocrisie et bon nombre de ses proches savaient parfaitement lui dire ce qui n'allait pas.
Le Seigneur du Peuple Errant n'avait de cesse de s'efforcer, du mieux qu'il le pouvait, de garder la paix et d'offrir à ses gens un cadre de vie serein, dans lequel ils pourraient s'épanouir. Avant qu'Erebor ne soit repris. Bien sûr, cela avait mis longtemps avant que l'espoir d'un jour marcher sur la Montagne Solitaire ne devienne certitude, mais tel était le cas désormais et sous sa cape au couleurs de la Maison de Dùrin, attendant devant la porte de Gloïn, le Roi allait continuer de donner vie à ce projet.

Mais plus l'échéance avançait, plus il était préoccupé. Ses yeux céruléens étaient assombris, il lui donnait l'air plus renfrogné, plus renfermé, plus vieux peut-être également et les événements de son précédent voyage n'avait rien fait pour l'y aider. Cependant, cela dissimulait d'un côté la flamme ardente qui embrasait son corps et son esprit depuis que le Magicien lui avait donné une raison de se lancer dans cette aventure.

Les nains autour d'eux avaient durant un bref instants cessé leurs occupations. Sans doute la vision de leur Roi se rendant chez Gloïn en intéressait plus d'un, cependant, c'était avec lui seul qu'il souhaitait s'entretenir et bien que ce dernier ait sans doute préféré discuter au chaud autour d'une pinte d'hydromel, tel n'était pas le cas de Thorin qui préférait s'éloigner de toutes oreilles.

Gloin revint a la hauteur du Seigneur des Exilés avant de se tourner vers lui lorsque ce dernier engagea de nouveau la conversation. Le Roi vit une esquisse de sourire s'étirer sur le visage du marchand lorsqu'il lui demanda s'il avait fait bon voyage. Certes, cela pouvait passer pour une demande seulement intéressée par les informations sur les mouvements en Terre du Milieu que lui donnerait le père de Gimli mais tel n'en était pas entièrement le cas. Évidemment, les informations que le marchand lui donnait ne tombaient pas dans l'oreille d'un sourd.
Les années passées en Rohan lui avait permis de bien connaître les hommes de ces contrées, comme tous, leurs finances ne leur permettaient ps toujours de s'offrir des ouvrages au meilleurs prix et il comprenait la réticence de ces derniers.
La perspective cependant que de trop nombreux orcs continuent de se balader librement tout comme les bandit si proches de l'Eriador n'était pas une bonen nouvelles. Que rencontreraient-ils durant leur expéditions ?
Il hocha la tête pour la suite des paroles de Gloïn, il savait ce que donnait
Sa femme et son fils lui avait manqué, autant que le Seigneur des Exilés regrettait ses neveux et sa sœur, autant qu'il regrettait Erebor depuis que la Montagne leur avait été arrachée. Le marchand sembla vouloir changer de sujet, il jeta quelques regards aux alentours avant de s'exprimer.
Il hocha la tête. Bien que la nouvelle d'une expédition ne soit plus un secret pour grand monde, au moins les protagonistes resteraient inconnus pour la majorité des habitants. Le nain roux, laissa une seconde avant de continuer.
Gloin savait pertinemment pourquoi son Seigneur était ici, pourquoi il lui rendait visite. L'expédition, tous murmuraient des choses à son propos et le vieux nain fût soulagé de savoir que la première personne qui l'avait mentionné au nain roux était son cousin Dwalin. Évidement, il semblait avoir déjà réfléchit à la réponse qu'il apporterait à sa demande quant à sa participation. Il ne manquait à ceci plus que la signature du contrat. Les nains étaient fiers de mettre en place des arrangements qui ravissaient les différents protagonistes d'une entreprise.
Mais au délà de ces pensées, les mots touchèrent Thorin, en plein cœur, irradiant son corps d'une douce chaleur. Il lui posa la main sur l'épaule, la confiance que lui témoignait le nain roux était rassurante. Ils seraient plusieurs au sein de l'expédition à suivre leur Roi par loyauté, cela ne pourrait que les mener vers le succès. Du moins, tel serait leur volonté. Mais il ne pouvait mettre de côté ce qu'il savait de Gloïn, ce dernier possédait une femme et un fils, le Seigneur des Exilés ne pouvait permettre que le nain roux ne se lance dans l'aventure sans avoir pleinement pris conscience que les chance de retour ne seraient forcément garantis.



Il y avait un mais, que le contrat mentionnerait cependant, Car Gloïn avait une famille et lui qui avait perdus tant d'être chers à son cœur savait ce qu'était le Deuil. Il n'infligerait pas cela à Daria ni Gimli,, il préférerait mourir que de voir ses cousins et ses neveux périr. Il garantirait leur sûreté, que cela le fasse passer pour un couard si en cas d'embuscade il préférait le replis stratégique à l'affronter, s'il préférait utiliser d'un cambrioleur plutôt que d'affronter Smaug pour récupérer l'Arkenstone.